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CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOGODOGO /

Ouagadougou Burkina Faso

PRESENTATIONS
OBSERVATIONS CLINIQUES
EN GYNECOLOGIE
OBSTETRIQUE

DES 4 : Dr KAMISSOKO Ibrahima Abraham


DES 1 : Dr SANA Antoine et Dr NIKIEMA Tégawende
Tel : 00226 54 60 81 91 / 00223 79 32 66 42
EMAIL : kamissokoiabraham@yahoo.com

Avec l’accord et le coaching de :


Pr OUEDRAOGO Charlemagne
Dr OUATTARA Adama
Dr SAWADOGO A. Yobi

CHU Bogodogo Juillet 2019

OBSERVATION CLINIQUE : Anémie sur grossesse


Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle de Mlle CA âgée de 20 ans primigeste nullipare ménagère mariée à Monsieur GS âgé de
24 ans commerçant tous deux domiciliés à Kombissiri et répond au numéro de téléphone
………………….
MOTIF DE REFERENCE
Notre patiente a été le 17 juin 2019 du CMA de Kombissiri pour des douleurs abdomino-
pelviennes, des vertiges et une pâleur cutanéo-conjonctivale sur une grossesse d’environ 5
mois.
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début de la symptomatologie remonterait à trois jours avec la survenue de douleurs
abdomino-pelviennes modérées involontaires intermittentes et rythmées associées à
vomissements qui s’amendent le lendemain, des vertiges et une sensation de corps chaud. Il
n’y aurait pas eu de dysurie de brulure mictionnelle ou de diarrhée. Ce qui motiva une
consultation au CMA de Kombissiri où un traitement à base de 500 mL de Ringer Lactate + 6
ampoules de phloroglucinol et du paracetamol injectable fut administré et devant la
persistance des symptômes elle a été referée au CHU de Bogodogo pour une meilleure prise
en charge.
Par ailleurs la grossesse de notre patiente a bénéficié de 2 consultations prénatales au cours
desquelles elle a reçu une dose de sulfadoxine-pyriméthamine et prophylaxie antianémique à
base de Fer acide folique pendant un mois. Elle n’utiliserait pas de moustiquaire imprégnée à
longue durée d’action et n’aurait pas reçu de vaccin antitétanique. Le bilan non infectieux
notait un groupe sanguin et groupe rhésus O positif et l’électrophorèse de l’hémoglobine AA.
Le bilan infectieux notait une sérologie syphilitique négative, une sérologie VIH négative. Le
bilan toxoplasmique, rubéolique, cytomégalovirus, herpétique et la recherche de l’AgHbS
n’ont pas été réalisés.
Nous avons vu notre patiente à son admission, elle se plaignait de douleurs abdomino-
pelviennes et de vertiges, et dit sentir les mouvements actifs du fœtus.

Les antécédents de notre patiente


Personnels :
Gynécologiques
La ménarche de la patiente est survenue à l’âge de 15 ans et son cycle menstruel est régulier à
30 jours et dure 4 jours sans notion de dysménorrhée, de métrorragie, de ménorragie ou de
leucorrhées. Elle n’aurait pas fait de contraception. Elle serait excisée.
La date des dernières règles remonte au 29 décembre 2018 d’où un âge gestationnel de 24
semaines plus 2 jours d’aménorrhée.
Obstétricaux
Notre patiente est primigeste et nullipare.
Médicaux
Notre patiente ne serait ni hypertendue, ni diabétique, ni drépanocytaire,ni asthmatique, ni
ulcéreux.
Chirurgicaux
Il n’y aurait pas de notion d’intervention chirurgicale chez notre patiente.
Vaccinaux
Elle n’a pas bénéficié de dose de vaccin antitétanique.
Allergiques
Il n’y aurait pas d’allergie connue.
Habitude alimentaire
Notre patiente se nourrirait de mets locaux enrichis de protéines animals et d’huiles végétales
et ne consommerait ni tabac, ni alcool, ni cola.

Familiaux
Ascendants
Le père et la mère sont vivants et ne seraient pas porteurs d’une tare connue.
Collatéraux
Notre patiente est 2ème d’une fratrie utérine de 5 enfants tous vivants et en bonne santé
apparente.
EXAMEN PHYSIQUE
Conditions de l’examen
Nous avons examiné la patiente le 17 juin 2019 à 19h20 dans la salle d’AMIU de la maternité
du CHU-B. La salle était bien éclairée et n’était pas occupée par une autre patiente.
L’intimité de la patiente a été préservée. Nous avons expliqué et rassuré la patiente sur la
conduite de notre examen. Elle était coopérant et il n’y avait pas de barrière linguistique.
Examen général
Nous retrouvons :
- Un état général au stade 2 de l’OMS
- Une conscience claire
- Un bon état d’hydratation et de nutrition
- Des conjonctives pâles et anictériques
- Des œdèmes intéressant les pieds remontant aux jambes ; ils blancs, mous, indolores,
prenant le godet
- Une absence de vergetures
- Constantes : TA = 110/70, T°= 38°C, FC = 121 bpm, FR = 18 cpm, Pouls = 120
ppm, Poids = 53 Kg, Taille= 1,62 m
Examen physique
Examen obstétrical :
- Les seins sont pairs, symétriques augmentés de volume avec une absence de rétraction
cutanée, une absence de zone inflammatoire ou ulcérée ou un aspect de peau
d’orange, une absence de cicatrice antérieure. Le mamelon n’est ni ombiliqué, ni
dévié, L’aréole est en verre de montre avec une saillie de tubercules de Montgoméry,
et hyper pigmenté. Il n’y a pas de nodules à la palpation ni d’écoulement à la pression
du mamelon. Il n’y a pas d’adénopathies axillaires et sus claviculaires.
- Abdomen : la pilosité est sus pubienne, une absence de cicatrice antérieure,
l’abdomen est volumineux un utérus gravide, oblongue avec une hauteur utérine à 18
cm ; les bruits du cœur fœtal ne sont pas perceptibles.
- La vulve et le périnée sont propres et présentent une cicatrice d’excision de type 2 de
l’OMS
- L’examen au spéculum note un aspect normal de la muqueuse vaginale, une absence
de leucorrhée, un col d’allure normale
- Le toucher vaginal retrouve un col postérieur, court, de consistance molle et admettant
la pulpe du doigt.
Appareil digestif
- La cavité buccale montre une langue propre, une muqueuse saine, une denture
complète et saine.
- L’abdomen est volumineux sans circulation veineuse collatérale, souple dépressible et
non sensible. Il n’y a pas de splénomégalie, d’hépatomégalie, pas de cri de l’ombilic,
pas de douleur au point de Mac Burney.
- Au toucher rectal : l’inspection de la marge anale ne présente pas de fissure, de fistule
ni d’hémorroïdes. Le toucher n’objective pas de douleur, de masse, de nodule, de
polypes, de masse ou d’hémorroïdes. Au retrait le doigtier est souillé de fèces.
Appareil cardio-vasculaire
L’examen montre un thorax symétrique, un choc de pointe non visible mais palpé au 4ème
espace inter costal gauche sur la ligne médio claviculaire. La fréquence cardiaque est
augmentée à 121 bpm, régulière et un souffle systolique d’intensité 3/6 aux foyers
pulmonaire et aortique. La palpation des artères montre un pouls ample, régulier à 120 ppm et
une TA à 110/70 mm hg. Il n’y a pas de turgescence de la veine jugulaire ni de varices ni de
reflux hépato jugulaire. On note cependant des œdèmes des membres inférieurs touchant les
pieds et les jambes, qui sont mous, indolores, froids, blancs et prenant le godet.
Appareil pleuro-pulmonaire
Le thorax est symétrique avec une bonne ampliation thoracique. La vibration vocale est
normale avec une fréquence respiratoire à 18 cycles par minutes. Une sonorité pulmonaire
normale. Un murmure vésiculaire normal sans bruits surajoutés.
L’examen des autres appareils et systèmes à savoir : locomoteur, nerveux, endocrinien,
urinaire, spléno-ganglionnaire, peau et phanères, est sans particularité.
RESUME
Au total il s’agit d’une patiente de 20 ans primigeste, nullipare sans antécédents
pathologiques connus, référée du CMA de Kombissiri pour des douleurs abdomino-
pelviennes, des vertiges et une pâleur cutanéo-muqueuse chez qui notre examen retrouve :
- Un syndrome infectieux
- Un syndrome anémique
- Un syndrome œdémateux
- Des contractions abdomino-pelviennes à type de contractions utérine.
- Une grossesse de 24 SA+2 jours
HYPOTHESES DIAGNOSTIQUES
Nous devant un tableau clinique d’anémie sur grossesse de 24 semaines plus 2 jours
aménorrhée, dont nous discuterons les étiologies. S’agit-il d’une :
- Anémie d’origine infectieuse
- Anémie carentielle
- Anémie par spoliation sanguine
EXAMEN PARACLINIQUE
A visée étiologique
- Goutte épaisse
- Frottis sanguin
- L’examen parasitologique des selles
- La numération formule sanguine
- L’électrophorèse de l’hémoglobine
- Le dosage du fer sérique et de la ferritine
- Le taux de réticulocyte
- La sérologie VIH
A visée de retentissement
- Le taux d’hémoglobine
- Le bilan de la fonction rénale et de la fonction hépatique
- La glycémie
- L’ECG
- L’échographie obstétricale
- L’ERCF
Terrain : GS/RH, AgHbs
DISCUSSION
L’anémie par spoliation
- Arguments en faveur :
• épidémiologique : fréquente pendant la grossesse par le biais des placentas praevia,
des grossesses molaires et d’autres étiologies des métrorragies sur grossesse.
• clinique : aucun
• para clinique : aucun
- Arguments en défaveur :
• Clinique : L’absence de métrorragie, L’absence de masse latéro-utérine, l’absence de
modification du col utérin
• Para clinique : l’échographie abdominale pourrait montrer une grossesse intra utérine
normo-évolutive.
Devant la pertinence des arguments en défaveur nous rejetons une anémie par spoliation.
L’anémie carentielle
- Arguments en faveur
• Epidémiologique : l’anémie nutritionnelle est fréquente dans notre contexte avec les
régimes alimentaires hypo protidiques, hypo vitaminés, le bas niveau économique
• Paraclinique : anémie macrocytaire hypochrome
- Arguments en défaveur :
• Supplémentation en fer et acide folique suivie par la patiente
• La férritinémie, si elle était réalisée, reviendrait normale
Devant la pertinence des arguments en défaveur nous rejetons l’anémie carentielle en acide
folique et recherchons une autre étiologie responsable d’anémie macrocytaire
L’anémie d’origine infectieuse
Le paludisme
- Arguments en faveur :
• Epidémiologique : le paludisme est une affection endémo-épidémique dans notre
contexte, il peut justifier 2 à 15 pour cent de l’anémie maternelle ;
• Clinique : la présence de la fièvre
• Para clinique : la goutte épaisse réalisée est positive à plasmodium falciparum
- Arguments en défaveur : aucun
Devant la pertinence des arguments en faveur nous retenons l’anémie d’origine infectieuse à
plasmodium falciparum.
Diagnostic étiologique
- Goutte épaisse positive à plasmodium falciparum
Diagnostic de retentissement
- Maternel :
• Taux d’hémoglobine à 4,2 g/dL
• Douleurs abdomino-pelviennes à type de contraction utérine à 24 semaines
plus 2 jours d’aménorrhée, le raccourcissement du col traduisent une menace
d’avortement tardif.
- Fœtal :
• Etant donné que la HU est proportionnelle au terme de la grossesse, et devant
la présence des MAF, nous considérons qu’il n’y a pas de retentissement fœtal
à type de RCIU, ni de MFIU

