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Diagnostic des DAM

Encadré par :
Dr. Boudjellal Présenté par:
Lachekhab Sofia
Plan de travail
1.Introduction
2.Rappel
3. Définition
4-historique
5-étiologies des DAM
6-signes cliniques des DAM
7-classification diagnostique
  A- dysfonctionnements musculaires
B- dysfonctionnements articulaires
8-diagnostic différentiel
9.Conclusion
10-bibliographie
1-Introduction

*Avant tout traitement , il est nécessaire d’établir un examen


clinique complet dont l’objectif est l’identification du
diagnostique de la maladie.
*Un bon diagnostique est essentiel à l’établissement d’un
traitement rationnel. Outre la reconnaissance des signes
cliniques et radiographiques de diverses maladies, le
diagnostic nécessite la compréhension des processus
pathologiques et de leur étiologie.
* Les dysfonctionnements de l’appareil
manducateur(DAM)sont caractérisés par un grand
polymorphisme clinique,souvent trompeur.les signes d’appel
les plus significatifs de DAM sont réunis dans la triade appelé
BAD:bruits ,algies et dyskinésies.
2-Rappel anatomique

L'appareil manducateur se compose d'éléments passifs articulaires (temporo-


mandibulaires et occlusaux) et d'éléments musculaires actifs, le tout étant cordonné
par le système neurosensoriel (nerf trijumeau et système nerveux central).
•L'efficacité de cet appareil dépend du fonctionnement harmonieux et équilibré de ses
différents composants, mais aussi de sa capacité d'adaptation à diverses fonctions
(ventilation, phonation, digestion et mimique...)
•L’appareil manducateur se compose de:
-l’organe dentaire: odonte et parodonte
-les ATM: ils sont paires et symétriques formés de:
-deux condyles :surfaces osseuses convexes :les condyles temporal et
mandibulaire.
-appareil discal:il se compose d’avant en arrière de :la lame tendineuse
prédiscal,le disque proprement dit,et la zone bilaminaire rétrodiscale.
-le condyle mandibulaire et le disque forment une unité fonctionnel
indisociable:le complexe disco condylien.
-système suspenseur:capsule,synoviale et ligaments
Les ligaments

Les ligaments: Les ligaments assurent la


protection de l’articulation en limitant les
mouvements articulaires et renforcent leur
stabilité , on décrit deux types :
 a. Les ligaments articulaires «
intrinsèques » dont le ligament latéral
externe et interne. 1. Tendon du temporal, 2. Apophyse
b. Les ligaments extra-articulaires « coronoïde, 3. Ligament ptérygo-
extrinsèques », appelés ligaments épineux, 4. Aponévrose
«accessoires» interptérygoïdienne, 5. Ligament
.Ils sont au nombre de quatre : le ptérygo-mandibulaire, 6. Faisceau
ligament sphéno-mandibulaire «sphéno- antérieur du ligament sphéno-
maxillaire », le ligament stylo- mandibulaire, 7. Faisceau postérieur du
mandibulaire, le ligament ptérygo- ligament sphéno-mandibulaire, 8.
mandibulaire, le ligament Ligament stylo-mandibulaire, 9.
tympano- mandibulaire. Ligament sphéno-mandibulaire, 10.
  Ligament latéral interne
Les muscles

-les muscles: le système musculaire est formé de:


*Les muscles masticateurs :On distingue deux types
1- muscles élévateurs:
temporal,masséter,ptérygoidien médial et latéral.
2- muscles abaisseurs: sus et sous hyoidiens
*muscles cervicaux: sterno cleido mastoidien,trapèze.

Le système nerveux

Le système nerveux :
L’appareil manducateur reçoit son innervation de
certain nerfs crâniens, et quelques nerfs rachidiens et
spinaux.
3-C’est quoi un dysfonctionnement de l’appareil manducateur:?!

Un DAM est l’expression d’une perturbation du système


musculo- squelettique de l’appareil manducateur.
Les dysfonctionnements de l’appareil manducateur
(DAM) regroupent un ensemble de symptômes qui
concernent principalement l’articulation temporo-
mandibulaire (ATM) et les muscles masticateurs, avec
dans certain cas une extension à la région cervicale . Ils
surviennent quand les capacités d’adaptation de
l’appareil manducateur sont dépassées,
4-Historique

En 1934, J.-B. Costen, médecin ortho-rhino-laryngologiste, à partir de l’observation de


