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2021 - 2022 – QUESTIONS – Santé Publique -

Médecine Légale
Auteur : Mickael BENZAQUI

Santé Publique DFASM3 2021 Mickael Benzaqui DP1


Vous êtes un jeune interne brillamment nommé en chirurgie.

Comme vous débutez et que vous êtes classé en fin de promotion, vous êtes affecté
dans un CH général en périphérie.
Pendant une garde, votre fatigue et votre maladresse vous jouent des tours et alors
que votre chef referme le ventre d’une patiente, vous vous piquez profondément
l’index gauche avec l’aiguille actuellement utilisée pour le surjet.
1. Quels sont les premiers gestes à réaliser immédiatement ?
A. Arrêt du geste
B. Faire saigner
C. Laver la plaie à l’eau et au savon
D. Rincer et désinfecter
E. Mettre en route un traitement post-exposition par antirétroviraux
2. Comment définiriez-vous cette situation ?
A. Il s’agit d’un aléa thérapeutique
B. Il s’agit d’une maladie professionnelle
C. Il s’agit d’un accident du travail
D. Cette situation ne répond pas à la définition d’un accident du travail
E. Il s’agit d’un accident du travail uniquement après validation par la CPAM
3. Quelles sont les démarches à entreprendre pour déclarer votre accident du travail ?
A. Prévenir l’employeur dans les 24h
B. Prévenir l’employeur dans les 48h
C. L’employeur prévient la CPAM dans les 24h
D. L’employeur prévient la CPAM dans les 48h
E. Faire établir un certificat médical initial
4. En règle générale, que contient le certificat médical initial établi lors d’un accident du
travail ?
A. La description précise des lésions de la victime (siège, nature, localisation et symptômes
constatés)
B. L’indication si les sorties du domicile sont autorisées ou non pour le patient
C. Un volet ne contenant pas la partie médicale pour la CPAM
D. Un volet ne contenant pas la partie médicale pour l’employeur
E. Un volet anonyme avec des données médicales envoyé à l’ARS
5. Les sérologies réalisées sur la patiente s’avèrent être négatives. Votre situation est
reconnue comme accident du travail.
A quelles prestations ouvre droit une telle reconnaissance ?
A. L’exonération du ticket modérateur pour les soins réalisés du fait de l’accident du travail
B. L’ouverture du tiers-payant pour les soins réalisés du fait de l’accident du travail
C. En cas d’arrêt, des indemnités journalières sans délais de carence
D. En cas d’arrêt, des indemnités journalières avec un jour de carence
E. L’indemnité journalière correspond à 60% du salaire journalier jusqu’au 28e jour
6. Si pour vous tout se passe bien, ce n’est pas le cas de la patiente. Les anesthésistes ne

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parviennent pas à la réveiller, et un scanner cérébral vous apprend que la patiente a fait un
AVC secondaire à un bas débit sanguin cérébral au cours de l’intervention (qui a beaucoup
saigné). Elle finit par se réveiller, avec de graves séquelles.

La patiente souhaite avoir accès à son dossier. Quelles sont les réponses vraies
concernant le dossier médical des personnes hospitalisées ?
A. La patiente n’a pas accès directement à son dossier médical
B. La patiente doit passer par son médecin traitant pour avoir accès à son dossier médical
C. Vous devez lui remettre le dossier original
D. La demande doit obligatoirement être faite par écrit au directeur de l’hôpital
E. Certains éléments du dossier ne seront pas mis à sa disposition
7. Si la patiente était décédée, sous quelles conditions les enfants auraient-ils eu accès à
ce dossier ?
A. Pour connaître les causes du décès
B. Pour défendre la mémoire du défunt
C. Pour faire valoir leurs droits
D. En l’absence d’accord anticipé de la patiente, les enfants n’ont pas accès au dossier
E. La mort de la patiente ne déliant pas le médecin du secret professionnel, le dossier n’est pas
consultable par les enfants
8. La patiente souhaite que vous informiez son cancérologue des séquelles de l’opération à
laquelle vous avez assisté.
Que lui répondez-vous ?
A. Non, car il n’intervient pas dans la prise en charge actuelle
B. Non, le secret médical s’applique dans ce cas là
C. Oui, le secret médical ne s’applique pas dans ce cas
D. Oui, afin d’assurer la continuité des soins et la meilleure prise en charge possible
E. Oui, mais il faut une demande écrite préalable de la part du cancérologue
9. Un de vos confrères, médecin généraliste et voisin de la patiente, vous appelle pour
avoir de ses nouvelles.
Que lui répondez-vous ?
A. Vous l’informez du diagnostic de la patiente afin de lui garantir le meilleur environnement
B. Le secret médical s’applique dans cette situation
C. Le secret médical ne s’applique pas dans cette situation
D. Vous lui délivrez l’information après accord de la patiente
E. Vous ne lui délivrez aucune information
10. La patiente, mécontente des soins, souhaite entreprendre des démarches pour être
indemnisée. Auprès de quelles structures doit-elle s’adresser ?
A. Tribunal pénal
B. Tribunal administratif
C. Direction de l’hôpital
D. Tribunal de grande instance
E. ONIAM
11. La patiente, très remontée, souhaite également porter plainte car elle estime que les
médecins ont commis des erreurs impardonnables et elle souhaite qu’ils soient punis.
Auprès de quelles structures sa plainte peut-elle être reçue ?
A. Tribunal administratif

