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Classifications :
≈ 270 Ag regroupés selon des caractéristiques sérologiques, biochimiques et génétiques
- En fonction de la nature biochimique de - Deux familles de Groupes sanguins :
leur épitopes: ABO et ses associés Rh et ses collègues
ABO,Hh-Sese, Ii, P1 KEL, FY, JK, MNS
Nature glucidique Nature protéique Tissulaires Restreints aux Ȼ sanguines
ABO, Lewis, I, P1, Rh, MNS, Pas propres à l’homme Propres à l’homme
Globoside 209 Lutheran, Possèdent des Ac naturels Ne possèdent pas d’Ac naturels
Kell, Duffy… Ac Immuns (IgG)
- Anticorps :
- naturels : existant en l’absence de toute stimulation antigénique étrangère,
apparaissent de façon spontanée (sans notion de grossesse ou de transfusion préalable)
- immuns : induit par une stimulation d’un antigène étranger Immunisations secondaires à une infection,
vaccination, transfusion (anticorps du système anti-Rhésus)
- Allo anticorps : produit en réponse à la stimulation d’un antigène provenant d’un sujet étranger de
même espèce (ex. transfusions sang)
- Auto anticorps : dérèglement du système immunitaire. Ac fabriqués par un individu contre ses propres
antigènes (LED, anémies hémolytiques auto-immunes)
- réguliers : lorsqu'ils sont toujours présents quand l'antigène correspondant est absent
(exemple : un sujet de groupe A a toujours des anti-B dans son plasma)
- irréguliers : dans le cas contraire
/!\ En pratique : les anticorps naturels sont réguliers, par exemple les anti-A et anti-B de classe Ig M.
Ils doivent toujours être pris en compte sous peine d'engendrer un accident transfusionnel gravissime
les anticorps immuns sont irréguliers, par exemple l'anti-D du système Rhésus.
Conditions de l'immunisation :
Introduction de GR étrangers Immunogénicité des Ag Terrain
- Certains Ag sont plus - Certains sujets sont bons
fortement immunogènes, répondeurs, d'autres moins
d'autres moins - Les femmes s'immunisent 2 fois
D > [C-c-E-e-K] > les autres plus souvent que les hommes
- Ce n'est pas parce qu'un - En pathologie :
Ag est faiblement les cirrhoses hépatiques
immunogène qu'il n'est favorisent les immunisations
pas dangereux les déficits immunitaires les
diminuent
Système ABO :
- Défini par:
A la surface des GR : Ag A et/ou l’Ag B
Dans le plasma : Anticorps (Ac) naturels et réguliers : Anti-A et/ou anti-B
- le plus important dans la pratique médicale en raison de :
- La présence constante d’Ac naturels correspondant aux Ag absents à la surface du GR.
règles de compatibilité transfusionnelle
- La distribution très étendue de ces Ag présents dans la plupart des tissus de notre organisme.
respect de la compatibilité ABO pour les transplantations
- Phénotypes courants :
Si l’Ag A est seul présent sur le GR: sujet de groupe A
Si l’Ag B est seul présent sur le GR: sujet de groupe B
Si les 2 Ag A et B sont présents sur le GR: sujet de groupe AB
Si aucun des 2 Ag n’est présent sur le GR: sujet de groupe O
L’Ac correspondant à l’Ag absent du GR est tjrs présent ds le sérum:
le sérum du sujet de groupe A contient toujours un anti-B
le sérum du sujet de groupe B contient toujours un anti-A
le sérum du sujet de groupe AB ne contient aucun Ac
le sérum du sujet de groupe O contient toujours un anti-A + anti-B
- Le groupage ABO doit comporter obligatoirement 2 déterminations:
La détermination du ou des Ag globulaires: Epreuve globulaire de Beth- Vincent: sérums-tests
La détermination du ou des Ac naturels sériques: Epreuve sérique de Simonin: hématies-tests
/!\ Ce n’est que la stricte concordance entre les 2 épreuves qui permet de définir les phénotypes.
Phénotypes particuliers :
Phénotypes A faibles :
Les hématies A faibles ont une réactivité inférieure à celle des sujets A2
Pour les identifier, on utilise :
- Les images données par l’agglutination et la présence ou non d’Ac irréguliers sériques
- La fixation élution d’anti-A
- Accessoirement l’étude de la salive : mode de transmission (étude familiale)
Ax : - Agglutination faible avec l’anti-A+B, très faible Ay : - Fixation élution difficile mais positive,
ou inexistante avec l’anti-A jamais d’anti-A1
- Fixation-élution très positive - Salive faiblement positive chez les sécréteurs
- Sérum : anticorps anti-A1 constant - Transmission de type récessif
- La salive des sécréteurs contient la sub Ax
Ael : - Fixation élution difficile mais positive.
Aend : - Double population avec des agglutinats Présence constante d’anti-A1
très petits et très peu nombreux avec anti-A - La salive des sécréteurs ne contient pas de
et l’anti-A+B substance A mais seulement H
- Sérum : l’anti-A1 est inconstant - Transmission dominante
- La salive des sécréteurs ne contient que la
substance H.
