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COURS n° 3 : Que voit-on dans l’œuvre d’art ?

• INTRO :
- L’énigme de la visibilité :
Ex : Les Ambassadeurs, Holbein richesse liée voyage,
Art, science + crâne mortuaire anamorphose q consiste en ce c 1 fig est
impossible à décrypter qd voit de face q qd on se place endroit précis
de l’espace
ð Crâne ironie peintre q exprime vanité de tt richesse & puiss en réalité
mortelle
Ex : Dalí, Le crâne de Zurbaran trompe l’œil anamorphose dents du
crâne mortuaire, mones du pénitent ne font q prier la mort elle-m^
express° contradict° dans vision
Ex : Vazareli peintre 1980’ q travaille sur perturbat° de perspectives
prob à discerner c q est en relief & ce q recule
( il a fait logo Renault)
Ex : Mc Eischer escalier : impossible assigner peinture le haut & bas
plsr pdv
ð Dans peinture il est quest° de l’énigme du pdv
Ex : cubisme fait de mettre sur 1 m^ toile face & profil : cubiste essaye
d’unir 2pdv dans m^ portrait
(m^ Obédience que Dali) =>Quel est le bon pdv sur la peinture ? La
peinture est-elle, elle-m^un pdv ?
ð Merleau Ponty, L’Oeil & l’Esprit : « La peinture ne célèbre jamais
d’autre énigme que celle de la visibilité »

1.1 INTRO : L’énigme de la visibilité


- « Beaux-arts » peinture
- paradoxal : visibilité fait pr 1 sujet percevant formule incompréhensible
rien ne parait + immédiat/spontanée/ naturel q le visible => semble +
facile de voir q de concevoir => Comment Merleau Ponty peut-il parler
d’1 énigme ? Il tente de nous faire comprendre qu’il rend visible ce qu’il y
a d’invisible dans énigme de la visibilité = on ne la voit pas dans
quotidien/visibilité MAIS dans peinture elle se donne à voir
=> ce q quotidien ne nous montre pas peut-être q la peinture nous le
révèle ? : comment la peinture pourrait-elle non pas célébrer visibilité
mais la rendre impossible ou étrange ? (cf Holbein anamorphose visible
mais on y voit rien, partie visible ss forme anamorphose)
- Dans titre, on postule q tt les œuvres d’art relèveraient du visible : or
pas évident cas musique, théâtre, poésie (litté) ne relèvent pas du visible
cô musique => & prtant lrsq écoute 1 musique pas aberrant de dire q
musique fait voir diff usage musique au ciné = bande son contribue à
changer l’image : pvr de visibilité de la musique ( transporte imaginaire q
peut se concrétiser ss forme visible)
=> Visible artistiq ne se limite pas au visuel Hegel, Leçon d’Esthétique se
concentre sur cas cathédrale gothiq
(Cathédrale forme + aboutie architecture médiévale)
Diff techniq architectu époque:
-Art roman (construct° hauteur, arc en plein-cintre, contreforts, murs
épais soutiennent hauteur nef + massif, vitraux petits)
-VS Art gothiq flamboyante (voute à arc brisé, arc boutant construct° q
vient soutenir édifice, murs + fins, vitraux + grd idem arc brisé font entrer
+ lumière dans cathédrale, sentiment élévat°)
-VS Église « moderne » (parvis, plan croix nef, chœur, transept, Chapelle)
à Hegel intérêt non pas architecture mais forme spiritualité engendrée
en nous : « entrer dans 1 cathédrale gothiq c’est vivre 1 mouv
ascensionnel de l’espace, c’est ê porté par 1 mouv d’1 crtn manière
paradoxale on semble non pas tellement voir 1 nef il va se rendre compte
qu’il est en train de voir au-delà du plafond cad à voir 1 invisible » => exp
esthétiq, invisible soudainement se mêle au visible
à & subit en m^temps 1 process d’écrasement entre son propre corps &
immensité de la voute (ascension spirituelle & écrasement corporel) =
entre dans Église c’est abandonner corps matériel/vie quotidienne pr
laisser s’exprimer tt sa spiritualité => entrer dans 1 lumière colorée par

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vitraux contribue à désincarner le fidèle (usage religieux cathédrale) « il
doit laisser là le corps des affaires » (laisser corps désirant, sensible de la
nature, réclamant, intéressé, affects) (cf Clergé Allmd détournement
architecture monde des marchands)
à Architecture religieuse est 1 exp de visibilité MAIS q pr ceux q renonce
visibilité utilitariste = nécessaire crtn posture d’exp & de renoncement à
la matérialité visibilité autre genre => tt se passe cô si 1 visibilité d’1 nv
genre se fait au cœur m^ de la visibilité de ts les jours

- art de l’estampe (utilisat° eau traitement couleur pr modificat°


peinture) japonaise = Hokusaï (peintre de la vue de la Vague)
> Art japonais écriture graphiq pas tt à fait arbitraire, écriture élément
visibilité caractère de dessin q imite les sons, dessin suffit à créer 1
visibilité formes esquissées, entre dans univers sans que l’on soit régime
réaliste de visi°(unité d’ensbl vis° graphiste minimaliste que qlql formes
MAIS visibilité complète )
> Nicolas de Staël peinture abstrait n’abandonne pas totalement pdv
figuratif, travail couleur vient figurer le monde (on ne voit rien mais on se
sent transporté par 1 exp) cf vibrat° de l’espace
à Le visible q n’est pas réductible au visuel est capable de nous faire voir
autrement le monde = change notre rapport de visibilité au monde =>
Que voit-on dans ce cas ?

• Le privilège de la vue dans la philosophie :


- la vue dep Platon est 1 sorte de sens privilégié car « vue de l’âme »
CF philosophie est « théoria » cad contemplat/vu° des idées = manière
de voir au-delà du visible l’idéal
- Thèse platonicienne = il y a 2 manières/intuit° de voir => corps (on ne
voit q des ombres) & par esprit ( contemplat° idéale du voir) vue
organe vérité/théorie
ð La vue n’est-elle pas 1 vérité d’1 crtn genre ?

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- réponse à travers vue (signe de l’idée), peinture nous fait voir l’idée =>
la peinture ne serait-elle pas porteuse d’1 significat° théoriq d’1 crtn
genre
=> Peinture & art en général serait l’express° graphiq de la connaissance
idéale/ vérité idéale ?
> Cas géométrie dessin d’architecture schéma, que voit-on lrsq’on voit 1
figure géométriq ? On voit qlqch graphiq cad visible MAIS figure triangle
que l’on voit est le simple signe/manifestat° destinée à renvoyer à
essence du triangle (lignes en géo) =>Fig géo visible symboliq q nous
renvoie à 1 intelligible (je ne peux pas représenter infini sur graphiq mais
ligne géométriq infinie est essence ligne nmbr infini de points alignés)
=> œuvre d’art ne construirait pas 1 schéma q exprimerait l’universalité/
intelligibilité du concept ? La peinture n’est-elle pas le schéma de
l’esprit ? = Idée la + couramment répandue opin° courante ss-entend q
œuvre d’art serait 1 langage cad langage symboliq, l’art n’est-il pas
l’express° symboliq de l’esprit ?
> Cf Picasso Guernica (destin politiq marque réintégrat° Esp à démocratie)
=> peinture destinée à montrer q peinture express° d’1 message, serait 1
langage de la significat°/indirect

>VS Thèse Merleau Ponty, cette concept° idéaliste de la peinture a très


largement contribué à nous empêcher de voir l’exp artistiq en tt que tel =
penser œuvre d’art cô 1 signe c’est s’empêcher de voir tableau lui-m^
En réalité qd ns regardons tableau & q nous conservons naïveté initiale
du 1er regard (sans regarder titre tableau) on découvre q nous ne voyons
RIEN au-delà du tableau, nous voyons q le tableau lui-m^
ð Nous ne voyons pas tableau cô 1 image ! cad image de qlqch d’absent
VS il y a dans exp sensible du tableau 1 absolue présence cô si tableau
nous donnait à voir le visible en personne
Cf Signes Merleau Ponty : le langage indirect ou les voies du silence =>
s’interroge sur poésie & littérature ( ressemblance entre poésie &
peinture) constate q dans poésie ( construct° litté en général) le langage
ne se trouve plus présent ici cô 1 signe, les mots ne sont plus là dans leur

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puissance (sonore) arbitraire de renvoyer à qlqch MAIS ils sont là cô 1
symbole cad cô manière pr le mot lui m^ d’imiter ce dont il parle
( les mots en tt q musique/forme verbale imite les choses)
Cf Mallarmé, Crise de vers = prend expl d’1 vers l’Echo esclave (répétiti°
d’1 son echo esclave le vers q fait entendre écho dans le vers lui m^ fait
écho) => poète celui q emploie musiq du mot pr imiter, les choses
deviennent le vers lui-m^ signifiant lui-m^,
Paul Valéry : Poésie hésitat° prolongée entre son (écho) & sens
Guillaume Apo calligramme écriture poétiq mots st pris pr des dessins =
mots pris pr 1 graphisme/forme
Thèse Merleau Ponty : dans poésie le langage n’est plus là pr dire qlqch
d’autre, il est là pr ê lui-m^, il est devenu l’ê dont il parle => « bcp + qu’un
moyen, le langage est qlqch chose cô 1 ê et cprq il peut si bien nous
rendre présent qlqn » langage poétiq pas 1 moyen d’express° ni 1 signe,
« il est ê » pr devenir la présence du sens poème n’a plus besoin d’1
interprète
L’écrivain est en personne devenu son poème, il n’est rien d’autre q son
poème, mots st devenus des choses vivantes q nous parlent en tant q mot
= les mots nous font voir idem dans la peinture « bcp + qu’un moyen,
l’œuvre d’art est qlqch chose cô 1 ê, le visible se donne ici cô 1 présence»
nous ne regardons pas au-delà du tableau => prq œuvre d’art se donne à
voir cô 1 ê & non pas cô 1 schéma/symbole/signe ?
ð Le visible est ce q est devenu pr nous 1 réalité pr l’œuvre d’art

- Exp œuvre d’art n’est pas du tt cô exp natu (percept°) simple


apparence/phénomène cf Merleau Ponty
ð Il y a 1 esthétiq de l’Art q rapporte l’œuvre d’art (peinture) au phéno +
général de la percept°/images : parfois difficulté à ne pas tomber dans
cette tendance tjrs possible
- Lrsq regarde toile de peinture de très près on ne voit q de la matière
MAIS on oublie effet peinture a sur nous
ð Si je m’approche de très près l’œuvre d’art disparait pr faire place à 1
phéno comparable à d’autres => exp + précise, + nette mais pas

