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Dossier progressif 1
Enoncé
Monsieur P, 40 ans vient vous voir en consultation de dermatologie pour des lésions de la verge apparues il y a 1 mois. Il n’a
aucun antécédent notable et est en bonne santé par ailleurs.
Concernant ces lésions, quelles sont vos hypothèses diagnostiques ? Une ou plusieurs propositions possibles.
a. kératose seborrheique
b. syphilis
c. néoplasie intra-épithéliale
d. condylomes acuminés
e. gland perlé
Vous faite le diagnostic de condylomes acuminés. Le patient ne présente pas d’autres lésions après un examen complet des
muqueuses, notamment de la muqueuse anale.
Quels examens complémentaires proposés vous à ce patient ? Cochez la ou les réponses exacte(s) ?
a. biopsie cutanée
b. sérologie VIH
c. sérologie TPHA
d. uretroscopie
e. anuscopie
Quel(s) traitement(s) pouvez-vous proposer au patient en attendant les résultats de l’anuscopie et du bilan IST ? Cochez la
ou les réponses exacte(s) ?
a. Laser CO2
b. FU topique ou EFUDIX ®
c. podophyllotoxine à 5%
d. imiquimod topique ou ALDARA ®
e. cryothérapie
Selon les recommandations en vigueur concernant la vaccination anti HPV, quelle(s) proposition(s) suivante(s) est/sont
exacte(s) ?
Le patient a une fille de 13 ans et un fils de 17 ans. Il est convaincu par vos explications sur la vaccination et souhaites leur
proposer la vaccination lorsqu’il rentrera au domicile.
Quelles précisions concernant le dépistage des lésions HPV induites chez la femme et chez l’homme pouvez-vous lui
apporter ? Cochez la ou les propositions exacte(s).
Vous revoyez le patient à 1 mois après un traitement par cryothérapie inefficace. La sérologie VIH est revenue positive. Il n’a
pas de condylome intracanalaire à l’anuscopie. Vous avez initié après un bilan plus approfondi une trithérapie la plus
précoce possible. Vous avez réussi à traiter les condylomes du patient après un traitement par imiquimod pendant 16
semaines et surtout une restauration immunitaire avec un taux de CD4 > 400/mm3 et une charge virale indétectable.
Le patient revient vous consulter 6 ans plus tard pour des lésions des jambes associé à un œdème douloureux apparues en
moins d’un mois.
a. lymphome T
b. sarcome ou maladie de Kaposi
c. carcinome épidermoïde
d. syphilis
e. lymphome B type jambe
Vous pensez à une maladie de Kaposi. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous chez votre patient pour confirmer
votre hypothèse diagnostique et le bilan étiologique ? Cochez la ou les propositions exacte(s).
a. sérologie HPV
b. sérologie HHV8
c. charge virale et immunophénotypage lymphocytaire
d. sérologie VIH
e. biopsie cutanée avec examen standard et virologique
Le patient était en rupture thérapeutique et en réintroduisant un traitement anti-rétroviral vous avez réussi à contrôler les
lésions de Kaposi qui ont disparues. Il persiste cependant un lymphoedeme important des deux jambes pour lequel vous
avez prescrit une contention de classe II en préventif.
Le patient vient à la consultation 1 an plus tard pour une grosse jambe gauche rouge associé à de la fièvre.
Le placard inflammatoire est apparu en 48 heures progressivement. Il n’existe pas de crépitation sous cutané, de tâches
cyaniques, d’hypo ou hyper-esthésie locale.
Il ne présente aucune comorbidité connue en dehors de son VIH correctement traité sans complication et avec une charge
virale indetectable.
Parmi les facteurs de risque de dermohypodermite bactériennes non nécrosante quel(s) est/sont celui/ceux présent(s) chez
votre patient ? Cochez la ou les propositions exacte(s).
a. immunodépression
b. diabète
c. lymphoedeme
d. obésité
e. porte d’entrée
Quelle est votre prise en charge thérapeutique initiale ? Cochez la ou les propositions exacte(s).
a. Hospitalisation en urgence
b. compression veineuse classe III associé à des antalgiques
c. amoxicilline 1,5gx3/j pendant 7 jours
d. pristinamycine 1gx3/j pendant 7 jours
e. amoxicilline 1gx3/j pendant 7 jours
Vous avez traité le patient par 1,5gx3/j d’amoxicilline sur 7 jours, vous avez contouré la lésion au feutre et mis en place un
traitement de l’intertrigo par bifonazole crème (AMYCOR®) 2 fois par jour pendant au moins 3 semaines. Vous lui avez
donné pour consigne de revenir consulter si les symptômes persistent à 48 heures ou si aucune amélioration locale (douleur,
chaleur, rougeur, fièvre) n’était notée ou si aggravation locale.
Il consulte donc aux urgences les plus proche de chez lui et vous êtes l’interne de garde. Votre hôpital n’est doté que d’une
réanimation polyvalente et n’a pas de bloc de chirurgie lourde ouvert la nuit.
Il est toujours fébrile à 39,° sa pression artérielle est à 90/70, sa fréquence cardiaque à 110 battements/min. Voici l’état
cutanée de sa jambe gauche. Vous notez une hypoesthésie localisée sur les lésions bulleuses de la face antérieure de jambe
visible sur la photographie suivante.
a. impétigo bulleux
b. abcédation de la dermohypodermite bactérienne non nécrosante
c. ischémie critique de jambe gauche
d. eczema bulleux de contact lié à la compression
e. fascsiite nécrosante
Parmi les facteurs de risque de fasciite nécrosante quels sont ceux présent chez votre patient ? Cochez la ou les propositions
exacte(s).
Quelle est votre prise en charge initiale aux urgences ? Cochez la ou les propositions exacte(s).
Vous avez réalisé un remplissage vasculaire de 3L de sérum physiologique en débit libre permettant de stabiliser votre
patient. Une antibiothérapie par tazocilline et clindamycine IV à été mis en place. La régulation du SAMU vous a envoyé une
équipe en moins de 30 minutes pour le transfert de votre patient dans un centre de référence à moins d’une heure de trajet
de votre hôpital. Le bloc opératoire sur place est prévenu et le chirurgien ainsi que le réanimateur attendent le patient.
Le patient est opéré dès son arrivée avec une exploration de la jambe jusqu’au fascia et une excision de l’ensemble des
tissus nécrosés visibles. En post opératoire, la plaie est propre, non exsudative, sans signe de surinfection, ni de saignement
abondant.
Quel(s) type(s) de pansement(s) pouvez-vous proposer dans ce cas ? Cochez la ou les propositions exacte(s).
a. hydrocolloïde
b. pansement à l’argent
c. hydrofibre
d. hydrogel
e. interface
Dossier progressif 2
Elle est ancienne bibliothécaire, pèse 88kg pour 165 cm (IMC : 32,2 kg/m2) et fume un demi paquet de cigarettes depuis ses
17 ans.
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est (sont) une(des) cause(s) de douleurs épigastriques ?
a. Colique néphrétique
b. Angiocholite
c. Ulcère gastroduodénal perforé
d. Sigmoïdite
e. Infarctus du myocarde
L'ECG retrouve une tachycardie sinusale sans trouble de la repolarisation, de la conduction ou de rythme.
A l'examen clinique vous retrouvez une douleur en épigastre et en hypochondre droit avec un signe de Murphy.
a. Angiocholite
b. Colique hépatique
c. Colique néphrétique
d. Cholécystite aiguë lithiasique
e. Infarctus du myocarde inférieur
a. Lipase
b. Amylase
c. CRP
d. Bilan hépatique complet
e. NFS
NFS :
BHC :
ASAT 450 UI/L (N < 50) ALAT 680 UI/L (N < 50)
PAL 550 UI/L (N < 130) GGT 610 UI/L (N < 55)
Bilirubine totale 28 mmol/L (N < 15) conjuguée 20 mmol/L (N < 5) libre 8 mmol/L (N < 10)
CRP 75 mg/L
Lipasémie normale
Hémocultures en cours
a. Il faut par la suite réaliser un scanner abdomino-pelvien à 72-96h après le début des symptômes
b. Un foie stéatosique apparaît hyperéchogène
c. Il existe une dilatation des voies biliaires intrahépatiques
d. Les calculs biliaires apparaissent hyperéchogènes avec un cône d'ombre postérieur
e. Il y a un épaississement de la paroi vésiculaire et une infiltration de la graisse péri-vésiculaire
a. Pyélonéphrite infectieuse
b. Angiocholite aiguë
c. Cholécystite aiguë lithiasique
d. Sigmoïdite
e. Pancréatite aiguë
Parmi les éléments suivants, lequel(lesquels) fait(font) parti de votre prise en charge ?
a. Une douleur épigastrique dans les suites d'une CPRE est classique et ne requiert aucune prise en charge particulière
b. Le risque de complication d'une CPRE est de l'ordre de 5-10 %
c. Dans un contexte d'angiocholite il faut réaliser une sphinctérotomie suivie d'une extraction des calculs
d. C'est un examen non irradiant pour le patient
e. C'est un examen endoscopique qui se réalise avec un gastroscope
La CPRE et la sphinctérotomie permettent le retrait d'un calcul cholestérolique de 9 mm de la voie biliaire principale et un
bon drainage des voies biliaires.
Parmi les éléments suivants, lequel(lesquels) fait(font) parti de votre prise en charge au décours de cet épisode ?
La patiente revient aux urgences 3 semaines plus tard pour des douleurs abdominales en cadre très intenses associées à de
la diarrhée glairo-sanglante et de la fièvre à 38.5°C. Elle n'a pas voyagé récemment et ne rapporte pas d'autre cas similaire
dans son entourage.
Parmi les éléments suivants, lequel(lesquels) fait(font) parti de votre bilan initial ?
a. CRP
b. Examen parasitologique des selles sur 3 jours
c. Recherche de GDH (Glutamate deshydrogénase) dans les selles
d. Ionogramme sanguin
e. Coproculture
a. Mégacôlon toxique
b. Pneumopéritoine
c. Fracture vertébrale
d. Épaississement pariétal régulier du colon transverse
e. Épaississement pariétal régulier du colon sigmoïde
a. Diverticulite sigmoïdienne
b. Poussée inaugurale de Maladie de Crohn
c. Poussée inaugurale de Rectocolite Hémorragique
d. Colite Pseudomembraneuse à Clostridium Difficile
e. Cancer colorectal
Vous diagnostiquez une colite pseudomembraneuse à Clostridium Difficile. Quel est votre traitement de 1ère intention ?
a. Vancomycine Intraveineux
b. Céfotaxime Intraveineux
c. Vancomycine Per os
d. Métronidazole Per os
e. Métronidazole Intraveineux
a. En cas de 3ème épisode d'infection à C. Difficile, la transplantation de microbiote fécale est indiquée
b. La pathogénicité du C. Difficile est liée à l'invasion de la bactérie au sein des cellules de la muqueuse colique qui
aboutit à leur destruction
c. La prévention de la transmission du C. Difficile passe des Précautions Complémentaires Contacts et un lavage des
mains avec une solution hydro-alcoolique
d. Le risque de récidive de l'infection à C. Difficile est de l'ordre de 20 % après le premier épisode
e. Les deux principaux germes responsables de diarrhée au décours d'antibiothérapie sont le Clostridium Difficile et la
Klebsielle Pneumoniae
Dossier progressif 3
Vous recevez en consultation Madame K, âgée de 47 ans, originaire des Philippines pour métrorragies et douleurs
pelviennes. Elle n’a pas d’antécédent médical ou chirurgical. Elle ne prend pas de contraception. Elle a une fille. Elle est en
couple et auxiliaire de vie dans une résidence pour séniors. Son dernier dépistage du cancer du col était négatif il y a deux
ans. Elle se plaint de métrorragies depuis 15 jours de faible abondance, associées à des douleurs pelviennes latéralisées à
gauche pouvant être parfois vives sans nausée, ni vomissement. Elle est apyrétique.
a. Des rectorragies
b. Des brûlures vulvaires
c. La présence d’une masse cervicale au spéculum
d. Un masse latéro-utérine au toucher vaginal
e. Une défense à la palpation abdominale
Les HCG plasmatiques sont négatifs. L’échographie pelvienne objective une masse annexielle gauche de 7cm dont les parois
sont épaissies, et contenant des végétations, associées à une ascite. Vous suspectez une lésion ovarienne gauche maligne.
a. un scanner abdomino-pelvien
b. une biopsie échoguidée de la masse ovarienne
c. un Pet-Scan
d. une IRM pelvienne
e. un dosage de l’HE4
L’IRM pelvienne met en évidence une masse ovarienne gauche de 69mm avec végétation postérieure, se rehaussant après
injection, suspecte. Le scanner abdomino-pelvien met en évidence une carcinose péritonéale diffuse, remontant jusqu’aux
deux coupoles diaphragmatiques, associée à une ascite de moyenne abondante. Vous dosez le CA125 qui est à 565 U/ml.
Concernant la RCP, parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) ?
a. Lorsqu’une décision thérapeutique est simple à prendre, la présentation du dossier en RCP n’est pas nécessaire
b. Elle doit comporter au moins 3 spécialités différentes
c. Le médecin référent assure la transmission de la décision prise au patient
d. La décision prise doit être obligatoirement respectée
e. Elle doit être hebdomadaire
a. En fonction de l’étendue des lésions, elle permettra d’orienter la prise en charge vers une chirurgie première ou une
chimiothérapie néo-adjuvante.
b. Il est possible de demander un examen extemporané
c. Elle permet d’évaluer la résécabilité de la maladie
d. Elle permet de réaliser des biopsies pour confirmer le diagnostic suspecté
e. Elle permet d’établir un indice de carcinose péritonéale
Lors de la cœlioscopie, vous confirmez l’existence d’une carcinose péritonéale diffuse, non résécable d’emblée. Les biopsies
péritonéales mettent en évidence un adénocarcinome séreux de haut grade d’origine ovarienne. Vous confirmez en RCP
l’indication d’une chimiothérapie néo adjuvante par Paclitaxel (Taxol) et Carboplatines. Parmi les propositions suivantes,
laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) ?