Phénotypes B faibles :
B3 Bx Bm Bel
- Double population - Agglutination faible mais - Pas d’agglutination avec - Pas d’agglutination
avec anti-B et anti-A+B meilleure avec anti-A+B que anti-B et anti-A+B - avec anti-B et anti-A+B
- Pas d’anti- B ds sérum anti-B Fixation élution fortement - Sérum : Ac anti-B de
- La salive contient une - Sérum : anti-B faible positive faible activité
substance B - Dans la salive : substance - Pas d’Ac anti-B ds sérum - La salive des
B décelable par l’inhibition - La salive des sécréteurs sécréteurs ne renferme
de l’agglutination des GR Bx renferme des quantités que de la substance H
eux mêmes normales de sub B et H
Phénotypes AB faibles
Phénotypes exceptionnels :
B acquis Cis AB
C’est un A dont la réactivité a été transformée Unité génétique particulière à la propriété inattendue de
(pathologie infectieuse de type digestif) produire à la fois une réactivité de type A et de type B
- Les antigènes :
- Le groupe A se subdivise en 2 sous-groupes: A1 et A2 Le groupe AB: A1B et A2B
- Chez les sujets porteurs de l’Ag A: 80 % des sujets sont A1 et 20 % sont A2
- Les différences entre les hématies A1 et A2 sont de 2 ordres:
Quantitatives: nombre des sites antigéniques : - hématies A1: expriment ≈ 1 à 2 millions copies de l’Ag A
- hématies A2: 500 000
Qualitatives: distribution des sites récepteurs à la surface des GR
1- Génétique :
Il existe 4 allèles principaux situés sur le chromosome 9 pour un même gène
*2 allèles codant pour le groupe A (A1 et A2).
*1 allèle codant pour le groupe B.
*1 allèle silencieux (non fonctionnel) codant pour le groupe O.
Les allèles A et B sont codominants
Le gène silencieux O doit être en double dose pour s’exprimer
/!\ Remarques :
Le gène H, codant pour une Fucosyl-transférase, est présent dans la
quasi totalité des individus sauf chez de rares sujets
sujets BOMBAY : possèdent en double dose un allèle rare h de H
L’allèle h (qui est récessif) est incapable de produire l’enzyme H :
Pas de précurseur H Pas d’action des enzymes A ou B
Sujets ni-A ni-B , ont été considérés à tort O mais ils auront la capacité
de transmettre leur gène A ou B à leurs enfants.
Les anticorps :
1- Les anti-A et anti-B naturels et réguliers :
- Naturels: présents en l’absence de toute immunisation
- Réguliers: c’est-à-dire toujours présents en l’absence de l’Ag correspondant
- IgM: actifs surtout à froid (4° et 22°), peuvent entraîner une lyse cellulaire à 37°.
- Apparaissent: dans les 6 premiers mois de la vie (des substances ABH-like dans l’alimentation et
l’environnement) l’épreuve sérique étant sans valeur chez le NN
- Ne traversent pas la barrière fœtoplacentaire
2- Il existe un 2ème type d’Ac anti-A et B : Les anti-A et B immuns:
- Provoqués par une stimulation:
provenant le plus souvent de vaccins ou bactéries qui portent du A ou du B à leur surface
transfusion, grossesse
- des IgG actifs à 37°, fortement hémolysants car capables de déclencher la cascade complète du
complément
- Sont des hémolysines.
- Peuvent traverser la barrière fœto-placentaire et donner des maladies hémolytiques du nouveau-né
3- Autres anticorps possibles
Ac irréguliers mais naturels : Les anti-A1 présents chez 2% des A2, 20% des A2B
Les anti-H constants chez les sujets BOMBAY.
3 -Le système P:
Antigènes Anticorps
- 3 Ag reliés structurellement à ABH: P1, P, Pk - Anti-P1 des sujets P2, le plus souvent actif à 4°C.