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transformer => on peut tjrs renoncer à faire de l’œuvre d’art 1 œuvre
d’art prcqu’on peut prendre cet objet pr 1 simple objet matériel
Cf L’origine de l’œuvre d’art Heidegger = on peut stocker les quatuors de
Beethoven dans la cave à côté des sacs de pomme de terre = existence
matérielle à travers partiti°en musiq=> il y a dans tt œuvre d’art 1 base
matérielle (ex matérialité papier littérature) gr^ à laquelle l’œuvre peut ê
reproduite
ð L’ordre de l’œuvre est tjrs aussi œuvre matérielle : dimens° en quoi la
couleur du tableau de Monet diffère-t-elle de la couleur sur le mur de
ma chambre ? 2 réalités matérielles
-Cf Fresque spécialiste capacité à peindre à frais sur les murs => où est la
diff ?
-Pbm statut de l’œuvre d’art œuvre d’art q est incontestablement
matérielle =ttfois cela dpd distance vision d’1 œuvre, spécificité œuvre
d’art on ne peut pas choisir sur elle n’importe quelle pdv sans la perdre =
peinture m’imposerait bonne distance & m’obligerait à non pas regarder
la peinture mais à entrer dans le champs de visibilité de la peinture

PROBLEMATIQUE :
1ère vue cô le sujet est regardant, voyants, on a tendance à dire q cela
est subjt = voir produire un pdv spécifiq « je ne le vois pas cô toi », « c’est
ma vision des choses ». Alors, la vérité de l’œuvre d’art n’est-elle pas dans
la conscience du spectateur ? => principe relativité du pdv
D’1 côté on fait de l’objet œuvre 1 objet parmi d’autres (dont matérialité
semble banale) & de l’autre côté on fait du sujet voyant, un despote
capable d’interpréter par son seul pdv de la valeur ou non de l’œuvre d’art
& m^du statut d’œuvre de la peinture. En 1 crtn sens, on pourrait imaginer
q si lecteur pourrait juger q œuvre est 1 peinture ou non, on pourrait très
bien ôter à l’œuvre son statut d’œuvre d’art.
=>Œuvre d’art perçu cô exp dérangeante/troublante dans rapport entre
sujet & objet q crtn se refuse à l’art

=>CF Soulages (monochrome noir) art contemporain a voulu rompre avec


le figuratif/représentatif (identifiable, reconnaissable) pr empêcher
confus° entre exp de l’œuvre d’art & exp naturelle (ex : peinture

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abstraite) => effet nous obliger à regarder œuvre pr elle m^, visible pr lui
m^& non pas le visible cô représentatif de qlqch
Difficultés : effet défiguratisme, art devient art de l’élite pr des critiq
littéraires/ intellect./ artistes => peinture contempo peine à faire sa
propre démonstrat° (cf inverse Picasso)
à exp peinture contempo n’a pas produit effets escomptées Paul Klee
peintre dissocie « l’art ne reproduit pas le visible, il rend visible » = l’art
n’est pas 1 reproduct° de l’exp de la vis° naturelle MAIS l’art invente 1
visibilité nvlle q n’est plus la visibilité de la percept° quotidienne du
monde (art nous amène à voir le visible)

I/ L’œuvre ne relève pas de la logique de l’image, cad q ce n’est


pas une image que nous voyons dans l’œuvre d’art

a) La réduction de la peinture à l’image


à Qu’est-ce qu’1 image ?
- image pas phéno cô autres : image est bien phéno sensible elle se donne à
voir, intuit° q a 1 forme de matérialité
Ex : eau q je vois dans lac rapport immédiat/ si je me regarde eau reflet visage
sur surface du lac pas m^statut q surface du lac lui-m^ image Narcisse sur
surface de l’eau Narcisse n’est pas là où est son image => image en tt q
reflet/illus° me fait croire à 1 présence qui est 1 absence
Sartre, L’imaginaire : l’image est 1 intuitif absence cad q contrairement à
Narcisse q tombe amoureux image veut embrasser & se noie à AUCUN
MOMENT confond image avec nous-mêmes
Image n’est pas la présence de la chose mais elle est l’imitiat° cad émergence
présente, sensat° tjrs en présence du phéno
à Mais alors, elle est l’imitat° de quoi ?
- Platon La République, Livre 10 origine imitat° entre œuvre d’art & image =
exige peintre soit exclu société idéal car menace bonne constitut°
- Rappel doctrine des 3 lits : 1-lit de Dieu (idée lit essence sens de sa forme
intelligible modèle de ts les lits possibles rien de sensible dans idée lit)

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- 2- lit du menuisier cad technicien : livre 1ère image matérielle, contemple
idée de lit en Dieu & produit 1 image matérielle cad lit sensible avec crtn
dimens°+ situé dans espace & temps « hic et nunc » (« ici & maintenant ») +
défini par 1 usage cad le sommeil & cet usage tourne à son tour le regard de
l’usager vers idée => il doit valoriser, privilégier forme du lit sur sa matière
sensible (ec table sert usage) user tend à indifférencier la sensibilité cad à
rompre avec l’usage VS contemplat° est 1 sortie de l’usage = lit du
menuisier on ne le voit pas au sens matérialité sensible

- 3-lit du peintre (produit de la philosophie idéaliste) imitat° d’imitat°, image


d’image, le peintre imite sa propre vis° du lit VS Technicien réalise 1 décor
imitat° matériel d’1 corps matériel

ð Le peintre imite la vision & non pas 1 objet visible en tt qu’il est objet = il
fait de sa vision un objet !
ð L’image du peintre & imitat° technicien ne sont pas m^nature, le lit
matériel devant n’est q la représentat° particulière d’1 lit universel = vérité
du lit n’est pas dans sa matière, le lit peintre ne se donne pas lui m^ pr 1
image de qlqch, il imite vis° du peintre MAIS en imitant vis° du peintre il se
fait passer pr 1 ê (il ne nous viendrait pas idée de vérifier conformité de
cette image à ce dont elle est image cô si image picturale du lit était
conforme à elle-m^cad sa propre imitat°)
Ex : nous savons q nous ne pouvons pas dormir dans lit peintre, autrement
dit ns ne sommes pas tromper par image du lit au sens où on prendrait
image du peintre pr lit du menuisier MAIS on prend image peintre pr image
d’1 chose alrqu’elle est la vis° de la chose
On prend image du lit pr image du lit = image de la vis° du lit= fait passer
image d’image pr image d’1 ê => Peinture n’est donc qu’1 miroir ( il faudrait
rendre hommage aux peintrex cô s’ils étaient des demi-dieux car faculté
reproduire monde dans ensbl cô si dieux) => pvr tourner miroir vers monde
& reproduire totalité du monde en image

- Image du peintre reproduit image dans son ensbl, image de la peinture


image d’1 sujet voyant => invent° du sujet
Thèse miroir « la peinture n’est pas l’image d’1 chose, objet mais image du
monde » , « tel un nv dieu » assimilat° à 1 image d’image reflets

à prq sommes-nous tromper par cette image d’1 image ?

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b) Les contradictions de la théorie de la peinture cô image

- Complexité peinture : Platon reconnait pvr considérable de la peinture =>


trompeuse au sens de sa nature m^glorificat° de l’apparence MAIS diff des
autres apparences
=> peintures pvr de ne pas se donner pr ce qu’elles sont cad pdv/vis° subject
mais de se donner cô 1 ê qd je vois lit peintre je ne vois pas lit utilisable & non
pas qu’1 simple imitat° de lit
Ex : bien que je sache q lit du peintre n’est q’1 image, pvr étonnant q consiste à
produire 1 pdv MAIS cette vue ne se fait pas passer pr 1 vue MAIS pr 1 ê
=>je ne vois pas la Joconde cô 1 image : si je vois Joconde je vois Joconde ce
n’est q son portrait/image

CF Merleau Ponty, La pensée fondamentale en art / Le doute de Cézanne :


> Phénoménologie : naissance avec Husserl philo allmd, intérêt retour aux
choses m^ cad conscience, science des phénomènes, Hegel définit
phénoménologie cô science de l’exp de la conscience =
Conscience acte de la pensée q produit des pdv sur les objets ext = conscience
est ACTE, pr 1 conscience 1 objet est tjrs SA représentat° ce n’est pas ce q est
en soi MAIS la product° de cet objet cô objet
Ex : Conscience visuel ne peut voir cube en son entier 6 côtés, on ne voit pas le
cube MAIS un pdv sur le cube cad produire 1 représentat°/divis° du cube tel
qu’il devient le cube pr moi de là où je le regarde => la visée de l’objet est
déconstruct° objet & reconstruct° en fonct° pdv du sujet

=> conscience ne reçoit pas cube cô objet mais reproduit cube cô son objet :
pas cube en soi mais cube pr MOI = impossible d’accéder au cube en soi
Seul Dieu pourrait échapper aux limites de la conscience

- Nous ne voyons pas les objets cô des objets mais nous voyons les objets
pour nous, q ce q se donne à notre pvr de représentat°
- OBJET : latin « objacere » jeter devant moi cad ce q s’objecte à moi, ce q se
donne à moi diff de la chose
Ex : chose du cube objet en soi indpdt de tt pdv alrq objet ce qui se donne à
moi
ð les objets ne sont pr moi q ce je suis pr eux = sujet est hauteur de
l’objectivité de l’objet

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Cf Descartes, Les méditations métaphysiques : 1ère démontre q objets sensibles
ne sont que des pensées = voir, comprendre & imaginer sont la m^chose que
penser « voir c’est penser » car voir produire 1 pdv cad 1 visée subjective de
l’objet/déformante/partielle
ð Le visible est tjrs trompeur, nous sommes tjrs trompé par vue/sens => pr
l’heure ns pouvons démontrer q je ne suis pas en train de rêver m^ notre
corps n’existe pas
ð ARG du rêve : tt ce que j’ai jsq là reçu en ma créance cad tt ce que j’ai pu
voir, j’ai pu le rêver = on peut rêver tt ce q est visible pr Descartes MAIS qd
nous rêvons nous ne voyons pas choses de la m^façon q nous voyons
présentement => conscience de de rêver ?
Lrsq je rêve le visible je crois absolu à la réalité de ce q je rêve ( cf rêve
angoisse cauchemar)
-PBM nous avons dans rêve & dans la veille la m^créance cad m^ croyance :
nous tenons pour vrai ce q nous voyons => pr prouver q vis° actuelle n’est pas
1 rêve il faudrait sortir de son pdv cad s’extraire de sa conscience pr comparer
ce q conscience voit avec ce qui est !
- Leibniz « la conscience est sans porte ni fenêtre » on ne peut jamais sortir de
soi m^ => nous croyons à ce q nous voyons cô nous croyons à ce q nous rêvons

Diff sceptiq croit qu’il n’y a pas de vérité & démontre par moyen sensat° qu’on
ne peut pas accéder à vérité VS Descartes fonder science du vrai => dans philo
classiq de la conscience la pensée constitue ts ces objets, objets ne sont q des
pdv
à Peut-ê que tous les objets sont des illusions & que rien n’existe de tout ce
qui se trouve du monde ?
- Descartes si conscience se trompe sur ts objets alors il y au moins 1 chose
qui est indubitable c’est q je pense toutes les fois que je me trompe = il y au
moins 1 objet q échappe au doute hyperboliq c’est le sujet pensant de lui
m^ => je peux douter de tout sauf du sujet pensant !
- « je suis, j’existe tt les fois que je pense » : je suis une chose pensante =
chose car moi pensant est & existe en soi indépdt de ts les doutes possibles
car il suffit de penser pr ê
- M^si tt est néant il existe 1 chose q n’est pas le néant, cad la pensée du
néant