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B. Tribunal de grande instance (responsabilité civile)
C. Tribunal correctionnel (responsabilité pénale)
D. Commission médicale de l’établissement (CME)
E. Cour d’Assises (responsabilité pénale)
12. Dans cette situation, la patiente peut-elle saisir le Conseil de l’Ordre des médecins ?
A. Oui, en passant directement par le Conseil National de l’Ordre
B. Oui, en passant d’abord par le Conseil Départemental de l’Ordre
C. Oui, en passant d’abord par le Conseil Régional de l’Ordre
D. Non, les patients ne peuvent saisir directement le Conseil de l’Ordre dans cette situation
E. Non, les patients ne peuvent jamais saisir directement le Conseil de l’Ordre
13. Quelles sont les missions/ rôles de l’Ordre des Médecins ?
A. Rôle moral
B. Rôle juridictionnel
C. Rôle représentatif
D. Rôle régulateur
E. Rôle d'entraide
14. Votre externe vous alerte que la patiente, en réanimation depuis 72h, semble être en
état de « mort encéphalique ».
Afin d’éclairer le jeune étudiant, quels sont les critères définissant un tel état ?
A. Score de Glasgow < 5
B. Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral
C. Absence totale de ventilation spontanée (confirmée par un test d'hypercapnie)
D. EEG : 2 tracés nuls et aréactifs effectués sur une durée de 15mn, et à 6h minimum d'intervalle
E. EEG : 2 tracés nuls et aréactifs
15. De garde, seul dans le service, l’état de mort encéphalique de la patiente vous est
confirmé.
Que faites-vous concernant le certificat de décès ?
A. Vous confirmez la mort de la patiente et rédigez le certificat de décès
B. Vous appelez votre chef pour rédiger le certificat de décès
C. La partie administrative du certificat est anonyme
D. La partie administrative est transmise à l'ARS
E. La partie médicale du certificat est transmise à Santé Publique France

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Santé Publique DFASM3 2021 Mickael Benzaqui DP2
Mademoiselle F, âgée de 21 ans, consulte spontanément aux urgences médico-
judiciaires en ce début de mois de mai.

A la sortie d’une boite de nuit, elle se serait faite agressée par son petit ami,
Brandon âgé de 23 ans. Mlle F affirme avoir reçu 3 coups de poing au visage et des
coups de pieds lorsqu’elle était à terre.

Vous êtes médecin légiste et vous la recevez.


