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Contexte de l’organisme

4.1 Compréhension de l’organisme et de son contexte


L’organisme doit déterminer les enjeux externes et internes pertinents par rapport à sa
finalité, et qui influent sur sa capacité à atteindre les résultats attendus de son système de
management environnemental. Ces enjeux doivent inclure les conditions environnementales
affectées par l’organisme ou susceptibles d’affecter l’organisme……….
L’objectif est que, lorsqu’elles développent leur SME, les organisations doivent également et
avant tout tenir compte de l’environnement dans lequel elles sont intégrées.
La prise en compte de l’environnement interne et externe et des parties prenantes associées est
une condition préalable pour déterminer le champ d’application du SME. Le chapitre 4 de la
norme iso 14001 comprend les exigences suivantes :
 D’abord, Comprendre l’organisation et son contexte ( le contexte de l’organisme )
 Ensuite, Comprendre les besoins et les attentes des parties intéressées
 Enfin, Définir le champ d’application du SME

Comprendre le contexte de l’organisme


Exigences de la norme
L’organisation doit déterminer les questions internes et externes qui sont pertinentes pour le SME.
Cela inclut des sujets politico-juridiques, écologiques, socioculturels, technologiques et
économiques.

L’objectif visé ?
Le champ d’interprétation de cette exigence est relativement large. On peut distinguer les
perspectives suivantes :

Impact de l’environnement sur l’organisation :


Les conditions du marché sont de plus en plus complexes. Alors l’action des entreprises doit être à
la fois réactive et tournée vers l’avenir. Il est donc préférable que les décisions de gestion
stratégique ne soient pas prises sans une analyse précise de l’environnement du marché. Tout en
tenant compte des conditions sociales actuelles et futures et de leur évolution ainsi que des
tendances technologiques. À moyen terme, ces évolutions prennent souvent la forme de
changements législatifs concrets.

Impact des activités de l’organisation sur l’environnement :


Les organisations sont intégrées dans des chaînes de valeur mondiales. Le mode de
fonctionnement des organisations et les ressources qu’elles utilisent à cette fin ont un impact sur
l’environnement et la société. 

 Ou un fabricant de batteries pour voitures électriques qui utilise de grandes quantités de


lithium. 
 Ou un producteur de gazon artificiel qui fait la une des journaux. Cela en raison de la fuite de
grandes quantités de microplastiques dans les eaux usées des terrains en gazon artificiel. 
 La culture du blé en Chine, en Inde ou au Kazakhstan et l’extraction du lithium en Bolivie.
Toute ces actions peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement local et réduire la
qualité de vie de la population.

Caractéristiques et conditions internes d’une organisation :


La vue sur l’organisation est au moins aussi importante. Certaines routines et activités dans les
organisations empêchent l’adaptation aux facteurs externes ou réduisent les effets externes.
L’identification des ces conditions internes est une étape nécessaire. Cela a beaucoup à voir avec
la culture organisationnelle et les capacités existantes par exemple :

 les personnes et leur sensibilisation,


 les connaissances, les processus,
 les mécanismes d’incitation.
Par une analyse des sujets internes et externes pertinents, il convient de garantir une référence du
SME à l’environnement. D’un point de vue externe aux conditions cadres de la chaîne de valeur :

C’est-à-dire aux processus en amont et en aval, d’un point de vue interne aux conditions cadres de
la propre organisation.

Enfin, les identifications suivantes sont des intégrations des résultats de l’analyse du contexte de
l’organisme

 D’abord, des parties intéressées ,


 Aussi, dans la définition du champ d’application ,
 Et dans l‘examen des opportunités et des risques,
 Dans l’identification des aspects environnementaux,
 Dans l’analyse du cycle de vie
 Et dans diverses autres exigences normatives (cf. fig. 3).

Assistance à la mise en œuvre dans la pratique


Afin de prendre en compte le contexte de l’organisme, une analyse de l’environnement doit être
effectuée. Donc il s’agit de la « vue d’ensemble » dans laquelle une organisation ou une industrie
est intégrée.

Il est recommandé d’analyser les facteurs de l’environnement externe et les conditions internes en
fonction de facteurs d’influence catégorisés, par exemple techniques, économiques, sociaux,
politiques (cf. fig. 1). L’annexe A.4.1 de la norme ISO 14001:2015 ainsi que le document
d’orientation ISO 14004 (section en haut ) présentent de bons exemples de problèmes internes et
externes susceptibles d’influencer le SME.
Cependant, cette collection de sujets ne prend tout son sens que lorsque la pertinence pour
l’organisation en général et la gestion environnementale en particulier est évaluée. Les questions
suivantes sont utiles à cet égard :
Fig. 1 Formulaire d’analyse des questions externes et internes
 Les changements ont-ils un impact positif ou négatif sur les performances environnementales ?
 Comment la gestion de l’environnement peut-elle réagir ? Quelle est l’importance des
possibilités d’influence ?
 Quels développements dans l’environnement de l’organisation peuvent influencer la gestion
environnementale ?

Compréhension des parties intéressées


Exigences de la norme
L’organisation doit identifier les parties intéressées (synonyme : parties prenantes) pour le SME.

