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introduction

Le discours de la méthode est un essai de RÉNÉ DESCARTES


paru en 1637, dans cette oeuvres. Descartes montre que le bon
sens et la raison sont deux notions que l’on peut associées et
qui sont egales à tous les hommes. Le discours de la méthode
peut etre lue comme un ensemble gradue d’etape allant en six
parties. Notre exposée portera sur la cinquième partie d’où est
tiré notre théme intitulé: l’orde des questions de physique
dans cette partie Descartes mettra en avant toutes les sciences
notamment la physique, et plus particulièrement encore la
médecine.

I. La physique

1. Le mecanisme le corps et la matieres


Le mécanisme est un type d’explication scientifique qui rend
compte des phenomenes en s’appuyant exclusivement sur les
lois de la mécanique, c'est-à-dire de la physique. ainsi, il est
possible d’expliquer les actions des animaux qui ne sont que
des corps dépourvus d’esprit, en comprenant qu'il s'agit d'un
fonctionnement de la matière.
Mais a l’inverse des animaux l’homme est composée de ces
deux substances: comme corps, l’homme se rapporte à de la
matière ( son corps est soumis à de la matière, aux lois de la
matière).
Mais comme âmes, l’homme se distingue radicalement de la
matière: l’âmes peut exister sans le corps, puisqu’elle servit à la
mort du corps.
Descartes identifie la matière à l’étendue, et l’esprit à la
pensée.

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Selon RÉNÉ DESCARTES le corps est une substance dont l’
attribut essentiel est l’etendue car ( il occupe de l espace ).
l’âmes est une substances donc l’attribut est la pensée ( la
conscience )

2. Les lois du mouvement

L'intuition : il s'agit de l'intuition intellectuelle c'est-à-dire ce


qui est clair et évident à l'esprit, si clair et si distinct que je ne
peux en douter. C'est le point de départ à partir de quoi on va
déduire tout le reste.
La déduction : je conclus des idées claires et distinctes d'autres
idées claires et distinctes et elles deviennent alors claires et
distinctes également alors qu'elles ne l'étaient pas au paravant.
Deuxième règle: "Diviser chacune des difficultés que
j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il
serait requis pour les mieux résoudre ". C'est la règle de la
division du complexe en éléments simples (analyse). Il faut
examiner les objets de la connaissance, voir ce qui est simple et
composé, analyser ce qui est composé et l'expliquer par ses
constituants simples.
Troisième règle: "conduire par ordre mes pensées, en
commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à
connaître pour monter peu à peu, comme par degrés, jusqu'à la
connaissance des plus composés" . C'est la règle de l'ordre.
Cet ordre à suivre est l'ordre des raisons. Il faut partir de
l'évident et déduire. C'est l'ordre des raisons et non des
matières : on ne commence pas nécessairement par le plus
important ou le plus fondamental.
Quatrième règle : " faire partout des dénombrements si
entiers, et des revues si générales, que je fusse assuré de ne
rien omettre ". C'est la règle du dénombrement. Faire une
revue entière, générale des objets ce qui fait intervenir la
prudence, la circonspection.

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Telle est la méthodologie qui sera mise en œuvre dans
les Méditations. Il s'agira de remettre en question tout ce qui
est donné. La méthode cartésienne suppose alors le doute,
doute méthodique qui découle d'ailleurs d'un doute
involontaire, sceptique.

3. Les interactions entre le corps

DESCARTES admet simultanément deux thèses : la distinction


réelle de l’âme et du corps, pensées comme deux substances
séparées, d’une part, et leur union substantielle de l’autre.
Dans l'histoire de la philosophie, la métaphysique cartésienne
est comprise comme un dualisme, distinguant radicalement la
substance pensante et la substance étendue, donc l’âme et le
corps. Elle montre que sa conception des relations entre l’âme
et le corps est plus complexe qu’on ne le pense souvent, et
montre aussi comment sa philosophie réussit à assurer la
compatibilité de sa métaphysique, de sa philosophie naturelle
et de sa philosophie pratique. La pensée cartésienne s’adresse
ainsi aux hommes, non seulement dans leur réflexion
métaphysique,mais aussi dans leur expérience de la vie.

