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Référence: DFA1-UE8.1-SEPTEMBRE2023 Session: Session DFA1-UE8.

1-SEPTEMBRE2023

Alida Zheng

Epreuve: DFA1-UE8.1-SEPTEMBRE2023 9.41/20


Element d'épreuve: DP1 7.20/20
Vous recevez en consultation M. X, âgé de 50 ans, qui travaille comme plombier, adressé par son médecin traitant pour
la découverte d’une hernie inguinale gauche. Il présente comme principal antécédent une appendicectomie par
laparotomie. Sa hernie le gêne, notamment à la station debout prolongée.

Question 1: (Type: QRM) 0/1

Parmi les propositions suivantes concernant l’anatomie de la région inguinale, lesquelles vous paraissent exactes?

☑ Valide A. le ligament inguinal (arcade crurale) est tendu de l’épine iliaque antéro-supérieur à l’épine du pubis
☑ Faux B. les hernies inguinales directes se situent à l’extérieur des vaisseaux épigastriques
☐ Faux C. les hernies crurales sont plus fréquentes que les hernies inguinales
☐ Valide D. la présence de la hernie dans le scrotum affirme son caractère inguinal (vs crurale)
☐ Valide E. dans les hernies inguinales directes il existe toujours une faiblesse du fascia transversalis

Question 2: (Type: QRM) 0/1

Parmi les propositions suivantes concernant l’examen d’une hernie de l’aine lesquelles vous paraissent exactes ?

☐ Faux A. les hernies s’examinent assis puis debout


☐ Valide B. chez l’homme on peut palper la hernie en mettant son doigt sous le scrotum
☑ Faux C. l’impulsivité désigne le caractère battant de la hernie (contact avec les vaisseaux épigastrique)
☑ Valide D. les hernies crurales se situent en dessous de la ligne de Malgaigne
☑ Faux E. une hernie congénitale est plus fréquente chez les hommes de plus de 65 ans

Question 3: (Type: QRU) 0/1

L’examen clinique met en évidence une hernie inguinale gauche de volume moyen, probablement une hernie directe,
parfaitement réductible. Il n’existe pas de hernie inguinale droite associé.Parmi les propositions thérapeutiques
suivantes, lesquelles vous semblent adaptées ?

◎ Valide A. cure de hernie inguinale avec mise en place d’un voile prothétique non résorbable (Technique de
Lichtenstein)
◎ Faux B. cure de hernie inguinale avec mise en place d’un voile prothétique non résorbable (Technique de
Shouldice)
◉ Faux C. abstention thérapeutique

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2023-09-26-11:50:39
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◎ Faux D. port quotidien d’une ceinture de contention abdominale


◎ Faux E. aucune des propositions précédentes

Question 4: (Type: QRM) 1/1

Vos explications ont convaincu le patient. Vous avez convenu de la réalisation d’une cure de hernie inguinale selon la
technique de Lichtenstein d’ici 1 mois. Vous revoyez malheureusement ce patient aux urgences quelques jours plus tard
pour des douleurs abdominales associées à un arrêt du transit et des vomissements.Parmi les propositions suivantes
concernant l’examen physique d’un patient suspect d’occlusion, quels gestes vous paraissent indispensables ?

☑ Valide A. toucher rectal


☑ Valide B. palpation des orifices herniaires
☑ Valide C. palpation de la cicatrice d’appendicectomie
☑ Valide D. recherche d’une défense à la palpation
☐ Faux E. pose d’une sonde urinaire

Question 5: (Type: QRM) 1/1

Vous examinez la hernie du patient. Parmi les propositions suivantes quelles sont les 3 signes cliniques en faveur du
diagnostic d’étranglement herniaire ?

☐ Faux A. Hernie augmente de volume pendant le manœuvre de Vasalva


☑ Valide B. Hernie irréductible
☐ Faux C. Hernie réductible aux manœuvres de taxis
☑ Valide D. Hernie douloureuse
☑ Valide E. Hernie non impulsive à la toux

Question 6: (Type: QRM) 0.2/1

Vous avez évoqué le diagnostic d’étranglement herniaire, quelles propositions thérapeutiques vous semblent adaptées si
ce diagnostic se confirmait ?

☑ Faux A. en l’absence de signe de gravités (fièvre, syndrome inflammatoire biologique) on peut proposer un
traitement médical premier
☑ Faux B. il est indispensable de confirmer le diagnostic par une imagerie (échographie ou scanner
☐ Faux C. si on décide d’une prise en charge chirurgicale, il faut réaliser une cure de hernie seulement par abord
coelioscopique
☑ Valide D. si on décide d’une prise en charge chirurgicale, il faut réaliser une cure de hernie sans mise en place
d’un voile prothétique non résorbable s’il y a un risque infectieux
☑ Valide E. le principal risque est la nécrose du segment digestif étranglé

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Question 7: (Type: QRM) 0.2/1

Quel traitement pouvez-vous débuter dans l’attente du bloc opératoire et quels examens biologiques demandez-vous ?