1. Quels éléments indispensables recueillez-vous à l’interrogatoire ?
A. Antécédents personnels
B. Antécédents familiaux
C. Anamnèse précise
D. Prise de toxique
E. Signes fonctionnels psychologiques
2. L’examen met en évidence une fracture des os propres du nez, de multiples contusions
et une entorse cervicale. Parmi les éléments suivants, lesquels devront figurer sur le
certificat médical ?
A. Identité et âge de la victime
B. Date et heure de l’examen
C. Description des lésions constatées (complétée si besoin de photographies, avec accord de la
patiente)
D. Le nombre de jours d’incapacité totale de travail
E. Le nombre de jours d’incapacité permanente partielle
3. Concernant la notion d’Incapacité totale de travail (ITT), quelles sont les réponses
correctes ?
A. L’ITT correspond à la période durant laquelle une personne n’est plus en mesure d’accomplir
des actes essentiels de la vie courante
B. L’incapacité de travail est un concept différent et utilisé en médecine du travail
C. Une ITT est estimée en fonction de l’activité professionnelle du patient
D. Une ITT a toujours la même durée que l’arrêt de travail
E. Une ITT de moins de 8 jours donne lieu à
4. A qui remettez-vos le certificat une fois rédigé ?
A. Au patient
B. Au procureur de la République
C. À la CPAM
D. Au juge d’instruction
E. À la police
5. Avec une ITT de 6 jours, quelle sera l’autorité compétente pour juger ce fait ?
A. Tribunal de police
B. Tribunal administration
C. Tribunal correctionnel
D. Assises
E. Cour de Cassation
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6. Durant la consultation Mlle F, en sanglots, vous affirme avoir été violé par son
compagnon ce soir là (la veille).
Que faites-vous ?
A. Discussion dans un lieu calme et adapté, réassurance et écoute
B. Il n’est plus nécessaire de réaliser des prélèvements
C. Il est important de réaliser des prélèvements
D. Examen clinique si possible en présence d’une tierce personne de l’équipe soignante
E. Incitation à porter plainte
7. Que savez-vous concernant la définition juridique du viol ?
A. La définition juridique du viol est inscrite dans le code pénal
B. La définition juridique du viol est inscrite dans le code administratif
C. Toutes les agressions sexuelles sont légalement considérées comme des viols
D. Les attouchements, sans pénétration, ne sont pas considérés comme un viol
E. Les attouchements, sans pénétration, sont considérés comme un viol
8. En cas de viol, quelle est la juridiction compétente ? Quels sont les risques encourus ?
A. Le viol est un crime
B. Le viol est un délit
C. Le viol est puni de minimum 15 ans d’emprisonnement
D. Le viol est puni de 5 ans d’emprisonnement et 7500€ d’amende
E. Un mari ne peut être condamné de viol sur sa femme lorsqu’ils sont mariés
9. Mlle F., 21 ans, est « toujours amoureuse » de son conjoint et ne souhaite pas porter
plainte.
Votre interne vous demande la conduite à tenir vis-à-vis de l’autorité judiciaire.
Que lui répondez-vous ?
A. Pour les victimes majeures, aucun signalement ne peut être fait à l’autorité judiciaire
B. En l’absence d’accord de la victime, le signalement judiciaire peut constituer une faute pénale
C. En l’absence d’accord de la victime, le signalement judiciaire peut ne pas constituer une faute
pénale
D. Si Mlle F. avait été mineure, le signalement aurait été autorisé sans l’accord préalable de la
victime
E. Le signalement est autorisé uniquement après accord de la victime
10. Quelques mois plus tard, Mlle F, âgée alors de 23 ans, se sent déprimée et souhaite
consulter un psychiatre. Elle vous demande si elle doit passer par son médecin traitant.
Que lui répondez-vous ?
A. L’accès direct au psychiatre rentre, dans cette situation, dans le cadre du parcours de soins
coordonnés
B. L’accès direct au psychiatre ne rentre pas, dans cette situation, dans le cadre du parcours de
soins coordonnés
C. Hors parcours de soins, la consultation n’est remboursée qu’à hauteur de 50% par l’Assurance
Maladie
D. Dans le parcours de soins, la consultation est remboursée à hauteur de 70% par l’Assurance
Maladie
E. Hors parcours de soins, le ticket modérateur est de 70%
11. La patiente souhaite changer de médecin traitant et vous demande des explications.
Vous lui apportez des précisions.
A. Il faut attendre 1 an au minimum pour pouvoir changer de médecin traitant