11 cas, a établi une corrélation entre les perturbations de l’ATM (perte de dimension
verticale avec rétrusion condylienne) et ceux des sinus et des oreilles (otalgies,
douleurs sinusiennes et occipitales) d’où vient la dénomination de syndrome de
Costen ,cette appellation est encore largement utilisée dans le monde médical même si
les arguments de Costen ont été réfutés par la suite.
-
• Dans les années quarante, la prise en charge Inclinaison MD : D10°(racine M)
des troubles temporo-mandibulaires
- Inclinaison
repose essentiellement sur un traitement occlusal. VL : V20°
•En 1948, Sicher un grand anatomiste réfute les arguments de Costen en s’appuyant sur
ses connaissances anatomiques, et démontre que les troubles sont dus à une dystonie
musculaire régionale, aux surcharges et aux mauvaises relations mandibulaire ou à une
dégénérescence post-traumatique .
•Dans les années cinquante, le développement des connaissances de ces pathologies
permet une évolution notable dans la prise en charge.
•En 1952, Travell introduit la notion de « myofascial syndrome ».Une année après,
Ackermann décrit les troubles articulaires (douleurs, gonflement, craquement), algies
faciales et symptômes articulaires, et il publie un ouvrage sur le mécanisme des
mâchoires
 
 
•Schwartz, en 1956, définit le terme « temporo-mandibulaire joint pain-dysfunction
syndrome» « Syndrome Algo-Dysfonctionnel de l’ATM », avec comme aspect
symptomatique : la douleur, et comme aspect étiopathogénique : l’incoordination
musculaire
• En 1959, Shore a introduit le terme de dysfonctionnement de l'articulation temporo-
mandibulaire
Ensuite dans les années 60, Laskin évoque une théorie psycho-physiologique
appelée « myofascial-pain and dysfunction syndrome» : MPDS (le syndrome
douloureux myofacial[2]) associant des douleurs pré-auriculaires, des douleurs des
muscles masticateurs, des bruits articulaires et une limitation de l’ouverture
buccale.
•En 1970, de nombreux cliniciens, myologistes, fonctionnalistes, gnathologistes et
autres spécialistes apportent leur contribution et développent des
propositions diagnostiques et thérapeutiques.
• En 1971, Rozencweig propose de regrouper les troubles temporo-mandibulaires,
musculaires et dentaires sous le terme de « Syndrome Algo-Dysfonctionnel de
l’Appareil Manducateur : SADAM », et il décrit deux types de SADAM musculaire et
articulaire
•Le terme « syndrome » est par définition la réunion d’un groupe (ou
ensemble) de symptômes qui se produisent en même temps dans un certain nombre
de maladies. En effet, les symptômes qui caractérisent cette pathologie ne se
produisent pas en même temps et peuvent apparaître isolément ou non . C’est pour
cette raison, que le terme d’ADAM a été proposé : Algies et Dysfonctionnements
de l’Appareil Manducateur.

•Comme les algies ne sont pas constantes et ne sont qu’un symptôme parmi
d’autre, nous avons retenu le terme générique de DAM défini par le
collège National d’Occlusodontie en 2001 .
5-Étiologies du dysfonctionnement de l’appareil manducateur :

Le dysfonctionnement de l’appareil manducateur est caractérisé par une multiplicité de


facteurs, souvent intriqués ; dont l'identification et la reconnaissance est considérée
comme fondamentale pour le diagnostic précoce des problèmes de DAM. En 2004,
Orthlieb établit un nouveau modèle qui se base sur trois dimensions (biologique,
mécanique et psycho-sociale).
.1. La dimension biologique :
-L’hyperlaxité ligamentaire
-pathologies articulaires
*polyarthrite rhumatoïde
*L’ostéochondromatose synoviale
-Les endocrinopathies
-Le remodelage articulaire
-Le vieillissement
2-La dimension mécanique :
-Les facteurs occlusaux :
*L’édentement postérieur .
*L’articulé inversé latéral .
*Un décalage supérieur à 2 mm entre l’ORC et OIM .
*La supraclusion antérieure .
*Une béance antérieure .
*Les prématurités.
*Les interférences .
*Modifications de la dimension verticaled’occlusion.
*Les modifications brutales de l’occlusion.
- Les facteurs traumatiques:
*Macro traumatisme (exogènes ou extrinsèque)
* Les traumatismes directs sur la mandibule
* Les traumatismes indirects
* Les microtraumatismes (endogène ou intrinsèque).

- Les facteurs squelettiques:


* Les dysmorphoses maxillo-mandibulaire
* Les dysmorphoses condyliennes
* Troubles de la posture .

-Les facteurs dysfonctionnels : 1. La ventilation buccale


2. La déglutition atypique
3. La mastication unilatérale
4. Anomalies de la phonation
3-La dimension psycho-sociale :
1. La fragilité émotionnelle :
*L’anxiété
* La dépression
*Le stress
2. Comportements para fonctionnels:
*Le bruxism
6)-Signes cliniques des DAM:

les signes d’appel les plus significatifs de DAM sont réunis


dans la triade appelé BAD: bruits ,algies et dyskinésies

1 2 3
Bruits
algies dyskinésies
1. LES BRUITS ARTICULAIRES
(GNATHOSONIES) :
 

 Les bruits articulaires sont des symptômes fréquents et d' intensité variable. Ils
peuvent être discrets et ressentis par le patient, ou bruyants et entendus par l'entourage.
Il est important de savoir s'ils existaient ou non dans le passé ou s'ils se sont modifiés
dans le temps, ainsi que la modulation et la durée du son émis.

