Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1- Donner des indications de nature à préserver la forme d’une production scientifique (mémoire)
La posture épistémologique
La forme
La problématique Introduction
La revue de littérature
La méthodologie
Les résultats
La discussion
Les préconisations
Les perspectives Conclusion
Epistémologie des sciences
Selon Piaget (1967, p. 6)
Tout chercheur doit être conscient qu’il peut donner du phénomène qu’il étudie des représentations très diverses
selon le paradigme dans lequel il inscrit sa recherche.
L’intérêt du paradigme est de guider le chercheur dans ce qu’il doit regarder pour obtenir des réponses aux
questions de recherche.
Trois paradigmes dominants en sciences de gestion
Positiviste:
oLa réalité existe en soi
oLe chercheur met en relief les lois qui expliquent la réalité
Interprétativiste:
o Expliquer la réalité au travers des représentations que s’en font les acteurs
Constructiviste:
o La démarche de compréhension participe à la construction de la réalité
Trois paradigmes dominants en sciences de gestion :
Modélisation théorique
formulation d'hypothèses
«les post positivistes estiment que le chercheur doit tout mettre en œuvre pour tendre vers une objectivité maximale et,
notamment, contrôler le plus précisément possible les conditions dans lesquelles il réalise sa recherche, et spécialement sa collecte
de données, de manière a assurer le plus possible l’objectivité de son travail.» (Gavard-Perretetal2012).
L’un des principes du post positivisme est «la réfutation», «les post positivistes acceptent l’existence de l’erreur et considèrent les
résultats et conclusions de recherche comme étant probables tant qu’ils ne sont pas réfutés» (Gavard-Perret et al 2012).
Les modes de raisonnement
Concepts et théories
Démarche Démarche
inductive déductive
Terrain
• raisonnement déductive: il s’agit de tester, par le biais d’hypothèses, une
théorie ou de mettre à l’épreuve dans des situations particulières un
certain nombre de connaissances développées préalablement.
• Questions de recherche
• Ex: Vérifier que la reconnaissance qu’expriment les supérieurs vis-à-vis leur subordonnés
impacte la motivation chez ABC.
• Méthodes de recherche
• Cadre conceptuel
• Formulation d’hypothèses
• Collecte des données
• Analyse des données
• Raisonnement Inductive: vise à construire des connaissances
nouvelles à partir de l’étude de situations empiriques.
• Objet de la recherche
• Ex: expliquer les liens qui existent entre l’environnement externe d’une organisation et
ses processus d’innovation.
• Paradigme épistémologique
• Méthode de la recherche
• Collecte de données
• 1ère phase d’analyse des données
• Validation
• 2ème phase d’analyse des données
• Construction de connaissance nouvelles
• Raisonnement abductive: procède par allers-retours successifs entre le travail empirique effectué et
les théories et concepts mobilisés pour appréhender les situations empiriques étudiées, et en construire
des représentations intelligibles, en vue de la construction progressive de connaissances en relation avec
des savoirs déjà admis.
• Objet de la recherche
• Ex: Construction d’une grille d’analyse qui aide les managers des entreprises multinationales dans leur prise de
décision, relative à la formation d’une stratégie intégrée de développement durable entre groupes et filiales.
• Paradigme épistémologique
• Méthode de recherche
• Collecte des informations
• Conception d’une grille de lecture
• Conception de propositions
Induction, abduction ou déduction?
Exemples:
Déduction: Tous les hommes sont mortels, Or Socrate est un homme, Donc Socrate est mortel.
Induction: Socrate est un homme, Or Socrate est mortel, Donc tous les hommes sont mortels.
(accumuler les constats pour généraliser, de l'expérientiel vers la règle)
Abduction: Socrate est mortel, Or tous les hommes sont mortels, Donc Socrate est un homme.
(se servir des meilleurs explications possibles pour comprendre les résultats obtenus)
(David 1999)
Le processus de recherche
Revue de littérature
Analyse et interprétation
Conclusions
et discussion
La méthodologie de rédaction
Cerner le sujet
Critères de sélection :
- Votre thématique doit refléter vos intérêts et vos aspirations personnelles et professionnelles;
- Votre sujet doit être, en harmonie, avec votre spécialité;
- Votre future recherche doit répondre l’actualité du monde professionnel et académique;
- Et en fin votre sujet doit disposer de suffisamment de documentation existante afin de ne pas handicaper
vos recherches.
