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Pr Lamia Mouhssine
2021-2022
Introduction
Maladie Inconscie
Psychanalyse mental nt
Comportem
Pathologi ent
e Hypnos
e
……….
C’est quoi la psychologie: étude scientifique
Science
Processus
Comportement
mentaux
Objet de la psychologie : étude scientifique
1. Une combinaison de rationalisme et d’empirisme: Pour comprendre l’origine des connaissances humaines
minutieusement les lois de la logique + L’empiriste soutient que la source de toute connaissance est
=Le savoir réel provient donc nécessairement de l’expérience sensorielle, ou bien il est validé par elle. La
L’aspect rationnel de la science évite d’accumuler simplement une quantité considérable de faits empiriques
sans lien entre eux. Comme le scientifique doit trouver une signification quelconque à ses observations, il lui
2) elle sert de guide pour les observations ultérieures. La seconde fonction mène à la formulation de
propositions vérifiables.
Objet de la psychologie : étude scientifique
2. La recherche de lois : Une autre caractéristique de la science est la recherche de relations s’apparentant à
des lois. On peut définir une loi scientifique comme une relation entre deux ou plusieurs ensembles de faits
3. L’hypothèse du déterminisme: la science suppose que l’objet de ses recherches se prête à l’énoncé de lois.
On appelle« déterminisme » l’hypothèse selon laquelle il est possible de comprendre l’objet d’étude en
Le déterminisme :«Il existe pour tout événement des conditions telles que, si elles sont présentes, l’événement
Le déterministe suppose donc que tout ce qui se produit est tributaire d’un
l’hypothèse du déterminisme.
Objet de la psychologie : étude scientifique
Science
Objet Méthode
C’est quoi la psychologie: étude scientifique
Science
Processus
Comportement
mentaux
Origines philosophique de la psychologie
« …toutes les sciences particulières qui existent aujourd'hui sont sorties d'une
expérimentale
l’agressivité est-elle une composante Quels liens unissent l’esprit et le
Quelle est l’origine du savoir humain ?
héréditaire? corps ?
Courant Rationaliste /qualitative: Innéisme Monisme: Pas de séparation entre
Certaines facultés mentales corps et esprit
l’accès à la connaissance passe par Aristote(384-322 av JC)
sont innées et trouvent leur
l’analyse logique, le origine dans le patrimoine L'âme est au corps ce que la forme
génétique de l’individu. est à la matière (distincte et
questionnement, la réflexion inséparable
◦Platon (428-348 av JC)
Platon,,,freud ◦Descartes (1596-1650
Dualisme: séparation du corps et de
L’Empirisme: A la naissance,
Courant Empiriste/quantitative l’esprit
l’individu est une feuille vierge
Platon (428-348 av JC)
l’acquisition des connaissances passe sur laquelle l’environnement et
Sépare l’âme immatérielle (la pensée)
les interactions avec
par l’évidence empirique, obtenue du corps matériel et considère que
l’environnement vont inscrire
l’âme pilote le corps.
au travers de l’expérience et de des éléments sur cette feuille
Descartes (1596-1650)
(tabula rasa) et façonner les
l’observation. corps et esprits obéissent à des lois
facultés mentales de l’individu.
différentes et présentent des
.Skinner(Behaviourisme radical)
Nativisme et Empirisme propriétés différentes
Origines philosophique de la psychologie
les humains possèdent un corps qui fonctionne conformément à des principes physiques
et un esprit non régi par ceux-ci, et que ces deux composantes agissent l’une sur l’autre
nie la possibilité qu’existe une substance matérielle sans esprit, sans pensée. Ce
que nous pensons être le corps n’est que la perception du corps. C’est une
forme de monisme immatérialiste. combat l'empirisme de Locke, lequel lui
paraît faire trop confiance aux vieilles théories de l'abstraction. En particulier,
l'idée d'une matière existant en soi – et qui fonderait la réalité de nos
perceptions – est une abstraction indémontrable. l'essence des objets consiste
en ce qu'ils sont perçus. Les choses et les sensation sont connues comme idées:
(«être c'est être perçu»).Essay toward a New Theory of Vision (1709)Treatise
Concerning the Principles of Human Knowledge (1710)
Origines philosophique de la psychologie
Le nativisme et l’empirisme
Origines philosophique de la psychologie
L’empirisme anglais
Thomas Hobbes ( ): toute connaissance vient de l’extérieur, il n’existe pas d’idées innées.
