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_________Baptiste Deparday; TD Philosophie – Art – TC_________

Texte 1
1) Malraux parle ici de la métamorphose du regard. En effet, il explique qu'à l'époque du
Moyen Âge, par exemple, l'art n'existait pas, surtout le concept. Les peintures et les
statues étaient réalisés avec but précis (prier par exemple) mais non l'objet lui-même.
L'apparition de l'idée d'art a permis cette métamorphose, car l'art c'est représenter cette
même Vierge non pour un but précis et pratique telles que prier, mais seulement pour
représenter cette vierge. L’œuvre n'existe plus que pour elle-même sans avoir d'utilité
particulière sans que l'artiste ne lui ai pensé à un usage. Ici la métamorphose est donc
celle que porte l'œil humain sur les œuvres, il ne la voit plus comme un outil mais
comme une fin en elle-même.

2) Giotto était un peintre du 13e siècle tandis que Manet, lui, vivait au 19e siècle. Par
conséquent à l'époque de Giotto la métamorphose abordée dans la question 1 ne s'était
pas encore produite ; l'art n'existait pas encore ce qu'il n’est plus le cas pour Manet.
Par conséquent Manet lui est éduqué à voir des peintures comme des œuvres d'art plus
que comme une simple représentation du Christ aux fins purement pratiques, il ne le
voit plus comme un outil. Giotto en revanche n'a pas la connaissance de ce qui est là
une œuvre comme le Christ aux Anges de Manet n'a donc pas vraiment de sens pour
lui. Cette œuvre paraitrait Giotto une simple représentation du Christ mais rien de
plus.

Texte 2
1) Par définition ce qui est superflu n'est pas nécessaire, donc cette phrase est
antithétique. Ici le superflu correspond à ce qui est beau ; les fleurs, la musique, l'art
en général en opposition à ce qu'il est laid qui serai tout ce qui répond à un besoin. En
écrivant que le superflu est nécessaire, Gautier veut en fait dire que ce qui est beau est
nécessaire. En tant qu’être humain, il semble que le beau soit en effet nécessaire car
d'une certaine manière il nous différencie de l'animal. En effet la faculté à apprécier
les belles choses sans qu'elle soit utiles et/ou nécessaires est une faculté exclusivement
humaine. On pourrait donc dire que le beau est nécessaire à notre condition d'homme.
De plus le beau apporte à l'homme des choses qui ne répondent pas forcément à un
besoin mais sont tout de même utiles à la vie. On peut penser à la joie ou l'apaisement
ressenti face à la beauté.

2) Premièrement Gautier écrit « il n'y a vraiment de beau que ce qui ne peut servir à
rien », l'art tel que la musique de Mozart ou les peintures de Michel-Ange, n'est pas
utile en soi, il ne répond pas à un besoin primaire, par conséquent il semble que l'art
puisse créer du beau. De plus il se trouve que dans de nombreux cas, l'aspect
esthétique d'une œuvre serait très important, le critère de beauté fait partie intégrante
de l'art. Il semble donc évident que l'art sert à créer du beau. Cependant cela reste vrai
dans une certaine mesure seulement. En effet le critère esthétique est beaucoup moins
important aujourd’hui qu'il ne l'était à l'époque de Théophile Gautier.

3) « L’art pour l'art » semble être une manière d'envisager l'art comme sa propre finalité.
L’art, l'œuvre d'un artiste, aurait pour unique objectif elle-même, elle ne serait pas
utile d'une quelconque façon.

