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Prédéterminations théoriques 6
Manipulations 14
1 Diffraction et lentilles 15
1.1 Zones de F RESNEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2 Figures de diffraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2 Spectrométrie 17
2.1 Décomposition spectrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2 Raies en émission de certains corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3 Interférométrie 19
3.1 Interféromètre de M ICHELSON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.2 Interférométrie holographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4 Polarisation 23
4.0 Retour en enfance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1 Détermination d’un état de polarisation - prérequis . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.2 Détermination d’un état de polarisation : mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.3 Polarisation partielle de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.4 Biréfringence linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.5 Détermination de la matrice de J ONES des lunettes 3D (facultatif) . . . . . . . . . 26
Fiches de laboratoire 27
4.5.1 Détermination de la matrice de J ONES des lunettes 3D (facultatif) . . . . . 50
A Optique cristalline 51
A.1 Milieux anisotropes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
A.2 Cristaux uniaxes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
A.3 Biréfringence - Cristal uniaxe d’axe incliné sur la face incidente, sous incidence
normale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
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Prédéterminations et fiches de laboratoire
• Une fiche de prédétermination doit être imprimée et remplie par groupe de laboratoire.
Le groupe ne sera pas admis si celle-ci venait à manquer.
• Une fiche de laboratoire doit être remise par groupe à la fin de chaque laboratoire
• Il s’agit d’une fiche et non d’un rapport : celle-ci doit être concise, mais non négligée.
• Une mesure expérimentale est toujours donnée avec une incertitude.
• Ne pas dépasser la taille prévue pour chaque réponse.
• Ce document ne sera pas évalué.
• Vous aurez accès à vos fiches (et uniquement elles) durant votre examen de labora-
toire, à vous de les compléter en votre âme et conscience.
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Quelques règles essentielles dans un
laboratoire d’optique
Préserver sa santé
Un faisceau laser peut réellement bruler définitivement la rétine.
Il convient donc de
• Contrôler la position du faisceau. Celui-ci ne doit jamais
quitter la table optique.
• Enlever tout objet métallique pouvant dévier le faisceau.
• Avertir les autres étudiants de l’utilisation d’une source.
Préserver le matériel
Le matériel est onéreux, le matériel est fragile, le matériel est onéreux et est fragile.
• Ranger avant et après aux espacements prévus.
• Fixer les éléments à la table. Ne pas laisser trainer les câbles
• Éteindre les appareils en fin de manipulation.
• Traces de doigts et poussière sont nos ennemis. Pour éviter de nettoyer les optiques,
éviter tout simplement de les salir.
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Prédéterminations théoriques
Dans cette situation, donnez l’expression de l’intensité normalisée par rapport à la situation
sans diaphragme, I/I0 .
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Manipulation 2 : spectrométrie
A l’aide d’un schéma clair, démontrez la loi du réseau en transmission.
Via la précédente loi, écrivez la relation liant l’angle de diffraction β à la longueur d’onde λ,
l’ordre de diffraction n, le pas du réseau a et l’angle incident α.
Écrivez la relation mathématique qui justifie la limitation du nombre d’ordres. Pour une inci-
dence normale, déduisez-en le nombre d’ordres de diffraction maximal Nmax .
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A l’aide d’un réseau où a = 1000 traits/mm, on veut décomposer la lumière blanche telle que
et 450 et 650 nm soient distants de 1 cm dans le plan focal de la lentille. Quelle focale f choisir ?
Schématiser le dispositif expérimental.
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Manipulation 3 : interférométrie
Un rayonnement monochromatique de pulsation ω = 2πν peut être représenté par le champ
complexe E (~r, t) = E (~r )e−iωt tel que E(~r, t) = < E (~r, t) où E (~r ) = A(~r )eiϕ(x) . Par principe
de superposition, le champ total à la sortie d’un interféromètre de M ICHELSON est donné par
E (~r, t) = A1 (~r )e−iω1 t eiϕ1 (x) + A2 (~r )e−iω2 t eiϕ2 (x) . Déterminez l’intensité I de ce champ lorsqu’il
est incident sur un photodétecteur.
Dans le précédent développement, nommez I21 le terme d’interférences. Dans quel cas ce terme
est-il toujours nul ?
Imax − Imin
La visibilité est définie par V = Imax + Imin . Quand est-elle maximale ?
Écrivez, sans justification, l’expression du champ à la sortie d’une plaque holographique lorsque
celle-ci est exposée uniquement au champ de référence. Quel est le terme d’intérêt ? Pourquoi ?
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Synthétisez le développement vu en séance d’exercices sur la conservation de l’énergie dans
un interféromètre de M ICHELSON. Schématisez le dispositif afin de rendre votre développe-
ment clair.
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Manipulation 4 : polarisation
Pour cette manipulation, il vous est demandé de lire l’annexe portant sur l’optique
cristalline.
Qu’est-ce qui caractérise une onde de polarisation rectiligne, circulaire et elliptique non dégé-
nérée ?
Écrivez, de façon générale, la relation entre les champs en entrée et en sortie d’une lame. La
matrice obtenue porte le nom de matrice de J ONES.