☐ Valide A. Pose d’une sonde naso gastrique en aspiration


☑ Valide B. NFS - plaquettes
☐ Faux C. Marqueurs tumoraux
☑ Valide D. Ionogramme sanguin - créatinine
☑ Faux E. Antalgiques de palier 2 par voie orale

Question 8: (Type: QRU) 0/1

Le ionogramme est normal de même que la créatinine.Dans un contexte d’occlusion intestinal avec les orifices
herniaires libres, quels examens radiologiques vous semblent adaptés en première intention ?

◎ Faux A. radiographies de l’abdomen sans préparation


◎ Faux B. ASP avec lavement aux hydrosolubles
◎ Faux C. scanner abdomino-pelvien
◎ Valide D. scanner abdomino-pelvien avec injection
◉ Faux E. aucun examen radiologique n’est nécessaire, le diagnostic est clinique

Question 9: (Type: QRM) 0.2/1

Parmi les propositions suivantes concernant les signes de gravité sur un scanner, lesquelles sont vraies ?

☐ Faux A. Paroi intestinale normale


☑ Valide B. Pneumatose pariétale
☐ Valide C. Défaut de rehaussement
☑ Valide D. Épanchement de grande abondance
☑ Faux E. Lithiase de la vésicule biliaire

Question 10: (Type: QRM) 1/1

Vous avez opéré votre patient de sa hernie selon la technique de Lichtenstein. A sa sortie, quelles sont les
recommandations?

☐ Faux A. Pas d’arrêt de travail


☐ Faux B. Reprise du sport immédiat
☑ Valide C. Il y a un risque de récidive herniaire
☑ Valide D. Antalgiques de palier 1 et 2

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☐ Faux E. Il n’y a aucun risque infectieux

Element d'épreuve: mDP1 8.29/20


Vous recevez en consultation Mme. S une femme de 61 ans.Elle s’inquiète car elle ressent depuis deux mois
maintenant, une gêne à la déglutition des aliments solides. Elle ne ressent pas de gêne à l’ingestion des boissons et ne
ressent aucune douleur abdominale. Ces symptômes sont apparus très progressivement mais semblent fluctuer dans le
temps. Elle suit une alimentation équilibrée, il n’y a pas de perte d’appétit ni de perte de poids. En revanche, mme S se
sent fatiguée et anxieuse, elle est inquiète car elle a même l’impression de perdre ses cheveux. Mme S ne rapporte pas
de sang dans les selles, il n’y a pas de diarrhée mais à l’inverse elle décrit une constipation. Vous noterez dans ses
antécédents médicaux personnels une hypothyroïdie développée à la suite d’une thyroïdite d’Hashimoto actuellement
supplémentée (Levothyroxine 150ug/j). Il existe un tabagisme actif à 15 cigarettes par jour depuis une dizaine
d’années.Vous lui prenez ses constantes FC = 81bpm, TA = 105/71, SpO2 = 99%, T° = 36.8°C. L’auscultation
cardiopulmonaire et l’examen clinique abdominal sont sans particularité. Vous ne décelez pas d’adénopathie cervicale à
la palpation.

Question 1: (Type: QRM) 0.2/1

Quel(s) examen(s) paraclinique(s) demandez-vous en première intention ?

☑ Valide A. Un bilan biologique


☐ Faux B. Une manométrie œsophagienne
☐ Valide C. Une endoscopie digestive haute
☑ Faux D. Un scanner cervico-thoraco-abdomino-pelvien.
☐ Faux E. Une pH-impédancemétrie œsophagienne
Il s'agit d'un bilan de dysphagie. Il existe une asthénie sans amaigrissement avec possibles troubles des phanères. L'examen de 1ère intention à
prescrire pour toute dysphagie est une endoscopie digestive haute en plus d'un bilan biologique. Le scanner CTAP et la manométrie oesophagienne
arrivent en seconde intention. La pH-impédancemétrie est un examen de second intention pour l'exploration d'un RGO.

Question 2: (Type: QRM) 0/1

La patiente a pris rendez-vous pour la réalisation d’une endoscopie digestive haute ainsi qu’une consultation avec un
médecin ORL. Vous recevez les résultats du bilan sanguin prescrit : Hémoglobine : 9.5g/dL (12-16g/dL) VGM : 74 fL
(82-98fL) Hématocrite = 29.2% (40-50%) Réticulocytes = 109 G/L Plaquettes = 531 G/L (150-400G/L) Leucocytes
= 7.2 G/L (4-10 G/L) Albumine = 37 g/L (35-52g/L) CRP = 6mg/L (N< 5mg/L) Folates =5.0ug/L (3.9-26.8ug/L)
Vitamine B12 = 764ng/L (197-771 ng/L) Fer sérique =4 umol/L (9-30umol/L) Ferritine = 7 mg/L (N> 15mg/L)
Coefficient de saturation = 5% (15-35%) TSH = 3mUI/L (0.5-5 mUI/L) Pas de trouble ionique, pas d’insuffisance
rénale. Bilan d’hémostase sans particularité. Au vu des données de l’interrogatoire et des résultats bilan biologique,
quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) suspecté(s) ?