4) Cette phrase semble avoir pour objectif de montrer l'intérêt du beau, de montrer qu'il
est finalement nécessaire malgré les apparences. Il serait d'ailleurs nécessaire au point
qu'il serait préférable de renoncer aux pommes de terre, ce qui ici signifie renoncer à
se nourrir donc renoncer à satisfaire un besoin primaire. Selon moi il semble évident
que le beau est important, même nécessaire car il est épanouissant et donne un sens à
notre vie. En effet la musique, le cinéma, la littérature même les roses pour reprendre
le texte crée des intérêts vrais même des passions chez l’homme, lui procure des
émotions En bref le rendent de vivant. Cependant renoncer à un besoin primaire
signifie ne pas vivre tout court. Donc au-delà du choix, la question est choisie entre
mourir ou vivre sans beauté. Comme dit précédemment il semble pourtant que le beau
soit particulièrement utile et nécessaire à l'homme et à ce titre il me semble tout aussi
difficile de vivre sans car la vie serait finalement bien déprimante. Pour conclure faire
un choix paraît compliqué car finalement les roses semblent tout aussi nécessaires que
les pommes de terre, dans les 2 cas l'absence de l'un semble empêcher de vivre.

Texte 3
1) « L'art pour l'art » n’est qu’éphémère car il ne renferme aucun potentiel d'avenir.
Kandinsky critique l'art pour l'art en raison de l'absence de fond des œuvres. Selon lui
l'art ne devrait pas seulement être beau mais devrait avoir une histoire, quelque chose
qui puisse capter l'attention plus profondément de l'observateur. Sans ce sens plus
profond, l'art serait « castré ». Là où dans l'art pour l'art l'esthétique passe au premier
plan, il est secondaire pour Kandinsky. Une œuvre simplement belle serait vide,
agréable à regarder un certain temps mais peu marquante. Elle ne ferait pas vraiment
ressentir des émotions à l'observateur. Donc la beauté procurée par l'art serait
éphémère.

2) L'art dénonce Kandinsky qui pourrait être castré de son véritable but, de l'essence de
l'art salon Kandinsky peut être. Ce but pourrait être de dire quelque chose à travers
l'œuvre sans rien à raconter. L'œuvre serait vide et donc en ce sens, castré.

3) L'art pourrait servir à dénoncer ou à critiquer comme c'est le cas dans certaines
musiques films ou encore des peintures. L’art peut aussi servir à témoigner d'une
époque, montrer ses bouleversements ou ses mœurs comme on peut le voir avec Andy
qui montre la société de consommation en Amérique en répétant plusieurs fois des
motifs de marque comme avec les soupes Campbell ; ou encore Chaplin avec le film
des Temps Modernes. L’art peut aussi servir à s'exprimer et à se libérer de ses
émotions. En effet l'art peut être un moyen efficace de représenter ce qu’on ressent
quand la pensée est trop confuse pour être verbalisée. Cette représentation peut
d'ailleurs être aussi bénéfique pour artiste qui s'exprime que pour l'observateur qui
peut se reconnaître dans l'œuvre.

Texte 4
1) La thèse du texte est que l'art libérateur car il permet de matérialiser les passions. En
effet, en les représentant de manière concrète, l'art permet de se libérer ce qui peut être
douloureux où désagréable à ressentir à l'image de pleure qui apaise lorsqu'on a mal.

2) La catharsis est là purgation des passions. Elle était une des fonctions de la tragédie.
En effet d'après Aristote, si le personnage accompli leur passion, cela permettrait au
spectateur de se libérer de celles-ci, comme s’il les vivait par procuration. Cela permet
de libérer le spectateur d'un poids, il est plus libre s’il n'est plus touché par ses
passions.

3) Ici l'art est cette catharsis car à l'image de la tragédie à l'époque d’Aristote, il nous met
face à nos passions, à nos émotions. Il nous permet de les voir ce qui les rend plus
concrètes que lorsqu'elles sont seulement ressenties. Ce regard qu'on peut avoir sur un
objet matériel peut nous permettre de mieux maîtriser, peut-être de se sentir plus en
contrôle. Avec la musique par exemple cette catharsis peut sembler différente, en effet
elle ne nous permet pas de visualiser comme une statue nous permettrait de le faire,
cependant elle reste un moyen d'expression puissant et efficace qui peut s'avérer tout
aussi libérateur. C’est dans les 2 cas, cette impression que la passion n'est plus en soi
même en étant représentée qui libère l'homme

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