II.La connaissance du vivant

1. Le dualisme cartesien
Le dualisme cartésien est la conception philosophique
de Descartes concernant le rapport entre le corps et l'esprit.
Descartes reconnaît l'existence de deux types
de substancel'esprit ou l'âme (res cogitans) et le corps ( res
extensa ). Il considère également que chacune de ces deux
substances interagit avec l'autre. Cette conception s'est révélée
décisive dans la mesure où elle a placé au centre de la réflexion
philosophique la question des relations entre les états mentaux

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et les états physiques. Bien qu'elle ait souvent servi de
repoussoir aux philosophes qui ont relayé Descartes sur cette
question, elle a aussi donné de manière durable sa
configuration générale au problème, notamment
en philosophie de l'esprit.

2. Le corps comme machine et animal

La théorie de l’animal-machine conçoit le corps humain comme


une machine Si le corps-machine peut être vu comme
l’instrument de l’âme, le philosophe en fait lui une machine
élaborée fonctionnant selon les lois universelles de la nature, et
en cela indépendante d’un mécanicien particulier. Chez
l’homme, l’âme est strictement distincte du corps : n’ayant
aucune fonction vitale ou animale, elle équivaut à la pensée
pure qui rend possible l’introspection à l’origine de la
découverte du Cogito. Avec cette conception, Descartes
annihile tous les arguments contre la théorie de l’animal-
machine qui attribuent une âme à l’animal.

3. L’importance de la medecine

Pour saisir l’originalité de la position de Descartes, il faut se


reporter à une époque où elle n’était pas encore atteinte. Dans
le Studium bonae mentis, si l’on en croit la paraphrase de,
Descartes aurait classé la médecine au nombre des sciences
libérales (ou arts libéraux) qui, « outre la connaissance de la
Vérité, demandent une facilité d’esprit, ou du moins une
habitude acquise par l’exercice » . Cette définition est la
reprise, pratiquement littérale, du concept aristotélicien
de technè : toute compétence pratique (technè) est, en effet,
pour Aristote, « une disposition acquise (hexis) à produire
accompagnée de règle » disposition dont « la possession
suppose un exercice antérieur » dans la mesure où il faut l’avoir
apprise pour pouvoir l’exercer et où, inversement, c’est

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seulement en l’exerçant qu’il est possible de l’apprendre. Mais
tout change avec il s’agit, cette fois, de penser la médecine
comme un embranchement de la science universelle fondée
sur la Méthode et, pour cela, de dénoncer toute analogie
possible entre la science et les arts, entre epistémè et technai :
Ainsi, rapportant à tort les sciences qui consistent tout entières
en ce que connaît l’esprit, aux arts, qui requièrent certain usage
et disposition du corps, remarquant aussi qu’un seul homme ne
peut pas apprendre ensemble tous les arts Ainsi, rapportant à tort les
sciences qui consistent tout entières en ce que connaît l’esprit, aux arts, qui requièrent
certain usage et disposition du corps, remarquant aussi qu’un seul homme ne peut pas
apprendre ensemble tous les arts [...] ils [les hommes] ont cru qu’il en est aussi de
même dans les sciences, et les distinguant l’une de l’autre selon la diversité de leur
objet (diversitate objectorum), ils pensèrent qu’il fallait poursuivre chacune d’elles
séparément et en omettant toutes le

III. La circulation du sang

1. Le fonctionnement du coeur

Selon Descartes, il y a plus de chaleur dans


le coeur qu'en aucun autre endroit du corps, et c'est cette
chaleur qui fait que la plus petite quantité de sang, qui
entre dans une de ses "concavités", s'enfle
immédiatement et se dilate, comme le font généralement
toutes les liqueurs lorsqu'elles tombent dans un
vaisseau ... Pour faire circuler le sang dans le corps, le
cœur se contracte et se dilate. Cette action de pompage
s’illustre bien par l’alternance du serrement et du
desserrement d’un poing. Chaque battement, le cœur
expulse du sang dans les artères. C’est ce qui crée le pouls.

1. Le fonctionnement de l’altere
Une artère est un vaisseau sanguin qui transporte du sang en
provenance du cœur vers les organes, par opposition aux
veines qui transportent le sang des organes vers le cœur.

