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VIRUS ONCOGENES
On va se focaliser sur 2 familles de virus : les papillomavirus et les polyomavirus (pas les polio), qui sont un peu
moins connus.
I- Oncogenèse virale (pourquoi et comment certains virus peuvent donner des cancers ?)
A retenir : 1 cancer sur 6 est provoqué par l’un des 7 virus oncogènes. Ils sont très minoritaires par rapport
aux cancers de causes génétiques et environnementales mais reste quand même à 15%
On a maintenant réussi à développer 2 vaccins contre ces virus oncogènes : l’hépatite B et les HPV
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UE Agents infectieux, Virologie Ronéo n°11 Cours n°28
Dr Claire DEBACK De 10h30 à 11h30 24/11/2022
La majorité de ces virus ont été découverts il y a assez longtemps, mais un peu plus récemment pour l’HPV. Pour
découvrir HHV8, il a fallu des méthodes de biologie molécules très poussées et aussi pour le polyomavirus de Merkel.
Il est encore possible que nous en découvrions de nouveaux, car la famille des polyomavirus de Merkel est en
pleine explosion.
c. Persistance virale
Les cancers qui sont induits par les virus sont des processus assez longs. Ils ne surviennent que si l’infection est
persistante (car il y a une guérison en cas d’infection résolutive).
Il existe ensuite 2 sous catégories d’infections :
- Chroniques (VHB, VHC, HTLV et HPV) quand il se multiplie en permanence et produit sans cesse de nouveaux
virions
- Latentes (EBV et HHV-8), lorsque le virus est en dormance, caché dans le noyau des cellules et sans produire de
protéine et encore moins de virions. C’est le propre des herpes virus, qui peuvent donner des réactivations.
Ces deux types d’infection persistantes latente ou chronique sont le siège d’affections transformantes pour
former des cancers, c’est-à-dire où les cellules sont modifiées par les virus.
Comme ce phénomène est lent, il permet de bien avoir des techniques de dépistage car il y a une forte persistance
virale, qui fait que l’organisme est incapable d’éradiquer le virus, ce qui signifie que nous ne sommes pas tous
égaux (en fonction de notre terrain génétique et de nos capacités immunitaires)
d. Mécanismes de l’oncogenèse
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- L’intégration : certains virus (comme les rétrovirus) sont capables de s’intégrer dans une région chromosomique
où il y a des facteurs de croissance particuliers
1) Immortalisation
C’est le phénomène par lequel une cellule voit ses mitoses se succéder de façon continue ou indéfinie (c’est
un phénomène pathologique)
Normalement (en physiologie), une cellule entre en sénescence ou subit un programme d’apoptose qui aboutit
à la mort cellulaire, pour réguler la prolifération des cellules dans l’organisme.
Or le virus a besoin d’une cellule pour se développer donc il a appris à modifier les signaux impliquant
l’apoptose et l’inhiber. Il a aussi besoin de tout un complexe autour de lui pour se répliquer etc …Après une infection
virale, unc cellule peut être transformée
2) Transformation
La transformation est un phénomène anormal par lequel une cellule acquiert des propriétés modifiant sa
morphologie et sa croissance :
- Diminution des besoins en facteurs de croissance (EGF)
- Modification du cycle cellulaire
- Perte de l’inhibition de contact (et favoriser la migration)
- Modification du cytosquelette (modification de la structure de la cellule)
- Diminution de l’adhérence aux supports solides (et favoriser la migration)
- Migration (métastases)
- Modification du métabolisme (résistance à l’hypoxie, même en cas de mauvaise vascularisation)
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Les protéines virales sont capables d’intéragir très finement avec la régulation du cycle cellulaire, en particulier
grâce à 2 protéines impliquées dans ce phénomène: PRB et P53 qui sont les « gardiens du génome »
De nombreux oncogènes viraux bloquent p53 et pRB et poussent ainsi la cellule à proliférer malgré le danger.
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g. L’intégration génomique
a. Généralités
C’est un petit virus nu. Le tableau est un peu « imbuvable », mais seulement pour nous montrer la chronologie de
découverte de ces virus. « Poly » signifie plusieurs et « oma » tumeurs. On compte depuis 2022 14 espèces, les
premières étant découvertes en 1970.
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- Le poliomavirus BK et JC ont été découverts la même année et portent les initiales des patients infectés.
