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Elsa Faraud
Monsieur M âgé de 35 ans est pris en charge pour un carcinome du colon, il a des antécédents familiaux de cancer
digestifs, vous recherchez pour lui principalement deux maladies familiales : (plusieurs réponses vraies)
Madame N âgée de 45 est prise en charge pour un cancer du sein, cette tumeur est volumineuse, elle mesure 5 cm, la
biopsie montre qu'il s'agit d'un carcinome canalaire infiltrant. Il n'existe pas d'expression des récepteurs hormonaux et le
statut HER 2 est négatif. Le bilan d’extension est négatif.Il est nécessaire de débuter une chimiothérapie, vous discutez
avec la patiente, vous reprenez les principes du traitement proposé en RCP, celle-ci est considérée selon vous comme :
(plusieurs réponses vraies)
☐ Faux A. une situation métastatique nécessitant une chimiothérapie à discuter avec la patiente
☐ Valide B. une situation néo adjuvante permettant d'évaluer la réponse tumorale et d'adapter un traitement
ultérieurement
☐ Valide C. une chimiothérapie qui permettra éventuellement d'éviter une mastectomie totale
☐ Faux D. une chimiothérapie dite adjuvante à discuter si la patiente ne veut pas d'hormonothérapies
☐ Faux E. un traitement palliatif qui ne permettra pas d'améliorer le pronostic de votre patiente
Madame L est âgée de 43 ans, elle est mère de 3 enfants, elle est prise en charge pour une insuffisance rénale aiguë, elle
n'a pas d'antécédents personnels.Elle signale des métrorragies depuis plusieurs mois. La patiente a eu un examen
gynécologique et la biopsie a retrouvé un carcinome épidermoide, quel stade craignez-vous ? (Une réponse)
◎
◎ Faux D. un carcinome du col in situ
◎ Faux E. un carcinome ovarien avec compression urétérale
Madame N âgée de 54 ans vient vous consulter pour une autopalpation d'une masse du sein droit, elle est inquiète, elle a
un effectivement un nodule du sein de 2 cm très suspect de cancer à la palpation, elle a un antécédent familial de cancer
du sein, vous demandez (une réponse vraie)
◎ Faux A. un TEP scanner (pour l'instant pas de diagnostic et pas de raison de demander d'examens envisagés dans un bilan
d'extension)
◎ Faux B. Un scanner abdomino pelvien (pour l'instant pas de diagnostic et pas de raison de demander d'examens envisagés dans
un bilan d'extension)
Vous êtes interne dans un service d'oncologie, vous voyez une patiente traitée pour un cancer du sein pour le troisième
cycle de chimiothérapie, l'examen clinique est normal en dehors du nodule du sein correspondant à un carcinome connu
qui a diminué après les deux premières cures, les constantes sont normales. La dernière intercure s'est bien passée sans
troubles digestifs, elle a eu une asthénie pendant les 5 premiers jours, elle aurait eu un épisode fébrile avec frissons, sans
température mesurée néanmoins. Quel examen biologique demandez-vous en priorité avant de valider le traitement (une
réponse)
Monsieur P est pris en charge pour un carcinome pulmonaire à petites cellules. il se plaint d'une dyspnée, il a une
turgescence jugulaire, une cyanose du visage, on retrouve aussi un oedème des creux sus claviculaires et palpébral.
Comment qualifiez-vous ce syndrôme (une réponse)
◎ Faux D. syndrôme carcinoïde (flush pouvant être observé dans des tumeurs endocriniennes )
◎ Faux E. syndrôme de Scwartz-Bartter (sécrétion inappropriée d'ADH)
Madame D âgée de 55 ans vient vous consulter après une mammographie de dépistage en ville retrouvant une masse
du sein droit, elle est inquiète, elle a un effectivement un nodule du sein de 2 cm très suspect de cancer à la palpation
sans adénopathie axillaire, elle a un antécédent familial chez sa mère de cancer du sein, vous demandez pour avoir le
diagnostic de certitude (une réponse)
Monsieur M est atteint d'un cancer du sein, sa maladie évolue depuis plusieurs mois, il a une volumineuse masse
mammaire gauche avec des adénopathies axillaires, il est également atteint d'une cirrhose, avec un nodule hépatique
apparu sur une échographie récente.Vous pouvez doser des marqueurs, lesquels demandez-vous ?