Les sens sont mis en mouvement à partir d'une excitation extérieure, mouvement
transmis au cerveau et au cœur, d'où part un mouvement en sens inverse, dont le début
(conatus) est la sensation.
The Leviathan (1660).John Locke ( ) - Essay concerning Human Understanding (1690): les
idées résultent des sensations que nous éprouvons. Elles se combinent entre elles pour
donner des idées plus générales, par un seul mécanisme, l'association.
Origines philosophique de la psychologie
John Locke ( )Essay concerning Human Understanding (1690) Rejette l’innéisme des idées de
Platon comme de Descartes. L’esprit est au départ une table rase.
L'expérience sensorielle ne suffit pas pour savoir. Il faut aussi que l'esprit agisse activement sur
cette expérience. La réflexion est indispensable. Les idées complexes sont formées par l'esprit,
par construction et composition, à partir des idées simples. Comme la gravitation est le
mécanisme qui règle les rapports entre les corps célestes (Newton), l’association est le
mécanisme qui règle les rapports entre les idées.
Les différences entre les idées des gens ne viennent pas de différences entre leurs
capacités à percevoir ou libérer leurs idées innées, mais de différences d'expérience.
Origines philosophique de la psychologie
David Hume ( ) A Treatise of Human Nature (1739) explicite les lois de l’association :
- la contiguïté spatiale et temporelle: le fait de penser à un objet amène à se
remémorer des objets dont nous avons fait l’expérience au même moment et au
même endroit que l’expérience de l’objet au quel nous pensons, par exemple
lorsque le sou- venir d’un cadeau stimule les pensées à propos de la per- sonne qui
l’a offert
- la ressemblance/ similarité), nos pensées peuvent facilement passer d’une idée à
d’autres similaires, par exemple lorsque le fait de penser à un ami stimule le
souvenir d’autres amis
- la relation de cause à effet: le fait de penser à un résultat (effet) amène une
tendance à penser aux événements qui précèdent habituellement ce résultat, par
exemple lorsque nous apercevons un éclair et que nous anticipons le tonnerre.
Origines philosophique de la psychologie
Pour découvrir les origines des thèmes fondamentaux de la psychologie, il faut remonter aux Grecs
de l’Antiquité.
Pour connaître celles de la psychologie expérimentale, il faut se tourner vers les premiers
développements de la physiologie, de l’anatomie, de la neurologie et même de la physique et de
l’astronomie
Par quels mécanismes la conscience en vient elle à se représenter les événements empiriques ? On se
consacra à tout étudier, de la perception sensorielle aux réponses motrices, et c’est de cette étude
qu’émergea la psychologie expérimentale.
Pour expérimenter en psychologie il faut mettre au point des méthodes
corps (physique).
sensation perçue.
Pour expérimenter en psychologie il faut mettre au point des méthodes
La psychophysique externe est devenue la science de la mesure des sensations, celle des
rapports entre l'âme et le corps.
Formule la loi selon laquelle la sensation croit comme le logarithme de l’intensité stimulatrice
Formule et codifie les principales méthodes de mesure des seuils encore utilisées de nos
jours. Voir Nicolas, S. (2001). Gustav Theodor Fechner ( ) et les précurseurs français de la
Vol. 2, pp
Origines physiologique de la psychologie
En1850, Helmholtz mesure la vitesse de conduction des nerfs et montre qu’elle n’est pas
celle de la lumière.