Diagnostic final
Il s’agit d’un paludisme grave avec comme signe de gravité l’anémie sévère compliqué
de menace d’avortement tardif sur une grossesse de 24 semaines plus 2 jours
d’aménorrhée.
TRAITEMENT
But :
- Eliminer les parasites dans le sang : plasmodium falciparum
- Prévenir et traiter les complications
Moyens
Antipaludiques: artésunate injectable, artémether injectable, quinine injectable ; quinine cp ;
les ACT ( arthémeter-luméfantrine cp, artésunate amodiaquine cp)
Déparasitant: mébendazole cp, albendazole cp.
Tocolytiques: salbutamol, phloroglucinol.
Les produits sanguins labiles : CGR, Sang total, plaquettes.
Antianémiques : fer, acide folique
Oxygène
Antipyrétique : paracétamol injectable
Solutés de réhydratation et ions
L’Indication
-Hospitalisation
-Prise de voie veineuse
Repos strict au lit
Artésunate injectable en Intra veineuse : 2,4 mg/Kg soit 127,2 mg à administrer selon le plan
suivant :
- Une dose à H0
- Une dose à H12
- Une dose à H24
- Puis une dose une fois par jour jusqu’à ce que la voie orale soit utilisable et relais voie
orale avec la quinine cp à raison de 8mg/kg/prise ou avec de l’ACT si le traitement a
duré moins de 7 jours.
Transfusion sanguine de culot globulaire isogroupe isorhésus : volume = (8 - 4,2) x 6 x 53 =
1208,4 mL
500 de Ringer Lactate + 6 ampoules de phoroglucinol
Paracetamol : 60 mg/Kg/jour
Albendazole comprimé 400 mg en prise unique
Acide folique : 20 mg/jour
Surveillance
Clinique : TA, pouls, douleurs, Fc, Fr
Paraclinique : échographie obstétricale pour la vérifier la vitalité fœtale après une semaine.
Evolution
Sous traitement prompt et adapté l’évolution est favorable vers la guérison avec amendement
des signes, et la poursuite de la grossesse chez la mère.
Chez le fœtus le pronostic est réservé en cas de paludisme grave et sera fonction de
l’évolution du tableau clinique de la mère.
Conseils :
Faire une éducation sanitaire sur le paludisme : suivre le TPI, éducation sur les signes de
danger au cours du paludisme, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides, port
de vêtements protecteurs qui couvrent les bras et les jambes, appliquer une crème
insectifuge ; montrer l’intérêt des consultations pré natales, suppléments en micronutriments.
INTERET
Le paludisme grave pendant la grossesse est source de morbimortalité materno-foetale
Sa prévention pendant la grossesse a comme pour rempart la stratégie du TPI associée à
l’utilisation des MILDA.
Conclusion
Mr le président du jury, honorables membres du jury, chers Maîtres, nous sommes au terme
de notre exposé et nous vous remercions pour votre attention.
OBSERVATION CLINIQUE : Avortement
Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle Mme O.R, étudiante et célibataire âgée de 25 ans résidente au secteur numéro 16 de
Ouagadougou et répondant au numéro de téléphone 73……………
1. Motif de référence
Notre patiente a été référée d’une formation sanitaire de Ouagadougou le 11 juin 2019 à 19
heures 20min pour hémorragie génitale chez une femme en aménorrhée.
2. Histoire de la maladie
Le début de la symptomatologie remonterait au soir du 10 juin 2019 par la survenue brutale
de douleurs hypogastriques à type de colique, sans irradiation, non latéralisée, intense et
évoluant par paroxysme entrecoupée de périodes d’accalmie.
Ceci motiva la patiente à une automédication à base de spasfon cp 2cp en prise unique
entrainant une diminution de la douleur.
Cette douleur n’était ni associé à une nausée ou à un vomissement, ni à une diarrhée, ni à une
dysurie ou brulure mictionnelle, cependant l’on notait une douleur vulvaire à type de brulure
avec des leucorrhées d’aspect crémeuses, malodorantes.
Plus tard au matin du 11 juin 2019, s’est associée à cette symptomatologie une hémorragie
génitale faite de sang rouge vif d’abondance minime tachant le linge.
Par ailleurs, elle déclare n’avoir entrepris aucune manœuvre ni consommer un produit dans
un but abortif.
Devant la persistance de sa symptomatologie, elle consulte dans un centre de santé de
Ouagadougou d’où elle fut référée au CHU-B pour une meilleure prise en charge.
3. Histoire de la grossesse
Notre patiente est en aménorrhée de 13 semaines selon la date des dernières règles.
Elle n’avait par ailleurs pas commencé les consultations prénatales bien qu’ayant, elle-même,
réalisé un TIG dont le résultat était positif.
A cet effet, nous ne disposons aucun bilan dans le cadre de suivi d’une grossesse.
4. Antécédents
*PERSONNELS
-Gynécologiques
La ménarche est survenue à l’âge de 14 ans, le cycle est régulier et est de 28 jours avec une
dysménorrhée traitée mais dont la nature du traitement est inconnue.
Elle n’a pas d’antécédent de métrorragie et n’a pas été sous contraception. Elle serait excisée.
-Obstétricaux
La date des dernières règles remonte au 10 mars 2019 soit un terme théorique de 13SA. C’est
une primigeste nullipare sans autres antécédents connus.
-Médicaux
Notre patiente n’aurait pas de cardiopathie, ne serait ni diabétique, ni asthmatique, ni
drépanocytaire.
-chirurgicaux
Elle n’a aucun antécédent de chirurgie.
-vaccinaux
Elle n’a reçu aucune dose de VAT et n’a pas été vacciné contre le virus de l’hépatite B.
*FAMILLIAUX
-Père et mère vivants en bon état de santé apparente et ne serait pas porteur d’une pathologie
héréditaire connue ni de tare.
-Deuxième d’une fratrie utérine de 05 enfants tous vivants en bon état de santé apparente et
aucun ne serait porteur d’une pathologie héréditaire.
* Mode de vie et habitudes alimentaires
Elle se nourrirait de céréales enrichies en protéines et d’huiles d’origine animale.
Elle ne consommerait ni alcool ni tabac ni café.
6. Examen clinique
Nous avons examiné la patiente le 11 juin 2019 à 19 heure 30 min dans la salle d’attente de
l’aille droite du CHU-B
Conditions de l’examen :
La salle était bien éclairée et était occupée par trois autres patientes.
L’intimité de la patiente a été préservée, elle était coopérant et il n’y avait pas de barrière
linguistique. Nous avons expliqué et rassuré la patiente quand à la conduite de notre examen.
PLAINTES :
Elle se plaint de douleurs pelviennes et de saignement génital
EXAMEN GENERAL
Bon état général stade 3 OMS, Conscience claire Glasgow à 15 ; conjonctives peu colorées
anictériques, pas de plis de déshydratation ni de dénutrition, pas d’OMI.
Constantes : TA 124/85 FC 96bpm Température 37,7 FR 20c/min poids, taille et IMC
non précisés.
EXAMEN PHYSIQUE
*gynécologique et obstétrique
-seins pairs symétriques anodulaires, augmentés de volume
-aréoles hyper pigmentés
-mamelons non ombiliqués, sans écoulements
-Pas d’ADP axillaire, sus claviculaire.
-Abdomen de volume normal dont la palpation révélait une douleur hypogastrique intense.
-Vulve souillée de sang coagulé
-Excision de type 2 OMS
-Au spéculum, il y avait un saignement endo-utérin, un produit de conception intra cervical
Le col et les parois vaginales étaient d’allure saine.
-Au toucher vaginal, le col était centré, long, mou, ouvert à 2 cm avec sensation d’un produit
de conception intra cervical.
-combiné au palper abdominal, l’utérus était globuleux et douloureux.
-Aucune masse latéro-utérine n’était perceptible.
-le doigtier revenait souillé de sang.
-Le TIG fait au lit de la patiente était positif.
*Examen de l’appareil digestif
L’examen de la cavité buccale retrouvait une langue propre sans lésions muqueuses, la
denture était complète.
L’abdomen était de volume normal, mobile sans CVC.
A la palpation, l’abdomen était souple, dépressible sans contracture mais on notait une
douleur provoquée hypogastrique.
Nous n’avons retrouvé ni splénomégalie ni hépatomégalie ; aucune n’était perceptible aux
fosses iliaques droite et gauche.
A la percussion, l’abdomen était de sonorité normale et l’auscultation retrouvait des
borborygmes normaux.
La marge anale était propre sans lésion sans fissuration ni fistule
Au toucher rectal, le doigt explorateur ne retrouvait pas de masse anormale, le doigtier
revenait souillé de selles non sanglantes.
*Examen cardio-vasculaire
Le thorax était symétrique, normo cinétique sans choc de pointe visible mais palpable au
4EIC gauche.
L’auscultation cardiaque a retrouvé une FC à 96Bpm, régulier sans modification des bruits
cardiaques normaux.
Il n’y avait pas de bruits surajoutés.
Les artères périphériques étaient souples, dépressibles et la TA était à 125/85mmhg en
position couchée.
Les veines jugulaires n’étaient pas turgescentes, il n’y avait pas de varices ni d’OMI.
*Examen de l’appareil urinaire
-Notre patiente avait une pilosité pubienne triangulaire de type féminin
-il n’y avait pas de contact lombaire ni de ballottement rénal
-les points urétéraux étaient indolores
-il n’y avait pas de globe vésical
-le méat urétral était non inflammatoire et sans écoulement.
*L’examen de l’appareil pleuro-pulmonaire, du système nerveux, de
l’appareil locomoteur, du système spléno- ganglionnaire, de la peau et des phanères, du
système endocrinien était sans particularité.
7. RESUME
Au total, il s’agit d’une patiente de 25 ans, primigeste nullipare sans antécédents
pathologiques connus, référé d’un centre de santé de ouagadougou pour hémorragie génitale
sur aménorrhée chez qui notre examen a retrouvé :
-une aménorrhée de 13SA
-assez bon état général stade 3 OMS
-une conscience claire glasgow à 15
-un état hémodynamique stable
-une anémie clinique modérée
-un utérus globuleux avec une douleur hypogastrique provoquée
-des métrorragies.
8. Hypothèses diagnostiques
Devant les métrorragies survenant au premier trimestre de la grossesse, nous évoquons les
hypothèses diagnostiques suivantes :
1. l’avortement
2. la grossesse molaire
3. la grossesse extra-utérine
9. les examens paracliniques
-A visée diagnostique
.Echographie obstétricale
.la cœlioscopie diagnostique
.le dosage des béta HCG
-A visé retentissement
.NFS
.urée sanguine, créatininémie, taux de prothrombine, temps de céphaline active.
-bilan de terrain
.le Gs/RH
.l’électrophorèse de l’hémoglobine
.la glycémie
-Recherche étiologique
.La CRP
.L’ECBU plus antibiogramme
.le prélèvement vaginal plus antibiogramme plus anti-fongigramme
.La goutte épaisse plus la densité parasitaire.
10. DISCUSSION
La GEU
-Les arguments en faveurs : cliniquement, il avait une métrorragie sur grossesse de 13
semaines d’aménorrhée associé à des douleurs pelviennes.
-les arguments en défaveur :
.la patiente ne présentait pas de facteurs de risque de GEU
.le saignement n’était pas fait de sang noirâtre
.il n’y avait pas de masse latéro-utérine
.l’échographie obstétricale pourrait montrée des trompes exemptes de masse en faveur d’une
GEU et une grossesse intra-utérine.
Devant la pertinence des arguments en défaveurs, nous rejetons le diagnostic de GEU.
LA GROSSESSE MOLAIRE
-Les arguments en faveurs : une métrorragie survenant en début de grossesse et faite de sang
rouge vif et récidivante.
-Les arguments en défaveur :
.il n’y avait pas d’exagération des signes sympathiques de la grossesse
.la présence de douleurs pelviennes intenses
.au spéculum, il n’y avait pas de vésicule molaire en cours d’expulsion
.l’échographie pourrait ne pas montrer d’images intra-utérine caractéristique en flocon de
neige ou en nid d’abeille.
Devant la pertinence des arguments en défaveurs nous rejetons le diagnostic de grossesse
molaire.
L’AVORTEMENT
-les arguments en faveurs :
.une aménorrhée gravidique de 13 semaines
.Des métrorragies
.Des douleurs pelviennes
.Des modifications cervicales
-Les arguments en défaveurs : nous n’en avons aucun
Devant la pertinence des arguments en faveurs, nous retenons le diagnostic d’avortement.
Au total, il s’agit d’un avortement sur grossesse de 13 semaines d’aménorrhée dont nous
allons discuter le stade clinique, le mécanisme et les étiologies.
S’agit-il donc d’un avortement inéluctable ?d’une menace d’avortement ?d’un
avortement incomplet ?
Devant la colique expulsive intense, la dilatation cervicale à 2 cm, la présence intra-cervicale
du produit de conception, nous rejetons les diagnostics d’avortement incomplet, de menace
d’avortement et nous retenons le diagnostic d’avortement inéluctable.
S’agit –il alors d’un avortement spontané ou d’un avortement provoqué clandestin ?
Devant l’absence de lésions cervicales et des parois vaginales nous rejetons le diagnostic
d’avortement provoqué et retenons le diagnostic d’avortement spontané
Les étiologies des avortements spontanés ?
S’agit-il d’une infection génitale basse ?d’un paludisme ?d’une infection urinaire ?
Devant l’absence de dysurie, de brulures mictionnelles, de fièvre et l’ECBU pouvant revenir
négatif, nous rejetons la cause de l’infection urinaire.
Devant l’absence de fièvre, et la goutte épaisse pouvant revenir négative, nous rejetons la
cause de l’infection palustre.
Devant les douleurs vulvaires à type de brulure et les leucorrhées fétides, nous retenons la
cause de l’infection génitale basse. L’étude bactériologique et parasitaire du prélèvement
vaginale si elle révélait des germes pathogènes, pourrait conforter notre diagnostic.
DIAGNOSTIQUE DE RETENTISSEMENT
-anémie clinique modérée
-Etat hémodynamique stable
-NFS : pourrait montrer une anémie normo chrome normocytaire.
11. DIAGNOSTIQUE FINAL :
AVORTEMENT SPONTANE INELUCTABLE AVEC ANEMIE CLINIQUE
MODEREE COMPLIQUANT UNE INFECTION GENITALE BASSE.

12. TRAITEMENT
-But :
.Assurer l’évacuation utérine
.Prévenir et traiter les complications
.Traiter la cause
-les moyens :
.MHD : repos au lit, hygiène intime
.Médicaments : solutés type Ringer lactate ; le sérum anti-D ;les utérotoniques type
misoprostol , oxytocine;les anti-infectieux type métronidazole, polividone iodée en ovule,
chlorhexidine en solution hygiénique ;les antalgiques type paracétamol .
-INDICATIONS :
.Hospitalisation de la patiente
.Mise en condition : voie veineuse, prélèvement, perfusion de 500cc de RL en 30 minutes.
.Perfusion de 10UI de syntocinon en IVL dans 500cc de SGI 5 pour cent.
.Constater l’expulsion du produit de conception
.Vérifier la vacuité utérine : s’il demeure des débris ovulaires alors nous administrerons 03 cp
de misoprostol 200 microgramme en sublingual.
.Envoie du produit de conception en anatomo-pathologie pour examen histologique.
.Administration du sérum anti-D si Rh-D négatif
.Métronidazole Cp 500mg 1cp/08H et ultérieurement orienté selon les résultats du
prélèvement vaginal
.Paracétamol injectable1g/06H
.Toilette intime quotidienne à la clorhexidine solution
.polyvidone ovule : 01 ovule trois fois par jour.
.Mesures associées : counseling, lien avec le service de planification familiale (contraception
pendant 6 mois), proposer un dépistage des maladies sexuellement transmissibles, conseiller
début précoce des CPN au cours des grossesses ultérieures.
-SURVEILLANCE :
.La TA, le POULS, la Température, Le saignement chaque 30min
.Echographie de vacuité utérine post-abortum
.NFS, la CRP à 48 heures après le début du traitement.
13. EVOLUTION
L’évolution peut se faire vers l’expulsion complète ou partielle du produit de conception
L’IGB peut évoluer vers une infection génitale haute.
14. PRONOSTIC
Le pronostic vital peut être engagé si choc hémorragique en cas de saignement important
Le risque de récidive de fausse couche spontanée par immunisation fœto-maternelle existe si
Rh-D négatif.
15. Intérêt
EPIDEMIOLOGIQUE : les avortements sont fréquents dans notre contexte
ETIOLOGIQUE : la difficulté réside dans l’affirmation de la cause des avortements
spontanés. Cependant, les anomalies chromosomiques en sont les principales causes, 50 à
60%.
L’APC étant puni par la loi, les avortements médicamenteux clandestins ne sont que rarement
rapportés aux praticiens, d’une part et d’autre part les moyens paracliniques dont nous
disposons n’arrivent à identifier les germes en cause des avortements spontanés.
THERAPEUTIQUE : la connaissance et l’application des soins après avortement sont
indispensables en cas d’avortement pour reduire les complications et la mortalité liées aux
avortements.
Conclusion
Mr le président du jury, honorables membres du jury, chers Maîtres, nous sommes au terme
de notre exposé et nous vous remercions pour votre attention.
OBSERVATION CLINIQUE : fibrome utérin
Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle de Madame S.F, 44 ans fonctionnaire, mariée depuis 3ans, à Mr K.P45 ans inspecteur de
douane, résident au quartier Ouaga 2000 répondant au numéro 7xxxxxxxx
MOTIF DE CONSULTATION
Madame S.F consulte le 10.06.19 au CHU.B pour une masse pelvienne.
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonterait à 1 mois par la découverte fortuite d’une masse latéro-pelvienne gauche
non douloureuse, avec une gêne à type de pesanteur sans saignement vaginal, ni dysurie et de
constipation, ce qui motiva une consultation dans un centre de santé de la place, après
réalisation d’une échographie et des examens sanguins la patiente est référée au CHU.B pour
une meilleure prise en charge. Par ailleurs Mme KF vie en couple depuis 3 ans et n’aurait pas
eu de grossesse.
ANTECEDENTS
• PERSONNELS
GYNECOLOGIGUES
• Ménarche à 14 ans
• DDR :29.05.19
• Cycle est régulierà 28 jours
• Durée des règles : 4 jours de moyenne abondance
• Pas de dysménorrhées
• Pas de contraception ; ni d’infection génitale
• La patiente est excisée.
OBSTETRICAUX
Nulligeste,nullipare
MEDICAUX
Elle ne serait ni hypertendue, ni diabétique, ni drépanocytaire, asthmatique,
CHIRURGICAUX
Pas de notion d’intervention chirurgicale chez la patiente.
ALLERGIQUE
Pas de notion de chirurgie connue
MODE DE VIE ET HABITUDE ALIMENTAIRE
Notre patiente se nourrirait de mets locaux à base de céréales enrichie de protéine animale. Elle
ne consommerait ni tabac ni alcool ni cola
ANTECEDENT FAMILIAUX
Ascendant : mère vivante en bonne santé apparente et père décédé de cause inconnue
Collatéraux : 4e d’une fratrie de 7 enfants dont 2 décédé de cause non déterminé et 5 vivants
en bonne santé apparente
Descendants : Mariée sans enfant

EXAMEN DU JOUR
CONDITION DE L’EXAMEN
L’examen a été réalisé le 10.06.19 à 11h20 mn par nous même dans la salle catégorie de
gynécologie 2. La salle était climatisée, éclairée et garantissait l’intimité de la patiente. La
patiente était coopérant.
EXAMEN GENERAL
BON état général
Conscience claire
Conjonctive colorée anictérique
Pas d’œdèmes des membres inferieures
CONSTANTES
TA : 120/80 mmhg
T : 374
 : 90 pul/mn
FC : 91 btm/mn
FR : 17 cycle /mn

EXAMEN GYNECOLOGIGUE
• Seins sont paires symétriques anodulaires, non ombiliqués non rétractés. La
pression du mamelon ne fait sourdre du lait ou un liquide quelconque. La palpation des aires
ganglionnaires axillaires, sus claviculaires et des chaines cervicales ne décèle pas
d’adénopathie.
• Abdomen souple dépressible indolore.
• Vulve est propre et on note une séquelle d’excision de 1er degré
• L’examen au speculum note une paroi vaginale saine et le col dévié à droite.
• TV combiné au palpé abdominale note une masse utérine de consistance ferme
à contours irréguliers indolore, solidaire à l’utérus. Le doigtier est revenu souillé
de leucorrhée physiologique.
• Le TR : l’inspection note une marge anale normale sans fissure, le toucher rectal
note une ampoule rectale vide, un sphincter anal tonique, pas de cris de douglas,
le doigtier propre.

EXAMEN CARDIO VASCULAIRE


Le thorax de morphologie normale
Le choc de pointe est non visible et palpable au 4 e EICG
Les bruits du cœur sont bien perçus aux 4 foyers d’auscultation à 91btm/mn et synchrone au
pouls.
Il n’y a pas de souffle, ni de bruit surajoutés
Les pouls périphériques sont bien perçus
Les mollets sont souples, indolores et ballottant
Il n’y a pas de douleur à la dorsi-flexion du pied.
EXAMEN PLEUROPULMONAIRE
Le thorax de morphologie normale avec bonne ampliation
A la palpation les VV sont bien transmises
A la percussion la sonorité pulmonaire est normale
A l’auscultation le murmure vésiculaire sont bien perçus
EXAMEN NEUROLOGIQUE
On note un bon état de conscience
Les ROT sont normaux
Il n’y a pas de déficit moteur ni de trouble du langage ni de signe méningés
EXAMEN DE L’APPAREIL DIGESTIF
Bouche : la langue propre, dentition complète, une bonne hygiène bucco-dentaire
Abdomen : de volume normal, sans cicatrice, ni de cvc, ni de varice.
A la palpation il est souple dépressible sans masse palpable.
Percussion : sonorité normale.
Auscultation : pas de souffle de l’aorte ni de l’artère rénale
TR : Marge anale saine, sans fissure, ni d’hémorroïde.
Bonne tonicité sphinctérienne
Pas de cri de douglas
Doigtier propre.
L’examen des autres appareils et systèmes est sans particularités.
RESUME
Patiente de 44 ans nulligeste nullipare, sans ATCD pathologique connu référée pour masse
pelvienne non douloureuse. Chez qui notre examen a noté :
Un BEG, un BEC, conjonctive colorée
TA : 120/80 mmHgT :374
Une masse latéro-pelvienne gauche solidaire à l’utérus.
Une infertilité du couple après 3 ans de vie en couple
Devant cette masse latéro pelvienne nous évoquons les hypothèses suivantes :
-un fibrome utérin
- un kyste ovarien
- une GEU
Bilan paracliniques :
-bilan à visé diagnostic
Echographie pelvienne, IRM ou TDM, dosage des Beta-HCG.
- Bilan de retentissement
NFS, Ionogramme sanguin, urée créatininémie, IRM ou TDM
- Bilan de terrain
SRV ; AgHBS ; glycémie ; électrophorèse de l’Hémoglobine
DISCUSSION
• GEU
Arguments en faveurs Argument en défaveurs
- épidémiologique: Fréquent dans notre contexte -Pas d’aménorrhée
-femme en période d’activité génitale - Bêta-HCG sont revenu négatif
-masse latéro-utérine gauche -pas de signes sympathiques de grossesse
-échographie ne retrouve pas latéro-utérine en faveur d’une
GEU.