 Vos articulations font-elles du bruit (le praticien montre ses propres A.T.M.) ? » «
Quand ? Comment ? Le patient peut en général différencier le son sec et bref du
claquement des autres formes de bruits articulaires.
GNATHOSONIE
 Craquements : à type de bruit bref, moins sonore que le claquement, « comme une
branche qui casse » ; peut exister lors d'un frottement ligamentaire ou du passage du
condyle en avant de l'éminence temporale (subluxation). Ce bruit est fluctuant et fréquent
dans les ATM non pathologiques. Ainsi, les craquements articulaires, chez l'adolescent,
peuvent apparaitre et disparaitre spontanément en 5 ans.

 Claquements : à type de bruit bref et sec, ressenti comme un « décrochement de la


mâchoire » par le patient. Ils correspondent le plus souvent au franchissement du
bourrelet postérieur du disque par le condyle mandibulaire : rattrapage du disque par la
tête condylienne lors des mouvements centrifuges.
GNATHOSONIE

 Crépitations : C'est une suite de bruits faibles, répétés, correspondent au frottement des surfaces
articulaires, souvent érodées, et assimilables à un bruit de sable .Ces bruits évoquent une modification
morphologique des surfaces articulaires, dont les signes de dégénérescence sont parfois visibles
radiographiquement.
2-Douleur
 Elle est analysée selon ses caractéristiques :
sa localisation (foyer principal, irradiations), ses qualités sensorielles (tension, piqûre,
broiement, brûlure, décharge électrique), son intensité, sa fréquence. ses facteurs de
modulation (la déclenchant. l'exacerbant, la calmant).

 Il convient d'apprécier tout particulièrement si la douleur est corrélée au fonctionnement


de l'appareil manducateur. Dans le cas où un doute existe. un diagnostic différentiel avec
toutes les autres causes de douleur oro-faciale est indispensable.
 

Types de douleurs
 Musculaire : est plutôt diffuse, irradiante (oreille, œil, tempe, front, cou) et non
particulièrement centrée sur l'ATM. Au début elle est épisodique mais devient avec le temps
persistante et continue.
 Articulaire : est bien centrée sur l'articulation même si des irradiations sont présentes.
Souvent plus exquise, vive et lancinante que les douleurs musculaires, cette douleur peut
faire penser à une otite et amène le patient à consulter en première intention un O.R.L..
Cependant, il faut noter qu'il n'y a pas de corrélation entre la douleur et le déplacement
discal (cf. DDP chronique) ; la douleur est corrélée à l'inflammation.
 Articulaires et Musculaires : sont en général aggravées lors de la fonction
(mastication-+-+) et de l'hyperextension de la mâchoire (bâillement..).
ddp : Désunions
condylo-discales permanentes
SYMPTÔMES POTENTIELLEMENT ASSOCIÉS AUX DAM :
 Auriculaires : acouphènes, sensation d'oreille bouchée, hypo- ou hyperacousie

 Oculaires : douleurs péri- ou rétro-orbitaires, troubles de l'accommodation

 Céphalées de tension (maux de tête) d'origine musculaire : temporales, sub-


occipitales, frontales.. .La présence de fréquents maux de tête, parfois dès le réveil,
signe une pathologie d'origine musculaire à type de contractures ;

 Cervicaux : Les cervicalgies sont fréquentes lors de pathologies d'origine


musculaire ;

 Manifestations neurovégétatives : œdème, rhinorrhée, larmoiement..


3- DYSKINÉSIES

 Limitation : Une limitation d'ouverture buccale est dans la majorité des cas due à un obstacle
intracapsulaire (discal ou osseux) ou à l'incapacité d'étirement musculaire d'origine inflammatoire
qui se traduit par un spasme tonique des muscles de la mastication.

 Exagération : Une exagération de l'amplitude d'ouverture buccale est le signe d'une hyperlaxité
ligamentaire qui permet des amplitudes de rotation et de translation du condyle très importantes.
Limitation de l’ouverture buccal Exagération de l’ouverture buccale
DYSKINÉSIES
 Déviation : Correspond à un trajet lors de l'ouverture et/ou la fermeture, qui s'éloigne du plan
sagittal médian puis revient dans l'axe. Cette simple déviation apparait plus ou moins tardivement au
cours du mouvement et décrit l'absence de synchronisation des condyles.

