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Dépend du retour veineux qui lui-même dépend de 3 facteur : Pression thoracique , le tonus vasculaire , la volémie
• Les quatres composantes de la pression artérielle :
Pression artérielle systolique : Reflète le volume d’éjection systolique
Pression artérielle diastolique : Reflète le tonus vasculaire
Pression artérielle moyenne : Correspond à la pression de perfusion tissulaire
Pression artérielle différentielle ( pulsée ) : Correspond à la différence entre la PAS et PAD et reflète VES
2. Définition clinique :
• C’est une survenue d’une hypotension artérielle définie par une pression systolique<90 mmHg ou par une baisse d’au
moins 30 % de la TA chez un hypertendu.
• Redistribution de la perfusion aux différents organes : Organes nobles (Cœur , cerveau) , rein , muscle ,
peau et intestin
3. Classification des états de choc :
• On distingue :
a. Un état de choc quantitatif :
• En rapport avec une diminution du transport en oxygène
• Etat de choc : Hémorragique ; cardiogénique
b. Un état de choc distributif :
• En rapport avec une anomalie d’extraction en oxygène ( ERO2 )
• Etat de choc : septique , anaphylactique , neurogénique
Les deux mécanismes sont le plus souvent associés
Choc quantitatif Choc distributif
Hypovolémique Cardiogénique Obstructive
Hémorragie Atteinte myocardique : Tamponnade Choc septique
Déshydratation Ischémie EP Anaphylactique
myocardique PNO Neurogénique ( Atteinte
Myocardite Sténose aortique du sympathique )
Contusion Embolie gazeuse
myocardique
Arythmies
Valvulopathies
Choc hémorragique
I. Introduction :
• Pathologie fréquente qui est liée à une perte sanguine
• C’est une urgence diagnostique et thérapeutique
• Dont le pronostic dépend de la rapidité de prise en charge
Remplir le patient
Transfuser
Donner les vasopresseurs ( noradré )
• Taux de lactates :
Reflet de la perfusion tissulaire
Valeur pronostique +++
Au total : Les grands principes de la réanimation +++
• Remplissage à petit volume pour éviter : • Hypotension permissive pour éviter :
Hémodilution Les pics hypertensives
Hypothermie Mobilisation du caillot sanguin
Troubles d’hémostase Aggravation du saignement
• Recours rapide aux drogues vasopressives :
Pour éviter le remplissage massif
Améliorer la perfusion tissulaire
CHOC SEPTIQUE
I. Définition
• Choc septique correspond à une défaillance hémodynamique suite à une infection
• Sur le plan physiopathologique , le choc septique correspond à une réponse exagérée de l’organisme face à une
agression par un agent pathogène ou à ses toxines
• On distingue :
SIRS :
Syndrome de réponse inflammatoire systémique
N’est pas spécifique à l’infection
Sepsis
Choc septique
1. SIRS :
• Température :
˃ 38,30°
˂ 36 °
• FC ˃ 90 bpm
• FR ˃ 20 cycles / min
• GB :
˃ 12000/mm3
˂4000/mm3
2. Sepsis :
• C’est une dysfonction d’organe qui peut mettre en jeu le pronostic vital du patient et secondaire à une réponse
inappropriée de l’hôte à une infection
• Définition pratique du sepsis :
Score de SOFA ≥ 2
Quick SOFA (qSOFA) ≥ 2
a. Score de SOFA :
• Score qui permet d’évaluer la défaillance d’organe
• Comprend 6 paramètres , permettant d’évaluer la fonction :
Neurologique : GCS
HD : PA
Respiratoire : PaO2 / FiO2
Rénale : Créat et la diurèse
Hépatique : Taux de bilirubine
Coagulation : Taux de plaquettes
b. Quick Sofa :
• Un score clinique et simple
• Comprend 3 paramètres ;