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ð Difficulté penser œuvre d’art dans cadre d’1 vis° qui constitue l’exp
quotidienne/naturelle de l’ê percevant car corps sentant = par sens enfant
voit le monde plrlq monde nous est connu par l’ext
=>odorat pas m^ type vecteur de la vue : pas sens du lointain =>vue = ouïe
statut particulier pas besoin d’ê proche objet pr voir : toucher cô odorat sens +
charnel
=> vue constitue pr philosophes 1 métaphore du savoir : philosophie Platon
« theoria » q se traduit par contemplat° car relève vue = langage quotidien
unité entre voir & concevoir/ voir & le comprendre
=> vue mode d’exp qui a 1 destin philosophiq = vue peinture constitue pr
Platon source de paradoxe à Comment la philo peut-elle ê une vue alrq relève
de l’intelligible cad pure activité de l’esprit ou âme
à Comment vue peut-elle ê contemplat°/savoir ? Alrq vue du corps est la +
éloignée de la vérité = d’1 côté vue appliquée dans régime de l’image & régime
du logos cad du savoir
Thèse Platon : vue sensible & vue intelligible « œil raison & œil du corps » ne
sont pas m^ vues = œil raison voit l’essence cad la def universelle de la chose
ALRQ œil du corps ne voit qu’1 vision (cad vue sur 1 pdv)
Ex 1: allégo caverne statut de la vue du corps : apparence d’apparence
Ombre = façon dont 1 reflet se substitue à 1 chose sensible, preuve corps =
mais n’imite qu’1 aspect/reflet déformat°= régime image régime de déformat°
cad de désincarnat° consiste à s’éloigner du corps

Ex : « Ceci n’est pas 1 pipe » René M. = peintre métaphysique => manifeste


platonicien de la peinture mesure où l’image de la peinture n’est pas définie
par ce dont elle est image : prétent° du peintre dire q peinture n’est pas
l’image de ce qu’elle imite
=>totalement vain d’essayer imiter corps en peinture car peinture vue (statiq)
en 2 dimens° idem régime ombre qui ne nous donne q la silhouette
« déréalisat° corps » = tableau ne donne qu’1 vue alrq tableau fait preuve
réalisme phrase « ceci n’est pas 1 pipe » inscrite dans tableau cad tableau est
image de la peinture en général car pas imitative qu’on peut s’autoriser à
tourner peinture vers sujet & non pas vers objet

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Ex 2 : les vacances de Hegel René M. = surréalisme assumé = objet
contradictoire parapluie protège pluie & verre qui contient pluie
ð Dialectique : identité de l’identité & de la non-identité (ou de la différence)
= objet Hegel contient 1 contradict°
ð André Breton surréalisme = acte prlql place 2 objets qui ne se
rencontreraient pas dans nature effet de surréalité cad imaginaire

ð Tableau côté de l’esprit & non pas côté vis° = cad du côté invent°,
apparence de l’apparence cad de la désobjectivisat° de l’objet car il ne s’agit
pas de le représenter = vue objctf de nous faire sortir de l’objectivité

c) Cette difficulté confirmée par la phénoménologie hégélienne


- Dans peinture = pas besoin savoir de quel objet l’image est l’image pour la
recevoir cô 1 ê pr faire 1 exp de ce tableau => pas besoin reconnaître objet pr
connaître l’image = image du peintre n’est pas image au sens de l’imitat°
(image n’est pas représentat° objet dans peinture)

• C.Générale
- Phénoménologie = au départ mot « phénomena » désigne science des
phénomènes en grec apparit° cad ce qui apparait à mes sens/corps
=> phénomène n’est pas dans chose MAIS en moi car ce q apparaît = ce q
apparaît à 1 sujet en tt qu’il n’est pas déterminé par objet (on peut avoir 1
phénomène sans objet)
Ex : rêve phénomène rêve ciel/propre corps corps/sons/images = relativement
global où on peut tt rêver

-Arg Descartes : si nous pouvons tt rêver, phénomène n’a pas sa cause dans
objet dont il est le phénomène cad, determinat° par propre régime de sensibilité
= régime apparence prcq voir, imaginer, entendre = penser => voir c’est
construire par pensée seule 1 pdv sur le monde, cause de la vue pas dans ce qui
est vu mais dans sujet voyant cad dans cogito
- TT phénomène ne serait qu1 pdv => csqnc tt exp sensible devient 1 peinture, tt
se passe cô si exp sensible devient commune cô 1 rêve : nous voyons ce q nous
désirons voir, cad que ce que nous rêvons
=> nous ne voyons pas les choses mais notre pensée des choses, selon
Descartes : seul chose q reste indubitable pensée elle m^

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Ex : délire hallucinatoire « delirium tremors » caractérise pers en phase de
sevrage suite addict° cô alcooliq q n’a pas d’alcool = phase dangereuse car
malade voit des animaux sortir de leur propre orifice résulte tentative
d’automutilat° aliénat° = rêve son corps, propre corps devient son propre
cauchemar
ð Théorie cartésienne : reste 1 chose cad le sujet cô seule réalité = si tt n’est
que pensée qu’advient-il de la vérité ?
ð Descartes chercher à fonder vérité = adéquat° entre le disc & la réalité en
dehors du disc cad réalité de la chose
PBM si TOUT n’est q pensée = 1ère vérité la pensée est 1 ê vrai mais plus de
seconde vérité => si je ne suis QUE de la pensée, cela ne produirait aucune
pensée vérité « solipsisme cartésien » enfermé dans solitude du « je pense »

- Husserl 20e s Méditat° cartésienne : volonté réinterpréter projet cartésien tt


en rendant hommage pvr constitutif pensée il le critique = théorie cartésienne
pensée cô pdv est 1 contradict° car m^si je suspends ma croyance spontanée
dans l’existence de la chose vue = suspens° Descartes appelle le « doute »,
Husserl le nomme « l’époke » idée suspens° cad mettre entre parenthèse
percept° tjrs accompagnée d’1 croyance spontanée MAIS aussi nécessaire
=> croyance naturelle en l’existence de l’objet est rendue nécessaire par
l’act° sur le monde, TOUTE act° sur monde suppose 1 acte de croyance

ð DONC œuvre d’art met place dans 1 posture de totale passivité cad je
suspends principe de l’act°
Ex : théâtre scène meurtre = si nous ne disons pas que c’est 1 jeu on ne pourrait
pas contempler œuvre, cad que tt act° est suspendue => contemplat° esthétiq ne
peut pas ê 1 act°
à Or Husserl que ce soit dans rêve/hallucinat°/peinture qd bien même nous
suspendons la croyance en l’existence de l’objet nous ne cessons pas de voir
l’existence en l’objet = contrairement Descartes, phénoménologie soutient idée
qu’on ne voit jamais que des pensées d’objet, je ne peux pas penser le cogito
séparément => TOUTE pensée est 1 manière de se projeter sur 1 objet
Husserl « toute conscience est conscience de qlqch » = on est jamais en soi, qd
on pense on n’est jamais dans 1 posture de pure penseurà Que pense-t ’on ?
On pense intentionnellement l’objet = intent° penser ce n’est pas se penser mais
penser c’est tjrs intentionné 1 objet
- INTENTIONALITÉ : sens de signification & non de sensible

Ex : cas exp sensible de l’habitat° d’1 lieu = distinct° entre habiter 1 lieu & y
loger cad lieu dlql on loge & qu’on ne parviendra jamais à habiter

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ð Loger : se trouver environner par 1 série d’objets pratiq & utiles à la
demeure (table, lit, sanitaires, toit)
ð Habiter : donner sens à cette série d’objet & leur donner sens c’est
transformer ces objets ext en objet intentionnel ou intér = le lieu que j’habite
n’est plus ext, il est devenu intér cad soutien de mon intériorité
Dans lieu que j’habite objet que je ne vois pas, objectivité ne fait pas sens =
habiter lieu supprimer grd part de l’objectivité peut m’ê tt à fait inconnu
ð Je ne vois de ce lieu que ce qui fait sens pour moi : habiter 1 lieu avoir
besoin de crtns objets en tt qu’ils font sens dans mon monde
EX : prisonniers ne se contentent pas de voir les ombres, mais elles font sens
pour lui : ils habitent la caverne souffrance à quitter l’habitat° = objet rien
d’autre que le sens de la conscience qu’il place, conscience rien d’autre que de
se projeter sur 1 objet : TOUTE conscience est conscience de DE qlqch
CONSCIENCE : acte q consiste à « intentionner » monde des objets
ð Nous ne voyons pas objet en soi cad tel qu’il existerait en dehors
intentionnalité = nous nous reconnaissons par médiat° des objets

- Sartre « nous sô là-bas » = je ne suis pas d’abord conscience et ensuite


pdv au contraire
- Intentionnalité : je ne suis que ce je comprends de l’objet cad objet n’est rien
d’autre que ce que j’en comprends & je ne suis pas 1 pensée pure = monde
n’a pas cessé d’ê donné en m^temps que la conscience

CONSEQUENCE :
- Merleau Ponty contempo de Sartre : La phénoménologie de la perception
1945 = l’œil et l’esprit dans lql revient sur phénoménologie obstacle
peinture : on ne peut ps utiliser phénoménologie de la percept° pr
comprendre œuvre d’art
Ø Reprend travail de l’intentionnalité pr construire phénoménologie de l’art qui
n’est pas 1 phénoménologie de la percept°
- PBM de l’espace : les chaussures de la paysanne Van Gogh : Heidegger
choisit cette peinture dans L’origine de l’œuvre d’art « les chemins qui ne
mènent nulle part » => appartient nature morte peinture dlql pas d’hô (pas de
vivant ni animaux), peinture figurative où il n’y a que des choses
ð Thèse Heidegger : il n’y a pas d’espace assignable pr chaussures de
paysanne, cô si elles étaient sans-lieux = peinture réaliste (montrer réalité
sans idéalisat° montrer laideur, maladie, corps mort putréfact°, misère) = tjrs
Van Gogh d’1 rural q peint monde/lieu rural
ð Peintres impressionnistes (Val d’Oise Argenteuil lieu rural anciennement
Seine & l’Oise) régime paysages prisé

14
Ex : Van Gogh peintre hollandais issu milieu agricole/paysan = 1ères peintures
ont consisté à peindre monde paysan qui l’entourait ( Heidegger thèse mais dans
tableau réaliste pas d’espace réaliste, VG ne cherche pas à représenter
chaussures sur espace réaliste )
à Que voit-on dans cette œuvre d’art ? Statut de l’espace tel qu’il est modifié
par la peinture : objets vus sont vus à crtn distance de moi & de mon corps &
vus à 1 crtn distance des autres objets => dans percept° naturel l’espace entre les
objets est + grd que ces objets (objet a de l’espace en dehors de lui cad espace
indéterminé) = on voit des choses dans l’espace mais espace est 1 espace
indéterminé
=> Heidegger : ces choses ne sont pas à 1 crtn distance de moi, il n’y a pas
d’espace assignable entre moi & la peinture = exp en peinture cô au ciné, nous
ne sommes pas en face de la peinture

