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1-SEPTEMBRE2023
Alida Zheng
Parmi les propositions suivantes concernant l’anatomie de la région inguinale, lesquelles vous paraissent exactes?
☑ Valide A. le ligament inguinal (arcade crurale) est tendu de l’épine iliaque antéro-supérieur à l’épine du pubis
☑ Faux B. les hernies inguinales directes se situent à l’extérieur des vaisseaux épigastriques
☐ Faux C. les hernies crurales sont plus fréquentes que les hernies inguinales
☐ Valide D. la présence de la hernie dans le scrotum affirme son caractère inguinal (vs crurale)
☐ Valide E. dans les hernies inguinales directes il existe toujours une faiblesse du fascia transversalis
Parmi les propositions suivantes concernant l’examen d’une hernie de l’aine lesquelles vous paraissent exactes ?
L’examen clinique met en évidence une hernie inguinale gauche de volume moyen, probablement une hernie directe,
parfaitement réductible. Il n’existe pas de hernie inguinale droite associé.Parmi les propositions thérapeutiques
suivantes, lesquelles vous semblent adaptées ?
◎ Valide A. cure de hernie inguinale avec mise en place d’un voile prothétique non résorbable (Technique de
Lichtenstein)
◎ Faux B. cure de hernie inguinale avec mise en place d’un voile prothétique non résorbable (Technique de
Shouldice)
◉ Faux C. abstention thérapeutique
Vos explications ont convaincu le patient. Vous avez convenu de la réalisation d’une cure de hernie inguinale selon la
technique de Lichtenstein d’ici 1 mois. Vous revoyez malheureusement ce patient aux urgences quelques jours plus tard
pour des douleurs abdominales associées à un arrêt du transit et des vomissements.Parmi les propositions suivantes
concernant l’examen physique d’un patient suspect d’occlusion, quels gestes vous paraissent indispensables ?
Vous examinez la hernie du patient. Parmi les propositions suivantes quelles sont les 3 signes cliniques en faveur du
diagnostic d’étranglement herniaire ?
Vous avez évoqué le diagnostic d’étranglement herniaire, quelles propositions thérapeutiques vous semblent adaptées si
ce diagnostic se confirmait ?
☑ Faux A. en l’absence de signe de gravités (fièvre, syndrome inflammatoire biologique) on peut proposer un
traitement médical premier
☑ Faux B. il est indispensable de confirmer le diagnostic par une imagerie (échographie ou scanner
☐ Faux C. si on décide d’une prise en charge chirurgicale, il faut réaliser une cure de hernie seulement par abord
coelioscopique
☑ Valide D. si on décide d’une prise en charge chirurgicale, il faut réaliser une cure de hernie sans mise en place
d’un voile prothétique non résorbable s’il y a un risque infectieux
☑ Valide E. le principal risque est la nécrose du segment digestif étranglé
Quel traitement pouvez-vous débuter dans l’attente du bloc opératoire et quels examens biologiques demandez-vous ?
Le ionogramme est normal de même que la créatinine.Dans un contexte d’occlusion intestinal avec les orifices
herniaires libres, quels examens radiologiques vous semblent adaptés en première intention ?
Parmi les propositions suivantes concernant les signes de gravité sur un scanner, lesquelles sont vraies ?
Vous avez opéré votre patient de sa hernie selon la technique de Lichtenstein. A sa sortie, quelles sont les
recommandations?
La patiente a pris rendez-vous pour la réalisation d’une endoscopie digestive haute ainsi qu’une consultation avec un
médecin ORL. Vous recevez les résultats du bilan sanguin prescrit : Hémoglobine : 9.5g/dL (12-16g/dL) VGM : 74 fL
(82-98fL) Hématocrite = 29.2% (40-50%) Réticulocytes = 109 G/L Plaquettes = 531 G/L (150-400G/L) Leucocytes
= 7.2 G/L (4-10 G/L) Albumine = 37 g/L (35-52g/L) CRP = 6mg/L (N< 5mg/L) Folates =5.0ug/L (3.9-26.8ug/L)
Vitamine B12 = 764ng/L (197-771 ng/L) Fer sérique =4 umol/L (9-30umol/L) Ferritine = 7 mg/L (N> 15mg/L)
Coefficient de saturation = 5% (15-35%) TSH = 3mUI/L (0.5-5 mUI/L) Pas de trouble ionique, pas d’insuffisance
rénale. Bilan d’hémostase sans particularité. Au vu des données de l’interrogatoire et des résultats bilan biologique,
quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) suspecté(s) ?