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B. La déclaration d’un médecin traitant se fait auprès de l’ARS
C. La déclaration d’un médecin traitant se fait auprès de la CPAM
D. La déclaration d’un médecin traitant est obligatoire après 16 ans
E. Seul un médecin généraliste peut être déclaré comme médecin traitant
12. Mlle F vous demande à quel régime d’assurance maladie est dépend. Que pouvez-vous
lui répondre ?
A. Salariée d’un centre de santé, elle dépend du régime général
B. Artisan boulangère à son compte, elle dépend du régime général
C. Travaillant pour une coopérative agricole, elle dépend probablement de la MSA
D. Elle dépend de l’URSSAF
E. Elle n’est pas couverte par l’Assurance Maladie
13. Mlle F vous explique que Fidel, son nouveau petit ami, souhaite consulter un médecin
pour des douleurs lombaires. Elle vous indique qu’il est de nationalité cubaine et en France
depuis 3 semaines.
Que lui répondez-vous quant à la prise en charge de la consultation de son nouveau petit
ami ?
A. Il a accès à la PUMa
B. Il a accès à la C2S
C. Il a accès à l’AME
D. Ses soins ne seront pas pris en charge par l’Assurance Maladie
E. Il a accès gratuitement à des soins urgents et vitaux, en cas de nécessité
14. Mlle F vous précise que son nouveau petit ami est en situation régulière, et sur le
territoire français depuis 6 mois.
A. Il pourrait avoir accès à la PUMa
B. Il pourrait avoir accès à la C2S
C. Il pourrait avoir accès à l’AME
D. Il ne pourrait pas avoir accès à l’AME
E. Il n’a pas de droits d’accès à l’Assurance Maladie
15. Votre interne, qui révise sa santé publique, vous demande plus d’informations sur
l’élaboration du budget de la Sécurité sociale.
A. La loi de financement de la Sécurité sociale est proposée par l’Assemblée Nationale et voté par
le Parlement
B. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est proposé par le Gouvernement et voté
par le Parlement
C. L’ONDAM est fixé chaque année
D. L’ONDAM est fixé tous les 3 ans
E. L’ONDAM est fermé et ne peut être dépassé

