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Nom: NGAZIE M. Marina.

Lundi, 26 Avril 2021

Matricule :15B030

Filière: MBV2

RAPPORT SEMINAIRE

Dans ce séminaire il était question de manière globale de parler de la résistance aux anti
microbiens ainsi que de nous éclairer sur les antibiotiques , leur famille et leur mode d’action.

La résistance aux antimicrobiens (RAM) est un phénomène naturel qui fait que les micro-
organismes comme les bactéries, les virus, les parasites et les champignons
deviennent insensibles aux effets des médicaments antimicrobiens, tels que les
antibiotiques, précédemment efficaces pour traiter les infections. Toute utilisation
d’antimicrobiens peut conduire au développement d’une résistance. Plus on utilise
d’antimicrobiens, plus il y a de probabilités que les micro-organismes développent une
résistance, et en cas de mauvaise utilisation ou d’abus, le processus est accéléré. La prise de
doses incorrectes, ou encore l’administration d’un antimicrobien à la mauvaise fréquence ou
pendant une durée insuffisante ou excessive sont des exemples de mauvaise utilisation.

 Qu'est-ce que la résistance aux antimicrobiens ?

La résistance aux antimicrobiens survient lorsqu’un micro-organisme (bactérie, virus,


champignon ou parasite) subit des modifications de telle sorte que les médicaments utilisés
pour soigner l’infection qu’il provoque deviennent inefficaces. Lorsqu’un micro-organisme
devient résistant à la plupart des antimicrobiens, il est souvent qualifié d’ultra-résistant. C’est
une situation très préoccupante car une infection résistante peut être mortelle, se propager et
coûter très cher aux individus et à la société.

 Pourquoi la résistance antibactérienne est un sujet de préoccupation

Les organismes résistants entraînent l'échec du traitement, une augmentation de la


mortalité, les bactéries résistantes peuvent se propager dans la communauté, une résistance de
faible niveau peut passer inaperçue, une charge supplémentaire sur les coûts des soins de
santé, une menace de retour à l'ère pré-antibiotique, une pression de sélection.

L’apparition et la propagation de pathogènes résistants aux médicaments qui ont acquis de


nouveaux mécanismes de résistance, conduisant à la résistance aux antimicrobiens, continue
à compromettre notre capacité à traiter des maladies infectieuses courantes. Particulièrement
inquiétante est la propagation mondiale rapide des bactéries multi- et pan-résistantes (connues
aussi sous le nom de « superbactéries ») qui provoquent des infections ne pouvant pas être
traitées avec les antimicrobiens existants tels que les antibiotiques.

La résistance aux antibiotiques s’est progressivement développée et concerne aujourd’hui


l’ensemble des bactéries pathogènes. Elle résulte de l'administration répétée d'antibiotiques
chez l'homme ou l'animal qui crée des conditions, appelées « une pression de sélection »
favorisant l’acquisition et la dissémination de souches résistantes aux antibiotiques.
Aujourd’hui, les nouvelles molécules sont rares et il n’est parfois plus possible difficile, voire
impossible de traiter certaines infections.
La résistance aux antibiotiques résulte soit de mutations chromosomiques (modification de
gènes déjà présents), soit de l’intégration de petits brins d’ADN circulaires qui se transmettent
de bactérie à bactérie (les plasmides). Les résistances chromosomiques ne concernent qu’un
antibiotique ou une famille d’antibiotiques à la fois. Les résistances plasmidiques sont les plus
répandues (80 % des résistances acquises) et peuvent concerner plusieurs antibiotiques, voire
plusieurs familles d’antibiotiques. On parle alors de multirésistance. Le transfert de
mécanismes de résistance peut intervenir d’une souche à l’autre ou d’une espèce à l’autre.
L’accumulation de mécanismes de résistance chez une même souche bactérienne, peut
conduire à des impasses thérapeutiques. Les modifications génétiques font appel à plusieurs
mécanismes : production d’une enzyme inhibant l’antibiotique, imperméabilisation de la
membrane de la bactérie, modification de la cible de l’antibiotique…

 comment fonctionne les anti bactériens

Un antibactérien est un dispositif clinique qui permet soit de détruire les bactéries affectant le
patient soit d'empecher la multiplication des bactéries.

L'adjectif « antibactérien » a conservé son sens premier et propre. Il qualifie tout ce qui sert à
lutter contre les bactéries, agents de très nombreuses maladies infectieuses telles que
le choléra,la légionellose,la lèpre, la syphilis, le tétanos, la tuberculose ou le typhus.
 mecanisme de resistance aux antibacteriens

La résistance aux antibiotiques peut résulter de plusieurs mécanismes : production d'une


enzyme modifiant ou détruisant l'antibiotique. modification de la cible de l'antibiotique.
imperméabilisation de la membrane de la bactérie.