=> Peinture n’est pas 1 objet MAIS espace est dans la peinture, cô si tableau me
donnait 1 espace complet (TOUT espace est donné avec le tableau cad qu’il
projette autour de lui 1 espace de siginificat°) cad lrsq je vois œuvre je me sens
pris par tt l’environnement imaginé
=> Je ne me vois pas regardant chaussures de la paysanne à partir positi°
naturel : je le contemple de là où il est cô si j’étais confronté au monde de ces
chaussures, cad monde de la paysanne
Ex : Qd film commence monde naturel environnant disparaît = qd je vois film
plus présence dans cinéma « je suis là-bas », nous ne sommes pas face à l’image
Mais DANS l’image => idem tableau je suis dans monde paysanne à tableau
ne m’a pas montré 1 objet au dehors mais 1 monde cad 1 unité dlql je me trouve
impliqué : tableau ne se présente pas à moi cô 1 objet du dehors mais il présente
au dehors qlqlch qui est au-dedans
-Merleau Ponty, l’œil & l’esprit (p.69) : vis° du peintre a dépassé la séparat°
entre le dehors & le dedans : on ne peut pas comparer exp de la peinture à l’exp
d’1 géographe qui regarderait 1 carte => regard surplombant sur 1 paysage q
reste face à moi, reste dans 1 espace autre alrq lrsq je suis face à la peinture
TOUT se passe cô si peinture créait espace dlql je dois me placer
« La vis° du peintre n’est plus 1 regard sur 1 dehors. (…) le monde n’est plus
devant lui par représentat° : c’est plutôt le peintre qui naît dans les choses cô par
concentrat° & venu à soi du visible. », « (…) l’art n’est pas construct°, artifice,
rapport industrieux à 1 espace & à 1 monde du dehors. »

15
à - « les choses » : ce qui existe en dehors de ma représentat°, ensbl du dehors
radical (tte représentat° relève du dedans), désigne la réalité « chose » (latin
« res » latin réalité, substance) au-delà de tt pdv
- Phénomène : acte prlq 1 conscience construit 1 pdv sur les choses : « se
représenter le monde » construire 1 pdv DONC au-delà du pdv (je ne vois du
cube à 6 faces que trois faces en m^temps = voir c’est voir 1 pdv ou à partir d’1
pdv )
Objet DIFFERENT chose
à « peintre nait dans les choses » : le peintre a-t-il abandonné la pensée, son
pdv ?
à Ex chaussures de la paysanne : naitre parmi choses c’est laisser le visible se
donner cô monde, je vois le monde de la paysanne incarné dans ces chaussures
( renvoie spontanément au monde de la paysanne)
ð Le peintre laisse le monde apparaître en lui (il ne se représente pas monde)
cô si monde se donnait à m^le peintre
ð DIFFERENCE MAJEURES :
- Monde : hypothèse d’1 harmonie de significat° entre ts les phénomènes
supposent 1 unité qui déborde considérablement les limites de la représentat°.
Ex : monde de VG est 1 monde tourmenté car qlq soit les objets que VG peint ils
sont ts déformés par la m^ inquiétude, m^mouv de panique du peintre, chaussures
manifestent dure loi de la terre cô si ces chaussures étaient l’incarnat° du sens
complet du monde de la paysanne (peut nous en dire autant des chemins,
vêtements… pas besoin de tt représenter
Paradoxalement voir c’est diviser monde alrq dans peinture TOUT le monde se
concentre sur l’1 de ces vues (pas besoin de tt représenter)
Le Cri de Munch forme protesat° contre existence : représentat° du visage du
perso qui crie & au fond paysage entier cri = unité de forme caractère ondulant
« onde de l’angoisse » se trouve aussi bien dans la mer que dans le perso
=>monde d’1 auteur : ts objets de ce monde disent la m^chose cad parlent la m^
langue, cherche à faire trouver dans monde le secret de son unité

à Thèse Merleau Ponty « l’art n’est pas artifice » : art produit d’1 construct° à
1ère vue, vis° du peintre n’est pas produit d’1 artifice
Critère : ce sont les œuvres des mauvais peintres q sentent l’artifice / qcqu’1
mauvais acteur dont jeu paraît produit industrieux, laborieux d’1 effort =>
véritable artiste va chercher clé naturelle qui va lui donner la monde (cherche pas
à rendre monde beau venant du latin « cosmos » ex : cosmétique art du
maquillage rendre harmoniq 1 visage qui par nature a des imperfect° (multiple
parties ne vont pas ensbl) cad corriger la multiplicité naturelle)

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- Monde : lrsq tt fait équipe, cô si les parties avaient conscience de participer
d’1 m^tout MAIS non d’1 harmonie formelle, morte ou géométrique = dlql
harmonie se cherche & se trouve aussi
CF Kant faculté de juger : 1 visage trop parfaitement cosmétique, trop symétrique
est 1 portrait sans vie/sans âme « air artificiel »
CF Champs de blé de VG : en réalité champs se donne cô 1 inquiétude au milieu
de la chaleur & moissons monde
Les + grd portraitistes cherchent à unifier ce q en 1 sens ne se laisse pas totalement
unifier MAIS ne cherche pas à supprimer imperfect° (il faut qlq
désordre/perturbat°)
ð Thèse Merleau Ponty : monde esthétiq = monde dlql l’intrvent° industrieuse
de l’artiste ne se fait plus sentir, tt se passe cô si dans ce monde les choses
parlaient les 1 avec les autres =>monde de l’artiste est devenu lui m^ espace

- Cette recherche absolue de l’unité naturelle du monde est tellement prenante


qu’elle produit chez artistes 1 travail de variat° cad d’esquisse, ébauche
constitue peintre : il ne multiplie pas les ébauches pr s’approcher du naturel
MAIS pr que son geste devienne le + naturel possible

- Le doute de Cézanne, MP : constitue transit° entre peinture impressionniste &


peinture contempo : produit œuvres de + en + irréaliste = tableau La Montagne
de St-Victoire Cézanne ne cherche pas à imiter/représenter la montagne MAIS
cherche monde de la montagne lrsq va lui donner clé qui demande 1 retour en
permanence => mais elle ne fait sens que gr^ tableau
+ il n’y que dans texte de Céline que le monde se donne avec nature cad q monde
se donne à voir, ce n’est plus voit qui me donne 1 pdv MAIS c’est ce monde
(tableau) qui me donne son pdv

- Idem Céline, Voyage au bout de la nuit : centaine d’ébauches pr 1 page de


roman en moyenne = paradoxalement Céline cherche à rendre sa langue
naturelle = texte qui doit faire oublier l’écrivain & qui doit devenir cô 1 ê
vivant ( m^si je ne comprends pas tt mots = je comprends « le texte est en train
de me parler » )

ð Un livre pas objctf de se faire aimer MAIS instrus°/envahissement du monde


dans 1 autre monde = à mesure lecture finit par envahir totalité monde, je suis
moi-m^ métamorphosé par la litté, il y a 1 danger à lire =>accepter l’idée qu’1

17
œuvre d’art va m’expulser, transporter en dehors de mon monde pr ê envahi
par 1 tt autre

- On ne peut pas tjr laisser la catharsis de la tragédie se faire au théâtre


TRANSITION :
à Regard œuvre d’art erroné de dire que l’œuvre est la vis° de l’artiste (au sens
entend capacité à avoir 1 pdv) MAIS acte prlq l’artiste se laisse envahir par la
visibilité/monde laisse les phénomènes du monde se parler entre eux dans l’œuvre
CF « Laisser les mots parlés au-delà du signifié cad du concept » poète =
plastique des mots/musicalité/formes des mots a 1 pvr propre de significat° en
tant q jeu de mots, significat°, sonorité
=>œuvre n’est pas 1 vision de l’artiste mais renvoyer terme de vision en son sens
antique, avoir 1 vis° c’est laisser les dieux inspirés mon âme = devins de notre
monde, peintre est à l’écoute du voir
Cézanne ne fait rien d’autre que regarder intensément VS hô vie quotidienne (V
Gogh paysanne ne voit pas ses chaussures seul le peintre voit) ses propres
chaussures font en réalité sens (utilisent chaussures mais ne les voit pas, pr elle
rien d’autre que des chaussures)

à Génie du peintre ? relève talent inné ? Picasso père (peintre, directeur école
d’art) demande peindre manière de Goya = démissionne arrête d’ê peintre car
tableau vivant, se rend compte qu’il n’a jamais pu ê 1 véritable peintre
Sensibilité réclame travail d’ébauche : pr atteindre achèvement de la toile, plus
sentir effort d’achèvement devenant totalement naturel/spontané
Kant « Génie » capacité de l’artiste à créer sans reproduct° & q ne serait m^ pas
capable de refaire MAIS « naturel peintre » => il n’y a pas d’artifice dans œuvre
d’art
à Dans œuvre d’art, on ne voit rien car peinture elle-m^ est en train de se donner
à moi cô l’imposit° d’1 pdv = ce n’est q prcqu’on a confondu art & exp qu’on a
cru pvr appliquer à l’art la théorie de l’exp => Exp artistiq inverse de l’exp
naturelle = confus° contemplat° de l’œuvre d’art avec son analyse (2 moments
distincts)
> musée déformat° exp esthétiq : guide me guide vers son analyse car exp esthétiq
première/initiale doit ê préservée met fin à spontanéité de l’exp esthétiq

18
CF Critiq d’art : Daniel Arasse, On n’y voit rien = choisi tableau Annonciation
Francesco Del Cossa (on ne voit pas escargot car il est en avant-scène cad bord
de la toile & q la toile étant mise ne perspective appelle à voir au lointain)
Escargot parait pas du tout ê à sa place, « anomalie » au fond il nous dit que la
peinture peut nous tromper « vous ne voyez rien de ce que vous regardez » « ou
plutôt dans ce que vous voyez vous ne voyez pas ce que vous regardez, ce prq, ce
dans l’attente de quoi vous regardez : l’invisible venu dans la vision » = on ne
voit pas le tableau car on attend 1 annonciat° titre peintre joue avec nos attentes
(cf auteur roman policier donne indices partout mais nous ne regardons pas ce qui
est visible devant nous = vérité du tableau est dans 1 mélange de visible &
d’invisible cad invisible venu dans la vision )
Il faut q la vis° soit traversée par invisibilité, peintre construit 1 monde tellement
riche qu’1 partie de ce monde va au-delà de l’attente = nous sommes prsq tjrs
dans la confus° avec l’œuvre d’art (attend notre analyse de l’œuvre, attente, prsq
tjrs dans interprétat° avant d’ê dans la contemplat°)
Ø Exp littérature obstacle au cours de littérature : école contraire à exp esthétiq,
professeur m’appelle à l’analyse & non pas contemplat° du tableau = au fond
interprétat° de l’œuvre est très souvent ce qui empêche de comprendre/saisir
ce qui se donne réellement dans l’œuvre
ð Œuvre d’art nous donne 1 monde (exp m^du tableau) & non pas 1 vision
= pas besoin d’imaginer monde de la paysanne, les chaussures deviennent
monde totalement incarné