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Santé Publique DFASM3 2021 Mickael Benzaqui QI
1. Quels sont les modèles de la relation médecin- malade ?
A. Modèle intermédiaire
B. Modèle paternaliste
C. Modèle conciliant
D. Modèle informatif
E. Modèle mixte
2. Quelles sont les conditions d’annonce d’une maladie grave ?
A. Au cours d’une consultation dédiée
B. Dans un lieu calme / environnement adapté
C. Durée de consultation adéquate
D. Par l’interne du service
E. Par un médecin thésé
3. Quels sont les principes hippocratiques des médecins ?
A. La justice
B. L’autonomie du patient
C. L’empathie
D. La non-malfaisance
E. La bienfaisance
4. Quelles sont les missions de l’Ordre des médecins ?
A. Rôle moral
B. Rôle administratif
C. Rôle consultatif
D. Rôle d’entraide
E. Rôle de formation
5. Concernant les niveaux de preuve d’une étude.
A. Le niveau 1 est le meilleur niveau de preuve possible pour une étude
B. Le niveau 4 est le meilleur niveau de preuve possible pour une étude
C. Les études épidémiologiques descriptives ont un fort niveau de preuve
D. Les essais comparatifs randomisés sont de niveau de preuve 1 (ou grade A)
E. Les études de cohortes sont de niveau de preuve 1 (ou grade A)
6. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. La loi du 2 mars 2004 réaffirme les droits des patients
B. La loi du 4 mars 2002 réaffirme les droits des patients
C. Le droit à l’égal accès aux soins est un des droits individuels des patients
D. Le recueil du consentement est toujours obligatoire et écrit
E. La loi Léonetti encadre juridiquement les principes de la décision collégiale
7. Concernant les événements indésirables graves (EIG).
A. Un EIG est un incident préjudiciable au patient survenant uniquement lors d’un acte
thérapeutique.
B. Un événement porteur de risque est un incident ayant contribué au décès du patient
C. La majorité des EIG est due aux interventions chirurgicales
D. Une infection nosocomiale peut être un EIG
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E. Un EIG entraine souvent une prolongation de l’hospitalisation
8. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. L’antisepsie consiste à éliminer des micro-organismes sur une surface inerte
B. L’antisepsie consiste à éliminer des micro-organismes sur des tissus vivants
C. La désinfection est un acte de prévention sur peau saine
D. La désinfection est un acte thérapeutique sur peau lésée
E. La notion de décontamination fait référence à la présence d’un seuil d’agents pathogènes
considéré comme sans danger
9. Quels sont les 3 types de sources d’erreurs (modèle de Reason) ?
A. Le facteur aléatoire
B. Le facteur humain
C. Le facteur organisationnel
D. Le facteur financier
E. Le facteur technique
10. Concernant l’aléa thérapeutique.
A. L’aléa thérapeutique est notamment caractérisé par son imprévisibilité
B. L’aléa thérapeutique est caractérisé par une erreur médicale mais imprévisible
C. La victime d’un aléa thérapeutique peut saisir directement l’ONIAM
D. La victime est indemnisée par la CRCI
E. La victime est indemnisée si 3 conditions sont réunies : l’imputabilité, l’imprévisibilité et la
gravité de l’effet.
11. Concernant les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP)
A. Elles ont été institutionnalisées par la loi HPST (dite loi Bachelot) de 2009
B. Elles ont été institutionnalisées par le 1er Plan Cancer en 2003
C. Elles comprennent au minimum 2 médecins
D. Un oncologue est obligatoire pour constituer une RCP en oncologie
E. Un oncologue et un psychiatre sont essentiels à la constitution des RCP
12. Concernant les revues de morbi-mortalité (RMM).
A. Les RMM sont des dispositifs d’apprentissage par l’erreur non culpabilisant
B. Les RMM ne se font qu’en chirurgie
C. Les RMM permettent de valider le DPC (développement professionnel continu)
D. Les RMM sont intégrées dans la certification des établissements de santé
E. Les RMM n’ont pas besoin d’être formalisées par une procédure écrite
13. Concernant l’accès au dossier médical.
A. L’accès sans l’intervention d’un tiers est possible depuis la loi du 4 mars 2002
B. Un mineur ne peut refuser l’accès au dossier à ses parents
C. La durée de conservation pour un patient majeur est de 30 ans à partir du dernier passage
dans l’établissement
D. La durée de conservation pour un patient décédé est de 10 ans à partir de la date de décès
E. Le dossier médical d’un patient de moins de 8 ans doit être conservé jusqu’à ses 38 ans
14. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. Le consentement du patient, même écrit, est révocable à tout moment
B. Un mineur ne peut se voir délivrer des soins sans le consentement des représentants légaux
C. Le consentement écrit n’est jamais obligatoire
D. La personne de confiance ne peut être désignée que par écrit
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E. Ce sont les directives anticipées qui désignent la personne de confiance
15. Concernant la protection des malades vulnérables.
A. Le protectorat de justice est une mesure légère de protection des malades vulnérables
B. La curatelle est une mesure de protection complète et la plus contraignante
C. La tutelle est une mesure de protection durable
D. La sauvegarde de justice est une mesure transitoire
E. La tutelle peut faire perdre le droit de vote
16. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. Le CCNE a un rôle délibératif dans la révision des lois de bioéthique
B. Une interruption médicale de grossesse peut être pratiquée qu’avant 22 semaines
d’aménorrhée
C. Une femme enceinte ne peut demander une IVG qui si son état la place « dans une situation
de détresse »