Définition
Les parties intéressées sont des personnes ou des groupes de personnes à l’intérieur ou à
l’extérieur de l’organisation. Ces derniers influencées par le SME ou qui peuvent l’influencer
(ISO 14001, termes 3.1.6).
Il s’agit, par exemple :

 en interne : la direction et les cadres, les représentants et les agents du contrôle de gestion, de
la qualité, de la sécurité au travail et de la gestion de l’environnement, les comités d’entreprise
et du personnel, les représentants syndicaux, les employés, les consultants achetés.
 externes : clients, fournisseurs, autorités, politiciens locaux, conseillers municipaux, membres
des parlements d’État et fédéral, associations professionnelles, chambres et groupes d’intérêt,
groupes sociaux formels et informels (initiatives citoyennes, clubs et associations), résidents,
propriétaires, habitants des villes et communautés voisines, concurrents, médias régionaux et
nationaux.
La détermination des exigences (c’est-à-dire les besoins, les attentes) des parties prenantes est
obligatoire. Et cela afin de vérifier si l’organisation doit en tirer des engagements dits
contraignants.

L’objectif visé ?
Les engagements contraignants sont :

1. les obligations légales que l’organisation doit respecter ; et


2. d’autres exigences, c’est-à-dire non souveraines et non juridiques, que l’organisation doit
remplir ou décide de remplir (par exemple, normes industrielles, normes DIN, engagements
volontaires).
L’analyse des parties prenantes vise à identifier à la fois les exigences/attentes qui reposent sur
des principes juridiques et les exigences qu’une organisation peut ou doit s’engager à respecter. Il
s’agit par exemple des exigences des normes organisationnelles et industrielles, des relations
contractuelles, des accords avec les groupes communautaires ou les organisations non
gouvernementales. En fin de compte, les obligations contraignantes doivent découler des intérêts
identifiés des parties prenantes.

Assistance à la mise en œuvre dans la pratique


La sensibilisation du public aux dommages environnementaux et au changement climatique a
conduit les organisations à être confrontées à de nouvelles parties prenantes (par exemple,
externes : organisations environnementales, internes : responsables environnementaux) et à des
parties prenantes traditionnelles qui soulèvent et représentent des demandes axées sur
l’environnement (par exemple, les clients).

Il existe différentes approches méthodologiques pour l’analyse des parties prenantes. On


additionne les chiffres de l’évaluation afin de classer les parties prenantes par ordre de priorité.
Par la suite, on défini des valeurs seuils. Par la suite, on considère un acteur comme un acteur A,
B ou C après sa détermination. Sur cette base, il est possible d’évaluer les réglementations
nécessaires au SME et la pertinence de son caractère obligatoire (cf. figure 2).
Figure 4.2 Formulaire d’analyse des parties intéressées

En fonction de l’attitude des parties prenantes à l’égard des activités de l’organisation (par
exemple, soutien bienveillant ou critique à l’égard des adversaires) et du degré d’influence/de
pouvoir, une organisation fixera différents niveaux de gestion des parties prenantes. Celles-ci vont
de l’information plus passive (par exemple, les mises à jour de statut sur les sites web, les
bulletins d’information) à des formes plus participatives et discursives (échanges réguliers ou
enquêtes et entretiens, réunions informelles, ateliers ou groupes de discussion communs).

Le contexte de l’organisme et l’analyse des parties prenantes fournissent des éléments directs et
indirects pour la conception du SME. Les résultats ont un impact direct, par exemple, sur
l’évaluation des aspects environnementaux et des obligations contraignantes, ce qui a donc une
influence indirecte sur la définition des objectifs et mesures environnementaux (cf. figure 3).
Fig. 3 Impact du contexte de l’organisme et de l’analyse des parties prenantes sur le SME

Définir le champ d’application du SME


Exigences de la norme
Compte tenu de la :

 les questions externes et internes et les impacts environnementaux


 les engagements contraignants des parties intéressées
 unités organisationnelles, fonctions, limites physiques
 les activités, produits, services et
 autorité et capacité de contrôle et d’influence
l’organisation doit définir le champ d’application de son SME.

Le champ d’application doit être disponible sous forme d’informations documentées et mis à la
disposition des parties intéressées, c’est-à-dire communiqué à l’extérieur.

L’objectif visé ?
Le champ d’application du SME fournit des informations sur la portée et les limites du SME par
rapport aux processus et aux sites inclus. La justification préalable est nécessaire pour toute
exclusion de sites ou d’une parties de l’entreprise à la suite d’une externalisation.

Assistance à la mise en œuvre dans la pratique


Les critères recommandés pour définir le champ d’application :
 Pertinence
 Possibilité d’influence
Le champ d’application du management environnemental doit inclure non seulement les activités
directes sur les sites de l’entreprise, mais aussi les domaines qui se situent dans la sphère indirecte
de responsabilité et d’influence de l’organisation.
En outre, chaque organisation doit déterminer pour elle-même quels sont les processus en amont
ou en aval dont elle peut assumer la responsabilité en plus des processus de fabrication qu’elle
contrôle elle-même.

Les conclusions de l’analyse du contexte l’organisme et des parties prenantes doivent être prises
en compte. Par exemple, si la question de la rareté des ressources est un problème social important
et que les principales parties prenantes sont préoccupées par les conditions d’exploitation minière
ou les conditions de sécurité au travail chez les fournisseurs, pourquoi faudrait-il les exclure du
champ d’application ? pourquoi devrait-on l’exclure du champ d’application ? D’autre part, il est
évident que des limites doivent être fixées.

En dépit d’une possible Malgré les attributions possibles de responsabilité, les possibilités
d’influence peuvent être limitées. être limité. Souvent, les relations avec les fournisseurs ne
peuvent pas être retracées jusqu’à l’extraction des ressources et les relations avec les clients ne
peuvent pas être retracées jusqu’à l’utilisateur final. Direct Les contacts directs n’existent
généralement que jusqu’au niveau suivant, en amont ou en aval.