- Plusieurs phénotypes: - Anti-P chez les sujets P1k et P2k : constant, actif à
P1: les GR portent les antigènes P1 et P 37°C, hémolysant
P2 : les GR portent l’antigène P - Anti-P+P1+Pk : chez les rares sujets p: Ac naturel
Phénotypes exceptionnels (P1k, P2k) puissant, actif à 37°C
Phénotypes silencieux (p)
Système Rhésus :
- Les antigènes :
- Très polumorphe : plus de 50 Ag reconnus
- Ag : D (RH1), C (RH2), E (RH3), c (RH4), e (RH5)
- identifiés sérologiquement
- plusieurs nomenclatures
- Génétique :
Le locus RH :
- sur le chromosome 1
- composé de 2 gènes distincts homoloques :
le gène RH D : D ou d
le gène RHCE : C ou c, E ou e
- selon Ficher et Race, il existerait 3 couples d’allèles
(D ou d, C ou c, E ou e)
- les 3 loci forment sur un même chrs un complexe génique
ou « haplotype » qui se transmet en bloc lors de la méiose
- cet haplotype induit la formation sur la membrane
du GR d’une combinaison spécifique de 3 antigènes
Chaque individu hérite de 2 haplotypes : haplotype du père + haplotype de la mère
s’ils sont identiques : sujet homozygote
s’ils sont différents : sujet hétérozygote
- les haplotypes les plus fréquents sont DCe, dce, DcE+++
- beaucoup plus rarement sont Dce, dCe et dcE
- extrêmement rares sont DCE et dCE
l’antigène Rh D (RH1) :
- le phénotype RH :
- les Ag D, C, E, c et e définissent le phénotype RH de l’individu
- 5 Ag définissent 18 phénotypes différents
- En pratique courante : - groupe sanguin ABO RH1= ABO + RH1
- phénotype RH.KEL1 = CEce + KEL1
- un exemple : Anti D (+++) , anti C (+++), anti c (+++), anti E (-) , anti e (+++) phénotype : DCcee
- Phénotypage RH complet :
On utilise 5 anti-sérums : Exemple :
anti-D, anti-C, anti-c, anti-E et anti-e
Différentes nomenclatures :
- conception de Fischer Race (ou concept DCE)
- conception de Wiener
- conception de Rosenfield : (1D, 2C, 3E, 4c, 5e)
- nomenclature de l’ISBT
Variantes de C et c :
L’Ag Cw (RH8) :
- mis en évidence par un allo-Ac spécifique (anti-RH8), qui peut être produit par un sujet cc
- lié à la présence d’un gène allèle de C ou c situé au niveau de l’haplotype DCe qui devient Dcwe
Variantes de E et e :
Les plus imporatntes sont Ew (RH11) et Et(RH24)
Ac « naturles »
Quelques anti-E ont été décrits, ils sont exceptionnels
- Application à la transfusion :
- le groupage Rh obéit à la même réglementation que ABO :
2 prélèvements
2 techniciens
2 lots de réactifs
Une seule technique : une seule épreuve globulaire
- il se fait en milieu albumineux à 37C et nécessite tjrs la présence d’un témoin albumineux le validant
Anti-D + Témoin - RH+
Anti-D - Témoin - RH -
Anti-D + Témoin + épreuve non valable résultat ininterprétable, investigation nécessaire
Système HLA :
- C’est le système majeur d’histocompatibilité chez l’homme
- les Ag du système HLA (Human Leucocyte Antigen) sont présents à la surface des leucocytes
- ils constituent la principale structure de reconnaissance immunologique et interviennent au premier chef
dans l’allogreffe tissulaire
Ag de classe I Ag de classe II
Séries alléliques A, B et C Constitués de 2 chaines polypeptidiques
Définis par des Ac spécifiques Déterminés soit par :
Présents sur la membrane de pratiquement toutes - des Ac spécifiques (DR, DQ)
les cellules de l’organisme - culture mixte lymphocytaire ( D, DP )
- biologie moléculaire (DR, DQ, DP)
Le système des groupes d’immunoglobulines : plus connus sont le système Km pour les chaines légères K
et le système Gm pour les IgG1, IgG2, IgG3
Autres systèmes de groupe sérique : il existe aussi un polymorphisme génétique des fractions du
complément, de l’haptoglobines , des lipoprotéines , etc
Hémostase primaire :
Hémostase : ensemble phénomènes physiologiques qui concourt à la prévention et à l’arrêt du saignement
assure le maintien de l’intégrité des vaisseaux
comprend : - hémostase primaire : temps vasculaire + temps plaquettaire
- la coagulation plasmatique : facteurs activateurs et inhibiteurs
- fibrinolyse
Hémostase primaire : ensemble des phénomènes qui aboutissant au colmatage initial d’une brèche
vasculaire par formation d’un caillot plaquettaire « clou plaquettaire »
① Paramètres intervenant dans l’hémostase primaire :
- la paroi vasculaire
- les plaquettes
- des facteurs plasmatiques : le facteur Von Willebrand / le fibrinogène
Paroi vasculaire :
trois tuniques : - Intima (rôle important+++)
- Média
- Adventice
- Intima :
Endothélium : - couche monocellulaire (int)
- surface thrombo-résistante
- synthétise plusieurs facteurs
Sous-endothélium : - collagène, microfibrilles, fibronectine,
facteur Von Willebrand, élastine
- surface thrombogène mis en nu lors d’une lésion endothéliale
activation des plaquettes
Plaquettes:
- Origine / Devenir
- Durée de vie 8 - 10 J,
- VN : 150 - 400 000 / mm3
- Morphologie et Constitution :
Ȼ anucléée, forme de disque au repos
Membrane :
- glycoprotéines /GPIb, GPIIbIIIa → rôle important +++
- phospholipides (bicouche).
- versant externe: protéines de la coagulation / FV.
Cytoplasme :
Deux types de granules
- Granules denses: composés importants pour l'activation plaquettaire : ADP, ATP, Ca++, sérotonine.