 Déflexion : Le trajet s'écarte également du plan sagittal médian mais ne se recentre pas ensuite. Ce
trajet qui reste dévié objective la retenue d'un des deux condyles.
Déflexion de l’ouverture buccale
7)-Classifications des dysfonctionnements de l’appareil manducateur :

1. Classifications diagnostiques :
1.1. Classification de l’IHS « l’International headache Society »:
Elle a été établie en 1988 puis modifiée au fil des années [82]. Elle représente le système de classification le plus large pour les maux de tête ; mais celle-ci n’est pas
adaptée aux DAM. Elle répartit en 13 classes toutes les atteintes douloureuses de la tête et du cou, dont la catégorie 11 regroupe "les céphalées ou algies faciales avec
désordres du crâne, des yeux, des oreilles, du nez, du Sinus, des dents, de la bouche ou d'autres structures crâniennes ou faciales“
 1.2. Classification de l’AAOP «American Academy of Orofacial Pain»:
Elle a été éditée pour la première fois en 1993 [52], puis réédité en 1996. Elle est plus intuitive et plus facilement applicable en clinique, basée sur des observations
cliniques, elle comporte plusieurs parties, dont la onzième, qui nous intéresse particulièrement, comprend : les désordres congénitaux et acquis des surfaces
osseuses, les désordres de articulation temporo-mandibulaire et les désordres des muscles masticateurs
1.3. Classification d’Okeson : Invite à prendre en charge les patients atteints du DAM selon deux grandes parties : l’Axe I qui s’intéresse à l’état physique, et l’axe II qui
s’intéresse à l’état psychologique
1.4. Classification RDC/TMD :
Les Critères diagnostics de Recherche des Désordres temporomandibulaires (CDR/DTM) de Dworkin et
Leresche de l´année 1992 sont les plus répandus. RDC / TMD a été développé pour couvrir les DAM les
plus courantes et comprennent 2 axes:
a. L’axe I (Axe somatique): répartit les DAM en trois groupes en fonction de critères diagnostiques précis:
Groupe I : Désordres musculaires
 Ia : Myalgie sans limitation d’ouverture
 Ib : Myalgie avec limitation d’ouverture
Groupe II : Luxations discales
IIa : Luxations discales réductibles
IIb : Luxations discales irréductibles avec limitation d’ouverture.
IIc : Luxations discales irréductibles sans limitation d’ouverture.
Groupe III :
 IIIa:Arthralgie.
 IIIb: Ostéoarthrite.
 IIIc: Ostéoarthrose

 
  
b. Axe II (Axe psychosocial): Incapacité reliée à la douleur et au statut
psychosocial
Il permet d’évaluer la dimension psychosociale de la douleur à travers l’anxiété,
la dépression et la somatisation .
 Il est possible d’extraire de ces différentes classifications deux grandes
familles : les désordres articulaires et les désordres musculaires. Nous
allons nous servir de ces deux grandes entités pour faire la description des
principales dysfonctions rencontrées en se basant sur la classification de
l’AAOP.
Dysfonctionnements musculaires
Dysfonctionnements musculaires:
Ils sont fréquemment rencontrés et génèrent le plus souvent des douleurs et des troubles de la cinématique
mandibulaire .En fonction de la durée, elle peut être aigue ou chronique.on distingue les myalgies aigues
localisés et de courte duréé et les myalgies chroniques évoluant depuis plusieurs mois ou années.
Douleurs musculaires aigues:
-contractions musculaires réflexes a visée protectrice ou réflexe d’éclissage:
Il s’agit d’une réponse du système nerveux central a une réponse proprioceptive ou sensitive altérée,a une douleur
profonde continue ou au stress.c’est une réponse physiologique et non pathologique ,celle-ci entraine la
contraction des muscles antagonistes ayant pour but de protéger les structures de nouveaux traumatismes.
-anamnèse :
1-douleurs musculaires constantes et sensation de faiblesse musculaire.
2-diminution de l’amplitude des mouvements actifs
3-absence de douleur au repos et douleur accentuée a la fonction
-examen:
-ouverture assistée normale

-palpation des muscles incriminés douloureuse


 Il fait immédiatement suite à un des facteurs suivants :
 une anesthésie, une avulsion dentaire, une coiffe ou une
obturation en surocclusion, une ouverture buccale
prolongée, douleur profonde continue, parafonctions, ou
au stress. Ce type de douleur apparaît rapidement après le
facteur déclenchant (1 à 2 jours). Ce phénomène est
caractérisé par une amplitude normale des mouvements
actifs avec absence des douleurs au repos et sensation de
faiblesse musculaire.
-courbatures:
Les courbatures musculaires sont fréquentes surtout lors de la pratique de sport ,Il s’agit d’un trouble
musculaire primmaire non inflammatoire douloureux à la palpation, survenant au repos le lendemain
d’un effort musculaire inhabituel (réflexe d’éclissage prolongé, stress ou un traumatisme) [52] et
régressant au repos, l’amplitude des mouvements actifs diminue, tandis qu’elle reste normale lors des
mouvements passifs conduits par le praticien
Le tissu musculaire lésé réagit et modifie son environnement local afin de se défendre.
-anamnèse:
1-Légère diminution de l’amplitude des mouvements actifs
2-légère douleur au repos
3-douleurs accentuées par la fonction
Examen:
-ouverture assistée normale
-palpation des muscles incriminés douloureuse
 -possible augmentation du volume musculaire
-spasmes:
Il s’agit d’une contraction musculaire violente, aigue, soudaine ,involontaire et douloureuse
induite par le système nerveux central qui entraine un racourcissement du muscle Il
résulte de l’accumulation de déchets métaboliques dans le muscle ischémié par les
contractions répétées.un spasme peut durer de quelques minutes a quelques jours mais
est quand même assez rare au niveau de la sphère oro facial.
-anamnèse:
1-fonction diminuée en fonction des muscles incriminées
2-douleur importante au repos et a la fonction,elle peut etre aigue ou lancinante,irradie
l’oreille ,la tempe ou la face
-examen:
1-dysfonction occlusal aigue,fonction des muscles incriminés(par ex le spasme du chef
infèrieur du ptérygoidien latéral entraine en OIM des contacts antèrieurs controlatéraux et
une désocclusion postèrieur ipsilatérale)
2-palpation musculaire très douloureuse,muscle dure et ferme.
3- importante limitation des mouvements mandibulaires
Douleurs musculaires chroniques:
douleurs myofaciales:
Les douleurs myofaciales sont des douleurs musculaires régionales associées a la présence de (points gachettes).la stimulation de ces zones par contraction ou palpation,entraine une douleur référée a distance . Le
stress, la fatigue, une infection virale ou le froid peuvent réactiver ces points..
-anamnèse:
1-douleur au niveau des machoires,des tempes,et des oreilles
2-douleur modifiée par les mouvements,la fonction ou les parafonctions mandibulaires
-examen:
1-confirmation de l’emplacement de la douleur au niveau du muscle masséter ou temporal