 Les antibiotiques sont spécifiques des bactéries

Les antibiotiques ne sont efficaces que sur les bactéries et n’ont aucun effet sur les virus
et les champignons. Ils bloquent la croissance des bactéries en inhibant la synthèse de leur
paroi, de leur matériel génétique (ADN ou ARN), de protéines qui leur sont essentielles, ou
encore en bloquant certaines voies de leur métabolisme. Pour cela, ils se fixent sur des cibles
spécifiques.

selon l’OMS ,A. baumannii, P. aeruginosa et les entérobactéries productrices de bêta-


lactamases à spectre étendu (EBLSE) représentent ainsi une urgence critique car elles
résistent à un grand nombre d'antibiotiques.

Six autres bactéries, dont Staphylococcus aureus, Helicobacter pylori (ulcères de l’estomac),
les salmonelles et Neisseria gonorrhoeae (gonorrhée), représentent une urgence élevée.

Enfin, pour Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae (otites) et les Shigella


spp. (dysenterie), l'urgence est modérée.

 Scénario de l’Inde

Manque de sensibilisation de la communauté


- Disponibilité en vente libre
- Vendeurs de rue (sans ordonnance)
- Absence d'organisme central de contrôle
- S. Pneumoniae entièrement résistant au cotrimoxazole
- Toujours sensible aux pénicillines, macrolides et fluoroquinolones

Pathogènes entériques
• Vibrio cholerae :
– résistance à la furazolidine, au cotrimoxazole, à l'acide nalidixique
– La tétracycline reste efficace
• Coliformes
– BLSE, résistance étendue aux antibiotiques bêta-lactame
• Fièvre entérique

Maladies sexuellement transmissibles


- La résistance à la pénicilline et aux fluoroquinolones est généralisée à la gonorrhée
- Il faut utiliser d'autres médicaments comme l'azithromycine et les céphalosporines.
- La syphilis reste sensible aux pénicillines

Cocci à Gram positif


• Streptocoques autres que S. Pneumoniae
– Résistant à la tétracycline et aux macrolides (40%)
– Toujours sensible aux pénicillines
• Staph Aureus
– Résistance à la méthicilline 50 %-100 %.
– La résistance à la vancomycine augmente également

Mycobactéries
• Résistance aux médicaments
– Résistance combinée à la rifampicine et à l'isoniazide
• Tuberculose ultrarésistante
– Acquisition supplémentaire d'une résistance à une fluroquinolone et à l'un des
trois médicaments injectables de deuxième intention (capréomycine, kanamycine
et amikacine).
• Augmentation constante du nombre de ces patients

 Qu'est-ce que le NDM-1 ?


- NDM-1 est l'abréviation de la métallo-bêta-lactamase de New Delhi, une enzyme
produite par certaines souches de bactéries qui ont récemment acquis la capacité
génétique de fabriquer ce composé. L'enzyme est active contre d'autres composés à
cycle bêta-lactame comme les pénicillines, les céphalosporines et les carbapénèmes.
Les bactéries qui produisent la NDM-1 sont résistantes à tous les antibiotiques bêta-
lactames couramment utilisés, y compris les carbapénèmes.

 stratégie pour contenir la résistance

La résistance aux antibiotiques résulte soit de mutations chromosomiques (modification de


gènes déjà présents), soit de l'intégration de petits brins d'ADN circulaires qui se transmettent
de bactérie à bactérie (les plasmides).

Pour prévenir et combattre la propagation de la résistance aux antibiotiques, ils peuvent:

 faire de la prévention en veillant à la propreté des mains, des instruments et de


leur environnement;
 ne prescrire et délivrer des antibiotiques que quand ils sont nécessaires, en
application des directives en vigueur;
 signaler les infections résistantes aux antibiotiques aux équipes de surveillance;
 parler à leurs patients de la prise correcte des antibiotiques, des résistances et
des dangers d’un usage abusif;
 parler à leurs patients de la prévention des infections (par exemple, par la
vaccination, le lavage des mains, les rapports sexuels à moindre risque ou en se
couvrant la bouche et le nez pour éternuer).

 Traitement de certaines infections bactériennes résistantes

 Stratégie pour contenir la résistance


• Développer de nouveaux antibiotiques
– Contourner la résistance aux médicaments
• Utilisation judicieuse des antibiotiques existants :
– Maîtrise de la résistance aux médicaments

 Développement de nouveaux antibiotiques


• Seuls 15 antibiotiques sur les 167 en cours de développement présentaient un nouveau
mécanisme d'action susceptible de combattre la multirésistance.
• Le manque d'incitation des entreprises à développer des antibiotiques.

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