Après 4 cures de Taxol et Carboplatine, vous envisagez de réaliser une chirurgie d’intervalle complète. Quel(s) est (sont)
le(s) moyen(s) vous permettant d’évaluer la réponse à la chimiothérapie chez cette patiente ?
a. Evaluation de l’intensité des effets secondaires de la chimiothérapie, qui sont un reflet de la réponse au traitement.
b. Ponction d’ascite pour confirmer la disparition de cellules tumorales dans le liquide d’ascite
c. Nouvelle imagerie par scanner abdomino pelvien
d. Nouveau dosage du CA 125 et comparaison avec le CA125 pré traitement
e. Nouvelle coelioscopie et comparaison des indices de carcinose péritonéale
Quelle(s) est (sont) la (les) forme(s) anatomopathologique(s) la (les) plus fréquente(s) du cancer de l’ovaire ?
a. Adénocarcinome endométrioïde
b. adénocarcinome séreux
c. tumeur de Sertoli
d. carcinome épidermoïde
e. carcinome à cellules claires
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) sont des facteurs de mauvais pronostic du cancer de l’ovaire ?
Votre patiente est en rémission, et elle a bénéficié d’une recherche oncogénétique qui met en évidence une mutation BRCA
1. Concernant sa prise en charge mammaire, quelle(s) est (sont) la (les) propositions vraies ?
Elle a demandé une recherche oncogénétique pour sa fille de 26 ans. La recherche confirme la mutation BRCA 1. Concernant
la surveillance de sa fille, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ?
Dossier progressif 4
Un homme de 53 ans consulte aux urgences pour une plaie du pied droit. Ce patient ne prend pas de médicaments. Il a
comme antécédents connus une obésité de grade 2, une appendicectomie dans l’enfance et une gonarthrose bilatérale. Il
fume 20 cigarettes par jour depuis l’âge de 18 ans.
Cette plaie n’est pas douloureuse (cf icono), les parties molles adjacentes ne sont pas inflammatoires. Les pouls pédieux et
tibiaux postérieurs ne sont pas retrouvés, ni à droite ni à gauche. Le patient estime qu’elle évolue depuis plus d’un mois. Il
faisait lui-même des pansements mais consulte devant l’aggravation progressive.
Température 37 °C
a. Infection VIH
b. Hypercholestérolémie
c. Cirrhose
d. Diabète
e. Insuffisance veineuse
Hb 12 g/dl
CRP 56 mg/l
Leucocytes 12 G/L
Albumine 25 g/l
Compte-tenu des différents éléments cliniques et biologiques dont vous disposez, quelle(s) est/sont la/les complications(s)
du diabète à rechercher en priorité chez ce patient ?
a. Néphropathie diabétique
b. Rétinopathie diabétique
c. Neuropathie périphérique
d. Neuropathie autonome
e. Artérite oblitérante des membres inférieurs
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) prescrivez-vous en première intention dans le cadre du bilan des complications du
diabète ?
a. ECG
b. Exploration d’une anomalie lipidique
c. Scintigraphie myocardique d’effort
d. Mesure Ambulatoire de Pression Artérielle (MAPA)
e. Interrogatoire du patient
Doppler artériel des MI : infiltration athéromateuse diffuse des membres inférieurs sans sténose significative. Réseau
distale perméable. IPS 1,04
MAPA : PA moyenne diurne 175/85 mmHg, PA moyenne nocturne 154/82 mmHg, pas d’hypotension orthostatique
L’ECG est normal
Echographie rénale : reins de taille normale, pas de dilatation des voies pyélo-calicielle
Bilan lipidique : cholestérol total 2,45 g/l, HDLc 0,32 g/l, LDL 1,45 g/l, Triglycérides 2,60 g/l
ECG normal
Par ailleurs, la radiographie du pied montre des contours osseux irréguliers au niveau de la tête du 5e métatarsien en regard
de la plaie, avec une hypodensité osseuse. Ces résultats sont en faveur d’une ostéite chronique.
a. amoxicilline
b. inhibiteur de l’enzyme de conversion
c. diurétique de l’anse type furosémide
d. anti-agrégant plaquettaire
e. metformine
a. Entre 8 et 8.5%
b. Entre 7 et 8%
c. Entre 7 et 7.5%
d. Entre 6.5 et 7%
e. < 6.5%
Quelles sont les deux mesures thérapeutiques non médicamenteuses prioritaires chez ce patient ?
a. Vaccination anti-tétanique
b. Sevrage tabagique
c. Régime diététique suivant les recommandations du PNNS
d. Recommandation d’activité physique 30 minutes 5x/semaine
e. Décharge stricte
a. Ancienneté de la plaie
b. Tabagisme
c. AOMI
d. Diabète déséquilibré
e. Obésité
a. 4
b.
c. 1
d. 2
e. 3
Si l’HbA1c n’est pas à l’objectif dans 3 mois, quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) est/sont recommandée(s) en 2e intention
chez ce patient pour le traitement de son diabète ?
Dossier progressif 5
Enoncé
Vous admettez au déchocage un patient de 19 ans intubé-ventilé amené par le SAMU pour un accident sur la voie ferrée du
RER.
Le patient a sauté d’un RER en marche pour des raisons encore incomprises. A l’arrivée du SAMU : le patient était Glasgow
15, agité, incohérent, polypnéique se plaignant d’une douleur dorso-lombaire intense. Il était tachycarde (135/min),
hypertendu (175/95) sans anomalie neurologique évidente (pupilles symétriques, réactives, pas d’impotence d’un membre
ou de déficit neurologique systématisable). Après l’échec d’une titration en morphine, le patient a été anesthésié intubé
ventilé. Une minerve a été posée; un FAST écho n’a pas objectivé d’anomalie.
a. d’un hémopéritoine
b. D’un hématome rétro-péritonéal
c. D’un hémothorax
d. D’un pneumothorax
e. D’un hémopéricarde
Parmi les suivantes, quelles sont vos prescriptions immédiates à l’admission au déchocage
a. Nouvelle FAST-écho
b. Radiographies de thorax et de bassin
c. Scanner corps entier injecté
d. Pose d’un cathéter central fémoral
e. Pose d ‘un athéter artériel fémoral
Le patient ne présente pas d’état de choc. Le premier bilan biologique est prélevé. Le gaz du sang artériel est le suivant en
FiO2 100%
Vous proposez :
Parmi les propositions suivantes concernant cette coupe de scanner, laquelle (lesquelles) est ( sont) exactes ?
a. Fracture sternale
b. Pneumopéricarde
c. Pneumothorax gauche
d. Contusion pulmonaire
e. Dissection aortique
La situation somatique s’améliore vite. Le patient est extubé puis dédrainé assez rapidement. Aucune complication de la
chirurgie de rachis. L’état psychiatrique est inquiétant sans anomalie neurologique ou sevrage ou métabolique. Les propos
paraissent assez inadaptés au psychiatre de liaison pour que le patient soit transféré sur son secteur de psychiatrie. A
l’entretien d’entrée, Mr R. est initialement méfiant, tendu, sur ses gardes. Il inspecte la pièce, les badges. Le discours est
pauvre, assez décousu, émaillé de pauses qui lui font perdre le fil.
« De toutes façons ça vous arrange bien tout ça, je n’ai rien à faire ici mais je sais bien que vous êtes de mèche avec « eux
» et le lobby de l’industrie pharmaceutique. C’est moi qui vais servir de cobaye, de toutes façons je le savais, ils l’ont dit à la
télévision hier soir, comme par hasard… Depuis que je me suis fait refaire mon plombage dentaire, ils me suivent à la trace,
c’est bien pratique ces micros ! Mais pas de bol, je sens très bien les ondes que ça diffuse dans toute ma bouche !! »
Par ailleurs, Mr R n’est pas ralenti, l’équipe vous rapporte qu’il a mangé avec plaisir le plateau repas qui lui a été apporté. Il
n’existe aucune idée suicidaire active : « Vous par contre je sais que vous essayez de me tuer ! », dit il en vous regardant
dans les yeux, menaçant.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles décrivent des symptômes décrits dans l’énoncé ?
a. Hallucinations cénesthésiques
b. Hallucinations auditives
c. Idées de référence
d. Hypersyntonie
e. Automatisme mental
Parmi les propositions suivantes, lesquelles caractérisent le syndrome délirant aigu constaté ?
Dans l’unité, Mr R. se montre calme mais très délirant, il reste beaucoup dans sa chambre, ne se mêle pas aux autres
patients.
Vous parvenez à joindre son médecin traitant qui vous confirme l’absence de tout antécédent médicale
L’examen somatique est strictement normal, en dehors des plaies superficielles résultant de la chute.
Vous lui annoncez qu’un traitement va lui être proposé : «Il va falloir que vous m’envoyez les plus costauds de vos gars,
parce que je vous préviens, je ne vais pas me laisser faire comme ca ! »
Parmi les propositions suivantes, lesquelles peuvent faire partie de la prise en charge immédiate ?
a. Installation en chambre double pour rassurer le patient et prévenir le risque de passage à l’acte auto-agressif
b. Mesure d’isolement thérapeutique pour prévenir le risque de passage à l’acte hétéroagressif
c. Traitement par benzodiazépines PO ou IM si refus
d. Traitement thymorégulateur PO ou IM si refus
e. Traitement neuroleptique sédatif PO ou IM si refus
Le traitement sédatif mis en place semble efficace. Vous prescrivez le bilan paraclinique d’entrée.
Parmi les propositions suivantes, quels examens vous semblent indispensables en urgence?
a. Bilan métabolique
b. NFS
c. CRP
d. ECG
e. Toxiques urinaires
Mr R. a fini par passer un nuit correcte et se montre plus calme le lendemain matin.
Parmi les propositions suivantes, quelles sont vos hypothèses étiologiques devant ce tableau?
Le lendemain matin, vous contactez la famille de Mr R. pour recueillir des informations anamnestiques.
La famille vous raconte qu’ils ont constaté un changement chez leur fils il y a maintenant 18 mois, lorsque, à l’occasion
d’une déception sentimentale, il a augmenté massivement ses consommations de cannabis pour s’apaiser le soir. Il s’est
alors progressivement détaché de tout son cercle amical, a posé un cadenas sur la porte de sa chambre où il ne laissait plus
personne rentrer. En faisant le ménage, son père a remarqué qu’il avait également arraché toutes les plinthes, et posé un
filtre occultant sur ses fenêtres. Confronté à ces observations, Mr R. était alors resté évasif « tu comprendras bien assez tôt
» « je ne préfère pas te mêler à ca », puis s’était énervé devant l’insistance de son père. L’accompagnant régulièrement
dans le métro pour aller rendre visite à une grand-mère, il avait constaté que son fils restait sur ses gardes, tournant le dos
aux portes et interprétait les attitudes des voyageurs comme des signaux d’hostilité.
Il a plusieurs fois essayé de l’emmener voir leur médecin de famille mais le patient refusait catégoriquement « tu vas pas t’y
mettre toi aussi, en fait tu es à leur botte »
Les antécédents familiaux comportent un oncle paternel schizophrène et un suicide par pendaison chez le grand-père
maternel, et une cousine germaine bipolaire côté maternel.
Quels arguments sont en faveur d’une entrée dans la schizophrénie plutôt qu’un trouble bipolaire?
Vous décidez de démarrer un traitement antipsychotique atypique, et prescrivez de la rispéridone 2 puis 4 mg/j PO.
Parmi les propositions suivantes, sur quels éléments allez-vous évaluer la tolérance du médicament sur les premiers jours
après l’introduction ?
La secrétaire du service vous appelle pour vous informer que Mr R. doit passer devant le JLD dans 5 jours, et vous demande
de rappeler au sénior de la salle de rédiger l’avis médical accompagnant la saisine.
Parmi les propositions suivantes, quels éléments sont exacts concernant le passage devant le JLD ?
Ouf, le JLD maintient l’hospitalisation complète. La poursuite des soins permet d’obtenir pour Mr R. une rémission quasi
complète, avec toutefois la persistance de quelques symptômes résiduels, essentiellement déficitaires.
Vous proposez à Mr R. de mettre en place un traitement antipsychotique retard sous forme d’injection mensuelle, afin de
favoriser l’observance des soins, et minimiser le risque de rechute précoce, ce qu’il accepte.
Parmi les propositions suivantes, qu’implique la mise en place d’un programme de soins ambulatoire pour Mr R.?
a. Si une réintégration en hospitalisation complète est nécessaire, il n’y aura pas besoin d’une nouvelle demande de
tiers
b. Si une réintégration en hospitalisation complète est nécessaire, elle se fera sous la modalité d’un SDRE (soins
psychiatriques à la demande du Représentant de l’Etat)
c. Si une réintégration en hospitalisation complète est nécessaire, elle se fera sous la modalité d’un SPPI (soins
psychiatriques avec péril imminent)
d. Il impose au psychiatre de se donner les moyens pour évaluer et apporter les soins nécessaires en cas de perte de
vue
e. Il impose au patient de se présenter une fois par semaine au CMP
Mr R. a beaucoup progressé en termes d’acceptation de la maladie. Vous lui proposez d’intégrer l’hôpital de jour
schizophrénies
Dossier progressif 6
Vous recevez en consultation Kevin, âgé de 16 ans, accompagné par ses parents.
Ses parents sont inquiets parce qu’il s’absente de plus en plus du lycée. Il est en seconde.
Il n’a pas d’antécédents particuliers dans l’enfance. Les relations sont conflictuelles avec ses parents. Il fume, selon eux,
beaucoup de cannabis.
a. Le risque de survenue d’état dépressif à l’âge jeune adulte n’est pas augmenté en cas d’usage régulier à
l’adolescence.
b. Des troubles cognitifs sont habituels.
c. Un syndrome de sevrage est possible à l’arrêt de la consommation.
d. Le risque de survenue d’une schizophrénie à l’âge adulte est augmenté en cas d’usage régulier à l’adolescence.
e. Les symptômes productifs de la schizophrénie s’aggravent le plus souvent.
A l’entretien, Kevin reconnaît qu’il fume environ deux à trois joints le soir pour « se détendre ».
Ses parents rapportent qu’il joue plusieurs heures par jour aux jeux vidéos depuis un an environ.
Quand il est en entretien seul avec vous, Kevin exprime des idées suicidaires. Il lui arrive depuis quelques semaines de
penser à la mort et au suicide. Il y pense en regardant les rails du métro. Un de ses amis a fait une tentative de suicide (TS)
médicamenteuse il y a une dizaine de jours.