La logique!
Paradigme
Objet et cadre Concept
conceptuel
Théories
Variables
Propositions Hypothèses
Le questionnement
Idée de recherche
Définition du
problème à
étudier
Pour bien choisir sa problématique, le chercheur doit étudier et analyser plusieurs questions relativement son sujet
Problématique
Piliers de la problématique
- Ensuite, on pose des questions sur les théories explicatives de son sujet
Le cadre
étendu du champ de la théorique
connaissance portant sur le
problème
1. Détermination des variables de la recherche et la distinction entre les variables indépendantes et dépendantes
Variable : un système d’observation ou de mesure choisi par le chercheur pour étudier son objet de recherche
La recherche d’information est un processus actif et itératif qui accompagne la rédaction du PFE de début jusqu’à
la fin.
Sources primaire
Sources secondaires
Sources tertiaires
- Les sources primaires sont des sources brutes et uniques qui décrivent l’information de façon
neutre sans l’opinion de leurs auteurs.
- Les sources secondaires sont des sources d’informations qui transmettent les opinions et les avis de
leurs auteurs. Elles servent creuser et analyser sa problématiques.
- Les sources tertiaires servent à repérer des références pertinentes et identifier leur titres.
1. Formulation de la question de recherche grâce un listing de mots clés, de synonymes et des mots en
anglais.
2. Utilisation des opérateurs booléens, Dans la pratiques l’utilisation des opérateurs booléens: +, -, « » et
l’astérisque * offre une grande facilité pour l’optimisation des recherches et permettent d’éviter un flot
énorme de résultats indésirables.
Les opérateurs booléens
- Jstor
- Cairn
- Persée
- Econlit
- Thèses.fr
- Google Scholar
- Google Books
- Scholarvox
- Imist
- Web of Science
- Science direct
L’évaluation de l’information
Les critères prendre en considération pour évaluer les informations et décider de les retenir ou pas sont :
- L’actualité: exiger les dernières publications scientifiques qui tiennent compte des évolutions du monde
scientifique et professionnel.
La citation permet de valoriser son travail de recherche en utilisant des sources extérieures. De même, elle
permet d’utiliser une information de qualité et ainsi de développer son expertise de recherche.
Citer autrui dénote de la qualité requise de tout chercheur de faire preuve d’éthique intellectuelle et éviter le
plagiat.
Comment utiliser l’information d’autrui sans plagier ?
Le plagiat consiste à s’approprier le travail et les idées d’autrui et les présenter comme siens
D’après le petit Robert
Le chercheur est tenu de citer les références utilisées dans le cas suivants :
- L’emploi de la citation textuelle
- L’emploi de la paraphrase
- L’utilisation de données, statistiques, graphiques, tableaux ou images produits par d’autres auteurs
Pour citer contextuellement, il faut mettre le passage entre guillemets et en italique puis ajouter les références de
l’auteur
Exemple:
Gabrié et Jacquier (2001, p. 248) : « Les coûts d’engagement résultent de la rédaction par la firme de rapports
financiers et de la réalisation d’audits par des experts extérieurs la firme ».
Comment paraphraser
1. Remplacer certains mots (noms, adjectifs, verbes, adverbes, etc.) par des synonymes. A ce niveau, il ne faut pas
hésiter à utiliser le dictionnaire pour enrichir et diversifier son vocabulaire;
2. Modifier la structure des phrases en modifiant les connecteurs logiques;
3. Changer les parties du discours.
Exemple :
- Pour exprimer le but, utiliser les connecteurs suivants: Afin que, Pour que, De peur que, En vue de, De façon
ce que.
- Pour exprimer la cause, utiliser les connecteurs suivants: Car, En effet, Effectivement, Comme, Par, Parce
que, Puisque, attendu que, Vu que, Etant donné que, Grâce, Par suite de, Eu égard à, En raison de, Du fait
que, Dans la mesure ou, Sous prétexte que.