En outre, les options de contrôle dépendent fortement du pouvoir de marché de l’organisation.

Une exclusion justifiée de sites, de parties de sites ou de certains processus (externalisés) ne peut
être légitimée que si les impacts environnementaux ne sont pas considérés comme pertinents.
L’étendue de la définition du champ d’application est illustrée à la figure 4.
Fig. 4 Visualisation de l’étendue du champ d’application à définir
Cette article décrit les exigences relatives au top management pour l’application de la politique
environnementale. Le top management synonyme de management exécutif, c’est-à-dire les
personnes ou groupes de personnes qui dirigent et contrôlent une organisation au plus haut niveau.
Il s’agit notamment de :
 Premièrement, Leadership et engagement
 Deuxièmement, Politique environnementale
 Troisièmement, Rôles, responsabilités et pouvoirs
Table des matières

 Leadership et engagement
 Qu’est-ce que une politique de l’environnement ?
 Quels sont les instruments de la politique environnementale ?
 Rôles, responsabilités et pouvoirs
 Quelle est la politique environnementale de la france ?
Leadership et engagement
Exigences de la norme
La haute direction assume la responsabilité et l’engagement comme une exigence. Cela en ce qui
concerne le SME, en particulier les tâches suivantes :

 Responsabilité de l’efficacité du SME


 Définition de la politique et des objectifs environnementaux.
 Promotion du processus d’amélioration continue (PAC)
 Intégration des exigences du SME dans les processus opérationnels
 Mise à disposition de ressources pour le SME
 Communiquer sur l’importance et la mise en œuvre du SME
 Veiller à ce que les résultats du SME soient atteints
 Orientation du personnel
 Soutien aux gestionnaires dans la mise en œuvre du SME

Quels sont ses objectifs ?


Nombre des tâches de la DG dans le cadre d’un SME ne sont pas nouvelles. Ce qui est nouveau,
c’est que les tâches ont été formulées de manière aussi précise et résumées dans un chapitre
supplémentaire. Cela souligne l’importance de la responsabilité de la DG dans le cadre du SME.
Aussi, il exige son engagement dans l’accomplissement des tâches. En d’autres termes, il doit non
seulement lancer et vérifier le SME, mais aussi faire preuve d’engagement. Et tout en
accomplissant les tâches susmentionnées. 

Il convient d’éviter de « déléguer » à l’agent le SME. On souligne également que la responsabilité


du SME reste obligatoirement entre les mains de la DG.

Assistance à la mise en œuvre dans la pratique


Cette norme exige de comprendre et de développer le SME en tant que partie intégrante de :

 La culture d’entreprise
 Et des processus commerciaux.
À cette fin, la DG s’engage à :
1. Assumer des responsabilités (par exemple, rendre compte de l’efficacité du SME, définir la
politique et les objectifs environnementaux, fournir des ressources)
2. Coordonner les tâches (par exemple, promouvoir le PAC, assurer la réalisation des résultats du
SME)
3. Déléguer la responsabilité de la mise en œuvre de manière appropriée par exemple :
A. Communiquer l’importance et la mise en œuvre du SME,
B. Fournir des conseils au personnel et un soutien aux gestionnaires dans la mise en œuvre du
SME.
Qu’est-ce que une politique de l’environnement ?
Une façon de décrire la politique environnementale est de dire qu’elle comprend deux termes
principaux : environnement et politique. L’environnement fait référence aux écosystèmes
physiques, mais peut également prendre en considération la dimension sociale (qualité de vie,
santé) et la dimension économique (gestion des ressources, biodiversité).

La politique peut être définie comme une « ligne de conduite ou un principe adopté ou proposé
par un gouvernement, un parti, une entreprise ou un individu ». Ainsi, la politique
environnementale tend à se concentrer sur les problèmes découlant de l’impact humain sur
l’environnement, qui est important pour la société humaine car il a un impact (négatif) sur les
valeurs humaines. Ces valeurs humaines sont souvent qualifiées de bonne santé ou
d’environnement « propre et vert ». Dans la pratique, les analystes politiques fournissent une
grande variété de types d’informations au processus de prise de décision publique.

Les questions environnementales généralement abordées par la politique environnementale


comprennent (sans s’y limiter) la pollution de l’air et de l’eau, la gestion des déchets, la gestion
des écosystèmes, la protection de la biodiversité, la protection des ressources naturelles, de la
faune et des espèces menacées, et la gestion de ces ressources naturelles pour les générations
futures.

Relativement récemment, la politique environnementale s’est également occupée de la


communication des questions environnementales. Contrairement à la politique environnementale,
la politique écologique s’intéresse aux questions qui visent à tirer des avantages (monétaires et
non monétaires) du monde écologique non humain. La politique écologique englobe généralement
la gestion des ressources naturelles (pêche, sylviculture, faune et flore sauvages, aires de
répartition, biodiversité et espèces en péril). Ce domaine spécialisé de la politique possède ses
propres caractéristiques.

Exigences de la norme iso 14001


Pour le champ d’application du SME, la DG doit formuler les principes de son engagement
environnemental – la politique environnementale.