Confusion
FR
PAS
• Permet de détecter un sepsis en
dehors des services de réanimation :
Urgences
Services d’hospitalisation
Confusion
FR ≥ 22 cycles / min
PAS ≤ 100 mmHg
3. Choc septique :
• C’est un sepsis qui s’accompagne d’un retentissement important circulatoire , métabolique et cellulaire avec un
taux de lactates sup à 2 mmol/l en absence d’hypovolémie et qui nécessite le recours aux drogues vasopressives
pour maintenir une PAM ≥ 65 mmHg
4. Facteurs du risque du choc septique :
ID : HIV , cancer , diabète …
Ages extrêmes : Avant l’âge d’un an il y a une immaturité du système immunitaire / Après 65 ans
6. Sites d’infection :
• Poumon : 50% , plus grand risque d’évolution vers le SDMV
• Appareil génito-urinaire
• Abdomen
• Tissus mous
• Bactériémies
a. Réaction inflammatoire
• Invasion de l’organisme par l’agent infectieux est responsable de la production massive essentiellement par les
monocytes et les macrophages
• Cytokines pro-inflammatoires : IL-1 α , IL-1 β , IL-5 , TNF-α , GM-CSF
• Qui jouent un rôle essentiel dans le déclenchement et l’amplification de la réponse inflammatoire
• Les phénomènes d’ischémie-reperfusion sont responsables de la production de radicaux libres par les
polynucléaires , macrophages , fibroblastes et cellules endothéliales
• Ces radicaux libres ont un effet antimicrobiens et cytotoxique
• Ils provoquent la peroxydation lipidique qui entraine :
Altération de la membrane cellulaire
Altérations enzymatiques
Altérations de l’ADN
• Le monoxyde d’azote est produit en grande quantité en cas de sepsis sévère
• Il a un effet vasodilatateur
• Cet effet vasodilatateur peut s’opposer à l’action vasoconstrictrice : catécholamines et angiotensine
b. Endothélium vasculaire :
• Cellules endothéliales jouent un rôle majeur dans le maintien de la fluidité sanguine et la perfusion tissulaire
• Leur surface exprime des molécules au caractère anticoagulant et fibrinolytique : Protéine C , protéine S ,
Antithrombine III
• Produisent le NO à effet vasodilatateur
c. Altération de l’endothélium vasculaire lors du sepsis :
• La sepsis entraine une :
Perte du caractère anticoagulant de l’endothélium
Apparition de l’œdème endothélial
Décollement intravasculaire des cellules endothéliales
Coagulation intravasculaire
Adhésion plaquettaire et leucocytaire
• Avec comme conséquence une :
Obstruction vasculaire
Syndrome de fuite capillaire
Altération de la perfusion tissulaire
• Mécanisme principal de la défaillance d’organes
d. Activation de la coagulation lors du sepsis :
• Activation de la coagulation se fait par l’expression du facteur tissulaire à la surface des cellules endothéliales et
monocytes
• Responsable de la formation du caillot sanguin avec thrombose micro-vasculaire , permettant de circonscrire le
site infecté
• Mais , cette thrombose vasculaire peut entrainer en parallèle une altération de la perfusion tissulaire
e. La microcirculation et la perfusion tissulaire : A l’état physiologique , il y a une adéquation entre les
besoins et les apports en oxygène L’altération de la microcirculation est de mauvais pronostic +++
f. Causes de l’altération de la macrocirculation :
Hypovolémie
Vasoplégie
Défaillance myocardique
i. Hypovolémie :
• Elle prédomine dans les 1ères heures
• Deux composantes :
Hypovolémie relative en rapport avec la vasoplégie
Hypovolémie absolue :
Pertes insensibles : fièvre , polypnée
Pertes digestives