- Ligeti compositeur XXe s écrit 1 Requiem (messe des morts) Mozart mort en
l’écrivant + célèbre Requiem
=> Ligeti œuvre suicidaire : œuvre s’impose à moi spontanément son angoisse,
horreur, malaise elle ne me laisse pas dans mon pdv = à cause titre on s’attend à
faire comparaison avec les autres requiem
(Film Amadeus Myler F)
à Est-ce que lorsque nous parlons d’1 spontanéité cad d’1 œuvre qui se donne
d’elle-même à voir, cela veut-il dire que l’on a plus besoin de l’imaginaire pr
l’œuvre d’art

Ø Œuvre donne pdv au spectateur « rend visible » ce qui dans vie quotidienne
ne se fait pas voir (nous ne voyons que ce que nous voulons voir)
=>intent° est l’œuvre : voir 1 monde c’est voir au-delà de la simple perfect°

19
=> monde Van Gogh = monde où aurait placer tt ce qui n’est pas encore vu, nous
livre 1 monde (on reconnait l’artiste au monde qu’il nous montre idée navigue
dans ce monde
Cf. Cinéaste japonais Kurosawa XXe s met en avant esthétiq japonaise classiq
Rêves : filme 1 perso qui se déplace/navigue dans le monde des toiles de Van
Gogh & les transforme en 1 vrai paysage => transporter tt chose au milieu de
la peinture TOUT est peinture TOUT est poésie
=>artiste est complètement possédé par 1 monde « son monde », monde qui
s’ouvre spontanément/nous accueille à TOUT ceux qui le regarde & se laisse
porter par cette œuvre

- LIMITES : existe crtn posture de la conscience qui peut rejeter monde œuvre =
cad manière interprétative cô celle qui regarde le titre, plus porté par l’œuvre car
j’y cherche qlqch (on ne voit pas le film cô il doit ê vu)
+ Prob envir journalistiq (en fonct° presse, articles)
ð VS posture esthétiq véritable : se confronter à œuvre d’art à la moindre pré-
interprétat° (enfants pas préjugés sur œuvre)
- Cf compositeur Igor Stravinsky « le sacre du printemps » (musique classique
XXe s) lieu dans la Salle Pleyel = intervent° police réact° violence des opposants
à Stravinsky => public salle Pleyel, porté par 1 crtn monde de la musique (celle
qui forge notre monde) en résulte violence générale car monde de cette exp qu’on
n’aime pas, prouve qu’1 œuvre d’art installe 1 monde & il n’accueille que ceux
qui sont prêts à se laisser envahir par l’œuvre
- Cf Nathalie Sarraute Le Mensonge, Un oui pour un non théâtre : le langage est
le personnage pas d’act° ni rebondissement
- Cf En attendant Godot : 2 clowns mais Godot ne vient jamais = « il ne se passe
rien » => œuvre d’art engendre 1 crtn forme d’épreuve, on peut passer à côté de
l’œuvre
=> enfants meilleurs spectateurs car à fleur de peau, pas d’opinions

à TRANSITION : Psq artiste parvient à nous montrer le visible sans pdv, est-ce
que cela veut dire que l’œuvre d’art est tjrs parfaitement transparente ? Est-ce que
cela veut dire qu’1 crtn façon il n’y a plus d’imaginaire ? Nous donne-t-elle à voir
TOUT ce qui doit ê vu ?
L’exp de l’œuvre d’art serait-elle une exp complète/parfaite cad sans obscurité,
cô 1 exp évidente

20
Cf Kant Critique faculté de juger « Le sublime » : qu’est-ce que le beau ? qu’est-
ce que le sublime ? (dans cette partie évoque art)
Cf Gaspard Friedrich mouv romantisme allmd, Le voyageur contemplant une mer
de nuage = héros romantiq surplombant mer nuage : observe 1 voyeur, ce qui se
voit relativement indistinct perso profondément emporté par immensité de ce
qu’il voit
Sublime : acte prlql 1 œuvre d’art en nous montrant qlqch de visible renvoie au-
delà du visible à 1 invisible = ce qui se voit dans œuvre est 1 appel à l’infinité qui
ne se voit pas
L’Abbaye dans une forêt : peinture romantiq ruine paysage dévasté, sombre cô
paysage de la mort = elle nous renvoie à qlqch qui n’est pas là
Source inspirat° peinture, BD

Turner Le dernier voyage du Téméraire : hist remorqueur bateau à voile qui se


dirige vers cimetière des bateaux = tableau exprime disparit° dans les brumes de
l’invisible
ð Volonté aller au-delà du visible, œuvre d’art rapport au sublime + immédiat
cô poésie
ð Kant « l’entente d’1 poème me donne bcp à penser » cad donne cô invitat° au
voyage, à l’imaginaire, me donne l’envie de voyager à mon tour au-delà
(poème ne doit pas ê trop explicite)
- Poète celui qui m’invite à 1 voyage poétiq dldl l’imaginaire du lecteur est
appelé

II/ L’œuvre d’art n’est-elle que ce que l’on voit en elle ?


a) Voir en perspective
- part de l’imaginaire dans la vision : usage introduit dans arts à partir Renaissance
de la vue en perspective
- voir en perspective c’est ordonner sur 1 toile, les objets en organisant les
rapports du proche & du lointain cad voir les choses compte tenu de la distance
qui nous sépare d’elle = son invent° date Renaissance italienne (n’est pas le fait
des peintres mais fait de crtn mathématiciens)
=> confrontés dans représentat° schématiq qu’ils voulaient faire du monde ex :
peinture M-Age représentait choses sans 1 perspective (choses au lointain sont
tout aussi grd que celles qui sont proches)

21
+ dans peinture M-Age cô dans représentat° Grèce-Antiq pas de perspective = tt
se passe cô si tout était sur le m^plan
- OR cette représentat° tradi de l’espace a le défaut de ne pas ê réaliste =>
mathématiciens inventent calcul mathématiq des formules qui permet d’ê des
perspectives correctes donne l’impress° d’1 vision naturelle =>apparence de
réalisme permettant aux architectes & peintres de donner 1 impress° bcp + réaliste
à leur peinture car introduit not° horizon (pt de fuite, profondeur) dans leur
tableau
- Lrsq perspective s’impose peinture = on s’aperçoit que la maîtrise de la
perspective modifie façon dont on se représente le tableau
Cf. Panovsky La perspective comme forme symbolique : s’intéresse au
symbolisme de la perspective : Qu’est-ce que l’art qd elle décide de devenir 1 art
de la perspective ?
ð Perspective pt fuyant se trouve dans invent° architecturale de la Colonnade =>
instaurat° pt de fuite qui se perd à l’infini, au-delà de sa limite visible
Cf. Vatican Rome : visuellement pt fuite logique perspective logiq du visible
(Palais des Glaces roi Soleil crée 1 édifice en perspective permettant créat° centre
du monde
- pt de fuite géométriq d’1 perspective divergente est derrière nous = organise
choses à partir du lointain, pt de ralliement/ centre expliq q ce pt de perspective
est le sujet voyant cad représentat° du sujet voyant en tant qu’il organise le monde
entier à partir de lui = maîtrise du monde à partir du sujet voyant (sujet pensant
& voyant devient le maître du monde, cad maître de la représentat°)

à monde dlql sujet pensant est absent idée qu’1 regard maître du monde n’existe
pas, si hô pensant n’est pas le maître du monde cela signifie que chq chose va
avoir sa perspective à elle
ð Tableau en perspective n’est plus 1 imitat° nature mais imitat° sujet pensant
& voyant en tt qu’il ordonne le monde à partir de soi = présente vue en
perspective semble + réaliste & + proche de nos rapports aux choses alrqu’elle
est la + déformante dans sens où elle doit montrer non pas ce qui se donne
mais le sujet pensant tel qu’il construit cette vue en perspective

- philosophe fr du XXe s Derrida, Penser à ne pas voir (porte sur l’art) : tente
d’analyser ce que c’est que la perspective, dvlpp idée que « la perspective est
aveugle autant que voyant » => perspective est en 1 sens aveugle, cad voir en

22
perspective c’est ne pas voir cad ordonner le monde visible à partir pt de vue &
faire en sorte que ce monde m’apparaisse cô dominé par ce pdv
=> il y a qlqch de parfaitement rassurant dans la perspective, d’1 crt façon la
peinture me montre 1 monde dominé cad 1 monde que le représentant domine =
pr produire 1 perspective ordonnée à image de l’architecte, il faut supprimer tout
ce qui résisterait à cette perspective
=> pr produire vraie perspective il faut s’aveugler sur tout 1 partie du monde car
elle ne laisse entrer dans tableau en perspective que ce qui est proche ou loin de
moi & elle assigne à ce qui est loin sa place au loin = tableau perspective me livre
1 espace construit/dominé où chq chose est à sa place dans la pyramide visuelle

=> perspective fait cô si 3D alrq 2dimens° « pyramide visuelle » : tableau fenêtre


qui est découpée dans la pyramide visuelle cô si peintre introduisait 1 fenêtre au
milieu pyramide visuelle = tout est construit & tout est dominé
=> Monde dlql le proche m’est proche & le lointain m’est lointain : le lointain est
rapporté au proche cô 1 organisat° du proche

à Ex : 16/18e s dvpt représentat° en miniature : départ dvptm représentat° en


miniature est 1 artifice de l’architecture MAIS qui va bien au-delà de
l’architecture
=> représente perso en miniature art bataille soldats de plomb devient 1 art
d’adulte (& représentat° ville entière) & non pas enfants = prq avons-nous
besoin de reconstituer le monde en miniature ?

