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Vision théologique de l’histoire : des mots grecs telos (fin, but), et logos (discours
raisonné). L’histoire a un sens, elle procède dans une direction qu’on doit
comprendre et, éventuellement, prédire. Cela signifie que le sens de l’Histoire est
prédéterminé par quelque chose qui la surplombe. Dans le cas de Hegel cette
chose est la Raison, dans le cas de Marx, la lutte de classes. La vision
téléologique de l’Histoire par ailleurs ne doit pas être confondue avec celle
théologique, des mots grecs theos (Dieu) et logos (discours raisonné) et qui
stipule que ce qui guide l’évolution de l’histoire est la volonté de dieu et elle est
donc tout à fait différente de la vision qui voit dans l’homme l’agent de l’histoire.
Mais entre ces deux conceptions différentes de l’histoire il y a quand même un
lien. Les deux pensent que l’histoire de l’humanité est comme une traversée de
quelque chose de douloureux, de problématique voire de négatif, vers quelque
chose de bien, de positif. Elles acceptent ce négatif au nom du positif qui va en
résulter, comme une étape nécessaire à la conquête par l’humanité du bonheur
et de la paix. Cela approche une telle vision de la théodicée, cette idée que le mal
dans le monde est justifié par sa résorption dans le Bien ultime et définitif que
l’histoire dans son accomplissement saura procurer à l’humanité.
Hegel exprime ces idées de la façon la plus saisissante lorsqu’il nous dit :
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ont été accomplis. C'est par cette question que nous commençâmes notre méditation. Or
dans tous les faits troublants qui peuplent ce tableau, nous ne voulons voir que des
moyens au service de ce que nous affirmons être la destination substantielle, la fin ultime
absolue ou, ce qui revient au même, le véritable résultat de l'histoire universelle»
(F. Hegel, La raison dans l’Histoire, Paris, 10/18, p. 102-103)
Or, le questionnement sur le «devoir être» qu’on retrouve chez Aristote s’inscrit
dans cette optique qui établit que le «devoir être« est une nécessité naturelle de
l’être humain qui le distingue des autres animaux, en même temps qu’il le
partage avec eux. En effet, pour Aristote, le propre de l’être humain, ainsi que de
tout être vivant plié à la loi de la naissance et de la croissance, est d’être pris de
façon inévitable, dès sa venue au monde, dans un processus de transformation
vers la forme générique de l’espèce à laquelle il appartient. Pour comprendre ce
point il faut penser à ce qui arrive à l’animal : un lion doit s’accomplir dans la
forme lion, comme tous les autres lions. L’accomplissement de l’individu est, du
même coup, accomplissement de l’espèce. Cet accomplissement est toujours relatif,
bien sûr, mais il est aussi générique : un lion sera plus lion qu’un autre au niveau
des qualités singulières (il sera plus fort, plus courageux, plus paresseux), mais
les deux seront lions quand même. Pour l’être humain la même loi est en
vigueur, sauf que l’être humain n’a pas de nature animale, ou plutôt : sa nature
animale c’est de ne pas être déterminée de façon naturelle, immanente. C’est pour
cela qu’il est l’animal politique et qu’il est humain dans la mesure où il partage
avec ses semblables un espace qui est de part en part social. L’être humain n’est
pas tel en fonction d’un principe immanent et instinctuel, mais d’un fondement
transcendant et rationnel : la société. C’est celle-ci qui détermine les formes de
l’être auxquelles les êtres humains doivent se conformer : le «devoir être» est
toujours, d’abord, une fonction sociale. C’est pour cela qu’Aristote formulera, en
reprenant les intuitions de Platon, un principe sociologique primordial : chaque
société particulière produit un type humain particulier ; la production sociale
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de rapports sociaux est en même temps production du type humain qui pourra
les assumer. C’est la même idée qui sous tend l’analyse de Marx de la nature du
prolétariat comme produit tout à fait violent de la société capitaliste. Sauf que
Aristote et Marx posent un autre principe du «devoir être», qui double celui posé
par la société. Cela leur permet de contester la légitimité du «devoir être» des
sociétés où ils vivent, en se positionnant éthiquement face à elles : le «devoir
être» ne peut pas se limiter au constat des formes qu’il prend historiquement,
mais doit être jugé par un principe éthique. Ce principe éthique, qui semble posé à
l’extérieur du social, mais qui, en fait, dépend d’une valeur normative qu’ils
croient déceler au cœur même de la nature sociale, sert alors à le juger et à juger
aussi le type humain qu’il produit. Toute l’histoire de la pensée critique
occidentale se tient dans cette possibilité de jugement éthique. C’est d’ailleurs ce
jugement qui est à la base de toute l’analyse de la société capitaliste par Karl
Marx.
