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« Quiconque veut étudier correctement la médecine devrait tenir compte de l’effet de

l’eau sur la santé, penser au sol et enfin s’interroger sur le mode de vie des habitants eux-
mêmes : sont-ils de gros buveurs et de gros mangeurs ou, étant épris de travail et
d’exercices, mangent-ils et boivent-ils raisonnablement ? Un médecin comprenant
bien ces problèmes pourrait prévoir les épidémies et les dangers guettant l’individu qui
change son mode de vie. Il serait qualifié pour la pratique de la médecine »
(HIPPOCRATE 400 AC).
L’épidémiologie, ainsi historiquement reconnue comme une des matières fondamentales de
la médecine, n’a en réalité pris ses « lettres de noblesse » qu’à la découverte des agents
infectieux, cause des épidémies. Elle s’est étendue de façon importante dans les années
1930-1940 où elle a franchi le cadre de l’infectiologie pour envahir tous les domaines de la
médecine, enrichie de l’appui scientifique de la biostatistique.
Devant cette indéniable « prise de pouvoir », il paraît naturel de s’arrêter un instant pour
réfléchir sur cette science : ses concepts, ses méthodes, ses résultats, ses limites.

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