- 1 MONDE en miniature est 1 monde que je peux dominer du regard, recherche


+ ou – désespérée cad rêve de géographe
Merleau Ponty : prend géographe cô le modèle de la vue en perspective que
représente la carte géographiq (cad rêve de voir pays entier à partir regard
surplombant) = le géographe n’est pas perdu par le paysage cad ê environné par
le monde ( diff figure du promeneur car il est du monde)
àle géographe n’est pas pris dans le monde qu’il regarde : il est en qlq sorte l’œil
de Dieu
Leibniz Monadologie (se demande comment Dieu a créé le monde) = chq face du
monde vue de Dieu en perspective, celui qui ayant regardé monde d’1 crtn pdv a
créé le monde ce pdv-ci
- Volonté produire des objets en + petit cad monde dlql le regard est devenu le
regard de Dieu

23
- Merleau Ponty, signes : « la perspective est bcp + qu’1 secret techniq pr imiter
1 réalité qui se donnerait telle qu’elle… elle est l’invent° d’1 monde dominé » =
sujet voyant met toute chose à sa place par rapport à lui, perspective nous aveugle
cad aveuglé par sa propre vue cad par caractère dominateur de la vue dominatrice

b) La peinture & la perspective


- Merleau Ponty, l’œil & l’esprit : voir ce n’est pas percevoir mais c’est tjrs d’1
crtn façon prévoir/concevoir
- le propre du géographe promeneur est qu’il prévoit tout, cad sait tjrs où il est !
Il n’est pas perdu au milieu de la ville
=> la maîtrise de l’espace est 1 prévision, si j’ai 1 vue en perspective TOUT est
sa place m^ce que je ne vois pas encore : prend place que lui assigne la pyramide
visuelle
- quest° de la profondeur = devient 1 quest° centrale dans pbm peinture
=>MP se demande est-ce-que la profondeur du tableau fonctionne de la m^ façon
que la profondeur de la vis° natu dans la profondeur, m^q dans notre exp & dans
le tableau
à réponse : la profondeur dans le tableau ne fonctionne pas de la m^ manière
que la profondeur réelle cad dans l’exp = dans percept° libre (percept° naturelle),
les objets perçus n’ont aucune grandeur apparente, définie & que leur rapport de
grandeur ne sont pas défini
ð Ex : compare vue d’1 pièce de monnaie dans ma main de nuit & dans ciel
pleine lune m^forme qd je regarde la pièce de monnaie dans ma main
=>la lune dans ciel est dans 1 coin de mon regard, donc +petite & + lointaine
VS si je fais contraire pièce de monnaie dans main devient + petite & +
lointaine car elle n’est plus que sur le bord de ma vision

à Dans vue naturelle je ne peux pas dire qu’1 chose est proche ou petite/ je ne
peux pas dire que la lune visible est bcp + petite que ma pièce de monnaie mais
ce n’est pas qqlch de déterminé = thèse Merleau Ponty dans perspective naturelle,
il n’y a pas de grandeur perspective définie

à Dans perspective libre/natu pas de perspective définie = le sens des objets par
rapport à moi n’est pas défini, il dépend de la façon dont je pointe le paysage

24
Ex : Lrsq nous sommes dans perspective de la peinture : le lointain reste au
lointain & que le proche reste au proche cad peintre va assigner des grandeurs
définies & respectives au proche & au lointain
ð Proche tjrs proche & le lointain reste au lointain & au coin tableau la lune,
celle-ci restera tjrs + petite q la pièce de monnaie
ð « moyen d’arbitrer leur conflit » métaphore sportive : dans perspective
naturelle TOUT se passe cô si objets du lointain & objets du proches étaient
en rivalité = ce q est proche veut prendre la place principale, 2 visions en
conflit car dans vue quotidienne je ne sais jamais si le proche est proche & si
le lointain est lointain dépend façon dont je m’ancre dans monde
ð VS dans peinture tente d’« arbitrer leur conflit » : il n’a pas reproduit la
profondeur naturelle MAIS il a arbitré le conflit cad qu’il a construit la
profondeur cô 1 ordre

RAPPEL =
- Invent° perspective liée fondement : tentative de compréhens° du monde
( compréhens° géo de la vue de l’hô)
- On voit en profondeur car possède 2 yeux
- BUT : reproduire condit° vis° binoculaire sous forme mathématiq afin saisir
1 profondeur juste VS dans peinture médiévale pas de perspective, ni horizon
pas moyen géométriq pr calculer la profondeur
ð Invent° perspective modifie profondément la peinture moment Renaissance

(CF Heidegger la quest° de la techniq n’est pas techniq = techniq invent° moyen
de la reproduire) = Renaissance met en avant quest° de la constitu° du moi, début
humanisme du « moi »
à Peindre en perspective c’est maîtriser le monde cad ordonner le monde en
fonct° d’1 pdv qui est le mien = devenir équivalent œil de Dieu (peintre devient
son équivalent)
DIFF : Art du Mo-Age art anonyme à figure artiste émergence nvlle importance
Renaissance, Romantisme (exprime puiss individualité) avec naissance
perspective
Artiste devient 1 regard (on ne va plus les nommer artisans mais créateurs) :
Cf M. Ange dirige atelier avec d’autres pers peinture Chapelle = manière masquer
individualité artiste
- peinture vise 1 réalisme de la représentat°, imiter vue natu du monde= elle
modifie profondément le syst de la percept°

25
CF L’œil & l’esprit : « la percept° natu, quotidienne, utilise 1 perspective dans
laquelle le rapport entre les choses vues sont indéterminées »
=>dans exp cad dans perspective naturelle pr construire 1 hiérarchie du
proche/lointain il faut ancrer regard sur qlqch pour qu’ensuite, les choses qui
l’entourent prennent leur grandeur respective forme de concurrence pr prendre la
place centrale cad celle à partir de laquelle je vais organiser tt le reste

- Merleau Ponty : concurrence pr constituer rapport de grandeur, lointain devient


définitivement lointain & rapport spatial entre les grandeurs sont définitivement
attribuées
=> peintre structure monde selon profondeur, qui est en tant q profondeur
dominé : peinture acte parlql chq chose dans espace se complète « le peintre
complète le monde » (Merleau Ponty)
- Thèse Merleau Ponty : corps est dans le monde que nous voyons, dans percept°
natu nous sommes dominés par incertitudes de l’espace = peut-ê q peintre est kà
pr nous faire comprendre que le sensible n’est pas totalement contingent

C) Le regard-monde

- Monde : ensbl ordonné des choses « cosmos » = peintre peut-ê celui qui croit
que le monde n’est pas seulement 1 idée de la raison
- Dep M-Age 3 grds objets de la métaphysiq spéciale : Dieu, âme, monde => au
départ idée métaphysiq (= science des causes transcendantes à la nature par ex
si je dis que corps est gouverné par 1 puiss qui n’est ni matérielle, ni mécaniq ni
natu mort échappe matérialité)
- monde idée complétude = Grecs dans Grèce Antique vivent dans 1 monde là où
nous vivons dans 1 univers
=>monde unité très vaste mais fini & achevé
Cf Œdipe roi pas à la place q le destin devrait lui assigner = lrsq rencontre sur
route père Laïos (il le tue, abcès dans ordre du monde)
à monde est 1 idée, unité complète de ts les phénomènes cad que qlql soit les
phéno à voir il n’y aurait pas de contradict° entre le visible & l’invisible = idée
monde parfait où toute chose étant à sa place, chq chose renvoie à tte les autres
Leibniz La monadologie : « pars-totalis » (= la partie totale) dans chq partie il y
aurait le tout, recherches embryon hum : il est déjà le TOUT de l’hô futur
développé, il y a en puiss tout l’hô dvlppé cad 1 tout à venir
=>Quest° soulevée : est-ce que TOUT est dans l’embryon ? (« homoncule ») cad
hô en tout petit mais qui contient déjà tt ce qui est nécessaire

26
=> VS pr d’autres additi° progressives d’éléments ext qui produiraient l’hô
dvlppé = le TOUT résumé dans 1 partie

- chq partie du monde est le reflet du tout, cad q le moindre phénomène serait cô
project° de l’unité totale du cosmos
- Réponse Merleau Ponty : le peintre ne veut pas représenter des choses MAIS il
voit les choses les + quotidiennes, les + triviales cô la « pars-totalis » d’1 monde
complet
Tâche peintre : compléter monde visible pr faire cô s’il était 1 totalité, cad ajouter
au monde ce qui lui monde
Cf L’œil & l’esprit : « l’œil voit le monde & ce qui manque au monde pr ê un
tableau, et ce qui manque au tableau pr ê lui m^, & sur la palette la couleur que
le tableau attend, et il voit, 1 fois fait, le tableau qui répond à tous ces manques.»
à la représentat° est 1 créat°, peintre va chercher à faire que chq touches de
couleurs soit la constitut° d’1 monde complet dlql ttes les touches de couleurs, tts
les traits & m^absence de couleur fait signe vers sa totalité

Cf Le doute de Cézanne, Merleau Ponty (peintre fait lien peinture impressionniste


& peinture moderne) : Cézanne pouvait rester en arrêt devant 1 tableau avec sa
peinture pdt des heures/jours & pdt mois, quest° de la dernière touche de peinture
ð Quand peut-on considérer 1 tableau achevé ? Doute concernant dernière
touche peinture q manque au tableau + difficile à trouver car elle est celle qui
doit faire que chcn des touches du tableau doit se refléter en elle
Ex : Puzzle chercher à quelle partie image complète renvoie cette pièce syst de
« pars-totalis », ce qu’on voit lrsq place dernière pièce est 1 image alrsq avant
dernière place on voit 1 puzzle
=>dernière touche peintre cô dernière pièce du puzzle, tableau cessera d’ê 1
travail/1 mécaniq pour devenir 1 monde
Cf Le doute de Cézanne « si le peintre veut exprimer le monde il faut que
l’arrangement des couleurs porte en lui ce tout invisible & indivisible ; autrement
sa peinture sera 1 allus° aux choses & ne les donnera pas dans l’unité impérieuse,
dans la présence, dans la plénitude insurpassable qui est pour nous la définit° du
réel. »
à Prq 1 peintre est-il mauvais ?
- « qlq qui ne fait qu’1 allus° aux choses » cad qu’on voit dans le portrait du
mauvais peintre, on voit que ce n’est qu’1 image & pas la chose (pas réel)

27
- Diff entre bon portrait & mauvais portrait : meilleur portrait celui qui ne
serait pas 1 image MAIS qui donnerait visage cô 1 « présence » devient 1 chose,
portrait ne serait plus 1 allus° lointaine de notre visage (portrait devenu réel, ne
se fait plus passer cô 1 représentat°) => chc des parties représentées de notre
visage dit la totalité de notre personne (Diff portrait réaliste, portraitiste ne nous
imite pas MAIS nous fait venir en la présence du tableau)
Cf Doisneau (photographe) Le Baiser série portraits => trouve cliché de
complétude, on verra la pers (éclairage, couleur, plan) photographier c’est
chercher pdt longtemps la vue qui va donner au portrait sa « présence » = chq
partie de la matière est devenue l’express° de la totalité (doit exprimer matière
devenue monde, cad intériorité où tout fait sens)
- suite texte Cézanne « chq touche donnée doit satisfaire à 1 infinité de condit°
c’est prq Cézanne méditait qlq fois pdt 1 heure avant de la poser, elle doit contenir
l’air, lumière, plan, dessin, caractère cad qu’elle doit contenir TOUT ce qui
existe.»

d) « L’expression de ce qui existe est 1 tâche infinie »


- Existence : peintre est dans le monde « tâche impérieuse » cad tâche infinie, il
faut donc exprimer ce qui existe
=> exister : ex-sistere « se tenir hors de soi » : variat° spatiale, tempo, confronté
à 1 monde en dehors de moi « ê dans 1 monde, ê confronté à 1 monde »
Ex : Dieu créateur monde, donc n’est pas dans le monde = en ce sens n’existe
pas, ne peut pas ê limité par qlqch d’autre que lui
« Exister » pour la créature, ê confronté à des relat°/déterminat°

- « L’express° de ce qui existe » = recherche par le peintre de toutes les relat°


possibles entre les parties du monde cad entre les choses, recherche de la façon
dont les choses se regardent entre-elles

à Pr le peintre, les choses se regardent


Ex : peinture des surréalistes (Dali, Les montres fondues), peintres mettent dans
1 m^ toile des objets qui ne devraient pas se rencontrer dans la réalité = peintre
surréaliste travaille sur le rapport entre les choses, les choses vont se regarder
mutuellement cad se laisser porter par 1 tentat° de totalité
=>appelle surréalité = réalité de relat° qu’il va créer de force en transformant
notre rapport au monde, dans tableau chq chose qui existe fait signe vers les autres

28
choses cprq peintre peut passer des heures à chercher les reflets/ombres/lumières
cô Monet représente Cathédrale de Rouen chq j (chq chose représentée dans
tableau parle aux autres choses, relat° infinie)
Cf roman met en avant monde détruit dans son unité (WW1 Voyage au bout de
la nuit, Céline)
Cf expressionisme Otto Dix, La guerre (peinture blessés de G dans tavernes
allmd, tranchées) = il y a dans G, naufrage, désastre 1 divis° du monde qui appelle
le peintre à exprimer nvx rapports qui résultent de cette divis° = peinture devenue
express° d’1monde fracturé/défait, profondément « mortel » à express°
souffrance d’1 monde q ne peut pas faire monde cad harmonie

TRANSITION : la peinture nous donne à voir 1 monde mais est-ce-que le monde


de la peinture est 1 monde achevé, complet, parfait ?