«tout ce que nous percevons du monde extérieur, nous le percevons par le fait que certaines
modifications qui ont été provoquées dans nos organes sensoriels par des impressions externes sont
transmises par les nerfs au cerveau; ce que par conséquent nous percevons immédiatement n’est
jamais l’action directe de l’agent externe sur les terminaisons de nos nerfs, mais toujours uniquement la
modification transmise par les nerfs que nous désignons comme l’état d’irritation ou d’excitation du
nerf»
Origines physiologique de la psychologie
Herman von Helmholtz (1821-1894)
En1850, Helmholtz mesure la vitesse de conduction des nerfs et montre qu’elle n’est pas
celle de la lumière.
Müller affrmait que la «vitesse de la pensée» est égale à soixante fois la vitesse de la lumière, c’est-à-
dire quasi instantanée, Helmholtz, qui mesure la vitesse de la conduction nerveuse en stimulant un nerf
de grenouille à des distances différentes de sa jonction avec le muscle, démontre que cette vitesse est
d’environ cinquante mètres à la seconde. Elle est donc non seulement moins rapide que la vitesse de la
Il y a donc un intervalle important entre la pensée et le mouvement, le corps de l’homme n’obéit pas
si je vous donnais une liste de mots sans queue ni tête à retenir maintenant,
combien de temps penserez-vous vous en souvenir ?
→ Indicateur de mémorisation =
apprenait des syllabes sans
significations puis les réapprenait
quelques jours plus tard.
37
Origines physiologique de la psychologie
Ainsi selon le graphique, les deux solutions qui nous permettent de mieux retenir les
informations :
•La répétition: plus nous répétons quelque chose fréquemment et plus cela s’ancre dans la
mémoire. De la même manière qu’un tracé sur du sable se fait de plus en plus profond au fur et
à mesure que l’on repasse dessus.
•La qualité de la mémorisation celle-ci est liée à votre intérêt pour celle-ci. À quel point une
information vous est utile.
Origines physiologique de la psychologie
Importance de mesures
quantitatives précises
39 39
la psychologie expérimentale
Volontarisme
Wilhelm Wundt ( )Assistant
Cette horloge était réglée pour que le pendule (B) se déplace devant une échelle
graduée (M).
L’appareil faisait en sorte que la cloche (g) était heurtée par la tige de métal (s) aux
deux extrémités d’oscillation du pendule (d, b).
Wundt découvrit que s’il regardait l’échelle graduée lorsque la cloche sonnait, le
pendule n’était jamais à la position d ou b mais à quelque distance de l’une ou
l’autre.
La détermination de la position exacte du pendule au moment où la cloche tintait
restait donc impossible.
Les valeurs enregistrées présentaient toujours un écart d’environ un dixième de
seconde.
Wundt en déduisit qu’on pouvait être attentif soit à la position du pendule, soit au
tintement de la cloche, mais pas aux deux en même temps (Wundt, 1862b).