Il s'agit d'une dysphagie aux solides d'installation progressive avec asthénie et anémie par carence martiale chez une femme qui est tabagique. On
suspecte avant tout un cancer de l'oesophage (plutôt épidermoïde). L'achalasie est un trouble moteur de l'oesophage se caractérisant par une
dysphagie paradoxale (aux liquides) non associé à une carence martiale. Le syndrome de Plummer Vinson est rare; il associe une carence martiale
et une dysphagie progressive et secondaire à la présence de membranes oesophagiennes d'origine inconnue.
L’endoscopie digestive haute retrouve une œsophagite non hémorragique compliquant une hernie hiatale. Les biopsies
gastriques et duodénales sont sans particularité. L’examen ORL par nasofibroscopie est décrit comme normal. Un
traitement par IPP (Inhibiteur de la pompe à protons) permet l’atténuation des symptômes de dysphagie. Demandez-
vous un (des) autre(s) examen(s) complémentaire(s) ? Lequel / Lesquels ?
La coloscopie a identifié une lésion néoplasique du caecum. Les biopsies confirment qu’il s’agit d’un adénocarcinome
liberkuhnien du colon droit moyennement différencié. Madame S est surprise, elle dit ne jamais avoir réalisé de test de
dépistage pour ce type de pathologie. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s)?
Concernant cet adénocarcinome du colon droit, quel(s) sera(seront) l'(les) élément(s) de votre prise en charge?
Le bilan d’extension et l'analyse anatomopathologique confirment un adénocarcinome invasif, envahissant les couches
muqueuses, sous muqueuses et musculeuses du colon droit sans lésion métastatique à distance. Une résection de la
tumeur est programmée. Quel(s) sera (seront) le(s) principe(s) du traitement?
☐ Faux A. Une résection endoscopique de la tumeur sera proposée. (La résection endoscopique pour des lésions très
superficielles est parfois possible (Tis, T1sm1 = lésions intramuqueuses ou sous muqueuses superficielles) )
☑ Valide B. Une résection chirurgicale de la tumeur avec marges de sécurités et curage ganglionnaire sera
proposée. (Dans le cadre d'un cancer du colon sans métastases à distance, le traitement consiste en une exérèse de la tumeur primitive
avec des marges d’au moins 5 cm, associée à l’exérèse des vaisseaux et du méso colon contenant le réseau lymphatique avec ses ganglions.)
☐ Faux C. Une chimiothérapie néo adjuvante (avant la résection) sera proposée. (Pour le cancer du rectum sous péritonéal
un traitement préopératoire (chimiothérapie, radio-chimiothérapie) est souvent nécessaire. Elle diminue le risque de récidive locale. )
☐ Valide D. Une chimiothérapie adjuvante (après la résection) sera proposée en cas d'envahissement ganglionnaire.
(Pour les cancers du côlon et du rectum une chimiothérapie post opératoire est recommandée s’il existe un envahissement ganglionnaire. )
☐ Faux E. Une radiothérapie, associée à la chimiothérapie sera proposée (Pour le cancer du rectum sous péritonéal un
traitement préopératoire (chimiothérapie, radio-chimiothérapie) est souvent nécessaire. Elle diminue le risque de récidive locale. )
Mme S a été opérée (colectomie droite) et a été traité dans les suites par une chimiothérapie post opératoire. Elle
s'inquiète désormais pour ses proches et vous pose de nombreuses questions au sujets de tests génétiques concernant le
cancer du colorectal. Quelle(s) sont l'(les) indication(s) à un test de génétique constitutionnelle ou somatique après le
diagnostic positif d’adénocarcinome colorectal ?
Concernant les hémorragies digestives, quel(les) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?
☐ Faux A. Tout épisode de rectorragie même sans diminution du taux d’hémoglobine impose la réalisation d’une
endoscopie digestive en urgence. (En cas de rectorragie non continue et sans critère de gravité une endoscopie à peut être
différée. )
☐ Faux B. Tout épisode de rectorragie même sans diminution du taux d’hémoglobine impose l’hospitalisation du
(de la) patient(e). (En cas de rectorragie non continue et sans critère de gravité une hospitalisation n'est pas nécessaire. )
☐ Valide C. La coloscopie totale doit toujours être réalisée après une préparation optimale.
☐ Faux D. La pose d’une sonde naso-gastrique est indiquée systématiquement en cas de suspicion d’hémorragie
digestive haute avant l’examen endoscopique. (La pose d'une sonde naso-gastrique est indiquée en cas de choc hypovolémique
et en l'absence d'extériorisation. )
☑ Valide E. Dans la grande majorité des cas d’hémorragie digestive, il n’y a pas d’indication à un examen
d’imagerie en coupe
Parmi ces propositions, quels sont les critères de gravité d’une hémorragie digestive ?