- Pour exprimer la comparaison, utiliser les connecteurs suivants: Comme, De même que, Ainsi que, Autant
que, Aussi que, Aussi … que, Si…que, De la même façon que, Semblablement, Pareillement, Plus que, Moins
que, Non moins que, Selon que, Suivant que, Comme si.
- Pour exprimer la concession, utiliser les connecteurs suivants: Malgré, En dépit de, Quoique, Bien que, Alors
que, Quelque soit, Même si, Ce n’est pas que, Certes, Bien sûr, Evidemment, Il est vrai que, Toutefois.
- Pour exprimer la conclusion, utiliser les connecteurs suivants: En conclusion, Pour conclure, En guise de
conclusion, En somme, Bref, Ainsi, Donc, En résumé, Par conséquent, Finalement, Enfin, en définitive.
- Pour exprimer la condition et la supposition, utiliser les connecteurs suivants: Si, Au cas ou, A condition que,
Pourvu que, A moins que, En admettant que, Pour peu que, A supposer que, En supposant que, Dans
l’hypothèse ou.
- Pour exprimer la conséquence, utiliser les connecteurs suivants: Donc, Aussi, Partant, Alors, Ainsi, Par
conséquent, Si bien que, D’où, En conséquence, Conséquemment, Par suite, C’est pourquoi, De sorte que, En
sorte que, De façon que, De manière que, Si bien que, Tant et.
- Pour exprimer la classification et l’énumération, utiliser les connecteurs suivants: D’abord, Tout d’abord, En
premier lieu, Premièrement, En deuxième lieu, Deuxièmement; Après, Ensuite, De plus, Quant à, En troisième
lieu, Puis, En dernier lieu, Pour conclure, Enfin.
- Pour exprimer l’explication, utiliser les connecteurs suivants: a savoir, C’est-à-dire, soit.
- Pour exprimer l’illustration, utiliser les connecteurs suivants: Par exemple, Comme, Ainsi, C’est ainsi que,
C’est le cas de, Notamment, Entre autre, En particulier.
- Pour exprimer la justification, utiliser les connecteurs suivants: Car, c’est-à-dire, En effet, Parce que, Puisque,
En sorte que, Ainsi, C’est ainsi que, Non seulement… mais encore, Du fait de.
- Pour exprimer la restriction, utiliser les connecteurs suivants: Cependant, Toutefois, Néanmoins,
Pourtant, Mis à part, Ne…que, En dehors de, Hormis, A défaut de, Excepté, Sauf, Uniquement,
Simplement.
- Pour exprimer l’addition, utiliser les connecteurs suivants: ET, De plus, Puis, En outre, Non seulement…
- Pour exprimer l’alternative, utiliser les connecteurs suivants: Soit… soit, Soit … ou, Tantôt… tantôt, Ou…
ou, Ou bien, Seulement… mais encore, L’un… l’autre, D’un côté… de l’autre.
- Pour exprimer le temps, utiliser les connecteurs suivants: Quand, Lorsque, Comme, Avant, Après que,
Alors que, Dès lors que, Tandis que, Depuis que, En même temps que, Pendant que, Au moment ou.
- Pour exprimer l’opposition, utiliser les connecteurs suivants: Mais, cependant, Or, En revanche, Alors
que, Pourtant, Par contre, Tandis que, Néanmoins, Au contraire, Pour sa part, D’un autre côté, En dépit de,
Malgré, Au lieu de.
- Pour exprimer la liaison, utiliser les connecteurs suivants: Alors, Ainsi, Aussi, D’ailleurs, En fait, En effet,
De surcroît, De même, Egalement, Puis, Ensuite.
Les notes de bas de page
Les notes de pages servent à insérer des informations ou des explications qui n’ont pas leur place dans le corps du
texte car elles peuvent alourdir la rédaction ou égarer le lecteur.
Voici ci-après les notes de bas de page les plus utilisées et leurs significations:
- Ibid: cette expression signifie que l’information provient de la dernière référence bibliographique citée par l’auteur.