- Granules Alpha: - protéines d'adhésion / FVW, thrombospondine
- facteurs de croissance / F4P, PDGF
- protéines de coagulation et de fibrinolyse / Fibrinogène, FV, PAI1
Système contractile: à l'intérieur des plaquettes composé d’actine-myosine
Lésion vasculaire :
- provoquée : traumatique (coup, blessure, coupure, etc.) / chimique / infectieuse
- spontanée : thrombopénie sévère
lésion solution de continuité endothéliale exposition du sous-endothélium ( thrombogène)
hémorragie intra-tissulaire ou extériorisée Hémostase primaire (contrôle , stoppe l’hémorr.)
Réaction vasculaire :
- Vaso-constriction (VC) : liée à - l'activité de certaines amines pressives.
- l'activité vaso-constrictive de certaines prostaglandines.
- Baisse de la pression sanguine, in situ :
Si lésion d'un vaisseau de petit calibre Réaction suffisante pour: - prévenir l'hémorragie
- réduire l'hémorragie
L'adhésion plaquettaire :
L'activation plaquettaire :
- Changements morphologiques
Forme de disque Forme sphérique Emission des pseudopodes et des invaginations
Concentration des granules au milieu de la cellule
- Réaction de libération : contenu des granules amplifiction de l’activation et l’agrégation
- Synthèse des prostaglandines
Métabolisme des PL membranaires plaquettaire
à l’intérieur des plaquettes
libération du thromboxane A2 à l’ext
puissant inducteur de l’agrégation plaquettaire et
vasoconstricteur
L'agrégation plaquettaire
intéraction des plaquettes pour former un agrégat cellulaire
- Inducteurs de l'agrégation:
* ADP * adrénaline
* thrombine * Ac. arachidonique
* collagène * sérotonine
agrégat ↗ par apposition successive de plaquettes :
changement de conformation du complexe glycoprotéique GPIIbIIIa
exposition du site récepteur pour le fibrinogène et le Ca
création des pont entre deux plaquettes par fibrinogène
La rétraction :
- L'agrégat plaquettaire est: fragile, perméable, parfois emporté par le courant circulatoire
- consolidation grâce à : la rétraction + l'apparition de réseau de fibrine (transformation du fibrinogène
en fibrine sou l’action de la thrombine)
La rétraction est liée à l'activité contractile des plaquettes (cytosquelette)
③ Exploration de l’hémostase primaire :
Tests explorant l'hémostase primaire dans son ensemble
- Le temps de saignement : indiqué ds diag. Maladie de Willebrand et thrombopathies constitutionnelles
Méthode de Duke Méthode d'Ivy incision
- Désinfection à l'éther - Pression constante de 4 cm de mercure
- Incision du lobule de l'oreille sur le bras (brassard à tension)
- Recueille du sang avec du papier - Désinfection de la face antérieure de
buvard toutes les 30s l'avant-bras
Temps normal inférieur à 5 mn - Incision horizontale de 1cm de longueur
et de 1mm de profondeur: lame ou
- méthode peu sensible appareil automatique
- mal standardisée Temps normal inférieur à 10 minutes
Méthode d'Ivy 3 points Méthode in vitro : PFA 100
- Pression constante de 4 cm de mercure sur le bras (brassard à tension) Récent
- Désinfection de la face antérieure de l'avant-bras Précis
- Trois points de piqûre sur l'avant-bras: à l’aide d’une microlance Reproductible
Temps normal inférieur à 6 minutes Coût
Méthode quantitative: qté de sang écoulé pendant ce temps :
normalement quantité de sang inférieure à 100 µl
- La résistance capillaire :
- Mesure de la résistance (fragilité) des capillaires au niveau du pli du coude.