☑ Faux A. Ulcère gastro-duodénal


☐ Valide B. Cancer de l’œsophage
☐ Faux C. Achalasie
☐ Faux D. Maladie cœliaque

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☐ Valide E. Syndrome de Plummer-Vinson

Il s'agit d'une dysphagie aux solides d'installation progressive avec asthénie et anémie par carence martiale chez une femme qui est tabagique. On
suspecte avant tout un cancer de l'oesophage (plutôt épidermoïde). L'achalasie est un trouble moteur de l'oesophage se caractérisant par une
dysphagie paradoxale (aux liquides) non associé à une carence martiale. Le syndrome de Plummer Vinson est rare; il associe une carence martiale
et une dysphagie progressive et secondaire à la présence de membranes oesophagiennes d'origine inconnue.

Question 3: (Type: QRM) 0.5/1

L’endoscopie digestive haute retrouve une œsophagite non hémorragique compliquant une hernie hiatale. Les biopsies
gastriques et duodénales sont sans particularité. L’examen ORL par nasofibroscopie est décrit comme normal. Un
traitement par IPP (Inhibiteur de la pompe à protons) permet l’atténuation des symptômes de dysphagie. Demandez-
vous un (des) autre(s) examen(s) complémentaire(s) ? Lequel / Lesquels ?

☐ Faux A. Une échographie thyroïdienne


☑ Valide B. Une coloscopie
☐ Valide C. Un examen gynécologique
☐ Faux D. Une IRM hépatique
☐ Faux E. Aucun autre examen.
La dysphagie s'attenue sous traitement IPP, l'étiologie de cette dysphagie est probablement par oesophagite peptique compliquant une hernie
hiatale. Mais elle n'explique pas cette carence martiale, qui doit être explorée par coloscopie et par des explorations gynécologiques chez cette
femme ménopausée.

Question 4: (Type: QRM) 0.5/1

La coloscopie a identifié une lésion néoplasique du caecum. Les biopsies confirment qu’il s’agit d’un adénocarcinome
liberkuhnien du colon droit moyennement différencié. Madame S est surprise, elle dit ne jamais avoir réalisé de test de
dépistage pour ce type de pathologie. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s)?

☑ Valide A. Madame S était concernée par le dépistage du cancer colorectal.


☑ Faux B. Une coloscopie de dépistage du cancer colorectal aurait du être réalisée régulièrement depuis plusieurs
années.
☑ Valide C. Madame S faisait partie de la population à risque moyen de développer un cancer colorectal.
☐ Faux D. Madame S faisait partie de la population à très haut risque de développer un cancer colorectal
☑ Valide E. Le tabagisme actif est un facteur de risque exogène du cancer colorectal.
Dépistage de masse pour la population générale de + de 50 ans (risque moyen) par test immunologique de recherche de sang dans les selles tous
les deux ans . Coloscopie chez sujets à risque (antécédent personnel ou familial de cancer colorectal ou d’adénome, MICI ancienne, prédisposition
héréditaires Lynch ou polypose familiale, acromégalie)

Question 5: (Type: QRM) 1/1

Concernant cet adénocarcinome du colon droit, quel(s) sera(seront) l'(les) élément(s) de votre prise en charge?

☑ Valide A. Scanner thoraco-abdomino-pelvien dans le cadre d'un bilan d'extension


☐ Faux B. Scintigraphie osseuse dans le cadre d'un bilan d'extension

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☐ Faux C. Echo-endoscopie colorectale dans le cadre d'un bilan d'extension


☑ Valide D. Programmation d'une réunion de concertation pluridisciplinaire
☐ Faux E. Résection chirurgicale en urgence.
Lors du diagnostic de tout cancer, il est nécessaire d'en réaliser le bilan d'extension, Scanner thoraco-abdomino-pelvien pour le cancer colique et
rectal. L'IRM rectale ou l'échoendoscopie recale seront proposées en complément en cas de cancer du rectum localisé. La résection chirurgicale en
urgence (avant la RCP) est indiquée en cas de syndrome occlusif.

Question 6: (Type: QRM) 0.5/1

Le bilan d’extension et l'analyse anatomopathologique confirment un adénocarcinome invasif, envahissant les couches
muqueuses, sous muqueuses et musculeuses du colon droit sans lésion métastatique à distance. Une résection de la
tumeur est programmée. Quel(s) sera (seront) le(s) principe(s) du traitement?

☐ Faux A. Une résection endoscopique de la tumeur sera proposée. (La résection endoscopique pour des lésions très
superficielles est parfois possible (Tis, T1sm1 = lésions intramuqueuses ou sous muqueuses superficielles) )

☑ Valide B. Une résection chirurgicale de la tumeur avec marges de sécurités et curage ganglionnaire sera
proposée. (Dans le cadre d'un cancer du colon sans métastases à distance, le traitement consiste en une exérèse de la tumeur primitive
avec des marges d’au moins 5 cm, associée à l’exérèse des vaisseaux et du méso colon contenant le réseau lymphatique avec ses ganglions.)