Au vu des de la pertinence des arguments en défaveur nous rejetons cette hypothèse


• Le kyste ovarien gauche
Arguments en faveurs Argument en défaveurs
Période en activité génitale Masse latéro-utérine solidaire à l’utérus
Masse latéro-utérine gauche Echographie pelvienne a montré des ovaires de taille
normale…

Vu la pertinence des arguments en défaveurs nous rejetons cette hypothèse


• Fibrome utérin
Arguments en faveur Arguments en défaveur
Age compris entre 35 et 50 ans Nous n’avons pas d’arguments en
Nulliparité défaveurs
Masse latero utérine gauche indolore, ferme, contours irrégulier solidaire à la
paroi, utérine à la mobilisation de l’utérus
Echographie objective 7 myomes corporaux interstitiels de 43mm 31mm
30mm 33mm 24mm 21mm et 61mm

Vu la pertinence des arguments en faveurs nous retenons le diagnostic de fibrome


latero-utérine gauche.
Diagnostic topographique :
S’agit-il de myome Séreux? Interstitielle? Sous-muqueux ou endo-cavitaire?
Devant l’absence de trouble du cycle menstruel (méno-métrorragie, hyperménorrhée,)
et l’absence de fibrome endo-cavitaire nous rejetons le fibrome sous muqueux
Devant la présence de la masse latéro-utérine adhérant à l’utérus, irrégulière, et la
présence à l’échographie de 7 myomes séreux et interstitiels de 43mm 31mm 30mm
33mm 24mm 21mm et 61mmnous retenons le diagnostic le poly myome utérin séreux
et interstitiel
DIAGNONSTIC DE RETENTISSEMENT
- Hémorragie : notre patiente ne présente pas de métrorragie les conjonctives sont colorées,
à la numération le taux d’hémoglobine est normale.
- Infertilité : chez notre patiente il y a une infertilité
- Douleur : notre patiente ne présente pas de douleur : absence de nécrobiose.
- Compression des organes de voisinage : notre patiente ne présente pas de dysurie ni de
constipation
Diagnostic final
Utérus polymyomateux séreux-interstitiel complique d’une infertilité chez une patiente de 44
ans
TRAITEMENT
But :
Extirper la tumeur
Prévenir et traiter les complications
Améliorer le pronostic de l’infertilité
Moyens :
MHD : Repos
Eviter les efforts physiques intenses
Médicaux
Antalgiques, Fer+ acide folique, Hormone progestative, Psychothérapie
Chirurgicaux : Myomectomies, hystérectomie
INDICATION
- Réalisation d’un bilan préopératoire
- CPA
- Poly myomectomie chez cette patiente car elle désire avoir un enfant d’où le traitement
conservateur à son âge.
- Psychothérapie de soutien à la famille
SURVEILLANCE
Clinique : TA FC T conscience, pouls, saignement plaie opératoire,
Paraclinique : TDM, NFS UREE CREATINIMIE, échographie
EVOLUTION
Sous traitement bien conduit, l’évolution se fait vers la guérison
Cependant la récidive est possible, peut récidiver, les complications post-opératoires
peuvent survenir
INTERET
Epidémiologique : pathologie fréquente chez les femmes de race noire et ayant un âge
compris entre 35 et 50 (20% après 30 ans)
Clinique : le plus souvent responsable d’une anémie à cause des saignements
Pronostic : fibrome endo-utérin sont responsable d’infertilité féminine.
Socio-économique : les récidives fréquentes des fibromes a un cout économique par la
répétition des thérapeutiques.
Conclusion
Mr le président du jury, honorables membres du jury, chers Maîtres, nous sommes au terme
de notre exposé et nous vous remercions pour votre attention.
OBSERVATION CLINIQUE : Nécrobiose aseptique de
fibrome utérin
Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY Z, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle de mademoiselle S .A âgée de 27 ans, étudiante en licence 3 de sociologie, vivant en
concubinage avec Monsieur B.Z âgé de 31 ans, étudiant en géographie répondant au numéro
6xxxxxxx. Tous deux sont de l’UJKZ et résidant à Karpala.
MH : Référée du centre médical Candaf pour douleur abdomino-pelvienne sur grossesse de 5
mois.
HDM : le début remonterait 8 jours environ, marqué par la survenue de DAP à type de
colique, régulière et intermittente, sans hyperthermie associée et de brulure mictionnelle, ce
qui motiva une auto médication à base d’ibuprofène cp en raison de 2 cp qui calma la
douleur. La symptomatologie douloureuse réapparait le lendemain devenant plus intense
conduisant la patiente au CM Candaf ou un traitement à base de spasfon cp 80mg 2cp, 2 fois
par jour, perfalgan-acupan toutes les 8h, fixim cp 1cp, 2 fois par jour fut administré. Par
ailleurs une échographie obstétricale et Gs-Rh furent réalisés. Devant la persistance de la
douleur, elle fut référée au CHU-B pour meilleure prise en charge. Elle est à jour-6
d’hospitalisation et l’évolution est marquée par des douleurs abdomino pelviennes modérées
avec perception des MAF par la mère.
HDG : la date des dernières règles remonte au 22 décembre 2018 correspondant à un terme
théorique de 24 SA 4jrs. Elle a bénéficié d’une CPN, d’une supplémentation martiale à base
de fer acide folique en raison de 1 cp par jour. Elle n’a pas bénéficié du TPI du paludisme ni
aucune dose de VAT.
LES ANTECEDENTS
➢ Antécédents personnels
• gynécologiques : ménarche : 14 ans, cycle régulier a 26 jours, durée des règles 4
jours, pas de dysménorrhée, pas de méthode contraceptive, pas d’hypofertilité dans le
couple.
• obstétricaux : notre patiente est primigeste, nullipare
• médicaux : elle n’est ni hypertendue, ni diabétique, ni drépanocytaire, asthme. Il n’a
pas d’ATCD de cardiopathie et néphropathie.
• chirurgicaux : il n’y a pas d’antécédents d’interventions chirurgicales niaucun
traumatisme du bassin
• vaccinaux : elle n’est pas à jour de son VAT
• allergiques : pas d’allergie médicamenteuse
Habitude et mode alimentaire : elle se nourrirait de céréales locales enrichies en protéines
animales. Elle ne consommerait ni alcool, ni tabac, ni cola.
➢ Antécédents familiaux :
Ascendant : père et mère sont vivants.il y’aurait antécédent de fibrome chez la mère
Collatéraux : ainée d’une fratrie utérine de 4 enfants, tousseraient bien portants
Descendants : aucun descendant
Conjoint : vivant et serait bien portant
Examen du jour
Conditions de l’examen
L’examen a été réalisé le 12 juin 2019 à 16h par nous même dans la salle 1 de l’aile gauche
lit 2. La salle était bien éclairée et respectait l’intimité de la patiente. Apres l’avoir expliqué
l’objectif de l’examen, la patiente était coopérante.
Examen général : Etat général stade 1 OMS, BEC Glasgow a 15 ; Conjonctives colorées
anicteriques, BEN, BEH pas de varices, pas de vergetures, pas OMI. Constantes :TA :
110/70 Mmhg T : 37 FC :86batt/mn, FR :21cycles/mn ; SPO2 :99%
Examen obstétrical : seins pairs symétriques non ombiliqués avec hyper pigmentation de
l’aréole
Palpation cadran par cadran du sein ne note pas de nodules. La pression du mamelon ne fait
pas sourdre du lait. L’abdomen est à développement longitudinal, souple, douloureux avec
une HU à 27 cm à la palpation. Les BDCF ne sont pas perceptibles au stéthoscope de
PINARD, mais la patiente signale la présence de MAF
Vulve et périnée : propre on note une pilosité de triangulaire à base sus pubienne et une
excision type 2
Au speculum : parois vaginales sont d’allure normale, Col rose d’allure saine, Absence de
saignement et d’écoulement liquidien endo-uterin
Au toucher vaginal : col centré, long, de consistance molle et fermée ; doigtier ramenant de
leucorrhée physiologique
Examen de l’appareil digestif
Assez bonne hygiène bucco-dentaire
A l’inspection : voussure pelvienne
A la palpation : masse hypogastrique, de consistance dure, à contours régulier, rénitente,
mobilisable avec l’utérus.
Au toucher rectal : marges anales saine, pas de douleur au cul de sac de Douglas
Examen cardiovasculaire : thorax de morphologie normale, normo cinétique, Bruits du
cœur sont bien perçus aux 4 foyers auscultatoires, il n’ya pas de souffles ni autres bruits
surajoutés, pouls périphériques sont bien perçus, mollet souples, signe de Homans négatif
Examen pleuropulmonaire :
Inspection : thorax est de morphologie normale avec de bonne ampliation.
Palpation : vibrations vocales sont bien transmises, percussion : sonorité pulmonaire
normale,
Auscultation : murmures vésiculaires sont bien perçus.
Les autres appareils et systèmes : neurologique, urogénital, spleno-ganglionnaire,
locomoteur, endocrinien, cutaneo-muqueux sont sans particularités
Résumé : patiente de 27 ans primigeste nullipare sans antécédents pathologiques connus
référée du centre médical Candaf pour douleur abdomino-pelvienne sur grossesse de 5 mois
chez qui notre examen retrouve :
- BEG, BEC,
- Une masse hypogastrique douloureuse
- Un utérus gravide avec une hauteur utérine de 27cm.
Devant la masse hypogastrique ferme, mobilisable avec l’utérus et la hauteur utérine
excessive, nous évoquons les hypothèses suivantes :
- Fibrome utérin sur grossesse
- Grossesse gémellaire
- Grossesse molaire
Examens complémentaires
A visée diagnostique : dosage de beta HCG sanguin, échographie pelvienne, examen
anatomo-pathologique
A visée de retentissement : NFS, protéinurie, azotémie, créatininémie, transaminase, c-
réactiveprotéine. Radiographie pulmonaire, échographie abdomino-pelvienne, et scanner
abdomino-pelvien
Examen de terrain : Gs-Rh, AgHbs, électrophorèse de l’hémoglobine, SRV

Discussion
• Grossesse molaire de 24SA 4jours selon DDR
Arguments en faveur Arguments en défaveur
Facteur épidémiologique : fréquence élevée dans les Pas d’antécédent de grossesse molaire
pays en voie de développement Pas de métrorragie
Clinique : utérus plus gros que ne le voudrait l’âge Pas d’exagération des signes sympathiques de la grossesse
gestationnel Perception des MAF
Paraclinique : beta HCG positif Echo : pas d’image caractéristique en nid d’abeille ou en
flocon de neiges
Devant la pertinence des arguments en défaveur, nous rejetons l’hypothèse de grossesse
molaire
• Grossesse gémellaire de 24SA 4jours selon DDR
Arguments en faveur Arguments en défaveur
Utérus gravide avec HU plus élevée que ne le voudrais Echographie du 07 juin 2019 note une grossesse mono
l’âge gestationnel. fœtale intra utérine évolutive
Beta HCG positif

Au regard de la pertinence de l’argument en faveur, nous rejetons l’hypothèse de grossesse


gémellaire
• Fibrome utérin sur grossesse de 24SA 4jours selon DDR
Arguments en faveur Arguments en défaveur
Epidémiologique: femme en activité génitale
Clinique : Voussure pelvienne, masse hypogastrique,
régulière de consistance dure mobilisable avec l’utérus, Aucun
utérus augmenté de volume, beta HCG positif
Paraclinique : Echographie du 07-06-19 : note un
myome sur une grossesse
Devant la pertinence des arguments en faveur, nous retenons
l’hypothèse de fibrome utérin sur grossesse de 24SA 4jours selon DDR
Diagnostic de retentissement :
Nous sommes devant un fibrome sur une grossesse de 24 SA 4jrs selon la DDR, associé à une
douleur du myome. S’agit -il d’une nécrobiose ? Ou d’une torsion de fibrome ?
Devant la douleur, l’absence de syndrome infectieux et l’aspect échographique objectivant un
fibrome en état de nécrobiose nous retenons le fibrome en nécrobiose aseptique.
Diagnostic de terrain : Femme en état gravide 24SA 4jrs
Diagnostic : il s’agit d’un fibrome utérin en nécrobiose aseptique sur grossesse de 24SA
4jours selon DDR
TRAITEMENT
But
Mener à terme la grossesse,
Extirper le fibrome utérin,
Prévenir les complications
Moyens
Mesures hygiéno-diététiques : counseling sur la pathologie, repos au lit, vessie de glace sur
abdomen
Médicamenteux : progestérone, antalgique(paracétamol), antispasmodique(spasfon), anti
inflammatoire(ketoprofene), hémostatiques
Physiques : embolisation artérielle
Solutés et produits sanguins : macrolide, cristalloïdes, culot globulaire
Chirurgicaux : myomectomie, hystérectomie
Indications : progestérones retard 1 ampoule par jour
- poursuite de l’hospitalisation
- repos strict au lit avec vessie de glace
- Ketoprofene comprime : 1 compx2 par jour
- Counseling sur la pathologie à la patiente
- myomectomie après accouchement
Surveillance :
Clinique : amendement des signes fonctionnels, constantes vitales, régression du volume
utérin
Paraclinique : NFS, échographie obstétricale et pelvienne, ERCF
Évolution et pronostic
Sous bonne prise en charge l’évolution marquée par un amendement de la symptomatologie
douloureuse et évolution de la grossesse à terme.
Cependant des complications peuvent survenir chez la mère et le fœtus a type :
Mère : menace d’avortement, , accouchement prématuré, hémorragie du post partum,
obstacle prævia, dystocie dynamique, placenta prævia
Fœtus : prématurité, avortement tardif, retard de croissance intra utérin, présentation vicieuse
Conseils : respecter le rendez-vous des CPN, repos strict, éducation de la patiente sur sa
pathologie, respect strict de la prescription médicale.
Intérêt
o Épidémiologique : le fibrome utérin est très fréquent en periode d’activité génitale
surtout dans les pays en voie de développement. La nécrobiose aseptique est un
accident fréquent favorisée par la grossesse la grossesse
o diagnostique : le diagnostic du fibrome utérin se fait généralement en cas de
complication au cours de la grossesse et il est clinique et para clinique. L’échographie
est un examen de référence
o pronostic : l’association fibrome utérin et grossesse est expose à de nombreuses
complications maternel et fœtale. Il est une cause de mortalité maternelle indirecte et
une morti- naissance élevée liée à la prématurité.
Conclusion
Mr le président du jury, honorables membres du jury, chers Maîtres, nous sommes au
terme de notre exposé et nous vous remercions pour votre attention.
OBSERVATION CLINIQUE : Pré éclampsie
Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY Z, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle de madame OR couturière 36 ans couturière mariée à Mr OM 42ans agent de
commerce, tous deux résidant au secteur 23 de OUAGADOUGOU et répondant au numéro
78XXXXXX.
MOTIF DE REFERENCE
Mme OR a été référé le 04/05/2019 du centre de santé et de promotion sociale de wemtenga
pour élévation des chiffres tensionnels sur une grossesse de 30 SA+2 jours selon
l’échographie du 03/05/2019
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonterait à la matinée du04/05/19 suite à constatation d’une élévation des chiffres
tensionnels et à la présence d’œdèmes des membres inférieurs lors de sa consultation
prénatale au CSPS de wemtenga, elle fut référée au CHU-B pour meilleure prise en charge.
Elle est à j 22 d’hospitalisation pour chiffre tensionnels élevés sur une grossesse de 40SA +
1jours selon la DDR. Elle a bénéficié au cours de l’hospitalisation d’un traitement au
protocole sulfate de magnésium catapressan, d’une maturation pulmonaire au
DEXAMETHASONE. Elle est sous Methyldopa 500mg 1CP chaque 8H, AMLODIPINE
10mg 1CP par jour.
HISTOIRE DE LA GROSSESSE
La grossesse a été bien suivit par 5CPN au cours desquelles la patiente a bénéficié d’une
chimio prophylaxie anti palustre à base de sulfadoxine-pyrimethamine, une prophylaxie
antianémique à base de fer acide folique ; d’un bilan sanguin qui a objectivé un groupe
sanguin O+, électrophorèse de l’hémoglobine AA ; tx hbg à 10,7G /dL ; sérologie rétrovirale
négative AgHbs négatif SRV négative. Elle a réalisé 4 échographies dont la dernière datant
du 20/05/19
Elle a bénéficiée de 5doses de vaccins antitétanique
ANTECEDANTS
➢ PERSONNELS
• GYNECOLOGIQUES
Ménarche à 14ans, cycle régulier à 28 jours avec une durée des menstrues de 4 jours. Il n’y a
pas de notion de stérilité dans le couple. La patiente serait excisée
• OBSTETRICAUX
La date des dernières règles remonterait au 18/09/19 d’où un âge gestationnel de 40SA+1
jour ce jour
La patiente est à son 3 gestes 2 pares, pas de notion de fausse couche, ni d’avortement, ni de
mort-né, ni d’accouchement prématuré.
• MEDICAUX
Pas de notion d’hypertension artérielle, ni de diabète, ni d’asthme.
• CHIRURGICAUX
Il n’y a pas de notion d’intervention chirurgicale
Pasde césarienne, ni de laparotomie
• VACCINAUX
A jour de son vaccin anti tétanique (5 doses)
• MODE DE VIE ET HABITUDE ALIMENTAIRE
La patiente se nourrit de mets locaux à base de céréales enrichit en protéine animales.
Elle ne consommerait ni Tabac, ni Alcool, ni cola.
• ANTECEDANT ALLERGIQUE
Pas de notion d’une allergie quelconque connue
➢ FAMILIAUX
• ASCENDANT
Le père et la mère sont décédés de causes inconnues.
• COLLATERAUX
3e d’une fratrie utérine de 4 enfants dont les trois autres sont vivants et en bonne santé
apparente
• DESCENDANT
Mère de 2 enfants vivants et en bonne santé apparente
• CONJOINT
Vivant et en bonne santé apparente.
EXAMEN DU JOUR
L’examen a été réalisé le 26/05/19 par nous-mêmes dans la salle numéro 2 des post-opérés ;
la salle comportait 6 lits et la patiente occupait le lit numéro 2. L’intimité de la patiente était
préservée. Nous nous sommes présentés et avons expliqué le but de notre examen. La
patiente était coopérante et il n’y avait pas de barrière de langue.
Plaintes : céphalées.
➢ EXAMEN GENERAL
Bon état général (stade 1 de l’OMS)
Bon état de conscience
Conjonctives colorés anictérique
Pas de présence de vergeture, ni de varice ;
Pas d’œdèmes des membres inférieurs
➢ CONSTANTES
TA : 134/90 mm Hg ;( sous 2 antihypertenseur)
Pouls : 87 ppm ;
Fréquence cardiaque : 86 bpm
Fréquence respiratoire : 26 cycles par minute
➢ EXAMEN OBSTERICAL
Les seins sont paires symétriques anodulaires sans écoulement liquidien à la pression
du mamelon avec aréole bien pigmenté, mamelon non ombiliqué ; il n’y a pas de
présence d’adénopathies axillaires ni sus et sous claviculaire.
Abdomen souple, dépressible avec utérus gravide à grand axe longitudinal.
La hauteur utérine est à 28cm .La palpation du fond utérin note un pôle arrondi de
consistance dur, à la palpation des parois latérales nous retrouvons un plan dur du côté
droit, la palpation au niveau de la symphyse pubienne retrouve un pôle arrondi de
consistance plus molle que celui perçus au fond utérin. Les BDCF sont perçus au
cadrant supérieur droit à 165Bpm
La vulve et le périnée sont propre avec cicatrice d’excision de type 2, avec pilosité
triangulaire à base sus pubienne.
Au spéculum : col et parois vaginale d’allure saine, absence d’écoulement endo-
vaginal en provenance de l’utérus. Leucorrhée de type physiologique.
Au toucher vaginal : col centré, long, mou, ferme doigtier souillé de leucorrhées
physiologiques, bishop évaluer a 2
➢ EXAMEN DES AUTRES APPAREILS ET SYSTEMES
APPAREIL CARDIOVASCULAIRE :
Thorax de morphologie normale, normocynétique
Fréquence cardiaque synchrone aux pouls à 87 Bpm
Choc de pointe non visible mais palpable au 4e espace intercostal gauche
Pas de présence de souffle, ni de bruit de galop aux foyers auscultatoires
SYSTEMES NERVEUX
Conscience normale avec score de Glasgow à 15
Pas de trouble de la motricité
Pas de trouble de la sensibilité
Reflexes ostéo-tendineux normaux
L’examen des autres appareils et systèmes : pleuropulmonaire, urogénital, digestif,
locomoteur, spléno-ganglionnaire sont sans particularité.
RESUME
Au total il s’agit d’une patiente de 36ans G3P2 2 EV sans autre antécédent connu référé le
04/05/19 du CSPS de WEMTENGA pour élévation des chiffres tensionnels sur une grossesse
de 30SA+1Jours. Elle est à J 22 d’hospitalisation. Ce jour notre examen note :
Un BEG SATDE 1 OMS ; bon état de conscience ; une élévation des chiffres tensionnels ; un
utérus gravide de 40SA+2Jrs selon la DDR ; une hauteur utérine à 28 cm, une tachycardie
fœtale a 165bpmn
Devant l’élévation des chiffres tensionnels chez une femme présentant un utérus gravide nous
évoquons :
HYPOTHESES DIAGNOSTICS
- Pré-éclampsie
- Hypertension gravidique
- Pré-éclampsie sur ajouté
EXAMEN PARACLINIQUE :
❖ BILAN A VISE DIAGNOSTIC
Protéinurie des 24 heures
❖ BILAN DE RETENTISSEMENT
ASAT/ALAT Urée Créatinémie Uricémie
Fond d’œil
ERCF Echographie obstétricale avec doppler, échographie Doppler cardiaque maternel
NFS, TP, TCA, Fibrinogène