Fuite capillaire vers l(interstitium , secondaire à l’hyperperméabilité capillaire
• Hyperperméabilité capillaire touche les deux circulations : systémique et pulmonaire
ii. La vasoplégie : est due à la production massive du NO par la NO-synthétase inductibe
iii. Défaillance myocardique :
• 10 à 20% des cas
• Très précoce
• Se caractérise par une altération de la contractilité et de la relaxation ventriculaire
• Facteurs responsables :
Altération de la réponse β adrénergique
Effet cytotoxique des radicaux libres
la sensibilité au calcium
Altération de la respiratoire mitochondriale
Activation de la voie d’apoptose
4. Réponse neuroendocrinienne lors du sepsis :
• Sécrétion des catécholamines
• Sécrétion du cortisol
5. Principaux mécanismes de la défaillance multiviscérale :
• Médiateurs de l’inflammation : cytokines ; radicaux libres
• Translocation bactérienne liée à l’hypoperfusion intestinale
• Altération de la barrière hépatique , représentée par les cellules du Kuppfer
• Hypoperfusion tissulaire :
ERO2
Thrombose vasculaire
Œdème interstitiel
Dysfonction mitochondriale
6. Défaillance multiviscérale :
• Neurologique : encéphalopathie septique
Défaut d’oxygénation
Effet direct des toxines sur les neurones
Altération du fonctionnement des neurotransmetteurs
• Pulmonaire SDRA
• Cardiovasculaires
• Splanchnique :
Souffrance hépatique
Souffrance intestinale Translocation bactérienne
• Rénale ( IRA )
• Hématologique
• Neuromyopathie
2. Biologique :
• NFS : HyperGB , leucopénie ( mauvais pronostic ) • Dysfonction hépatique : Cholestase , cytolyse
thrpmbopénie hépatique
• Coagulopathie de consommation • Dysglycémie
• Hypoxémie • Marqueurs de l’inflammation : CRP ,
• Acidose : Métabolique , lactates ˃ 2mmol/l procalcitonine
• Prélèvements microbiologiques
• En association en cas de :
Neutropénie
Germes multirésistants ( Acinetobacter , pseudomonas )
Choc septique
• A réevaluer en fonction des résultats :
Prélèvements
Antibiogramme
Procalcitonine
• Pour une éventuelle désescalade thérapeutique
b. Durée de l’antibiothérapie :
• Durée : 7 – 10j
• Durée plus longue :
Persistance des signes cliniques
Foyer infectieux non accessible au drainage
Bactériémie au S.aureus
Infection au levures , virale
ID
Neutropénie
7. Remplissage vasculaire
• Doit être rapide
• Cristalloïdes en 1ère intention jusqu’au 30ml/kg :
• Ringer lactates
• Sérum salé physiologique
8. Drogues vasopressives et inotropes : QE ++++
• Noradrénaline en 1ère intention
• Adrénaline en 2ème intention
• Dobutamine :
En cas de chute de débit cardique
Dysfonction myocardique
• Vasopressine : En cas de résistance à la noradrénaline
• Dopamine n’est plus indiquée pour la dose rénale
Noradrénaline est la drogue de choix en cas de choc septique
9. Contrôle de la glycémie :
• Hyperglycémie et la résistance à l’insuline sont fréquentes dans le sepsis
• Hyperglycémie augmente la morbidité en réanimation
• Donc , il faut assurer une glycémie ˂ 1,8 g/l
• Intérêt de l’insuline
10. Corticothérapie
• Insuffisance corticosurrénalienne est fréquente chez les patients septiques
• L’indication d’une petite dose d’hydrocortisone à la dose de 50mg/6h
• Sa place reste controversée
11. Prévention de la maladie thrmbo-embolique
• Moyens physiques :
Bas de contention
Compression pneumatique intermittente
• Héparinothérapie :
HBPM++
Choc cardiogénique
I. Introduction
• Choc cardiogénique est relativement rare en comparaison avec les autres états de choc