la psychologie expérimentale
Volontarisme
Dans son livre marquant, Principles of Physiological* Psychology (1874/1904), Wundt indiquait
clairement qu’il avait pour objectif de créer un nouveau champ d’études en psychologie
expérimentale qui permettrait de mettre en lumière les différents aspects de la conscience
humaine
*= Expérimental
la psychologie expérimentale
Volontarisme
la science empirique des contenus mentaux immédiats de toute expérience interne ou externe,
La psychologie est, par rapport aux sciences naturelles, la science complémentaire, par rapport aux sciences
mentales elle est la science fondamentale ; et par rapport à la philosophie elle est la science empirique
propédeutique. Les contenus immédiats de l’expérience qui constituent la matière de la psychologie sont
dans tous les cas des processus d’un caractère composite. Les perceptions sensorielles des objets externes,
les souvenirs de ces perceptions, les sentiments, les émotions et les volitions, sont non seulement unies
continuellement mais chacun de ces processus est lui-même un ensemble plus ou moins composite
la psychologie expérimentale
Volontarisme
lorsque je me représente quelque chose, par exemple l’arbre qui se trouve dans mon jardin, mon contenu
mental est certes une donnée de l’observation interne. Mais il surgit parce que mes organes sensoriels sont
stimulés ou « affectés » d’une manière ou d’une autre par la réalité extérieure. Or, les stimuli sont eux-mêmes
des données de l’observation externe, recueillies au moyen des organes des sens. La psychologie est donc
renvoyée à la physiologie des organes sensoriels : elle ne peut mettre en lumière l’ensemble du processus qu’à
la condition de recourir à des considérations auxiliaires de nature physiologique. Compte tenu de cet état de
faits, Wundt estime nécessaire d’assigner l’étude systématique des « points de contact » entre le psychique et
le physiologique à une science spéciale, à savoir précisément la psychologie physiologique. Sa tâche est
d’étudier le « domaine limitrophe » (Grenzgebiet) à la jonction de la psychologie et de la physiologie pour, à
partir de là, mettre en lumière l’ensemble de la vie mentale. Les « phénomènes principaux » qui font parties de
ce domaine limitrophe sont seulement de deux sortes : il s’agit des « sensations » ( Empfindungen), qui sont
des faits psychologiques immédiatement causés par des conditions externes, et des « mouvements dus à une
impulsion interne » qui, à l’inverse, sont des processus physiologiques dont la cause ne peut être connue que
par l’observation interne. De ces deux classes, la première est évidemment la plus importante, puisque seuls
les faits psychiques intéressent le psychologue stricto sensu. La psychologie physiologique de Wundt vise donc
prioritairement à reconstruire l’ensemble de la vie psychique à partir des sensations ou, comme le soutient
Wundt dans les éditions ultérieures, à partir des sensations et des sentiments. L’analyse psychique consiste
alors précisément à isoler les sensations et les sentiments élémentaires des phénomènes complexes dans
lesquelles ils apparaissent, de façon à mettre en lumière, tout à la fois, la structure (description) et la genèse
(explication) de ces phénomènes.
la psychologie expérimentale
Volontarisme
Les éléments de la pensée?
Les sensations : elles peuvent être décrites Les sentiments : elles accompagnent les sensations et
en termes de : décrivent à quel point la sensation est :
Production: chaque fois qu’un Agréable / désagréable
organe sensoriel est stimulé et que Excitable / calmante
l’influx résultant se rend au cerveau.
Tendue / détendue
Modalité (visuelle, auditive, tactile,
etc.)
Intensité (brillant, fort, aigu, etc.)
la psychologie expérimentale
Volontarisme
Selon cette école, l’objectif de la psychologie est d’apporter des éléments objectifs sur
la manière dont l’esprit humain est structuré
Essayons d’obtenir une formule descriptive qui résume les faits que la théorie
de l’association essaie d’expliquer. Nous trouvons alors ceci : chaque fois qu’un
processus sensoriel ou imagé arrive à la conscience, avec lui apparaîtront vrai
semblablement (sous forme d’images, naturellement) tous les processus
sensoriels ou imagés qui se sont trouvés en même temps que lui dans quel que
« présent conscient » antérieur. C’est ce qu’on peut appeler la loi de
l’association. (1910/éd. fr. 1922, p. 383)
la psychologie expérimentale
Le structuralisme
Etape1: Les participants aux situation expérimentales de Tetchner devaient décrire les composantes