Parmi ces éléments cliniques et biologiques, quels sont ceux qui peuvent être liés à un ictère à bilirubine conjuguée ?
☑ Faux A. Une diminution de la valeur de l’haptoglobine biologique. (La diminution de l'haptoglobine est observée en cas
d'hémolyse qui est une des causes de l'ictère à bilirubine libre. )
☐ Faux B. La présence d’urines décolorées et de selles foncées. (L'obstruction des voies biliaires cause un ictère à bilirubine
conjugé responsable de la présence d'urines foncées et de selles décolorées. )
☑ Valide C. Un prurit.
☑ Valide D. Une perturbation du bilan d’hémostase (Une obstruction des voies biliaires prolongée peut être responsable dune
carence en vitamines liposolubles (A, D, E, K). La vitamine K est déterminante pour les facteurs de coagulation dits "vitamine K
dépandants" (Facteurs II, VII, IX et X). On retrouve à la biologie une baisse du TP mais pas du facteur V. )
Parmi ces éléments, quels sont ceux qui sont en faveur d’un diagnostic d’une rectocolite hémorragique plutôt qu'une
maladie de Crohn.
☐ Faux C. La présence de fistules ano-perinéales. (Les lésions ano-périnéales peuvent être associées à une maladie de Crohn. )
☐ Faux E. Une infiltration transmurale des lésions inflammatoires à l’analyse anatomopathologique. (L’infiltrat
inflammatoire est superficiel dans la RCH (muqueux) et transmural dans la MC.)
Concernant l’Helicobacter Pylori (HP), quel(les) est (sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ?
☐ Faux E. En cas d’hémorragie digestive révélant un ulcère gastrique lié à HP, le traitement d’éradication doit être
débuté en urgence. (Il n'y a aucune urgence à débuter un traitement d'éradication d'HP. Le traitement urgent de l'hémorragie digestive
par ulcère gastrique est l'hémostase endoscopique et l'Inhibiteur de la pompe à protons. )
Quels sont les indications d’un traitement préventif par Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pour un patient traité
par anti-inflammatoires non stéroïdiens ?
Parmi les éléments suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui sont en faveur d’une diarrhée motrice ?
Concernant la colite à Clostridium difficile, quel(les) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s) ?
☐ Faux A. Elle nécessite toujours une hospitalisation. (En l'absence de signe de gravité, un traitement à domicile est possible. )
☐ Faux B. Elle nécessite l'isolement des patients et la désinfection régulière des mains de l'entourage et/ou des
soignants en contact au gel hydro-alcoolique (Le Clostridioides difficile est une bactérie sporulée qui résiste au gel hydro-
alcoolique et nécessite une friction première des mains au savon)
☐ Faux C. La levée de l'isolement du (de la) patient(e) nécessite un contrôle de la coproculture à la fin du
traitement. (Pas d’indication à un contrôle de la coproculture à la fin du traitement)
☐ Faux D. Les traitements anti-sécrétoires sont contre indiqués. (Ils sont possibles mais modérément efficaces. )
☐ Faux B. Le diagnostic doit être réalisé par une biopsie pancréatique réalisée sous écho-endoscopie
(L’échoendoscopie bilio-pancréatique sous anesthésie générale n’est pas faite en première intention. Elle explore l’intégralité du pancréas
avec une très grande sensibilité et caractérise avec précision le mécanisme des obstacles canalaires. Elle permet de réaliser des ponctions à
visée anatomopathologique en cas de doute diagnostique (PC de présentation pseudotumorale)
☑ Faux C. Le taux fécal d’élastase est augmenté (L'insuffisance pancréatique exocrine est une complication tardive, associée à une
stéatorrhée et un amaigrissement, elle se confirme par un dosage abaissé de l’élastase fécale sur un échantillon de selles)
Un homme de 46 ans, sans antécédent familial particulier, avec comme seul antécédent personnel une hypertension
artérielle connue depuis 3 ans et équilibrée sur traitement β-bloquant, consulte pour une constipation inhabituelle
apparue récemment au décours d’un voyage aérien. Vous lui expliquez que :
Quelles seraient vos propositions d’exploration chez une femme de 40 ans pesant 80 kg pour 152 cm sans antécédent
particulier qui présente un RGO typique avec gêne à type de brulure ascendante rétro-sternale transitoire survenant à un
rythme environ bi-mensuel ?