Concernant les suicides et les TS, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
a. Vous l’hospitalisez
b. Vous prescrivez de la fluoxétine pour 14 jours
c. Vous prescrivez de la venlafaxine pour 7 jours
d. Vous prescrivez de la fluoxétine pour 7 jours
e. Vous prescrivez du valium pour 7 jours
a. Un trouble bipolaire
b. Un trouble du spectre autistique.
c. Un état dépressif caractérisé.
d. Un trouble oppositionnel avec provocation.
e. Un trouble de l’attention avec hyperactivité.
Kevin va être hospitalisé pendant deux semaines. Il revient vous voir pendant quelques mois après sa sortie mais il ne
revient plus ensuite malgré vos relances, à ses parents et à lui.
Il revient quatre ans après vous voir. Il a eu son bac mais a arrêté son BTS un mois après le début. Il vous raconte qu’il sort
désormais beaucoup le soir depuis un an. Il peut lui arriver de prendre de l’ecstasy et d’autres produits. Il a même
consommé à trois reprises de la cocaïne.
Que peut-on proposer à Kevin pour ces usages à risque (ecstasy et cocaïne) ?
Kevin vous raconte qu’il a pris une fois de la codéine pour amortir les effets de la « descente » de la cocaïne et une autre
fois de la buprénorphine haut dosage (BHD).
Dossier progressif 1
Un homme de 66 ans est amené aux urgences par les pompiers suite à l’appel de son épouse. Le patient se plaint de
douleurs abdominales. Il est désorienté et agité.
Sa femme vous déclare qu’il n’a pas beaucoup uriné depuis plusieurs heures. Elle pense qu’il est également constipé. Il n’a
pas de fièvre.
Le bilan initial montre : Hb : 12 g/dl, Leucocytes 9000 /mm3, créatinine : 360 µmol/L, Na : 140 mmol/L, K+ : 4,9 mmol/L
Il avait un suivi médical régulier pour une HTA, une hypertrophie bénigne de la prostate.
Concernant cette insuffisance rénale, quel(s) argument(s) recherchez-vous en faveur d’une insuffisance rénale
chronique ?
a. hypercalcémie
b. baisse de la taille des reins à l’échographie
c. une anémie macrocytaire
d. présence d’hématurie ou de leucocyturie
e. augmentation irréversible de la créatinine
Le patient vous montre des examens datant de deux mois qui montrent un ionogramme avec une créatinine normale et un
DFG à 78 ml/min/1,73m2. L’examen montre un patient qui souhaite uriner sans succès. Il a un globe vésical.
a. antalgiques
b. hyperhydratation
c. dérivation urinaire par sonde vésicale trans-urétrale
d. hémodialyse
e. un scanner sans injection pour identifier un obstacle
Quelle(s) est(sont) votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s) pour expliquer cette rétention d’urine ?
Le patient a eu une sonde vésicale qui drainé 900 ml d’urine claire. Comment surveillez-vous le patient ?
Le patient a rapporté une interruption de son traitement par alpha-bloquant pour l’hypertrophie bénigne de la prostate et
une constipation. Vous suspectez ces deux facteurs comme responsables de sa rétention aiguë d’urine. Après traitement, le
patient, que vous ne connaissiez pas auparavant, a repris sa miction après une semaine de sonde. Vous le convoquez un
mois plus tard pour un contrôle clinique.
a. le score de Breslow
b. le score de ASA
c. le score IIEF
d. le score IPSS et QdV
e. débimétrie
Le patient vous rapporte une QdV satisfaisante avec une débimétrie à 17 ml/min avec sans résidu post-mictionnel. Il prend
de l’afuzosine (10 mg LP, 1 cp par jour). Le TR ne montre pas d’anomalie en dehors d’une prostate augmentée de volume
estimée à environ 45cc. Il déclare aussi avoir des difficultés à maintenir les érections pour des rapports sexuels satisfaisants.
Sa créatinine s’est normalisée. En revanche, un dosage du PSA est à 11 ng/ml.
Sur l’ECBU, il existe une hématurie macroscopique sans leucocyturie et sans germes.
Pour expliquer cette élévation du PSA, quelle(s) est(sont) la(les) bonne(s) proposition(s) ?
a. l’alfuzosine
b. un cancer de la prostate
c. une sténose de l’urètre
d. l’hypertrophie bénigne de la prostate
e. le dysfonction érectile
Que pouvez-vous proposer pour la prise en charge des symptômes du bas appareil urinaire de ce patient?
Le contrôle du PSA du patient 3 mois plus tard confirme le dosage élevé (12 ng/ml). Vous considérez la réalisation de
biopsies de la prostate.
Concernant l’IRM multiparamétrique de la prostate avant les biopsies. Quelle(s) est(sont) la(les) bonne(s) proposition(s) ?
Concernant les complications des biopsies, quelle(s) est(sont) la(les) bonne(s) proposition(s) ?
Quelle(s) est(sont) la(les) bonne(s) proposition(s) concernant le score de Gleason de ce patient et son groupe
à risque selon la classification ISUP ?
a. ISUP 4
b. ISUP 3
c. ISUP 2
d. Gleason 8 (4+4)
e. Gleason 7 (3+4)
Que prescrivez-vous ?
a. curiethérapie seule
b. radio-hormonothérapie longue (au moins 18 mois)
c. radiothérapie seule
d. surveillance active
e. prostatectomie totale + curage ganglionnaire
Dossier progressif 2
Vous voyez en consultation d’ORL en urgence Mr N, 32 ans, sans antécédent particulier pour vertiges rotatoires. Il vous
explique que l’épisode est arrivé subitement alors qu’il regardait la télévision, il a d’abord ressenti une sensation
vertigineuse rotatoire accompagnée de nausées sans vomissement. A l’examen clinique, l’otoscopie est normale, il existe un
nystagmus spontané horizonto-rotatoire droit, le Romberg, le Fukuda et la marche aveugle retrouvent une déviation gauche.
L’examen neurologique est strictement normal, sans céphalées. Il ne retrouve pas d’autre atteinte des paires crâniennes, ni
de syndrome cérébelleux.
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) juste(s) ?
a. Neurinome de l’acoustique
b. Syndrome de Wallenberg
c. Maladie de Ménière
d. Névrite vestibulaire
e. Vertige positionnel paroxystique bénin
Vous suspectez fortement un syndrome vestibulaire périphérique gauche et éliminez une étiologie centrale. Devant cette
symptomatologie, vous décidez de réaliser l’examen suivant :
Parmi les propositions suivantes concernant le traitement du vertige, laquelle (lesquelles) est (sont)
possible(s) en sachant que vous traitez votre patient en ambulatoire ?
Vous revoyez votre patient quelques semaines plus tard, le traitement que vous lui avez prescrit a rapidement amélioré les
vertiges. Il revient vous voir ce jour car il a ressenti une perte brutale de son audition à gauche associée à des acouphènes
invalidants. Vous réalisez une acoumétrie qui retrouve un Weber droit et un Rinne positif des deux côtés.
Parmi les propositions suivantes concernant l’acoumétrie, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) juste(s) ?
a. Neurinome de l’acoustique
b. Vertige positionnel paroxystique bénin
c. Maladie de Ménière
d. Presbyacousie unilatérale
e. Névrite vestibulaire
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) juste(s) ?
L’audiogramme réalisé est en faveur d’une surdité brusque et vous introduisez de nouveau un traitement par corticoïdes.
En approfondissant l’interrogatoire, il vous explique que ce n’est pas la première fois qu’il est atteint de vertiges même si le
dernier épisode était le plus violent. Il se plaint également d’un acouphène aigu intermittent gauche depuis quelques mois et
d’une gêne fréquente pour entendre son entourage surtout lorsqu’il est en réunion ou dans un lieu public.
Question 8
Parmi les examens suivants, lesquels demandez-vous pour avancer dans le diagnostic étiologique ?
Quelle est l’étiologie la plus probablement en cause devant le tableau clinique de ce patient ?
a. Labyrintite aigue
b. Neurinome de l’acoustique
c. Maladie de Ménière
d. Névrite vestibulaire
e. Fistule péri-lymphatique
Vous le revoyez en consultation 1 mois après avec les résultats de l’IRM que vous avez demandée.
L’IRM réalisée confirme votre suspicion, vous diagnostiquez un volumineux neurinome de l’acoustique gauche situé dans le
conduit auditif interne avec extension à l’angle ponto-cérébelleux gauche exerçant un effet de masse modéré sur le
pédoncule cérébelleux.
Une indication chirurgicale est finalement retenue. En post-opératoire immédiat, le patient présente une paralysie faciale
grade 5 de la classification de House et Brackman de toute l’hémiface gauche.
Quels signes cliniques pourront être retrouvés chez Mr N. en post-opératoire immédiat concernant sa
paralysie faciale ?
a. Des syncinésies
b. Dissociation automatico-volontaire
c. Signe de Charles-Bell
d. Signe des cils de Souques
e. Lagophtalmie
Quels éléments peuvent faire partie de la prise en charge de la paralysie faciale de manière générale ?
a. Tarsoraphie
b. Injection de toxine botulique
c. Corticothérapie
d. Rééducation motrice et massages faciaux
e. Électrothérapie
Dossier progressif 3
Enoncé
Vous recevez Monsieur M, un patient de 68 ans à votre consultation pour altération de l’état général au mois d’octobre 2019
au décours d’une sinusite à pneumocoque traitée par amoxicilline. Ce patient est célibataire, sans enfant. Il vit seul dans un
appartement au deuxième étage sans ascenseur. Il est autonome dans l’ensemble des actes de la vie quotidienne. Il est à la
retraite (ancien charpentier). Il a voyagé aux Antilles il y a 15 ans, pas d’animal de compagnie. Le patient ne rapporte
aucune consommation alcoolo-tabagique ou de toxique.
Ses principaux antécédents médicaux sont marqués par une hypertension artérielle traitée par Bisoprolol. Sur le plan
chirurgical le patient a été opéré d’une appendicectomie dans l’enfance et une cure des deux canaux carpiens l’année
dernière.
L’interrogatoire retrouve une asthénie évoluant depuis 6 mois avec des chutes à répétitions, il a perdu 4 kg en 6 mois (poids
de base à 60 kg). Les constantes sont les suivantes : TA 100/50 mmHg, FC 80 bpm, T° 36,8°C, SatO2 100% en air ambiant.
L’examen clinique retrouve une pâleur conjonctivale. Pas de syndrome infectieux, pas de douleurs. L’examen cardio-
pulmonaire et abdominal est sans particularité. L’examen neurologie retrouve des paresthésies des extrémités.
Voici les résultats de son bilan biologique : NFS : GB 5,1 G/L dont PNN 3 G/L, PN éosinophiles 0,1 G/L, PN basophiles 0,01 G/L,
lymphocytes 1,8 G/L, monocytes 0,2 G/L, Hb 7,5 g/dL, VGM 90 fl, CCMH 0,30 g/L, Plaquettes 501 G/L, Réticulocytes 25 G/L.
Ionogramme : Natrémie 136 mmol/L, kaliémie 3,8 mmol/L, urée 3 mmol/L, créatinine 70 μmol/L, protides 80 g/L, calcium 2,3
mmol/L, phosphore 1 mmol/L, albumine 29 g/L.
Bilan hépatique : ASAT 10 UI/L, ALAT 10 UI/L, PAL 20 UI/L, GGT 30 G/L, bilirubine totale 4 μmol/L.
Quelle est ou quelles sont la ou les réponse(s) exacte(s) concernant votre bilan de l’anémie ?
a. Frottis
b. Myélogramme
c. Dosage vitamine B9 et B12
d. Haptoglobine et LDH
e. TSH
Le bilan sanguin est normal (vitamine B9, B12, TSH). Vous réalisez un myélogramme. En attendant le résultat, l’externe
examine le malade et décide de faire un test d’hypotension orthostatique dans le cadre des chutes à répétitions.
Repos 100/50, Fc 80
A 1 min 90/40, Fc 75
A 2 min 80/40, Fc 75
Pas de déficit moteur, hypoesthésies des 2 pieds de façon symétrique avec sensation de marcher dans du coton. Test de
Romberg positif sans latéralité. Erreur au test du chaud/froid et au pic/touche au niveau des jambes.
Pas d’atteinte des paires crâniennes. Pas de syndrome cérébelleux. Pas d’atteinte de fonctions supérieures. Tonus normal,
pas de roue dentée. Pas d’adiadococinésie.
HbA1C 6%, glycémie à jeun 1 g/L, TP 50%, TCA malade 1,3 fois le témoin, fibrinogène 2 g/L, Facteur X 40%, Facteur V 80%
et Facteur II 80%.
Quelles sont la (les) hypothèse(s) diagnostique(s) principale(s) pouvant expliquer les anomalies du patient ?
a. Amylose AL
b. Myélofibrose
c. Amylose à transthyrétine non mutée
d. Cancer du poumon
e. Myélodysplasie
Dans l’hypothèse d’une amylose, vous décidez de réaliser une biopsie des glandes salivaires et l’externe propose une
électrophorèse des protéines sériques dont le résultat est disponible ci-dessous.
Quelle est ou quelles sont la ou les réponse(s) exacte(s) concernant cet examen ?
L’immunofixation confirme le pic monoclonal IgG lambda. Le résultat du myélogramme est enfin disponible :
Quelle est ou quelles sont la ou les réponse(s) exacte(s) concernant le résultat du myélogramme ?
a. Anémie
b. Nombre de lésions osseuses
c. Bêta 2 microglobuline
d. Albumine
e. Délétion 17p ou anomalies de TP 53
Vous décidez de réaliser le bilan d’imagerie de ce myélome. Quelle série d’examen allez-vous réaliser ?
a. Aucun examen d’imagerie car j’ai un critère CRAB et je vais traiter le patient
b. Aucun examen d’imagerie à ce stade car risque de tubulopathie myélomateuse
c. Scanner low dose du corps entier + IRM corps entier
d. Scanner low dose du corps entier + scintigraphie au technétium
e. Radiographie du crâne, grill costal, thorax, rachis, bassin, humérus et fémur + IRM du rachis
Au vu de l’anémie symptomatique du malade, vous réalisez une transfusion de culots globulaires. 2h après la transfusion, le
patient présente alors une dyspnée avec désaturation à 85%. L’auscultation pulmonaire met en évidence des crépitants
dans les deux champs. Vous suspectez un œdème aigu du poumon d’évolution favorable sous Furosémide (Lasilix ®) mais il
persiste des œdèmes des membres inférieurs.
Vous décidez de réaliser un bilan de ces œdèmes dont voici les principaux résultats :
-Echographie abdominale : foie de taille normale non dysmorphique, reins de taille normale, pas d’obstacle sur les voies
urinaires.