Écrivez, les matrices de J ONES d’un polariseur lorsqu’il est orienté dans les quatre directions
suivantes : selon les axes Ox, Oy et à 45◦ de ces axes. Nous noterons ces éléments P x , Py , P xy et
Pyx . Écrivez également l’expression générale d’un polariseur incliné d’un angle α, soit Pα .
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Écrivez, les matrices de J ONES d’une lame de quart d’onde lorsqu’elle est orientée dans les
quatre directions suivantes : selon les axes Ox, Oy et à 45◦ de ces axes. Nous noterons ces élé-
ments L x , Ly , L xy et Lyx . Détaillez vos calculs pour les deux dernières matrices.
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Manipulation 1
Diffraction et lentilles
15
1.2 Figures de diffraction
Lors de la deuxième partie de cette manipulation, au moyen d’un laser rouge ou vert, nous
allons observer différentes figures de diffraction, expliquer leur forme, et montrer comment on
peut agir dessus pour modifier une image.
Question 1.2.1 Un faisceau laser est en bonne approximation une onde plane.
1. Expliquez le sens de la phrase ci-dessus.
2. Comment à partir d’une onde plane obtenir une onde sphérique ?
3. Réalisez cette opération au laboratoire et détaillez vos observations.
4. Comment à partir de l’onde sphérique obtenir à nouveau une onde plane ?
5. Réalisez cette opération au laboratoire et expliquez l’intérêt de la démarche effectuée.
Question 1.2.2 Éclairez une fente d’ouverture réglable et observez sur un écran la figure de
diffraction. Commentez l’évolution de la figure de diffraction
1. en fonction de la distance d’observation ;
2. en fonction de la largeur de la fente ;
3. en fonction de la longueur d’onde (qu’observeriez-vous en lumière blanche ?).
Question 1.2.3 Réalisez les mêmes observations pour une ouverture circulaire.
Question 1.2.4 Placez-vous dans les conditions de visualisation de la diffraction de F RAUNHO -
FER .
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Manipulation 2
Spectrométrie
Question 2.1.2 Établissez les angles de déviations théoriques pour plusieurs longueurs d’onde
(au choix, soyez malins) pour les différents réseaux à votre disposition (500 et 1000 traits/mm).
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Question 2.1.3 A l’aide d’une lampe à décharge, vérifier expérimentalement vos prédictions.
Question 2.1.5 Déterminer la longueur d’onde d’un laser He-Ne. Minimiser au maximum l’er-
reur expérimentale.
Question 2.1.6 Pour un réseau éclairé en incidence normale, déterminez dans quelles condi-
tions deux spectres de la gamme visible à des ordres voisins de diffraction sont séparés. Véri-
fiez cette prédiction tenant compte des réseaux qui sont mis à votre disposition.
Question 2.1.7 Observer le réseau de diffraction en réflexion. Pourquoi est-il incurvé ? Vérifiez
votre prédiction.
Question 2.2.2 Observer les lampes à décharge identifier les raies principales (longueur d’onde
d’après la couleur et d’après la position) ;
Question 2.2.3 En vous aidant des raies contenues en annexe, identifier les différentes lampes
à décharge auxquelles vous avez accès.
Les raies les plus brillantes de certains éléments sont données en annexe.
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Manipulation 3
Interférométrie
Après vous être assuré de l’horizontalité du faisceau laser, ajustez sa direction de propaga-
tion à l’aide de M1 et M2 . Placez M3 perpendiculairement au faisceau. Insérez le diviseur de
faisceaux. Placez le miroir M4 approximativement à la même distance que M3 du diviseur de
faisceaux. Représentez le schéma du montage réalisé. Ajustez les vis des miroirs pour ame-
ner les faisceaux provenant de M3 et M4 en superposition. Merci de ne pas déplacer aux deux
premiers miroirs placés après le laser He-Ne. Ces derniers servent à rediriger le faisceau.
Question 3.1.1 Où pouvez-vous dès lors observer une figure d’interférence ? Détaillez vos ob-
servations et commentez-les.
Question 3.1.4 Ajoutez devant le diviseur de faisceaux une lentille. Expliquez l’effet de cette
lentille sur l’onde incidente. Observez ensuite la figure d’interférence ; ajustez les vis des mi-
roirs si nécessaire.
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Question 3.1.5 Quelle est l’évolution de la figure d’interférence lorsque vous déplacez finement
le miroir M4 à l’aide de la table de translation ? Vous est-il possible d’obtenir un interféromètre
parfaitement équilibré ?
Question 3.1.6 Comment l’insertion d’une deuxième lentille modifie-t-elle la figure d’interfé-
rence ? Où placez-vous la lentille ?
Question 3.1.7 Comment l’insertion d’une lame de phase modifie-t-elle la figure d’interférence ?
Où placez-vous la lame ?
Question 3.1.8 Comment l’insertion d’une lame de phase modifie-t-elle la figure d’interférence ?
Où placez-vous la lame ?
Question 3.1.9 Quelle est l’évolution de la figure d’interférence lorsque vous déplacez forte-
ment le miroir M3 ?