❖ BILAN DE TERRAIN
GS/RH, SRV, Ag Hbs, Glycémie, Electrophorèse de l’hémoglobine
DISCUSSION
➢ Pré-éclampsie surajoutée
EN FAVEUR :
TAD à 90mmHg
Protéinurie à 367,20 mg/24h
EN DEFAVEUR
Absence de notion d’HTA chronique
TA normale sans protéinurie avant la vingtième semaine de grossesse
CC : devant la pertinence des arguments en défaveur nous rejetons ce diagnostic
➢ HTA gravidique
EN FAVEUR
Epidémiologie : fréquence élevée dans notre contexte
Cliniques : TAD à 90 mm Hg
HTA survenant après 20 SA
EN DEFAVEUR
Présence de la protéinurie de 24 heures à 367,20mg
CC : devant la pertinence des arguments en défaveurs nous rejetons l’hypothèse d’HTA
gravidique
➢ Pré éclampsie
EN FAVEUR
Epidémiologie : Pathologie fréquent dans notre contexte, l’âge de la patiente supérieur à 35
ans
Clinique : TAD à 90 mm Hg sous 2 anti HTA
La survenue de l’HTA après 20 SA
Protéinurie de 24 heures à 367 ,20mg/24h
EN DEFAVEUR
Nous n’avons pas d’argument en défaveur
Devant la pertinence des arguments en faveur nous retenons le diagnostic de Pré-éclampsie
Devant la hauteur utérine 28 cm, sommes-nous devant un retard de croissance ou une
prématurité ?
Devant les données de la DDR et de l’échographie précoce et les données de la courbe
d’évolution pondérale nous retenons un retard de croissance
Diagnostic de retentissement :
- Retard de croissance in utero
- ERCF note un rythme de base à 175 battements
- ASAT/ALAT, créatininémie normale, NFS normal …..
- Oligoamnios sévère à l’échographie obstétricale avec un poids fœtal de 2000grammes
Nous avons un retentissement sur le retard de croissance in utero- complique d’oligoamnios
sévère et d’une souffrance fœtale
DIAGNOSTIC FINAL
Nous retenons le diagnostic de pré-éclampsie sévère sur grossesse de 40SA+1 jours selon
la DDR , compliqué de retard de croissance intra-utérin + oligo-amnios sévère avec
souffrance fœtale chez une femme non en travail.
TRAITEMENTS
BUTS :
- Prévenir et traiter les complications maternelles liées a la pré-éclampsie
- Eviter la mort du fœtus
MOYENS :
MHD : Position latérale gauche de sécurité, alimentation équilibré, repos
MEDICAMENTEUX :
Oxygénothérapie
Antihypertenseur :
D’action centrale : Clonidineinj , METHYLDOPA comprime
Antagonistes calciques : AMLODIPINE
Solutés de remplissage : Ringer lactate
Anticonvulsivant : Sulfate de Magnésium
Ocytocine injectable
Déclenchement du travail d’accouchement
Soins essentiels du nouveau ne : gentamycine collyre, éosine pour soins de l’ombilic,
vitamine K1
Méthode kangourou
CHIRURGICAUX ET OBSTETRICAUX : Césarienne pour extraction fœtale,
➢ INDICATION :
Devant l’état de souffrance fœtale des mesures d’urgence seront entreprises :
- Position latérale gauche de sécurité
- Oxygénothérapie 6L/mn
- Cesarienne d’urgence Avec mise en place du matériel de réanimation du nouveau-né
Apres la césarienne
- Soins essentiels du nouveau-né et les mesures de réanimations si le score d’APGAR <
7 puis admettre le nouveau ne en néonatologie si l’état clinique le nécessite
- Antihypertenseur : clonidine injectable si persistance des chiffres tensionnels après la
césarienne
- Antalgiques : Paracétamol 1g inj + Nefopam inj 20mg/8heures
- Fer + acide folique
- Pansement de la plaie opératoire
- Mise au sein précoce du nouveau-né
CONSEILS : Prise à heure régulière et constantes des antihypertenseurs
Prévoir la planification familiale
Régime alimentaire équilibré
Alimentation exclusive du nouveau-né au lait maternel
Surveillance des grossesses ultérieures avec prise d’aspirine 100mg/jour dès le 1 er trimestre le
plus tôt possible et à poursuivre jusqu’à 35 SA.
SURVEILLANCE :
MATERNELLE :
La tension artérielle, de la fréquence cardiaque, du pouls, de la fréquence respiratoire et de la
diurèse, conjonctive, globe utérin de sécurité, le pansement opératoire, la vulve seront
surveillés chaque 15mn, chaque 30mn puis chaque heure au bout de 6heures. Ensuite 2 fois
par jour, Puis selon l’état clinique de la patiente
La surveillance biologique NFS, ASAT/ALAT, Ionogramme, ….
FŒTALE :
Température, reflexes archaïques,
NFS, ionogramme sanguin, CRP, Prélèvement bactériologique corporel.
EVOLUTION : sous traitement l’évolution est favorable avec une bonne évolution possible
pour le couple mère enfant, cependant des complications telles l’éclampsie, HELLP
syndrome, HRP, MFIU, OAP, poussée hypertensive, les complications post opératoires une
suppurations…., peuvent survenir
PRONOSTIC : le pronostic est favorable
Le pronostic maternel sous traitement est peut être favorable, Le pronostic néonatal peut être
mis en jeu du fait du retard de croissance et de la souffrance fœtale
INTERETS
EPIDEMIOLOGIQUE : liée à la fréquence élevé de la pré éclampsie dans notre contexte au
cours de la grossesse.
PRONOSTIC : liée à la sévérité du retentissement de la pré éclampsie sur le couple mère
enfant pouvant engager le pronostic vital en cas de pré éclampsie sévère et /ou d’éclampsie.
Cette pathologie étant la 2ecause de mortalité maternelle.
Conclusion
Mr le président du jury, honorables membres du jury, chers Maîtres, nous sommes au terme
de notre exposé et nous vous remercions pour votre attention.
OBSERVATION CLINIQUE : placenta praevia
Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY Z, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle de madame O.A. commerçante, 27ans, mariée à monsieur I.S. cultivateur, tous deux
résidents à Kombissiri et répondant au numéro 792169 ?
MOTIF DE REFERENCE
Avortement tardif + placenta prævia recouvrant
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonterait au matin du 09 juin 2019 par des douleurs abdomino-pelviennes à type
de contractions utérines, accompagnées de saignements endo-vaginaux abondants faits de
sang rouge vif sur aménorrhée de ; ce qui motiva une consultation au Centre de Santé et de
Promotion Sociale(CSPS) de Kombissiri où elle a reçu une poche de Ringer Lactate. Devant
l’abondance des saignements, elle fut référée au Centre Hospitalier Universitaire de
BOGODOGO (CHUB) pour une meilleure prise en charge.
HISTOIRE DE LA GROSSESSE
La patiente est à sa cinquième grossesse avec deux parités, 2 enfants et 2 avortements
spontanés. La grossesse n’est pas suivie. Elle n’a réalisée aucune consultation prénatale, ni
reçu de prophylaxie antianémique, ni de traitement anti-palustre, ni reçu aucune dose du
vaccin antitétanique. Il n’y aurait pas de notion d’anémie, ni d’œdème des membres
inférieurs, ni d’hypertension artérielle, ni d’infections urinaires au cours de la grossesse.
ANTECENDENTS PERSONNELS
GYNECOLOGIQUES
L’âge de la ménarche est méconnue, le cycle est régulier de 28 jours avec une durée des
menstruations de 3 jours. IL n’y a pas de dysménorrhées, ni de métrorragie. Elle a des
antécédents de leucorrhées et d’excision. Il n’y a pas d’hypofertilité dans le couple.
OBSTETRICAUX
La patiente est à sa cinquième grossesse, parité deux, deux enfants vivants, deux avortements
spontanés. La date des dernières règles est méconnue.
MEDICAUX
Elle ne serait ni hypertendue, ni diabétique, ni asthmatique, ni drépanocytaire.
CHIRURGICAUX
Il n’y a pas de notion d’intervention chirurgicale.
VACCINAUX
La patiente n’est pas à jour de ses vaccins antitétaniques.
MODE DE VIE ET HABITUDES ALIMENTAIRES
La patiente se nourrit de mets locaux à base de céréales enrichis en protéines animales. Elle
consomme occasionnellement du café mais ne consomme ni tabac, ni alcool, ni cola.
ANTECEDENTS ALLERGIQUES
Il n’y a pas de notion d’allergie connue.
ANTECEDENTS FAMILIAUX
ASCENDANTS
Père et mère vivants, en bonne santé apparente
COLLATERAUX
La patiente est troisième d’une fratrie utérine de neuf enfants dont 7 vivants en bonne santé
apparente, trois filles et quatre garçons et deux décédés de causes non connue.
DESCENDANTS
Mère de deux enfants vivants en bonne santé apparente.
CONJOINT
Il est vivant, en bonne santé apparente.
EXAMEN A L’ENTREE
LES CONDITIONS DE L’EXAMEN
L’examen a été réalisé le 09 juin 2019 à 10h 09 dans la salle de tri. La salle était bien éclairée
et garantissait l’intimité de la patiente. La patiente était coopérante.
Plaintes : saignements sur grossesse
EXAMEN GENERAL
Mauvais état général, conscience obnubilée avec Glasgow à 12(E4 V3 M5), conjonctives
pâles, pas plis de déshydratation, pas de plis de dénutrition, pas d’œdème des membres
inférieurs.
CONSTANTES
TA : 77/54 mmhg, pouls : 104 pulsations/minute, FC : 107 battements/minute, FR : 30
cycles/minute.
Nous sommes devant un état de choc hypovolémique. Avant de poursuivre l’examen, nous
procédons au lever de l’état de choc en :
-appelant à l’aide, prenant 2 VV avec du G18, prélèvement pour des examens d’urgence
(GS/Rh, Tx d’hémoglobine), oxygénothérapie, perfusion de la gélofusine 500 cc en 15min, ce
qui a permis de lever l’état de choc avec une TA=100/70 mm Hg, d’où la poursuite de
l’examen physique.
EXAMEN PHYSIQUE
EXAMEN OBSTETRIQUE
Les seins sont pairs, symétriques, anodulaires, avec écoulement lacté à la pression des
mamelons. L’abdomen est souple, dépressible, utérus gravide à grand axe longitudinal avec
une hauteur utérine à 26 cm, une bradycardie fœtale à 110 battements/minute perçus au
cadran inférieur droit, 2CU/10 minutes, la présentation est céphalique selon la manœuvre de
Léopold, dos à droite. La vulve et le périnée sont souillées de sang rouge vif avec une
séquelle d’excision de type 2. Au spéculum : saignement abondant de sang rouge vif
contenant des caillots.
Devant l’état clinique de la patiente et le saignement abondant contenant des caillots au
spéculum, nous n’avions pas réalisé le toucher vaginal.
APPAREIL CARDIOVASCULAIRE
Le thorax est de morphologie normale, normo-cinétique, sans cicatrice, le choc de pointe
n’est pas visible mais est palpable au 4ème espace intercostal gauche, l’aire de matité
cardiaque est normale. L’auscultation objective une tachycardie à 107 battements/minute
avec un souffle systolique.
APPAREIL RESPIRATOIRE
L’inspection objective un battement des ailes du nez, les vibrations vocales sont biens
transmises, le murmure vésiculaire est bien perçu, une polypnée à 30 cycles/minute est
objectivée.
Les autres appareils digestif, urogénital, locomoteur et les systèmes nerveux, endocrinien,
splénoganglionnaire, peau et phanères sont sans particularités.
RESUME
Il s’agit d’une patiente de 27 ans, gestité 5, parité 2, 2 enfants vivants, 2 avortements
spontanés, sans antécédents pathologiques connus, référée du CSPS de Kombissiri pour
avortement tardif+ placenta prævia recouvrant, chez qui notre examen retrouve :
-un état de choc hémorragique
-un utérus gravide d’environ 31 semaines d’aménorrhée, selon la H.U
-une souffrance fœtale aigue
-des douleurs abdomino-pelviennes à type de contractions utérines
-absence de CPN
Devant l’état de choc hémorragique, nous avions réanimé la patiente avant de poursuivre le
reste de l’examen physique
Devant ce tableau d’hémorragie du troisième trimestre, nous évoquons comme
hypothèses diagnostiques :
-un placenta prævia
- un hématome rétro-placentaire
-une rupture utérine
BILAN PARACLINIQUE
-Bilan à visée diagnostique : échographie obstétricale
-Bilan de terrain : GS/Rh, sérologie rétrovirale, antigène Hbs, glycémie à jeun, bilan TORSH
-Bilan de retentissement : NFS, taux de prothrombine(TP), temps de céphalines
actives(TCA), fibrinémie ionogramme sanguin
DISCUSSION
-Rupture utérine
Arguments en faveur : le saignement, état de choc hémorragique, absence de CPN
Arguments en défaveur : CU, utérus longitudinal, fœtus vivant et intrautérin, saignement fait
de sang rouge vif.
Devant la pertinence des arguments en défaveur, nous rejetons le diagnostique de rupture
utérine.
-Hématome rétro-placentaire
Arguments en faveur : saignement
Arguments en défaveur : CU, saignement de sang rouge vif en rapport avec l’état du choc de
la patiente, utérus souple.
Devant la pertinence des arguments en défaveur, nous rejetons le diagnostic d’hématome
rétro-placentaire.
-Placenta prævia
Arguments en faveur : saignement abondant de sang rouge vif, saignement en rapport avec
l’état de la patiente. Si le toucher vaginal avait été réalisé, il aurait objectivé un matelas
placentaire. Si l’échographie avait été réalisée, elle aurait objectivé un placenta prævia stade
3 ou 4 de la classification de BESSIC. Le fœtus est vivant.
Devant l’importance des arguments en faveur, nous retenons le diagnostic de placenta
prævia.
DIAGNOSTIC DE TERRAIN
-GS/Rh : B négatif
-TP, TCA, fibrinémie, sérologie rétrovirale, antigène Hbs et la glycémie à jeun sont en cours
DIAGNOSTIC DE RETENTISSEMENT
-NFS : taux d’hb à 8g/dl
-Etat de choc
-Souffrance fœtale aigue
DIAGNOSTIC FINAL
Nous retenons le diagnostic de placenta prævia chez une femme en travail sur une
grossesse d’environ 31 SA compliqué d’un état de choc hémorragique plus souffrance
fœtale aigue.
TRAITEMENT
BUT
-Arrêter le saignement
-Traiter la cause
-Prévenir les complications
MOYENS
MESURES GENERALES
Mesures de réanimation : oxygénothérapie, remplissage vasculaire
MOYENS MEDICAUX
Cristalloïdes : Ringer Lactate, serum salé isotonique
Macromolécules : Gélatine fluide
Concentré de globules rouges
Oxygénothérapie au masque ou à la lunette : 6 à 8l/min
Antianémique : Fer-acide folique
Antibiotiques : Amoxicilline-Acide clavulanique, Céphalosporine de 3ème génération
Antalgique : Paracétamol, Néfopam
Anti-inflammatoire : Diclofénac, Kétoprofène
MOYENS CHIRURGICAUX
Césarienne
Episiotomie
MOYENS INSTRUMENTAUX :
-Sondage urinaire
-ventouse
-Ballonnet auto gonflable
INDICATIONS
Nous sommes devant une ultime urgence obstétricale
-Poursuivre les mesures générales mises en place devant l’état de choc : oxygénothérapie
(6L/min), sondage urinaire, DLG
- commande de 2 à 4 poches de CGR pour la transfusion sanguine.
-Césarienne d’urgence
- Préparation de la table de réanimation du nouveau né
-Le nouveau-né sera transféré en pédiatrie
-soins post opératoires : Ocytocine 10 UI dans 500 cc de SSI en 2h, Paracétamol 1g +
Néfopam 20 mg/8h, Diclofenac suppositoire/12h, Fer-Acide folique/12h, sérum anti-D,
Ceftriaxone 2g/24h pendant 48h, mobilisation, alimentation liquide après 6h puis après 8h
reprise de l’alimentation aux heures de prise normale
-Conseils : allaitement maternelle avec mise au sein immédiate, choisir une méthode
contraceptive et attendre au moins 2 ans avant de prendre une autre grossesse, faire suivre les
grossesses à venir par des consultations prénatales et des échographies obstétricales
SURVEILLANCE
Clinique : TA, Température, FC, FR, Diurèse, Saignement, plaie opératoire
Para clinique : NFS, créatininémie.
EVOLUTION
-Sans prise en charge adéquate, le pronostic vital de la patiente et du fœtus sont engagés
-Avec une prise en charge adéquate, l’évolution se fait vers l’arrêt du saignement et la
guérison
PRONOSTIC
Il est bon parce que son choc a été pris en charge, la césarienne réalisée et le saignement
arrêté
INTERET DE LA QUESTION
Il est thérapeutique car il s’agit de la prise en charge d’une urgence obstétricale.
Il est aussi pronostic, car les hémorragies constituent la première cause de décès maternel
dans notre contexte.
Conclusion
Monsieur le président du jury, honorables membres du jury, nous sommes au terme de notre
présentation et nous nous soumettons à vos questions et suggestions.
OBSERVATION CLINIQUE : Vomissements gravidiques
Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle de T.N 22 ans, ménagère, vivant en concubinage avec Mr K, O sans emploi résident
tous au secteur numéro 15 de Ouagadougou et répondant au 79XXXXXX
MOTIF DE REFERENCE
T.N a été référée du centre de santé et de promotion sociale du secteur 15 le
16/06/2019(CSPS) à 12h01mn pour des vomissements à répétition sur une grossesse de 2
mois
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début de la symptomatologie remonterait il y a environ une semaine marquée par la
survenue de vomissements facile alimentaire postprandial, non bilieux, quantifiés 4 à 5
épisodes par jour. Ils sont également non hématiques associés à une douleur abdominale
d’intensité modérée et le tout évoluait dans un contexte d’anorexique et apyrexie .Ce tableau
motiva notre patiente a consulté le 14/06/19 au CSPS du secteur 15 d’où un traitement à base
de spas fon injectable80 mg, quinine injectable et vo galène injectable fut administré. Devant
la persistance de cette symptomatologie la patiente fut référée au centre hospitalier
universitaire de Bogodogo (CHU-B) pour une meilleure prise en charge.
DEROULEMENT DE LA GROSSESSE
La date de dernière règle remonterait au 07/04/2019 ce qui correspond à un terme théorique
de 10 SA. La patiente n’avait pas commencé ses consultations prénatales(CPN)
LES ANTECEDENTS DE LA PATIENTE
PERSONNELS
Gynécologiques
Men arche à 14 ans, Cycle régulier de 28 jours avec une durée des règles à 4 jours de
moyenne abondance.
Pas de notion de dysménorrhée, deleucorrhée, demétrorragie. Elle ne serait pas excisée aurait
utilisé une méthode contraceptive à base de pilule pendant 2 mois et ce il y a 2 ans.
Obstétricaux
Notre patiente est à son 4éme geste sans enfant vivant, un avortement à risque il y a 18 mois.
Médicaux
Elle ne serait ni hypertendue, ni diabétique, ni asthmatique, ni drépanocytaire.
Chirurgicaux
Elle n’aurait pas eu d’intervention chirurgicale à savoir une césarienne, une myomectomie,
une laparotomie, une grossesse extra-utérine.
Vaccinaux
Elle ne serait pas à jour de ses vaccins à savoir le vaccin antitétanique et celui de l’hépatite
viral.
Allergique
Elle n’a pas de notion d’allergie connue
Mode de vie et habitude alimentaire
Notre patiente se nourrirait de mets à base de céréales locaux (mil, mais, riz, haricot…)
enrichie aux protéines animales. Elle ne consommerait ni tabac, ni alcool, ni cola
FAMILIAUX
Ascendants : père et mère vivant en bonne santé apparente
Collatéraux : 11eme d’une fratrie de utérine de 12 enfants tous vivants en bonne santé
apparente
Conjoint : vivant et en bonne santé apparente.
EXAMEN DU JOUR
Condition de l’examen
L’examen a été réalisé le 16/06/2019 à 13h00mn par nous-même dans la salle de tri, lit
numéro 2.La salle était bien éclairée, bien aérée et garantissait l’intimité de la patiente. Après
une explication de l’intérêt de notre examen la patiente était coopérant et d’accord.
La patiente se plaignait de vomissements, de l’anorexie et d’asthénie.
Examen général notait :
Un assez bon état général, un bon état de conscience, patiente asthénique, des conjonctives
colorées anictériques, une absence de plis de dénutrition et de déshydratation, une absence
des œdèmes des membres inférieurs.
CONSTANTES
TA=110/70mmhg, T°=37°C, Pouls=100 pull/mn, FR=17cycle/mn, FC=100
BPM,SaO2=99% à l’air ambiante.
EXAMEN GYNECO_OBSTETRICAL
Les seins sont pairs symétriques, augmentés de volumes avec une hyperpigmentation de
l’aréole.
La palpation cadrant par cadrant ne montrait pas de nodules.
La palpation des aires ganglionnaires, axillaires, sus claviculaire et des chaines cervicales ne
décelaient pas d’adénopathies.
La pression du mamelon ne faisait pas sourde du lait.
L’abdomen est souple, répressible, l’utérus gravide d’aspect globuleux de la taille d’un orage.
On ne noterait pas de cicatrices, ni de vergetures, ni de circulation veineuse collatérale. Les
bruits du cœur de fœtus n’étaient pas perceptibles au stéthoscope de Pinard. La pilosité de
type 5 de Tanner, la vulve est propre sans séquelles d’excision.
Au spéculum, le col et la paroi vaginale sont d’allure saine sans écoulement endo-uterin
Au toucher vaginal, le col est postérieur, court, ferme et fermé et le doigtier revient souillé de
leucorrhée physiologique.
EXAMEN DE L’APPAREIL DIGESTIF
Bonne hygiène buccodentaire, dentition complète.
Abdomen de volume normal sans cicatrice, ni circulation veineuse collatérale, ni voussure,
sans masse palpable.
Au toucher rectal, la marge anale est saine, bonne tonicité sphinctérienne, pas de douleur au
cul de sac de Douglas, le doigtier revient souillé de selle.
EXAMEN DE L’APPAREIL URINAIRE
Pas de globe vésicale ni de voussure à l’inspection. La palpation des points urétéraux
supérieurs, moyens et inférieurs étaient indolores.
L’examen des autres appareils et systèmes à savoir : appareil cardiovasculaire, appareil
respiratoire, appareil neurologique, appareil locomoteur, système spléno-ganglionaire,
système endocrinien, système tégumentaire sont sans particularités.
RESUME
Au total, il s’agit d’une patiente de 23 ans G2P0, 1avortement à risque, sans antécédents
pathologique connu, référée du centre de santé pour la promotion sociale(CSPS) du secteur
15 pour vomissement à répétition sur une grossesse de 2 mois chez qui notre examen a
retrouvé : Un assez bon état général, une asthénie, une léthargie
Des vomissements liquidiens
Un utérus globuleux
HYPOTHESES DIAGOSTIQUES
Devant ce tableau clinique, nous évoquons comme hypothèse diagnostiques :
- vomissements gravidiques
- paludisme
- Grossesse môlaire
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Bilan de diagnostic
Goutte épaisse / densité parasitaire, échographie pelvienne, fibroscopie digestive haute, Beta
HCG
Bilan de retentissement,
Ionogramme sanguin, urée, créatininémie, numération formule sanguine, glycémie,
transaminases.
Bilan de terrain
Glycémie à jeun, AgHBS, sérologie retro virale, électrophorèse d’hémoglobine.
DISCUSSION