Monsieur M âgé de 67 ans a un cancer du colon diagnostiqué lors d'une coloscopie faite dans un contexte de
rectorragies, l'examen clinique est normal, il est en bon état général, il n'a pas d'antécédents familiaux de cancers. Il a
essentiellement un antécédent personnel d'hypertension artérielle traitée et équilibrée depuis une quinzaine d'années.
Quel examen d'imagerie demandez-vous lors du bilan d'extension préopératoire: (une réponse)
Madame N âgée de 47 ans mère de 4 enfants âgés de 7 à 20 ans est prise en charge pour une dyspnée, elle n'a pas
d'antécédent personnels.A l'examen clinique vous notez une altération de l'état général avec perte de 7 kgs
(actuellement 65 pour une taille de 1m70), vous retrouvez une diminution du murmure vésiculaire à droite et une matité
à la percussion thoracique, vous retrouvez une hépatomégalie à l'examen abdominal. Elle ne se plaint pas de douleurs
rachidiennes ou thoraciques. Enfin l'examen du sein droit montre l'existence d'un nodule de 2 cm, dur sans adénopathies
axillaires ni sus claviculaires. Quels sont les 3 examens que vous demandez en priorité ?
Laquelle des propositions suivantes est ou lesquelles sont exacte(s) à propos des agranulocytoses médicamenteuses ?
☐ Indispensable A. L'agranulocytose est définie par un taux de polynucléaires neutrophiles < 0,5 G/L
☐ Faux B. L'incidence de l'agranulocytose aiguë immuno-allergique est fréquente chez l'enfant en particulier chez
les garçons
☐ Valide C. Le délai moyen d'apparition de l'agranulocytose aiguë immuno-allergique, en absence d'exposition
préalable, est de 8 à 10 jours
☐ Inacceptable D. La mortalité des agranulocytoses aiguës immuno-allergiques est globalement faible (<1 %)
☐ Valide E. Le diagnostic des agranulocytoses aiguës immuno-allergiques repose sur la suspicion clinique et
l'anamnèse
De quel(s) examen(s) avez vous besoin pour affirmer le diagnostic de leucémie lymphoïde chronique ?
Laquelle ou lesquelles des propositions suivantes est ou sont exacte(s) concernant les lymphomes en général ?
Laquelle ou lesquelles des propositions suivantes est ou sont exacte(s) concernant l'imagerie dans la prise en charge d'un
myélome multiple ?
☐ Valide A. Une TDM à faibles doses du corps total sans injection de produit de contraste est l'examen de référence
pour dépister les lésions ostéolytiques du myélome multiple
☐ Valide B. L'IRM est l'examen de référence pour rechercher une épidurite et préciser l'état du mur postérieur
☐ Faux C. La scintigraphie osseuse est un examen utile pour dépister les lésions osseuses du myélome multiple
☐ Faux D. Les clichés de squelette demeurent l'imagerie standard à effectuer lors du diagnostic
☐ Faux E. L'imagerie osseuse devra être répétée régulièrement chez les patients asymptomatiques
Quelle(s) proposition(s) est (ou sont) exacte(s) ?Un pic monoclonal de 20 g/L est découvert chez un patient âgé de 65
ans à l'occasion d'examens réalisés en raison d'une asthénie sans fièvre, attribuée à une anémie normocytaire
arégénérative nouvelle. La créatinémie est élevée, alors qu'elle était normale un an plus tôt. Son examen clinique
n'apporte pas d'éléments d'orientation en dehors d'une pâleur.
n
☐ Valide D. L'anémie peut s'expliquer par un diagnostic de myélome multiple
☐ Valide E. Vous vous attendez à ce que la calcémie soit anormalement élevée
Laquelle ou lesquelles des situations suivantes, dans la prise en charge des lymphomes malins, constituent une urgence
thérapeutique ?
Laquelle ou lesquelles des propositions suivantes est ou sont exacte(s) concernant les lymphomes de Hodgkin?
☐ Faux A. Ils sont diagnostiqués exclusivement chez des patients âgés de 15 à 35 ans
☐ Faux B. Le sous-type histologique scléro-nodulaire est rare
☐ Valide C. Les stades localisés avec atteinte médiastinale sont les plus fréquents
☐ Valide D. L'atteinte ganglionnaire sus et sous diaphragmatique constitue un stade III selon la classification d'Ann
Arbor
☐ Faux E. La maladie s'accompagne toujours de signes cliniques généraux (fièvre, perte de poids, sueurs
nocturnes)
Laquelle ou lesquelles des propositions suivantes est ou sont exacte(s) concernant les polyglobulies primitives (maladie
de Vaquez) ?
