1 – La connaissance

- Racialisme : identifier un comportement à une ethnie ou une culture

La vérité existe-t-elle  ?
 Le dogmatisme répond « Oui » (dogmatisme = croire en une vérité)
 Le scepticisme doute de son existence (scepticisme = ne pas croire en une vérité, elle n’est pas à notre
portée)

Empirisme (empeiria) : toutes nos connaissances dérivent de nos expériences

Rationalisme (ratio) : invoquent les idées forgées par la raison

Pour Platon, le réel est intellectuel. Nous sommes la matérialisation de nombreuses idées pures. Le
vrai monde est purement virtuel, appelé le Noétique (noos : l’esprit pur). (–Matrix)
Aristote, lui, croit au monde réel (≠Platon)

Phénomène (phainomenon) : tout ce qui touche à la réalité (sociale, politique, naturelle) | connaissable
Noumène (noos) : antithèse du phénomène, concept abstrait propre à la métaphysique | non-connaissable
Noétique : pur esprit, qui ne dépends pas de nos conceptions personnelles et physiques

Selon Aristote, la philosophie est une science libre. Contrairement au travail dont le sens est de
pouvoir aux nécessités de la vie, c’est un loisir par lequel on veut échapper à l’ignorance et se rapprocher du
divin. De plus, la connaissance n’est recherchée pour elle-même, non pas pour ce qu’elle peut apporter. Ainsi, il
s’inscrit dans le prolongement de la tradition platonicienne (connaissance est un désir pur).
 Il est naturel pour l’Homme de désirer la vérité.

L’essence est ce qu’est la chose ne dépendant pas de ses qualités variables et éphémères (qui
constituent l’existence). L’homme n’a pas d’essence : il n’est que pensée et variable.

Pour Bacon, toute connaissance est une connaissance par les causes qui sont à l’œuvre dans la nature.
La connaissance ne peut qu’être acquise en comprenant, apprenant les lois de la nature, afin de pouvoir la
contrôler.

« […] comme maître et processeur » => il ne s’agit pas de dominer la nature et l’écraser mais en extraire ce
dont nous en avons besoin et l’utiliser.

Il y a une philosophie moderne qui ambitionne de supprimer un jour le travail, la mort, la maladie =>
transhumanisme, compte améliorer les capaciter de l’Homme, d’un point de vue psychique et physique, en
supprimant la douleur. Succèdent, inconsciemment, aux philosophes des lumières (Bacon, Descartes, Diderot
et D’Alembert). Ces transhumanistes veulent changer le monde, sans se poser certaines questions éthiques
majeurs.

La folie est lorsque l’on ne supporte plus la réalité. Elle est donc un système immunitaire : elle permet une
immunité psychique face à une réalité insupportable.