ARGUMETS EN FAVEURS ARGUMENTS EN DEFAVEURS


Grossesse - Utérus gravide -Absence de saignement
molaire - Exagération des signes sympathiques de la grossesse -absence d’aspect accordéon de l’utérus
-absence d’image en grappe de raisin a
l’échographie
- Beta HCG en corrélation avec l’âge de la
grossesse.
Au vu des arguments en défaveur nous
rejetons l’hypothèse de grossesse
molaire

PALUDIS Zone d’endémiepalustre. Absence du syndrome infectieux.


ME Pathologie très fréquente chez les femmes enceintes La goute épaisse revenue négative
Vomissements à répétition
Au vu des arguments en défaveur nous
rejetons l’hypothèse de paludisme
VOMISSEM -Pathologie fréquente au 1ertrimestre faisant partie des Aucun
ENTS signes sympathies de la grossesse.
GRAVIDIQ -Vomissements facile répétés en jet alimentaire exagérés
UES par les odeurs
- Echographie note une grossesse monofoetale évolutive
de 10 SA
- Absence d’une pathologie organique ou infectieuse

Devant les arguments en faveurs et l’élimination d’une cause organique, nous retenons le
diagnostic de vomissements gravidiques sur une grossesse de 10 semaines d’aménorrhée.
Diagnostic de retentissement
- Clinique : léthargie
- Paraclinique :Ionogramme sanguin : hypokaliémie à 3,4 mmol/l, une calcémie à
1,4mmol/l
Diagnostic de terrain
SRV négative, Ag HBS négatif, glycémie à jeun normale électrophorèse en cours
Diagnostic final
Vomissements gravidiques graves compliqués de troubles ioniques sur une grossesse de 10
semaines d’aménorrhée.
TRAITEMENT
BUTS
Arrêter les vomissements
Corriger les troubles ioniques
Prévenir et traiter les complications
Rassurer la patiente
MOYENS
Mesures hygiéno-diététiques : fractionner les repas, mis à jeun, éviction des odeurs
Repos au lit
Isolement de la patiente
Psychothérapie de soutien
Médicaux
- Solutés + élément hydro électrolytiques (RL, SGI, SSI, électrolytes (Sodium, chlore
calcium…)
- Antiémétisants : Metopimazine,
- Les neuro-sédatifs : Chlorpromazine (largatil), Dogmatil
- Poly vitamines : HPV injectable
- Pansement gastrique : Hydroxyde de magnésium et d’aluminium
INDICATION
L’isolement de la patiente
Psychothérapie de soutien
Mis à jeun de la patiente
Eviction des odeurs désagréable
Métopimazine 1 ampoule chaque 8/heure
Apport quotidien de 3 litres soluté fait de SGH 10%, RL, SSI, SGI
Associer 1ampoule de calcium + 1 ampoule de potassium+ 1 ampoule d’HPV 2 fois par jour
dans du SGI5%
A partir du 2éme jour commencer une alimentation liquide, semi liquide puis solide.
Largatil 25 mg 2 fois par jour.
SURVEILLANCE
Clinique : vomissements, tension artérielle, température, pouls….
Par aclinique : NFS Ionogramme sanguin, urée, créatininémie, échographie.
EVOLUTION/PRONOSTIC
L’évolution set favorable si la prise en charge est précoce et correcte, cependant les
vomissements peuvent être à l’origine d’un trouble hémodynamique, la déshydratation, la
dénutrition et voir même décès par dénutrition et instabilité de l’état hémodynamique
INTERETS
Epidémiologique : les vomissements gravidiques sont des pathologies fréquentes cours du
1er trimestre de la grossesse.
Clinique : Le diagnostic est aisé et est essentiellement clinique.
Thérapeutique : Il existe des médicaments disponibles pour la prise en charge efficace des
vomissements gravidiques graves afin d’éviter la survenue des complications.
Pronostic : les vomissements gravidiques graves peuvent s’associer à des complications
pouvant menacer la vie du couple mère enfant.
Conclusion
Monsieur le président du jury, honorables membres du jury, nous sommes au terme de notre
présentation et nous nous soumettons à vos questions et suggestions.
OBSERVATION CLINIQUE : CanCer du Col de l’utérus
Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle de Madame NC .Madame NC est âgée de 49 ans, elle est ménagère et est mariée à
Monsieur ZE cultivateur tous résidents à RAPADAMA dans la province du Ganzourghou et
répondant au numéro de téléphone 749986 ??
MOTIF DE REFERENCE : Madame NC a été référée de l’Hôpital Saint Camille de
Ouagadougou(HOSCO), le 19 juin 2019 à 14h00mn pour PEC de douleurs pelviennes
associées à des saignements vaginaux
HDM : Le début de la symptomatologie remonterait à la date du 13 juin 2019 par la survenue
d’un écoulement vulvaire de moyenne abondance d’aspect claire et malodorante. La patiente
consulte alors au centre de santé de Rapadama où un traitement de nature non précisée fut
administre. Trois jours plus tard surviennent les douleurs pelviennes, elle se rendit alors dans
la même formation sanitaire d’où elle fût référée au CMA de Zorgho .Au vue des résultats de
l’Echographie, et de la dégradation de l’état clinique, la patiente fut référée à l’HOSCO le 13
juin 2019, où elle a reçu un traitement à base de dycinone inj, de paracétamol inj 1g +
Acupan 20mg, et un examen d’imagerie, fut réalisé et au vu de la persistance et de la
dégradation de la symptomatologie marquée par la survenue des métrorragies, elle fut référée
au CHU-B pour MPEC .
Les ATCD de la Patiente
ATCD personnels
ATCD gynécologiques : l’âge des ménarches est méconnu, le cycle irrégulier variant entre 27
et 32 jrs avec une durée des menstrues de 1 e semaine. Il y a une notion de dysménorrhée, de
dyspareunie, un ATCD de métrorragies mais pas de leucorrhées.
La patiente a été sous contraceptif (Jadelle) mais la date et la durée de la contraception
n’ont pu être précisées.
ATCD obstétricaux : la DDR est méconnue, la patiente a eu 9 gestes, 7 pares, 6 EV, 1 DCD
de cause non précisée et 02 FC également de cause non élucidées.
Les ATCD Médicaux
Notre patiente n’aurait pas de cardiopathie, ni de Néphropathie elle ne serait ni hypertendu,
ni diabétique ni asthmatique, ni drépanocytaire.
Les ATCD chirurgicaux
Elle n’a aucun ATCD de chirurgie.
Les ATCD vaccinaux
Elle ne serait pas à jour de son vaccin Anti HPV.
Les ATCD allergiques
Elle n’a pas d’allergie connue.
Les ATCD familiaux.
Les Ascendants
Père vivant en bonne santé apparente, mère décédée de cause inconnue.
Les collatéraux
Elle est 3ème Fratrie Utérine de 3 enfants tous vivant en bonne santé apparente
Le Conjoint : il est vivant en bonne santé apparente
Descendants : elle est mère de 6 enfants vivant en bonne santé apparente.
Mode de vie et habitudes Alimentaires
Notre patiente se nourrit de met locaux enrichis en protéines animales. Elle ne consommerait
ni tabac, ni café, mais consommerait de l’alcool local occasionnellement.
Examen clinique
Les conditions de l’examen
Nous avons examiné notre patiente le 19 juin 2019 à 21h 30mn dans la salle
d’hospitalisation numéro 3 du service de gynécologie du centre hospitalier Université
Bogodogo. La salle était bien éclairée et garantissait l’intimité de la patiente car n’étant pas
habitée par une autre patiente. Par ailleurs, elle était coopérante.
Nous avons au tout début expliqué et rassuré la patiente sur la conduite de notre examen.
Elle se plaignait de douleurs pelviennes et de Métrorragie.
Examen général
A l’examen général on note.
- Un assez bon état général stade 3 de l’OMS.
- Une conscience claire avec score de Glasgow à 15.
- Des conjonctives moyennement colorées anictériques.
- Un bon état d’hydratation et de Nutrition.
- Il n’y avait pas d’œdème des membres inférieurs.
Les constantes
La tension Artérielle est à 133/74 mmHg,
Le pouls à 109ppm
La Fréquence cardiaque à 112 battement/ mn,
La Fréquence respiratoire à 28 cycles/ mn,
La Température à 38,3°C.
Le poids, la taille et l’indice de masse corporelle n’ait pu être précisé.
Examen physique.
Examen gynécologique
- Les seins sont paires, symétriques, anodulaire, les mamelons sont non ombiliqués, il
n’y a pas d’écoulement anormale à la pression des mamelons. Les Aréoles sont de
coloration normale. On ne note pas d’Adénopathies axillaire ni sus-claviculaire.
- L’Abdomen est de volume normal, normocynétique la palpation note une masse
hypogastrique à surface irrégulière fixée et blindant la paroi, douloureuse à la
mobilisation
- La vulve et le périnée sont souillés de sang et d’un liquide d’aspect chocolaté.
- L’examen au spéculum note une masse en choux-fleur saignant au contact, ulcèro-
bourgeonnante.
- Au toucher vaginal, les doigts examinateurs sont arrêtés par une masse grossièrement
arrondie à surface irrégulière dure douloureuse à la mobilisation limitée aux 2/3
supérieurs du vagin.
Examen de l’appareil cardio vasculaire
A l’inspection Le thorax est de morphologie normale, normocinétique, sans choc de pointe
visible
A la palpation le choc de pointe est palpable au 4e EICG
A l’auscultation il n’y a pas de bruits surajoutés.
Pas de turgescence des veines jugulaires, pas de RHJ ni de varices ni d’OMI.
Examen de l’appareil Urinaire
- On ne note pas de contact lombaire
- Les points urétéraux sont indolores.
- Il n’y a pas de globe vésical.
- Le méat urétral est non inflammatoire et est le siège d’une sonde urinaire qui
contenait 550 ml d’urines claires.
- L’examen des autres appareils : digestifs, locomoteur, pleuro-pulmonaire, les
systèmes nerveux, endocrinien, spléno-ganglionaire, peau et phanères sont sans
particularités.
EN RESUME
Il s’agit d’une patiente de 49 ans, 9e geste, 7e pare 6EV 1 DCD avec ATCD de 02 Fausses
Couches spontanées et non à jours de son vaccin Anti HPV, RFR de l’HOSCO pour douleurs
pelviennes associées à un saignement vaginal chez qui notre examen retrouve :
- Une métrorragie survenant chez une patiente de 49 ans.
- ABEG stade 3 de l’organisation mondiale de la SANTE.
- Une conscience claire avec Glasgow à 15 (𝐸4 𝑉5 𝑀6 ).
- Une anémie clinique modérée (Asthénie, tachycardie,…).
- Un blindage pelvien
- Un syndrome Infectieux
- Au TV : une masse grossièrement arrondie à surface irrégulière dure douloureuse à la
mobilisation limitée aux 2/3 supérieurs du vagin.
- Monsieur le président, Devant les métrorragies et le blindage pelvien, et la masse
grossièrement arrondie à surface irrégulière dure douloureuse à la mobilisation limitée
aux 2/3 supérieurs du vagin :
Nous évoquons les hypothèses suivantes.
- Une tumeur du col de l’utérus
- Un myome hémorragique
- Une tumeur de l’Endomètre.
Les Examens Complémentaires
❖ Bilan à visée diagnostique : la Biopsie et l’examen anatomopathologique de la tumeur
cervicale pièce, la Biopsie et l’examen anatomopathologique de l’endomètre, la
colposcopie, l’échographie pelvienne, le Scanner Abdomino-pelvien, l’IRM.
❖ Le Bilan de Retentissement : NFS, l’Ionogramme sanguin, l’Urée, la Créatininémie.
❖ Bilan de terrain : nous avons le groupage sanguin rhésus L’Electrophorèse de l’Hb,
la SRV, le dosage de l’AgHbs, la sérologie de la syphilis et la glycémie.
❖ Comme bilan d’extension nous avons demandé la Rx pulmonaire, la scintigraphie
osseuse et l’Echographie hépatique, l’IRM.
DISCUSSION
La tumeur de l’Endomètre
Arguments en faveur
Arguments Epidémiologiques : nous n’en avons pas.
Arguments cliniques : les métrorragies, la douleur pelvienne.
Arguments Paracliniques : nous n’en avons pas.
Arguments en défaveur
Arguments Epidémiologiques : Patiente non ménopausée.
Arguments cliniques : la multiparité.
Arguments paracliniques : les Examens Radiologiques ne montrent pas de signes en faveur
d’une tumeur de l’Endomètre.
En raison de la pertinence des Arguments en défaveur nous rejetons le diagnostic de tumeur
de l’Endomètre.
Le Myome Hémorragique
Arguments en faveur
- Arguments Epidémiologiques : on a l’âge qui est > 30 ans et la fréquence de cette
pathologie chez les sujets noirs.
- Arguments cliniques : les métrorragies, Dysménorrhées, la masse hypogastrique.
Arguments en défaveur
Arguments Epidémiologie : on a l’hyperfertilité.
Arguments cliniques : la masse hypogastrique est douloureuse et non mobilisable avec
l’utérus.
Arguments paracliniques : l’échographie du 10 juin 2019 et l’IRM du 19 juin 2019
n’objectivent pas de myomes.
Vu la pertinence des Arguments en défaveur, nous rejetons l’hypothèse de Myome
Hémorragique.
La Tumeur du col
Arguments en faveur
Arguments Epidémiologiques : la fréquence (2e tumeur gynécologique dans le monde), l’âge
<50 ans, multiparité, femme en activité sexuelle, bas niveau de vie socioéconomique, patiente
non à jour de son vaccin Anti HPV.
Arguments cliniques : les métrorragies de sang rouge, l’abondance minimes+ l’hydrorrhées
purulente d’aspect chocolaté, l’ATCD de dyspareunie, la présence d’un blindage pelvien
douloureuse à la mobilisation.
Arguments paracliniques : l’échographie pelvienne du 10juin 2019
Objective : une masse hétérogène corporéo-isthmique vascularisée de 99x79mm.
L’IRM du 19 juin 2019 objective :
- Une Néoplasie cervicale (Adénocarcinome probable) et étendue à l’Isthme utérin, à
cloison vésico-marginale et au 2/3 supérieur du vagin.
Arguments en défaveur
Nous n’en avons pas.
Vu la pertinence des Arguments en faveur nous retenons le diagnostic de la tumeur du col.
Diagnostic positif
S’agit-il d’une tumeur maligne ou bénigne ??
Devant la douleur, l’irrégularité de la tumeur, l’envahissement de la cloison vésico-marginale
se traduisant par une dysurie, nous retenons le diagnostic de la tumeur maligne du col de
l’utérus.
Le diagnostic de retentissement
Anémie clinique modérée+ Altération de la qualité de vie de la patiente.
Le diagnostic d’extension
L’extension à l’Isthme utérin, la cloison et au 2/3 supérieur du vagin.
Le diagnostic Etiologique La tumeur du col utérin est une tumeur infectieuse due au virus
de Human Papilloman Virus ( 𝐻𝑃𝑉 16 𝑒𝑡 18).
Diagnostic final
Nous sommes devant un cas de cancer du col stade IV selon la classification FIGO dont
l’Histologie sera confirmée par l’examen anatomo-pathologique de la pièce de biopsie.
TRAITEMENT
- But du traitement : - Améliorer la qualité de vie de la patiente.
- Augmenter la durée de survie de la patiente.
- Les moyens :
Moyens Médicaux.
- Solutés de Réhydratation, les Antalgiques, les Antibiotiques, les Hémostatiques, les
Antipyrétiques.
- La Radiothérapie, la chimiothérapie, la curiethérapie.