-Echographie cardiaque : Aspect hyperbrillant du myocarde. Épaississement de la paroi du ventricule gauche et du septum
interventriculaire.
A cause d’une panne de l’appareil datant des années 80, l’ECG n’est réalisé qu’à ce moment-là.
a. QRS élargis
b. Ondes Q de pseudonécrose
c. Ondes T positives diffuses
d. Microvoltage
e. Allongement du PR
La biopsie de glande salivaire est négative de même que la biopsie de graisse rectale.
En l’absence de contre-indication, quel examen allez-vous réalisez pour confirmer le diagnostic ? (Une seule réponse exacte)
a. Aucune biopsie car la présence d’un pic monoclonale et d’anomalies cliniques d’amylose suffit au diagnostic
b. Biopsie de nerf périphérique
c. Biopsie hépatique
d. Biopsie myocardique
e. Biopsie rénale
Vous suspectez une amylose cardiaque. Quelle(s) est(sont) le(s) principaux marqueur(s) pronostique(s) de l’atteinte
cardiaque amyloïde ?
Après correction des troubles de l’hémostase, vous réalisez une biopsie cardiaque retrouvant une infiltration positive en
coloration rouge congo du myocarde.
Vous faites le diagnostic d’amylose AL associé à un myélome multiple symptomatique. Vous décidez d’un traitement par
Bortezomib (sous cutanée), Cyclophosphamide (per os) et Dexaméthasone (per os).
Le traitement permet une diminution du pic et une stabilité de l’amylose cardiaque. Le patient revient 6 mois plus tard alors
que les traitements sont finis depuis 2 mois aux urgences de votre hôpital pour un tableau fébrile à 39°C avec toux. Les
constantes sont les suivantes : FC 110/min, PA 100/60mmHg, SatO2 92% sous 4L d’O2/min, FR 32/min. L’auscultation
pulmonaire retrouve un foyer de crépitant en base gauche. Il présente des lésions vésiculeuses douloureuses au niveau des
lèvres. Pas de trouble de la conscience. Pas d’autre anomalie à l’examen clinique.
Après un séjour en réanimation pour la pneumopathie à pneumocoque d’évolution favorable, le patient est hospitalisé en
hématologie pour refaire le point sur sa maladie.
NFS : GB 5 G/L dont PNN 3,5 G/L, lymphocytes 1 G/L, Hb 13 g/dL VGM 90, Plaquettes 160 G/L.
Electrophorèse des protéines sériques : Gammaglobulines à 2 g/L, pas de pic. Dosage de chaînes légères sériques normal.
Le patient est vacciné contre la grippe et n’a pas eu d’autres vaccins.
Cardiopathie amyloïde stable FEVG 40%. ECG stable sans trouble du rythme ou de conduction.
Quelle est ou quelles sont la ou les réponse(s) exacte(s) concernant la prise en charge ?
Dossier progressif 4
Enoncé
Vous êtes interne de Chirurgie Maxillo-Faciale et êtes appelé(e) au déchocage pour un patient de 50 ans sans antécédent,
amené par le SAMU après chute de vélo sur la voie publique, renversé par une voiture.
Il est intubé compte tenu d'un score de Glasgow initial à 6 et de la détresse respiratoire. Il est stable hémodynamiquement
grâce à la prise en charge réanimatoire.
Il présente un faciès lunaire, le nez est enfoncé avec une épistaxis antérieure active et les orbites paraissent asymétriques.
Un bodyscanner est réalisé. Quelle(s) acquisition(s) vous aidera(aideront) à faire le bilan de ce traumatisme maxillo-facial ?
Votre tamponnement antérieur suffit à tarir le saignement. En poursuivant votre examen, vous découvrez une plaie
profonde de la joue droite, oblique du tragus à la commissure labiale, souillée. De quelle(s) structure(s) anatomique(s)
devez-vous contrôler l’intégrité ?
A propos de cette reconstruction 3D, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant l’atteinte mandibulaire ?
Votre examen endobuccal met en évidence une subluxation de la deuxième prémolaire maxillaire gauche et des fractures
de la canine maxillaire droite et des première et deuxième molaires mandibulaires droites. Comment sont numérotées les
dents concernées ?
a. 25
b. 15
c. 13
d. 36
e. 47
Quel(s) vous recherchez-vous lors de l’examen endobuccal de votre patient en lien avec l’atteinte mandibulaire ?
a. Anticoagulation efficace
b. Benzodiazépines en prévention du syndrome de stress post-traumatique
c. Vaccination anti-pneumococcique en cas de brèche ostéoméningée
d. Antibioprophylaxie par amoxicilline + acide clavulanique
e. Vérification du statut vaccinal anti-tétanique
Votre patient a bénéficié d’un traitement chirurgical par réduction et ostéosynthèse de ses fractures. Parmi les propositions
suivantes, quelle(s) peut(peuvent) en être la(les) complication(s) ?
a. Exposition du matériel
b. Ostéite en regard du matériel
c. Atteinte de germe(s) dentaire(s)
d. Pseudarthrose
e. Démontage du matériel d’ostéosynthèse
A propos de l’atteinte orbitaire de ce patient, un(des) test(s) ophtalmologique(s) doit(doivent) être effectué(s) au cours du
suivi afin d’évaluer son éventuelle diplopie. Lequel(lesquels) ?
a. Test à la fluorescéine
b. Test de Schirmer
c. OCT
d. Test de Lancaster
e. Fond d’œil
A propos du Certificat Médical Initial que vous rédigez, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s)
a. Béance antérieure
b. Occlusion dentaire normale
c. Classe III d’Angle
d. Classe II d’Angle
e. Classe I d’Angle
Dossier progressif 5
Enoncé
Vous êtes interne de réanimation et êtes appelé par le SMUR de Paris pour un patient de 63 ans, retrouvé en arrêt cardio
respiratoire dans la rue devant témoin. Le patient a été massé immédiatement par ce même témoin jusqu’à l’arrivée des
secours 7mn plus tard.
Le rythme initial était en fibrillation ventriculaire, 3 chocs électriques externes ont été délivrés et 2mg d’ADRENALINE
administrés pour une durée de low flow de 27mn au total.
Le gaz du sang en pré-hospitalier retrouve un pH à 7,07 et un lactate à 9 mmol/L avec une PaCO2 à 61 mmHg pour un
EtCO2 à 65 et des bicarbonates à 22 mmol/L.
Vous retrouvez l’équipe du SMUR en salle de coronarographie pour prendre le relais de la prise en charge.
Quels sont les facteurs de bon pronostic retrouvés dans l’anamnèse de ce patient ?
a. Traumatisme thoracique
b. Hyperthermie
c. Intoxication aux cardiotropes
d. Pneumothorax
e. Tamponnade
Le médecin du SMUR vous présente l’ECG post RACS (reprise d’activité circulatoire spontanée) :
Vous décider de passer en coronarographie du fait de l’âge, du sexe du patient et de son rythme initial. Voici les images de
la coronarographie :
Deux stents sont posés sur l’IVA proximale et les autres lésions sont laissées telles quelles. Si aucune lésion n’avait été
retrouvée, quel(s) examen(s) auriez vous pu réaliser?
a. Un EEG
b. Une IRM cérébrale
c. Une échographie cardiaque
d. Une TDM cérébrale
e. Une angioTDM
Vous avez ramené le patient en réanimation, vous l’avez stabilisé et mis en hypothermie modérée (35°) à visée de
neuroprotection pour une durée prévue de 24h. Vous instaurez une antibiothérapie par AUGMENTIN devant des stigmates
d’inhalation. Vous décider de réaliser une ETT afin d’évaluer la fonction cardiaque post revascularisation
Le patient présente un état de choc post ressuscitation (choc distributif) contrôlé sous NORADRENALINE à 1 mg/h et
remplissage par cristalloïdes, le lactate est à la baisse à 2,7 mmol/L et l’acidose métabolique en régression grâce à vos bons
soins.
Le lendemain, lors de votre tour, vous remarquez au cours de votre examen clinique minutieux quotidien, un abdomen
modérément distendu par rapport à la veille. Par ailleurs l’équipe paramédicale vous signale la présence de méléna au cours
de la nuit.
Les constantes sont les suivantes : Fc 123bpm, TA 94/32 (65), SpO2 98%, T° 38,6
La noradrénaline est franchement à la hausse puisqu’elle est à 6mg/h et il existe une acidose aux gaz du sang dont voici le
résultat :
pH 7, 21
PaO2 92 mmHg en FiO2 30%
PaCO2 40 mmHg
SaO2 80%
Reserve alcaline 19 mmol/L
Hb 10,3 g/dL
Na+ 135 mmol/L
K+ 4,5 mmol/L
Cl- 95 mmol/L
Lactate 9 mmol/l
Vous réalisez une TDM abdominale en urgence, dont voici les images :
L’intervention se déroule sans accro, une résection de 20cm de grêle est réalisée avec une anastomose jéjunojéjunale en
canon de fusil à la peau. L’état de choc est contrôlé et vous arrivez à sevrer la NORADRENALINE dans les heures qui suivent
son retour en réanimation.
Vous arrêtez les sédations le lendemain. Le patient se réveille de manière adaptée sans signe déficitaire.
En cas de retard de réveil, quels sont les examens ayant un intérêt pour évaluer le pronostic neurologique ?
a. Scintigraphie au 18-FDG
b. IRM cérébrale
c. EEG
d. NSE
e. N20
Malheureusement, 4 jours après son admission, le patient qui est toujours intubé mais non sédaté présente un nouvel état
de choc avec des sécrétions sales, une augmentation de l’oxygénorequérance, et la radio de thorax suivante.
Parmi les germes suivants, lequel ou lesquels appartient ou appartiennent à cette famille de bactéries ?
a. Vibrio Cholerae
b. Listeria
c. Haemophilus Influenzae
d. Entérocoque Faecalis
e. Pseudomonas Aeruginosa
Vous débutez une antibiothérapie probabiliste par MEROPENEM du fait d’un traitement antérieur par TAZOCILLINE, actif sur
les bacilles Gram négatifs. L’état respiratoire du patient se dégrade, vous contrôlez le lendemain la radiographie de thorax
ainsi que le gaz du sang, vous réalisez une échographie cardiaque dans le même temps qui, elle, est inchangée par rapport
à celle réalisée en début d’hospitalisation.
Vous évoquez, à juste titre, la possibilité d’un SDRA, sur quels critères ?
Dossier progressif 6
Enoncé
Vous recevez en consultation Matéo, 7 ans, amené par ses parents pour une éruption du bras évoluant depuis quelques
jours (Photo 1), sans signes associés. Matéo n'a pas d'antécédent personnel ni familial. Il ne prend pas de traitement au long
cours et n'a jamais présenté de signes évocateurs d'allergie. Les parents n'ont noté aucun facteur d'exposition particulier
lors de l'apparition de l'éruption. A l'examen, vous ne retrouvez pas de signe de Nikolsky.
Parmi les propositions suivantes concernant le signe de Nikolsky, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
a. Dermatite herpétiforme.
b. Syndrome de Lyell.
c. Dermatose bulleuse à IgA linéaire.
d. Pemphigoïde bulleuse.
e. Pemphigus.
Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) vous orienterai(en)t vers une dermatite herpétiforme?
Parmi les propositions suivantes concernant l’histologie cutanée, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
Vous avez reconvoqué Matéo et ses parents afin de leur annoncer le diagnostic et le traitement. Au cours de la consultation,
les parents de Matéo vous disent que Matéo a la diarrhée depuis plus d’un mois et vous demandent si cela peut avoir un
rapport.
Parmi les propositions suivantes, quel(s) est(sont) le(s) élément(s) indispensable(s) de l'interrogatoire pour
orienter le diagnostic devant cette diarrhée ?
Les selles sont molles à liquides, modérément abondantes. Il n’y a pas d’alternance de diarrhée-constipation. Matéo n’est
jamais parti de France et ne prend aucun médicament. Ses parents le trouvent effectivement plus fatigué depuis plusieurs
semaines. A l’aide du carnet de santé, vous reconstituez la courbe de croissance de Matéo (Cf icono).
a. Maladie cœliaque .
b. Hypothyroïdie.
c. Toxi-infection alimentaire collective.
d. Gastro-entérite virale.
e. Syndrome hématologique et urémique.
Parmi les propositions suivantes, quel(s) signe(s) de gravité recherchez-vous à l’examen clinique ?
a. Nausées persistantes.
b. Ongles fins et cassants.
c. Pâleur.
d. Dépression de la fontanelle antérieure.
e. Oedèmes.
Parmi les propositions suivantes, quel(s) examen(s) demandez-vous devant une dénutrition sur malabsorption
?
a. Magnésémie.
b. NFS.
c. TP, facteur V.
d. Virologie des selles.
e. Albumine.
Parmi les propositions suivantes concernant les résultats des examens, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
a. Supplémentation en vitamine K
b. Soluté de réhydratation orale
c. Traitement antidiarrhéique par lopéramide
d. Régime anti-diarrhéique
e. Supplémentation en fer
a. Biopsie du grêle
b. IRM cérébrale
c. Ferritine
d. HLA DQ2 ou DQ8
e. Ostéodensitométrie
Parmi les propositions suivantes concernant la maladie cœliaque, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
a. Dérivés 5-amino-salicylés
b. Corticoïdes oraux
c. Traitement antidiarrhéique par smectite
d. Régime d’exclusion du gluten à vie (blé, orge et seigle).
e. Régime sans lactose à vie
Après supplémentation de ses carences et sous régime, l’état clinique de Matéo s’est nettement amélioré. La croissance
staturo-pondérale a repris. Trois mois plus tard, ses parents le ramènent en consultation car la diarrhée a recommencé.
Dossier progressif 1
Enoncé
Vous recevez aux urgences M. F. Ce patient de 69 ans, aux antécédents d’hypertension artérielle primitive, de diabète de
type 2, vous consulte pour fièvre fluctuante, évoluant depuis une semaine environ, mesurée à plusieurs reprises entre 38 et
38.5°. Il est ancien cadre dans une grande banque, non fumeur. Ses vaccinations sont à jour. Il n’y a pas de contage
infectieux, pas de symptomatologie fonctionnelle respiratoire ou urinaire.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) à un souffle d’insuffisance aortique ?
a. TEP à la choline
b. Coronarographie
c. Scanner cardiaque
d. IRM cardiaque
e. Echographie cardiaque transthoracique +/- transoesophagienne
Deux paires d’hémocultures poussent finalement à Streptococcus oralis. Quel est votre complément de bilan ?