D. Le don d’organe est encadré par l’EFS
E. Seule une personne décédée peut faire un don d’organe à des fins scientifiques
17. Concernant les certificats médicaux.
A. Ils peuvent engager la responsabilité ordinale du médecin
B. Ils peuvent engager la responsabilité pénale du médecin
C. Ils sont toujours remis en main propre au patient
D. Le médecin peut refuser la délivrance d’un certificat médical
E. La conclusion du certificat médical peut être interprétative
18. Concernant la législation autour du décès et de l’inhumation.
A. Le diagnostic du décès est toujours clinique
B. La partie anonyme du certificat de décès est transmise à l’ARS
C. La mise en bière n’est pas obligatoire avant l’inhumation ou la crémation
D. En cas de mort suspecte, le médecin est dans l’obligation de signaler l’existence d’un obstacle
médico-légal à l’inhumation
E. Le VIH est un obstacle médico-légal à l’inhumation immédiate
19. Concernant le prélèvement d’organe et sa législation.
A. Le don d’organe sur patient décédé est toujours anonyme et gratuit
B. Le don d’organe peut avoir un but scientifique
C. Le prélèvement d’organes sur donneur décédé se fait selon le principe du refus présumé
D. Il est possible de prélever le poumon et le cœur
E. Le consentement d’un donneur vivant est recueilli par le président du tribunal de grande
instance
20. Concernant les agressions sexuelles.
A. Il existe des agressions sexuelles sans contact physique
B. Le viol est définit comme tout acte de pénétration sexuelle commis par violence, contrainte,
menace ou surprise
C. Entre 5.000 et 10.000 viols ou tentatives de viols sont commis chaque année en France
D. Environ 10% des viols sont suivis d’un dépôt de plainte
E. 90% des viols sont perpétrés par une personne connue de la victime ; dans près de la moitié
des cas, il s’agit du conjoint ou de l’ex-conjoint
21. Concernant la prise en charge judiciaire d’une personne victime de viol.
A. Le certificat médical initial n’est pas nécessairement rédigé
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B. Le signalement au Procureur de la République est toujours obligatoire
C. Les faits allégués par la patiente sont retranscrits au conditionnel sur le certificat médical
D. Il s’agit d’une urgence uniquement médicale
E. Le GHB est un toxique à rechercher en cas de « trou noir » signalé par la patiente
22. Concernant les modalités d’application des soins sans consentement.
A. Dans tous les cas de SPDT, 2 certificats de psychiatres sont nécessaires
B. Lors de SPDRE, 1 seul certificat médical est nécessaire ainsi qu'un arrêt préfectoral
C. En cas de danger immédiat, le maire d'une commune peut, dans un premier temps, faire une
demande de SPDRE
D. Lors des soins psychiatriques sans consentement il existe une période initiale de soins et
d'observation de 48h
E. Le juge des libertés et de la détention peut lever la mesure de soins
23. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. L’ordonnance de placement provisoire (OPP) est une mesure applicable uniquement aux
mineurs
B. L'OPP est une mesure durable
C. L'OPP consiste à ne placer les mineurs que dans des centres de soins
D. Le juge des libertés détermine les modalités de l’OPP
E. L'OPP est une mesure spécifique pour les troubles psychiatriques chez l'enfant
24. Vous êtes médecin hospitalier.
A. Votre responsabilité administrative peut être engagée afin de vous sanctionner
B. Votre responsabilité civile ne peut jamais être engagée
C. Votre responsabilité ordinale peut être engagée
D. Un patient ne peut saisir directement le conseil de l'Ordre contre vous
E. Un patient peut vous attaquer au pénal pour seul but d’être indemnisé
25. Vous êtes médecin exerçant dans un cabinet libéral.
A. Votre responsabilité administrative ne peut être engagée
B. Votre responsabilité civile peut être engagée
C. Un patient peut déposer une plainte contre vous auprès du conseil régional de l'Ordre des
médecins
D. En cas de sanction ordinale, vous risquez une amende
E. En cas de sanction pénale, vous pouvez risquer une peine de prison
26. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. Un des acteurs clés de la qualité des soins est l'ANSM
B. La certification des établissements de santé est une démarche collective d'amélioration de la
qualité des soins
C. L'accréditation des établissements de santé est une démarche collective d'amélioration de la
qualité des soins
D. La formation médicale continue (FMC) comprend l'évaluation des pratiques professionnelles
(EPP) ainsi que le développement professionnel continu (DPC)
E. L'Ordre des médecins est chargé de la surveillance du
27. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. L’accréditation des médecins est obligatoire
B. L'accréditation est recommandée pour les médecins de spécialités à risque
C. L'EPP consiste en l'analyse des pratiques en référence à des recommandations
D. L'EPP vise la mise en place d'un plan d'amélioration et de suivi des pratiques
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E. Le DPC est une obligation déontologique
28. Concernant le développement professionnel continu (DPC).
A. Le DPC a été créé par la loi HPST de 2009
B. Le DPC est une obligation déontologique et légale
C. Les programmes validés de DPC sont enregistrés auprès de l’Agence nationale du DPC
(ANDPC)
D. Le DPC est obligatoire tous les 3 ans
E. Un médecin doit valider chaque année au moins 3 programmes de DPC
29. Concernant les liens d’intérêts.
A. Les liens d'intérêt sont plus répréhensibles que les conflits d'intérêt
B. Dans un conflit d'intérêt, il y a forcément un objectif de gain financier