2-confirmation de douleurs familières(temporal ou masséter)provoquées par la palpation


3-la douleur s’étend au dela de la limite du muscle palpé
Myosite: La myosite correspond à un trouble musculaire inflammatoire chronique
périphérique présentant des signes cliniques classiques de
l’inflammation,gonflement,rougeur ,chaleur , résultant de la présence dans le tissu
musculaire de substances algogènes induites par le SNC . Elle entraîne des douleurs au
repos accentuées par la fonction ou la palpation et cèdent aux traitements par anti-
inflammatoires, cortico-stéroïdiens (trois semaines) et immunosuppresseurs.
contracture:
C’est le racourcissement chronique indolore d’un muscle en raison de la fibrose des
tendons,des ligaments ou plus rarement des muscles.
Ce trouble ayant entraîné la diminution de l’amplitude du mouvement afin de se
protéger. C’est la symptomatologie la plus fréquente des pathologies musculaires de la
sphère oro-faciale causant l’augmentation des contraintes articulaires . Elle peut être
de deux types : myo-statique (isométrique, réversible) ou fibreuse (irréversible).
 La fibromyalgie :
Il s’agit d’une pathologie chronique généralisée d’origine
centrale considérée comme le deuxième trouble le plus
fréquent observé par les rhumatologues après l'arthrose ,
touchant 3 ou 4 quadrants du corps; caractérisée par des
douleurs de la colonne vertébrale et des douleurs musculo-
tendineuses diffuses ou des sensations de brûlure de la tête
aux pieds accompagnées d’une fatigue profonde avec une
durée d’évolution d’au moins 3 mois, ainsi qu’une limitation
fonctionnelle, des troubles du sommeil et une grande fatigue.
Dysfonctionnements
articulaires
Dysfonctionnements articulaires:
l’anatomophysiologie de l’ ATM met en évidence que sa fonction optimale correspond a une coaptation condylo
disco temporal, soutenue par un fonctionnement musculaire harmonieux.
Normalement,bouche fermée,le condyle mandibulaire est en contact avec la zone intermédiaire du disque
articulaire,le tout s’appuyant sur le pan postèrieur de l’éminence temporal.
Le disque est composé de deux bourrelets un antèrieur et un postèrieur.et d’une zone intermédiare, son attache
médiale est renforcé par l’insertion des fibres du ptérygoidien latéral.
Lors de l’ouverture,nous assistons a une translation de la tète condylienne avec l’interposition du disque
articulaire entre le condyle et l’éminence temporale.
Les DAM articulaires sont liés a l’anomalie de position ou de structure de l’un des éléments anatomiques de
l’articulation et sont classées en quatre catégories:
_anomalie du complexe condylo discal
-incompatibilité des surfaces articulaires
-arthralgies
-atteinte dégénératives des surfaces articulaires
Anamolaies du complexe condylo discal: lors du fonctionnement normal de l’ATM la coaptation est
parfaite entre le condyle et le disque articulaire.dans la pthologie d’ anamolaies du complexe
condylo discal,nous assistons a une désunion entre ces deux éléments pour des raisons qui
peuvent étre:fonctionnelles,anatomiques,ou traumatiques.
Cette perte de la coaptation du complexe condylo discal peut etre partielle ou totale et la coaptation
peut rentrer dans l’ordre lors des mouvements mandibulaires,ou etre totale et irréductible
1-Désunions condylo discal réductible(DDR): C’est le dysfonctionnement le plus fréquent des DAM
articulaires ,elles résultent d’une position anormale entre la téte condylienne et le disque
articulaire.
Dans la majorité des cas le disque se positionne en antèrieur ou en antéro médial du condyle,mais il
peut aussi etre en position médiale,latérale,en rotation voir meme en position postèrieur dans
des cas très rares.
Lors des mouvements excursifs,la tete condylienne franchit le bourrelet postèrieur du disque,ceci
étant caractérisé par un claquement.il y’a donc recoaptation du complexe condylo discal et
retour a une situation physiologique.lors des mouvements intrusifs,il se passe l’inverse avec une
désunion articulaire caractérisé également par un claquement qui peut etre plus discret
Anamnèse:
1-au cours des 30 derniers jours,bruits lors des mouvements ou de la fonction mandibulaire
2-bruits rapportés par le patient au cours de l’examen
3-douleurs en début de pathologie
Examen:
1-claquement détecté a la palpation durant l’ouverure et la fermeture pour au moins une des trois
répétitions ouverture/fermeture.
2-claquement détecté au moins une fois a l’ouverture ou a la fermeture au cours des trois