III/ Le regard du corps, le corps pris lui-m^dans le mouvement du monde


a) Les choses qui s’attendent

- PARADOXE : M.Ponty conscience que la vue est 1 acte du corps & que le corps
est lui-même dans le monde & prcsqt il est lui m^ voyant & visible
- Rappel : œuvre d’art ne relève pas régime de l’image/ ni de l’imitat° =>pas
produit d’1 regard au sens de la perspective naturelle (= perspective dlqll les
choses ont tendance à ê en conflit pour définir ce qui est au centre de l’image)
àcelui q est dans un train = le train en face sur autre quai démarre => trait d’écart
à savoir si c’est nous qui bougeons ou si c’est lui = tout dépend la manière dont
nous nous ancrons dans le monde : les grandeurs relatives sont indéterminées
dans le regard naturel
à confus° de la percept° cad lrsq nous sommes jetés dans monde certes nous
voyons MAIS nous ne savons pas donner sens à ce que nous voyons (nous ne
savons pas donner cette indispensable hiérarchie des choses)
> Ville = qlqch qui a un centre (symboliq)
> ê dans 1 monde ou ê dans 1 monde qui fait sens c’est ê dans un monde où on
saisit le sens = dans percept° naturelle tjrs dans la confus° des sens
à Ou dois-je jeter l’ancre de mon regarde ?
- Ce sont les choses ou les pers qui font centre ?

29
- M. Ponty = monde lacunaire cad il ne se laisse pas TOUT À FAIT
COMPRENDRE => appel perpétuel à la navigat° (moment de confus° dlql le
monde dans son excès dépasse le regard trop de choses à voir & ces choses
appellent un sens que je ne sais pas lui donner)
- Le peintre ne cherche pas à faire un disc (= contraire de la percept°) tjrs plein
de sens =>se concentrer sur le véritable sens de notre ê, parler c’est poursuivre sa
propre centralité = j’emploie les mots des autres en tant que lui m^fait centre
« Chercher ses mots » = chercher à donner une centralité propre/authentiq à notre
disc
ð Maladie du langage « aphasies » (maladie évolutive) pers paralysées dans leur
faculté à parler
1) aphasie de nominat° = incapacité à nommer
2) aphasie de la verbalisat°/composit° = capable nommer tasse/table mais
incapable de dire que la tasse est sur la table
=> débouche sur 1 aliénat° intégrale
=> dans maladie de la parole qlqch nous dit que parler c’est ê au monde au sens
où parler c’est mettre les choses à leur place (celui q ne sait plus parler ne sait
plus dire ce qui est en haut, ce qui est en bas, proche, lointain) perdre usage parole
c’est perdre la faculté à donner sens au monde par rapport à moi cad à donner à
mon corps sa posit° dans le monde
à parole & corps sont profondément liés
(ex : Les inuites disposent de +230 mots pr évoquer neige = pas voir la m^chose
selon langues cad percevoir autrement) dire c’est percevoir
- M.Ponty « le lange est un geste & sa significat° un monde » : parole manière
de trouver sa place dans le monde, celui q perd le langage perd vis° choses

à Qu’est-ce que le peintre change ?


- ê au monde = ê affecté par tt chose, cad par excès du monde
- Artiste tente de recomposer cad de compléter mon rapport au monde cô si
soudainement ttes les choses retrouvaient 1 sens (1 point central à partir dql
les autres choses font sens)
- Pas déf géographiq 2 mondes (propre centralité, propre sens) acte de l’écriture
Proust A la recherche du temps perdu = naissance de l’écriture, jeune hô
affecté par tout

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ð Ex : enfance pas temps où on est en train de travailler & d’agir = il est en train
de construire par sa sensibilité un monde dlql il y a 2 choses/2 mondes qui
s’opposent
ð Proust écrit comme un peintre : peintre va chercher à faire 1 monde M.Ponty
« il va chercher à faire naître un monde comme si la vision était le berceau de
toutes les choses » = le tableau unifie les relat° entre ttes les choses (ne sont
plus jetées dans 1 envir mais sont ordonnées les 1 aux autres cô si elles se
regardaient les 1 les autres) chq chose dans monde se reconnaisse cô
participant à ce m^ monde
ð Cô si choses savaient qu’elles étaient du m^mode : « La peinture réveille porte
à sa dernière puissance, un délire qui est la vision même, puisque voir, c’est
avoir à distance & que la peinture étend cette bizarre posses° à tous les aspects
de l’être, qui doivent en qlql façons se faire visibles pour entrer en elle. » L’œil
& l’esprit => transreligieuse dans le langage esthétiq proessus produit pas 1
drogue mais qui peut aussi ê produit par des exercices physiq d’1 intensité
extrême cf La Pythie de Delphes (jeunes f vierges recueillies dans pop par
prêtres suivent initiat° on leur donne des substances, entrent en trans & prêtres
les interrogent sur l’avenir + ne sait répondre que par oui ou par non trans
divinatoire)
- Cf Les derviches tourneurs produit phéno de trans
- Fait d’ê possédé cad possédé en son corps hum par la folie divine (XIXes
posses° par démon) = délire qui devine/donne l’avenir & passé
à M Ponty expliq q peinture est du m^ registre/ordre que la trans cad que c’est
1 posses° (forme ivresse) = la vision est une trans
ð Il s’agit de posséder & non pas d’ê simplement possédé = voir c’est avoir
(posséder) à distance, savoir où mettre, savoir qu’en faire/dire =>peintre
parvient à agir sur les choses à distance cô s’il pouvait à distance placer les
choses à 1 crtn endroit => faire en sorte que tt choses qui se trouvent dans le
monde se fasse visible = faire entrer dans peinture des choses qui n’étaient pas
visibles jsqu’alors, cad qui ne faisait pas sens
ð D’1 crtn manière TOUT dans 1 peinture devient possédé = moindre
couleur/trait/dimens°/cadre/ posit° dans l’espace autour de la toile elle-m^
impose un pdv/elle est possédée cad peintre s’assigne à lui-m^1 tâche infinie
car TOUT dans monde naturel peut devenir/doit devenir objet de posses°
Cô Chaussures de la paysanne de VG => ttes choses laides doivent entrer en
sa posses°
ð Peintre ne cherche pas à rendre le monde + beau MAIS à ce que m^la laideur
fasse sens, elle doit pvr trouver sa place dans le monde DONC elle doit pvr
me posséder

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ð Cercle infini peintre car il voit du sens dans TOUT ce qu’il voit cô si tt le
monde du visible appelait à ê obsédé par la ui
ð M Ponty : « L’express° de ce qui existe est 1 tâche infinie » = MAIS tt ces
choses infinies ne s’expriment pas car tellement de choses qui sont
indifférentes cô si peintre devait sauver les choses de leur invisibilité

Annexe sur la photographie :


- art du visible = démultiplicat° puissance instruments photographiq devient non
pas 1 art mais 1 mode de vie
- PROB : surdéveloppement de la photographie tendance à banaliser le regard,
cad faire croire non seulement qu’on peut tout photographier & que photographie
c’est strictement reproduire
- à l’époque photographie n’est pas acte immédiat mais dvtpm photographiq à
l’époque laisse entendre que peut-ê que photographier n’est pas 1 art cad d’1
instantané
- OR si nous réfléchissons à la photo cô art = découvre que le photographe diffère
du peintre en ce qu’il ne construit pas les objets (photographe sembler capter dans
le monde des objets déjà donnés) => MAIS selon M.Ponty le photographe est un
peintre car certes il ne construit pas son objet, mais il construit sa vue de l’objet
par diff moyens cadrage/ éclairage/profondeur/instant de la journée/proche ou
lointain
(Aujrd ampleur virale photographie)

- Le personnage réémerge de la peinture « les traits du visage seront possédés »


= photographe cherche l’instant/lumière/distance cad cherche couleur ou vitesse
où les choses se donnent cô possédées de leur sens => le photographe cherche
le moment où les choses visibles s’expriment
- ce que photographie nous donne en + = donne à saisir que TOUT dans le monde
peut-ê objet d’express° à la chose la plus classique

b) Le monde de l’art n’est pas un monde achevé


- On pourrait croire que le peintre nous livrerait monde complet/parfait où chq
chose serait à sa place cô si peinture était le regard de Dieu « une vue perspective
de Dieu où chq chose trouve place dans équilibre du monde »
MAIS MONDE DU PEINTRE n’est pas monde complet/achevé OR il faudrait ê
cô Dieu cad regarder en dehors du monde (il faudrait q peintre soit au-dessus du
monde) = or selon M Ponty « le peintre apporte son corps » cad qu’il livre son
corps au monde => nous ne sommes pas cô Dieu mais nous sommes partie
prenante

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- En réalité notre corps à la fois voyant MAIS aussi visible : corps est dans ce
qui se voit = il est lui-m^déjà affecté par les choses/ gouverné par les choses
autres
Ex : psq je suis mon corps, mon corps est regardé par les autres hô, mon corps est
1 corps regardé cad corps est en intéract° avec le regard des autres, il se laisse tjrs
atteindre par les autres = DONC peintre quand il vient avec son corps, le peintre
apporte aussi ses propres angoisses cad angoisse qu’apporte le regard de l’autre
- Lucrès : comment ê heureux rêve ê en haut montage/au-dessus monde OR corps
voyant ne peut pas ne pas ê affecté par le monde cad par le conflit m^des regards
=>regard de l’autre entre dans peinture cô une vraie menace qui traverse les
choses cad menaçante présence des choses qui ne nous appartiennent plus
à monde que nous présente le peintre est 1 regard menacé par regard croisé, y
compris par le regard du peintre