• C’est une insuffisance circulatoire aigue ; en rapport avec une dysfonction cardiaque aigue : Gauche , droite voire
globale
• Il s’associe rapidement à un état de SIRS qui explique la gravité et la pérennisation de l’état de choc
• C’est l’état le plus avancé de l’insuffisance cardiaque aigue
II. Définition clinique :
• Pression artérielle systolique ˂90 mmHg
• Index cardiaque ˂ 2,2 l/min/m3
• PAPO ˃ 18 mmHg
• Signes d’hypoperfusion tissulaire
III. Physiopathologie
1. Transport d’oxygène : TO2. Hb . SaO2 . 1,34
2. Principaux déterminants du débit cardiaque :
Précharge
Contractilité
Postcharge
3. Fonction diastolique et systolique
Cause indirecte
Cause directe du VD
5. Altération systolique du VG :
• Mécanismes : Diminution de la contractilité myocardiaque
• Causes :
Infarctus du myocarde
Cardiomyopathies aigues
Virale
Toxique
Septique
Décompensation de cardiomyopathie sous-jacente
• Conséquences :
Diminution du VES
Diminution du débit cardiaque
Diminution de la pression artérielle
6. Altération diastolique du VG :
• Mécanismes :
Hypertrophie ventriculaire
Diminution de la compliance ventriculaire gauche
• Causes :
HTA
Ischémie coronaire chronique
• Facteurs de décompensation :
Tachycardie
ACFA
Poussée d’HTA
Ischémie myocardique
• Conséquences : congestion en amont
7. Mécanismes de l’altération ventriculaire droite :
• Mécanisme indirecte : Lié à une dysfonction ventriculaire gauche :
Altération de la contractilité septale
Dilatation aigue du VG
• Mécanisme directe : Lié à une atteinte directe du VD
Infarctus du VD
8. Les causes de l’altération ventriculaire
droite :
• HTAP :
Embolie pulmonaire
Ventilation mécanique
• Infarctus du VD
9. SIRS lors de l’infarctus du myocarde :
• Réaction inflammatoire ( SIRS ) ++
• Il est responsable :
Dépression myocardique
Atteinte systémique
Défaillance d’organes
IDM est donc la principale étiologie du choc cardiogénique dans 70% des cas
2. Facteurs prédictifs de développement d’un état de choc cardiogénique sur IDM
• L’âge
• Terrain : Diabète , AVC périphérique , ATCD d’IDM
• Infarctus antérieur
• Atteinte de plusieurs coronaires
3. Choc cardiogénique sur IDM
• Incidence : 5 à 10%
• Ischémie est supérieure à 40% de la masse ventriculaire gauche
• Complications mécaniques :
Rupture septale
Insuffisance mitrale aigue
V. Conduite à tenir
1. Examen clinique :
• Interrogatoire :
ATCD cardiovasculaires
Douleur thoraciques
Cardiopathie sous-jacente
• Facteurs déclenchants :
Efforts
Stress
Infection
Chirurgie
• Examen clinique :
Etat neurologique : agitation , confusion , TC
Signes d’état de choc : froideur ; cyanose des extrémités
Dyspnée
OAP
Œdème des MI
2. Monitorage :
• Monitorage standard : Electrocardioscope ; PA , FR , saturation
• Pression artérielle invasive
• PVC
• Mesure de la saturation veineuse centrale ( ScvO2)
• Diurèse
• Mesure du débit cardiaque
3. Bilan
• ECG : 12 dérivation / 18 dérivation
• Radio thorax au lit du patient : Cardiomégalie , OAP cardiogénique
c. Dobutamine :
• Catécholamine de synthèse
• Récepteur β1 et β2
• Effet : inotrope + , chronotrope + ( FC ) , vasodilatateur
• Résultats :
VES QC
de la consommation en oxygène
du débit coronaire
• Posologie :
• Pas de dose de charge
• Dose initiale : 5 μg/kg/min
• A augmenter progressivement
d. Noradrénaline :
• Catécholamine naturelle
• Récepteur α1
• Effet vasopresseur
• Posologie de départ : 0.2 μg/kg/min
