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A. Controverse épistémologique
Le Normativisme : En tant qu’école episte il repose sur le postulat selon lequel
la science ne saurait se mener sans intégrer les valeurs éthiques, culturelles,
religieuses. Le normativisme est à la vérité en adéquation parfaite avec la
célèbre formule de François RABELAIS « Science sans conscience n’est que
ruine de l’ame ». Une telle orientation procède du constat que la science doit
etre associée à l’âme est le siège des pensées et autres émotions pour conférer à
la recherche sa validité scientifique.
Le Criticisme : L’ultime vocation est de dénoncer, rejeter, récuser toute forme
d’injustice, d’oppression, d’assujettissement. En tant qu’école episte, le
criticisme repose sur le postulat selon lequel la science aurait servi d’instrument
de la destruction de l’humanité et de la mise en péril de la nature. Un tel
positionnement du criticisme trouve son fondement dans le fait que l’histoire de
l’humanité, la science a été instrumentalisée à des fins d’oppression et de
deshumanisation tel fut le cas de l’esclavagisme, de l’impérialisme, du nazisme,
de l’apartheid.
Comme on peut le voir, il est avant tout du normativisme sauf qu’ici, l’on utilise
que des valeurs propres au marxisme et à l’écologie comme référentiel normatif.
Le Post-Modernisme : En tant qu’école episte, le post-modernisme est fondé
par Thomas KHUN, Michael POLANYI. Dans sa version actuelle la paternité
du post-modernisme revient à Alexander WENDT. Il se veut une école
éclectique c’est à-dire une école qui reconnait sensibilité.
En d’autres termes pour les postmodernistes, le plus important n’est pas de se
quereller au sujet des approches et des méthodes par lesquels nous parvenons à
produire de la connaissance. Ce qui compte, c’est de parvenir à la vérité peu
importe la méthode utilisée. En conséquence, le post-modernisme se veut une
approche qui n’exclut aucune autre approche mais milite en faveur d’un
brassage épiste.
B- Typologie des travaux de recherche