Le germe est sauvage, les différentes CMI testées sont basses. Quel(s) antibiotique(s) pouvez-vous proposer
au patient ?
a. Gentamicine
b. Cloxacilline
c. Amoxicilline.
d. Pénicilline G
e. Ceftriaxone
Il n’existe pas de signe de mauvaise tolérance cardiaque. Vous introduisez un traitement par antibiothérapie
parentérale. Le patient souhaite un traitement ambulatoire. Que lui répondez-vous ?
a. C’est possible, le patient reviendra vous consulter dans quatre semaines à l’arrêt du traitement.
b. C’est impossible en raison du nécessité d’une hospitalisation scopée pendant une semaine
c. C’est possible à condition de pouvoir mettre en place une antibiothérapie intraveineuse à domicile
d. C’est possible sous surveillance rapprochée
e. C’est impossible en raison de la nécessité d’une antibiothérapie intraveineuse
Vous expliquez les modalités du traitement ambulatoire au patient qui préfère finalement rester hospitalisé. Vous mettez en
place une bi-antibiothérapie par Gentamicine et Amoxicilline.
a. ECG réguliers
b. Examen clinique à la recherche de signes de mauvaise tolérance cardiaque
c. Surveillance échocardiographique
d. Bilan sanguin régulier
e. Hémocultures quotidiennes jusqu’à négativation
A J10 de traitement et alors que le patient se rétablissait et que les hémocultures de contrôle étaient négatives, apparaît une
dyspnée de repos. L’échographie cardiaque retrouve un abcès para-valvulaire de 1.5 cm. Il existe des signes de mauvaise
tolérance cardiaque malgré un traitement rapide par diurétiques de l’anse.
De manière générale, quelle(s) est (sont) la (les) indication(s) à une prise en charge chirurgicale d’une
endocardite infectieuse ?
Quelle(s) autre(s) complication(s) cardiaque(s) peu(ven)t apparaître chez un patient avec une endocardite
infectieuse du cœur gauche ?
a. Abcès septal
b. Hypertension artérielle pulmonaire
c. Insuffisance coronarienne aiguë
d. Troubles de conduction
e. Péricardite
L’opération chirurgicale se passe bien mais nécessite la pose d’une prothèse aortique mécanique. Finalement, la situation
évolue favorablement et le patient peut sortir de l’hôpital. Vous lui expliquez qu’il est à haut risque de refaire une
endocardite.
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) à un haut risque d’endocardite
infectieuse ?
Dossier progressif 2
Enoncé
Vous êtes ophtalmologue installé en ville depuis plusieurs années, vous recevez en consultation une patiente de 75 ans,
pour baisse d’acuité visuelle de l’œil droit.
Après examen de la patiente, l’acuité visuelle maximale est de 4/10 à l’œil droit, et, de 9/10 à l’œil gauche, avec une
correction optique adaptée.
La patiente est myope de l’œil droit. La patiente vous dit qu'elle n'a jamais été myope auparavant. Et qu’elle n’a jamais été
opéré des yeux.
a. Myopie forte
b. Myopie d’indice
c. Myopie de courbure
d. Myopie axiale
e. Myopie par petite longueur axiale oculaire
De plus, la patiente se plaint de voir double. Quel(s) argument(s) est(sont) en faveur d'une diplopie de type monoculaire ?
a. Exotropie
b. Persistance de la diplopie a? l'occlusion de l'œil sain
c. Disparition de la diplopie a? l'occlusion de l'œil pathologique
d. Disparition de la diplopie a? l'occlusion de l'un ou l'autre œil indifféremment
e. Pathologie ophtalmologique d’un des yeux
a. Maladie de Horton
b. Anévrysme carotidien par atteinte de la 3ème paire crânienne
c. Cataracte
d. Kératocône
e. Myasthénie n’atteignant qu’un oeil
La diplopie de la patiente persiste à l'occlusion de l'œil gauche et disparaît à l'occlusion de l'œil droit.
Vous pensez que la diplopie monoculaire de l’œil droit est probablement secondaire à une cataracte. Parmi les symptômes
suivants le(s)quel(s) peut/peuvent être lié(s) à la cataracte de la patiente ?
Vous décidez d’opérer la cataracte de l’œil droit de la patiente. Huit jours après l’opération, la patiente vous reconsulte et
vous constatez que son œil droit est rouge et douloureux. L'examen à la lampe à fente révèle une inflammation de chambre
antérieure, avec un hypopion, une hyalite importante, et un fond d’œil inaccessible. Quel diagnostic suspectez-vous en
priorité ?
a. Syndrome d'lrvine-Gass
b. Endophtalmie aigue?
c. Uvéite antérieure aigue? sur réactivation virale
d. Décollement de rétine géant
e. Kératite aigue?
Vous suspectez une endophtalmie post opératoire de l’œil droit. Vous faites des prélèvements d’humeur aqueuse. Quel(s)
traitement(s) débutez-vous en urgence ?
Finalement l’endophtalmie ayant bien été prise en charge, la patiente récupère une acuité visuelle à 8/10 de l’œil droit. Elle
vous reconsulte 5 ans plus tard pour une baisse d’acuité visuelle de l’œil droit à 4/10 P4, sans douleur, ni œil rouge.
Quelle(s) cause(s) parmi les suivantes peu(ven)t expliquer une baisse d’acuité visuelle brutale sur un œil blanc et indolore ?
L’examen à la lampe à fente retrouve un segment antérieur sans particularité mise à part l’implant de chambre postérieure
de l’œil droit. Le fond d’œil droit retrouve cette lésion.
Quel (s) examen(s) ophtalmologique (s) complémentaire (s) faites-vous devant ce tableau ?
L’examen de Tomographie par cohérence optique passant par le centre de la macula de l’œil droit est présenté ci-dessous
Quel(s) est/sont l’/les élément(s) visible(s) sur cet examen parmi les suivants ?
Quels sont les principaux facteurs de risque de la dégénérescence maculaire liée à l’âge ?
A propos de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ?
Vous réalisez une tomographie en cohérence optique (OCT) et une angiographie à la fluorescéine qui confirment votre
diagnostic de DMLA exsudative de l’œil droit, associée à un hématome sous maculaire
Quelle prise en charge thérapeutique ophtalmologique préconisez-vous pour l’œil droit en première intention ?
Finalement la patiente, s’améliore transitoirement, et, ensuite perdue de vue pendant plusieurs mois. Elle reconsulte aux
urgences ophtalmologiques pour une baisse d’acuité visuelle importante de l’œil gauche. A l’examen clinique, l’œil gauche
est blanc et indolore. L’acuité visuelle est à perception lumineuse positive.
Vous suspectez une occlusion de l’artère centrale de la rétine de l’œil gauche (OACR)
Concernant l’OACR :
Il s'agit d'une occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR) de l’œil gauche. Quel(s) est(sont) la(les) proposition(s)
exacte(s) concernant l’OACR :
Dossier progressif 3
Enoncé
Elle a un antécédent d’appendicectomie à l’âge de 12 ans et de grossesse extra-utérine pour laquelle elle a eu une
salpingectomie droite par coelioscopie il y a 1 an.
Son conjoint est âgé de 40 ans, il est producteur de cinéma, il n’a pas d’antécédent notable.
Le bilan que vous avez réalisé montre une immunité vis-à-vis de la toxoplasmose et de la rubéole. Les sérologies VIH,
syphilis et la recherche d’antigène Hbs sont négatives. Mme M. est de rhésus positif.
Elle revient vous voir 6 mois plus tard, pour une aménorrhée depuis 5 semaines. Elle a fait un test de grossesse urinaire qui
est positif.
+---+ 6mm
La surveillance échographique montre que la grossesse est évolutive. Le suivi est sans particularité. La mesure de la clarté
nucale réalisée lors de l’échographie du 1er trimestre était mesurée à 1,5mm pour une longueur crânio-caudale à 62mm. Le
dépistage de la trisomie 21 estime le risque à 1/850.
L’étude de l’ADN fœtal dans le sang maternel revient négatif pour la trisomie 21.
L’échographie morphologique réalisée à 22SA retrouvait un fœtus eutrophe, un placenta non bas inséré et un examen
morphologique normal.
Le 16 janvier, à 25 semaines d’aménorrhée, Mme M. consulte en urgence pour une fièvre à 39° avec frissons. L’examen
clinique général et obstétrical est sans particularité. La bandelette urinaire est négative.
Que comporte votre prise en charge immédiate dans l’attente des résultats du bilan ?
a. Paracétamol
b. AINS
c. Antiviral par oseltamivir
d. Antibiothérapie par amoxicilline
e. Hospitalisation
Les hémocultures sont négatives. Le prélèvement naso-pharyngé vous permet de conclure qu’il s’agit d’une grippe.
Les suites sont simples. L’hyperglycémie provoquée orale (HGPO) réalisée à 27SA montre les résultats suivants.
H0 0,83g/L.
H1 1,65g/L.
H2 1,59g/L.
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) constitue(nt) un critère de dépistage du diabète gestationnel ?
a. Auto-surveillance glycémique
b. Insulinothérapie
c. Mesures diététiques
d. Contrôle de l’HGPO à 15 jours
e. Suivi de grossesse normal
Après 2 semaines de ré-équilibrage alimentaire, les glycémies capillaires sont entre 0,95g/L et 1,10g/L le matin à jeun, entre
1g/L et 1,20g/L en post-prandial.
Que décidez-vous ?
Au cours des semaines qui suivent, vous êtes amené à ajouter une insuline rapide et à augmenter
progressivement les doses d’insuline lente. Le fœtus est au 80ème percentile lors de l’échographie de
croissance à 36SA. Le dépistage du portage vaginal de streptocoque B est négatif à 37SA.
Dossier progressif 4
Enoncé
Vous êtes médecin généraliste et recevez en consultation Mme S. pour toux fébrile. Cette jeune patiente de 21 ans est
l’ainée d’une fratrie de 4, elle a pour antécédents notables une appendicectomie à l’âge de 8 ans et une méningite à
méningocoque à l’âge de 16 ans.
Depuis la veille au soir, elle présente une douleur thoracique gauche avec sueurs nocturnes et frissons. Elle tousse depuis ce
matin avec des crachats sales.
A son arrivée, elle est fébrile à 39°C, tachycarde à 110 bpm, sa pression artérielle est à 112/73 mmHg et sa SpO2 à 98% en
air ambiant.
L’examen clinique retrouve un foyer de crépitants à l’auscultation sans autre anomalie notable.
L’ECG réalisé est normal. La patiente revient avec sa radiographie thoracique qu’elle vous présente.
a. Du fait de son large spectre, la PRISTINAMYCINE est à privilégier chez cette patiente
b. La durée de l’antibiothérapie sera de 10 jours
c. Vous ciblez en priorité le pneumocoque et introduisez de l’AMOXICILLINE
d. Vous ciblez en priorité la légionellose et introduisez de l’AZITHROMYCINE
e. Vous attendez les résultats de l’ECBC avant de la débuter
Vous introduisez de l’AMOXICILLINE 1g trois fois par jour pour une durée totale de 7 jours.
Vous revoyez la patiente à distance en consultation et reprenez ses antécédents. Elle confirme l’épisode de méningite à
méningocoque et vous parle de sinusites à répétition dans son enfance.
a. Les infections décrites par la patiente sont probablement dues à des bactéries encapsulées
b. Un antécédent de colite à Salmonella pourrait s’inscrire dans le tableau
c. Au vu du profil bactériologique des infections, vous suspectez un déficit de l’immunité cellulaire
d. Un déficit immunitaire combiné sévère pourrait expliquer l’histoire clinique de la patiente
e. L’antécédent de méningite à méningocoque peut orienter vers un déficit en complément
La patiente vous ramène le bilan biologique prescrit avec notamment l’électrophorèse des protéines sériques
Vous suspectez donc un déficit de l’immunité humorale et votre hypothèse principale est le Déficit Immunitaire Commun
Variable (DICV).
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont retrouvées dans les critères diagnostics ?
La patiente a fait réaliser à votre demande un TDM thoracique dont vous récupérez une image.
Concernant les imageries suivantes, laquelle vous conforterait dans votre suspicion de DICV ?
a. Imagerie 5
b. Imagerie 4
c. Imagerie 1
d. Imagerie 2
e. Imagerie 3
Vous orientez la patiente dans un centre spécialisé où il est décidé d’introduire un traitement substitutif par
Immunoglobulines.
La patiente est suivie dans le centre de référence quelques années avec une bonne tolérance des cures d’immunoglobulines
puis est perdue de vue.
Sept ans plus tard, la patiente consulte au service d’accueil des urgences pour une asthénie puis une dyspnée apparue
depuis trois jours. Elle est apyrétique à son arrivée, sa PA est à 96/45 mmHg, la fréquence cardiaque à 123 bpm, la SpO2 à
98% en air ambiant. L’examen clinique retrouve un murmure vésiculaire bilatéral et symétrique sans bruit surajouté, un
souffle systolique de faible intensité. Vous notez une pâleur cutanéo-muqueuse ainsi que cet aspect des conjonctives.
Compte tenu de la symptomatologie de la patiente, quelles sont vos principales hypothèses diagnostiques ?
a. Infarctus du myocarde
b. Pneumothorax
c. Anémie hémolytique
d. Hépatite aiguë
e. Pneumopathie aigüe communautaire
ASAT 23 U/L
ALAT 32 U/L
GGT 17 U/L
PAL 20 U/L
Bilirubine totale 63 mmol/L
Créatinine 57 µmol/L
Na + 138 mmol/L
K+ 3,9 mmol/L
Au vu des premiers résultats biologiques de la patiente, quelles explorations supplémentaires demandez vous pour avancer
dans l’exploration de l’anémie ?
a. Frottis sanguin
b. Ferritine
c. Test de Coombs
d. TSH
e. Haptoglobine
La recherche de schizocytes est négative, l’haptoglobine est effondrée, le taux de LDH est augmenté à 623 UI/L.
La patiente présente donc une anémie hémolytique à anticorps chauds rentrant dans le cadre de son DICV.
Concernant les pathologies auto immunes rencontrées dans le DICV, laquelle ou lesquelles est/sont les plus fréquentes ?
a. Syndrome de Goodpasture
b. Dermatomyosites
c. Anémie hémolytique auto-immune
d. Sclérodermie
e. Granulomatose avec polyangéite
Vous décidez de mettre la patiente sous corticothérapie forte dose pour le traitement de son anémie.