Question 3.1.10 Voyez-vous l’intérêt d’utiliser un unique laser hélium néon dans le cadre de
cette expérience ?
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3.2 Interférométrie holographique
Point théorique 3.2.1 — Principe de l’holographie.
Le principe holographique consiste à faire interférer deux faisceaux, un faisceau de réfé-
rence et un faisceau objet, et à enregistrer l’intensité lumineuse résultante sur une plaque
photosensible. Pour un hologramme d’amplitude en transmission, la transparence de la
plaque peut s’écrire en tout point P sous la forme
T ( P) = T0 − α I ( P) (3.1)
Question 3.2.3 Détaillez les conditions nécessaires pour l’interférence et les précautions à prendre
pour réaliser la phase d’enregistrement.
Question 3.2.6 Lorsque la plaque est développée, replacez-la dans la position qu’elle occupait
pendant l’enregistrement et exposez-la par le seul faisceau de référence (cachez l’objet sans le
déplacer).
Question 3.2.7 Que se passe-t-il si l’objet est à nouveau éclairé et qu’il subit une déformation ?
21
Manipulation 4
Polarisation
Donnez les expressions de la mesure d’intensité de Ix = |P x E|2 ; Iy = |Py E|2 ; ILx = |P x L xy E|2 ;
ILy = |Py L xy E|2 ; Ixy = |P xy E|2 et Iyx = |Pyx E|2 .
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Point théorique 4.1.1 — Paramètre de S TOKES.
Un état de polarisation peut être représenté par les paramètres de S TOKES définis par
Question 4.1.2 Établissez le lien entre les grandeurs I... les paramètres de S TOKES définis précé-
demment. Si plusieurs relations sont possibles, privilégiez les mesures différentielles.
Question 4.1.4 Proposez un moyen pour éliminer l’effet des réflexions, découpe des faisceaux,
et autres sources d’atténuation de vos mesures.
Question 4.2.1 Sur base des résultats précédemment obtenus, quelle démarche expérimentale
allez-vous mettre en place afin de déterminer l’état de polarisation en sortie des lunettes ?
Question 4.2.2 Déterminez l’état de polarisation à la sortie des lunettes pour trois états de po-
larisations différents en entrée.
Question 4.3.1 Vérifiez cette prédiction à l’aide du laser et des lames de verre mises à votre
disposition et interprétez le résultat.
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Question 4.3.2 Dans la configuration de B REWSTER, remplacez la source laser par une source
thermique et mesurez les quatre paramètres de S TOKES en sortie du système. Refaites ensuite
la mesure de ces quatre paramètres après avoir enlevé la lame de verre.
Question 4.3.3 Montrez que la relation suivante n’est pas vérifiée dans les deux cas :
v
u 3
1ut
s0 i∑
s2i = 1 (4.5)
=1
Question 4.3.5 Calculez p pour les deux configurations de mesure précédentes et déduisez-en
où se trouve le vecteur (S1 ,S2 ,S3 )/S0 par rapport à la sphère de P OINCARÉ ?
Question 4.4.1 Qu’observez-vous lorsque l’échantillon de calcite est éclairé par de la lumière
blanche ? Tournez ensuite l’échantillon et détaillez vos observations (utilisez les termes adé-
quats).
Question 4.4.3 Les ondes planes sont-elles solutions des équations de M AXWELL qui décrivent
ce matériau ?
Question 4.4.4 En utilisant un matériau biréfringent, pouvez-vous construire une lame demi-
onde ? Une lame quart d’onde ? Un polariseur ? Si oui, comment ? Sinon, pourquoi ?
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4.5 Détermination de la matrice de J ONES des lunettes 3D (facultatif)
Les états de polarisaiton sont connus à la phase absolue près. L’ellipse de polarisation des états
d’entrée est définie par
Eye Ay eiϕ
χe = = (4.7)
Exe Ax
Question 4.5.1 Réécrivez l’expression de χe en fonction des paramètres de S TOKES réduits s1 , s2
et s3 (coefficients normalisés par S0 ).
Question 4.5.4 Construisez la matrice de J ONES réduite du système. Si besoin, prenez de nou-
velles mesures pour satisfaire aux cas particuliers choisis.
26
Fiches de laboratoire
Sur base des prédéterminations, quel iris utilisez-vous ? Quelle distance ds = dd avez-vous
choisie ? Esquissez le montage expérimental. Quelle précision avez-vous estimée ?
Question 1.1.2
27
Figures de diffraction
Répondez brièvement aux trois premières questions
Question 1.2.1
Schématisez le montage expérimental que vous avez réalisé et justifiez l’intérêt de celui-ci
Question 1.2.1
28
Commentez (et schématiser si nécessaire) l’évolution de la figure de diffraction en fonction de
la longueur d’onde. Qu’observeriez-vous en lumière blanche ?
Question 1.2.2
Illustrez de façon synthétique et claire vos différentes observations sur l’évolution de la figure
de diffraction causée par un diaphragme de rayon variable.
Question 1.2.3
29
Illustrez et justifiez brièvement la figure de diffraction obtenue pour les diapositives de votre
choix.