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l’économie politique à dire la vérité. Non : la critique de Marx consiste dans le
fait de démontrer que, selon les paradigmes théoriques de l’économie politique
elle-même, celle-ci, dans la forme actuelle, n’est pas la science qu’elle devrait être
et qu’elle prétend néanmoins être.
Idéologie : un des concepts les plus difficiles à saisir dans la pensée de Marx. Par
ce mot, on désigne d’abord une formation de la pensée dont le principal aspect
est d’avoir une valeur négative. L’idéologie est une production de la conscience
mais de la conscience distordue par les intérêts de la classe dominante, qui
impose ses idées à la société entière. «Les idées qui dominent une époque ne sont
jamais que les idées de la classe dominante» (Le manifeste communiste). Une des
formes les plus importantes de l’aliénation est ce partage par les dominés des
idées des dominants, le fait de croire que leurs intérêts coïncident avec ceux de
ces derniers. De façon encore plus générale, l’idéologie est une forme de
mauvaise conscience qui essaye de faire passer ce qu’est une interprétation du
monde fictive et intéressée comme étant objective et réelle —par exemple :
l’enrichissement des capitalistes se fait au nom de l’intérêt général…Bill Gates est
un bienfaiteur de l’humanité… etc. On dit des choses qu’on sait qu’il serait bien
de dire, mais sans y croire.
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La critique chez Marx porte sur une théorie, sur un discours déjà constituée en
science : elle est critique de quelque chose. La critique a, comme il se doit, son
objet. Mais que peut-il bien être l’objet d’une critique qui ne vise aucun objet
théorique particulier, mais qui marque la qualité intrinsèque de la posture
théorique elle-même? Pour répondre à cette question il faut, naturellement, en
poser une autre : de quoi la théorie critique fait-elle la critique ; quel est l’objet de
cette théorie ? Or, l’objet de la théorie critique de Marx est, tout simplement, la
totalité
Ce fondement épistémologique consiste en cette règle élémentaire : aucun
objet partiel ne peut être compris si on ne comprend pas le sens du tout qui le contient.
Cette règle, est celle qui régit toute vision holistique du monde, et en cela celle
de Marx n’apporte rien de nouveau. Une telle position est en fait à la base de la
pensée mythique, où toute chose doit être inscrite dans une place immuable par
rapport au tout de l’ordre cosmique, ainsi que pour la pensée religieuse, où ce
tout est le Dieu en qui chacun et chaque chose, tôt ou tard, devra revenir. Cela
vaut aussi bien pour la pensée métaphysique, où ce tout est celui de l’ordre
ontologique du monde déduit discursivement par le philosophe. Dans tous ces
cas, la totalité est constituée par la réalité historique, telle qu’inscrite dans un
ordre supérieur, transcendant. Ce qu’il y a de nouveau chez Marx, c’est la
réduction de la totalité à la seule réalité terrestre, contingente, historique et
sociale. C’est ce que Marx appelle matérialisme.
Holisme (du grec holos qui signifie le tout) : système de pensée pour lequel les
caractéristique d’un être ou d’un ensemble ne peuvent être connues que
lorsqu’on les considère et l’appréhende dans sa totalité, et non pas quand on les
étudie chaque partie séparément., Ainsi un être est entièrement ou fortement
déterminé par le tout dont il fait partie ; il suffit de, et il faut, connaître ce tout
pour comprendre toutes les propriétés de l’élément ou de l’entité étudiée. (Tiré
de Wikipédia)
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vérités sectorielles qui perdent de vue le fait que tous les possibles objets partiels
se rapportent, en fin de compte, à la matrice ultime de la valeur d’échange,
médiateur universel du social contemporain, perdent aussi de vue la réalité
sociale dans son aspect le plus objectif.
Fétichisme : prendre la partie pour le tout et investir cette partie d’une valeur
totalisante qui enlève la valeur spécifique au tout dont il est partie. L’exemple le
plus manifeste de cette nature du fétichisme est le fétichisme sexuel où le désir se
porte sur un accessoire porté par la personne ou sur une partie de son corps sans
véritable souci pour la personne elle-même en tant que être humain doté d’une
valeur autonome.
