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Selon Aristote, la métaphysique est la science première de l’être en tant qu’être (ontologie)
et de la substance.
Substance :
- matière (hylé)
- forme (morphé)
- composé (sundon)
Au contraire de Parménide qui pense qu’il y a l’être et le non être, Aristote pense qu’il y a
l’être et la privation, la potentialité et la puissance. (≠acte)
Aristote déploie une réflexion physique et métaphysique sur l'opposition entre puissance et
acte. Ce qui est en puissance est ce qui n'est pas encore réalisé, mais est à l'état de possible ;
ce qui est en acte a été réalisé. Au-delà de l'acte, il y a l'entéléchie, c'est-à-dire l'état de ce
qui est porté à complétion, au but final. Elle désigne l'élévation d'un objet à sa finalité, c'est-
à-dire son telos. Ce passage d'un état de puissance à l'acte entéléchique n'est pas qu'une
croissance ; il s'agit d'une élévation, c'est-à-dire d'un accès à un niveau supérieur de l'être.
En effet, par cette élévation est réalisée la finalité interne de la nature.
Entéléchie première : savoir faire quelque chose mais pas le faire. Fonction.
Le sommeil, le coma = possession de la science sans l’exercice.
Entéléchie seconde : Faire quelque chose. Usage de cette fonction.
Veille : exercice de la science.
De anima ( de l’âme) :
Forme = âme, matière = corps
L’âme = l’entéléchie de ce corps.
Cause efficiente (ex. fait par un substance Cause finale (ex. s’asseoir dessus, …)
menuisier, …)
Logique :
Pour Aristote, le monde est éternel.
A et B = connaissances du nécessaire
C et D = connaissance du contingent
Lois de la nécessité : Régissent ce qui doit être de cette manière et pas autrement (ex.
gravité, …)
Contingence = pas déterminé par des lois nécessaires, dépendant de facteurs particuliers ou
de circonstances variables (ex. lancer de dés, …)
"Éthique à Nicomaque" est un traité philosophique écrit par Aristote. Dans cet ouvrage,
Aristote explore les concepts de vertu, de bonheur et d'éthique, en cherchant à déterminer ce
qui constitue une vie bonne et morale. Il soutient que le bonheur ultime réside dans la pratique
de la vertu et dans la réalisation de notre plein potentiel en tant qu'êtres humains. Aristote
examine également la notion de "juste milieu" (moyen terme entre les extrêmes) comme étant
fondamentale pour atteindre la vertu. En somme, l’Éthique à Nicomaque" propose une
réflexion profonde sur la moralité et la conduite humaine, visant à guider les individus vers
une vie éthique et épanouissante.
Tetrapharmakos :
1. Il ne faut pas craindre les dieux. Les dieux sont heureux, ils n’ont pas de raisons de
nuire aux êtres humains mortels.
2. La mort n’est pas à craindre. Épicure pense que l’âme meurt avec le corps. Selon lui la
mort c’est la fin de l’expérience de la vie. Il ne faut donc pas craindre la mort car elle
arrivera sans douleurs, sans ressentis, sans sensations.
Bien = Adéquation d’une substance à la cause finale déterminée par son essence (forme).
Connaissances :
Les connaissances, pour Épicure, étaient basées sur nos sensations et nos prénotions. Il
croyait que notre compréhension du monde était construite à partir de nos expériences
sensorielles et de nos réflexions sur ces expériences. Cependant, Épicure mettait également
en garde contre les erreurs d'interprétation des sensations, qui pouvaient conduire à des
croyances fausses.
Connaissances
Prénotions Sensations
Plaisir Souffrance
Âme :
Rationnelles Irrationnelles
Vertus intellectuelles vertus morales
Âme nutritive : (Plantes, animaux, homme) Cette partie de l'âme est considérée comme la
plus basique et la plus primitive. Elle est responsable des fonctions biologiques essentielles
telles que la croissance, la nutrition et la reproduction. C'est la partie de l'âme que nous
partageons avec les plantes et les animaux.
