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Le concept de la subjectivité et de la rationalité ont fait l'objet d'une discussion ou d'une recherche.

En
effet, maintes philosophes ont essayé chacun à sa manière d'en parler ou traiter. Il s'agit par exemple de
Descartes, Derrida, Foucault, Habermas, Kant, Hegel, Marx, Nietzsche, Heidegger, ect. À travers ces
concepts, ces penseurs ont apporté leur part à l'édification du sujet et de la modernité. Tout d'abord,
avant Descartes, F. Bacon avait demandé qu'il y ait une " restauration des sciences'' pour servir
l'humanité c'est à dire il souhaite une science capable de prendre en charge les besoins de l'homme et
de lui servir dans des conditions optimales. Mais la paternité de la modernité a été attribuée à R
Descartes à cause de son célèbre formule ''Cogito Ergo Sum'' qui signifie '' Je Pense donc Je Suis''. À
travers cette assertion Descartes renvoie la modernité sur le sujet et la raison qui désignent la
subjectivité et la rationalité. Cette vision Cartésienne basée sur le doute méthodique ou hyperbolique lui
a poussé à prétendre une '' table rase'' des connaissances déjà établies plus particulièrement la
philosophie qu'il considère depuis présocratiques en passant par Socrate juste qu'à lui n'est que
spéculative et n'a obtenue que quatre degrés de sagesse basées sur l'intuition, la perception,
l'observation et la culture générale. Cela peut justifier la métaphore Cartésienne visant à canaliser les
connaissances à travers un arbre. Mais cet arbre est fruitiers. Dans son ouvrage intitulé '' Les principes
de la philosophie'', Descartes conçoit la philosophie comme étant un arbre dont les racines : la
métaphysique, le tronc : la physique, et les autres branches constituent les autres sciences qui se
réduisent en trois à savoir : la mécanique, la médecine et la morale. Il espère qu'à travers ces sciences
l'homme peut devenir " maître et possesseur de la nature ". Il pense aussi avoir trouvé deux vérités ou
degrés de sagesse Issues de la méthode mathématique que sont " égo" et "Dieu ". En bref, Descartes
considère Dieu comme étant garant de ses idées claires et nettes et non responsable de nos maux.

En plus, dans le cadre de la modernité, la pensée politique a fait le pari de ne rien fonder que sur
l'individualisme et le rationalisme. Spinoza a entrepris une politique de revoir la conception Cartésienne
de Dieu, de la nature et de l'homme. Pour lui il n'y a deux sortes de nature, la Nature Naturante et la
nature naturé dont la première désigne Dieu et la seconde désigne l'homme ou l'individu. Selon la
conception spinoziste dans l'état de la nature ce n'est pas la raison qui commande le droit, mais ma
capacité et mes forces.

De plus, J Locke est considéré comme le père du libéralisme et de la possession privée. D'après lui le
travail est égal à la liberté. Et pour l'auteur de " L'Esprit de Lois " ( Montesquieu), la première loi de la
nature est d'abord la recherche de la paix, le besoin de se préserver et le vivre ensemble. Tous
concourent à la réalisation d'une société moderne fondée sur le respect des principes ou loi naturelle
garantissant les principes cités ci-dessus.

Ensuite, Kant nous fait comprendre que l'on ne peut que connaître que ce qui est dans l'espace et dans
le temps contrairement à Descartes qui pense qu'on peut tout connaître. L'auteur des " critiques"
affirme que le temps n'est pas réel, mais l'idée de celui-ci existe dans notre entendement. Mais l'espace
se présente concrètement à travers nos organes de sens. Donc tout ce qui est de l'espace et du temps
est connu ou peuvent être connu, par contre les questions métaphysiques ne peuvent en aucun cas être
connu, mais eux aussi peuvent faire acte de questionnement. En fait, Kant confond la raison à
l'entendement et la volonté à la morale. Pour lui être moderne n'est autre que le fait de faire l'usage de
sa raison ou de se donner des maximes qu'on s'est prescrit d'où la devise de la modernité qui est"
Sapere Aude " qui veut " Aie le courage de te servir de ton propre entendement". Kant formule
l'impératif catégorique qu'il distingue de l'impératif hypothétique. Pour lui l'impératif catégorique est la
représentation d'une action " comme nécessaire par elle-même, et sans rapport à un autre but, comme
nécessaire objectivement ". L'impératif catégorique ne peut revêtir que l'universalité d'une loi en
général alors que l'impératif hypothétique vise toujours un but particulier c'est dire un intérêt individuel
ou, d'aimer ou craindre une loi non pas pour ce qu'elle est, mais pour ce qu'elle peut.

Encore, dans le but de la modernité en se focalisant sur la subjectivité et la rationalité qu'avait s'inscrit
Hegel. En effet, pour lui la société moderne est fondée sur trois piliers à savoir : la famille fondée elle
aussi sur la possession privée, le mariage et l'éducation des enfants. Cette famille se scinde en des
familles et constituent la société civile fondée elle même sur la corporation et l'administration, qui
d'ailleurs concourent à donner naissance à l'Etat renfermant en son sein la collectivité générale et dirigé
par un" prince éclairé".

Pour Hegel l'État est l'incarnation de la raison, celle ci est le devenir historique de L'Esprit Absolu. Pour
lui la ruse de la raison consiste à transformer en moyen tout objet ou sujet pour arriver à sa fin.

Il présente la révolution française comme un superbe lever du soleil.

Enfin, la modernité est l'époque à laquelle l'humanité arrive à la" majorité" qui consiste à faire usage de
sa raison, sans le secours à autrui et n'est pas moderne ce qui n'arrive pas à faire usage de leur raison et
de vouloir rester en clos dans la " minorité '' à travers les manques de courage, la lâcheté, la paresse, le
manque de décisions sont autant des éléments l'homme non moderne possède pour parler comme
Kant.

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