La politique environnementale doit :

 être approprié à l’objectif, au contexte, à la nature, à l’échelle et à l’impact environnemental de


l’organisation
 fournir le cadre des objectifs environnementaux ; et
 comprennent au moins les obligations suivantes :
o Protection de l’environnement et prévention de la pollution
o Respect des obligations contraignantes
o Engagement à l’amélioration continue, notamment des performances environnementales
On formule la politique environnementale par écrit. C’est-à-dire qu’elle doit être disponible et
communiquée sous forme d’informations documentées. Ainsi, on porte la politique
environnementale en interne à la connaissance des employés. Et cela afin qu’ils soient conscients
de la stratégie globale de l’organisation et de sa direction en matière de gestion environnementale.
De même, on la mis à la disposition des parties intéressées.

Quels sont les objectifs d’une politique de l’environnement – Définition ?


La politique environnementale est un engagement personnel et le principe directeur d’une
organisation, qui s’oriente vers l’environnement. Il précise pourquoi et comment l’organisation
s’est engagée en faveur de l’environnement.

Assistance à la mise en œuvre dans la pratique


Il s’est avéré utile de diviser la structure de la politique environnementale en une :

 Dans le préambule, l’organisation décrit pourquoi :


o c’est-à-dire de quelle manière elle se perçoit.
o quelles raisons, on pratique la protection et la gestion de l’environnement.
o qui montrent comment, c’est-à-dire à travers quels principes.
Tant le préambule que les lignes directrices doivent être formulés de la manière la plus concrète
possible et non pas seulement comme des déclarations générales. La désignation exacte des
objectifs et des mesures n’est pas nécessaire. La politique environnementale doit refléter le
contexte dans lequel l’organisation est située, ainsi que les processus et les produits/services – par
exemple par la formulation spécifique de lignes directrices. L’assistance est fournie par la
norme ISO 14004 (Systèmes de management environnemental — Lignes directrices générales
pour la mise en application), (voir figure 1).
Fig. 1 Politique environnementale
L’annonce interne ne doit pas seulement être faite par courrier circulaire ou panneau d’affichage,
mais aussi par le biais d’un événement d’information ou de formation au cours duquel la DG
communique de manière crédible son engagement envers le SME, au personne,l et explique les
points essentiels des lignes directrices. Ce n’est qu’à ce moment-là que la politique doit être
affichée.

La publicité extérieure doit également être gérée de manière agressive :

Par exemple, par le biais d’une publication sur le site web, par laquelle on informe toutes les
parties prenantes concernées.

Politique environnementale exemple
Nous mettons en œuvre la responsabilité et l’orientation vers l’avenir en protégeant
l’environnement naturel par le biais des directives suivantes :
Produits orientés vers l’environnement :
Nous produisons et distribuons des produits qui ont le moins d’impact possible sur
l’environnement pendant leur durée de vie et qui sont recyclables.
Protection de l’environnement et amélioration continue :
Nous évaluons régulièrement l’impact de nos processus de production et de nos produits sur
l’environnement naturel et prenons les mesures appropriées pour réduire notre impact
environnemental. Ce faisant, nous poursuivons l’objectif de protéger l’environnement et
d’améliorer continuellement nos performances environnementales.

Utilisation économique des ressources/efficacité énergétique :


Nous utilisons les ressources avec parcimonie et nous recherchons des possibilités de substitution
pour les substances dangereuses pour l’environnement. L’efficacité énergétique de notre
production et de nos produits est constamment améliorée.
Le droit de l’environnement comme norme minimale :
Le respect des exigences de la législation environnementale est une évidence pour nous. Dans la
mesure où cela est économiquement justifiable, nous exploitons également les possibilités de
dépassement des valeurs limites spécifiées.
Mise en œuvre de l’état de l’art :
Nos installations techniques, nos processus et nos structures organisationnelles sont régulièrement
contrôlés et développés dans le respect de l’environnement.
Ce faisant, nous sommes guidés par l’état de l’art.
Implication des employés :
Agir dans le respect de l’environnement est la responsabilité de chaque employé. C’est pourquoi
nous informons régulièrement nos employés sur les mesures de protection de l’environnement,
organisons régulièrement des formations axées sur l’environnement et avons mis en place un
système de suggestions axé sur l’environnement dans l’entreprise.
Implication des parties prenantes externes :
Nous maintenons une communication et une information environnementales ouvertes avec nos
partenaires commerciaux, les autorités, les voisins et le public.
Prise en compte de la chaîne de valeur :
La prise en compte des pratiques environnementales de nos fournisseurs et de nos clients est une
priorité absolue pour nous. C’est pourquoi nous effectuons régulièrement des évaluations de nos
fournisseurs axées sur l’environnement et mettons à la disposition de nos clients des informations
sur nos produits et nos processus.
Quels sont les instruments de la politique
environnementale ?
Les instruments de politique environnementale sont des outils utilisés par les gouvernements et
d’autres organisations pour mettre en œuvre leurs politiques environnementales. Les
gouvernements, par exemple, peuvent utiliser un certain nombre de types d’instruments différents.
Par exemple, les incitations économiques et les instruments fondés sur le marché, tels que les
taxes et les exonérations fiscales, les permis négociables et les redevances, peuvent être très
efficaces pour encourager le respect de la politique environnementale.
L’hypothèse est que les sociétés et autres organisations qui s’engagent dans une gestion
environnementale efficace et qui sont transparentes quant à leurs données et rapports
environnementaux bénéficient vraisemblablement d’une amélioration de leurs performances
commerciales et organisationnelles  « Environmental Compliance & Corporate Performance –
Can You Have It All? ». www.emisoft.com. 2016-10-26..
Les accords bilatéraux entre le gouvernement et les entreprises privées et les engagements pris par
les entreprises indépendamment des exigences du gouvernement sont des exemples de mesures
environnementales volontaires. Un autre instrument est la mise en œuvre de programmes d’achats
publics plus écologiques  en_2649_34281_1_1_1_1_ 1,00.html Archived June 10, 2015, at
the Wayback Machine.
Plusieurs instruments sont parfois combinés dans un ensemble de politiques pour traiter un
problème environnemental particulier. Étant donné que les questions environnementales
comportent de nombreux aspects, plusieurs instruments politiques peuvent être nécessaires pour
traiter adéquatement chacun d’entre eux. En outre, une combinaison de différentes politiques peut
donner aux entreprises une plus grande souplesse dans le respect des politiques et réduire
l’incertitude quant au coût de ce respect.