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Mais si les rapports entre hommes se présentent comme des rapports entre
choses, et que les êtres humains y croient jusqu’au point de ne pas voir quels
rapports sociaux ils entretiennent dans leurs rapports avec les choses, alors l’être
humain fétichiste ne pourra tout simplement pas comprendre le monde dans
lequel il vit. Cela a évidemment des conséquences néfastes, car c’est dans cette
incapacité des êtres humains à comprendre la réalité qu’ils créent dans leurs
rapports sociaux que consiste la réification placée au cœur de la société. La
réification est en fait ce processus par lequel l’être humain ne reconnaît pas dans
le monde où il vit la forme des rapports sociaux et de leurs lois qu’il crée de lui-
même en y participant, mais une réalité naturelle, une nécessité sur laquelle il
n’a pas de pouvoir, si non en l’acceptant telle qu’elle se donne, comme elle se
donne. Il est clair que tant que les êtres humains seront soumis au fétichisme de
la marchandise, et qu’ils conformeront leur action à la croyance qui sous tend ce
fétichisme, il n’y aura aucun espoir de dépasser l’état actuel des choses, et la
domination, la violence, qui le régit. Sous une telle domination, les êtres
humains sont mutilés, leur vie est mutilée, car c’est la conscience de ce qu’ils font
et subissent qui leur fait défaut, et avec elle toute capacité de vouloir autre chose
que leur propre mutilation.
L’aliénation, Marx la lit d’abord et avant tout dans l’expérience des prolétaires,
dans leur condition en tant que producteurs de la richesse capitaliste, en tant que
salariés qui travaillent dans les usines. Le salaire constitue un échange établi par
un contrat : l’ouvrier vend au capitaliste son travail et en reçoit en retour une
somme d’argent. Donc le travail de l’ouvrier est vendu comme une
marchandise, il est une marchandise. Le travail de l’ouvrier est par ailleurs
composé de deux éléments : le temps dédié à l’activité productive, l’énergie
nécessaire pour que cette activité soit réalisée. On peut donc dire TRAVAIL =
TEMPS + ÉNERGIE, mais temps et énergie sont en fait l’activité vitale de l’être
humain et l’ouvrier vend effectivement sa vie comme moyen de production, il
vend en effet sa force de travail. De telle façon, l’ouvrier vit une aliénation
primordiale et essentielle : la valeur de sa vie est réduite à la valeur marchande
qu’on peut retirer de son activité vitale, sa vie ne lui appartient pas, elle
appartient à celui qui a acheté sa force de travail. Il est donc aliéné de sa vie.
C’est pour cette raison fondamentale que Marx affirme que le prolétaire est un
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esclave et que la relation dans laquelle il est obligé de se tenir vis-à-vis du
capitaliste en est une de domination.
Domination : forme particulière de rapport de pouvoir où plus le pouvoir de
celui qui le détient augmente plus le pouvoir de celui qui y est soumis baisse. La
forme pure de la domination est dans le rapport maître/esclave, là où le maître
possède toute la valeur de la vie et l’esclave aucune. C’est un tel rapport que
l’ouvrier subit et que Marx explique ainsi : « L'ouvrier devient d'autant plus pauvre
qu'il produit plus de richesse, que sa production croît en puissance et en volume.
L'ouvrier devient une marchandise d'autant plus vile qu'il crée plus de marchandises. La
dépréciation du monde des hommes augmente en raison directe de la mise en valeur du
monde des choses».
Mais l’ouvrier n’est pas aliéné seulement de sa vie au niveau individuel, il est
aussi aliéné de sa vie au niveau de l’humanité, en tant qu’être générique, en tant
que représentant de l’espèce humaine. En effet, pour Marx le travail est une
dimension essentielle de la nature humaine, l’activité par laquelle l’être humain
rend objective son activité vitale humaine en produisant une transformation de la
nature (de la realité) et en construisant ainsi l’environnement humain de son
existence humaine. Cette activité est le travail dans le sens le plus universel et le
plus positif, car c’est de lui qui naît le monde humain qui constitue le partage de
la nature transformée par le travail des êtres humains en un lieu accueillant et
dans lequel l’être humain se reconnaît et qui lui donne son sens. C’est pour cela
que l’aliénation du travail constitue pour l’ouvrier une perte de sa qualité
générique et que le travail se transforme et devient, au lieu de l’inscription de sa
qualité générique d’être humain, la marque de sa perte de valeur en tant qu’être
humain.