Âme sensitive : (Animaux, homme) L'âme sensitive est responsable des sensations et des
perceptions. Elle permet de ressentir le monde extérieur à travers les cinq sens : la vue,
l'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat. C'est cette partie de l'âme qui nous permet de
percevoir le monde qui nous entoure et d'interagir avec lui.
Âme intellective : (Homme) L'âme intellective est la partie la plus élevée et la plus
sophistiquée de l'âme selon Épicure. Elle est responsable de la pensée rationnelle, de la
réflexion et de la compréhension conceptuelle. C'est grâce à cette partie de l'âme que nous
sommes capables de philosopher, de raisonner et de comprendre le monde de manière
abstraite.
3 Phénomènes de l’âme :
- États affectifs : Tout ce que l’on ressent dans notre nature : faim, soif, envie, joie,
amitié, colère, crainte, pitié, …
- Les facultés : Capacités oui ou non à ressentir ces états affectifs.
- Les dispositions Comment nous ressentons, éprouvons ou exprimons ces états
affectifs.
Nous ne sommes pas jugés parce que nous ressentons, mais comment nous ressentons.
Ce sont nos vices et nos vertus.
Selon la physique atomiste, les atomes sont les éléments de base de toute matière. Ils sont
éternels, indivisibles et ne peuvent être créés ni détruits. Ces atomes se déplacent dans le
vide (le "vide" étant entendu comme l'espace entre les atomes), et leurs interactions sont à
l'origine de toutes les propriétés physiques observées dans le monde.
Épicure a adapté l'atomisme à sa philosophie en soutenant que le monde est constitué
d'atomes en mouvement constant dans le vide. Cette vision matérialiste du monde exclut
l'idée de toute intervention divine dans les affaires humaines, et elle s'oppose aux idées
platoniciennes sur la réalité des Idées ou Formes parfaites.
Épictète, 50 à 125,130
Philosophie d’Épictète principalement axée sur le stoïcisme qui met en avant la vertu, la
sagesse et la maîtrise de soi.
Bonne vie humaine ?
Bonheur = activité de l’âme selon la vertu
<- sagesse
Vertus =
Science pratique = science haute : politique = manière dont nous devrions vivre notre vie
quotidienne en accord avec la nature et la raison.
Science métaphysique = science la plus haute : philosophie = explore des questions comme
l’existence, la nature de la réalité etc…
Stoïcisme : Le cosmos est régi par le logos (raison), La raison (action, pensée, parole)
humaine comme parcelle de la raison universelle. Le stoïcisme soutient l’acceptation du
destin, la maîtrise de soi, les vertus, la vie en accord avec la nature, l’examen de conscience,
et l’indifférence aux plaisirs et aux peines.
Définitions :
Causalité : Relation de cause à effet : Ce qui fait qu’une chose est ou agit ainsi qu’elle le fait.
Influence par laquelle un évènement contribue à la cause d’un autre évènement.
Entéléchie : concept de philosophie créé par Aristote, qui désigne l’état de ce qui a été
réalisé, de ce qui a accompli sa fin. (ex. Le chêne est l’entéléchie du gland.)
Hylémorphisme : théorie métaphysique selon laquelle tout être (objets ou individus) est
indissociablement composé d’une matière et une forme, qui composent la substance.
Stoïcisme : construction collective reposant sur l’idée selon laquelle il vaut mieux aborder les
sentiments et le monde avec rationalité plutôt que d’être à la merci de son destin et de ses
émotions.
Substance : Ce qu’il y a de permanent dans les choses qui changent, c’est le support des
qualités (accidentelles et essentielles). Ne dépend que d’elle-même. Élément fondamental
de la réalité.
Vertus : Force morale avec laquelle l'être humain tend au bien, s'applique à suivre la règle, la
loi morale