répétitions ouverture/fermeture ainsi qu’un claquement au cours d’une latéralité ou d’une
propulsion au cours des trois répétitions de chaque mouvement
3-trajet d’ouverture en baionette avec déviation du coté de la luxation .
Schéma de l'antéroposition discale réductible
2-Désunions condylo discal permanente(DDP):
Dans cette situation, le condyle se trouve également en arrière du disque mais dans ce
cas nous n’avons pas de recoaptation du complexe condylodiscal lors des mouvements
excursifs.la désunion condylo discal est permanente.elle peut etre aigue ou chronique.
*les DDP aigues:d’apparition récente,elles font suite généralement a une DDR mais
peut aussi etre la conséquence d’un traumatisme.le tableau clinique est plutôt clair et
identifiable.
*les DDP chroniques:elles font toujours suite a une DDP aigue avec les memes
étiologies.le tableau clinique est moins net car on assiste a une adaptation tissulaire de
l’articulation avec une cinématique mandibulaire qui redevient progressivement quasi
normale et a la disparition des douleurs.
*les DDP irréductible aigues:
Anamnèse:
1-souvent antécédent de claquement articulaire
2-douleur modérée a intense au niveau articulaire augmentée par l’ouverture
3-verouillage de la machoire qui limite l’amplitude de l’ouverture
4-limitation d’ouverture assez sévère qui interfère avec la capacité de manger
Examen:
1-mouvement maximal d’ouverure assisté infèrieur a 40mm avec déflexion du coté luxé
2-diduction controlatérale limité
Si nécessaire confirmation du diagnostic a l’aide d’une IRM.
*les DDP chroniques:
Anamnèse: douleur légère
Examen: normalisation de la cinématique mandibulaire
Si nécessaire confirmation du diagnostic a l’aide d’une IRM.
3-Adhérence et adhésion:
*adhérence: dans le cadre d’adhérence,les surfaces articulaires sont temporairement
adhérentes par la synoviale.elle résulte d’une surpression articulaire statique prolongé
généralement nocturne(serrement,bruxisme)qui chasse le liquide synovial des surfaces
articulaires.ces adhérences disparaissent lors des mouvements
mandibulaires,généralement au réveil et sont caractérisées par un bruit unique.
Anamnèse:
1-difficulté d’ouverture buccale matinale.
2-un unique bruit le matin a la première ouverture suivie d’une normalisation des
mouvements mandibulaires
Adhésion: correspond a une fibrose articulaire irréversible qui peut etre condylodiscal
ou temporo discal.elle résulte soit de l’évolution d’adhérences répétées,soit d’un
saignement intra articulaire qui peut etre du a un traumatisme ou a une chirurgie de
l’articulation.
Anamnèse:
1-limitation de la fonction mandibulaire
2-bruit articulaire
Examen:
1-bruit articulaire
2-limitation des mouvements mandibulaires en fonction du siège de l’adhésion
-incompatibilité des surfaces articulaires:
*Anomalie de forme des surfaces articulaires: il s’agit d’une altération de la
morphologie des surfaces articulaires ou du disque.pour le disque ,nous pouvons
retrouver soit un épaississement du bourrelet postèrieur,soit une dégénérescence
mucoide en particulier chez l’adolescent ou une calcification du disque.
_pour les surfaces articulaires: pour une même position,on observe des claquements,des
douleurs ou non lors des mouvements incursifs et excursifs avec une altération ou non
de ces mouvements.
_pour le disque: un craquement est parfois perceptible,on peut également observer de
manière inconstante,des mouvements condyliens aberrants.
*subluxation: dans la cas de subluxation,nous avons une hypertranslation sans
limitation.le condyle mandibulaire peut alors franchir la tubérosité temporale
provoquant une luxation temporale.
Nous sommes ici dans des cas de morphologie temporale particulière avec un versant
postèrieur du tubercule court et incliné ou d’une hyperlaxité ligamentaire.la luxation
temporo mandibulaire si elle ne se réduit pas spontannément,elle provoque un blocage
bouche ouverte
*subluxation:
Anamnèse:
1-au cours des 30 derniers jours,blocage de la mandibule en grande ouverture
empèchant la fermeture.
2-impossibilité de fermer la bouche a partir de l’ouverure maximale sans une auto
manœuvre.
*Examen:
1-augmentation de l’amplitude de l’ouverture buccale.
2-ressaut en fin d’ouverture et déviation du trajet de fermeture
Inflammation: l’inflammation au niveau de l’ATM peut etre la conséquence
d’anomalies du complexe condylo discal,de traumatismes et dans de rares cas