- JC donne une leuco encéphalopathie multifocale progressive car il infecte le cerveau mais qui est résident dans l’arbre
urinaire
- BK est aussi dans l’arbre uriniaire (ce qui est d’ailleurs assez rare pour les virus)et qui donne des cystites
hémorragiques et des néphropathies chez l’immunodéprimé, et des rejets de greffes de rein chez les greffés
rénaux. Ils sont donc très surveillés chez les patients et les patients infectés par le VIH (même si nous sommes
presque tous infectés, 65% de prévalence), ce virus est très dangereux chez les personnes au stade SIDA car il fait
partie des virus opportunistes, et il ne provoque pas de symptômes particuliers chez les bien portants.
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Ce sont des virus paradoxalement très simple, au niveau structurel car ils ont de tout petit génome (5000 bases). Ils sont
constitués de quelques protéines. On distingue les gène précoces, gènes exprimés très rapidement après l’infection dans
une cellule, codant des protéines régulatrices. Et des gène tardif (VP1, VP2 et VP3), codant les protéines de structure.
Les deux régions précoce et tardive sont séparées par une 3e région variable non codante. Il comporte aussi des gènes
oncogènes notamment ceux codant pour la protéine LT (grand T). Celle-ci va être à l’origine de l’immortalité de la
cellule et de sa transformation.
b. Le Polyomavirus de Merkel
Les cellules de Merkel (cellules cutané neuroendocrine) ont été découverte il y a longtemps, par un pathologiste
autrichien (Mr Merkel).
Elles sont présentes en faible quantité dans la peau. Elles représentent environ
1 % des cellules cutanées.
Ces cellules sont retrouvées au niveau des couches basales et supra-basales
de l’épiderme ainsi qu’au niveau des follicules pileux. Elles sont en contact des
terminaisons nerveuses avec lesquelles elles interagissent. Ont pour rôle de participer
à la sensibilité cutanée.
C’est en 2009, qu’un polyomavirus, le MCPyV donc, a été identifié dans ces cellules
cancéreuses. Le génome du MCPyV est intégré dans le génome cellulaire. MCPyV est
considéré comme un virus oncogène. Les mécanismes oncogénétiques ne sont pas encore totalement élucidé, en
dehors de ce gène Grand T, qui participe au développement des tumeurs
L’incidence est faible avec 1 cas pour 100 000 habitants. Mais la population
vieillit (l’incidence a tripléen 20 ans), il faut donc y penser lorsqu’on examine
la peau d’un sujet âgé ou immunodéprimé et traiter assez tôt étant donné
l’agressivité du cancer.
a. Classification
FAMILLE : Papillomaviridae
GENRE : Papillomavirus
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Ils infectent un seul type de cellule : les kératinocytes. Ils sont très résistantsdans le milieu extérieur. Ce sont des
virus très ubiquitaires. Nous sommes tous infectés par des dizaines d’HPV (beta et gamma essentiellement...) depuis
notre naissance (transmission intra-familiale), ils font partie de notre microbiote cutanéo-muqueux. Ils induisent des
infections silencieuses+++, mais parfois, ils provoquent des papillomes (tumeurs le plus souvent bénignes) de la peau
ou des muqueuses dérivant d’une cellule épithéliale. Ces papillomes peuvent évoluer en cancer (rare) et on appelle ça
des carcinomes, car la cellule touchée est le kératinocyte.
C’est un virus qui déclenche rarement des maladies (des cancers), une minorité est responsable.
A bien comprendre qu’on est tous infecté par des virus commensaux qui ne donne pas de maladie
b. Génome
Le génome des HPV est un ADN bicaténaire circulaire de 8 kpb, non envelopper. Tous les HPV sont construits de la
même façon et certain HPV s’intègrent dans les cellules tumorales.
1. Gènes précoces
E6 et E7 sont les oncogènes d’HPV. Ils sont exprimés très tôt au cours du cycle cellulaire. Ils sont responsables de
l’immortalisation et de la transformation des kératinocytes infectés.
• La protéine E7 interagit avec les membres de la famille du rétinoblastome pRB et induit leur dégradation par le
protéasome. La protéine pRB est un régulateur négatif du cycle cellulaire qui maintient les cellules en état de
quiescence.En détruisant pRB, E7 permet l’entrée des kératinocytes en mitose.
• La protéine E6 est capable de dégrader la protéine suppresseur de tumeur p53, ce qui empêche l’apoptose
des cellules maintenues en phase S du cycle cellulaire. Elle complémente le rôle de E7. La protéine p53 est
un facteur de transcription activé en cas de stress qui entraîne la mort cellulaire par apoptose
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Donc un kératinocyte une fois infecté, il va être immortalisé et subir un pouce vers la prolifération ce qui nous montre
comment se déclenche les lésions enclenchées par ces virus. Il y a donc une synergie de fonctionnement entre E6 et E7.