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Si en général le sang contenu dans les artères est plus oxygéné
que celui contenu dans les veines, il existe des exceptions.
L'artère pulmonaire part du cœur vers les poumons où le sang
se charge en oxygène. Les veines pulmonaires envoient
le sang fraîchement enrichi en oxygène vers le cœur, afin qu'il
soit redistribué dans tout l'organisme.

Les artères sont constituées de trois couches


superposées : l'intima, un endothélium en contact avec le sang;
la media, constituée de fibres élastiques (muscle, élastine);
l'adventice, couche périphérique fibreuse et rigide (collagène).

Plus les artères sont éloignées du cœur et plus leur calibre


diminue.

IV. La reconnaissance d’autrui

1. La primaute de la raison

La raison est la capacité de bien juger. Descartes raconte


dans son Discours de la méthode comment il s’est rendu
compte que les hommes s’en servent cependant peu et mal
dans la manière dont ils produisent et examinent la
connaissance. Or, le progrès du savoir dépend de la mise en
ordre des pensées plutôt que de leur accumulation. La
raison est une faculté humaine universelle. Descartes
affirme qu’elle est une aptitude innée qui transparaît
notamment dans les paroles et dans les gestes grâce à
laquelle l’être humain s’adapte parfaitement à son
environnement. Elle le distingue des automates et des
animaux, eux dépourvus d’âme et de raison

2. Le doute methodique

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Parmi les connaissances que nous avons dans notre esprit,
Descartes distingue celles que nous avons reçues dès le plus
jeune âge et celle que l'on apprend dans les livres ou par des
maîtres Comme nous avons été enfants avant que d'être
hommes et que nous avons jugé tantôt bien et tantôt mal des
choses qui se sont présentées à nos sens lorsque nous n'avions
pas encore l'usage entier de notre raison, plusieurs jugements
nous empêchent de parvenir à la connaissance de la vérité, et
nous préviennent de telle sorte qu'il n'y a point d'apparence
que nous puissions nous en délivrer, si nous n'entreprenons de
douter une fois en notre vie de toutes les choses où nous
trouverons le moindre soupçon d'incertitude.
qui provient de l'équilibre des raisons instauré par des raisons
contradictoires de croire en telle ou telle chose. Au contraire,
chez Descartes, le doute n'est qu'un moment, fondateur, dans
le cheminement de la connaissance Douter des sens.
Il faut douter non seulement de nos préjugés acquis par
l'éducation, mais aussi de ce que nous apprennent les sens, car
ceux-là peuvent être quelquefois trompeurs, comme le montre
l'exemple des illusions d'optique.

3. L’importance de l’introspection
L'introspection joue un rôle essentiel dans la philosophie de
René Descartes. Selon Descartes, l'introspection est une
méthode permettant d'acquérir des connaissances sur nos
propres états mentaux. Il considère que la réflexion sur nos
pensées, nos sensations et nos émotions est fondamentale
pour parvenir à une connaissance de soi-même. Voici quelques
points importants concernant l'importance de l'introspection
selon René Descartes:

 Connaissance de soi: Descartes affirme que l'introspection


nous permet de prendre conscience de notre existence en tant
que sujet pensant. Par le biais de la réflexion, nous pouvons

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prendre conscience de nos propres pensées et de notre
existence en tant qu'individu conscient.

 Théorie de la connaissance de soi: Descartes développe une


théorie rationaliste de la connaissance de soi, selon laquelle la
maîtrise des concepts liés à nos états mentaux est essentielle
pour acquérir une connaissance introspective. Il soutient que la
connaissance de soi repose sur l'identité des concepts utilisés
dans l'auto-attribution de nos pensées et expériences
conscientes.

V. Conclusion
En conclusion, la nouvelle méthode ne se borne pas à fonder la
métaphysique; elle renouvellera toutes les sciences notamment
la physique, et plus particulièrement encore la médecine.
Descartes étudiera successivement la lumière, le Soleil, les
étoiles fixes, les cieux, la Terre, les corps, entre autres celui de
l'humain. Il croira retrouver dans les lois du monde une
nécessité fondée sur la perfection divine. La description même
du corps commun aux humains et aux animaux prouve selon lui
que l'âme raisonnable en est indépendante et peut être
immortelle.

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