Dossier progressif 5
Enoncé
Vous recevez en consultation Mr X, 63 ans dans le cadre de douleurs des membres inférieurs évoluant depuis plusieurs
mois. Ce patient présente également un diabète de type 2 mal suivi sous insuline (la dernière hémoglobine glyquée est
récente à 8.5%) ainsi qu’une HTA traitée par AMLODIPINE 5mg/jour. Il est tabagique actif à environ 65 paquets/années sans
volonté de sevrage. Il a également été suivi pour syndrome depressif avec une tentative de suicide il y a plus de 10 ans.
Les douleurs pour lesquelles il vous consulte prédominent au niveau du mollet gauche pour une distance de marche
maximale estimée à environ 300 mètres.
Vous décidez de réaliser des mesures de pressions de cheville afin de calculer l’indice de pression systolique (IPS). Les IPS
de repos sont estimées à 1.3 à droite et 1.2 à gauche.
L’échographie Doppler des membres inférieurs retrouve une médiacalcose diffuse ainsi qu’une sténose serrée estimée à
60% (sur critères hémodynamiques) dans sur la portion distale de l’artère fémorale superficielle gauche associée à une
occlusion de la fémorale profonde à son origine. Les flux de repos sont présents et démodulés sur les 3 axes de jambes,
perméables sans sténose significative, à gauche.
Le bilan biologique retrouve un taux de LDLc à 1.43g/L, les triglycérides sont élevés à 1.87g/L et l’HbA1c est mesurée à
8.2%. La créatininémie est à 146µM soit un DFG à environ 45Ml/min. Le ionogramme sanguin et le bilan hépatique sont
normaux.
Selon ces premiers résultats biologiques, parmi les propositions suivantes, lesquelles sont
exactes ?
L’échographie Doppler des TSA retrouve un athérome carotidien bilatéral non sténosant mais il existe un anévrisme
fusiforme de l’aorte abdominale sous rénale mesuré à 62mm, partiellement thrombosé pour lequel on retient une indication
chirurgicale.
Sur le plan anatomique (et en dehors d’éventuelles variations), quelles sont les artères directement issues de
l’aorte ?
a. Le tronc cœliaque
b. L’artère hépatique
c. L’artère sous-clavière droite
d. La carotide commune gauche
e. L’artère mésentérique supérieure
La cure d’anévrisme aortique est réalisée sous circulation extra corporelle et se complique d’un choc hémorragique per
opératoire nécessitant la transfusion de 6 culots de globules rouges et de 2 concentrés plaquettaires. Les chirurgiens
réussissent à juguler l’hémorragie. Néanmoins la défaillance hémodynamique nécessite un support par amine vasoactive
ainsi qu’un transfert en réanimation chirurgicale après l’intervention.
Rapidement le patient se dégrade et la défaillance initialement hémodynamique devient multi viscérale. Le patient est
intubé ventilé, sous noradrénaline 4mg/h IVSE. A l’examen physique il n’existe pas d’hépatosplénomégalie ou
d’adénopathie.
Le bilan biologique complémentaire retrouve : Hb 9.3g/dL, leucocytes 13.7G/L, PNN 11.3G/L, VGM 76fL, plaquettes, 38G/L,
Na+ 142mM, K+ 4.3mM, Cl- 97mM, créat 459µM, urée 32mM, ASAT 124, ALAT 112, gamma GT 145, PAL 98, 90 TP 28%, TCA
1.87, Antithrombine 24%, facteur II 18%, facteur V 21%, fibrinogène 0.2g/L, D-dimères 14687ng/mL, CRP 79mg/L,
triglycérides 1.49g/l, ferritinémie 102, GDSa : pO2 212mmHg, pCO2 42mmHg, lactate 4.3mM.
A posteriori vous constatez que votre patient a des lésions cutanées de type purpurique sur les membres inférieurs.
Votre interne évoque également un syndrome du compartiment abdominal compliquant cette CIVD.
a. Vous appelez le chirurgien pour décompression abdominale en urgence avant confirmation diagnostic
b. Une échographie abdominale au lit du patient
c. Un scanner abdomino pelvien en urgence
d. La mesure de la pression intra vésicale par la sonde urinaire
e. Une coloscopie dans la chambre de réanimation
Finalement l'état de Mr X s'améliore progressivement et il sort de réanimation au bout de 15 jours. Il est transféré en
hospitalisation traditionelle.
Quel(s) traitement(s) introduisez-vous au long cours chez ce patient dans le cadre de ses pathologies
cardiovasculaires ?
Plusieurs années après alors que Mr X a maintenant 71 ans, il présente une douleur thoracique à type de brulure
épigastrique et rétrosternale, intense ayant débuté lorsqu’il lisait son journal dans son fauteuil. Le patient consulte
rapidement au SAU proche de chez lui devant la persistance de la douleur.
Le patient est hospitalisé en USIC et bénéficie d’une coronarographie qui retrouve des lésions de l’IVA proximale et de la
circonflexe, traitées par pose de stents actifs. L’évolution immédiate est favorable.
Vous instaurez un traitement par bêtabloquant dans le cadre de la prévention secondaire et vous encouragez le patient à
arrêter de fumer.
Que proposez-vous pour l’aide au sevrage tabagique en première intention chez ce patient ?
a. Un entretien motivationnel
b. Utilisation d’une cigarette électronique
c. La quantification de la consommation à l’aide du score HAD
d. Prescription de substituts nicotiniques
e. Prescription de Bupropion
L’ETT d’évaluation 3 mois après l’épisode retrouve une FEVG estimée à 50%. Dans l’intervalle son médecin traitant lui a
diagnostiqué une thrombose veineuse profonde proximale du membre inférieur droit, pour laquelle il est anticoagulé par
COUMADINE. Le patient est asymptomatique sur le plan cardiovasculaire.
Il consulte environ 5 mois plus tard pour un ptosis de l’œil droit évoluant depuis quelques jours. Il rapporte également des
douleurs du membre supérieur homolatérales et de la paroi thoracique antérieure droite sans contexte traumatique. Ces
douleurs sont majorées à la palpation.
a. Vous introduisez immédiatement un traitement par HBPM, à poursuivre pour une durée totale de 3 mois
b. Vous introduisez immédiatement un traitement par RIVAROXABAN, à poursuivre au long cours
c. Vous poursuivez le traitement par COUMADINE jusqu’à guérison du cancer, en rapprochant la surveillance par INR
d. Vous introduisez immédiatement un traitement par HBPM, à poursuivre au long cours
e. Vous interrompez immédiatement le traitement par COUMADINE
Dossier progressif 6
Enoncé
Mr T, 66 ans, consulte au SAU pour une dyspnée rapidement progressive sur quelques jours. Il déclare comme antécédent
une ostéonécrose de la tête fémorale (non opérée), un
Asthme depuis l'enfance Ventoline à la demande) n'ayant jamais nécessité d'hospitalisation et un syndrome des apnées du
sommeil appareillé depuis 3 ans. On note un tabagisme sevré depuis 15 ans (7 paquet année)
Il y a un mois, alors qu'il était au Maroc, apparition d'une dyspnée et de toux avec des expectorations abondantes
purulentes sans notion de fièvre traitée par Augmentin pendant 7 jours. Il a noté une amélioration des symptômes sans
disparition complète.
Dans le même temps, apparition d'un œdème de la cheville gauche douloureux pour lequel le patient consulte un
traumatologue qui lui prescrit du kétoprofene et une crème topique.
Vous constatez une dyspnée sans signe de détresse respiratoire, la SaO2 en air ambiant est à 92% l'auscultation
symétrique sans anomalie. Il existe une tachycardie à 110/min, PA 142/81 mmHg. Les bruits du cœur sont réguliers sans
anomalie. La cheville est douloureuse avec un œdème non inflammatoire mais douloureux sans signe de Homans. T° 37,2°C.
a. ECG
b. Dosage du BNP
c. Gaz du sang artériel
d. Ddimères
e. Radiographie de thorax
L'ECG s'inscrit en rythme sinusal régulier (97/min) sans trouble du rythme, sans trouble de conduction ni anomalie de la
repolarisation. La radiographie de thorax est en attente. Le gaz du sang en air ambiant est le suivant pH 7.44 PaO2 67
mmHg PaCO2 37 mmHg HCO3- 25 mmol/L SaO2 93%.
Vous avez évoqué le diagnostic d'embolie pulmonaire et n'avez pas demandé de DDimères mais un angioscanner d'emblée.
Parmi les suivants, quel(s) est (sont) vos arguments parmi les suivant(s) ?
a. SaO2
b. Age du patient
c. Présence de symptômes à la cheville et au mollet
d. Tachycardie
e. Auscultation pulmonaire normale
Parmi les anomalies suivantes, laquelle(lequelles) est (sont) présente(s) sur cet examen ?
a. Embolie pulmonaire
b. Dilatation des cavités droites
c. Epanchement péricardique
d. Epanchement pleural droit
e. Adénopathies médiastinales
Vous lisez maintenant le scanner en fenêtre parenchymateuse, parmi les anomalies suivantes, laquelle(lequelles) est (sont)
présente(s) sur cet examen ?
Ionogramme sanguin : Sodium 134 mmol/l, Potassium 3.9 mmol/l, Protéines 60 g/l, Créatinine 60 µmol/l
ASAT 27 UI/L, ALAT 56 UI/L, PAL 51 UI/L, Bilirubine totale 12 µmol/L, GGT 41 UI/L
NFS : GB 15.2 G/l, Hb 12.3 g/100 ml, Plaquettes 270 G/l, PNN 10.75 G/L, Le 1.72 G/L, Eosinophiles 1.49 G/L
Hémostase : TP 82 %, TCA 1.4 , INR 1.1 CRP : 78.8 mg/L LDH : 251 UI/L
Vous réinterrogez le patient, parmi les suivants quels symptômes doivent être recherchés pour établir des hypothèses ?
a. céphalées
b. œdème du visage
c. hémoptysie
d. sueurs nocturnes
e. facteur de risque pour le VIH
L'état général est conservé, le patient n'a pas présenté d'hémoptysie. Il a eu quelques sueurs nocturnes il y a un mois. Il a
fait une sérologie VIH à la naissance de sa fille, il y a 25 ans mais pas depuis. L'examen physique n'objective rien d'anormal
sur le plan abdominal, cutané, articulaire et neurologique. Il existe des adénopathies axillaires droites et un jugulo-
carotidienne gauche.
a. Pneumonie d'hypersensibilité
b. cancer du poumon
c. sarcoïdose
d. tuberculose pulmonaire
e. Pneumocystose pulmonaire
a. fondaparinux
b. tinzaparine
c. héparine non fractionnée
d. rivaroxaban
e. apixaban
La sarcoïdose n'est pas une hypothèse que vous avez émise. Parmi les arguments suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux)
qui vont contre celle-ci ?
Parmi les examens suivants, lequel(lesquels) proposez-vous pour faire avancer dans le diagnostic ?
a. Quantiféron®
b. Ponction-biopsie du ganglion cervicale
c. LBA
d. BAAR crachats
e. ECBC
Le patient reste stable cliniquement sans oxygéno-requérance. Les 3 BAAR crachats sont négatifs à l'examen direct, la cyto-
ponction du ganglion cervicale n'a pas montré de cellules malignes. Vous proposez au patient une fibroscopie avec une
biopsie transtrachéale et un LBA.
Les biopsies montrent l'existence d'un granulome épithélïode giganto-cellulaire avec un aspect de nécrose caséeuse. Vous
retenez le diagnostic de tuberculose pulmonaire.
Parmi les examens suivants, lesquels sont nécessaires avant l'initiation du traitement ?
a. fluindione (Previscan®)
b. warfarine (Coumadine®)
c. tinzaparine
d. apixaban
e. rivaroxaban
Vous avez opté pour de la warfarine (Coumadine®), parmi les propositions suivantes quelles sont les mesures associées à
l'initiation de ce traitement?
Cinq jours après sa sortie, le patient est pris en charge par le SAMU pour une grande détresse respiratoire et
hémodynamique (pouls 101/min PA 100/57 mmHg). A son arrivée au SAU, il est marbré et présente une polypnée à 25/min.
l'auscultation pulmonaire est normale. Vous suspectez une récidive d'embolie pulmonaire et réalisez une échographie
cardiaque au lit avant d'envisager d'aller au scanner. Le gaz du sang à l'admission sous 15L/min pH 7.32 PaO2 63 PaCO2 25
HCO3- 21 mmol/L Lactates3.2 mmol/L. La NFS est inchangée. INR 4.3.
Une fois le péricarde drainé, le patient est stabilisé hémodynamiquement et extubé sans difficulté après le bloc opératoire.
Dossier progressif 1
Enoncé
Lecture de l’article “Efficacy and Safety of Low-Dose Colchicine after Myocardial Infarction”
a. Évaluer l’effet de la colchicine par rapport à un placebo après infarctus récent du myocarde les accidents vasculaires
cérébraux.
b. Évaluer l’effet de la colchicine par rapport à un placebo après infarctus récent du myocarde sur la mortalité
cardiovasculaire toutes causes, l’infarctus du myocarde, un arrêt cardiaque récupéré, un accident vasculaire cérébral,
ou une hospitalisation en urgence pour angor ayant mené à une coronarographie pour revasculariser.
c. Évaluer l’effet de la colchicine par rapport à un placebo après infarctus récent du myocarde chez des patients ayant
eu une insuffisance cardiaque sévère.
d. Montrer la supériorité de la colchicine chez des patients ayant eu un infarctus de myocarde récent par rapport à une
molécule de référence.
e. Évaluer la sécurité de la colchicine chez des patients ayant eu un infarctus de myocarde récent.