☐ Faux A. Elles sont associées à une mutation de la protéine tyrosine kinase JAK2 dans 50 % de cas
☐ Indispensable B. La présence au diagnostic d'un hématocrite > 60 % ou des signes cliniques d'hyperviscosité
constituent une urgence vitale
☐ Valide C. Elles sont associées à un risque accrue d'évolution vers une myélofibrose à longue terme
☐ Faux D. Elles ne sont pas associées à un risque accrue d'évolution vers une leucémie aiguë myéloïde
☐ Faux E. La survenue d'infections durant la phase polyglobulique est fréquente
Laquelle ou lesquelles des numération-formule sanguines suivantes justifie(nt) de rechercher en première intention une
une fusion BCR-ABL (plutôt qu'une mutation acquise JAK2 V617F)?
☐ Valide A. Hémoglobine 11 g/dL, plaquettes 100 G/L, leucocytes 40 G/L, polynucléaires neutrophiles 30 G/L,
lymphocytes 2 G/L, monocytes 2 G/L, lymphoblastes 15%
☐ Faux B. Hémoglobine 18 g/dL, hématocrite 62 %, plaquettes 700 G/L, leucocytes 17,5 G/L, polynucléaires
neutrophiles 15 G/L, lymphocytes 1,5 G/L, monocytes 0,5 G/L
☐ Valide C. Hémoglobine 13 g/dL, plaquettes 550 G/L, leucocytes 40 G/L, polynucléaires neutrophiles 33 G/L,
lymphocytes 2 G/L, monocytes 21G/L, myélémie 10 %
☐ Faux D. Hémoglobine 13 g/dL, VGM 90 fL, plaquettes 850 G/L, leucocytes 8 G/L, polynucléaires neutrophiles
6 G/L, lymphocytes 1,5 G/L, monocytes 0,8 G/L
☐ Valide E. Hémoglobine 12,5 g/dL, hématocrite 42 %, plaquettes 300 G/L, leucocytes 25 G/L, polynucléaires
neutrophiles 18 G/L, lymphocytes 2,5 G/L, monocytes 0,5 G/L, myélémie 10 %, blastes 2 %
Dans le diagnostic de la LA lymphoïde la fusion BCR-ABL doit être systématiquement recherchée.
☐ Faux A. Normocytaire
☐ Valide B. Macrocytaire
☐ Valide C. Arégénérative
☐ Faux D. Régénérative
☐ Valide E. Normochrome
L'anémie est bien macrocytaire, arégénérative, et normochrome. Item A R2C
Devant cette anémie macrocytaire arégénérative, quel(s) est (sont) le(s) examen(s) que vous demandez en première
intention à titre diagnostique ?
Les dosages vitaminiques et le bilan thyroïdien sont normaux.Quel examen à visée diagnostique vous paraît le plus
indiqué chez ce patient à ce stade ?
◎ Valide A. Un myélogramme
◎ Faux B. Une électrophorèse de protéines de l'hémoglobine
◎ Faux C. Un test de Coombs direct
◎ Faux D. Une TDM thoraco-abdomino-pelvien
◎ Faux E. Une recherche d'une mutation JAK2 V617F
Le myélogramme (A) est l'examen qui permet le diagnostic étiologique des anémies macrocytaires arégénératives en l'absence de déficit
vitaminique et d'hypothroïdie. Item B R2C
L'examen cytologique des frottis médullaires montre une moelle osseuse de richesse augmentée avec des signes de
dysgranulopoïèse (anomalie de segmentation et de dégranulation), de dysérythropoïèse (cytoplasme lacunaire,
granulations basophiles) et de dysmégacaryopoïèse (mégacaryocytes hypolobés).Quel élément quantitatif de l'analyse
cytologique du myélogramme vous manque-t-il pour classer l'hémopathie que présente le patient ?
Quel(s) examen(s) est (sont) indispensables pour préciser le pronostic devant ces constatations cytologiques ?
Le pourcentage de blastes médullaires est à 2 % et vous concluez à un syndrome myélodysplasique sans excès de
blastes. Le caryotype médullaire est normal.Quelles sont les évolutions possibles du syndrome myélodysplasiqe que
vous allez expliquer au patient ?
Après que vous lui ayez expliqué le diagnostic de syndrome myélodysplasique (SMD) et ses conséquences, le patient
s'inquiète, entre autres questions, de la "macrocytose", en gras sur ses résultats de numération at après avoir lu sur
internet, vous demande quelles mesures doivent être prises.Que lui répondez-vous ?
