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Introduction
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5.4 Antiquité grecque (< Vème s. av. J.-C.)
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Plusieurs facteurs contribuent à expliquer
l’émergence de la causalité en Grèce
Vis d’Archimède
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5.5 Moyen âge (Vème s. au XVème s.)
– Sciences arabo-musulmanes
Damas et Bagdad, VIIIème-XIIème s.
– IXème s. : Voile latine triangulaire en
Méditerranée et moulin à vent
– Chine : boussole et boulier (XI-XIIème s.)
– Naissance des universités en Europe (XIème, Bologne)
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5.6 Renaissance
(XVIème s., XVème s. en Italie)
→ La figure de l’ingénieur
(Brunelleschi, Vinci)
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Le dôme de Florence
Brunelleschi
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– Inventions (l’imprimerie, Gutenberg, 1450)
– Découvertes (Colomb, 1492)
– Gestion des forêts
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XVIème-XVIIème s.
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XVIIIème s. (siècle des Lumières)
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XIXème s.
– Darwin (1809-1882)
– Le chemin de fer, la locomotive
à vapeur (1812)
– Révolution industrielle
(ex: Cockerill à Liège,
sidérurgie)
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1ère Photographie,
1826, Joseph Niépce
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1ère Photographie,
1826, Joseph Niépce
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XXème s.
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– L’ordinateur (« Bombe » de Turing)
– La pilule (1960)
– La structure de l’ADN (1953)
– La conquête de
l’espace
(1er pas sur la
lune, 1969)
– Séquençage du
génome humain
(1990-2003)
– ... IBM 1952
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Chapitre 1
La science moderne
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La science moderne
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La science moderne
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1. La science avant la Renaissance :
la tradition aristotélicienne
• Aristote
(IVème s. av. J.-C.)
• Science fondée
sur la logique
• Importance du
raisonnement
déductif
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• Raisonnement déductif?
• Importance du syllogisme chez Aristote
• Exemple:
– (A) Tous les hommes sont mortels
– (B) Socrate est un homme Prémisses
– (C) Socrate est mortel → Conclusion
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• Les prémisses mènent à la conclusion par
l’intermédiaire du moyen terme
– (A) Tous les hommes sont mortels
– (B) Socrate est un homme
– (C) Socrate est mortel
• Déductif?
Si les prémisses sont vraies, la conclusion l’est
nécessairement aussi
• Fonction du syllogisme chez Aristote:
démontrer les vérités
→ méthode qui permet de faire progresser la
science aristotélicienne
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• Connaissance scientifique pour Aristote?
• Identification des causes (moyen terme)
• Causes? Enchaînement logique des idées
(et non enchaînement mécanique des
“faits”)
• Recours aux idées et non à l’expérience
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– (A) Tous les Belges aiment le chocolat
– (B) Pierre est belge
– (C) Pierre aime le chocolat
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– (A) Tous les Belges aiment le chocolat
– (B) Pierre est belge
– (C) Pierre aime le chocolat
• Prémisse et conclusion (p-ê) fausses,
mais déduction valide
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La science moderne
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2. Aux fondements de la
science moderne
2 penseurs
• Francis Bacon et l’induction
• René Descartes, la raison et la
méthode
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2.1 Francis Bacon
• Londres, 1561-1626
• Remise en question
de la conception
aristotélicienne
de la science
• Le Novum
Organum (1620)
vs l’Organon
(Aristote)
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Critiques de la conception
aristotélicienne de la science
Objet de la science ?
• Aristote : la science concerne les mots et non
les choses
• Bacon :
– Distinguer mots et choses
– Science concerne les choses
– Importance de l’observation et de
l’expérimentation
– Vérification → refus de l’argument d’autorité
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Explication d’un phénomène ?
• Aristote privilégie la cause finale càd pour
quoi il a lieu (la cause agit < futur)
• Bacon privilégie
– La cause mécanique, antérieure au résultat:
explication à partir d’une séquence passée
– Elle permet de prédire et d’agir: science
opératoire et non plus contemplative
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L’induction
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Rôle essentiel de l’induction dans la vie
quotidienne
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L’induction en sciences?
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2.2 René Descartes (1596-1650)
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Le discours de la méthode pour bien
conduire sa raison et chercher la vérité dans
les sciences (1637)
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Pour fonder une méthode universelle d’utilisation
de la raison, Descartes s’inspire de:
- la logique
- l’algèbre
- la géométrie
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« […] comme la multitude des lois fournit
souvent des excuses aux vices, en sorte
qu'un état est bien mieux réglé lorsque,
n'en ayant que fort peu, elles y sont fort
étroitement observées ; ainsi, au lieu de ce
grand nombre de préceptes dont la
logique est composée, je crus que j'aurais
assez des quatre suivants, pourvu que je
prisse une ferme et constante résolution
de ne pas manquer une seule fois à les
observer. »
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« Le premier était de ne recevoir jamais
aucune chose pour vraie que je ne la
connusse évidemment être telle ; c'est-à-
dire, d'éviter soigneusement la
précipitation et la prévention, et de ne
comprendre rien de plus en mes
jugements que ce qui se présenterait si
clairement et si distinctement à mon
esprit, que je n'eusse aucune occasion de
le mettre en doute. »
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« Le second, de diviser chacune des
difficultés que j'examinerais, en autant de
parcelles qu'il se pourrait, et qu'il serait
requis pour les mieux résoudre. »
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« Le troisième, de conduire par ordre mes
pensées, en commençant par les objets les
plus simples et les plus aisés à connaître,
pour monter peu à peu comme par degrés
jusques à la connaissance des plus
composés, et supposant même de l'ordre
entre ceux qui ne se précèdent point
naturellement les uns les autres. »
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« Et le dernier, de faire partout des
dénombrements si entiers et des revues si
générales, que je fusse assuré de ne rien
omettre. »
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Les quatre règles de la méthode:
• L’évidence
• L’analyse
• La synthèse
• La vérification
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La science rendra les hommes « comme
maîtres et possesseurs de la nature »
Le discours de la méthode,
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La science rendra les hommes « comme
maîtres et possesseurs de la nature »
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