Les moyens chirurgicaux


La colpohysterectomie élargie avec lymphadenectomie pelvienne.
L’INDICATION
- Hospitalisation de la patiente
- Prise d’une voie veineuse, Remplissage par du RL puis faire des prélèvements.
- Injection du paracétamol 1g+ Néfopam 20mg : 3 fois/jr.
- Ceftriaxone inj 2g/24h pendant 48h.
- Acide tranexamique 0 ,5/5ml : 2 fois/jours.
- Fer-Acide-folique : 1cp x 2/jours.
- Biopsie de la masse et examen anatomopathologique.
- Le traitement onco-chirurgical dépendra de la nature de la tumeur et du type
histologique
La surveillance
Surveillance clinique : les saignements, la douleur, la diurèse, les constantes, les signes
urinaires, les signes digestifs.
Surveillance paraclinique : NFS, Rx pulmonaire, Echographie pelvienne
EVOLUTION
- Si traité à temps, la survie est supérieure à 5 ans.
- Si non traité, le cancer du col utérus évolue vers la mort dans un tableau de métastase
(pulmonaire, osseuse, hépatique), d’anémie et de cachexie.
Intérêt
Epidémiologique : 2ème cancer féminin dans le monde
Diagnostic : Examen Anatomopathologique est l’examen clé
Pronostic : le pronostic est sombre avec 44 % de mortalité à 5 ans
Thérapeutiques : cancer pouvant être dépisté, prévenu et pris en charge très tôt.
Conclusion
Monsieur le président du jury, honorables membres du jury, nous sommes au terme de notre
présentation et nous nous soumettons à vos questions et suggestions.
DOSSIER CLINIQUE : Cytéatonécrose mammaire
I-Préambule
Bonjours Mr le président et chers membres du jury, nous sommes l’étudiant ………………….,
le dossier clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celle de Mme N.A, âgé de
23ans, couturière, marié au Mr K.I, commerçant, tous deux résidant au secteur 24 de
Ouagadougou et répondant au numéro de téléphonique : 7XXXXXX
II-Motif de référence
Notre patiente consulte pour une tuméfaction du sein gauche + douleurs
III-Histoire de la maladie
Le début remonterait à 3semaines, suite à un accident de la circulation routière au cours duquel
la patiente a chuté d’une moto avec réception du sein gauche sur le guidon de la moto, il faut
noter que notre patiente est une mère allaitant un bébé de 9 mois, la patiente consulte dans un
CSPS, où un traitement de nature non précisé a été administré. Devant la persistance de la
douleur au sein gauche, la patiente ré consulte dans un autre CSPS où un traitement local à
base d’une pommade a été instauré suite à cela, les douleurs se sont amendées. Mais la
tuméfaction mammaire a persisté, la patiente consulte une fois de plus à l’hôpital Saint Camille
de Ouagadougou d’où elle fût référé au centre hospitalier universitaire de Bogodogo pour une
meilleure prise en charge.
IV-Antécédents
1- Les personnels
-Gynécologiques : L’âge dès la ménarche est inconnue, le cycle est régulier à 28 jours, il n’y a
pas de métrorragies, ni de ménorragies ni de leucorrhée. La patiente n’est pas sous
contraception et serait excisé
-Obstétricaux : 3 geste, 3 pare, 2 enfant vivant, 1 DCD de cause Inconnu
-Médicaux : la patiente n’est ni hypertendu, ni diabétiques, ni asthmatique
-Chirurgicaux : pas de césarienne, ni de myomectomie ni autres interventions chirurgicales
antérieurs
-Vaccinaux : la patiente a reçu 1 dose de vaccin antitétanique au cours de sa grossesse
antérieure et n’est pas à jour des autres vaccins
-Allergiques : il n’y a pas de notions d’allergie commue
-Habitudes alimentaires : elle ne consomme ni tabac, ni alcool, ni cola et se nourrit de mets
locaux enrichis en protéines animales
2-ATCD Familiaux
-Les ascendants : la mère est vivante et le père est décédé de cause inconnue
-Les collatéraux : elle est 2ème d’une fratrie utérine de 4 enfants tous vivants en bonne santé
apparente
-Descendants : elle est mère de 3 enfants dont 2 vivants en bonne santé apparente et 1 décédé
de cause inconnue
-Pas d’ATCD familial de Mastopathie
V-Examen du jour
L’examen a été réalisé le 13 juin 2019 à 23h02 minutes dans la salle de tri par nous Mme
TONDE Kadidia la salle était bien éclairé bien aéré mais ne garantissait pas l’intimité totale de
la patiente. La patiente signale de douleurs au sein gauche
-Examen générale
L’examen note un bon état général, un bon état de conscience des conjonctives colorées an
ictériques. Il n’y a pas d’œdème des membres inférieur, ni de varices.
-Les constantes : T° = 37,5°C, tension artérielle = 110/70mmhy,
Fréquence respiratoire = 26 cycle/m, Fréquence cardiaque = 60 battement/men, pouls = 85
pas/mm
-Examen physique :
-Examen gynécologique : les seins sont paires, asymétriques avec le sein gauche augmente de
volume, tendu, luisante, douloureuse, avec un écoulement séro-hématique non purulent a
pression mamelonnée,
- le sein droit est d’aspect anatomique normal.
Il n’y a pas d’adénopathies axillaires et sus-claviculaires
-Abdomen : l’abdomen est de volume normal, mobile à la respiration sans circulation veineuse
collatérales, la palpation de l’abdomen est souple, dépressible sans masse palpable
- percussion : l’abdomen est de sonorité normale, l’auscultation note des bruits hydro-aériques
-La vulve et le périnée : bonne pilosité pubienne. La vulve est propre avec une cicatrice
d’excision de type I, les cuisses et les mollets sont souples, indolores avec perception des pouls
périphériques.
TV : col centré court fermer de consiste molle, doigtier propre, l’examen au spéculum n’ont
pas été réalisée
-L’examen de l’appareil respiratoire
Le thorax est de morphologie normal normo cinétique et les vibrations vocales sont biens
transmis à l’auscultation pulmonaire normale
-L’examen du système splino ganglionnaire
Il n’y a pas de splénomégalie, ni d’hépatomégalie, les aires ganglionnaires cervicales, axillaires
et inguinales sont libres. L’examen des autres appareils et système à savoir (l’appareil cardio-
vasculaire, l’appareil uro-génital, l’appareil locomoteur, le système endocrinien, la peau et les
phanères, sont sans particularité.
Résume
Il s’agit d’une patiente de 23 ans couturière, 3 gestes, 3 pares sans antécédent pathologique
connu, référé de l’hôpital saint Camille de Ouagadougou pour tuméfaction douloureuse post-
traumatique du sein gauche chez qui notre examen note.
- Un bon état général stade I de l’OMS
- Un bon Etat de conscience
- Une tuméfaction douloureuse du sein gauche évoluant dans un contexte apyrétique
➢ Hypothèses diagnostiques
Nous évoquons comme hypothèses
- Une cytostéatonécrose mammaire
- Un abcès mammaire
- Une tumeur mammaire
➢ Bilan para cliniques
- A visée diagnostique
• Echographie mammaire
• Mammographie
• Examen anatomopathologique de la biopsie mammaire
• Examen cytobactériologique du pus
- Avisée de retentissement
• Numération formule sanguine, c-réaction protéine, Rx pulmonaire, échographie
abdomino-pelvienne, TDM abdominale et cérébrale
- Bilan de terrain
• Sérologie VIH
• Groupe sanguin rhésus
• Electrophorèse de l’hémoglobine
• Test de diagnostic de l’hépatite B
➢ tumeur du sein gauche
- Arguments en faveur
• Patiente jeune dont l’âge est compris entre 20 et 30 ans.
- Arguments en défaveur
• Le mode de survenue, la durée d’évolution
• Absence d’antécédents familiaux de cancer du sein
• L’existence de douleur
• L’absence d’aspect peau d’orange du sein
• L’absence d’une masse dure, ferme, adhérent à la paroi
• Absence d’adénopathies satellites
• Si examen anatomo pathologique de la biopsie mammaire avait été faite pourrait
éliminer la présence de cellules tumorale
Devant la pertinence des arguments en défaveur, nous rejetons l’hypothèse de tumeur du sein
➢ Abcès du sein gauche
- Arguments en faveur
• Douleur au sein gauche
• Tuméfaction mammaire gauche
- Arguments en défaveur
- Absence de pus à la pression du Mamelon
- Absence de fièvre
- Caractère non pulsatile de la douleur
- L’absence de chaleur locale
- Si l’examen cytobactériologique de l’écoulement mammaire avait été réalisé il pourrait
ne pas mettre en évidence de germe.
Devant la pertinence des arguments en défaveur nous rejetons le diagnostic d’abcès mammaire.
➢ Cytostéatonécrose du sein gauche
- Arguments en faveur
• Contexte de survenue, post traumatique
• Tuméfaction plus ou moins dure
• Rougeur de la peau en regard
• Une tuméfaction douloureuse du sein persistant depuis plus de 15 jours malgré les
traitements
- Arguments en défaveur : Nous n’avons pas d’arguments en défaveur
Devant la pertinence des arguments en faveur nous retenons l’hypothèse de
cytostéatonécrose du sein gauche.
Diagnostique de retentissement:
Retentissement sur l’allaitement maternel (impossibilité d’allaiter le nourrisson) *
Diagnostique final : Au total nous retenons le diagnostic de cytostéatonécrose mammaire
gauche post-traumatique chez une allaitante
TRAITEMENT
But :
- Soulager la patiente
- Evacuer les tissus nécrotiques
- Eviter les complications
Moyens :
- Mesures hygiène diététiques : Eviction de l’allaitement du sein atteint, hygiène
mammaire.
- Physique : Vessie de glace,
- Médiaux :
Antalgiques : paracétamol, Nefopam,
Antibiotique : ceftriaxone 1g
Chirurgicaux : incision et drainage, pansement, plastie mammaire
Psychothérapie de soutien
Indication
-les antalgiques : paracétamol injectable 1g + Nefopam 20mg injectable toutes les 8h,
vessie de glace
-Incision + drainage des tissus nécrotiques
-Ceftriaxone 1g : 2g/24h
- pansement tous les 3 jours
- éviction d’allaitement du sein gauche, allaiter le sein controlatéral
- Psychothérapie de soutien
Surveillance
Clinique : température, la diurèse, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la
tension artérielle, l’état du pansement, et de la plaie
Paraclinique : numération formule sanguine, la c-réactive protéine