élémentaires de leurs expériences. décrire les expériences élémentaires, brutes, fondamentales
( sensation=perception simple)
Les participants aux situation expérimentales de Tetchner devaient décrire les composantes élémentaires
de leurs expériences. décrire les expériences élémentaires, brutes, fondamentales
( sensation=perception simple)
Eviter l’erreur du stimulus
la psychologie expérimentale
Le structuralisme
Wundt Titchener
Wundt Titchener
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la psychologie expérimentale
Le structuralisme
Manque de réplicabilité :
William James (1842-1910) John Dewey (1859-1952) James Rowland Angell (1869-1949) Edward Lee Thorndike (1874-1949)
la psychologie expérimentale
Le fonctionnalisme
William James
William James
William James Essayez de découper une pensée en plein milieu pour en examiner
l’intérieur. […] Le flot de la pensée est d’une telle rapidité que la
Le courant de la conscience: conclusion se présente devant nos yeux avant que nous puissions
la conscience est continue et faire quoi que ce soit. Et si nous l’arrêtons, cette pensée cesse
ne peut être subdivisée à des immédiatement d’être elle-même, tel un flocon de neige emprisonné
fins d’analyse dans la tiédeur de notre main qui cesse d’être un flocon pour se
transformer en goutte. Donc, au lieu d’avoir l’impression d’attraper
une suite qui arrive à sa conclusion, nous attrapons quelque chose de
substantiel, habituellement le dernier mot prononcé, mais pris
isolément ; sa fonction, sa tendance et son sens particulier dans la
phrase ont disparu. Dans un tel cas, tenter une analyse introspective
équivaut à immobiliser une toupie pour analyser son mouvement, ou
essayer de fermer le gaz suffisamment rapidement pour voir à quoi
ressemble l’obscurité. (James, 1890/1950, vol. 1, p. 244 [notre
traduction])
la psychologie expérimentale
Le fonctionnalisme
William James
William James
William James
William James
Expliquer l’origine de la connaissance par la sensation est illusoire, Dewey défend l’idée qu’il vaut mieux
rendre compte du processus par lequel la connaissance d’un individu donné a été engendrée : l’enfant,
son organisme nerveux, les stimuli et les réactions, sont des objets connus qui existent seulement dans et
pour la conscience. Ainsi, la tâche du psychologue est de rendre compte au plan développemental des
divers éléments à l’intérieur de la conscience, par là de fixer leur place, de déterminer leur validité, et en
même temps de montrer d’une façon définie quelle est la nature réelle et éternelle de cette conscience.
la psychologie expérimentale
Le fonctionnalisme
John Dewey
- « The reflex arc concept in psychology » = texte fondateur majeur du fonctionnalisme américain.
- Arc réflexe: Une unité, ou, comme il le dit une « coordination »
- On ne peut pas séparer le stimulus de la réponse.
- Globalité et action adaptative// Associationnisme et atomisme
- Les différentes parties d’un arc réflexe ne sont pas des éléments relativement indépendants les uns des autres qui se
succèdent dans le temps
- On doit considérer chaque réaction, comme une réponse à une situation entière. Au moment où le stimulus est reçu,
l’organisme est préparé à agir ; c’est le stimulus agissant sur un organisme préparé à réagir d’une certaine façon qui
permet à l’acte de se produire. Le mouvement exécuté change à son tour le caractère de la situation, déterminant ainsi
les conditions nécessaires à une nouvelle excitation.
- Dans chaque acte, mental ou psychophysique, il faut considérer l’activité de l’organisme comme un tout dont la
sensation et le mouvement ne sont que des parties
la psychologie expérimentale
Le fonctionnalisme
d’adaptation sociale
la psychologie expérimentale
Le fonctionnalisme
d’un état de conscience, c’est-à-dire une sensation, nous trouvons toujours que
cette sensation est déterminée par les contraintes qui pèsent sur l’organisme
Le concept de fonction semble le même dans les deux domaines, puisqu’il désigne ici et là un
Les fonctions psychologiques sont, comme leurs homologues en biologie, indépendantes des
contenus. Mais en biologie les fonctions impliquent les structures qui les accomplissent ; en
accommodation à la nouveauté ».
la psychologie expérimentale
Le fonctionnalisme
• S’opposer à la quête stérile des éléments de la conscience • Favoriser l’élargissement de la psychologie pour y inclure
dans laquelle s’étaient engagés les structuralistes. la recherche sur les animaux, l’enfance et les
comportements anormaux.