☐ Faux C. Une chimiothérapie néo adjuvante (avant la résection) sera proposée. (Pour le cancer du rectum sous péritonéal
un traitement préopératoire (chimiothérapie, radio-chimiothérapie) est souvent nécessaire. Elle diminue le risque de récidive locale. )

☐ Valide D. Une chimiothérapie adjuvante (après la résection) sera proposée en cas d'envahissement ganglionnaire.
(Pour les cancers du côlon et du rectum une chimiothérapie post opératoire est recommandée s’il existe un envahissement ganglionnaire. )

☐ Faux E. Une radiothérapie, associée à la chimiothérapie sera proposée (Pour le cancer du rectum sous péritonéal un
traitement préopératoire (chimiothérapie, radio-chimiothérapie) est souvent nécessaire. Elle diminue le risque de récidive locale. )

Question 7: (Type: QRM) 0.2/1

Mme S a été opérée (colectomie droite) et a été traité dans les suites par une chimiothérapie post opératoire. Elle
s'inquiète désormais pour ses proches et vous pose de nombreuses questions au sujets de tests génétiques concernant le
cancer du colorectal. Quelle(s) sont l'(les) indication(s) à un test de génétique constitutionnelle ou somatique après le
diagnostic positif d’adénocarcinome colorectal ?

☑ Valide A. En cas de polypose en endoscopie ou sur la pièce opératoire


☑ Valide B. En cas de perte d'expression d’une des 4 protéines du système MMR (MismatchRepair) ou statut MSI
(MicroSatellite Instability) dans la tumeur
☐ Valide C. En cas de diagnostic à un stade métastatique
☐ Faux D. Dès un seul antécédent familial au premier degré de cancer dans le spectre du syndrome de Lynch.
☐ Valide E. En cas de diagnostic du cancer colorectal avant 40 ans.
Indication à un test de génétique constitutionnelle : -Perte d’expression d’une des 4 protéines du système MMR (MismatchRepair) ou statut MSI -
Polypose en l'absence de statut MSI-Age au diagnostic < 40 ans sans polypose-Après 40 ans si critères d'Amsterdam III (Syndrome de Lynch) : au
moins 3 sujets atteints de cancers du spectre (côlon, rectum, endomètre, ovaire, grêle, uretère ou cavités excrétrices rénales, estomac, pancréas,
voies biliaires, glioblastome) dont 1 sujet uni aux 2 autres au 1er degré ET au moins 2 générations successives concernées ; ET au moins 1 cancer
diagnostiqué avant 50 ansL’indication d’un test génétique somatique (modification uniquement du tissu tumoral) est systématique sur le
prélèvement tumoral en situation métastatique car le résultat influence les indications thérapeutiques

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Element d'épreuve: SQI1 13.09/20


Question 1: (Type: QRM) 0.5/1

Concernant les hémorragies digestives, quel(les) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

☐ Faux A. Tout épisode de rectorragie même sans diminution du taux d’hémoglobine impose la réalisation d’une
endoscopie digestive en urgence. (En cas de rectorragie non continue et sans critère de gravité une endoscopie à peut être
différée. )

☐ Faux B. Tout épisode de rectorragie même sans diminution du taux d’hémoglobine impose l’hospitalisation du
(de la) patient(e). (En cas de rectorragie non continue et sans critère de gravité une hospitalisation n'est pas nécessaire. )
☐ Valide C. La coloscopie totale doit toujours être réalisée après une préparation optimale.
☐ Faux D. La pose d’une sonde naso-gastrique est indiquée systématiquement en cas de suspicion d’hémorragie
digestive haute avant l’examen endoscopique. (La pose d'une sonde naso-gastrique est indiquée en cas de choc hypovolémique
et en l'absence d'extériorisation. )

☑ Valide E. Dans la grande majorité des cas d’hémorragie digestive, il n’y a pas d’indication à un examen
d’imagerie en coupe

Question 2: (Type: QRM) 1/1

Parmi ces propositions, quels sont les critères de gravité d’une hémorragie digestive ?

☑ Valide A. Les comorbidités cardiovasculaires


☑ Valide B. La baisse d’hémoglobine à la phase initiale
☐ Faux C. Le volume estimé de sang extériorisé.
☑ Valide D. Un mauvais rendement transfusionnel.
☐ Faux E. La réaction par production de mousse après le contact du sang extériorisé et de l’eau oxygénée.
Le retentissement hémodynamique est le critère principal de gravité : un état de choc initial et/ou ne répondant pas au remplissage est le critère le
plus grave. Lipothymie, chute, tachycardie sont des signes de gravité - La baisse de l’hémoglobinémie à la phase initiale. L’hémoglobinémie peut
être normale ou sous-estimer le saignement. - Le terrain : les comorbidités cardiovasculaires aggravent le pronostic. - L’évolution à court terme :
l’instabilité hémodynamique malgré le remplissage ou le mauvais rendement transfusionnel (pas de montée de l’hémoglobine après transfusion)
sont des critères de gravité. Attention ! Le « volume » évalué de sang extériorisé est un très mauvais indicateur de gravité. La réaction avec l'eau
oxygéné n'est pas un critère de gravité et n'est pas validé pour le diagnostic d'une hémorragie digestive.