☐ Faux A. Qu'il s'agit probablement d'une carence en folates induite par le SMD, et que vous allez lui prescrire une
supplémentation per os
☐ Faux B. Qu'il s'agit probablement d'une carence en vitamine B12 associée au SMD, et que vous allez lui faire
réaliser une fibroscopie gastrique
☐ Faux C. Qu'il conviendrait qu'il cesse toute consommation d'alcool (pour cette raison) afin de tenter de corriger
la macrocytose
☐ Valide D. Qu'elle est caractéristique de la dysérythropoïèse des SMD
☐ Faux E. Qu'elle traduit vraisemblablement une hémolyse associée et que vous allez faire réaliser les examens
spécifiques nécessaires
Seule D est vraie. A est faux et la supplementation systématique en folates est inutile. Aucune des causes alternatives ne participe ici à la
macrocytose.
Vous décidez de prescrire une transfusion de deux culots globulaires pour cette anémie à 8 g/dL.Parmi les propositions
suivantes concernant la compatibilité transfusionnelle ABO, laquelle (lesquelles) est (sont) correcte(s) ?
Le patient est traité par un dérivé de l'érythropoïétine à l'origine d'une augmentation du taux d'hémoglobine à 11 g/dL
stable. Il est ainsi non transfusé et poursuit ce traitement au long cours. Deux ans plus tard, il vous consulte devant la
survenue d'ecchymoses spontanées au niveau des avant-bras.Parmi les examens biologiques suivants, quels sont ceux
qui vous semblent indispensables en première intention?
Vous récupérez le résultat de la numération formule sanguine prélevée en urgence: leucocytes 1,5 G/L, polynucléaires
neutrophiles 0,4 G/L, l'hémoglobine 8 g/dl, réticulocytes 40 G/L, VGM 91 fL, CCMH 33 33 gr/dl, plaquettes 15 G/
LComment caractérisez-vous les anomalies de l'hémogramme ?
par une pancytopénie et une moelle osseuse pauvre ou désertique. Nous ne pouvons pas parler à ce stade d'aplasie médullaire. Item A R2C
Vous réalisez un nouveau myélogramme en urgence devant ces résultats qui montre l'existence de 40 % de blastes avec
persistance de signes cytologiques de dysplasie au niveau de toutes les lignées hématopoïétiques.Quelle conclusion
faites-vous sur l'évolution actuelle du syndrome myélodysplasiqe (SMD) ?
Le patient est hospitalisé pour la prise en charge de la pancytopénie secondaire à l'évolution du syndrome
myélodysplasique en leucémie aiguë myéloïde. Le lendemain, il présente une fièvre à 38,7°C sans frissons ni de point
d'appel clinique.Parmi les propositions suivantes concernant la prise en charge du patient, laquelle (lesquelles) est (sont)
correcte(s) ?
☐ Faux A. La réalisation d'hémocultures n'est pas indispensable devant la faible probabilité de bactériémie
☐ Valide B. L'administration d'une antibiothérapie intraveineuse à large spectre bêta-lactamine est indiquée même
en absence de frissons et d'un point d'appel clinique
☐ Faux C. La prescription d'antipyrétiques est indispensable en prévention du risque de convulsions fébriles
☐ Valide D. Les antécédents infectieux bactériens sont pris en compte pour le choix de l'antibiothérapie
☐ Faux E. Une antibiothérapie à effet bactéricide rapide est contre-indiquée en présence de signes de gravité
(A) fausse: toute neutropénie fébrile de haut risque (profondeur de la neutropénie, contexte d'évolution vers une LAM) nécessite la réalisation
d'hémocultures (au moins une paire, idéalement deux à 30 min d'intervalle); (B) vraie: Une antibiothérapie de large spectre bêta-lactamine doit
être introduit systématiquement dans ce contexte quelque soit l'état clinique du patient; (C) fausse, pas de risque de convulsions fébriles chez ce
patient; (D) vraie: Il faut prendre en compte l'histoire microbiologique du patient (colonisation, antécédent personnel, exposition préalable à des
antibiotiques ou prise de prophylaxie antibiotique) ainsi que l'écologie microbiologique locale dans le choix de l'antibiothérapie; (E) fausse: En cas
de signes de gravité, une bi-thérapie associant une bêta-lactamine et un antibiotique à effet bactéricide rapide (aminoside ou fluoroquinolone) est
indiquée
Parmi les germes suivants, lequel (lesquels) doit (doivent) être couvert(s) par l'antibiothérapie choisie ?