Cochez la ou les justifications apportées par les auteurs dans l’article qui ont conduit à réaliser cette étude :
a. Une étude contrôlée randomisée colchicine 0,5 mg versus placebo a montré que la colchicine entrainait une
réduction des évènements cardiovasculaires chez des patients avec une pathologie coronaire stable.
b. La colchicine est un médicament peu cher.
c. Réduire l’inflammation semble être une piste pour réduire les évènements en lien avec l’athérosclérose.
d. La colchicine est issue de la colchique d’automne.
e. Les syndromes coronariens aigus sont associés à de hauts risques de récurrences.
a. Une des manières de respecter la clause d’ignorance est d’utiliser des enveloppes opaques scellées numérotées de
manière séquentielle.
b. Dans cette étude, les nombreux facteurs d’exclusion participent au respect de la clause d’ambivalence.
c. Le respect de la clause d’ignorance signifie que le médecin ne sait pas avant la randomisation dans quel bras sera
inclus le patient.
d. Le respect de la clause d’ambivalence correspond au fait que le médecin ne connaisse pas le groupe de
randomisation lors du suivi du patient inclus.
e. Le respect de la clause d’ignorance signifie que le patient est éligible a? l’essai s’il peut recevoir les traitements
étudiés (pas de contre-indications)
a. L’usage d’un critère de jugement composite rend plus difficile la comparaison des résultats avec d’autres études.
b. Ils permettent d’augmenter la puissance d’une étude.
c. Le nombre de sujets nécessaires est augmenté par rapport à un critère de jugement simple.
d. Le problème des comparaisons multiples est en partie géré par l’utilisation d’un critère de jugement composite.
e. Ils permettent d’estimer la balance bénéfice-risque d’un nouveau traitement.
Cochez la ou les réponses justes concernant le calcul du nombre de sujet nécessaire dans cette étude :
Une analyse intermédiaire a été réalisée dans cette étude, cochez la ou les réponses justes :
a. L’analyse principale est cliniquement significative comme en témoigne le petit p égal à 0,02.
b. La probabilité que le hasard explique à lui seul une différence au moins aussi grande que celle observée lors de
l’analyse principale est égale à 2%.
c. Il y a 95% de chance que la vraie valeur du hazard ratio de l’analyse principale se situe entre 0,61 et 0,96.
d. L’analyse statistique du critère de jugement principal est significative puisque 0,77 est contenu dans son intervalle
de confiance à 95% (0,61 à 0,96)
e. Le hazard ratio de l’analyse principale est égal à 0,77.
a. Un essai de plus grande envergure pourra permettre d’obtenir une puissance suffisante pour évaluer l’efficacité de
la colchicine pour les critères secondaires de cette étude.
b. Un des reproches possibles à cette étude est une validité externe diminuée par les nombreux facteurs d’exclusion.
c. Cette étude a permis d’évaluer les risques à long terme de la colchicine.
d. Les auteurs insistent sur le fait que la péricardite ait pu jouer un rôle de facteur intermédiaire et ainsi faussé le
résultat de l’étude.
e. Il est important de noter que si l’analyse principale est significative c’est en grande partie dû à la réduction des
accidents vasculaires cérébraux et à la réduction des arrêts cardiaques récupérés.
a. Niveau 3
b. Niveau 1
c. Niveau 2
d. Grade B
e. Grade A
Dossier progressif 2
Enoncé
Après avoir lu l’article suivant : “Prolonged lung cancer screening reduced 10-year mortality in the MILD trial: new
confirmation of lung cancer screening efficacy”, répondez aux questions suivantes :
Quelles ont été les raisons ayant motivé la réalisation de cette étude ?
a. Les essais européens précédents avaient une durée de suivi trop court.
b. L’essai « National Lung Screening Trial » a montré une diminution de 20% de la mortalité par cancer du poumon
dans le bras dépistage par TDM « low-dose » par rapport au bras sans surveillance.
c. Aucun des essais précédents n’était randomisé
d. Certains des essais précédents proposaient une durée de suivi par TDM « low-dose » inférieure à 5 ans
e. Certains des essais précédents souffraient d’un biais de sélections en raison de l’inclusion de patients à moindre
risque de cancer du poumon
Cette étude a inclus et randomisé un total de 4099 participants, cette population correspond à :
Que peut-on dire des caractéristiques démographiques des différents groupes (Tableau 1) ?
a. Il aurait été préférable de réaliser un test pour chaque catégorie d’âge pour obtenir un p par tranche d’âge
b. Il y avait une plus grande proportion d’hommes dans le groupe expérimental que dans le groupe contrôle
c. Il y avait un déséquilibre en termes de répartition d’âge entre le groupe expérimental et le groupe contrôle
d. Le nombre moyen de paquets-années dans le groupe expérimental était de 39
e. La majorité des patients de l’étude avaient moins de 60 ans
Que peut-on dire des autres caractéristiques des deux groupes (tableau 2) ?
À propos du résultat du critère de jugement principal (mortalité par cancer du poumon à 10 ans) :
a. La diminution du risque de décès par cancer du poumon dans le groupe expérimental était significative selon le test
du log-rank.
b. La différence absolue de mortalité par cancer du poumon dans les deux groupes était inférieure à 1%
c. Le risque cumulé de mortalité par cancer du poumon à 10 ans était significativement plus faible dans le groupe
expérimental
d. La diminution du risque de décès par cancer du poumon dans le groupe expérimental était mesurée à 58%
e. 40 patients sont décédés de cancers du poumon dans chacun des deux groupes.
a. Le critère de jugement principal est donné par la figure 2 : HR = 0.42 (0.22-0.79), log-rank test p = 0.0037
b. Ces courbes ont été obtenues à partir de la méthode de Kaplan-Meier
c. Sur la figure 2B, il y a une meilleure survie dans le groupe contrôle que dans le groupe TDM « low-dose »
d. Les courbes de la figure 1 et 2 sont tirées de la même population
e. Il y a une différence significative de mortalité globale entre les deux groupes après 5 ans de suivi
Sur les figures 1A et 2A (« Overall mortality »), la diminution des effectifs des deux groupes en dessous de l’échelle des
abscisses peut s’expliquer par :
Parmi les critères définis par l’OMS pour le choix d’un programme de dépistages, le ou lesquelles peuvent expliquer la
mauvaise performance des dépistages des cancers du poumon dans cette étude et les précédentes ?
À la lumière des résultats de cette étude, quelle(s) situation(s) vous semble(nt) pertinente(s) pour recommander un
dépistage du cancer du poumon par TDM « low-dose » ?
Questions isolées
dermatose prurigineuse avec des lésions vésiculo-suintante crouteuse uniquement lors de ses périodes de travail et la
dermatose disparaît lors des vacances. Il travaille principalement avec du ciment. Parmi les agents suivants, le(s)quel(s)
est/sont à l’origine d’eczéma professionnel chez le maçon ?
a. Silice
b. Cobalt
c. Chrome
d. Nickel
e. Etain
Vous recevez en consultation un patient de 30 ans, présentant les lésions suivantes non prurigineuse sur le genou associé à
quelques érosions buccales et une conjonctivite. Il a pris un ibuprofène devant des céphalée peu intense il y a 48 heures. Il a
un fils de 4 ans qui présente depuis une semaine un syndrome grippal associé à une toux sèche.
Vous diagnostiqué un érythème polymorphe devant l’aspect typique de cocarde et des lésions muqueuses chez un patient.
Un jeune homme de 25 ans consulte pour les lésions suivantes (cf photo). Il a présenté un médaillon initial érythémato-
squameux avec guérison centrale sous claviculaire gauche puis en 10 jours une floraison des lésions sur l’ensemble du tronc
de même aspect de plus petite taille que la lésion initiale. Il n’existe pas de bordure vésiculeuse. Le test au grattage par un
abaisse langue ne présente pas de signe de la bougie.
On décrit un aspect en guirlande dans le dos. Cette éruption est extrêmement prurigineuse. Son état général est conservé.
a. pityriasis versicolor
b. pityriasis rosé de gibert
c. lupus subaigu
d. syphilis
e. psoriasis
Vous diagnostiquez chez un patient un pityriasis rosé de Gibert. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisé(s) vous à visée
diagnostique ? Une ou plusieurs propositions possibles.
a. aucun
b. prélèvement mycologique
c. sérologie VIH
d. biopsie cutanée
e. sérologie TPHA
Une patiente de 35 ans consulte pour des sensations de bouffées de chaleur associé à un érythème du visage.
Parmi les propositions suivantes, la ou lesquelles sont des étiologies de flush ? Une ou plusieurs propositions possibles.
a. syndrome carcinoïde
b. cancer medullaire de la thyroïde
c. phéochromocytome
d. ingestion d’alcool
e. rosacée
Concernant la rosacée, quelle(s) sont la (les) proposition(s) exactes ? Une ou plusieurs propositions possibles.
Parmi les dermatoses suivantes citez celle(s) qui est (sont) prurigineuse(s) ? Une ou plusieurs propositions possibles.
a. dermatophytose
b. lichen plan
c. dermatite atopique
d. pemphigoïde bulleuse
e. mycosis fongoïde
Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles fait(font) partie de la définition de la dénutrition chez l’adulte de 18 à
70 ans ?
a. Le traitement de première intention du CHC métastatique est une chimiothérapie par Inhibiteur Tyrosine Kinase
b. La résection tumorale est contre-indiquée en cas d’hypertension portale
c. Il existe trois traitements curatifs du CHC : la transplantation hépatique, la résection tumorale et la chimio-
embolisation
d. Un des intérêts de la chimio-embolisation est de faire un down-staging des lésions hépatiques
e. Un CHC de 4 cm peut être traité par radiofréquence ou résection tumorale
Parmi les lésions kystiques du pancréas, laquelle ou lesquelles est(sont) à risque de dégénérescence ?
a. Lymphangiome kystique
b. Kyste lympho-épithélial
c. TIPMP
d. Cystadénome séreux
e. Cystadénome mucineux
Parmi les mutations suivantes, laquelle ou lesquelles sont pourvoyeuses de pancréatites chroniques ?
a. CDKN2A
b. BRCA 2
c. CTRC
d. SPINK1
e. CFTR
Concernant l’infection spontanée du liquide d’ascite (ISLA), quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles sont des indications de résection d’adénome hépatocellulaire ?
a. Le dépistage des patients à risque faible de CCR passe par le Test immunoréactif des selles tous les 2 ans à partir de
50 ans
b. C’est le premier cancer digestif en termes d’incidence
c. La résection endoscopique a une indication dans le traitement des CCR de stade II
d. La survie à 5 ans du CCR de stade I est de 90%
e. Une coloscopie doit être réalisée dans les 6 mois après le diagnostic en cas de coloscopie initiale incomplète
Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles sont des indications à poursuivre un traitement par IPP dans les
suites de l’éradication de l’Helicobacter Pylori ?
a. Ulcère gastrique
b. Traitement par Aspirine
c. Ulcère duodénal non compliqué
d. Persistance épigastralgies après la phase initiale
e. Traitement par anticoagulant
Le test HPV de votre patiente de 32 ans revient positif à HPV 16. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles)
retenez-vous ?
a. Des métrorragies sous tamoxifène doivent faire évoquer en première intention une tumeur du col utérin
b. Un antécédent d’accident thrombo-embolique veineux contre-indique ce traitement
c. Il peut avoir une action anti-oestrogénique ou oestrogénique selon les tissus
d. Il est indiqué dans le traitement adjuvant des cancers de l’endomètre
e. C’est un SERM
Concernant la contraception définitive chez la femme, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Vous recevez une patiente de 56 ans pour métrorragies post ménopausiques et vous réalisez une biopsie d’endomètre.
Concernant cet examen, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
La mammographie de dépistage de votre patiente de 52 ans met en évidence une plage de microcalcifications classée ACR5
dans le quadrant supéro-externe du sein gauche. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) retenez-vous ?
Concernant le cancer du sein, parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) apportée(s) par la biopsie ?
a. La taille de la tumeur
b. La présence de récepteurs hormonaux
c. Le KI 67
d. Le stade ACR
e. Le grade histo-pronostique
Quelle(s) contraception(s) pourriez-vous prescrire à une patiente de 28 ans, ayant un antécédent de phlébite à 24 ans ?
Concernant le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Une jeune patiente de 24 ans, vient vous consulter pour des douleurs lombaires à répétition et un épisode de pyélonéphrite.
Elle vous montre l’examen ci-dessous.
a. Cet examen est compatible avec un syndrome de la jonction pyélo-urétéral du côté droit
b. le produit est plus éliminé dans les urines du côté gauche
c. il existe un syndrome obstructif à droite
d. le DTPA évalue la fonction excrétoire du haut appareil urinaire
e. le rein droit est non fonctionnel
Concernant l’usage du denosumab (anti-rank ligand) en oncologie, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
Parmi les contre-indications absolues du sildénafil (inhibiteur de la phoshodiesterase de type 5), quelle(s)
est(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
a. atenolol
b. amlodipine
c. amoxicilline
d. trinitrine
e. oxybutinine
L’examen ci-dessous vous est fourni. Il a été réalisé chez un homme qui a des symptômes du bas appareil urinaire. Quelle(s)
est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
Concernant les facteurs de risque des tumeurs de vessie, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
Quel est le diagnostic le plus probable chez un patient qui présente des vertiges associés a un nystagmus à la
pression au niveau du tragus ?
a. Neurinome de l’acoustique
b. Vertige positionnel paroxystique bénin
c. Vertiges positionnels paroxystiques bénins
d. Névrite vestibulaire
e. Fistule péri-lymphatique
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les structures qui traversent la parotide
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) des étiologies d’épistaxis ?
a. Maladie de Steinert
b. Maladie de Rendu-Osler
c. Sarcoidose
d. Syndrome d’Alport
e. Purpura rhumatoïde
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) peuvent donner un weber latéralisé associé à un Rinne négatif et un
tympan normal ?
a. Luxation ossiculaire
b. Maladie de Lobstein
c. Otite séro-muqueuse
d. Otospongiose
e. Cholestéatome
Vous voyez aux urgences un patient de 45 ans sans antécédent se présentant pour tuméfaction sous-mandibulaire
douloureuse avec fièvre à 39°. A l’examen clinique, il existe effectivement une tuméfaction sous -mandibulaire droite, la
peau est tendue et inflammatoire.
a. Tous les muscles intrinsèques du larynx sont innervés par le nerf récurrent
b. Le nerf laryngé inférieur à un trajet ascendant et passe sous l’artère sous clavière à droite
c. La loge hyothyroépiglottique est délimitée en avant par la membrane crico-thyroidienne
d. Le nerf laryngé supérieur est un nerf exclusivement sensitif
e. Le vestibule laryngé se situe sous le plan des cordes vocales
A propos de la laryngomalacie :
A propos des cancers de l’oropharynx, quelle(s) est (sont) les réponse(s) justes ?
a. Il existe un effet synergique de l’association alcool tabac sur le risque de cancer des VADS
b. L’infection à EBV est un facteur de risque
c. Le TEP-scanner fait partie du bilan d’extension systématique
d. Ils donnent volontiers des métastases viscérales par dissémination hématogène
e. Il donnent volontiers des métastases ganglionnaires par dissémination lymphatique
Devant une surdité dans un contexte de traumatisme cranien, quelle(s) est (sont) les réponse(s) justes ?