- Nombre de pétéchies apparues après: - une compression (garrot ou brassard manométrique)
- une dépression (ventouse) d'intensité connue
Résistance = Dépression minimale entraînant 5 pétéchies au centre de la ventouse
- < à 25 cm de Hg fragilité capillaire
① Définition :
- Transformation d’un liquide (plasma) en un gel, liée à la transformation du fibrinogène soluble en fibrine
insoluble sous l’action de la thrombine (enzyme)
- la thrombine ne peut pas circuler sous sa forme enzymatique active
se trouve dans le sang sous forme inactive ou précurseur (zymogène)
- Schéma général de la coagulation:
Initiation activant les premières enzymes ;
Activation des enzymes en cascade, aboutissant à la formation de thrombine
Fibrinoformation
La fibrinoformation : 3 étapes :
- Le fibrinogène: 3 paires de chaînes (Aα, Bβ,γ) reliés par des ponts disulfures
La thrombine coupe les peptides A et B de petit poids moléculaire
- La coupure des fibrinopeptides modifie la charge des monomkères de fibrine qui polymérisent
spontanément
- Le premier polymère lié par des ponts hydrogène est instable , nécessite l'action du facteur stabilisant de
la fibrine( XIlla)réant des liaisons covalentes
caillot stabilisé est insoluble
- pour être actif, le facteur XIII doit subir l’action de la thrombine en présence de calcium
③ Les inhibiteurs :
Lieu de synthèse Rôle de Vit. K Rôle dans coagulation Présence dans sérum
Antithrombine III Foie - Inhibition du IIa et Xa +
Protéine C Foie + Va + VIIIa +
Protéine S Foie + Cofacteur de PC +
TFPI Endothélium - Inhibition de VII-FT +
TFPI : Tissular Factor Pathway Inhibitor
VII-FT : complexe facteur VII -facteur tissulaire
- Le dosage des facteurs de la coagulation intrinsèque (VIII. IX. XI. XII. PK. KHPM)
Utilisation d'un plasma déficitaire :
"Temps de céphaline avec activateur" d'un plasma déficitaire corrigé par le plasma à tester
Utilisation de peptides synthétiques (PK, etc. )
Utilisation d'anticorps spécifiques : les dosages des facteurs doivent être réservés à l'analyse des
problèmes particuliers déjà explorés par les autres tests
- Exploration de la fibrinoformation :
- Le temps de thrombine
Temps de coagulation d'un plasma citraté après apport d'une quantité de thrombine
permettant d'obtenir un temps témoin d'environ 20 s
- Il permet: - Le dépistage des inhibiteurs de la fibrinoformation : Héparine , antithrombine type PDF
(produits de dégradation de la fibrine)
- Le dépistage des hypofibrinogénèmie voir afibrinogénèmie et les dysfibrinogénèmie
TT allongé
/!\ cas de ttt par les HBPM : l’allongement est moindre voir nul
- Dosage du fibrinogène
Méthode chronométrique : mesure d'un temps de coagulation en présence de thrombine
Méthode immunologique
Dosage pondéral
Valeur normale : 2 à 4 g/I
taux de fibrinogène ↗ avec : l’âge, l’inflammation, la grossesse et le diabète
- Temps de reptilase :
La thrombine (sensible à l’héparine) est remplacée par la reptilase (emzymz de venin de serpent , non
sensible à l’héparine mais sensible à des inhibiteurs tels les PDF
- Test de solubilité du caillot
- Normalement, le caillot n'est pas soluble dans l'urée ou l'acide monochloracétique.
Il se dissout en cas de déficit majeur (inférieur à 5 % ) en facteur XIII
- Ce test permet de dépister les très rares déficits congénitaux en facteur XIII
Il existe des tests immunologiques spécifiques de dosage du facteur XIll
dosage quantitatif de l’activité transamidasique du facteur XIII
Fibrinolyse :
- Etape finale de l’hémostase physiologique
- Appelée aussi « le système du plasminogène »
Système protéolytique complexe :
- dégradation des dépôts de fibrine intravasculaire et extravasculaire
- dégradation de la matrice extra-cellulaire (phénomène de migration cellulaire)
- réaction inflammatoire, cicatrisation des plaies, fonction phagocytaire des macrophages, ovulation,
embryogenèse, carcinogenèse
- Le système fibrinolytique fait intervenir:
des activateurs
des inhibiteurs de la fibrinolyse
La plasmine :
- Résulte de la protéolyse du plasminogène par les activateurs de la fibrinolyse
- Protéase à sérine (enzyme protéolytique): dégrade la fibrine et certains composants matriciels
en excès: elle dégrade le fibrinogène, le FV, le FVIII, le FXIIIa, le facteur Von Willebrand, certains facteurs
du complément et les glycoprotéines membranaires
lyser du caillot par dégradation du fibrinogène et de la fibrine
aboutir à la production des produits de dégradation
- Rapidement neutralisée par l’ α2-antiplasmine
- ½ vie: 5 heures
③ Exploration de la fibrinolyse :
Détection d’une hyperfibrinolyse :
- Tests globaux :
Le temps de lyse du caillot de sang total ou du caillot plasmatique
- normalement : supérieur à 72 heures
- hyperfibrinolyse primitives , CIVD sévères : lyse + rapide
Le thromboélastogramme
Les méthodes plus sensibles :
Test de Fearnley ou temps de lyse du sang dilué :
- La dilution du sang sensibilise le test en réduisant l’activité des inhibiteurs
- Le temps de lyse chez un sujet normal est > 6 heures (6-12 h)
Test de Von Kaulla ou temps de lyse des euglobulines :
- méthode sensibilisée
- précipitation des euglobulines plasmatiques par dilution et acidification du plasma
élimination de la majorité des inhibiteurs de la lyse
des temps de lyse plus courts, réduire les délais de réponse.
- Dans le précipité: le plasminogène, le t-PA, partie du PAI-1, fibrinogène et les facteurs de la coagulation.
- Chez un sujet normal, le temps de dissolution du caillot des euglobulines est > 3 heures.
- Il existe une corrélation entre le temps de lyse et l’intensité du syndrome fibrinolytique : plus le temps de
lyse est court, plus la fibrinolyse est accélérée est plus le risque hémorragique est important.