Le problème de l’autoportrait :
- autoportrait du peintre en peintre cad se peint lui m^ peignant= très souvent
assez troublant car sentiment que l’intér & ext
-Subjectivité du peintre & image qui donne se renverse => peintre fait de lui-
même une chose ext MAIS chose ext devient 1 double dangereux cad créat° de
nous-m^1 image q va bientôt concurrencer notre propre personne
- Autoportrait devient menace = cf Portrait Dorian G Oscar W.= portrait reste
perpétuellement jeune forme immortalité, portrait qui vieillit => au fond, le
portrait n’est pas 1 représentat° de soi, cad que le portrait est 1 manière pr moi
d’essayer de vivre en image
Cf Dandy : celui qui va en permanence travailler son image (cad bien habiller,
chausser, consacre tout son corps à l’image)
=>portrait D.G rêve faire son portrait c’est faire espérer posséder son image =
trahi car se laisse voir par les autres mais les autres ne vont pas voir dans notre
portrait l’image qu’ils vont donner
- Francis Bacon peintre irlandais XXe s vit à Dublin, profondément torturé :
décide faire portrait de son amant déformé & il le montre à son amant = il ne se
reconnait pas dans portrait & en tire véritable véxat° & le quitte
=> présente à mère de son amant qui reconnait immédiatement son fils : tjrs
dérangé par notre propre portrait car donne intimité ext que nous voudrions cacher
cô si regard est tjrs le regard de l’autre/soumis à l’autre
à Bacon a fait le portrait de ce qui donnait à voir = le portrait donne à voir le
regard de l’autre, cad regarde de l’autre constitue le visible dans son ensbl

33
àPeintre essaye en permanence de récupérer son regard, cad regard est 1 mode
d’ê au monde qui nous place en permanence dans la menace du regard de l’autre
= peintre, poéte, photographe celui qui est sensible au regard des autres
à chq couleur/chq trait dit le personnage = visible tjrs menacé, en train de se
perdre cad de nous perdre = la peinture n’est pas simplement 1 vue MAIS regard
qui menace en permanence ce regard sur moi-m^

-- CONCLUSION --

• Le cas de la littérature : ts les arts ne sont pas des arts du visible = que faire
de la musiq ? de la litté ? Les 2 transportent univers parlant, sonore
- M Ponty sensible à cette difficulté, article Le langage indirect & les voix du
silence : essaye dresser un parallèle entre la litté & la peinture cad lien entre le
langage & la vision = def de la litté est un langage indirect
Qu’est-ce-que ça veut dire langage indirect ? = langage direct celui de
l’utilité/express° quotidienne ne parle que de ce dont il a besoin vie courante
« dénotatif » cad qui pointe vers la chose
VS langage indirect « connotatif » = langage qui fait sens non pas par le mot mais
par le rapport entre les mots & par rapport entre les mots qui sont dits & mots qui
ne sont pas dits => par ex mot chapeau fait sens par son signifié & relat° aux
autres choses (avoir 1 chapeau c’est appartenir à 1 monde) intérêt litté à la
singificat° en tant qu’elle passe par l’effet monde du mot cad font sens au-delà de
ce qui est dit

- La litté fait voir au sens où elle fait entrer l’idée de monde dans les mots :
qu’est-ce que le romancier ? Celui q fait participer les mots à la construct° d’1
monde
- Cf Le doute de Cézanne : Cézanne raconte qu’il a été fasciné par La peau de
chagrin de Balzac (connu pour ces très longues descript° besoin effet de réel)
Phrase q porte sur le repas pers peu de chagrin pr montrer qu’il est un immense
journaliste & Balzac décrit table du repas avant arrivée des convives « une nappe
blanche, comme une couche de neige fraichement tombée & surlql s’élevaient
symétriquement les ouverts couronnés de petits pains blonds » = Cézanne affirme
que toute sa vie de peintre il a cherché à traduire cela cad => Balzac descript° sur
cette nappe avec des couverts qui doivent étinceler lumière bougies & devant chq
couvert on place un petit pain blond
- Cézanne veut dire qu’il y a dans les pains blonds qlql q fait qu’ils regardent
les couverts & inversement + le tout regarde la nappe plus de juxtaposit°

34
mécanique MAIS monde où les choses se parlent entre elles, parlent elles-
m^du monde
- Peintre cherche pvr magiq de faire q choses deviennent prsq cô partie d’1
m^corps

• La littérature cô l’art en général est une manière de jeter le moi parmi les
choses = mais ces choses se regardent & me regardent cô si j’étais invité à
sortir de moi, cad à sortir hors de mon regard/habitudes => exp du
décentrement de mon regard

• Et la musique ?
- 2 manières d’exister de la musiq = musiq dans la partit°(notée) & musiq jouée
=>musiq en tant qu’elle est jouée cad q réclame 1 interprète & qu’il soit 1
instrumentiste, chanteur, guitariste etc…
- statut de la musiq par rapport à l’Art = de ts les arts la musique est celui qui
semble la + proche du corps, cad 1 art + immédiat : pvr cathartiq très fort, pvr
immédiat q va produire cette posses° (trans intime)
- pvr immédiat fait sens en emmenant notre corps/pers au-delà de soi = la musiq
est 1 pvr de désubjectivat° => écouter musiq ê porté à sortir de soi & à perdre
totalement la maîtrise de soi-même
à cf fêtes bachiq hommage Dionysos fête musicale = décentrement qui s’exerce
& nous intègre dans 1 communauté sensible cad q nous vivons au-delà de nous-
m^cad entendre musiq c’est communier au-delà de soi

à Musiq tjrs une exp collective, qui appelle à la collectivité = mettre corps
au service de ce décentrement => sens de la vie de l’art
-Artiste celui qui me donne à voir au-delà du voir, au-delà de ma vision renfermée
de mon propre corps = musiq ce qui enrichit/agrandit mon corps
----------

35
CONCLUSION 2 L’ART :
- Qu’est-ce-que l’art nous apprend ?
L’art nous apprend que la vérité n’est pas forcément dans le concept donc science
pas seule source de vérité = « La science a renoncé à habiter le monde & que l’art
lui au contraire a décidé de l’habiter » Merleau Ponty
=> habiter le monde : monde de notre sensibilité & par conséquent de notre corps
(pas corps au sens matière, matériaux) MAIS au sens monde de geste & de
comportement
Ex : corps de la danse : corps autre chose qu’une matière cad c’est un « corps
signifiant » chez M.Ponty porte le conscience dans le geste => par mon
corps/geste, ma conscience est au monde = je découvre que je ne suis pas seule
au monde car mon corps sensible = corps avant moi
à corps précompréhension du monde avant m^que mon intelligence en produise
le concept = précompréhension du monde enfant (étymologie : ce qui ne parle
pas) => moment où nous sommes purement notre corps sensible (expressivité qui
passe par le corps/geste) corps enfant pré-comprend le monde d’1 manière diff de
l’adulte car enfant est déjà au monde avant m^de se connaître soi =
M.Ponty « l’enfant n’a pas la science des pdv » = cad pr avoir un pdv il faut ê
conscient & pr ê conscient il faut s’ê distingué du monde/ se savoir autre que
l’autre = enfant croit spontanément que son pdv est le m^que le pdv de l’autre
Thèse M Ponty : l’access° à la séparat° des pdv cad access° à la réflexivité
(activité conscience acte de se retourner sur soi) cad subjectivité = acte réflexif
est 1 acte second pas acte 1er de l’existence (cogito acte secondaire)
ALRQ
Ariste cherche la présence de son corps à sa propre enfance = rapport de
participat° au corps

à Question : La science nous fait elle mieux comprendre le monde que l’art ?
- objectivité de l’art voire m^ objectivité de la vérité de l’art MAIS pas la m^
objectivité = ê du côté de l’objectivité du sensible
Ex : Proust La recherche du temps perdu : Marcel 2 rapports à notre propre exp
sensible
1) exp aveugle car nous sommes dans l’act° cad pas dans contemplat° monde
mais action sur le monde (détails disparaissent au service de l’act°) nous
n’habitons pas le monde => habiter monde c’est trouver inspirat°/clé de

36
l’existence saisir instantanéité d’un regard (il faut ê arrêté dans tentative
symboliq de simplifier le monde pr agir sur lui)
Cf Bergson Le rire = artiste celui qui sauve l’instant = relève objectivité car
monde n’est en réalité pas fait de lois & règles avant tout peuplé d’existence sing
cad corps singulière => face à moi un crtn regard pas l’autre en tant qu’autrui

à Il faut déplatoniser le sensible pas amour des concepts


à L’art n’est pas seulement 1 divertissement = Mais forme de conso de l’art qui
lui font perdre de son sérieux
Cf Walter Benjamin L’œuvre d’art à l’âge de la reproduction technique : voit avec
arrivée nazisme effondrement illus° => déb XXe s déb de l’enregistrement
(phonographe & radio, ciné) : modifie quest° œuvre d’art car obligé de faire une
diff entre l’art reproduit & l’art vivant : 1 œuvre d’art ne peut ê connu que
lrsqu’on assiste à sa performance
VS avec phonographe : musique devient présente dans ts les foyers capacité
reproduct° à l’infini (ce qui était un jeu uniq peut désormais se reproduire à
l’infini) => du pdv exp esthétiq change rapport à l’art

Ex : orchestre concert classiq « vivre un évènement de l’art » selon M.Ponty cad


faire une exp dont on ne peut pas s’échapper (si technicien de la chose échappe à
l’inverse) => concert arrive avec propre exp singu idée résistance à musique à
à mesure musiq spectateur lâche prise de son individualité car concert est 1 exp
collective & non pas individuelle diff exp musique enregistrement
ð Spectateur est transporté (se mouvoir hors de soi) vers 1 sensibilité + grd que
la mienne cad + vaste = forme sensibilité à l’échelle du monde, diff év de l’art
cad je laisse l’œuvre modifier rapport au monde => l’œuvre a 1 aura forme de
rayonnement cad produire monde/liens autour de soi = aura n’est possible que
si l’œuvre est vécue dans la singularité de l’exp DIFF numérisat° des œuvres
(support démultiplicat° disparit° grandeur œuvre au bénéfice petitesse du
consommateur)
ð Œuvre perte de son aura au bénéfice de sa conso = devient objet de conso
parmi d’autres = produit q musique cesse totalement d’ê 1 exp/évènement pr
devenir 1 objet techniq cô les autres
Ex : Musicien frustrat° usage techniq cô musiq au sport = disparit° de l’Art
cad banalisat° du fait reproduct° techniq alrqu’on pensait que cela allait
produire sa démocratisat° (dvpmt objet culturel)

- Art conçu par Nietzsche invent° métaphysiq d’artiste = art du côté objectivité
de l’existence en tant qu’ê singulier => exp authentiq œuvre d’art dans son
caractère fugacité

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- Maria Callas (cantatrice diva) demande 1 opéra qui se joue qu’1 seule fois
puis destruct° = contre l’enregistrement but produire intensité évènement
puissance de la reproduct° œuvre d’art

ð Philosophes rapport œuvre d’art lié à 1 prd de l’art où art était 1 év uniq

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