Question 3: (Type: QRM) 0.2/1

Parmi ces éléments cliniques et biologiques, quels sont ceux qui peuvent être liés à un ictère à bilirubine conjuguée ?

☑ Faux A. Une diminution de la valeur de l’haptoglobine biologique. (La diminution de l'haptoglobine est observée en cas
d'hémolyse qui est une des causes de l'ictère à bilirubine libre. )

☐ Faux B. La présence d’urines décolorées et de selles foncées. (L'obstruction des voies biliaires cause un ictère à bilirubine
conjugé responsable de la présence d'urines foncées et de selles décolorées. )

☑ Valide C. Un prurit.
☑ Valide D. Une perturbation du bilan d’hémostase (Une obstruction des voies biliaires prolongée peut être responsable dune

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Référence: DFA1-UE8.1-SEPTEMBRE2023 Session: Session DFA1-UE8.1-SEPTEMBRE2023

carence en vitamines liposolubles (A, D, E, K). La vitamine K est déterminante pour les facteurs de coagulation dits "vitamine K
dépandants" (Facteurs II, VII, IX et X). On retrouve à la biologie une baisse du TP mais pas du facteur V. )

☐ Valide E. Une stéatorrhée

Question 4: (Type: QRM) 1/1

Parmi ces éléments, quels sont ceux qui sont en faveur d’un diagnostic d’une rectocolite hémorragique plutôt qu'une
maladie de Crohn.

☑ Indispensable A. Des lésions inflammatoires limités au rectum.


☐ Faux B. Une atteinte et des lésions inflammatoires discontinues en endoscopie. (Dans la rectocolite hémorragique,
l'atteinte inflammatoire de la muqueuse colique et rectale est continue sans intervalle de muqueuse saine avec une limite nette.)

☐ Faux C. La présence de fistules ano-perinéales. (Les lésions ano-périnéales peuvent être associées à une maladie de Crohn. )

☐ Faux D. Un granulome épithélioïde gigantocellulaire sans nécrose caséeuse à l’analyse anatomopathologique.


(Cet élément histologique est associé à une maladie de Crohn dans 30% des cas. Il n'est pas associé à la RCH)

☐ Faux E. Une infiltration transmurale des lésions inflammatoires à l’analyse anatomopathologique. (L’infiltrat
inflammatoire est superficiel dans la RCH (muqueux) et transmural dans la MC.)

Question 5: (Type: QRM) 0.5/1

Concernant l’Helicobacter Pylori (HP), quel(les) est (sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?

☑ Valide A. Il s’agit d’une bactérie gram négatif flagellée acido-résistante.


☑ Valide B. La gastrite à Helicobacter Pylori constitue un facteur de risque d’adénocarcinome gastrique.
☑ Valide C. La recherche d’une infection à Helicobacter Pylori est systématique en cas d’ulcère gastrique ou
duodénal.
☑ Faux D. En cas d’hémorragie digestive révélant un ulcère gastrique lors d’une endoscopie, la recherche
d’infection à HP par biopsies gastriques doit se faire dans le même temps diagnostique. (En cas d'hémorragie digestive
révélant un ulcère gastrique, le temps est à l'hémostase endoscopique. Le diagnostic de l'infection à HP est necessaire mais sera fait dans
une endoscopie ultérieure hors periode hémorragique ou par sérologie. )

☐ Faux E. En cas d’hémorragie digestive révélant un ulcère gastrique lié à HP, le traitement d’éradication doit être
débuté en urgence. (Il n'y a aucune urgence à débuter un traitement d'éradication d'HP. Le traitement urgent de l'hémorragie digestive
par ulcère gastrique est l'hémostase endoscopique et l'Inhibiteur de la pompe à protons. )

Question 6: (Type: QRM) 0.5/1

Quels sont les indications d’un traitement préventif par Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pour un patient traité
par anti-inflammatoires non stéroïdiens ?

☑ Valide A. Age supérieur à 65 ans


☐ Faux B. Antécédent de gastrite avec dysplasie ou métaplasie intestinale.
☑ Faux C. Antécédent de gastrite à Helicobacter Pylori.
☑ Valide D. Traitement concomitant par antiagrégant plaquettaire.

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Référence: DFA1-UE8.1-SEPTEMBRE2023 Session: Session DFA1-UE8.1-SEPTEMBRE2023

☑ Valide E. Traitement concomitant par corticoïdes oraux.


Indication du traitement préventif par IPP chez les patients sous AINS ou Aspirine : -plus de 65 ans -antécédent d’UGD -traitement par
antiagrégant, anticoagulant ou corticoïdes associés

Question 7: (Type: QRM) 0/1

Parmi les éléments suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui sont en faveur d’une diarrhée motrice ?

☑ Valide A. Les selles sont fréquentes et fractionnées, souvent post prandiales.