- Tests Indirects :
- Dosage du fibrinogène
- Temps de thrombine
- Dosage des PDF
- Dosage des facteurs V et VIII coagulants
- Temps de reptilase
- Tests spécifiques ou analytiques :
- Dosage du t-PA : dosage immunologique , dosage fonctionnel
- Dosage du PAI : dosage immunologique , dosage fonctionnel
- Dosage du complexe t-PA – PAI
- La méthode des plaques de fibrine d’Astrup
- Le dosage du plasminogène : dosage fonctionnel, dosage pondéral
Cc plasmatique : - augmente : états infectieux et inflammatoires, pendant dernier trim. de la grossesse
- faible : nouveau-né, atteintes hépatiques (↘synthèse), ttt thrombolytique
2 types d’anomalies : - quantitative : type I : déficience en plasminogène
- qualitative : type II : dysplasminogénémie
- Autres techniques de dosage existent mais sont d’application restreinte : Dosage des antiplasmines ++
Maladies hémorragiques :
② Interrogatoire :
Essentiel pour dépister et caractériser un sd hémorragique:
- Hémorragie ombilicale au moment de la naissance
- Survenue de saignements provenant de plusieurs territoires corporels
- Passé de saignements anormaux apparus depuis la première enfance ou plus tard dans la vie
- Hémorragies locales des muqueuses (nasale, respiratoire,digestives, urinaire ou génitale) en l’absence de
lésions organiques décelables
- Ecchymoses fréquentes sans causes apparentes
- Saignement 15 mn après une ponction veineuse ...
- Notion d’un saignement anormal à la chute des dents ou à la suite d’une avulsion dentaire
- Notion de transfusions (date, nombre) ayant été nécessaires à la suite d’un acte chirurgical courant ,
d’une fausse couche ou d’un accouchement
- Existence de saignements anormaux chez les membres consanguins de la famille
③ Examen clinique
- Il recherche: Des saignements externes, saignements cutanéo-muqueux, saignements internes
- Il est complété par un ex général
- Il recherche des signes de gravité
Les saignements externes
- Saignements des plaies, gingivorragies, saignements des alvéoles dentaires
- Saignements aux points de piqûres (CIVD)
- Epistaxis : chercher une cause locale ou une cause générale
- Hémoptysies
- Saignements digestifs: hématémèse, mélaenas, rectorragies
- Hématuries
- Hémorragies génitales: ménorragies, métrorragies
Les saignements tégumentaires et/ou muqueux
Anomalie de l’hémostase primaire+++
- Purpura: éruption spontanée de tâches hémorragiques ne s’effaçant pas à la pression:
extravasation de sang au niveau des vaisseaux cutanés
- Pétéchies: ptt macules rouges, pourpres
- Ecchymoses: placard de taille variable de couleur bleu ou violacé
- Vibices
Anomalie vasculaire
- Télangiectasies : malformations du chorion des petits vaisseaux s’effaçant à la vitropression
L’examen général
Il recherche: - Des signes en faveur d’une pathologie pouvant être à l’origine du syndrome hémorragique:
ADP, SMG, HMG, HTP
- Des signes de gravité:
anémie, choc (hémorragie digestive) , céphalées (hémorragie cérébroméningée) …
④ Orientations cliniques :
Distinguer un trouble de l’hémostase primaire d’un trouble de la coagulation :
Hémostase primaire Coagulation
- Atteinte préférentielle des petits Vx - Atteinte préférentielle des gros Vx
- Symptomatologie hémorragique: riche, disséminée, visible - Symptomatologie hémorragique : latente
- Purpura - Pas de purpura
- Apparition des lésions: spontanée - Apparition des lésions: provoquée par un
- Hémarthrose :exceptionnelle (maladie de Willebrand traumatisme minime
sévère) - Hémarthroses fréquentes (hémophilie)
Distinguer un trouble congénital d’une anomalie acquise :
Trouble congénital Anomalie acquise
- relativement rare - Beaucoup plus fréquentes
- Révélation clinique : + précoce qu’elles sont graves - Expression clinique : variée
- Anomalies constitutionnelles, génotypiques, héréditaire - Provient d’une étiologie à rechercher et à
- Notion de consanguinité traiter
① Métabolisme du fer :
Les formes métaboliquement actives :
- le fer sérique lié à une protéine : la transferrine ou sidérophiline
- le fer : - des pigments respiratoires (Hb, myoglobine, cytochromes)
- des enzymes oxydatives (catalases, peroxydases).
Le compartiment de transport:
- Il est quantitativement réduit : 0,1% du fer total (4 mg).
- Dans le plasma, le fer est presque exclusivement lié à la transferrine ,
il n’y pas de fer libre
la ferritine circulante ne porte pas de fer.
- La transferrine :
- une glycoprotéine synthétisée essentiellement par le foie, possède 2 sites de fixation du fer
- sa synthèse varie inversement à celle de la ferritine.
- Rôle : transporter le fer aux cellules sans être consommée lors des échanges.
Le compartiment de réserve:
- Représente ≈ 1g chez l’adulte (25% du fer total).