Idéalement, les politiques gouvernementales doivent être formulées avec soin afin que les mesures
individuelles ne s’affaiblissent pas les unes les autres ou ne créent pas un cadre rigide et
inefficace. Pour aider les gouvernements à atteindre leurs objectifs politiques, la Direction de
l’environnement de l’OCDE, par exemple, recueille des données sur l’efficacité et les
conséquences des politiques environnementales mises en œuvre par les gouvernements nationaux
(“Environmental Policies and
Instruments,” http://www.oecd.org/department/0,3355,en_2649_34281_1_1_1_1_1,00.html.
Le site Internet www.economicinstruments.com « Economic Instruments ». Economic
Instruments. 2011-01-26. Archived from the original on 2011-02-07. Retrieved 2012-11-02)
fournit une base de données détaillant les expériences des pays avec leurs politiques
environnementales. La Commission économique des Nations unies pour l’Europe, par le biais des
examens des performances environnementales de la CEE-ONU, évalue les progrès réalisés par ses
pays membres dans l’amélioration de leurs politiques environnementales.
Le recours actuel à un cadre fondé sur le marché a ses partisans et ses détracteurs. Parmi les
détracteurs, par exemple, certains écologistes soutiennent qu’une approche plus radicale et plus
globale est nécessaire pour faire face au changement climatique, plutôt qu’une série d’initiatives
spécifiques. Par exemple, les mesures d’efficacité énergétique peuvent en fait augmenter la
consommation d’énergie en l’absence de plafonnement de l’utilisation des combustibles fossiles,
car les gens pourraient conduire des voitures plus économes en carburant. Pour lutter contre ce
phénomène, Aubrey Meyer préconise un « marché-cadre » de contraction et de convergence. Le
Cap and Share et le Sky Trust sont des propositions basées sur cette idée.

Les évaluations d’impact sur l’environnement (EIE) sont réalisées pour comparer les impacts de
diverses alternatives politiques. En outre, bien que l’on suppose souvent que les décideurs
politiques prennent des décisions rationnelles fondées sur les mérites du projet, Eccleston et
March affirment que même si les décideurs politiques ont normalement accès à des informations
environnementales raisonnablement précises, les facteurs politiques et économiques sont
importants et conduisent souvent à des décisions politiques qui placent les priorités
environnementales au second plan.

La théorie de la prise de décision jette un doute sur cette prémisse. Les décisions irrationnelles
sont prises sur la base de préjugés inconscients, d’hypothèses illogiques et du désir d’éviter
l’ambiguïté et l’incertitude.

Eccleston identifie et décrit quatre des problèmes de politique environnementale les plus critiques
auxquels l’humanité est confrontée : la pénurie d’eau, la pénurie alimentaire, le changement
climatique et le paradoxe démographique.

1. Eccleston C. and March F., Global Environmental Policy: Principles, Concepts And Practice,
CRC Press Inc. 412 pages (2010).
2. « The Population Paradox – Our World ».
3. « Population paradox: Europe’s time bomb  ». 2008-08-08.
Rôles, responsabilités et pouvoirs
Exigences de la norme iso 14001
Dans le cadre du SME, la direction générale doit attribuer les responsabilités et les autorités pour
les rôles pertinents afin de garantir que le SME de l’organisation est conforme aux exigences de la
norme ISO 14001 et que les résultats du SME sont communiqués à la direction générale.

Au sein de l’organisation on doit connaitre les responsabilités et les pouvoirs définis.

L’objectif visé ?
En fonction de la structure organisationnelle et des processus, il faut déterminer les rôles que doit
jouer le SME dans l’organisation. Cela signifie que la responsabilité du SME n’est plus déléguée à
une seule personne, le responsable de la gestion environnementale, mais répartie entre les
différents niveaux hiérarchiques et départements. Ainsi, tous les personnes responsables
acquièrent une compréhension claire de leurs rôles, responsabilités et pouvoirs grâce à la
formation et à la communication interne. La possibilité de la création d’une équipe
ME(management de l’environnement), pour promouvoir la mise en œuvre du SME en tant que
partie intégrante des processus de l’entreprise.

Assistance à la mise en œuvre dans la pratique


Bien que la norme ISO 14001:2015 n’exige plus ou ne mentionne plus explicitement le SME dans
ses exigences, il convient que chaque organisation désigne un représentant de la direction générale
pour :

 coordonner le SME et les tâches, processus et personnes qui lui ont associés, car il s’agit d’un
rôle pertinent.
En outre, en fonction de la taille, de la structure organisationnelle et des processus existants, la
direction générale doit examiner quels autres rôles pertinents doivent être définis pour le SME (cf.
tableau 1).
Tableau 1 Rôles et responsabilités au sein du SME. (Source : sur la base de la norme ISO 14004,
encadré 9, p. 45) UMB désigne Commissaire du système de management
En outre, il convient de noter que le droit de l’environnement exige la nomination de représentants
dits de l’entreprise pour la protection de l’environnement, par exemple un représentant pour le
contrôle des émissions, la protection des déchets ou de l’eau, sous certaines conditions.