C’est pour cette raison que l’ouvrier au lieu de voir dans le produit de son travail
une image de soi-même, de sa capacité créatrice et de son activité humaine, y
voit une réalité qui lui est étrangère, qui ne lui appartient pas : «… le travail aliéné
rend étrangers à l'homme 1) la nature, 2) lui-même, sa propre fonction active, son
activité vitale, il rend étranger à l'homme le genre il fait pour lui de la vie générique le
moyen de la vie individuelle». « L'objet que le travail produit, son produit, l'affronte
comme un être étranger, comme une puissance indépendante». Donc l’aliénation est
totalisante car tous les aspects de la vie de l’ouvrier en sont concernés : au niveau
individuel de sa vie en tant que sujet particulier, au niveau de sa vie en tant que
représentant de l’espèce, au niveau de son rapport à son travail comme
manifestation de sa créativité individuelle et générique. Par ailleurs, il est aliéné
de la nature car son travail n’est plus le rapport vital que l’être humain entretient
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avec le monde naturel, et il est aliéné du monde humain que ce travail devrait
contribuer à bâtir.
L’aliénation de l’ouvrier par rapport au monde humain est illustrée par les
conditions misérables de sa vie : il vit dans des taudis insalubres et surpeuplés,
sans eau courante, sans systèmes d’égout, dans des quartiers où il côtoie la
population la plus misérable (les sous prolétaires) constituée de prostituée et de
criminels. Il n’a aucune perspective d’amélioration de ses conditions car il est
pris dans un cercle vicieux où plus il se dépense dans son travail, plus il devient
misérable. « L'ouvrier met sa vie dans l'objet. Mais alors celle-ci ne lui appartient plus,
elle appartient à l'objet. Donc plus cette activité est grande, plus l'ouvrier est sans objet
(…) plus ce produit est grand, moins il est lui-même. L'aliénation de l'ouvrier dans son
produit signifie non seulement que son travail devient un objet, une existence extérieure,
mais que son travail existe en dehors de lui, indépendamment de lui, étranger à lui, et
devient une puissance autonome vis-à-vis de lui, que la vie qu'il a prêtée à l'objet
s'oppose à lui, hostile et étrangère. L'ouvrier devient donc un esclave de son objet : plus
l'ouvrier produit, moins il a à consommer; plus il crée de valeurs, plus il se déprécie et
voit diminuer sa dignité; plus son produit a de forme, plus l'ouvrier est difforme; plus son
objet est civilisé, plus l'ouvrier est barbare; plus le travail est puissant, plus l'ouvrier est
impuissant; plus le travail s'est rempli d'esprit, plus l'ouvrier a été privé d'esprit et est
devenu esclave de la nature…»
Cela est d’autant plus vrai que sous le régime capitaliste l’ouvrier perd la
sensibilité qui permet à l’être humain de se mettre dans un contact enrichissant
avec le monde et la nature à travers ses sens. Ce sont des sens développés de
façon humaine qui permettent la sensibilité nécessaire pour la création artistique,
pour la véritable compréhension de la nature, pour des rapports humains fondés
sur le partage de cette même capacité sensitive.
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«Voilà pourquoi les sens de l'homme social sont autres que ceux de l'homme non-social ;
c'est seulement grâce à la richesse déployée objectivement de l'essence humaine que la
richesse de la faculté subjective de sentir de l'homme est tout d'abord soit développée, soit
produite, qu'une oreille devient musicienne, qu'un oeil perçoit la beauté de la forme, bref
que les sens deviennent capables de jouissance humaine, deviennent des sens qui
s'affirment comme des forces essentielles de l'homme. Car non seulement les cinq sens,
mais aussi les sens dits spirituels, les sens pratiques (volonté, amour, etc.), en un mot le
sens humain, l'humanité des sens, ne se forment que grâce à l'existence de leur objet,à la
nature humanisée. La formation des cinq sens est le travail de toute l'histoire passée. Le
sens qui est encore prisonnier du besoin pratique grossier n'a qu'une signification
limitée. Pour l'homme qui meurt de faim, la forme humaine de l'aliment n'existe pas,
mais seulement son existence abstraite en tant qu'aliment; il pourrait tout aussi bien se
trouver sous sa forme la plus grossière et on ne peut dire en quoi cette activité nutritive se
distinguerait de l'activité nutritive animale. L'homme qui est dans le souci et le besoin
n'a pas de sens pour le plus beau spectacle ; celui qui fait commerce de minéraux ne voit
que la valeur mercantile, mais non la beauté ou la nature propre du minéral ; il n'a pas le
sens minéralogique. Donc l'objectivation de l'essence humaine, tant au point de vue
théorique que pratique, est nécessaire aussi bien pour rendre humain le sens de l'homme
que pour créer le sens humain qui correspond à toute la richesse de l'essence de l'homme
et de la nature». Ainsi, la perte de la sensibilité est en fait une perte qui somme en
elle seule toute la misère de la condition du prolétaire qui se trouve rabaissée à
un niveau inférieur à celui de l’animal.
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Pour terminer voici une synthèse un peu superficiel mais quand même utile de
l’idée de l’aliénation chez Marx :
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