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On définit le SIDA comme l'ensemble des manifestations cliniques du déficit de l'immunité
cellulaire due à l'atteinte des lymphocytes T4.
C’est un virus à ARN qui se caractérise par une longue période d’incubation et entraîne une
diminution des défenses immunitaires de la personne infectée.
La contamination par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est
essentiellement sexuelle, sanguine, et fœto-maternelle.
Le diagnostic et la prévention du ce syndrome repose sur la notion de dépistage et
de connaissance des lésions spécifiques à cette pathologie.
Lors de l’examen et au moment de l’interrogatoire, le praticien va se trouver devant 3
solutions clinique :.
- Un patient séropositif et l’ignore (le praticien l’ignore aussi). C’est la situation la plus
fréquente.
- Un patient est séropositif et en informe le praticien.
- Un patient en plein pathologie avec des lésions très particulières au niveau de la cavité
buccale.
-Une obésité -une alcalose hypokaliémique - une rétention hydrosodée- une intolérance au glucose-
un retard de croissance chez l’enfant-Complications digestives-Risque infectieux -Manifestations
neuropsychiques -Complications oculaires
Se sont de véritables « signes d’appel», elles constituent souvent les indicateurs les plus
précoces et les plus importants de l'infection, d’où leur valeur diagnostique et pronostique.
Au niveau international, sept lésions présentant une forte association avec les infections à
VIH :
Candidose orale
Leucoplasie orale chevelue
Sarcome de Kaposi
Lymphome non hodgkinien
Erythème gingival linéaire
Gingivite ulcéro-nécrosante
Parodontite ulcéro-nécrosante
Candidose orale :
La leucoplasie chevelue :
Elle est située sur les bords de la langue, sous forme de crêtes d’aspect blanchâtre,
kératosique, indolore, non détachable, souvent ignorée du patient.( régression partielle après
thérapeutique antimycosique).
Les adénopathies :
Elles apparaissent au début de l’atteinte immunitaire, elles sont uniques ou multiples.
Les parotidites :
Uni ou bilatérales, elles doivent faire l’objet d’un examen médical approfondi.
Le problème infectieux :
Qui sera résolu par prescription d’un antibioprophylaxie avant et âpres l’acte opératoire.
Donnez des associations : 2g d’Amoxicilline (Clamoxil) pendant 10j + 1g de Mitroimidazole.
NB
Les foyers bucco-dentaires doivent être supprimés pour éviter les complications
par l’infection locale, d’autant plus que beaucoup de ces complications peuvent
apparaître à l’occasion de la chute des défenses immunitaire.
Des consultations régulières assurent le contrôle de l’état buccal.
Chez le séropositif, il n’y à aucune contre indication à faire les mêmes traitements
que chez n’importe quel autre patient : soins endodontiques et parodontaux,
extractions, prothèses.
1- Nettoyage de la plaie :
Un nettoyage immédiat à l’eau et au savon, désinfection par les dérivés chlorés
(Dakin, eau de Javel fraîchement diluée à 10%) ou l’alcool à 70° (contact d’au
moins 5 minutes).
3-traitement :
Une prophylaxie par bithérapie est recommandée pour tout accident exposant à
du sang VIH au mieux dans les 4 premières heures.
La durée de traitement sera de 4 semaines.
Une réévaluation est nécessaire dans les 48 premières heures par un médecin
référent (*), ce conseil médical permettra éventuellement d’interrompre un
traitement dont la prolongation ne paraît pas justifiée.
Du point de vue médico-légal, une sérologie doit être faite avant le 8 ème jour
après l’accident, puis répétée au 3ème et 6ème mois.
8-Patient ayant pris ou en cours de traitement par les corticoïdes:
Les corticoïdes sont des analogues de la cortisone naturellement sécrétée par les
glandes surrénales.
Ils inhibent toutes les phases de la réaction inflammatoire (vasculaire et
cellulaire).
A très fortes doses, ils ont un effet lymphocytolytique permettant une inhibition
de l’immunité à médiation cellulaire et une diminution de la synthèse des
anticorps humoraux.
Les effets secondaires d’une corticothérapie à courte durée sont minimes et
régressent généralement à l’arrêt du traitement.
l’utilisation prolongée des corticoïdes peut provoquer une ostéoporose, une
insuffisance corticosurrénalienne, des pathologies digestives ulcéreuses, un
glaucome, une hyperlipidémie.
Actions métaboliques : Diminue l’absorption duodénale des ions calcium (Ca2+)
aboutissant ainsi à une hypocalcémie (une ostéoporose chez l’adulte et d’un rachitisme chez
l’enfant).
La prise en charge : Deux cas de figures sont possibles :
Les patients sous corticothérapie courte ne nécessitent pas de précautions particulières.
Les patients traités par une corticothérapie prolongée présentent un risque infectieux et
un risque de développer une crise surrénalienne aiguë.
Les patients devant subir des interventions dentaires non invasives doivent prendre la
dose normale de stéroïdes dans les 2 heures précédant l’intervention.
Les patients devant subir des chirurgies buccales nécessitent une prescription
corticoïde complémentaire pour faire face au stress associé aux soins chirurgicaux
(25mg d’hydrocortisone).La chirurgie doit être programmée le matin lorsque le taux de
cortisol est élevé et sa durée ne doit pas dépasser une heure pour minimiser le risque de
crise surrénalienne associée au stress chirurgical
Les patients ayant une fonction surrénalienne faible et devant subir une chirurgie stressante
présentent un risque de crise surrénalienne. La crise surrénalienne aiguë est une urgence
vitale qui nécessite un traitement immédiat par injection IV de 100 mg d’hydrocortisone et
remplacement des fluides et des électrolytes. Elle ne doit pas être confondue avec le
malaise hypoglycémique.
2-La cirrhose hépatique: est une atteinte du foie se traduisant par une fibrose mutilante
et, la présence de nodules de régénération qui favoriseraient l’hypertension portale et par
conséquent de varices œsophagiennes.
Les causes sont nombreuses : alcoolisme, obstacle biliaire et post-hépatique (virus B et C).
4-Les hépatites virales aigues : affections caractérisées par une atteinte du parenchyme
hépatique avec une réaction inflammatoire. On rencontre les virus des hépatites : A, B, C et
D.
Manifestations buccales :
Affections parodontales :
Infections fongiques :
Xérostomie :
Décoloration de la muqueuse buccale :
Des hémorragies gingivales
Ecchymoses
Pétéchies
La conduite à tenir :
A l ‘égard de l’anesthésie :
Impossibilité de détoxication des AL à fonction amine (lidocaine, mépivacaine ), donc on
utilise les anesthésiques à fonction ester.
Les patients sous corticothérapie ou ceux exposés durant les 12 mois auront une incapacité de
faire face au stress (soins chirurgicaux et non chirurgicaux), cela suppose une prescription
complémentaire de corticoïde (médecin traitant).
En raison du risque de transmission virale ; tous les soins se feront dans le cadre d’une
asepsie clinique stricte tout en respectant les mesures universelles en matière d’hygiène :
CONCLUSION GENERALE