- Ce fer est stocké dans les cellules du système des phagocytes mononuclées (du foie, de la rate, de la
moelle osseuse) et dans les hépatocytes, sous 2 formes cliniquement différentes :
- La ferritine :
- protéine hydrosoluble
- forme de réserve facilement mobilisable.
- dosage sérique : intérêt capital car il reflète l’état des réserves des macrophages de l’organisme
il varie dans le même sens.
- L’hémosidérine:
- forme dénaturée de la ferritine
- Protèine insoluble
- Constitue une forme de réserve difficilement mobilisable
Mouvements du fer dans l’organisme:
② Hémogramme :
Numération formule sanguine = NFS
Définition :
- Mesure des taux d’hémoglobine et des différents éléments figurés du sang
- Comporte en outre : une évaluation qualitative : - Évaluation des volumes des hématies et des plaquettes
- Taux des principales catégories de leucocytes.
Le prélèvement de l’échantillon de sang :
- A jeun et au repos
- Echantillon de sang veineux anti-coagulé.
Anticoagulant : EDTA cristallisé = chélateur du calcium ne modifie ni les proportion, ni l’aspect cellulaire
- Sang capillaire : pulpe du doigt, lobe de l’oreille, talon chez le nourisson
- Nettoyage à l’alcool 70°, sans pression
- Recueil sur Inopette®
Étude quantitative :
- Numération des : GR, GB, plaquettes
- Mesure du taux : d'hémoglobine et de l'hématocrite
Étude qualitative :
- Etablissement de la formule sanguine
- Observation de la morphologie des éléments
- Appréciation de la quantité des plaquettes sur le frottis sanguin
Méthodes automatiques :
- Les cellules en suspension diluée passent une à une dans un micro-tube : Comptage
- Analyse d’un certain nombre de caractères
- 2 principes :
Variation d'impédance : Les particules, en traversant un micro-orifice, induisent une variation de la
différence de potentiel entre deux électrodes.
Volume + contenu cellulaire numération
Détection optique en flux continu :
Les cellules passent une à une dans un micro-tube traversé par un faisceau lumineux (Laser)
L'absorption et la diffraction du laser : Taille + contenu/granulosité formule leucocytaire
numération des différentes catégories
- L’équipement informatique (logiciel): - Intégration des données
- Visualisation graphique des populations cellulaires
- Paramètres mesurés :
- Décompte des particules : - Taux d’hématies, leucocytes et plaquettes / Litre
- Taux d’hémoglobine
- Mesure de leur volume : Analyse de la répartition des volumes : - Volume globulaire moyen (VGM)
- Volume plaquettaire moyen (VPM)
- Indice de distribution des volumes (IDV)
- Paramètres calculés : - Hématocrite
- Teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH)
- Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH)
- Avancées techniques (Détection optique en flux continu):
Comptage séparé des érythroblastes circulants (pris pour des lymphocytes !!!)
Comptage des réticulocytes
Comptage des jeunes plaquettes
Méthode manuelle :
- Technique traditionnelle, de référence +++
- Encore précieuses et utiles :
dans les petits laboratoires
permettent les vérifications en cas anomalies détectées par les automates = Alarmes
- Causes d'erreur réduites : Unopettes® = petits réservoirs contenant la quantité appropriée de diluant.
Détermination du taux d’hémoglobine :
- Spectrophotométrie à 540 nm (hémoglobinomètre)
- Étalonnage de l’appareil
- Hémolyse et transformation en cyanméthémoglobine: réactif de Drabkin
- Mesure faussée par excès si opalescence du plasma ainsi que celle des paramètres qui en dépendent
Numération globulaire :
- Suspension (dilution connue): Pipette de Potin
- Cellule calibrée (quadrillage) = de Malassez
- Microscope
Calculs
/!\ - Numération automatique des plaquettes appréciation de leur richesse sur frottis sanguin
- En cas de thrombopénie : vérification sur Unopette ®
- Causes d’erreurs : agrégation des plaquettes en présence de l’EDTA
Fausse thrombopénie à l’EDTA (comptage automatique)
Le frottis de sang :
- confection du frottis : - manuel
- échantillon de sang veineux anticoagulé ou prélèvement capillaire au bout du doigt
- étalement du sang sur lame de verre
- La coloration panoptique : manuelle ou automatique May-Grünwald Giemsa : MGG
Structures acidophiles: chromatine nucléaire (ADN) en rouge, rose, orange
Formations basophiles : cytoplasme (ARN) en bleu clair, foncé, violet, pourpre
- Lecture au microscope
- Intérêt :
- Capital dans : Formule sanguine, Numération anormale, Alarmes
- Permet : - Vérification de l’analyse différentielle leucocytaire
- Appréciation de anomalies morphologiques des hématies et des plaquettes.
