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“UHTGL”
PROMOTION G2 SI
KABARAME DROCELLA
i. Etiologie
Clostridium tétanie est un bacille gram+ anaérobie strict mobile qui forme facilement
une spore unique arrondie terminale donnant un aspect caractéristique en massue. Les
germes poussent facilement sur la gélose au sang à 37oC en stricte anaérobiose.
Clostridium tétanie est chimiquement relativement inerte, sans activité protéolytique ni
fermentation de sucre. Ses spores sont très résistantes aux antiseptiques et modérément
à la chaleur.
ii. Epidémiologie
Le bacille tétanique se trouve dans les couches superficielles du sol et en tant que
saprophyte dans le tube digestif de l’homme et des animaux. Il est plus souvent
rencontre dans les régions a population dense et d’élevage dont les sols sont riches en
matières organiques.
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Les spores de Clostridium tétanie sont couramment trouvées sur les vêtements et dans
la poussière des maisons exposant a la maladie tout individu non immunise subissant
un traumatisme minime a domicile.
Le tétanos peut succéder à un acte chirurgical ou tout autre processus tel que test
cutané ou une injection IM septique.
Le tétanos néonatal est une cause majeure de la mortalité dans le pays en voie de
développement liée à des mauvaises conditions obstétricales et manque des mesures
prises en faveur de la prophylaxie maternelle.
iv. Diagnostic
Le diagnostic de tétanos est uniquement clinique et ne demande aucune confirmation
bactériologique.
v. Traitement
Pour établir rationnellement le traitement, il faut d’abord apprécier la sévérité de la
maladie. Un tétanos qui atteint un patient de plus de 50 ans doit être considère
d’emblée comme grave. On peut procéder par les mesures générales, sérothérapie et le
traitement des contractures,
Mesures générales:
Hospitalisation, ôter de la plaie qui constitue la porte d’entrée les tissus
nécrotiques et les corps étrangers. Le malade place dans une pièce calme et
obscure et il faut limiter au maximum les contacts et surveiller les grandes
fonctions en évitant l’encombrement bronchique par une position adéquate et
l’aspiration répétée des secrétions rhinopharyngées, la trachéotomie au besoin.
L’équilibre hydro électrolytique est maintenu par une perfusion intraveineuse.
Des le début il convient d’accorder attention a l’alimentation par voie veineuse.
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Sérothérapie : Les anticorps ne peuvent neutraliser la toxine fixée sur les
cellules nerveuses, aussi les sérums améliorent peu de symptômes présents a
l’arrivée du malade. Cependant il est probable que son administration précoce
réduit la mortalité des formes de faible et de moyenne intensité.
Les immunoglobulines humaines antitétaniques (Ig G) sont appréciées
La dose recommandée souvent a l’adulte est de 100.000UI, 25% des patients ont des
réactions allergiques retardées dont la maladie sérique.
Il faut vacciner le malade après la guérison.
Traitement des contractures : La clé du traitement est la relaxation
musculaire. De plus ce traitement modérément tranquillisant est nécessaire car
il diminue les effets des stimuli sensoriels.
Une autre approche du traitement des contractures est l’utilisation des curarisants pour
le blocage des contractures. On peut utiliser ces médicaments dans les cas graves et si
on dispose des matériels, la ventilation respiratoire artificielle.
La pénicilline G est efficace pour tuer les bacilles tétaniques.
i. Etiologie et Epidémiologie
L’agent causal est le Paramyxovirus influenzae. La réceptivité est universelle mais la
gravite est liée au terrain, 10% de létalité en Afrique tropicale. Les nourrissons sont
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protégés par les anticorps maternels jusqu'à l’âge de 9 mois. Cette maladie atteint
essentiellement les enfants avant la puberté. La transmission est directe par voie
aérienne. La maladie est très contagieuse. L’immunité est durable toute la vie.
ii. Pathogénie
La période d’invasion correspond à une virémie et à la présence des virus dans les
tissus, les secrétions naso- pharyngées et les urines.
L’essentiel est l’atteinte de tout l’épithélium respiratoire. La période éruptive
correspond à un phénomène d’hypersensibilité lie à l’immunité cellulaire. Le virus est
responsable d’une altération de l’immunité locale au niveau de tout l’arbre respiratoire
et des lésions d’épithélium cilié.
iii. Tableau clinique
v. Moyen de prevention
Prophylaxie : vaccination
i. L’étiologie
L’amibiase est une protozoose due à Entamoeba histolytica.
Primitivement intestinale, elle peut migrer secondairement dans divers organes
notamment le foie.
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ii. Epidémiologie
Entamoeba histolytica est la seule amibe pathogène de l´homme, cette espèce est
spécifiquement humaine. La forme végétative histolytica ou Entamoeba histolytica est
la forme pathogène qu´on retrouve dans les selles dysentériques. Il mesure plus au
moins 30b.
Les kystes représentent la forme de dissémination de l´amibe. Ils sont arrondis et
immobiles, leur paroi est épaisse. Les kystes jeunes ne contiennent qu´un ou 2 noyaux
et renferment une vacuole et quelques bâtonnets réfringents les corps siderophiles. Les
kystes murs mesurent
Cycle évolutif :Les formes minuta vivent dans la lumière colique. Elles se
multiplient par scissiparité et se nourrissent des résidus alimentaires et des
bactéries..
Cycle pathogène : Il résulte de la transformation des formes minuta en formes
histolytica.
Répartition géographique: L´amibiase- infestation est cosmopolite, plus
fréquente cependant en zone tropicale et intertropicale qu´en région tempérée.
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Les amoebomes sont des pseudo- tumeurs parasitaires du colon très rares.
Cliniquement et radiologiquement ils simulent un cancer colique. Ils siègent surtout au
niveau du coecum ou du sigmoïde.
La fonte tumorale sous amoebicides tissulaires est évocatrice. A l’examen
histopathologique le diagnostic est aise ; on observe un granulome riche en
plasmocytes, en polynucléaires neutrophiles, en macrophages contenant quelques
cellules géantes, limite par une fibrose conjonctive extensive. Les amibes sont rares,
dispersées au contact des ulcérations muqueuses.