• A augmenter progressivement
e. Autres inotropes :
• Inhibiteur de la phosphodiestérase : Milirinone , Enoximone
• Lévosimendan
La plupart des inotropes ont une action vasodilatatrice
• Inhibiteur de la phosphodiestérase de type III et le lévosimendan ont une action en aval du récepteur β-
adrénergique donc ils conservent leur action chez les patients imprégnés en β- bloquants
4. Traitement spécifique :
a. Reperfusion coronaire
• Angioplastie primaire
• Thrombolyse
• Chirurgie :
Pontage aorto-coronaire
Complication mécanique
En cas de choc réfractaire au traitement pharmacologique , il faut instaurer une assistance circulatoire
b. Assistance circulatoire
• Ballon de contre pulsion intra-aortique
• Extracorporeal membrane oxygénation
• TandemHeart
• Impella
• Recover
Ballon de contre pulsion intra-aortique :
• Gonflement du ballon aortique en diastole : flux coronaire diastolique par fermeture de la valve aortique
• Dégonflement systolique : post-charge , VES , consommation myocardique en O2
ECMO : Extracorporal Membrane oxygénation veino-artérielle
• Circulation extra-corporelle minituarisée ( CEC )
• Deux types :
Veino-veineuse : Assistance respiratoire
Oxygénation
Epuration du CO2
Artérioveineuse :
Assistance respiratoire
Assistance circulatoire non pulsatile
• Complications :
Accidents hémorragique
Accidents emboliques
SIRS / DLV
• Indications :
Myocardite virale
Intoxication aux cardiotropes
c. Ultra filtration : Insuffisance rénale aigue
CHOC ANAPHYLACTIQUE
I. Définition
• Choc anaphylactique est une réaction immunologique pathologique
• C’est la manifestation la plus sévère des réactions d’hypersensibilité immédiate
• Son incidence est de 1 à 3 / 10000 habitants
• On distingue :
Réaction anaphylactoïde : Avant la confirmation immunologique
Réaction anaphylactique : Une fois la réaction immunologique est confirmée
II. Physiopathologie
• Elle est complexe
• C’est le résultat d’une série de réactions déclenchées par l’introduction dans l’organisme d’un antigène
• Deux mécanismes :
Réaction d’HSI non allergique
Réaction d’HSI allergique :
Dont le mécanisme est immunologique
Elle est plus sévère
1. Réaction d’HSI non allergique
• Elle est due à un effet propre de l’allergène qui se lie directement aux mastocytes
• Cette liaison déclenche une libération de l’histamine
• Exemples d’agents histamino – libérateurs :
Morphine
Produit de contraste iodé
Curares
Thiopental
2. Réaction d’HSI allergique : C’est une réaction anaphylactique , médiée par des Ac spécifiques de type IgE
qui sont produits par les lymphocytes B , lors d’un 1er contact dit de sensibilisation
• Histamine :
Vasodilatation
Hypotension artérielle
Bronchostriction
3. Principales étiologies :
a. Vie courante :
• Médicaments :
ATB : pénicilline …
AINS
Chimiothérapie
• Aliments :
Crustacés
Cacahuètes
Fruits
• Piqûres d’insectes
b. Anesthésie :
• Curares • ATB
• Latex • Morphiniques
• Hypnotiques • Substituts du plasma
4. Facteurs de risque :
• Sexe féminin
• Atopie :
Eczéma constitutionnel
Asthme
Rhinite allergique
• Allergie à un produit anesthésique
• Allergie au latex :
Enfants opérés pour spina bifida
Professionnels de santé
Allergie à l’avocat , kiwi , banane , ananas
Œdème pharyngo-laryngé
Obstruction des VAS
Bronchospasme : Dyspnée sifflante , toux sèche
Désaturation
petCO2 ( CO2 téléexpiratoire à la capno )
• Signes cardio-vasculaires :
Tachycardie sinusale