Question 1.2.4
30
A vous de jouer ! Soyez concis, complet et convaincant.
Question 1.2.5
31
Manipulation 2 : spectrométrie
Décomposition spectrale
Illustrer le montage expérimental complété par le rôle des différents éléments.
Question 2.1.1
Indiquez les longueurs d’onde choisies et les angles de déviations théoriques pour les deux ré-
seaux. Faites ce calcul pour un nombre de longueurs d’onde adéquat afin d’estimer au mieux
l’erreur expérimentale qui en découlera.
Question 2.1.2
32
Vérifiez les prédictions théoriques et caractérisez l’erreur expérimentale.
Question 2.1.3
Pour les paramètres qui vous semblent importants, discutez théoriquement l’influence de
ceux-ci sur la figure de diffraction observée.
Question 2.1.4
33
Vérifiez expérimentalement vos prédictions théoriques.
Question 2.1.4
Reprenez ici vos mesures expérimentales. Comment allez-vous minimiser l’erreur expérimen-
tale ?
Question 2.1.5
34
Remplissez ce cadre comme si vous deviez expliquer le recouvrement des ordres d’un réseau
de diffraction. Soyez convaincant !
Question 2.1.6
35
Raies en émission de certains corps
Notez ici vos mesures expérimentales. Avec celles-ci, étalonnez le montage afin qu’il puisse
être utilisé en tant que spectromètre.
Question 2.2.1
Grâce à l’étalonnage, identifiez les différentes longueurs d’onde (position ↔ longueur d’onde)
Question 2.2.2
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Manipulation 3 : interférométrie
Interféromètre de M ICHELSON
Schématisez le montage expérimental que vous avez réalisé.
Question 3.1.1
Détaillez ici vos observations. Accompagnez celles-ci d’un schéma de la figure observée.
Question 3.1.1
37
Décrivez vos observations et expliquez-les. Schématisez le montage expérimental.
Question 3.1.4
38
Expliquez l’effet de la lame sur le champ lumineux et schématisez la figure d’interférence.
Question 3.1.7
39
Commentez l’intérêt de l’utilisation d’un unique laser He-Ne.
Question 3.1.10
40
Holographie
Représentez le montage expérimental utilisé ainsi que l’utilité de chacun des éléments.
Question 3.2.1
41
Discutez rapidement des précautions à prendre ici.
Question 3.2.3
42
Manipulation 4 : polarisation
Détermination d’un état de polarisation - prérequis
Reprenez ici vos calculs d’intensités.
Question 4.1.1
43
Donnez la valeur de S0 . Ce résultat était-il attendu ?
Question 4.1.3
Que proposez-vous ?
Question 4.1.4
44
Reprenez ici vos résultats expérimentaux et vos conclusions.
Question 4.2.2
45
Comment fonctionnent ces lunettes ?
Question 4.2.2
46
Polarisation partielle de la lumière
Schématisez le résultat et expliquez-le ensuite à l’aide d’un schéma clair.
Question 4.3.1
Notez ici vos mesures expérimentales, le calcul des paramètres de S TOKES et vos commen-
taires.
Question 4.3.2
47
Montrer que l’égalité n’est pas respectée et interpréter le résultat.
Question 4.3.3
48
Biréfringence linéaire
A vous de jouer ! Notez ici ce qui vous semble pertinent par rapport aux questions posées.
Question 4.4.x
49
4.5.1 Détermination de la matrice de J ONES des lunettes 3D (facultatif)
Détaillez ici vos calculs.
Question 4.5.1
Donnez les trois cas particuliers retenus. Montrez comment ceux-ci sont vous permettent de
déduire les coefficients a, b et c.
Question 4.5.3
50
Annexe A
Optique cristalline
51
Il est possible de montrer que pour toute direction de vecteur d’onde~k fixée, il existe en général
deux ondes :
• dont les vitesses de phase sont en général différentes, v0 et v00
• qui sont polarisées linéairement (direction de ~E fixe)
• dont les directions de polarisation sont orthogonales, D ~ ⊥D~0
• pour chacune des deux ondes, en général ~E n’est pas parallèle à D.
~
~ ~ 0
→ Les vecteurs de P OYNTING des deux ondes S et S ne sont pas parallèles et il existe
deux rayons lumineux distincts.
La section principale est le plan formé par les deux rayons. Ainsi, l’onde ordinaire (extraordi-
naire) est polarisée dans une des directions orthogonales (parallèle) à la section principale.
Si l’axe optique est parallèle ou perpendiculaire à la face incidente, ~k est parallèle à une direc-
tion principale et les deux rayons sont confondus.
52
Annexe B
53
Annexe C
55
Manipulation 6
Polarisation de la lumière
Version du 27 août 2018
Local UA.4.215, Salle 4
Important
Introduction
E NTAMONS CETTE INTRODUCTION par une expérience de la pensée. Imaginez-vous tenant
une corde bien épaisse par une extrémité, l’autre extrémité de cette corde étant attachée à quelques
mètres de vous. Vous tirez sur la corde de sorte qu’elle se tende. Maintenant, je vous demande
d’agiter la corde à une fréquence de deux Hertz. Quel geste faites-vous ?