- Identification des cellules pathologiques
- Formule sanguine = % de chaque catégorie de leucocytes
MAIS : l’interprétation du résultats ne peut se faire en l’absence du résultat de la numération globulaire
Interprétation en valeur absolue et non pas en pourcentage
Lymphocytes :
- Noyau : arrondi ou ovoïde, chromatine mal dessinée, ouatée, sans nucléole visible
- Cytoplasme : dépourvu ou pauvre en granulations, ± basophile, et ± abondant
petit lymphocyte : liséré périnucléaire
Grand lymphocyte : cytoplasme (+) abondant, qq ganulations azurophiles, rouge vif ou violettes
Lymphocytes T cytotoxiques + cellules NK
Hyperlymphocytoses réactionnelles d’origine virale
- Lymphocytes : - B : support l’immunité humorale
- T : support l’immunité cellulaire
- NK : Naturel Killers
- La morphologie ne permet pas de distinguer les différentes catégories de lymphocytes :
analyse par des anticorps monoclonaux par technique de cytométrie de flux.
Monocytes : 15 à 22 m
- Noyau de forme variée, rond ou plus souvent réniforme, lobulé, ou découpé en E ou en M.
- Chromatine fine, souvent peignée ou plissurée.
- Cytoplasme abondant, faiblement basophile, contient une poussière de fines granulations azurophiles.
- Les monocytes (médullaires) macrophages (après migration dans les tissus)
- 3 fonctions essentielles: - réactions immunitaires: cellules présentatrices d’antigènes
- réactions inflammatoires: réponse non spécifique
- fonctions métaboliques: dégradation du fer
/!\ La formule sanguine doit toujours être rapportée à la numération leucocytaire
établir le taux / unité de volume de sang
Hématies :
- Disque de 7 à 8 µm
- Forme aplatie biconcave : plus pâle au centre qu’à la périphérie
- Taille uniforme
- Colorées en beige orangé par le MGG (hémoglobine)
Frottis : l’analyse porte sur :
- Taille : anisocytose, macro-ou microcytose,
Reconnaît les sous-populations macro- et microcytaires à VGM normal.
- Colorabilité : hypochromie, polychromatophilie
- Forme : poîkilocytose, drépanocytose, ovalocytose, sphérocytose, schizocytose, dacryocytose
- Inclusions intra-érythrocytaires : corps de Jolly, ponctuations basophiles, parasitisme
- Le phénomène de rouleaux : en pile d’assiette
* Hyperglobulinémie
* Hyperfibrinogénémie
* Réversible
- Si d’anémie, compléter par une numération des réticulocytes.
④ Les réticulocytes :
/!\ En cas d’anémie, l’hémogramme doit être complété par une numération de réticulocytes.
- Hématies jeunes ayant perdu leur noyau et gardant pendant 24 à 48 H une charge en ARN sous forme
d’un réticulum cytoplasmique
- Restent 1-2 jours dans la moelle et 1-2 jours dans le sang
- réseau granulo-filamenteux non mis en évidence par les colorations normales.
- Méthode manuelle : Coloration spéciale Bleu de crésyl brillant
- Techniques automatiques : Marquage de l’ARN par des produits fluorochromes :
technique en flux monocellulaire : Rapide, facile, précise mais plus couteuse
préscription en sus de l’hémogramme
- Le % de réticulocytes / hématies mures (1000 GR) doit être obligatoirement converti en Taux / unité de
volume +++ interprétation correcte
indice fidèle de la production médullaire (1% soit 50 ± 25 x 109/1)
- Si taux de réticulocytes : - > à 120 (100 à 150).109/1 : anémies régénératives: Polychromatophilie
- < 25.109/1 : érythropoïèse défaillante
Monocytes
- Après un transit sanguin de 20 - 40 H passage dans les tissus transformation en macrophage
- Grande cellule à cytoplasme abondant et mal limité, pouvant contenir des particules phagocytées
- Il sont présents: Nbreux tissus mésenchymateux: MO, foie (cellules de Kuppfer), rate,
derme, poumon, gg lymphatiques, …
Lymphocytes :
- Les lymphocytes T et B durée de vie longue Pouvant atteindre des mois et même des années
- Il recirculent entre: - sang
- voies lymphatiques
- organes lymphoïdes
Polyglobulies
Polyglobulies relatives : VGT # normal Polyglobulies secondaires :
- Polycythémie microcytaire : thalassémie HTZ - Polyglobulies par hypersécrétion inappropriée
- Hémoconcentration aiguë : Déshydratation, pertes d’EPO : Origine rénale : cancer du rein, kyste,….
plasmatiques (brûlures étendues) Hémangioblastome du cervelet
- Pseudo-polyglobulie : ou polycythémie de « stress » Autres cancers : hépatome…
élévation modérée de l’Hte - Polyglobulies par autres causes hormonales :
élévation modérée du VGT Androgénothérapie prolongée,
hémoconcentration Cushing
- Polyglobulies par anoxie tissulaire
Polyglobulies primitives : Maladie de Vaquez Mdies respiratoires : BPC, fibrose pulmonaire,…
Critères diagnostiques dont : Cardiopathie congénitale avec shunt dt-gche
Volume Globulaire Total : - > ou = 36 ml/kg homme Tabagisme
- > ou = 32 ml/kg femme Intoxication chronique par le CO
Polyglobulie d’altitude
Polyglobulie familiale par Hb hyperaffine