Règlements juridiques
Des réglementations juridiques individuelles dans les domaines du contrôle des émissions, des
accidents, de la protection de l’eau et de la gestion des déchets définissent les exigences pour la
nomination des responsables de la protection de l’environnement :

 Les conditions/exigences pour leur nomination,


o Exécution de l’ordre,
 Les qualifications professionnelles nécessaires des représentants à nommer, et
 Droits et devoirs des commissaires.
Les commissaires sont responsables de leur domaine de nomination et accomplissent des tâches
d’initiative/participation, de conseil/information, de contrôle/supervision, de rapport et de
représentation pour leur domaine de responsabilité.

La désignation des responsabilités respectives se fait au moyen d’un acte de nomination ou d’un
document de nomination, qui doit préciser non seulement les fonctions mais aussi, en particulier,
les pouvoirs. Par exemple, le CSM (commissaire du système de management) est responsable de :

 Mise en œuvre et maintenance du SME selon les exigences de la norme ISO 14001,


 Organisation d’audits internes et externes et
 L’amélioration continue du SME. L’exemple suivant définis les pouvoirs comme :
 Le droit d’accès aux informations et aux données, et droit de recours auprès de la Direction
générale,
 Un droit pour qu’il consulté dans le cadre de décisions stratégiques (d’investissement), et un
droit de référence en cas de constatation d’anomalies, ou
 Un droit de mise en œuvre de mesures d’urgence en cas d’écarts importants.
La documentation des tâches, des responsabilités et des autorités doit également être effectuée
dans le cadre de la description de poste.

L’organigramme suivant visualise des rôles du SME qui existent dans l’organisation (cf. Fig. 2).

Fig. 2 Visualisation des structures organisationnelles du SME via l’organigramme


Quelle est la politique environnementale de la
france ?
La France a réagi très tôt aux pressions exercées sur l’environnement par l’industrialisation et le
développement urbain, en créant des institutions spécialement chargées de la lutte contre la
pollution et de la gestion des ressources naturelles.

Sa politique environnementale, qui s’inscrit dans un cadre législatif complet, est mise en œuvre à
différents niveaux de gouvernement, repose sur la coopération entre les autorités compétentes et
les acteurs privés et fait appel à un large éventail d’instruments, notamment des réglementations,
des instruments économiques, des mesures de planification et des mesures volontaires. Dès le
départ, la politique française a façonné et a été façonnée par le développement de la politique
environnementale au niveau européen.

Dans les années 1990, la politique environnementale française a reçu un nouvel élan grâce à la
mise en œuvre du Plan national pour l’environnement, à une application plus forte et à
l’intégration du concept de développement durable.
La tendance actuelle est à la gestion efficace des ressources naturelles, à la création d’emplois liés
à l’environnement, à la réduction des dépenses de santé publique, à l’amélioration de la qualité de
l’environnement urbain et à la protection de la nature et des paysages.

Maintenant que la France est parvenue à maîtriser la pollution industrielle de l’air et de l’eau et
qu’elle a jeté les bases d’un système efficace de gestion des déchets, les questions
environnementales actuelles se concentrent sur la pollution due à l’agriculture et aux transports, la
qualité de l’air dans les grandes villes, l’expansion du réseau de zones protégées et la protection
des zones côtières.

Un rapport de l’OCDE définit la base de référence pour évaluer les progrès environnementaux


futurs et examine les performances environnementales de la France dans trois domaines :
 la mise en œuvre de la politique environnementale ;
 l’intégration des préoccupations environnementales dans la prise de décision économique ;
 la coopération internationale en matière de protection de l’environnement.
Il évalue également dans quelle mesure les objectifs nationaux et les engagements internationaux
de la France sont respectés, sur la base de critères d’efficacité environnementale et d’efficience
économique. Un certain nombre de recommandations sont proposées, qui pourraient contribuer à
de nouveaux progrès environnementaux en France.

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Dans cette articles on résume une partie des activités de planification du système de management
environnementale SME. Il s’agit de :

 L’évaluation des risques et des opportunités en tenant compte de diverses exigences standard
(section 6.1.1 de la norme iso 14001 version 2015)

Mesures pour faire face aux risques et opportunités


ISO 14001
Ce chapitre de la norme iso 14001 version 2015 fait référence à une analyse des conditions à
partir desquelles les risques et opportunités pour le système de management environnementale
SME peuvent survenir, comme les aspects environnementaux de l’organisation, les obligations
contraignantes pertinentes (exigences environnementales et autres) et les situations d’urgence
possibles.

Faire face aux risques et aux opportunités ISO 14001


Quel sont les exigences Exigences de la norme ISO 14001 ?
Actions à mettre en œuvre face aux risques et opportunités 6.1.1 Généralités
L’organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour les processus nécessaires pour satisfaire
les exigences de 6.1.1 à 6.1.4.