• Comprendre le fonctionnement de l’esprit //décrire de
manière statique son contenu. • Acceptaient, comme objets de recherche légitimes de la
• Le processus mental avait une fonction : aider l’organisme à psychologie, à la fois les processus mentaux et le
s’adapter à son environnement. comportement,
• S’intéresser à l’utilité de l’esprit qu’à sa nature, à sa • Considérer l’introspection comme un outil de recherche
fonction plutôt qu’à sa structure. valable parmi d’autres.
Expérience de Thorndike
sur l’apprentissage chez le chat
Edward Thorndike
(1878-1949)
• Précurseur du béhaviorisme.
• Professeur de psychologie à l’Université
de Columbia.
• Définir l’objet de la psychologie dans
l’étude du comportement animal.
• Thématique de recherche : apprentissage,
comportement, etc.
Les Grands théories : Behaviorisme
• Dispositif expérimental :
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Les Grands théories : Behaviorisme
• Résultats :
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Les Grands théories : Behaviorisme
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Les Grands théories : Behaviorisme
Expérience de Pavlov
Ivan Pavlov
sur la salivation et
(1849-1936)
le conditionnement
• Précurseur du béhaviorisme. classique chez le chien
• Professeur de physiologie à l'Institut de médecine
expérimentale de Saint-Pétersbourg (puis Léningrad).
• Pionnier de la réflexologie.
• Fondateur du conditionnement classique.
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https://www.youtube.com/watch?v=asmXyJaXBC8
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Les Grands théories : Behaviorisme
• Constat de départ :
Stimulus inconditionnel
Pendant le conditionnement
Stimulus neutre
Réflexe
inconditionnel
Après le conditionnement
Réflexe Stimulus conditionnel
conditionnel
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Les Grands théories : Behaviorisme
1. SI => RI
« Apprentissage »
2. SI + SN => RI
3. SC => RC
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Les Grands théories : Behaviorisme
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Les Grands théories : Behaviorisme
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Les Grands théories : Behaviorisme
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Les Grands théories : Behaviorisme
Il s’agirait de Douglas
Merrite, qui serait décédé à
l’âge de 6 ans
d’hydrocéphalie (2010)
Les Grands théories : Behaviorisme
En 2012, dans le journal History of Psychology, Alan Fridlund est ainsi revenu sur l’histoire du petit Albert, en
suggérant que l’enfant aurait peut-être été atteint de troubles neurologiques… Ce qui discrédite l’expérience entière
de Watson et Rayner.
Si effectivement l’enfant présentait un déficit cognitif sérieux, ses réactions n’ont pas pu être « typiques »
Les Grands théories : Behaviorisme
Dans 20 ans, les freudiens, à moins que leur hypothèse ne change au moment d’analyser la peur que
provoquent les manteaux de fourrure chez Albert et en supposant qu’il se soumette à une telle analyse à
cet âge, soutireront probablement de lui le récit d’un rêve qui montrera après analyse qu’à l’âge de 3 ans, il
essaya de jouer avec les poils pubiens de sa mère et subit une violente rebuffade […] Si l’analyse l’avait
sufisamment préparé à accepter qu’un tel rêve explique ses tendances à éviter la fourrure, et si l’analyste
possédait la personnalité et l’autorité requises pour s’imposer, Albert pourrait être fermement convaincu
que ce rêve était un véritable révélateur des facteurs à l’origine de cette peur. (1920, p. 14 [notre
traduction])
Les Grands théories : Behaviorisme
Le comportement inné explicite comme (Attraper quelque chose, de cligner des yeux
ou d’éternuer)
• la réalisation de tests,
113
Les Grands théories : Behaviorisme et apprentissge
114
Les Grands théories : Behaviorisme et apprentissge
115
Les Grands théories : Behaviorisme et apprentissge
(1) l’emploi des techniques objectives en réaction contre la psychologie subjective et les méthodes
introspectives : les concepts mentalistes sont abandonnés (ex. conscience) et les mécanismes
neurophysiologiques sont constamment mis en avant (pas de psychologie sans physiologie)
