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Être et temps de Heidegger

Phénoménologie : décrire ce qui nous apparaît


La philosophie se serait détournée de l’interrogation de l’être : car il n’y a pas de question

Etant : tout ce qui me parait, tout ce qui est => mais les étants n’ont pas le même mode d’être
Dasein : l’être d’un étant => interroge à la question de l’être=> l’homme à la capacité de s’interroger sur la
capacité d’être homme et il n’est jamais autant homme que lorsqu’il s’interroge sur son être
Être de l’homme dans ses différents rapports des choses qui l’entoure : la mort (être mortel), le monde, …
Différence Dasein et Homme : pour souligner que pour lui, il s’agit de repenser complètement l’homme et
de mettre de côté l’entente comme quoi l’homme est un être raisonnable
Être, c’est le fait d’être le mouvement
L’homme n’est pas dans le monde (ce qui à partir de quoi nous saisissions ce qui apparait) comme l’eau est
dans le verre,

La Mort :
On ne peut définir l’être sans prendre en compte la possibilité de la mort => oublier sa propre mort c’est
s’éloigner de notre être
Mort = certitude de la mort + l’indétermination du temps de la mort
La mort est structurante de mon existentialité car même sans connaitre le moment où je vais mourir, je sais
que je vais mourir
La mort suscite l’angoisse
être pour la mort : ne veut pas dire que le Dasein est né pour mourir MAIS il a conscience de sa mort
contrairement aux animaux
L’angoisse de la mort = révélatrice de mon être
 Une positivité de la mort car c’est parce que le Dasein est un être pour la mort, a conscience que sa
vie à un terme que le Dasein est un être qui est ouvert à sa propre mortalité, à sa propre mortalité
 Être au monde : c’est pour le Dasein une source d’angoisse
 Se confronter à la mort : prendre encore plus conscience de son être
 C’est parce que l’homme sait qu’il va mourir que sa vie à un sens + cette angoisse de la mort va
pousser l’homme à s’interroger sur le sens de sa vie
 La mort va conduire le Dasein à s’interroger sur le sens de son être
La certitude de la mort : pas la certitude que nous allons mourir un jour (Freud : on ne peut jamais croire à
notre propre mort) MAIS plus la certitude du non accomplissement/l’inachèvement que l’on rencontre
dans la vie quotidienne
La mort est tjrs dans l’histoire de la philosophie ramené à un sens supérieur ou bien insignifiante

La mort est un existential :


La mortalité/ le rapport de l’homme à sa mortalité est constitutif de son être. On peut esquiver la mort
dans la théorie religieuse, philosophique mais la mort est inscrite dans notre être

Les stratégies d’esquives de la réalité de la mort


 L’existence quotidienne,
 le bavardage,
 le « on » pour ne pas dire « je meurs » mais « on meurt » qui permet de mettre a distance la
question de notre mort propre
 L’homme selon Pascal, ne cesse de fuir sa condition => idée d’un divertissement qui nous détourne
de notre finitude, notre être mortel
Ex : « Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. »
Pascal dans Pensées
 Pour Heidegger, l’existence quotidienne qui nous détourne de la question de notre mort est perçu
pour lui comme une existence inauthentique
Dans l’existence : que des possibilités et on peut donc choisir de vivre une existence inauthentique
et une existence authentique (assumer son être tel qu’il est) MAIS il ne faut pas faire de
l’inauthenticité de mal et l’authenticité le bien => car la vie nécessite une part d’inauthenticité car
nous vivons dans un monde social

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