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INTRODUCTION
Conclusion
La bibliographie :
Pour Aristote, imiter en art, c’est chercher à reproduire « avec la plus grande
exactitude ce qui s’offre à notre perception dans la nature ». L’artiste doit donc
chercher à reproduire ce qu’il voit naturellement. Pour Aristote, la caractéristique
de l’art n’est pas l’invention ni création mais la reproduction. Pour lui, l’œuvre
d’art n’est pas le produit d’une négation de la vérité. L’art est vu sous l’angle de
l’acte créateur de vérité. L’œuvre est l’acte de construction d’une nouvelle réalité
sensible qui affirme et consacre l’unité créatrice de vérité venant se substituer au
chao de la réalité prosaïque c’est-à-dire un manque idéal. C’est en partant de cette
d’idée que le peintre, sculpteur et graveur français Paul GAUGUIN (1848-1903)
disait : « l’art est une abstraction, c’est le moyen de monter vers Dieu en faisant
comme notre divin Maitre, créer ». Cela signifie que l’art peut être une possibilité
qui nous unit avec Dieu, nous met en relation avec Dieu. Et le philosophe
allemand Martin HEIDEGGER (1889-1976), selon lui, l’essence de l’art est de
faire advenir la vérité de ce qui est. L’art est producteur de connaissance.
L’art d’Aristote s’appuie sur le réel pour en faire jaillir une vérité. La
fonction cognitive de l’art selon Aristote repose donc sur une stylisation ou une
schématisation qui engendre une forme épurée du réel contenant en elle-même sa
propre logique, sa propre signification.
I- La conception de l’art et vérité chez Platon
Pour lui, l’art n’est pas un savoir conceptuel son but est la représentation
dans l’existence sensible de ce qu’il y a de plus élevé et de plus spirituel : la vérité,
la liberté. Il n’est pas illusion, puisqu’il exprime ce qu’il y a de plus vrai ; mais sa
forme d’expression est importante. Son but n’est pas d’imiter la nature, il satisfait
un besoin des sens. Son besoin originaire c’est de reproduire aux égards une
représentation, une conception née de l’esprit, de la manifester comme son œuvre
propre. Il ne doit pas simplement se servir de signes, mais donner aux idées une
existence sensible. L’art est donc, accord du sensible et du spirituel. Il suit de là
que le sensible doit être présent dans les œuvres artistiques, mais avec cette
restriction qu’il s’agit seulement de l’aspect superficiel, l’apparence du sensible.
L’esprit ne cherche en lui ni la matérialité concrète, la consistance intérieur et
toute l’envergure d’un objet organique que réclame le désir, ni les concepts
universels purement idéaux. Ce qu’il veut, c’est la présence sensible qui doit rester
sensible, mais qui doit aussi être débarrasser de l’échafaudage de sa matérialité.
Pour nous, disait Hegel, l’art n’est plus le monde suprême dans lequel la vérité se
procure existence. L’art est quelque chose du révolu. Il a de ce fait, perdu sa vérité
et sa authentique. « Quoi qu’il en soit, il est certain qu’aujourd’hui l’art ne procure
plus cette satisfaction des besoins spirituels que les époques et les peuples anciens
ont cherché en lui, et qu’ils ont trouvée qu’en lui une satisfaction qui était liée à
l’art de la façon la plus intime, au moins pour ce qui concerne la religion »
(Esthétique I, introduction, op. p. 61). L’art n’a plus le sens ni l’importance qu’il
avait jadis, dans les cultures anciennes.
L’intérêt fondamental de l’art consiste en ce sens les concepts objectifs et
originels, les pensées universelles de l’esprit humain qui sont offertes à nos
regards.
CONCLUSION