En fait, ma question est mal posée dans la mesure où elle ne permet pas que tout le monde
réagisse de la même manière. En effet, certains d’entre-vous auront agité la corde de haut en bas,
verticalement donc. D’autres auront décidé de l’agiter horizontalement, de gauche à droite. Et
pourquoi ne l’auriez-vous pas agitée en effectuant des petits ronds avec votre main ?
Quel rapport avec la lumière me direz-vous ? Les ondes qui se propagent le long d’une corde
sont des ondes transverses, tout comme les ondes associées à la lumière (champ électromagné-
tique). Cela veut dire que la vibration de l’onde est perpendiculaire à sa direction de propaga-
tion. Dans notre monde à trois dimensions spatiales la vibration peut donc se faire dans les deux
dimensions qui sont orthogonales à la direction de propagation de l’onde. Voyons cela plus en
détail.
Dans les cas les plus simples, la vibration est purement verticale ou purement horizontale.
C’est le cas qui nous est le plus familier, pour lequel la vibration se fait dans une seule des di-
mensions du plan transverse (plan perpendicaulaire à la direction de propagation). On parle
dans ce cas d’une « polarisation rectiligne».
Dans les cas les plus élaborés, les deux dimensions du plan sont exploitées. On parle alors
de « polarisation circulaire » ou de « polarisation elliptique ». On peut remarquer que dans le
cas d’un mouvement circulaire ou elliptique, le sens dans lequel la main tourne a également de
l’importance (on parlera de polarisation gauche ou droite).
113
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 114
Dans cette séance de laboratoire, nous allons étudier la « polarisation des ondes », c’est-à-dire
dans le contexte de la corde, la trajectoire d’un point donné de la corde dans le plan transverse.
Nous verrons également comment caractériser et modifier la polarisation des ondes.
Notons que la polarisation de la lumière n’est pas une notion intuitive, a priori, car notre oeil
y est insensible. Dans notre expérience de la vie courante, tout se passe donc comme si la po-
larisation n’existait pas... mais il existe de nombreuses applications qui utilisent la polarisation,
comme par exemple le cinéma 3D, les lunettes polarisantes, les affichages à cristaux liquides,...
On peut voir sur l’image ci-dessous l’effet de lunettes 3D lors d’un film projeté en 3D. A tra-
vers les lunettes l’image est unique et nette, mais l’image est double en dehors. Une explication
succinte des phénomènes physiques mis en jeu peut être donné de la manière suivante : deux
images sont projetées sur un écran. A chacune de ces images correspond une polarisation dif-
férente. Les lunettes jouent le rôle de filtre et ne laisse passer que l’une des images, c’est-à-dire
une seule des polarisation. L’image qui arrive à chaque oeil est donc différente et cela reproduit
notre manière habituelle de voir le monde. Notre cerveau s’occupe alors de reconstruire l’image
en 3D comme il en a l’habitude.
dans lequel 1~y représentera la direction de polarisation de l’onde. Il est alors facile de repré-
senter une polarisation rectiligne selon 1~x , il suffit de remplacer 1~y par 1~x , mais qu’en est-il d’une
polarisation rectiligne dans une autre direction, ou d’une polarisation circulaire ou elliptique ?
Si nous agitons la corde selon une ellipse, on peut décomposer
ce mouvement en une composante selon l’axe x, et une compo-
sante selon l’axe y. Ces signaux sont tous deux périodiques, mais
n’ont pas nécessairement ni la même phase, ni la même ampli-
tude.
F IGURE 6.1: Ellipses de LISSAJOUS résultant de la superposition de deux ondes sinusoïdales de même fréquence
sur des axes orthogonaux. Le rectangle délimite la zone dans laquelle le vecteur résultant de la superposition des
deux ondes peut évoluer. La courbe la plus générale est une ellipse inscrite dans le rectangle. Pour s’en convaincre,
il suffit d’observer comment l’ellipse se construit au cours du temps. À titre d’exemple, la construction du point au
temps t7 est expliquée graphiquement : à cet instant, on reporte les valeurs de Ex et Ey sur le graphique commun.
Le temps n’apparaît plus dans le rectangle, sauf si l’on numérote les points comme nous l’avons fait. Pour des
amplitudes A x et Ay fixées, le rectangle est fixé. L’inclinaison de l’ellipse, et donc sa forme dans le rectangle dépend
de la différence de phase entre les deux composantes : φy − φx . En particulier, en comparant les graphiques de droite
et de gauche, on constate que le sens dans lequel l’ellipse est décrite dépend du signe de ce déphasage. Dans un
graphique ou les points numérotés n’apparaissent pas, on peut indiquer ce sens par une flèche. Si l’on modifie à la
fois φx et φy , de sorte que φy − φx ne varie pas, la forme de l’ellipse ne change pas. Seul le point de démarrage de
l’ellipse sera différent.
Le polariseur est un élément qui absorbe la polarisation selon l’un de ses axes et ne change rien
à l’autre composante. La polarisation en sortie de cet élément sera donc linéaire. La polarisation
en sortie du polariseur ne dépend donc pas de la polarisation en entrée du polariseur. L’axe qui
laisse passer la polarisation s’appelle l’axe "passant" du polariseur.