(2) la restriction de la recherche aux seules variables indépendantes et dépendantes : Puisque la satisfaction
et le déplaisir appartiennent à une expérience mentale, les béhavioristes radicaux, tel Ewin Ray Guthrie
(1886-1959), condamnèrent ce subjectivisme et défendirent dans l’esprit l’approche de Watson en faisant
ressortir le rôle de la contiguïté dans les phénomènes d’apprentissage ;
(3) l’utilisation des principes de conditionnement ou de quelque autre forme d’association S-R comme base
des lois de l’apprentissage
(4) la valorisation des déterminants périphériques du comportement au détriment des processus centraux,
avec cette idée déterminante : l’apprentissage résulte de nouvelles connexions sensori-motrices,
116
Les Grands théories : Behaviorisme et apprentissge
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Les Grands théories : Behaviorisme
118
Les Grands théories : Behaviorisme
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Les Grands théories : Behaviorisme
Instinct
Perception Comportement
Emotion
Être attentif aux Qui mène à la
Positive/négative
stimuli (satisfaction) satisfaction
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Les Grands théories : Behaviorisme
Watson McDougall
Watson McDougall
122
B. F. Skinner
1904-1990
• Skinner précise « que cela soit ou non du goût de tous les psychologues
expérimentaux, la psychologie expérimentale est fondamentalement et
inévitablement engagée dans la construction d’une théorie du
comportement ».
Les Grands théories : Behaviorisme
« événement mental »
=
une étiquette apposée sur des
processus physiologiques :
Les Grands théories : Behaviorisme
La « boîte de Skinner » :
131
Les Grands théories : Behaviorisme
132
Les Grands théories : Behaviorisme
Renforcement positif
Renforcement
Renforcement négatif
Punition positive
Renforcement Punition
Positive
Négative
136
Les Grands théories : Behaviorisme
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Les Grands théories : Behaviorisme
• Le stimulus agit comme agent de renforcement • Le stimulus n’a pas de rôle de renforcement
138
Les Grands théories : Behaviorisme
139
Les Grands théories : Behaviorisme
140
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
Quelle que soit la configuration d’un ensemble de points, une personne percevra la configuration
et non les points individuels. Exemple de la mélodie
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
Max Wertheimer(1880-1943)
Phénomène phi
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
et mettant l’accent sur les relations entre éléments plutôt que sur les
éléments eux-mêmes.
Le tout, c’est-à-dire ce qui est perçu, est plus que la somme de ses parties
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
La Gestalt-Theorie est plus qu'une théorie de la perception ; c'est même plus qu'une
été fait. Par conséquent, une introduction à cette nouvelle théorie peut être mieux
Introduction to Gestalt-Theorie)
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
Selon toute apparence, il était convaincu qu’il suffisait de procéder à des mesures
pour faire, de la psychologie, une science. On sait ce qui suivit. […] Il est aujourd’hui
n’avait étudié les processus mentaux sur lesquels on avait construit toute cette
• Ces idées constituent une nouvelle façon de concevoir la perception visuelle qui a conduit à
une remarquable série de découvertes.
• Les exemples les plus familiers pour les psychologues contemporains sont les lois de la
structuration perspective.
150
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
les gestaltistes ont mis l’accent sur un problème central dans l’étude de la
perception : ils voulaient comprendre comment s’établissent les relations entre les
éléments composant un même objet et celles unissant un objet à son contexte. Ils
ont ainsi été amenés à définir certains principes d’organisation perceptive
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
152
Les processus cognitifs
La perception
155
Les processus cognitifs
L’organisation perceptive
156
Les processus cognitifs
Les processus cognitifs
Les processus cognitifs
• Fermeture : tendance à regrouper les éléments qui forment ou tendent à former une
figure fermée
.