☑ Faux B. Les selles sont fréquentes et fractionnées souvent vespérales
☑ Valide C. Les selles peuvent contenir des aliments ingérés moins de huit heures avant
☑ Faux D. Les selles s’accompagnent fréquemment d’un météorisme abdominal et de flatulences
☐ Valide E. Les traitements ralentisseurs du transit sont souvent efficaces
La diarrhée motrice est souvent constituée de selles fréquentes fractionnées le matin et postprandiales, pouvant contenir des résidus d’aliments ou
des médicaments ingérés moins de 8 heures avant, rarement nocturnes.s. Les ralentisseurs du transit sont souvent efficaces

Question 8: (Type: QRM) 1/1

Concernant la colite à Clostridium difficile, quel(les) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s) ?

☐ Faux A. Elle nécessite toujours une hospitalisation. (En l'absence de signe de gravité, un traitement à domicile est possible. )

☐ Faux B. Elle nécessite l'isolement des patients et la désinfection régulière des mains de l'entourage et/ou des
soignants en contact au gel hydro-alcoolique (Le Clostridioides difficile est une bactérie sporulée qui résiste au gel hydro-
alcoolique et nécessite une friction première des mains au savon)

☐ Faux C. La levée de l'isolement du (de la) patient(e) nécessite un contrôle de la coproculture à la fin du
traitement. (Pas d’indication à un contrôle de la coproculture à la fin du traitement)
☐ Faux D. Les traitements anti-sécrétoires sont contre indiqués. (Ils sont possibles mais modérément efficaces. )

☑ Indispensable E. Les traitements ralentisseurs du transit sont à éviter.

Question 9: (Type: QRM) 0.5/1

Quelles sont les propositions exactes concernant la pancréatite chronique ?

☑ Valide A. La présence de calcifications pancréatiques observées sur un examen tomodensitométrique abdominal


de routine est très évocatrice de ce diagnostic (Le diagnostic repose sur la présence d’anomalies parenchymateuses, notamment
de calcifications pancréatiques, et/ou d’anomalies canalaires en imagerie)

☐ Faux B. Le diagnostic doit être réalisé par une biopsie pancréatique réalisée sous écho-endoscopie
(L’échoendoscopie bilio-pancréatique sous anesthésie générale n’est pas faite en première intention. Elle explore l’intégralité du pancréas
avec une très grande sensibilité et caractérise avec précision le mécanisme des obstacles canalaires. Elle permet de réaliser des ponctions à
visée anatomopathologique en cas de doute diagnostique (PC de présentation pseudotumorale)

☑ Faux C. Le taux fécal d’élastase est augmenté (L'insuffisance pancréatique exocrine est une complication tardive, associée à une
stéatorrhée et un amaigrissement, elle se confirme par un dosage abaissé de l’élastase fécale sur un échantillon de selles)

☑ Valide D. La présence d’une stéatorrhée est fréquente


☐ Faux E. La lipase est élevée à plus de 3 N (Lipasémie élevée lors des poussées de pancréatite aiguë (cf. Item 358). En dehors de

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ces poussées, le dosage n’est pas indiqué car sans intérêt)

Question 10: (Type: QRU) 1/1

Un homme de 46 ans, sans antécédent familial particulier, avec comme seul antécédent personnel une hypertension
artérielle connue depuis 3 ans et équilibrée sur traitement β-bloquant, consulte pour une constipation inhabituelle
apparue récemment au décours d’un voyage aérien. Vous lui expliquez que :

◎ Faux A. La constipation est habituelle sous traitement β-bloquant


◎ Faux B. Une étude du temps de transit colique par marqueurs radio-opaques doit être réalisée pour confirmer le
diagnostic
◉ Valide C. La coloscopie sera à discuter si le trouble persiste
◎ Faux D. La coloscopie est indispensable et doit être réalisée dès que possible
◎ Faux E. Un test fécal de recherche de sang dans les selles est à réaliser
La coloscopie avec anesthésie générale devra être proposée dans les situations suivantes : - si les symptômes sont apparus ou s’aggravent après 50
ans ; - en cas de signes d'alarme (rectorragie, altérations de l’état général, modification récente et inexpliquée du transit)Elle se discute si les
troubles persistent malgré traitement et règles hygiénodiététiques. -Le test fécal se fait pour la population générale après 50 ans. Constipation
médicamenteuse : fer oral - antidiarrhéiques - antalgiques (opiacés, tramadol), antispasmodiques - anticholinergiques - antidépresseurs
(carbamazépine), antipsychotiques, anticonvulsivants (amitriptyline), antiparkinsoniens - diurétiques hypokaliémiants (furosémide) - résines
(colestyramine)

Question 11: (Type: QRM) 1/1

Quelles seraient vos propositions d’exploration chez une femme de 40 ans pesant 80 kg pour 152 cm sans antécédent
particulier qui présente un RGO typique avec gêne à type de brulure ascendante rétro-sternale transitoire survenant à un
rythme environ bi-mensuel ?