E7 va déréguler le cycle cellulaire et E6 va bloquer l’apoptose et le signal de danger va être supprimé ce qui va aboutir
à la prolifération
La professeure est passé très rapidement, je vous laisse l’explication de l’année dernière :
• E1 initie la réplication de l’ADN viral. Cette enzyme n’est pas une polymérase. Elle a plutôt une activité hélicase
: elledémasque les sites de fixation des polymérases cellulaires qui multiplient le génome viral. L’ADN du virus
est répliquépar des polymérases cellulaires.
• E2 est un facteur de transcription. Elle inhibe la transcription de E6 et E7 lorsque le virus n’en a plus besoin, en
se fixant sur la LCR. Elle stabilise la fixation de E1 sur l’origine de réplication et fixe la molécule d’ADN viral à la
chromatine cellulaire.
2. Gènes tardifs
L1 est utilisée dans les vaccins anti HPV. Dans les vaccins anti
HPV c’est donc une multitude de protéines L1 qui vont
automatiquement s’auto-assembler sous forme de capside
vide. Cela va proteger les kératinocytes qui sont la cible des
HPV
c. Multiplication virale
On connait très mal la multiplication du virus. On sait qu’elle commence dans les couches profondes de la peau mais
on ne sait pas très bien comment le virus atteint ces couches.
L’entrée des HPV se fait donc probablement par des microfissures dans la peau.
Le cycle viral démarre toujours par la couche la plus profonde de l’épiderme : la couche basale (cellules peu
différenciées se divisant pour former les couches supra-basales successives). `
Pour se multiplier, les HPV suivent la différenciation des kératinocytes et le renouvellement cutané qui se fait «
comme un tapis roulant » vers l’extérieur. En effet, les épithéliums se renouvellent complètement depuis la couche
basale vers la couche cornée en quelques semaines (tous les 21 jours).
Les cellules rouges sont les cellules infectées sur les images.
L’infection commence par la couche basale qu’ils atteignent par la brèche. Ils vont ensuite pousser les kératinocytes à
se multiplier et on observe alors un maintien du génome viral sous sa forme épisomale (dans la couche supra-basale),
avec les protéines précoces qui effectuent leur travail de régulation et de réplication (E1, E2, E4 et E5) du cycle et
celles qui s’occupent de l’immortalisation (E6 et E7). Le cycle viral n’est pas encore productif et il n’y a aucune trace
de virions.
Dans la deuxième partie de l’épiderme, dans les couches épineuses et granuleuses, la prolifération s’arrête, on se sers
de la différenciation des kératinocytes. On a la formation, à ce stade, des nouveaux virions avec une réplication du virus
et la formation de nouvelles capsides grâce à L1 et L2 qui s’auto-assemblent pourencapsider l’ADN viral. Les cellules
sont extrêmement chargées en virions (près de 1000 par cellule).
Puis, ces cellules infectées et porteuses des virions arrivent dans la couche cornée et c’est donc la desquamation des
cellules de la couchée cornée infectées qui provoquent la propagation dans la population humaine.
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d. Pathogénèse
Parmi les 442 type d’HPV certain sont devenu célèbre à cause des pathologies qu’ils induisent.
Sur un plan génétique et sémiologique, on peut classer ces virus en deux types :
• Virus à tropisme « cutané »
• Certains types (HPV1) causant des pathologies
bénignes à type de verrues vulgaires
• D’autres types (HPV5 et HPV8) causant de rares
lésions précancéreuses et cancéreuses de la peau
sous forme de petites verrues planes. Elles
apparaissent dans le contexte d’une maladie
génétique nommé : l’épidermodysplasies
verruciforme (évolution en cancers dans un contexte
d’immunodépression).
• Virus à tropisme « muqueux »
• Certains sont à bas risque cancéreux (HPV6 et
HPV11) causant des papillomatoses bénignes
(n’envahit pas les tissu voisins) à type de
condylomes/verrues génitaux/ales
• Certains sont à haut risque cancéreux (HPV16 et
HPV18) et sont associés aux cancers du col de
l’utérus, du canal anal et des voies aéro-digestives
supérieures (oropharynx).
Cette famille de virus varie entre virus commensaux et pathogenèse. C’est le terrain génétique particulier qui peut
faire basculer de l’un à l’autre.La plupart des HPV réalisent des infections cutanées asymptomatiques. Mais certains
types sont donc plus à haut risquede déclencher des lésions.