Les processus cognitifs
• L’inclusion: Lorsqu’il y a plus d’une Figure, nous avons tendance à voir celle qui contient le
plus grand nombre de stimuli
Les processus cognitifs
Vase de Rubin
Les processus cognitifs
Isomorphisme psychophysique
Isomorphisme psychophysique
Isomorphisme psychophysique
- En opposition
Au behaviorisme : Quels stimuli provoquent quelles réponses / ’un stimulus n’a pas forcément la même
signification pour tout le monde et que c’est la relation entre le stimulus et l’organisme, c’est-à-dire la
combinaison stimulus- organisme, qui déterminera la réponse
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
- En opposition
Au l'associationnisme: Affirmait que ces atomes sensoriels étaient liés par des associations mentales engendrées
par leur contiguïté dans l'espace et le temps.
Ils proposent le concept d'organisation : la notion selon laquelle l'expérience visuelle est intrinsèquement
structurée par la nature du stimulus lorsque ce dernier est en interaction avec le système nerveux visuel.
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
- En opposition
Au structuralisme de wundt : L'atomisme ou l'élémentarisme, affirmait que des éléments complexes pouvaient
être réduits à des expériences psychiques élémentaires.
À la place de l'atomisme, ils préconisent l'holisme : l'idée selon laquelle un tout perceptuel est différent de -et
non réductible à- la somme de ses parties. Ce ne sont pas les éléments qui comptent, mais les relations qui
existent entre eux.
175
Les Grands théories : l’émergence de la psychologie
cognitive
Le gestaltisme
177
Les processus cognitifs
Cette formulation suppose une réorientation radicale : la nature des parties est
déterminée par le tout plutôt que l’inverse; par conséquent, l’analyse devrait se dérouler
« du haut vers le bas » et non « du bas vers le haut ». On ne devrait pas partir des
éléments pour ensuite essayer de synthétiser le tout, mais plutôt étudier le tout pour
déterminer ce que sont ses parties. Les parties d’un tout ne sont pas neutres et inertes,
mais structurellement et intimement liées les unes aux autres. Elles ne sont pas
indépendantes les unes des autres. On peut illustrer cette idée par une bulle de savon :
la modification d’une partie de la bulle provoque un changement radical dans toute la
configuration. Cette approche a été appliquée à la compréhension d’une grande variété
de phénomènes de la pensée, de l’apprentissage, de la résolution de problèmes, de la
perception et de la philosophie ; son développement rapide a entraîné de violentes
critiques à son égard venant de l’extérieur, ainsi que de véhémentes attaques des
tenants de cette école envers ceux qui n’y adhéraient pas. (Wertheimer1987, p. 136)
178
Les processus cognitifs
Loi de la prégnance
179
Les processus cognitifs
La constance perceptive
L’homme qui s’approche de nous dans la rue ne paraît pas augmenter de taille alors qu’il le
devrait pour de simples raisons d’optique ; le cercle qui se trouve sur un plan oblique
n’apparaît pas comme une ellipse, il semble demeurer un cercle lors même que son image
rétinienne peut être celle d’une ellipse très plate ; l’objet blanc, placé dans l’ombre, demeure
blanc, le papier noir en pleine lumière reste noir, ces trois phénomènes ont quelque chose de
commun. L’objet physique comme tel demeure toujours le même tandis que la stimulation de
nos yeux varie lorsque changent la distance, l’orientation ou l’éclairage de cet objet. Or ce que
nous avons le sentiment d’éprouver concorde avec l’invariance effective de l’objet physique
bien plus qu’avec les diverses stimulations. De là l’emploi des termes constance de taille,
constance de forme et constance de luminosité. (Köhler, 1929/éd. fr. 1964, p. 81)
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