EVOLUTION ET PRONOSTIC
Prise en charge évolution favorable, cependant fréquence élevée de complication telles qu’une
surinfection du site opératoire, septicémie, les séquelles mammaire avec répercussions
psychologique
Le pronostic vital de la patiente est bon, cependant le pronostic mammaire est réservé.
Intérêt
Epidémiologique : fréquence des pathologies bénignes du sein
Diagnostique: Fréquence des erreurs diagnostiques, prêtant souvent en confusion avec l’abcès
mammaire.
Pronostic : le pronostic mammaire souvent mis en jeu, avec une fréquence élevée des
séquelles qui entament l’esthétique mammaire d’où les répercussions psychologiques
maternelles.
Conclusion
Nous sommes au terme de notre présentation
Nous vous remercions pour votre attention
Observation clinique : Suites de couches simples
Introduction
Monsieur le Président du jury, honorables membre du jury, bonjour.
Nous sommes l’étudiant M N O ……… et nous avons l’honneur de vous présenter le dossier
clinique de madame D L.
Madame D L est âgée de 31 ans, ménagère et mariée à Monsieur S N âgé de 35ans agent de
police, tous deux domiciliés au quartier Gounghin de OUAGADOUGOU et répondant au
numéro téléphonique ………………… ;.
MOTIF DE LA REFERENCE
Notre patiente a été référé du CSPS du secteur 30 pour circulaire du cordon plus gros gros
fœtus le 20 juin 2019 au environ de 8heure.
HISTOIRE DE LA MALADIE ET DE LA GROSSESSE
Le début remonterait au 20 juin 2019 par la survenue de douleurs abdomino- pelviennes à
type de contractions utérines d’intensité croissante, intermittente, d’intervalle régulier. La
patiente consulta au CSPS du secteur 30 d’où elle fut référée au CHU Bogodogo pour une
meilleure prise en charge.
Elle a été reçu au service de maternité du CHU Bogodogo, elle a bénéficié d’une surveillance
jusqu’à l’accouchement à 13h d’un nouveau-né de sexe masculin et un poids de naissance de
3600g.
Quant à la grossesse, elle a été suivie par 5 CPN. Notre patiente a eu 4 doses de VAT, mais
n’est pas à jour des autres vaccins tels que…………………….. Elle a aussi bénéficié d’une
dose de prophylaxie antianémique à base de fer acide folique et d’une chimio prophylaxie
anti palustre à base de COMBIMAL. Au cours de la grossesse elle a réalisé des échographies
et des bilans infectieux (hépatites B +syphilis) qui n’ont révélé aucun problème, de même que
le groupage sanguin + le facteur rhésus et l’électrophorèse de l’hémoglobine.
ANTECEDENTS
Gynécologiques
Notre patiente aurait vu ses ménarches à l’âge de 16ans, son cycle est irrégulier et les
menstrues durent 4 jours. Elle aurait des dysménorrhées le premier jour des menstrues, des
leucorrhées et ne serait pas excisée. Elle aurait utilisé deux (2) types de contraception entre
2015 et 2017 à savoir un injectable « SAYANAN PRESS » et un stérilet.
Obstétricaux
La date des dernières règles de notre patiente serait 09 /09/2O18 soit une grossesse d’âge
théorique de 40 SA +3 jours. Elle est paucipare avec 3 gestes, 2 parités, 2 enfants vivants et
aurait eu une fausse couche dont la date est méconnue.
Médicaux
Notre patiente ne serait ni hypertendue, ni diabétique, ni drépanocytaire, n’a pas de
cardiopathie ou néphropathie.
Chirurgicaux
Notre patiente n’a pas d’antécédents chirurgicaux
Vaccinaux
Notre patiente est à jour de son vaccin anti tétanique mais n’aurait pas fait les vaccins anti
hépatite B, anti rubéole, anti syphilitique, anti méningocoque….
Notre patiente n’a pas de notion d’allergie connue.
Habitudes alimentaires
Notre patiente ne consommerait pas de cola, ni café, ni tabac, mais consommerait
fréquemment la bière la locale. Elle se nourrirait de céréales locales enrichis en protéines
animales.
Antécédents familiaux
Ascendants : le papa serait vivant, hypertendu connu et suivi ; la mère est vivante en bonne
santé apparente.
Collatéraux : elle est la cinquième d’une fratrie utérine de 6 enfants dont 4garcons et 2 filles,
tous vivant en bonne santé apparente.
Conjoint : vivant en bonne santé apparente
Descendants : elle est mère de 2 enfants vivant en bonne santé apparente.
EXAMEN CLINIQUE
Les conditions de l’examen : nous avons examiné la patiente dans la salle d’accouchement à
19heure. La salle était bien éclairée, garantissait l’intimité de la patiente. Elle était coopérante
et consentante.
Les plaintes : douleurs pelviennes
Examen général : notre patiente avait un bon état général (stade 1 OMS), une conscience
claire, des conjonctives colorées et anictériques, un bon état d’hydratation et de nutrition. Il
n’y avait pas d’œdèmes des membres inférieurs, ni de vergetures, ni de varices.
CONSTANTES : la température =37°5C
La tension artérielle =11/8cmhg
Le pouls = 96pulsations/mn
La fréquence cardiaque =96 bpm
La fréquence respiratoire =18 cycles /mn
La diurèse n’a pas été évaluée
Examen physique
Les seins sont pairs, symétriques, indolores, non ombiliqués et les aréoles sont
hyperpigmentés.
A la palpation cadran par cadran il n’y a pas de masse, absence d’écoulement lactée à la
pression du mamelon.
L’abdomen est souple, dépressible, sensible à la palpable la palpation avec une douleur
modérée à la palpation pelvienne.
L’utérus est bien rétracté et localisé à un travers de doigt au-dessus de l’ombilic.
La vulve et le périnée sont souillés de sang.
Les lochies sont de moyennes abondances, sanglantes, les garnitures souillées de sang rouge
vif.
Il n’y a pas de cicatrices d’excision, ni d’épisiotomie
Le toucher vaginal non fait de même que le spéculum car il n’y a pas de signes d’appel
(lochies inhabituels et antécédents gynécologiques).
Au toucher rectal la marge anale est saine et on note une bonne tonicité sphinctérienne.
Examen des autres appareils
Appareilcardiovasculaire : le thorax est de morphologie normal, normo cinétique. Le choc de
pointe n’est pas visible mais palpable au quatrième espace intercostal gauche sur la ligne
medio claviculaire. L’aire de matité cardiaque est normal ; la fréquence cardiaque est
régulière à 96 bpm, il n’y a pas de souffle ni de bruit pathologique ; absence de reflux hépato
jugulaire et de turgescence des veines jugulaires.
Appareil urinaire : il n’y avait de troubles de la miction, ni de ballottement rénal, ni contacte
lombaire. Absence de douleur au niveau des points urétéraux supérieurs, moyens et
inferieurs.
L’examen des autres appareils et systèmes (pleuropulmonaire, digestif, spleno ganglionnaire,
locomoteur et endocrinien, nerveux tégumentaire et phanérien) sont sans particularités.
L’examen du nouveau-né
Le nouveau-né a une bonne impression générale, à l’inspection il a bonne attitude au repos,
une bonne coloration, un faciès calme et une mobilité bilatérale. Le cri est vigoureux, la
réactivité bonne, les réflexes archaïques présents et normaux. Les orifices naturels (auditifs,
narinaires, anale, urinaire) sont perméables. Il n’avait pas encore émis le méconium et les
premières urines.
RESUME
Au total, il s’agit d’une patiente de 31 ans, 3 gestes, 2 parités et une fausse couche sans
antécédents pathologique connu, référé du CSPS du secteur 30 pour circulaire du cordon
+gros fœtus sur une grossesse de 40 semaines d’aménorrhées + 3 jours, en phase de latence
du travail d’accouchement qui a accouché à 19 heure.
Notre patiente est à la sixième heure du postpartum avec un bon état général, conjonctives
colorées, des constantes hémodynamiques normales, un utérus bien rétracté, une absence de
saignements, des lochies minimes, une douleur abdominale modérée et des mollets souples et
ballottantes.
Devant ce tableau clinique nous sommes dans un cas de suites couches. Cette suite de
couche est-elle simple ou pathologique ?
Bilan paraclinique : NFS, GS/Rh
DISCUSSION
Suites de couches pathologiques : nous n’avons pas d’arguments en faveur. Devant l’absence
d’arguments en faveur nous rejetons le diagnostic de suites de couches pathologiques.
Suites de couches simples : le bon état général, les conjonctives colorées, l’absence
d’œdèmes des membres inférieurs, les constantes hémodynamiques normales, l’utérus bien
rétracté, l’absence de saignement, les lochies minimes et les mollets souples. L’absence
d’anémie à la NFS.
Absence d’arguments en défaveur
Vu la pertinence des arguments en faveur de la suite de couche simple nous retenons le
diagnostic de suites de couches simples à la sixième heure du postpartum.
TRAITEMENT
BUTS
1-Surveiller le couple mère –enfant
2-Mettre en route les mesures préventives
3-Prodiguer des conseils à la maman
4-Eviter la survenue de complications
MOYENS
Les mesures hygiéno-diététiques
-hygiène corporel, vestimentaire et port de garnitures propres
-alimentation saine et équilibrée
-apprendre la technique de mise au sein du nouveau-né à la maman
Les moyens médicamenteux
Antalgiques : paracétamol
Antiseptiques : savon doux (citec)
Le traitement curatif
-paracétamol cp 500mg : 2cp fois 3/ jours pour la douleur pelvienne modérée
-le savon Citec pour la toilette intime de la maman
Le traitement préventif
-le lever précoce : pour éviter les thromboembolies chez la maman
-le fer + l’acide folique a raison de 30 à 600mg de fer/jour et 400 ùg AF/jour jusqu’au 45
jours du post partum
Chez le nouveau-né :
-la vitamine K1 ampoule buvable : 1mg/kg pendant 3jours ; pour la prévention des maladies
hémorragiques
-la gentamycine collyre : 2 à 3 gouttes fois 3 /jours dans chaque œil ; pour prévenir les
affections oculaires
-l’éosine aqueuse : 2à3 application / jour sur l’ombilic pour éviter d’éventuel colonisation par
des germes
La surveillance
Elle va concerner les constantes (la température, la TA, la FC, la FR, le pouls), le globe
utérin, les ROT, les lochies, le périnée et cette surveillance doit être quotidien matin et soir
Le stagiaire interne a pour rôle d’assurer la surveillance du couple mère-enfant, rédiger
l’ordonnance de sortie, donner la date du rendez-vous, counseling pour le PF et la
sensibilisation à court et long terme.
LE PRONOSTIC
Le pronostic est généralement bon dans les suites couches simples mais quelques rare cas
d’évolution vers des complications peuvent survenir
EVOLUTION
La suite de couche simple évolue favorable dans la majorité des cas, cependant des
complications peuvent survenir telles que :
-les hémorragies de la délivrance
-les endométrites
- les thrombophlébites
- les hypogalacties et hypergalacties
-les engorgements mammaires
-les crevasses du mamelon
CONSEILS
Mise au sein précoce du nouveau-né
Donner le colostrum au nouveau-né
Allaitement maternel exclusive jusqu’à 6 mois à raison de 12 tétés par jours
Eviter le gavage et les purges du nouveau-né
Respecter la PEV du nouveau-né
INTERET
Le taux de fertilité étant élevé au BF il faut un bon suivi des suites de couches
Conclusion
Mr le président du jury, honorables membres du jury, chers Maîtres, nous sommes au terme
de notre exposé et nous vous remercions pour votre attention.
Observation clinique : Suites de couches compliquées
Introduction
Monsieur le président,
Honorables membres du jury, chers maîtres, bonjour !
Nous sommes le stagiaire interne ou Dr XY, candidat à ……………….
Le dossier ou l’observation clinique que nous avons l’honneur de vous présenter est celui ou
celle de madame GD 19 ans épouse de Mr GD tous deux agriculteurs et résidants dans le
village de Tchuina dans la province de Fada N’gourma. Ils répondent au ……………
Motif de référence :
Madame GD a été référé du Centre Hospitalier Régional de Fada le 16Mai 2019 pour pré
éclampsie modérée plus DFP compliquée d’anémie sur une grossesse présumée a terme.
Histoire de la maladie :
Le début remonterait à il y’a environ 20jours par la survenue de douleurs abdomino-
pelviennes à type de contractions utérines ce qui motiva une consultation puis mise en
observation de 03jours au centre de santé et de promotion sociale de Tchuini ou un traitement
de nature non précisée fut administré. Devant la persistance de la symptomatologie elle est
par la suite évacuer au CHR de Fada ou elle à reçu la dose de charge du protocole de sulfate
de magnésium puis directement référée au Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo
pour meilleure prise en charge. A l’admission devant l’hypertension et les convulsions on a
conclu à une éclampsie avec disproportion foeto-pelvienne compliquée de mort fœtale. Elle a
bénéficié d’une césarienne en urgence pour éclampsie qui a abouti à l’extraction d’un mort-
né frais de poids 3000g puis elle est admise en réanimation ou elle a bénéficié d’un traitement
fait d’anticonvulsivantdiazepam02amp dans 500cc de SGI, d’un traitement antihypertenseur
dihydralazine NEPRESSOL 05amp de 25mg puis la poursuite du traitement anti-oedemateux
par le sulfate de magnésium, des soins post op avec ceftriaxone 2g par 24H, solutés 3L par
24H, Paracetamol 1g et acupan 20mg chaue 8H, Syntocynon 10UI chaque 8H, Lovenox
0,4ml. Avec surveillance de la TA, du pouls, des crises, de la diurese, des ROTs, du globe
uterin.
Plaintes : Néant
Histoire de la grossesse :
La grossesse a bénéficié de 04CPN et de 04 doses de VAT. Elle a reçu les prophylaxies anti
anémique et anti palustre. Elle n’a pas réalisé les sérologies VIH, AgHBs, Syphilitique, ni
d’échographie obstétricale.
Les antécédents :
1- ATCD personnels
1.1- Gynécologiques
Les ménarches sont survenues à 17ans, le cycle menstruel est regulier de 30jours
avec durée des menstrues de 04jours.
Pas de notions de dysménorrhées, ni le métrorragies , et de leucorrhées.
La patiente est excisée et la DDR n’est pas connue.
2.2- Obstétricaux
Primigeste nullipare
2.3- Médicaux
Pas de notion d’HTA, ni de diabète, ni de cardiopathie, ni de néphropathie.
2.4- Chirurgicaux
RAS
2.5- Vaccinaux
En dehors des 04 doses de VAT la patiente n’est à jour d’aucun vaccin.
2.6- Mode et habitude de vie
Notre patiente se nourrirait de mets locaux enrichis en protéines animales. Elle ne
consommerait ni alcool, ni tabac, ni café, ni cola.
2- ATCD familiaux
1.1- Ascendants : Père et mère vivant en bonne santé apparente
1.2- Collatéraux : 4e d’une fratrie utérine de 10 enfants dont 06 filles et 04 garçons
tous vivants en bonne santé apparente.
1.3- Descendants : aucun
1.4- Conjoint : Vivant en bonne santé apparente
Examen du jour :
Conditions de l’examen: l’examen a été réalisé par nous même le 30 Mai à 11h dans la salle
9 de l’aile gauche qui comporte 3 lits au lit numéro 2. La salle était bien éclairée et
garantissait l’intimité de la patiente. Par ailleurs elle était coopérante tout au long de
l’examen.
Examen général: état général stade 2 OMS, conscience Glasgow à 15, conjonctives pales
anictériques, bon état de nutrition et d’hydratation, œdèmes des membres inférieurs limitées
aux chevilles et prenants le Godet, hygiène générale réduite
Constantes : TA= 126/74mmHg , Pouls= 107 pulsations/min , FR= 28 cycles/min , T°=
38,7°C
Examen physique :
Examen gynécologique :
- Seins paires, symétriques, anodulaires, non ombiliqués, non rétractés, avec
écoulement lacté à la pression des mamelons
- Pas d’ADP sus claviculaires ni axillaires
- Abdomen non distendu, pas de circulation veineuse collatérale, pas de vergetures.
On a une pansement sale qui après retrait met en évidence un liquide d’aspect
purulent, d’odeur fétide et d’abondance modérée au niveau de la plaie opératoire
L’abdomen est sensible à la palpation profonde, Il n’y a pas de défense ni de
contracture abdominale, pas d’hépatomégalie, ni de splénomégalie.
L’utérus est mal rétracté à hauteur de l’ombilic et est sensible à la palpation profonde.
- Vulve et périnée : souillés de lochies d’aspects sero-purulents malodorants et
augmentant à la pression utérine
- Excision type 2 OMS
- Examen au spéculum : col rouge, parois vaginales saines , absence de saignement et
présences de lochies d’aspect sero-purulent malodorant d’abondance modérée
- Toucher vaginal : Col postérieur, long, consistance dure, fermé, annexes libres, le
doigtier revient souillé de lochies sero-purulents fétides.
- Toucher rectal : Pas de fissures anale, marge anale saine, bonne tonicité
sphinctérienne, pas de cri de douglas, le doigtier revient propre.
Appareil cardio-vasculaire :
- Thorax normo forme et normo cinétique, pas de varices, ni de circulation veineuse
collatérale, ni de turgescence des veines jugulaires
- Choc de pointe non visible et palpable au 5e EICG sur la ligne médio claviculaire
gauche
- Pas de reflux hépato-jugulaire
- Tachycardie à 107battements/min
- Bruits du cœur audibles, réguliers, synchrones au pouls radial avec présence d’un
souffle fonctionnel aux différents foyers d’auscultation cardiaque
Appareil urinaire :
- Pas de voussure hypogastrique
- Pas de douleur à la palpation lombaire, ni aux points urétraux
- Pas de ballotement rénal, ni de contact lombaire
- Signe de Giordano négatif
L’examen des autres appareils et systèmes à savoir les appareils digestif, respiratoire,
locomoteur et les systèmes neurologique, spleno ganglionnaire est sans particularités.
Résumé :
Au total il s’agit une patiente de 19ans G1P0 sans ATCD pathologiques connus référé du
CHR de Fada pour Pré éclampsie avec Disproportion fœto-pelvienne compliquée d’anémie
sur grossesse à terme. Elle est à J11 post partum par césarienne pour éclampsie ce qui a
abouti à l’extraction d’un mort-né frais et chez qui notre examen retrouve :
- Un syndrome anémique
- Un syndrome infectieux
- Du liquide d’aspect purulent au niveau de la plaie pariétale
- Utérus mal rétracté
- Des lochies sero-purulents d’abondance modérée et malodorants
- Des œdèmes bilatéraux des membres inférieurs prenant le godet
Devant un tel tableau nous évoquons des suites de couche compliqués infectieuses
Sommes-nous devant :
• Une endométrite
• Une suppuration de la plaie opératoire
• Une pelvipéritonite
• Une anémie
Bilans :
➢ A visée diagnostic :l’ECBU plus antibiogramme, laCRP, prélèvement du pu de la
suppuration + antibiogramme, prélèvement vaginal +antibiogramme et
antifongigramme, Hémoculture, Goutte épaisse/densité parasitaire
➢ A visée de retentissement : Ionogramme sanguin, Urée et créatininémie,
transaminases, la protéiunurie des 24H
➢ Terrain : Gs/Rh, sérologie retrovirale, antigène Hbs, glycémie à jeun, l’electrophorese
de l’hémoglobine
Discussion
La pelvipéritonite
Arguments en faveur Arguments en défaveur
- Epidémio - Epidémio
- Facteurs de risques : la chirurgie, le contexte d’anémie - Clinique : absence des signes
- Clinique : un syndrome infectieux avec fièvre à 38,7°C, pathognomoniques tels que les
une tachycardie, une polypnée. La présence de sécrétions douleurs abdominales, de nausées et
vaginales sero purulentes malodorantes vomissements,diarhée, de tensions
- Paraclinique :Hb à 6,7g/dl, GB à 16000/mm3 et CRP abdominale irradiant dans les cuisses
à 12mg/L et le bas du dos