- Idem: cette expression signifie que l’information provient du dernier auteur cité.
- Cf. ou voir ou se référer à: Ces expressions invitent le lecteur de se reporter à l’indication qui suit l’expression.
Approche qualitative ou quantitative?
Le choix dépend:
–De l’état d’avancement des connaissances théoriques et des concepts;
–Des objectifs fixés:
«les données qualitatives […] se présentent sous forme de mots plutôt que de chiffres»
Milles et Huberman (1991)
«les données numériques» apportent des preuves de nature quantitative tandis que «les données non
numériques» fournissent des preuves de type qualitatif.
Yin (1989)
«les données qualitatives correspondent à des variables mesurées sur des échelles nominales et ordinales
(c'est-à-dire non métrique).Tandis que les données quantitatives sont collectées avec des échelles
d’intervalles et de proportion»
Evrard et al (1993)
Approche qualitative ou quantitative?
Il est classique de lier l’exploration à une approche qualitative et la vérification à une approche quantitative
«Il n’y a pas de conflit fondamental entre les buts et les potentialités des méthodes ou des données qualitatives et
quantitatives, chacune des formes des données est utile pour la vérification et la généralisation des théories»
Glaser et Strauss (1967)
Les chercheurs choisissent rarement une approche qualitative avec la seule perspective de tester une théorie.
Le choix entre les deux approches apparait donc plus dicté par des critères d’efficience par rapport à l’orientation de
la recherche, construire ou tester.
Approche qualitative ou quantitative
• L’approche qualitative peut être judicieuse lorsqu’on veut surtout décrire et comprendre
une situation.
• Elle fait appel à des techniques de collecte de données qui comprennent l’entrevue,
l’étude de cas, l’observation participante ou non participante, l’histoire de vie (méthode
biographique), l’analyse de texte.
• Chacune de ces techniques a ses avantages et ses inconvénients quant à la qualité des
données recueillies.
• Dans tous les cas, des précautions sont à prendre pour assurer que l’interprétation que
l’étudiant fera des données soit fondée, rigoureuse et fasse sens.
Approche qualitative ou quantitative
Séquentialité
L’approche qualitative constitue une étape nécessaire à la conduite d’une approche quantitative dans les
meilleures conditions.
Les stratégies de complémentarité
Triangulation
Dans une perspective de triangulation, le chercheur peut
associer le qualitatif et le quantitatif.
Objet de
recherche
Méthodes Méthodes
quantitatives qualitatives
La nature du mémoire de fin d’étude
Recueillir des données primaires, le cas échéant. Par exemple, en effectuant des
enquêtes, des sondages, des groupes de discussion ou des interviews. Cette collecte de
données originales suppose d’élaborer un instrument de collecte de données et un
protocole de recherche qui reflèteront le cadre conceptuel.
Construire une base de données lorsqu’on utilise des données quantitatives, que
celles-ci soient extraites de données publiques (par exemple, données secondaires
extraites du recensement) ou des réponses aux questionnaires.
Traiter les données quantitatives (par exemple, des statistiques descriptives ou des
analyses de corrélation) et interpréter les résultats par rapport aux hypothèses de
recherche ou en comparaison d’autres travaux similaires sur le sujet.
Phase de réalisation
• Votre défense est prête, prenez le temps de vous exercer et de minuter votre
présentation.
• Conseil : Soyez concis ! Mettez l’accent sur les faits saillants et les
conclusions.
• Par vos talents de communicateur, mettez en valeur l’originalité de votre
contribution.
• Pour le reste, les questions du jury vous donneront l’occasion de présenter
les autres aspects que vous n’avez pas pu aborder au cours de votre
présentation.
Conseils pour la réalisation du travail
- Planification
- Sources d’informations
81
Planification
Introduction (5 – 10 pages)
Chapitre 1 : Revue de la littérature (15-20 pages)
Chapitre 2 : Méthodologie (5 pages)
Chapitre 3 : Résultats (5 pages)
Chapitre 4 : Discussion (5 pages)
Conclusion (5 pages)
Configuration souhaitée
Partie I : Analyse théorique ( A préciser)
Chapitre
Section
Paragraphe
1.1
1.2
1.3
1.4
• Voici en résumé quelques points, avec des exemples, qui doivent figurer
dans l’introduction.