Les lames de phases ont pour propriété d’avoir un indice de réfraction différent selon chacun
de leurs axes propres. On appelle ces matériaux des matériaux biréfringents. De ce fait, la phase
accumulée par une onde polarisée selon l’un des axes de la lame sera différent de la phase ac-
cumulée par une onde polarisée selon l’autre axe de la lame. La lame demi-onde (λ/2) agira de
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 117
façon telle que la différence de phase accumulée selon l’un des axes soit d’une demi longueur
d’onde (180°). La lame quart d’onde (λ/4) agira quant à elle de sorte que la différence de phase
accumulée soit d’un quart de longueur d’onde (90°). En réalité, le déphasage induit par la lame
dépend du matériau de la lame, de son épaisseur ainsi que de la longueur d’onde de la lumière.
Les lames utilisées au laboratoire ont été spécialement conçue pour de la lumière verte.
Il reste encore à savoir quel est l’effet de ces lames sur la polarisation. Pour connaître l’effet
de la lame demi-onde, on compare (voir figure 9 annexe D) les cas séparés de 180°. On observe
que l’orientation de l’ellipse change. Pour une lame quart d’onde, on peut de même comparer
des cas séparés de 90° et observer que c’est l’excentricité de l’ellipse qui change. L’excentricité
est un paramètre qui caractérise la forme de l’ellipse.
En connaissant l’effet du polariseur et des lames de phase, nous verrons dans ce laboratoire
comment créer n’importe quel état de polarisation à partir d’une lumière blanche.
b ∝I
Φ (6.5)
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 118
−Ax 0 −→ Ax
Ex (t)
Il ne faut pas perdre de vue que l’intensité est proportionnelle à la puissance moyenne, si bien
que
b ∝ I = A2x + A2y
Φ
y
Ay
b →
−
E (t)
−
→
Ey (t)
x x
b b b
b b b
−Ax 0 →
− Ax 0 −→
E (t) −Ax
Ex (t)
Ax
−Ay
Les polarisations linéaire (à gauche) et circulaire (à droite) ci-dessus sont des cas particuliers
de la polarisation elliptique.
• Polarisation linéaire : ϕ x − ϕy = nπ (phase ou opposition de phase, cf. annexe D)
Dans l’exemple ci-dessus, Ay = 0, donc ~E = Ex (t)~1x et I = A2x
• Polarisation circulaire : A x = Ay , donc I = 2A2x
2. Le polariseur
L’onde qui sort d’un polariseur est polarisée linéairement dans une direction p appelée axe
−
→
du polariseur. Le champ électrique incident E (t) possède une composante parallèle à l’axe du
polariseur et une composante perpendiculaire à l’axe du polariseur. La composante parallèle
−
→
E p (t) est transmise par le polariseur mais la composante perpendiculaire est bloquée par le
polariseur.
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 119
−
→
En désignant par 1 p le vecteur unitaire dirigé selon l’axe du polariseur et par E p (t) la com-
−
→
posante algébrique de E p (t), le champ électrique émergeant du polariseur a pour expression
−
→ −
→
E p (t) = E p (t) 1 p
−E (t)
→
−
→
1p
b
−
→ p
Ep (t)
Le polariseur est donc un outil de filtrage qui effectue la projection du champ électrique
sur une direction donnée. L’onde émergeant d’un polariseur est toujours polarisée linéairement,
quelle que soit la polarisation de l’onde incidente. L’intensité étant donnée par I =< E2 (t) >,
on trouve les intensités d’entrée et de sortie :
et
Iout = 2 < E2p (t) >
Puisqu’il s’agit d’une projection, la norme du résultat ne peut qu’être inférieure ou égale au
champ initial. On en déduit que le filtre ne peut que conserver ou diminuer la puissance reçue :
Iout ≤ Iin
Iout
On décrira donc l’effet d’un polariseur par le rapport Iin , un rapport entre 0 et 1.
y
Ay b
L’axe du polariseur fait un angle α avec le
→
− →p
− petit axe de l’ellipse de polarisation du champ
E (t) 1 électrique incident.
→p(t)
−
−
→ E p −
→ −
→ −
→
Ey (t) E (t) = Ex (t) + Ey (t)
α x −
→ −
→
b b b = A x cos(ωt) 1x + Ay sin(ωt) 1y
−Ax 0−
→
Ex (t)
Ax −
→ −
→
E p (t) = E (t) · 1 p
−
→ − → −
→ − →
= A x cos(ωt) 1x · 1 p + Ay sin(ωt) 1y · 1 p
= A x cos(ωt) cos α + Ay sin(ωt) sin α
b
−Ay
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 120
sin(2ωt) sin(2α)
E2p (t) = A2x cos2 (ωt) cos2 α + 2 A x Ay + A2y sin2 (ωt) sin2 α
2 2
Iout = 2 < E2p (t) >= A2x cos2 α + A2y sin2 α (6.6)
Pour α variant de 0 à π/2 et dans le cas Ay > A x , on montre facilement que ce rapport de
puissances est une fonction strictement croissante (nous avons rencontré une expression sem-
blable à la section 3.7.).