d’infections.
On différencie plusieurs types de pathologies inflammatoires en fonction du tissu
touché: la capsulite,la synovite,la rétrodiscite dans les cas ou l’inflammation touche la
zone bilaminaire,et l’arthrite.
*la capsulite/synovite: elles intéressent soit la capsule articulaire,soit la membrane
synoviale.elles sont liées a des traumatismes et aux surpressions associées.il est
impossible de les différencier cliniquement.
Anamnèse:1-douleur au niveau articulaire dans les mouvements extrémes,pas en OIM
ou a la mastication
Examen: 1-douleur en ouverture maximale et en diduction controlatérale maximale.
2-douleur a la palpation du pole latéral
*la rétrodiscite: il s’agit de l’inflammation de la zone postèrieur du disque articulaire ou
zone bilaminaire.elle est liée a la surpression articulaire et a la rétroposition du condyle
mandibulaire que ce soit de manière physiologique ou pathologique.
Anamnèse: 1-douleur a la mastication ou en OIM
Examen: 1-douleur exacerbé lors e diduction homolatérale ou de pression mentonnière
2-douleur a la palpation rétrocondylienne .
*L’arthrite: c’est l’inflammation des surfaces articulaires de l’ATM.cette inflammation
entraine une modification des surfaces articulaires par des phénomènes de remodelage
tissulaire.
-atteinte dégénératives des surfaces articulaires: il s’agit d’une destruction tissulaire au
niveau du condyle mandibulaire ou de l’éminence temporale.on assiste a un désiquilibre
entre destruction et synthèse tissulaire en faveur de la destruction.elle peut etre initiée
par plusieurs facteurs: génétiques,de développement,métaboliques et traumatiques.ceci
aboutissant a un ramolissement,une fissure,une ulcération,perte de cartilage articulaire
et a la sclérose de l’os sous chondral.nous avons donc un affrontement au sein de
l’articulation des surfaces osseuses.
*l’arthrose:
Anamnèse:
1-au cours des 30 derniers jours,présence de bruit lors des mouvements ou de la
fonction mandibulaire
2-bruits rapportés par le patient lors de l’examen
examen:
1-crépitement détecté a la palpation durant au moins un des mouvements
d’ouverure ,fermeture,latéralité,et propulsion.
Si nécessaire,le diagnostic sera confirmé par un scanner.
-les céphalées dues aux DAM:
Anamnèse:
1-maux de téte au niveau de la tempe
2-maux de tète modifiés par la fonction,les mouvements ou la parafonction
mandibulaire
Examen:
1-confirmation de la localisation des maux de tète au niveau de la tempe.
2-maux de tète familier au niveau temporal déclenchés soit par le palpation du muscle
temporal soit par l’ouverture maximal avec ou sans assistance,soit par des latéralités
droites et gauches ou lors de propulsion.
8)-Diagnostic différentiel:Pour ne pas s’enliser dans la recherche d’un DAM qui
n’existerait pas, le chirurgien- dentiste doit connaître et identifier les principales
pathologies de la sphère oro- faciale possibles mais différentes des DAM.
1. Douleurs :
1.1. Otalgies et douleurs péri auriculaires :
 Otites : L'otite est probablement une des pathologies de la sphère ORL les plus
douloureuses elle est caractérisée par une douleur brutale, violente, battante et
pulsatile de l'oreille atteinte se fait ressentir, accompagnée de bourdonnements et d'une
sensation d'oreille bouchée ; ces symptômes sont similaires à celle d’une inflammation
de l’ATM ce qui rend le diagnostic confus.
Parotidite : La parotidite se manifeste par une tuméfaction de la glande parotide et
provoque des douleurs à la mastication.
1-2. Douleurs crâniennes ou céphalées :
 Céphalée de tension : Représentent le types de céphalées le plus fréquentes .
La douleur, ou une sensation de raideur musculaire, en particulier au niveau de la
musculature péricrânienne, peut être interprétée par erreur comme un trouble temporo-
mandibulaire musculo-squelettique.
 Migraines : La migraine se caractérise par des crises de céphalées intenses
intéressant l’hémi crâne, durent quelques jours et s’accompagnent de nausées, de
vomissements, de photophobie et phono phobie [15]. Les signes cliniques de la
migraine doivent être distingués des céphalées qui sont bien souvent bilatérales.
La sensibilité péricrânienne et l’allodynie, des caractéristiques courantes de
migraine , peuvent être interprétées par erreur comme une douleur des muscles
masticateurs secondaire à un trouble temporo-mandibulaire, résultant en un recours à
des remèdes orthopédiques qui n’ont aucun fondement physiologique.
 