Introduction (description du contexte),
But de la recherche (en quoi cette recherche répond à un besoin),
• Motivation managériale (Changement dans l’environnement économique combiné à
la nécessité de réduire les coûts, augmentation de la satisfaction du consommateur,
efficacité des processus, stratégie concurrentielle, etc.)
• Motivation scientifique (Trou dans l’état actuel des connaissances, évolution du
secteur, etc.).
Introduction (5 – 10 pages)
Enoncé du problème,
• Question de recherche (ex: quel est le rôle de X dans le processus Y ?)
• Sous questions (3-5) (ex : quelle est la relation entre a et b ?)
Contribution (Quels sont les bénéfices attendus de l’étude ?)
Démontrer que les résultats de l’étude répondent aux besoins identifiés
dans la motivation de la recherche présentée ci-dessus
Approche
Quelles sont les étapes nécessaires pour pouvoir répondre aux objectifs ?
Introduction (5 – 10 pages)
• Après l’introduction, on a le développement qui est la partie substantielle
de l’ouvrage.
• Un texte divisé adéquatement facilitera la lecture et la compréhension du
lecteur.
• La section relative au développement peut être subdivisée en plusieurs
chapitres.
• Ces derniers comportent :
Une revue de littérature,
La méthodologie utilisée,
Les résultats obtenus et leur discussion.
Chapitre 1 :
Revue de la littérature.
• Pour clarifier quels sont les éléments sur lesquels reposent la notation d’un
travail de recherche, voici une liste non exhaustive des critères que,
consciemment ou non, les évaluateurs utilisent habituellement.
• Ces critères sont regroupés en 3 catégories selon qu’ils ont trait :
1. A la METHODE sur laquelle le travail repose,
2. Au CONTENU théorique et pratique du rapport,
3. A la FORME du rapport écrit.
Évaluation de la méthode
• La méthode est le premier aspect sur lequel votre travail sera jugé.
• Fondation sur laquelle vous préparez votre argumentation et vos résultats, la
méthode conditionne la valeur intrinsèque de votre travail.
• Il est donc primordial de bien maîtriser les paramètres méthodologiques et
que cette maîtrise transparaisse dans le rapport écrit.
• Voici quelques-uns des principaux critères relevant de la méthode, vérifiez
que votre rapport écrit satisfasse chacun de ces points :
Évaluation de la méthode
Évaluation du contenu
• Le second aspect sur lequel votre travail sera jugé, c’est sur le contenu
du rapport écrit.
• Faites l’exercice d’apprécier vous-même votre travail avant de le
déposer, en répondant aux questions suivantes :
Évaluation de la forme
• Il ne faut jamais oublier que la forme doit mettre en valeur le fond.
• Une pensée bien articulée donnera normalement lieu à un rapport bien
structuré.
• Les critères de forme sont importants en ce qu’ils attestent de votre
professionnalisme, de votre souci de la qualité et de votre respect du lecteur à
qui est destiné le travail.
• Ne négliger pas son impact sur l’impression première que le lecteur en
gardera.
• Demandez-vous si votre travail satisfait à chacun de ces critères et si tel n’est
pas le cas, révisez-le avant de le remettre à votre conseiller pour évaluation.
Écueils à éviter
• Les sections précédentes ont mis en évidence un certain nombre de «
bonnes pratiques » à adopter pour réaliser un bon travail.
• Nous avons répertorié ici quelques-uns des écueils les plus fréquemment
rencontrés par les chercheurs. Des sujets à méditer !
Un sujet trop ambitieux !
Planification absente ou déficiente
Une prose
Des figures dont le sens est obscur
Une absence d’esprit critique
Des citations maladroites – voire du plagiat !
Un sujet trop ambitieux !
• Dans le choix du sujet, il faut avoir les moyens de ses ambitions et l’humilité
de se donner des objectifs réalistes et réalisables plutôt que de vouloir traiter
d’un sujet très vaste pour lequel on n’arrivera qu’à peu de choses.