Dans le cadre de la planification de son système de management environnemental, l’organisme


doit prendre en considération:
a) les enjeux mentionnés en 4.1;
b) les exigences mentionnées en 4.2;
c) le domaine d’application de son système de management environnemental;
et déterminer les risques et opportunités liés à
— ses aspects environnementaux (voir 6.1.2),
— ses obligations de conformité (voir 6.1.3), et
— ses autres enjeux et exigences, identifiés en 4.1 et 4.2,
qu’il est nécessaire de prendre en compte pour:
— donner l’assurance que le système de management environnemental peut atteindre les résultats
escomptés;
— prévenir ou réduire les effets indésirables, y compris la possibilité que des conditions
environnementales externes affectent l’organisme;
— s’inscrire dans une dynamique d’amélioration continue.
Dans le domaine d’application du système de management environnemental, l’organisme doit
déterminer les situations d’urgence potentielles, y compris celles susceptibles d’avoir un impact
environnemental.
L’organisme doit tenir à jour des informations documentées sur:
— les risques et opportunités qu’il est nécessaire de prendre en compte;
— les processus nécessaires en 6.1.1 à 6.1.4, dans une mesure suffisante pour avoir l’assurance
qu’ils sont réalisés comme prévu.

Afin de garantir ce qui suit :

 Atteindre les performances environnementales visées.


 Réduire et éviter les impacts indésirables
 L’obtention des améliorations continues.
l’organisation identifie les risques et opportunités iso 14001 associés lors de la planification du
système de management environnementale SME :

 Questions internes et externes


 Parties intéressées
 Aspects environnementaux
 Des obligations contraignantes
 Les éventuelles situations d’urgence.
Définition :
Les risques et opportunités iso 14001 sont des événements incertains qui peuvent avoir :

1. Des effets potentiellement défavorables (menaces).


2. Des effets favorables (opportunités) pour le système de management environnementale SME et
l’organisation.
On note que les effets sont toujours accompagnés d’une incertitude quant à leur apparition. Des
informations documentées doivent être conservées sur les risques et opportunités iso 14001 à
prendre en compte et sur les processus nécessaires pour les traiter au sein du système de
management environnementale SME.

Objectif visé ?
Les organisations opérant sur des marchés dynamiques doivent être suffisamment souples. Et cela
pour s’adapter aux conditions changeantes. L’analyse des risques et opportunités iso 14001
devrait y contribuer en encourageant une réflexion prospective et préventive sur les éventuelles
évolutions négatives ou positives (environnementales). Le souci des risques et opportunités iso
14001 permet une préparation mentale des réactions. Il permet ainsi de mieux comprendre les
processus et les structures internes ainsi que les moteurs externes de l’organisation. L’évaluation
des risques et opportunités iso 14001 rassemble les résultats de différentes exigences standard
(sujets internes et externes, parties intéressées, aspects environnementaux, obligations
contraignantes, situations d’urgence).

Assistance à la mise en œuvre dans la pratique


La norme ne contient aucune spécification quant à la procédure méthodique à utiliser pour
l’analyse des risques et opportunités. Il existe un large éventail de méthodes, allant d’un registre
des risques tabulaire à la gestion systématique des risques selon la norme ISO 31000 ou ONR
49001 et suivants. L’organisation doit définir elle-même la portée de l’approche. Cela par la
réalisation des étapes suivantes obligatoires :
1. Identification et analyse des risques et opportunités,
2. Évaluation et hiérarchisation des risques et opportunités,
3. Dérivation des mesures dans le système de management environnementale SME.
Re 1.) Identification et analyse des risques et des opportunités
Outre les sources de risque déjà définies dans la norme (par exemple les questions internes et
externes, cf. également ISO 14004, encadré 11, p. 50 et annexes A.3 et A.4, p. 113 et suivantes),
des risques ou opportunités pertinents pour le management environnemental peuvent également
résulter d’autres conditions (cf. tableau 1 et ISO 14004, encadré 10, p. 47).

Exemples risques et opportunités iso 14001


Tab. 1 Sources de risques et d’opportunités

Conditions de Les conditions du site par exemple :


risque Sites contaminés
Proximité de la nature aux zones de conservation de la nature et des paysages, aux sols
perméables et aux eaux souterraines les sols et les aquifères perméables, qui en cas
d’accident nécessitent des techniques de sauvetage plus complexes.
Localisation de la vallée avec inversion avec des conditions météorologiques inversées
et un manque d’air occasionnel échange d’air.
Quartier sensible au bruit ou aux vibrations.
L’équipement technique par exemple :
Les éventuels défauts de construction des machines l’âge et l’état des installations de
stockage, de remplissage et de transbordement.
Les installations de manutention.
Utilisation de substances dangereuses.
Les défaillances organisationnelles par exemple :
Maintenance inadéquate ou non exécutée les travaux de maintenance.
Les problèmes d’organisation structurelle et procédurale et l’organisation des
processus en raison de responsabilités peu claires, d’un manque des procédés de
fabrication ou d’élimination inadéquats, des équipements de sécurité inexistants ou
inadéquats)

Conditions pour Développement de nouveaux marchés et groupes cibles,


les opportunités l’utilisation de nouvelles technologies de production ou de nouveaux matériaux,
les variations de produits,
Entrer dans de nouvelles coopérations tout au long de la chaîne de valeur,
les changements dans la politique et la législation environnementales
Tab. 1 Sources de risques et d’opportunités
Re 2.) Évaluation et hiérarchisation des risques et opportunités iso 14001
L’évaluation quantitative des risques est exigeante et exige beaucoup de données. Habituellement,
le calcul des probabilités d’occurrence est basé sur des données historiques (combien de fois un
événement s’est-il produit au cours des 10 dernières années ?), qui sont ensuite extrapolées dans le
futur. Cette approche a ses limites : des données historiques solides doivent être disponibles et les
extrapolations ne débouchent que sur une certitude apparente. On sous-estime généralement les
événements extrêmement improbables.