1. Parmi ces propositions concernant les pathologies de paroi, lesquelles sont vraies?
☑ Valide A. Une hernie est une déhiscence de la paroi avec protrusion du contenu de la cavité abdominale, au
Parmi les propositions suivantes concernant les signes d’occlusion intestinale, lesquelles sont vraies?
☐ Valide A. Vomissements
☐ Faux B. Fièvre
☑ Valide C. Douleurs abdominales
☐ Faux D. Déshydratation
☑ Valide E. Arrêt de gaz et des matières
Parmi les propositions suivantes concernant les mécanismes de survenue d’un syndrome occlusif, lesquelles sont vraies?
Parmi les propositions suivantes concernant le syndrome occlusif, lesquelles sont vraies?
☐ Faux A. Au scanner, la dilatation du grêle est définie comme une anse dont le diamètre est supérieur à 17 mm
☐ Valide B. Au scanner, la zone de transition correspond à un changement de calibre brutal entre une anse dilatée
et une anse plate
☑ Valide C. Au scanner, le défaut de rehaussement digestif constitue un signe de gravité
☑ Valide D. Une aéroportie est constituée par de multiples densités aériques fines et de siège périphérique
☑ Faux E. Une aérobilie est signe d’une souffrance digestive
Quelles affirmations parmi les suivantes sont vraies à propos de la classification des péritonites?
☐ Faux A. La péritonite tertiaire est une infection abdominale spontanée, mono bactérienne d’origine hématogène
ou par translocation
☑ Faux B. La péritonite tertiaire est une infection abdominale persistante malgré un traitement seulement
médicamenteux, par des germes devenus résistants ou des levures
☐ Valide C. La péritonite secondaire survient après la perforation d’un viscère digestif ou après la diffusion d’une
infection abdominale
☐ Faux D. La péritonite primaire impose toujours une prise en charge chirurgicale
☑ Valide E. La péritonite tertiaire constitue une urgence médico-chirurgicale
Quelles affirmations parmi les suivantes sont vraies à propos du diagnostic de la péritonite?
Douglas)
☐ Valide E. La péritonite la plus fréquente est d’origine appendiculaire
Quelles affirmations parmi les suivantes sont vraies à propos de la crise d’appendicite typique ?
Quels sont les examens para cliniques qui confirment le diagnostic d’une appendicite aiguë?
Quels sont les facteurs parmi les suivants incriminés dans la diverticulose colique ?
Quelles affirmations parmi les suivantes sont correctes à propos de la diverticulose colique ?
☐ Faux A. La localisation la plus fréquente des diverticules coliques se situe sur le colon droit et transverse
☑ Valide B. La localisation la plus fréquente des diverticules se situe sur colon gauche et sigmoïde
☐ Valide C. L’examen d’imagerie de référence est le scanner abdomino-pelvien avec injection intra veineuse de
produit de contraste
☐ Faux D. L’ASP est utilisé en première intention
☑ Valide E. La principale complication est la diverticulite aiguë
Quelle est la conduite à tenir de première intention en cas de diverticulite aiguë non compliquée (Hinchey 1) en
l’absence de comorbidité́ significative et/ou de contexte social défavorable (une seule réponse) ?
Quelle est la conduite à tenir dans le cas de diverticulite aiguë compliquée (Hinchey 2) (une seule réponse)
Quelle est la conduite à tenir dans le cas de diverticulite aiguë compliquée (Hinchey 4) ? (une seule réponse)
◎ Faux A. Sur l’imagerie, on note toujours une dilatation des voies biliaires intra-/extrahépatiques
◎ Faux B. Les hémocultures sont toujours positives
◎ Faux C. Une cholécystectomie en urgence est le premier geste à faire
◉ Valide D. Les paramètres biologiques de cholestase sont généralement anormaux
◎ Faux E. Les patients présentent toujours d’ictère franc
Parmi les propositions de traitements d’une cholécystite aigüe lithiasique chez un adulte jeune, sans comorbidité
notable, quelle est la plus correcte?
◉ Faux A. Une échoendoscopie doit être effectuée en pré-opératoire, pour s’assurer de l’absence de lithiase de voies
biliaires
◎ Faux B. Une antibiothérapie n’est indiquée qu’en cas de sepsis
◎ Valide C. Une cholécystectomie laparoscopique pratiquée idéalement dans les premiers 24 à 48h est le traitement
chirurgical de choix
◎ Faux D. Une cholécystectomie laparoscopique devrait être pratiquée idéalement après une antibiothérapie i.v. de
minimum 5 jours
◎ Faux E. Elle ne nécessite aucun traitement chirurgical