Pour α = 0, l’axe du polariseur est situé sur le petit axe de l’ellipse de polarisation de l’onde
incidente et la puissance moyenne transmise par le polariseur est minimale :
Iout A2x
=
Iin min A2x + A2y
Pour α = π/2, l’axe du polariseur est situé sur le grand axe de l’ellipse de polarisation de
l’onde incidente et la puissance moyenne transmise par le polariseur est maximale :
Iout A2y
=
Iin max A2x + A2y
−Ax 0 →
− Ax
E (t)
−Ay
Les polarisations linéaire (gauche) et circulaire (droite) ci-dessus sont des cas particuliers de
la polarisation elliptique.
Iout
• Polarisation linéaire : Ay = 0, donc = cos2 α (loi de Malus)
Iin
Iout
• Polarisation circulaire : A x = Ay , donc = 12 ∀α
Iin
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 121
Une lame de retard est donc un outil permettant de déphaser deux composantes d’une
onde tout en conservant la puissance incidente
Iout = Iin
s s
Ay Ay
b b IN (ϕin = 0)
Ell in (ϕ)
b
0 b b
r
b b b
r
−Ax Ax −Ax 0 Ax
Ell out (ϕ + π)
b b OU T (ϕout = π)
−Ay −Ay
F IGURE 6.3: La courbe de polarisation de sortie est la courbe symétrique de la courbe de polarisation d’entrée,
obtenue par symétrie orthogonale d’axe r ou, de façon équivalente, par symétrie orthogonale d’axe s
Une polarisation linéaire demeure linéaire et une polarisation elliptique (respectivement cir-
culaire) demeure elliptique (respectivement circulaire).
Pour une fréquence autre que f 0 (lumière d’une autre couleur), la courbe de sortie n’est pas
symétrique à la courbe d’entrée car la modification du déphasage est différente de π.
risation elliptique telle que les axes de l’ellipse de polarisation sont situés sur les directions r et
s.
Les axes de cette ellipse de polarisation sont toujours situés sur les directions r et s de la
lame, quelle que soit l’orientation de la lame par rapport à la direction de polarisation de l’onde
−
→ −
→
incidente, car les champs Er (t) et Es (t) sont toujours orthogonaux et présentent toujours un
déphasage de π/2 à la sortie de la lame de retard.
IN (ϕin = 0)
s
E0 −
→
E (t)
b
Ay b
δ
r
b
Ax
0 b
π
b
Ell out ϕout =
2
−A x
b
− Ay
−E0
F IGURE 6.4: Ellipse de polarisation présente à la sortie d’une lame quart d’onde dont l’axe s est tourné d’un angle
δ par rapport à la direction de polarisation de l’onde incidente
Représentons l’ellipse de polarisation présente à la sortie d’une lame quart d’onde dont l’axe
s est tourné d’un angle δ par rapport à la direction de polarisation de l’onde incidente. Le champ
−
→
électrique incident E (t), dont l’amplitude est égale à E0 , est décomposé selon les directions r et
−→
s. Sur base de la figure 6.4, nous déterminons aisément l’amplitude A du champ électrique Er (t)
−→
et l’amplitude B du champ électrique Es (t) :
(
A x = E0 sin δ (6.7)
Ay = E0 cos δ (6.8)
−→ −
→
A l’entrée de la lame, les composantes algébriques des champs Er (t) et Es (t) sont en phase :
(
Er (t) = A x cos(ωt) = E0 sin δ cos(ωt)
Es (t) = Ay cos(ωt) = E0 cos δ cos(ωt)
−
→ −
→
A la sortie de la lame, les composantes algébriques des champs Er (t) et Es (t) sont déphasées de
π/2 : (
Er (t) = A x cos(ωt) = E0 sin δ cos(ωt)
Es (t) = Ay sin(ωt) = E0 cos δ sin(ωt)
Les équations (6.7) et (6.8) permettent de calculer le rapport des longueurs des axes de l’el-
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 124
lipse de polarisation :
Ax
tan δ = (6.9)
Ay
Ce rapport
dépend donc de l’angle δ. La polarisation de l’onde émergente sera circulaire
A x = Ay pour δ = ±45° et pour δ = ±135°.