• N’hésitez pas à demander l’avis de votre conseiller ou de toute autre
personne compétente en la matière.
Planification absente ou déficiente
• Plus votre plan de travail sera détaillé, plus il vous sera facile de prévoir
quelles étapes doivent être réalisées en priorité et celles que vous pouvez
commencer le plus rapidement possible.
Une prose
• Bien que le travail puisse représenter d’abord et avant tout un exercice
pratique, la qualité et le soin apporté à sa rédaction n’en demeure pas
moins un élément indispensable.
• C’est par le document écrit que votre encadrant pourra juger de ce que
vous avez fait.
• Votre premier souci devrait être d’écrire pour être lu et compris, l’exercice
n’est pas facile mais il est hautement méritoire !
Des figures dont le sens est obscur
• Pour certains, une figure se définit par une boîte, souvent carrée, assortie
d’une ou plusieurs flèches et qui est censée illustrer le propos.
• Ou encore, c’est un assemblage de quadrants, dont il a semblé superflu de
préciser les bases de différenciation.
• Ou bien, une figure c’est un schéma repris d’un ouvrage ou copié des
supports de cours dont le conseiller doit nécessairement savoir la source et
donc qu’il est inutile de référencer !
• Quelques règles à suivre pour les figures et tableaux :
Des figures dont le sens est obscur
1. Toujours préciser la source (Auteur, année : page),
2. Toujours indiquer le nom des axes (ils constituent la base de
différenciation),
3. Ne jamais mettre une figure ou un tableau sans y faire appel dans le
texte,
4. Toujours donner au lecteur les clés de lecture du tableau.
• En tout temps, le chercheur doit exercer son sens critique notamment à l’égard
des vérités ou des perceptions que les autres voudraient bien le voir adopter.
• C’est particulièrement le cas lorsque les gens de l’entreprise ont déjà une idée
de ce qu’il faut faire et qu’ils cherchent à influencer l’analyse que l’étudiant fera
du problème par exemple.
Des citations maladroites – voire du plagiat
!
• Bien que le travail s’appuie sur les connaissances théoriques du
chercheur, il ne doit pas devenir un ramassis de citations faites à tort
et à travers.
• La pertinence des citations participe à la qualité de leur intégration
dans le texte.
• Dans tous les cas, les citations doivent être fidèles au texte de l’auteur
et les références doivent inclure la page d’où la citation est tirée.
• Conseil : N’oubliez pas que tout plagiat sera lourdement sanctionné.
LA FORME
Introduction
a. Articles de revue
• NOM, Prénom (date), « titre », nom de la revue, volume,
numéro, pages.
Exemple :
• ERUTKU, Can et VALLÉE, Luc (1996), « Analyse des
perceptions et des préférences des travailleurs quant à
leur manager », Management international, vol.1, n°1,
pp.23-33.
La forme.
c. Ouvrages.
• NOM, Prénom (date), titre, Edition, Editeur, Lieu
édition, Collection.
Exemples :
• DEULCEUX, M. (1996), Les grandes politiques
européennes, Les Publications du CETAI, École des
Hautes Études Commerciales, Montréal.
• GAUTHIER, Gilles et HUPPÉ, François (1991), Cost-
benefit analysis. An extensive bibliography, Gaëtan
Morin Éditeur, Montréal.
La forme.
d. Actes de colloques.
• Les citations d’actes de colloques sont traitées comme
les extraits d’ouvrages.
Exemple :
• MALAM ALMA, N. (2001), « Les difficultés de
stabilisation des jeunes diplômés dans les petites
entreprises de high-tech », dans AGRH, La GRH dans la
société de l’information, Actes du 12e congrès, Liège,
septembre, pp.915-932.
La forme.
e. Sites Web
• Les références des sites Web visités sont également reprises au
sein de la bibliographie.
• Ces références doivent, au minimum, reprendre la dénomination
du site et son URL ainsi que la date de consultation du site.
• Exemple :
• Agence Wallonne des Télécommunications (AWT) :
http://www.awt.be (consulté le 3 septembre 2003).