☐ Faux A. Endoscopie digestive haute


☐ Faux B. pH-métrie des 24 heures
☐ Faux C. pH-métrie impédencemétrie des 24 heures
☐ Faux D. Manométrie oesophagienne de haute résolution
☑ Indispensable E. Aucune de ces propositions
Aucun examen complémentaire n'est nécessaire en cas de 1ere consultation pour un RGO avec signes typiques avant 50 ans et en dehors de signes
d'alarme. La pH-métrie +/- impédancemétrie est indiquée en cas de signes atypiques de RGO, RGO résistants au traitement médical bien conduit
et pour le bilan pré-opératoire quand se pose la question d’une chirurgie du RGO La manométrie est indiquée en cas de suspiction de trouble
moteur œsophagien, Bilan pré-opératoire d’une chirurgie du RGO

Element d'épreuve: SQI2 9.06/20


Question 1: (Type: QRM) 1/1

1. Parmi ces propositions concernant les pathologies de paroi, lesquelles sont vraies?

☑ Valide A. Une hernie est une déhiscence de la paroi avec protrusion du contenu de la cavité abdominale, au

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travers un orifice anatomique naturel.


☑ Valide B. Une éventration est une hernie à travers un orifice secondaire à une précédente incision.
☑ Valide C. Une éviscération est une rupture du péritoine et les viscères sont directement exposés.
☐ Faux D. Une éventration est un élargissement d’un orifice naturel avec protrusion du contenu de la cavité
abdominale
☐ Faux E. Une hernie ne laisse passer que des tissus adipeux de la cavité abdominale

Question 2: (Type: QRM) 0.5/1

Parmi ces propositions concernant les hernies, laquelle est vraie?

☐ Faux A. Une hernie acquise est due à la persistance du canal péritonéo-vaginal.


☑ Indispensable B. La limite inférieure du canal inguinal est représentée par le ligament inguinal.
☐ Faux C. La limite supérieure du canal inguinal est représentée par le fascia transversalis.
☑ Faux D. Une hernie crurale se situe au-dessus de la ligne ilio pubienne.
☐ Faux E. Une hernie inguinale n’existe que chez le sexe masculin.

Question 3: (Type: QRM) 0.5/1

Parmi les propositions suivantes concernant les signes d’occlusion intestinale, lesquelles sont vraies?

☐ Valide A. Vomissements
☐ Faux B. Fièvre
☑ Valide C. Douleurs abdominales
☐ Faux D. Déshydratation
☑ Valide E. Arrêt de gaz et des matières

Question 4: (Type: QRM) 0.2/1

Parmi les propositions suivantes concernant les mécanismes de survenue d’un syndrome occlusif, lesquelles sont vraies?

☑ Faux A. Le volvulus du sigmoïde provoque une occlusion fonctionnelle


☐ Faux B. Le syndrome d’Ogilvie nécessite un traitement en urgence par laparotomie
☑ Valide C. L’iléus biliaire correspond à une obstruction digestive intra-luminale
☐ Valide D. Une hernie étranglée correspond à une strangulation
☐ Faux E. La maladie de Crohn provoque une obstruction extra-digestive

Question 5: (Type: QRM) 0.2/1

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Parmi les propositions suivantes concernant le syndrome occlusif, lesquelles sont vraies?

☐ Faux A. Au scanner, la dilatation du grêle est définie comme une anse dont le diamètre est supérieur à 17 mm
☐ Valide B. Au scanner, la zone de transition correspond à un changement de calibre brutal entre une anse dilatée
et une anse plate
☑ Valide C. Au scanner, le défaut de rehaussement digestif constitue un signe de gravité
☑ Valide D. Une aéroportie est constituée par de multiples densités aériques fines et de siège périphérique
☑ Faux E. Une aérobilie est signe d’une souffrance digestive

Question 6: (Type: QRM) 0.2/1

Quelles affirmations parmi les suivantes sont vraies à propos de la classification des péritonites?

☐ Faux A. La péritonite tertiaire est une infection abdominale spontanée, mono bactérienne d’origine hématogène
ou par translocation
☑ Faux B. La péritonite tertiaire est une infection abdominale persistante malgré un traitement seulement
médicamenteux, par des germes devenus résistants ou des levures
☐ Valide C. La péritonite secondaire survient après la perforation d’un viscère digestif ou après la diffusion d’une
infection abdominale
☐ Faux D. La péritonite primaire impose toujours une prise en charge chirurgicale
☑ Valide E. La péritonite tertiaire constitue une urgence médico-chirurgicale

Question 7: (Type: QRM) 0.2/1

Parmi les suivantes, quelles sont les causes de péritonite secondaire ?

☐ Valide A. Infections/perforations intra-abdominales


☑ Faux B. Infections abdominales spontanées, mono-bactériennes d’origine hématogène ou par translocation
☑ Valide C. Post-opératoires par désunion anastomotique
☑ Valide D. Post-traumatiques après traumatisme fermé entraînant une perforation ou une ischémie digestive
☐ Faux E. Infections abdominales persistantes malgré un traitement antibiotique et chirurgical par des germes
devenus résistants ou des levures

Question 8: (Type: QRM) 0.2/1

Quelles affirmations parmi les suivantes sont vraies à propos du diagnostic de la péritonite?

☑ Valide A. Le diagnostic de péritonite est essentiellement clinique.