Concernant les endophtalmies exogènes après chirurgie de la cataracte, quelle(s) est/sont les affirmations correctes ?
Quelle(s) est/sont l’(les) étiologie(s) à évoquer parmi les suivantes, devant un oeil rouge et douloureux ?
a. Endophtalmie
b. Uvéite antérieure aigue secondaire à une Sarcoidose
c. Uvéite antérieure aigue secondaire à un Maladie de Wegener d’UAA
d. Uvéite antérieure aigue secondaire à une Maladie de Behcet
e. Ulcère bactérien
Quel(s) est(sont) la(les) proposition exacte concernant ce fond d’œil, il s’agit d’un(e) :
a. Déchirure rétinienne
b. Décollement de rétine
c. OVCR
d. OACR
e. Hémorragie Intravitréenne
Un patient se présentant avec un déficit d’abduction de l’œil gauche peut être atteint de quel type de paralysie oculomotrice
?
a. Paralysie du VI
b. Paralysie du IV
c. Ophtalmoplégie inter-nucléaire droite
d. Ophtalmoplégie inter-nucléaire gauche
e. Paralysie du III complète
Vous voyez en consultation de suivi un de vos patients traité par Imatinib (Glivec ®) pour une LMC depuis 3 ans qui a obtenu
une mesure du transcrit BCR-ABL négative à la visite précédente. Vous récupérez le résultat du transcrit du jour qui retrouve
une élévation de la valeur au-dessus de l’objectif thérapeutique.
Un patient de 65 ans se présente à votre consultation pour des gonalgies d’horaire mécanique depuis 10 ans chez un ancien
charpentier. Il n’a pas d’antécédent, pas de signes généraux, pas d’autres symptômes. Son médecin généraliste lui a fait
réaliser une électrophorèse des protéines sériques datant de la semaine dernière retrouvant un pic d’allure monoclonale
dans les gammaglobulines à 16 g/L, l’immunofixation est en faveur d’un pic monoclonal IgA lambda. L’examen clinique est
sans particularité. Quel est votre bilan complémentaire ?
Un patient de 80 ans reçoit au cours d’une myélodysplasie une transfusion de 2 culots globulaires. 2H plus tard après le
début de la transfusion, il présente une détresse respiratoire brutale. Le patient est apyrétique, une saturation à 90%, PA
150/70 mmHg et Fc 120 bpm. L’auscultation retrouve des crépitants jusqu’à mi champs.
a. Choc septique
b. Insuffisance hépatique aigue
c. OAP de surcharge
d. TRALI
e. Hémochromatose secondaire
a. LLC
b. Sarcoïdose
c. Toxoplasmose
d. Lymphome du manteau leucémisé
e. VIH
a. La tinziparine est une HPBM en 1 prise par jour à 175 UI/kg en curatif
b. La tinziparine est une HPBM en 2 prises par jour à 100 UI/kg en curatif
c. La tinziparine est une HPBM en 1 prise par jour à 100 UI/kg en curatif
d. L’enoxoparine est une HPBM en 2 prises par jour à 100 UI/kg en curatif
e. Les facteurs II, X, V sont vitamines K dépendant
Lors de la prise en charge d’une patiente avec une leucémie aigüe, le traitement est inefficace. Vous décidez en accord avec
la patiente et sa famille d’une prise en charge palliative. Quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) concernant la prise
en charge ?
a. La pratique des soins palliatifs doit se faire uniquement en unité spécialisée en soins palliatifs (USP)
b. La prise des paramètres vitaux pluriquotidiens doit être continuée
c. Les effets indésirables des morphiniques comprennent le prurit, les hallucinations et la constipation
d. Le midazolam (hypnovel ®) est une benzodiazépine fréquemment utilisé en soins palliatifs
e. Les soins palliatifs sont des soins actifs où le traitement est à but symptomatique et non plus curatif
Quelle(s) complication(s) devez-vous immédiatement repérer (et traiter si elle est présente) devant une fracture des os
propres du nez ?
a. Hématome de cloison
b. Déviation de la cloison nasale
c. L’œdème
d. La ventilation asymétrique
e. L’anosmie
Quel(s) signe(s) clinique(s) pouvez-vous observer devant une fracture de la région condylienne droite déplacée ?
a. Malpositions dentaires
b. Diabète
c. Prise d’AINS
d. Tabagisme chronique
e. Hyposialie
a. Une diplopie
b. Une cécité
c. Une anosmie
d. Une méningite
e. Une brèche ostéoméningée
Vous prenez en charge une patiente primigeste pour une pré-éclampsie à 28SA, sa pression artérielle est à 160/110mm de
Hg, elle ne présente pas de signe de gravité clinique. Le bilan biologique est normal. Que doit comporter votre prise en
charge ?
Mme B. présente une primo-infection herpétique à 29SA. Que comporte votre prise en charge?
a. Macrosomie
b. Mort subite du nourrisson
c. Prématurité
d. Hypertension artérielle gravidique
e. Retard de croissance in utero
Vous réalisez un contrôle de la croissance chez un fœtus dont l’estimation du poids fœtal était au 10 ème percentile à 22SA. A
26SA, l’estimation du poids fœtal est au 3ème percentile. Les dopplers fœtaux sont normaux. Il existe un notch bilatéral sur
les artères utérines. Le RCF est normal. Que pouvez-vous affirmer?
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) le(s) facteur(s) de risque de prématurité?
a. La vaginose bactérienne
b. Les rapports sexuels
c. Les malformations utérines
d. Le tabagisme
e. Un travail pénible avec station debout prolongée
Parmi les déficits immunitaires suivants, lesquels sont classés parmi les déficits immunitaires combinés ?
a. Agammaglobulinémie de Bruton
b. Syndrome de Wiskott Aldrich
c. Granulomatose septique chronique
d. Déficit immunitaire commun variable
e. Syndrome de Job-Buckley
Parmi les pathogènes suivants, lesquels sont particulièrement rencontrés en cas de déficit de l’immunité cellulaire ?
a. Cryptosporidium spp
b. Mycobacterium avium
c. Strongyloides stercoralis
d. Pneumocystis jiroveci
e. Candida albicans
a. Sarcoïdose
b. Rituximab
c. Syndrome de Good
d. VIH
e. Brûlures étendues
Concernant l’histologie de la biopsie de l’artère temporale dans le cadre de l’artérite à cellules géantes, quelles propositions
sont vraies ?
Concernant le phénomène de Raynaud, quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes sont des signes d’atypie ?
Parmi les propositions suivantes, laquelle/lesquelles jutifie(nt) de manière formelle d’un traitement général par corticoïdes
au cours de la sarcoïdose ?
a. Lupus pernio
b. Atteinte du système nerveux central
c. Uvéite postérieure
d. Arthralgie des genoux
e. Adénopathies médiastinales
Parmi les propositions suivantes concernant le vaccin contre le pneumocoque, la(les)quelle(s) est(sont)
exacte(s) ?
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) sont recherchée(s) lors de l’examen du développement
psychomoteur chez un nourrisson de 18 mois ?
a. Propreté nocturne
b. Empile 2 cubes
c. Utilise le « je »
d. Dessine un losange
e. Marche seul
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) doivent vous faire suspecter une puberté précoce ?
Parmi les propositions suivantes, quel(s) examen(s) demandez-vous devant une puberté précoce ?
Parmi les propositions suivantes concernant l'examen du nouveau-né, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
Parmi les propositions suivantes concernant le déficit en MCAD, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
a. Le dépistage du déficit en MCAD est réalisé par la technologie de spectrométrie de masse en tandem.
b. Le traitement préventif consiste à augmenter l’apport en hydrates de carbone en situation de crise.
c. Les patients peuvent développer une crise métabolique lors d’une infection banale.
d. Les enfants présentant un déficit en MCAD sont symptomatiques dès la naissance.
e. Le déficit en MCAD est une maladie à transmission autosomique récessive.
Chez un patient hospitalisé pour un STEMI revascularisé par angioplastie coronaire, la durée de la double anti agrégation
plaquettaire est de :
a. La marche régulière et la position proclive la nuit font partie des règles hygiéno diététiques
b. Le score CEAP permet d’évaluer la sévérité de l’insuffisance veineuse
c. La cause la plus fréquente est le syndrome post thrombotique
d. Le diagnostic est essentiellement clinique
e. Le seul traitement réellement efficace est la chirurgie par stripping des varices
Une patiente de 64 ans vous consulte pour un ulcère douloureux de jambe gauche. Quels arguments vous amèneraient à
évoquer une angiodermite nécrosante :
Vous recevez un patient de 66 ans dans le cadre du suivi d’un SCA ST+ survenu il y a plusieurs mois. L’objectif idéal
théorique de LDL cholestérol chez ce patient est actuellement :
Une patiente de 63 ans, traitée et suivie en prévention secondaire d’un SCA, vous consulte dans le cadre de la découverte
d’une sténose carotidienne athéromateuse gauche estimée à 55% sur critères hémodynamiques (NASCET) par échographie
Doppler des TSA. Sur le plan thérapeutique vous conseillez :
Une patiente de 64 ans vous consulte pour une lésion thoracique latérale droite se prolongeant sur le flanc droit et évoluant
depuis quelques jours. Il s’agit d’un trajet linéaire rectiligne inflammatoire et un peu douloureux. Cette patiente a été opérée
il y a quelques semaines dans le cadre d’une chirurgie mammaire homolatérale (tumorectomie).
Quelle(s) est (sont) la ou les indication(s) du bilan de thrombophilie héréditaire en France d’après les dernières
recommandations ?
Un homme de 27 ans, plombier, tabagique (30 cigarettes par jour) et fumeur de haschih consulte aux urgences pour une
dyspnée. L'auscultation est asymétrique, la saturation est à 97% en AA. Vous avez demandé une radiographie de thorax
pour confirmer votre principale hypothèse.
Un patient de 75 ans se présente aux urgences pour gène respiratoire. Voici sa radiographie de thorax de face debout.
a. Un oedème de Quincke
b. Une embolie pulmonaire
c. Une exacerbation d'asthme
d. Un épanchement pleural
e. Une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive
Parmi les éléments suivants, quels est/sont celui/ceux qui permet(tent) d'évaluer le pronostic d'une embolie pulmonaire
Au cours de la sarcoïdose, une évolution vers une fibrose pulmonaire est possible.
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exactes ?
Un patient psychotique et tabagique consulte au SAU adressé par son CMP pour dyspnée fébrile. Seuls traitements ne cours
des antipsyvhotiques. Il a en effet 38°5, 91% de saturation en air ambiant. Pouls 105/min PA 125/61. L'auscultation est
asymétrique.
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui s'intégre(nt) dans la prise en charge du patient dès les
urgences ?
a. Kinésithérapie respiratoire
b. Antibiothérapie par Amoxiclline-acide clavulanique
c. Angioscanner thoracique
d. Echographie pleurale pour guider une ponction pleurale évacuatrice
e. Fibroscopie bronchique de désobstruction de corps étranger
Une femme de 65 ans consulte pour une toux sèche évoluant depuis 2 mois ; cette toux la réveille la nuit. Elle est traitée
pour une hypertension artérielle depuis quelques mois. Elle n’a jamais fumé. Elle n’a pas d’autre antécédent.
Pour explorer spécifiquement cette toux, quelles propositions sont exactes (une ou plusieurs réponses exactes) ?
Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes concernant la prise en charge des pneumonies
communautaires ?
a. Pseudomonas peut être suspectée en cas d'échec d'un traitement par amoxicilline-acide calvulanique /
erythromycine chez un patient BPCO
b. Une hémoptysie doit faire remettre en cause le diagnostic
c. L’hospitalisation est classique après 50 ans
d. Le traitement dépend de la gravité de l’épisode
e. Le traitement repose toujours sur une bétalactamine
Parmi les médicaments suivants, lequel(s) peut(peuvent) interagir avec le rivaroxaban ou l'apixaban et justifient de ne pas
prescrire ces molécules ?
a. trithérapie VIH
b. fluconazole
c. quadrithérapie antituberculeuse
d. cordarone
e. atorvastatine
Parmi les éléments d’anamnèse suivants, le(s)quel(s) est/sont évocateur(s) d’un diabète de type 1 ?
Quel est l’objectif de perte de poids recommandée lors de la prise en charge médicale d’un/une patient/e en situation
obésité stable ? (sur 6 à 12 mois)
Parmi ces pathologies, la(s)quelle(s) est/sont susceptible(s) d’être favorisée(s) par l’obésité ?
a. Reflux gastro-oesophagien
b. Syndrome respiratoire obstructif
c. Insuffisance veineuse chronique
d. Maladie thrombo-embolique veineuse
e. Cancer de l’endomètre
Devant une découverte de diabète de type 1 sur un mode acido-cétosique, quel(s) est/sont l(s) principe(s) de traitement en
urgence ?
Quel(s) est/sont le(s) élément(s) de dépistage recommandé(s) annuellement chez les patients diabétiques ?
a. Bandelette urinaire
b. Electrocardiogramme
c. Examen des pieds
d. Fond d’œil
e. Epreuve fonctionnelle d’effort
Quel est le bilan biologique de 1ere intention recommandé par la HAS dans la prise en charge d’une ou une patiente qui
consulte pour obésité ?
Parmi les dispositions suivantes, lesquelles peuvent être proposées aux enfants atteints de troubles du spectre autistique ?
Parmi les symptômes suivants lesquels sont des symptômes de l’épisode maniaque ?
a. Ludisme
b. Tachypsychie
c. Automatisme mental
d. Diffluence
e. Désorganisation
Concernant la crise suicidaire chez les sujets âgés, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Concernant les règles de prescriptions des anxiolytiques, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
L‘hyperphagie boulimique (binge eating disorder) est définie selon le DSM-V par (une ou plusieurs réponses possibles) :
Quelle(s) est (sont) la (les) pathologie(s) psychiatrique(s) fréquemment comorbides du trouble de la personnalité borderline
?
Chez l’adolescent, la prise en charge d’un premier épisode dépressif caractérisé comprend :
A propos des troubles bipolaires chez les adolescents et jeunes adultes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?