1.3. Douleurs faciales :
Douleurs d’origine dentaire : surtout celles des pulpites des dents postérieures qui
peuvent irradier sur tout le trajet du nerf trijumeau jusqu’aux articulations temporo-
mandibulaires et s’accompagner de contracture musculaire réflexe.
 Les névralgies : La névralgie faciale essentielle du trijumeau V : se manifeste
cliniquement par des crispations (tics) douloureux (décrites comme des douleurs
électriques, des poings ou des coups de feu [52]) et par une déformation du visage du
patient, la névralgie du glosso pharyngien IX et la névralgie vasculaire de la face:
douleurs homolatérale stricte avec une tendance nocturne marquée
 Les algies d’origine sinusienne : la sinusite se manifeste essentiellement par une
sensation de lourdeur qui se déplace en baissant la tête ou en descendant un escalier et
l’impression d’avoir le nez bouché. Les principaux signes cliniques facilitant le
diagnostic sont la palpation sous orbitaire douloureuse ainsi que la percussion axiale
des dents maxillaires dont les racines sont à proximité du sinus.
Les douleurs oculaires : Douleurs intraoculaires profondes pouvant irradier vers
l'oreille et les dents, pulsatiles, intenses apparaissant enfin de nuit et au petit matin.

1-4. Douleurs cervicales :


Cervicarthrose : c’est une pathologie des cartilages des articulations de la partie arrière
de la tête et de la nuque , caractérisée par des douleurs cervicales c
hroniques, une raideur du cou et une limitation des mouvements de la tête et du cou .
1-5. Douleurs d’origine psychogène:
Elles sont des douleurs d’intensité réduite bien que le malade affirme le contraire.
Début matinal, exacerbées par le stress, les tentatives de concentration
intellectuelle et les conflits.
 Il est important d’éliminer et d’écarter les pathologies exclusivement psychogènes
avant d’entreprendre tout traitement thérapeutique qui ne serait que voué à l’échec.
2. Les limitations de l’ouverture buccale :
La limitation de l’ouverture buccale est un motif de consultation relativement fréquent
chez les chirurgiens maxillo-faciaux, un peu plus rare chez les dentistes. Son diagnostic
étiologique est très important car elle peut avoir plusieurs autres causes que les DAM,
dont on décrit :
2.1. Limitations de cause locale :
  Accident d’éruption des dents de sagesse
 Cellulites
 Fracture mandibulaire
D’origine tumorale
 2.2. Limitations de cause générale :
  Tétanos
  D’origine médicamenteuse
  D’origine neurologique
3. Les bruits articulaires et acouphènes :
La proximité entre le condyle mandibulaire et le conduit auditif favorise la confusion
entre un bruit de l’articulation en elle-même et un bruit endogène d’origine otologique
appelé«acouphène ». Ils sont apparus brutalement et leur intensité est souvent accentuée
la nuit et peuvent êtres d’origine neurologique (clonus des muscles de la caisse du
tympan, béance ou sténose tubaire) ou origine vasculaire (bruits d’origine artérielle type
pulsatile ou d’une fistule artério-veineuse type continus).

Ces possibilités diagnostiques différentielles complexes sont basées sur la relation


anatomique étroite entre les muscles masticateurs et l'articulation temporo-
mandibulaire et les structures anatomiques de la tête et du cou ainsi que sur le
mécanisme de la douleur transférée dans ces régions et vice versa.
9)-Conclusion:

Les dysfonctionnements de l’appareil manducateur(DAM) sont


involontairement ou non occultés dans nos cabinets dentaires.leur
prise en charge nécessite une compréhension du phénomène et un
examen clinique,musculaire,articulaire et occlusal,afin de poser le
bon diagnostic. Souvent le diagnostic du DAM est un diagnostic
d’élimination ou on écarte les algies non-DAM,puis les troubles
musclo articulaires secondaires a un processus général
environnant,pour aboutir aux troubles musculo articulaires
d’origine dysfonctionnelle qui sont caractérisés par des bruits
articulaires,des algies et des dyskinésies.
De nos jours,il est acquis que les DAM sont des pathologies
complexes,soumises a de multiples facteurs qui participent a son
étiologie.Le caractère multifactoriel de ces
dysfonctionnements,sur le plan structurel,psycho social et
systémique rend son diagnostic difficile et de premier abord
compliqué.
BIBLIOGRAPHIE :

Livres :
-Algies et Dysfonctionnements de l’Appareil Manducateur (Daniel ROZENCWEIG)

Thèses :
-Profil épidémiologique des dysfonctionnements de l’appareil manducateur au service
de Parodontologie du CHU Tlemcen
-traitements non invasifs des dysfonctionnements de l’appareil manducateur
-Dysfonctionnements de l’Appareil Manducateur: les bases actuelles du diagnostic.

- Cour 4éme année :


- ANATOMIE DE L'APPAREIL MANDUCATEUR

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