sin2 (2α)
Iout = I0
2
→
−
1y
b
Ay
p
γ
0
b
β u
b
Ax
−
→
1x
Par ailleurs, l’ellipse peut être inscrite dans un rectangle admettant l’axe p du polariseur
comme médiane. Les dimensions de ce rectangle circonscrit sont 2A0x et 2A0y . La droite q est
−
→
perpendiculaire à l’axe p du polariseur. Le vecteur unitaire 1x 0 est parallèle à l’axe p et le vec-
−
→
teur unitaire 1y 0 est parallèle à la droite q. L’ellipse de polarisation peut donc également être
engendrée par les champs électriques
−
− → →
Ex 0 (t) = A0x cos ωt + ϕ10 1x 0
− → −
→
Ey 0 (t) = A0 cos ωt + ϕ0 1y 0
y 2
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 126
→
′
−
1x−
1y
t
→
′
1y−
b
Ay
p
A′
x
q
b
A′
y
b
γ
0
b
β u
b
Ax
−
→
1x
F IGURE 6.6: La droite t, obtenue en prolongeant le côté du rectangle perpendiculaire à l’axe p du polariseur, est
une droite tangente à l’ellipse et perpendiculaire à l’axe p du polariseur. Cette droite t coupe l’axe p en un point
situé à une « distance » A0 du centre O de l’ellipse
−
→
L’équation (D.5) permet de calculer l’amplitude du champ électrique Ex 0 (t) :
q
A0x = A2x cos2 ( β + γ) + A2y sin2 ( β + γ) (6.11)
(b) Tracer l’axe p du polariseur tourné d’un angle γ par rapport à la droite u.
√
(c) Identifier le point de l’axe p du polariseur situé à une « distance » Iout du point O.
(d) Tracer par ce point la droite t perpendiculaire à l’axe p du polariseur. Cette droite est
tangente à l’ellipse de polarisation recherchée.
p
b
p I out
γ
0 b
En faisant varier l’angle γ (par pas de 10° par exemple), on obtient un ensemble de droites
t tangentes à l’ellipse de polarisation. Cet ensemble de droites tangentes fait apparaître l’ellipse
A
de polarisation, ce qui permet de déterminer ses caractéristiques : rapport Ayx et orientation du
grand axe.
b b
b b
b
b
b
b
b b
b
b
b b
b
b b
b b
b
b b
b
b
b b
b
b
b
b
b b
b b
F IGURE 6.8: L’ensemble des droites tangentes fait apparaître l’ellipse de polarisation
MANIPULATION 6. POLARISATION DE LA LUMIÈRE 128
Exercice A
a) Un faisceau lumineux se propage selon z, quelles sont les composantes utilisées dans
ce laboratoire pour décrire sa polarisation ? (cochez la ou les bonnes réponses)
Ex
Ey
Ez
Bx
By
Bz
Exercice B
a) Un faisceau lumineux qui se propage selon z est polarisé linéairement lorsque (co-
chez la ou les bonnes réponses)
Exercice C
a) Un faisceau lumineux qui se propage selon z est polarisé linéairement. Alors (cochez
la ou les bonnes réponses)
b) Un faisceau lumineux qui se propage selon z est polarisé circulairement. Alors (co-
chez la ou les bonnes réponses)
c) Un faisceau lumineux qui se propage selon z est polarisé elliptiquement. Alors (co-
chez la ou les bonnes réponses)
d) Un faisceau lumineux qui se propage selon z est polarisé elliptiquement. Alors (co-
chez la ou les bonnes réponses)
Exercice D
a) Le champ électrique d’un faisceau lumineux vérifie les relations suivantes : Ex =
A cos(kz − ωt + ϕ), Ey = A cos(kz − ωt + ϕ + π ), Ez = 0. Alors (cochez la ou les
bonnes réponses)
Exercice E
a) Un faisceau lumineux de polarisation donnée est incident sur une lame de phase. La
polarisation de la lumière en sortie de la lame (cochez la ou les bonnes réponses)
Exercice F
c) Un faisceau lumineux de polarisation donnée est incident sur une lame de phase. La
valeur du flux lumineux en sortie de la lame (cochez la ou les bonnes réponses)
Dans ces expériences, nous visons à ce que vous compreniez ce qu’est un état de po-
larisation et comment on peut le transformer. Finalement nous verrons une méthode
simple pour mesurer un état de polarisation.
Important
La lumière "non polarisée" est un abus de langage pour parler d’une polarisation aléa-
toire, c’est-à-dire que l’état de polarisation varie très rapidement par rapport au temps
de mesure. La conséquence est que, peu importe comment on place un polariseur (ana-
lyseur), on obtient le même flux (moitié du flux incident). Tout ajout de lames de phase
laisse aléatoire une polarisation aléatoire. Par contre, l’ajout d’un polariseur transforme
une polarisation aléatoire en une polarisation rectiligne selon l’axe du polariseur (au prix
d’une diminution de moitié du flux dans le cas idéal d’un polariseur sans pertes).
Lame demi-onde
1. Placez les polariseurs en position croisée (polariseur sur 0°, analyseur sur 90°).
2. Introduisez la lame demi-onde sur 0°. Faites tourner le polariseur. Qu’observez-vous ?
3. Pour quel(s) angle(s) le flux est-il minimal ?
4. Pour quel(s) angle(s) le flux est-il maximal ?
5. Vérifiez que la lame demi-onde induit une symétrie orthogonale. (a) Placez la lame sur 0°.
(b) Mettez le polariseur sur un angle θ, variant de 0° à 90° par pas de 15°. (c) Vérifiez qu’un
maximum d’énergie est observable lorsque l’analyseur est placé sur −θ. (d) La polarisation
est-elle encore rectiligne ?
I (......)
A (......)
A/Amax
θ (°) 180 190 200 210 220 230 240 250 260 270 280 290 300 310 320 330 340 350