C. Tout médecin ayant une activité d’expertise a une obligation légale de déclarer ses liens
d’intérêt avec l’industrie
D. Avoir des liens d'intérêt empêche la participation à un groupe de travail à la HAS
E. Déclarer un lien d'intérêt n'empêche pas la participation à un
30. Concernant l’organisation du système de soins.
A. Les établissements de santé privés peuvent exercer de missions de service public
B. Les établissements publics de santé regroupent la majorité des lits d’hospitalisation
C. L'organisation sanitaire est prévue au niveau national dans le cadre des PRS
D. Aucune profession de santé n'a de contrainte à l’installation
E. Les ARS ont la possibilité de fermer des activités ou des établissements de santé
31. Concernant l’organisation de la santé en Europe et aux États-Unis.
A. Le système de santé américain est d'inspiration Beveridgienne
B. Les États-Unis dépensent peu dans leur système de santé comparativement à la France
C. En Allemagne, il existe une caisse nationale d'Assurance Maladie
D. En Angleterre, le système est nationalisé et financé par l’impôt
E. Le système de santé français est à mi-chemin entre les modèles bismarckien et beveridgien
32. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. L’Assurance Maladie s'est construite autour de 3 principes : l'égalité d'accès aux soins, la
qualité des soins et la solidarité
B. Les ordonnances de 1967 instaurent la séparation en branches maladie, famille et vieillesse.
C. Les ordonnances « Juppé » de 1995 établissent une loi annuelle fixant les objectifs de
dépenses de l'Assurance Maladie
D. Le budget de la Sécurité sociale est prévu sur 5 ans
E. Le NHS se caractérise par un fort contrôle de l'État britannique
33. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. La part des assurances complémentaires dans le financement des dépenses de santé baisse
depuis plusieurs années
B. Le « reste à charge » correspond à la part des dépenses de santé payée par l'Assurance
Maladie
C. L'hôpital est le principal poste de dépenses de soins
D. L'ONDAM est le principal indicateur de consommation de santé
E. La PUMa permet de prendre en charge toutes les personnes n'ayant pas la nationalité
française
34. Concernant le fonctionnement du système conventionnel.
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A. Les médecins hospitaliers sont aussi concernés par la convention nationale
B. Le secteur 1 permet de réaliser des dépassements d’honoraires
C. L'accès au secteur 2 est restreint
D. Le secteur 3 de la convention permet au médecin de fixer librement ses tarifs
E. Des contrats spécifiques existent dans la convention pour
35. Concernant les modes de rémunération des médecins libéraux.
A. Les médecins sont majoritairement rémunérés à l'activité
B. Les médecins sont majoritairement rémunérés à l’acte
C. Les rémunérations forfaitaires représentent une part croissante des honoraires des médecins
D. Les médecins peuvent être rémunérés en fonction de la qualité de leurs pratiques
E. La rémunération sur objectif de santé publique ne concerne que les pathologies chroniques
36. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. Les études de prévalence et les essais thérapeutiques sont des études interventionnelles
B. Le nombre de sujets nécessaires à une étude dépend des risques de 1ère et 2ème espèce
C. Un essai de non infériorité permet de tester si un traitement A est plus efficace qu'un traitement
B
D. Dans un essai en cross-over, on utilise des groupes contrôle et témoin en parallèles
E. Dans une analyse en intention de traiter, les sujets analysés sont ceux ayant suivi le protocole
en tout point.
37. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. Les procédures réglementaires à respecter sont différentes si l'on effectue une recherche
interventionnelle ou non-interventionnelle
B. La recherche biomédicale nécessite l'avis favorable du CPP mais pas de l’ANSM
C. La recherche en soins courant ne nécessite pas l'avis favorable du CPP
D. Une recherche en soins courant ne nécessite pas le consentement écrit du patient, seules
l'information et la non-opposition sont nécessaires
E. Le promoteur est la plupart du temps un médecin et dirige la recherche biomédicale
38. Quelle(s) est/sont la/les réponse(s) juste(s) parmi les suivantes ?
A. On parle de mortalité prématurée pour les décès de personnes de moins de 55 ans
B. On parle de mortalité prématurée pour les décès de personnes de moins de 65 ans
C. L'espérance de vie sans incapacité est définie comme le nombre d'années en bonne santé
qu'une personne peut espérer vivre
D. Le handicap représente environ 2% des dépenses de protection sociale en France
E. Le handicap représente environ 7% des dépenses de protection
39. En 2014, 1996 cas d’une maladie X ont été déclarés en France. 399 patients en sont
décédés. En considérant la population française moyenne à 62 304 322, parmi les
propositions ci-dessous, lesquelles sont justes ?
A. L’incidence de la maladie X est d'environ 0,033 cas pour 1000 habitants
B. L'incidence de la maladie X est d'environ 0,0033 cas pour 1000 habitants
C. La létalité de la maladie X en 2014 était d'environ 20%
D. La létalité de la maladie X en 2014 était d'environ 0,033 pour 1000
E. La létalité de la maladie X en 2014 était d'environ 33%
40. Concernant les études de cohorte :
A. Ce sont des études observationnelles
B. Ce sont des études analytiques
C. Les sujets ne sont pas suivis au cours du temps
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D. On étudie 2 groupes de sujets : les malades et les non-malades
E. L'incidence de la maladie peut être calculée

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