Vu la pertinence des arguments en défaveur nous rejetons l’hypothèse de pelvipéritonite


La suppuration pariétale
Arguments en faveur Argument en
défaveur
- Epidemio Aucun
- Fdr : chirurgie, terrain anémié
- Clinique : sécrétions purulentes provenants de la plaie opératoire, le syndrome infectieux
- Paraclinique : Hb à 6,7g/dl, GB à 16000/mm3 et CRP à 12mg/L, si l’examen du pu avait
été réalisé il aurait s’en doute mis en évidence un germe

Vu la petinence des éléments en faveur et l’absence d’élémemts en défaveur nous retenons


l’hypothèse de suppuration pariétale
L’endométrite
Arguments en faveur Arguments
en défaveur
- Epidémio : 1ère cause de fièvre dans le post partum Nous n’avons
- Facteurs de risque : la chirugie en urgence, la pré éclampsie, l’anémie, le contexte d’hygiène pas
réduite de notre patiente d’arguments
- Clinique : le syndrome infectieux, présence de pu au niveau de la plaie . en défaveur
L’utérus en gros et mal involué, mou et douloureux à la palpation
Des sécrétions vaginales d’allure sero purulentes
- Paraclinique : A la NFS l’hémoglobine à 6,7 g/dl, les Globules Blancsétaient à 16000/mm3 , la
C-reativeProtein élevée à 12mg/L, si l’examen du pu avait été réalisé il aurait s’en doute mis
en évidence un germe
Devant l’absence d’arguments en défaveur et la pertinence des arguments en faveur nous
retenons le diagnostic d’endométrite
L’anémie : sommes-nous devant une anémie par :
- Spoliation sanguine
- Hémodilution
- Carencielle
Devant lapâleur conjonctivale, la tachycardie, les souffles fonctionnels aux foyers cardiaque
et sur le plan para clinique une anémie microcytaire hypochrome avec un taux d’Hb à 6,7g/dl,
VGM à 75fl et un TCMH à 21pg et un CCMH à 30%, l’anémie présente bien avant le début
de la symptomatologie actuelle, la fréquence des anémie pendant la grossesse et dans le post
partum dans notre contexte.
Nous retenons l’anémie sévère par carence martiale
➢ Diagnostic positif : Endométrite à j11 dans le post partum avec suppuration pariétale
sur anémie sévère
➢ Diagnostic de retentissement : urée et creatininémie normales, GE/DP negatives,
transaminases normales, pas de troubles ioniques, TP/TCA et fibrinogène normaux
➢ Diagnostic étiologique : le plus souvent d’origine bactérienne avec le streptocoque A,
Staphylocoque Aerus, E.coli
➢ Diagnostic de terrain : SVR négative, AgHbs négatif, NFS donne un taux à 6,7g/dl,
electrophorese non réalisée
➢ Diagnostic final : Endométrite à j11 dans le post partum avec suppuration
pariétale sur anémie sévère
Traitement
➢ Buts :
- Traiter l’infection
- Prendre en charge l’anémie
- Prévenir et prendre en charge les complication
➢ Moyens :
- Les MHD
- Médicaux : antibiotiques ( cephalosporines de 3egénération, beta lactamines,
aminosides, imidazolés) , antalgiques et antipyrétique(paracétamol, nefopam) , solutés
(SGI 5%, RL , SSI, Gélofusine), anti anémique avec fer/acide folique, transfusion
sanguine et non médicamenteux ( prise en charge psychologique)
- Chirurgicaux : reprise de la suture pariétale
➢ Indications :
- Mesures générales : promouvoir une bonne hygiène corporelle et surtout intime
- Endométrite : entamer une tri antibiothérapie avec de la Ceftriaxone 2g/24
Métronidazole 500mg/8h Gentamycine 3 à 5mg/kg/24h. paracétamol 1g et Néfopam
20mg/8h
- Suppuration pariétale : en plus de l’antibiothérapie en place on fera un pansement bi
quotidien avec un antiseptique bactéricide
- Anémie : transfusion de 3 poches de CGR de 100ml, combinaison fer-acide folique-
zinc 1cp 2fois par jour, alimentation riche en fer
- Ecoulement vaginal : polyvidone iodée ovules 250mg soit 1ovule le soir pendant 02
semaines
- Prise en charge psychologique : en rapport avec la perte de l’enfant et la rassurer pour
les grossesses à venir
➢ Surveillance :
- Clinique :
conscience,conjonctives, TA, FC, FR, Spo2, chaque 06h
diurèse
état de la plaie opératoire/12h
les écoulements vaginaux/24h
la rétraction utérine/24h
- Para clinique :
Numération /48h
CRP/48h
PV 1fois/semaine
➢ Pronostic :
-Bien traité l’évolution se fait vers l’amendement des signes infectieux au bout de 72h
-non ou mal traité l’évolution peut se faire vers la pelvipéritonite, l’infection des
annexes, la septicémie, voire le décès maternel.
➢ Intérêt :
-Epidémiologique : l’endométrite est la 1 ère cause defièvre dans le post partum
-Clinique : une symptomatologie bruyante avec souvent les germes responsables
dominées par le ---streptocoque, E.coli
-Thérapeutiques : une antibiothérapie bien conduite améliore nettement le pronostic
➢ Conseils :
-Counseling pour planification familiale
-Exhorter la patiente à respecter les CPN pour les grossesses à venir
-Améliorer l’hygiène personnelle
-Etant un terrain fragilisé se protéger convenablement contre le paludisme saisonnier
Conclusion
Nous sommes au terme de notre présentation
Nous vous remercions pour votre attention
Observation clinique : Rupture prématuré des
membranes (RPM)
Introduction
Bonjour Mr le Président du jury
Bonjour honorable membre du jury
Nous sommes l’étudiant un tel ……………… , l’observation clinique que nous avons
l’honneur de vous présenter aujourd’hui est celle de Madame ABC, patiente de 23 ans,
étudiante en comptabilité, mariée à Monsieur Z.D financier, tous deux résidents à Karpala et
répondant au numéro de téléphone 78-77-69-24.
Motif de consultation
Madame B.J est venue d’elle-même le 07 Mai 2019 pour un écoulement liquidien vulvaire
sur une grossesse de 6 mois environs.
Histoire de la maladie
Le début remonterait dans la matinée du 07 Mai par la survenue d’un écoulement liquidien
vulvaire abondant survenu spontanément d’aspect claire selon la patiente, sans notion de
céphalée, de brulures mictionnelles, de fièvre ou autres signes fonctionnels associé. C’est
devant la persistance de cet écoulement liquidien à la vulve que madame B.J est venue d’elle-
même au CHUB pour une prise en charge.
Histoire de la grossesse
La DDR (date des dernières règles) remonte au 20 0ctobre 2018, ce qui correspond à un
terme théorique de 31SA jour. Elle a bénéficié de 2 CPN (consultations prénatales recentrées)
et d’une supplémentation martiale à base de fer+acide folique a raison de 1 Cp/jr. Elle a
également bénéficié du TPI (traitement préventif intermittent) du paludisme et de 2 doses de
VAT (vaccin anti tétanique).
Les antécédents
❖ Personnels
➢ Gynécologique
• Ménarche a 14 ans
• Cycle menstruel irrégulier avec une durée des menstrues de 3 à 5 jours
• Pas de notion de dysménorrhées, ni de métrorragie
➢ Obstétricaux : la patiente est à son premier geste
➢ Médicaux : elle ne serait ni hypertendue, ni diabétique, ni asthmatique, ni
drépanocytaire
➢ Chirurgicaux : pas de notion d’intervention chirurgicale
➢ Vaccinaux : elle ne serait pas à jour de ses vaccins
➢ Allergique : il n’y a pas de notion d’allergies connues

❖ Mode de vie et hygiène alimentaire


Madame B.J se nourrit de mets locaux à base de céréales enrichies en protéines animales.
Elle ne consommerait ni tabac, ni alcool, ni café, ni cola
❖ Les antécédentsfamiliaux
➢ Ascendants :
Le père serait décédéàl’âge de 50 ans de causes non précisées
La mère serait vivante et en bonne santé apparente
➢ Collatéraux : elle est la 2eme d’une fratrie utérine de 4 enfants, tous de sexe
féminin, vivant et en bon état de santé apparente.
➢ Descendant : pas de descendant
A ce jour la patiente est a J21 d’hospitalisation et bénéficierait d’un traitement à base de fer +
acide folique (hemafer*) 1g/jr

Examen du jour
Conditions de l’examen : l’examen a été réalisé dans salle d’accouchement lit numéro 3. La
patiente était coopérante, la salle était bien éclairée et l’intimité de notre patiente était
préservée.
Plaintes : la patiente rapporte une notion de douleurs pelviennes modérées avec un
écoulement liquidien minime lors des changements de positions.
Examen général : bon état général stade I OMS, bon état de conscience avec Glasgow à 15,
bon état d’hydratation et de nutrition, conjonctives colorées anictériques, pas de varices, pas
d’œdèmes des membres inférieurs ou de vergetures.
Constantes : TA= 126/68 mmhg Pouls=100 puls/min FR= 20 cycles/min FC= 110
bat/minT*= 37.5
Examen physique :
❖ Obstétrical :
➢ Seins paires, symétriques, anodulaire,non ombiliqué, nonrétracté, sans
écoulement anormal la pression des mamelons qui sont hyperpigmentés.
➢ Absence d’adénopathies sous axillaire ou sus-claviculaire
➢ Abdomen souple, avec un Utérus gravide grand axe longitudinale :
• HU= 21cm
• Les BDCF= 145 bpm perçus au quadrant inferieur droit de l’abdomen
➢ La palpation du fond utérin note un écoulement liquidien vulvaire : signe de
Bonnaire positif.
➢ Vulve et périnée : leucorrhées de type physiologique
➢ Au spéculum : présence d’un écoulement liquidien endo-uterin incolore
comme une eau légèrement savonneuse, d’odeur sui-génesis+ leucorrhées de
type physiologique
➢ Au TV fait avec des gangs stériles : col centré, mi- long, ramolli, fermé,
doigtier souillé de leucorrhées physiologiques
➢ Au TR : la marge anale est saine, pas de cri de Douglas, rectum vide, doigtier
propre
Examen des autres appareils
❖ Cardiovasculaire
Le thorax est de morphologie normale, normocinétique
Le choc de pointe est visible et palpable au 5eme espace intercostal gauche
Le rythme cardiaque est normal, régulier avec FC= 105 bat/min
Il n’y a pas de souffle, ni de galop aux foyers d’auscultations cardiaque
❖ Appareil urinaire
Pas de douleurs ni de troubles mictionnels
Urine d’aspect jaune claire= normale
Pas de douleurs à la palpation des points urétérauxsupérieurs, moyens et inferieurs
Pas de contact lombaire ni de ballottement ni rénal.
L’examen des autres appareils et systèmes : nerveux, pleuropulmonaire,
splénoganglionnaire, digestif, locomoteur est sans particularités.

En résumé : Au total il s’agit d’une patiente de 23 ans G1P0 sans antécédents


pathologiques connu, venue d’elle-même pour un écoulement liquidien vulvaire incolore
survenu spontanémentà domiciledont l’abondance augmente lors des changement de
positions, a J21 d’hospitalisation chez qui notre examen note : un assez bon état général,
une conscience claire, des conjonctive colorées anicteriques, un signe de Bonnaire positif
mais sans notion de diminution des mouvement actif du fœtus sur une grossesse de 31 SA
selon la DDR.
Devant ce tableau d’écoulement liquidien vulvaire quelles hypothèses diagnostic
pouvons-nous évoquer ?
Hypothèses diagnostic :
✓ Rupture prématurée des membranes
✓ Rupture de la poche amnio-choriale
✓ Incontinence urinaire
Quel bilan para clinique allons-nous demander pour retenir notre diagnostic ?
Bilan para clinique
o A visée diagnostic : Echographie obstétricale, le test AMNICATOR
o A visée etiologique et pronostic : CRP, NFS, VS, CRP, ECBU + antibiogramme, Pv+
antibiobramme et antifongigramme, ERCF, échographie obstétricale couplée au
doppler permettra d’apprecier la quantité du liquide amniotique restant ainsi que la
biométrie du fœtus.
o Bilan de retentissement : maternel : CRP, NFS, VS, ionnogramme sanguin/ Fœtal :
ERCF
o Bilan de terrain : GsRh, électrophorèse de l’hémoglobine, antigène Hbs,
serologieretrovirale, serologiesyphylitique, la glycémie
Discussion :
Incontinence urinaire
Arguments en faveurs :
Clinique : écoulement liquidien lors des efforts de toux et de mobilisation
Arguments en défaveurs :
Clinique : caractère inodore de l’écoulement et au spéculum l’écoulement est d’origine
endo-utérin.
Au regard de la pertinence des arguments en défaveurs nous rejetons cette hypothèse.

Rupture de la poche amnio-choriale


➢ Arguments en faveurs :
Clinique : écoulement liquidien vulvaire spontané, incolore, inodore, il n’y a pas de
notion de diminution des mouvements actifs du fœtus.
➢ Argument en défaveurs :
Clinique : écoulement abondant et récidivant
Para clinique : àl’échographie la poche principale est fissurée.
Au regard de la pertinence des arguments en défaveurs nous rejetons cette hypothèse.

Rupture prématurée des membranes


➢ Arguments en faveurs :
Epidémiologiques : fréquence élevée des RPM entre 26 et 32SA
Clinique : écoulement abondant, récidivant lors de la mobilisation avec signe de Bonnaire
positif, fait d’un liquide incolore, inodore. Au spéculum : écoulement d’origine endo-vaginale.
Para clinique : à l’échographie on note une diminution de la quantité de LA et rupture
membranaire au pôle inferieur de la poche principale.
➢ Arguments en défaveurs : nous n’en n’avons pas
Au regard de la pertinence des arguments en faveur nous retenons cette hypothèse.
S’agit-il d’une RPM d’origine infectieuse, mécanique ou constitutionnelle?
RPM d’origine constitutionnelle :
Arguments en défaveurs :
Epidémiologiques : elle est peu fréquente
Cliniques : patiente non tabagique, non alcoolique, de plus il n’y a pas de notion de
déficit en vitamine C ou en zinc, ni de fragilité constitutionnelle des membranes. Devant
la pertinence des arguments en défaveurs, nous rejeton donc cette étiologie
RPM d’origine mécanique : il n’y a pas de notion de traumatisme :
Arguments en défaveurs :
Cliniques : pas de notion de traumatisme ou AVP, absence de surdistention de l’utérus
Vu la pertinence des arguments cliniques en défaveurs nous rejetons cette hypothèse.
RPM d’origine infectieuse

Arguments en défaveurs :
Cliniques : absence de syndrome infectieux, assez bon état général
Arguments en faveurs :
Epidémiologiques : très fréquentes dans notre contexte surtout entre la 26 et la 32 ème SA
Para clinique : si la CRP était réalisée elle serait probablement revenue élevée
Devant la pertinence des arguments clinique en faveur, nous retenons cette étiologie.
Diagnostic final : au total il s’agit d’une RPM d’origine infectieuse sur grossesse de
31SA chez une patiente de 23 ans G1P0.
Traitement
Buts : - Traiter l’infection
- Prolonger la grossesse
- Prévenir les complications
- Améliorer le pronostic fœtal
- Assurer une surveillance rigoureuse du couple mère enfant
Moyens et méthodes :
- Mesures hygiéno-diététiques : le repos, le port de garnitures propre, position de
Trendelenburg, alimentation riche, suffisante et variée
- Moyens médicaux
• Antibiotiques : amoxicilline+ acide clavulanique 500mg 2gelx2/jr en per os,
erythromycine 500mg 1gélx2/jr en per os, ceftriaxone 2g/24h en IV,
gentamycine 2mg/kg/jr en IM si fonction rénale normale
• Antiparasitaires : metronidazole 500mg/8h en IV
• Antimycosique : econazole voie génitale
• Corticoides : bétamétasone : 12mg en IM a renouveller 24h plus tard
• Tocolytique : nifédipine : 20mg/8h en per os ou salbutamol 0,5mg : 10
ampoules dans du SGI 500cc
• Antispasmodiques :phloroglucinol : 6ampoule dans 500cc RL en IV
- Moyens obstétricaux :
• Interruption de la grossesse
• Déclenchement artificiel du travail d’accouchement ( misoprostol ou
ocytocine)
• Césarienne
• Réanimation du nouveau-né
Indication :
Hospitalisation
Antibiothérapie adaptée aux résultats de l’antibiogramme : érythromycine 500mg
2gélx2/jr en per os
Port de garnitures propres : 2 couches/jr
Maturation pulmonaire : Corticoïdes : bétaméthasone 12mg en IM arenouveler 24h
plus tard
Tocolyse : salbutamol 0,5mg 10 ampoules dans 500cc SGI
Maturation cérébrale : Protocole sulfate de magnésium
Enfin nous allons évaluer le score de Bishop et réaliser la césarienne entre la 32eme et
la 34eme SA
Surveillance :
Clinique : T* TA, pouls, FC, FR, aspect de l’écoulement (garnitures), mouvements
actifs du fœtus, BDCF
Para clinique : CRP, NFS, ERCF, échographie doppler, ECBU, PV+ culture +
antibiogramme
Pronostic :
Mère : son pronostic vital peut être engagé en cas d’endométrite évoluant vers une
septicémie
Fœtus : son pronostic vital est menacé de prématurité, RCIU, détresse respiratoire,
d’infections néonatales, de souffrance cérébrale aigue.
Intérêts : la RPM est une pathologie très fréquente dans notre contexte. L’accent
devrait être mis sur la sensibilisation
Le diagnostic est essentiellement clinique et une prise en charge précoce améliore le
pronostic fœtal.
Conclusion
Mr le Président du Jury, honorables membres du Jury, nous sommes à la fin de notre
présentation nous vous remercions pour votre aimable et soutenue attention.

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