PA
Troubles du rythme et de conduction :
Bradycardie
BAV
Extrasystoles
Fibrillation ventriculaire
Ischémie myocardique ( modification du ST )
L’arrêt cardiaque peut survenir d’emblée ou suite à un état de choc prolongé ou anoxie sévère
• Signes gastro-intestinaux : Nausées , vomissements , Diarrhée
• Signes neurologiques : Céphalées , troubles de conscience , convulsions
IV. Diagnostic de gravité : Classification de Ring et Messmer
Grade 1 Signes cutanéo-muquex
Grade 2 Atteinte multiviscérale modérée • Signes cutanéo-muqueux
• Hypotension artérielle
• Tachycardie
• Hyperréactivité bronchique
Grade 3 Atteinte multiviscérale sévère • Etat de choc
• Tachycardie
• Bradycardie
• TDR
• Bronchospasme
Grade 4 Arrêt cardiaque
Grade 5 Décès
V. Prise en charge thérapeutique : Doit être rapide pour rétablir la perfusion tissulaire ( QE )
L’objectif est PAM ≥ 65mmHg ( QE )
1. Principes du traitement :
• Arrêt et éviction de l’agent suspect
• Position allongée
• Oxygénothérapie
• Adrénaline par titration
• Remplissage vasculaire
• Autres : β2 mimétiques en cas de bronchospasme / cortico
2. Traitement :
• Demande de l’aide
• Arrêt immédiat du produit suspect ( ATB , latex .. )
• Position allongée et surélévation des MI
• LVAS
• Oxygénothérapie
• Eviter la position assise ou debout car il y a un risque d’arrêt cardiaque par désamorçage cardiaque
• Analyser la chronologie des événements et des actions avec grande précision pour pouvoir suspecter l’agent ou
les agents incriminés
3. Monitorage :
• Eléctrocardioscope
• PA
• SpO2
• FR
• Intérêt de l’adrénaline :
Libération des médiateurs par les mastocytes et les basophiles
Il s’oppose aux effets de différents médiateurs
Effet :
Vasoconstricteur : effet α1
Inotrope actif : effet β1
Bronchodilatateurs : effet β2
Adrénaline est la drogue principal en cas de choc anaphylactique
Pour la femme enceinte , on privilège l’éphédrine 10 mg toutes les 1 à 2 min
5. β2 mimétiques :
• En cas de bronchospasme
• Nébulisation :
Avec 5 mg de salbutamol
Pendant 15min
Toutes les 20min
• Perfusion continue à la seringue électrique 1 à 5 mg/h
6. Corticoïdes :
• Hémisuccinate d’hydrocortisone :
200 mg
100mg/6h
• Méthylprédnisolone : 1 à 2 mg/kg/j
L’évolution est le plus souvent favorable en cas de PEC rapide et précoce !
L’évolution peut être biphasique avec un risque de récidive dans les premières 24h
Intérêt de la surveillance prolongée dans un service de réanimation
7. Complications :
• Choc réfractaire : Surtout chez les patients sous β-bloquants
• Défaillance d’organes :
Choc cardiogénique
IR
IH
SDRA
• Coma végétatif
• Décès 5 à 6% des cas
Déclaration à la pharmacovigilance à la matériovigilance
8. Bilan immédiats :
• Histamine
• Tryptase Permettent de confirmer l’anaphylaxie
• IgE spécifiques Permettent de préciser l’agent responsable
Les prélèvements doivent être réalisés dans l’heure de l’incident
9. Flacons de prélèvements :
• Histamine : Tube EDTA , ˂ 1h
• Tryptase : Tube EDTA , tube sec , à 1h
• IgE spécifiques de l’allergène : Tube sec
Tubes de prélèvements peuvent être conservés dans un réfrigérateur à 4°C pdt 12h
10. Bilan à distance
• Par un allergologue 6 semaines après l’incident
• Tests cutanés : IDR , prick-test
• Le patient doit être sensibilisé et éduqué et doit recevoir après confirmation d’une carte d’allergie
• Intérêt d’une seringue pré-remplie d’adrénaline en pré-hospitalier pour les patients à risque