Dans l’analyse qualitative des risques, des estimations assez grossières sont faites, mais elles sont
suffisantes pour une première impression et une hiérarchisation des priorités. Les risques
individuels sont évalués sur une échelle ordinale simple de 1 à 5 en fonction de leur probabilité
d’occurrence et de l’ampleur des dommages. Afin de parvenir à des évaluations significatives, il
faut d’abord clarifier, pour chaque organisation, la différence entre un niveau de dommage faible
et très élevé ou une probabilité d’occurrence élevée ou faible (cf. fig. 1). ONR 49002-
3:2010 ; ONR 49002-2:2010, par exemple, fournissent une assistance ici.

Fig. 1 Formulaire d’analyse des risques. (Basé sur ONR 49002-3:2010 ; ONR 49002- 2:2010, Tab. A.4)
Cette forme d’évaluation des risques est toujours influencée par des interprétations subjectives et
des préférences en matière de risques et doit donc être réalisée dans le cadre d’un processus
consensuel impliquant le plus grand nombre possible de personnes (hétérogènes).

De même, les critères d’évaluation de l’ampleur du succès (par exemple, l’avantage concurrentiel
attendu ou le potentiel de vente/bénéfice) et la probabilité d’occurrence doivent être définis pour
les opportunités. Pour hiérarchiser les risques, les chiffres de l’évaluation sont multipliés. Ensuite,
des valeurs seuils doivent être définies pour les conditions dans lesquelles un risque est évalué
comme tolérable (risque C) ou inacceptable (risque A) (cf. fig. 1). De même, des valeurs seuils
doivent être définies pour la nécessité d’agir afin de réaliser des opportunités.

Re 3.) Dérivation des mesures dans le système de management


environnementale SME
Pour les risques et opportunités iso 14001 prioritaires, des mesures doivent être développées pour
y faire face (cf. Fig. 1). On peut essentiellement distinguer les stratégies de gestion des risques
suivantes :

 D’abord, Acceptation du risque (aucune mesure, le risque est pris),


 Ensuite, Réduction des risques (élaboration de mesures visant à réduire l’ampleur des
dommages ou la probabilité d’occurrence),
 Ensuite de plus, Transfert de risque (transfert du risque à des tiers, par exemple par le biais de
conditions contractuelles ou d’une assurance),
 Enfin, Éviter les risques (le risque n’est pas pris, par exemple, le domaine d’activité est laissé,
l’investissement n’est pas fait).
Les stratégies d’exploitation des opportunités peuvent être distinguées. Par exemple, en ce qui
concerne le moment de l’exploitation des opportunités dans ce qu’on appelle le « timing » :

 les innovateurs (par exemple, premier à commercialiser, innovateur de produits) ou


 Suivant (par exemple, adaptation d’une technologie ou d’un produit).

coûts des mesures de réduction des risques


Lors de la détermination des mesures, les coûts des mesures de réduction des risques ou
d’exploitation des opportunités jouent également un rôle. Combien peut coûter une mesure
d’atténuation par rapport aux dommages/avantages éventuels ? On peut investir beaucoup
d’argent dans des mesures de protection contre les inondations, mais il faut bien sûr tenir compte
du montant maximal des dommages ou des coûts d’une mesure alternative (assurance,
externalisation).

Il n’est pas raisonnable d’éviter les risques à tout prix. Par exemple, il y a un risque d’inondation.
Pour réduire le risque à zéro, il faudrait par exemple construire un mur de protection d’un mètre
de haut. Le risque doit être réduit à un niveau raisonnable. Des coûts de moyens raisonnables et
les avantages de la réduction des risques s’inscrivent dans une relation équilibrée. Il est
généralement impossible de réduire le risque à zéro – et pas seulement pour des raisons de coût. Il
y a toujours un risque résiduel. La question est de savoir quel risque résiduel l’organisation est
prête à supporter ou à accepter.

Un instrument utile pour obtenir une vue d’ensemble des risques et opportunités iso 14001
prioritaires et des domaines d’action nécessaires est la visualisation du niveau de dommage ou de
réussite et de la probabilité d’occurrence dans un portefeuille de risques ou d’opportunités (cf. fig.
2).

Classification des risques :


La classification des différents risques du portefeuille détermine la nécessité d’agir et l’urgence de
planifier et de mettre en œuvre des mesures.

 Premièrement : Catégorie de risque A « inacceptable » (numéro de risque entre 10 et 25) : des


mesures immédiates sont nécessaires pour réduire ou éviter le risque.
 Deuxièmement : Catégorie de risque B « justifiable dans une certaine mesure » (nombre de
risques entre 4 et 9) : mesures de contrôle et mise en œuvre de mesures de réduction des
risques à moyen terme, contrôle de la mise en œuvre dans les 12 mois.
 Troisièmement : Catégorie de risque C « justifiable » (score de risque entre 1 et 3) : aucune
mesure aiguë n’est nécessaire.
Le passage de la classe de risque A à la classe B, et donc de la nécessité d’agir immédiatement à
moyen terme, est déterminé par l’endroit de l’organisation où se situe la limite entre les classes de
risque A et B.
Fig. 2
Exemple d’un portefeuille de risques

Une distinction est faite entre les dommages tolérables et non tolérables. Les notes explicatives du
formulaire de la figure 1 contiennent des indications à ce sujet, mais elles doivent être formulées
en fonction de l’entreprise et du risque.

Risques et opportunités iso 14001 version 2015 pdf

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