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Verrues cutanées : en gris ce qui n’a pas été dit cette année
Type
Genre Papillomavirus Type de lésions Aspect des lésions
Papillomavirus
Sur les doigts, autour des ongles
Verrues vulgaires
Les verrues
cutanées ont des
apparences
sémiologiques
différentes en
Mu HPV1
fonction de leur
localisation et du
type d’HPV
impliqué dans leur
développement
Profonde et unique
Verrues plantaires
uniques
Mu, Alpha HPV1, HPV2
(myrmécies) ou en
mosaïque
HPV3
Verrues planes
Alpha HPV10
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Bêta
HPV5, HPV8
Condylomes
Papillomes laryngés
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L’HPV 6 et 11 peuvent aussi se greffer au niveau des cordes vocales, donc au niveau du larynx. Elle va donner des
proliférations de kératinocytes, mais qui ne sont pas transformés, ça reste bénin.
Cliniquement, le symptôme révélateur est une dysphonie (modification de la voix qui devient plutôt rauque suite à une
lésion en relief qui perturbe le flux d’air au niveau des cordes vocales) isolée (le plus souvent) pouvant s’aggraver
progressivement (Peut se traiter par chirurgie).
Chez les immunodéprimés, ça peut prendre d’autres formes qui peuvent causer des dyspnées.
Cancers
Ces tumeurs malignes sont liées à des types d’HPV plus agressifs (muqueux à haut risque) tels que HPV16, HPV18 de
type alpha.
Ces HPV ont un lourd impact en termes de santé publique (660 millions de personne
dans le monde) et sont impliquésdans :
a. Epidémiologie
L’âge médian de la contamination se situe aux alentours de 20 ans (début de la vie sexuelle). 70% des hommes et
des femmes font au moins une infection génitale HPV dans leur vie.
En général, les infections par HPV sont transitoires et bénignes : le virus est définitivement éliminé en quelques mois
ou quelques années (régression spontanée des lésions précancéreuses et clairance virale).
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Dans plus de 60% des cas, cette primo-infection par HPV se fait dans les 5 ans suivant les premiers rapports sexuels.
Donc : infection vers 20 ans, cancer vers 50 ans, décès 64 ans (en moyenne). Cancer peu symptomatique donc le
diagnostic est souvent tardif
b. Cancérogénèse
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Au stade ultime de cancer, les cellules tumorales issues de la transformation des cellules des couches basales ou
supra-basales de l’épithélium qui n’expriment que les oncogènes E6 et E7, et aucune autre protéine virale, envahissent
l’ensemble du tissu, infiltrent le derme après rupture de la membrane basale, puis les tissus avoisinants.
Le système de Bethesda est utilisé pour décrire les anomalies cellulaires : les SIL (squamous intraepithelial lesion) sont
des LSIL « de bas grade » ou des HSIL « de haut grade ». D’autres systèmes emploient les termes de néoplasie intra-
épithéliale cervicale (CIN). Les CIN sont de grade 1, 2 ou 3. Les SIL de bas grade (LSIL) correspondent aux CIN 1
La dysplasie cervicale est légère, et les cellules ont subi des changements qui ne les rendent qu’un peu différentes des
cellules normales Les SIL de haut grade (HSIL) correspondent aux CIN 2 et 3 : la dysplasie cervicale est modérée (CIN2)
ou sévère (CIN3) et les cellules sont considérées comme plus anormales. La CIN 3 est une dysplasie sévère et comprend
aussi le carcinome in situ
A retenir ++ :
- CIN 1 = lésion de bas grade.
- CIN 2 et 3 = lésion de haut grade.
- LSIL = lésion de bas grade.
- HSIL = lésion de haut grade.
c. Dépistage
Il se fait par un frottis de dépistage.
1. Frottis
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Puis on va faire :
1. Un test HPV par PCR qui vise à détecter des HPV à haut risque oncogène (HPV16 et
HPV18++)
❖ Test HPV
Si la cytologie ne détecte rien d’anormal, la patiente sera convoquée 1 an plus tard pour une nouvelle série de tests, en
refaisant d’abord le test HPV.
C’est une stratégie graduelle débutant par le test HPV, puis l’examen cytologique, puis la colposcopie, puis la biopsie
qui permet de curer la lésion s’il y a des anomalies pré cancéreuses.
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❖ Examen cytologique
2. Vaccin anti-HPV
La vaccination HPV est recommandée pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans : 2 ou 3 injections sont
nécessaires enfonction du vaccin utilisé et de l’âge. Les recommandations s'appliqueront également à tous les
garçons à partir de janvier 2021 (date retardée à cause de notre cher covid19). Toute nouvelle vaccination
doit être initiée avec le vaccin Gardasil 9 pour les jeunes filles, jeunes femmes et jeunes hommes non
antérieurement vaccinés.
ANNALES :
Pas d’annales sur ce cours
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