☑ Faux B. La normalité des examens para cliniques doit remettre en cause le diagnostic de péritonite
☑ Valide C. Les examens para cliniques ne doivent pas retarder la prise en charge
☑ Valide D. La péritonite provoque des signes péritonéaux (contracture, défense et douleur du cul de sac de

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Douglas)
☐ Valide E. La péritonite la plus fréquente est d’origine appendiculaire

Question 9: (Type: QRM) 1/1

Quelles affirmations parmi les suivantes sont vraies à propos de la crise d’appendicite typique ?

☑ Valide A. Patient jeune 15-25 ans


☐ Faux B. Douleur migratrice de la fosse iliaque gauche +/- épigastre
☑ Valide C. Défense de la fosse iliaque droite, avec un signe de Bloomberg positif
☑ Valide D. Douleur au point de Mc Burney
☐ Faux E. Toucher rectal toujours douloureux

Question 10: (Type: QRM) 0.2/1

Quels sont les examens para cliniques qui confirment le diagnostic d’une appendicite aiguë?

☑ Valide A. Echographie : n’a de valeur que si positive


☑ Faux B. ASP (radiographie abdominale sans préparation)
☐ Valide C. scanner abdomino-pelvien
☐ Faux D. IRM abdomino-pelvien
☐ Faux E. Biologie : présence constante d’une hyperleucocytose à PNN, avec élévation de la CRP

Question 11: (Type: QRM) 1/1

Quels sont les facteurs parmi les suivants incriminés dans la diverticulose colique ?

☐ Faux A. Régime riche en fibres


☑ Valide B. Sédentarité
☑ Valide C. Obésité
☑ Valide D. Constipation
☑ Valide E. Tabac

Question 12: (Type: QRM) 0.5/1

Quelles affirmations parmi les suivantes sont correctes à propos de la diverticulose colique ?

☐ Faux A. La localisation la plus fréquente des diverticules coliques se situe sur le colon droit et transverse
☑ Valide B. La localisation la plus fréquente des diverticules se situe sur colon gauche et sigmoïde

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☐ Valide C. L’examen d’imagerie de référence est le scanner abdomino-pelvien avec injection intra veineuse de
produit de contraste
☐ Faux D. L’ASP est utilisé en première intention
☑ Valide E. La principale complication est la diverticulite aiguë

Question 13: (Type: QRU) 0/1

Quelle est la conduite à tenir de première intention en cas de diverticulite aiguë non compliquée (Hinchey 1) en
l’absence de comorbidité́ significative et/ou de contexte social défavorable (une seule réponse) ?

◎ Valide A. Traitement ambulatoire


◎ Faux B. Traitement symptomatique et antibiotiques pour 3 à 5 jours
◉ Faux C. Traitement symptomatique et antibiotiques pour 10 à 15 jours
◎ Faux D. Traitement chirurgical au décours de la crise dans tous les cas
◎ Faux E. Une alimentation n'est pas recommandée au cours du traitement de la diverticulite non perforée

Question 14: (Type: QRU) 0/1

Quelle est la conduite à tenir dans le cas de diverticulite aiguë compliquée (Hinchey 2) (une seule réponse)

◎ Faux A. Traitement ambulatoire


◎ Valide B. Antibiothérapie seule, sans geste chirurgical ou drainage radiologique
◎ Faux C. Intervention selon Hartmann en urgence
◎ Faux D. Cœlioscopie exploratrice et lavage péritonéal
◉ Faux E. Coloscopie en urgence

Question 15: (Type: QRU) 1/1

Quelle est la conduite à tenir dans le cas de diverticulite aiguë compliquée (Hinchey 4) ? (une seule réponse)

◎ Faux A. Traitement ambulatoire


◎ Faux B. Antibiothérapie seule, sans geste chirurgical ou drainage
◉ Valide C. Intervention selon Hartmann en urgence
◎ Faux D. Cœlioscopie exploratrice et lavage péritonéale
◎ Faux E. Coloscopie en urgence

Question 16: (Type: QRU) 1/1

Parmi ces affirmations concernant l’angiocholite, laquelle est vraie ?

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◎ Faux A. Sur l’imagerie, on note toujours une dilatation des voies biliaires intra-/extrahépatiques
◎ Faux B. Les hémocultures sont toujours positives
◎ Faux C. Une cholécystectomie en urgence est le premier geste à faire
◉ Valide D. Les paramètres biologiques de cholestase sont généralement anormaux
◎ Faux E. Les patients présentent toujours d’ictère franc

Question 17: (Type: QRU) 0/1

Parmi les propositions de traitements d’une cholécystite aigüe lithiasique chez un adulte jeune, sans comorbidité
notable, quelle est la plus correcte?

◉ Faux A. Une échoendoscopie doit être effectuée en pré-opératoire, pour s’assurer de l’absence de lithiase de voies
biliaires
◎ Faux B. Une antibiothérapie n’est indiquée qu’en cas de sepsis
◎ Valide C. Une cholécystectomie laparoscopique pratiquée idéalement dans les premiers 24 à 48h est le traitement
chirurgical de choix
◎ Faux D. Une cholécystectomie laparoscopique devrait être pratiquée idéalement après une antibiothérapie i.v. de
minimum 5 jours
◎ Faux E. Elle ne nécessite aucun traitement chirurgical

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