Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
INTRODUCTION À LA BIOÉTHIQUE.
TERMES GÉNÉRAUX.
DÉFINITION
• La bioéthique (l’éthique biomédicale) ce sont les
connaissances et les problèmes apparus à l’intersection de
la pratique médicale (la médecine clinique et expérimentale)
et des valeurs humaines.
• La bioéthique c’est un phénomène complexe de culture
apparue comme la réponse aux dangers du bonheur moral et
physique de l’homme provoqués par le grand progrès de la
science biomédicale et de la pratique
ORIENTATIONS DE BIOÉTHIQUE
• au sens étroit – l’ensemble de tous les problèmes éthiques qui
apparaissent pendant la communication et l’intéraction du médecin et
du patient
• au sens large – l’étude et l’analyse de tous les problèmes sociaux,
juridiques, médicales, écologiques qui concernent non seulement l’être
humain mais tous les organismes vivants qui font partie des systèmes
écologqiues qui nous entourent. Dans ce cas-là la bioéthique a une
nuance phylosophique , elle évalue les résultats du développement de
nouvelles technologies et idées à la médecine, à la biologie. Elle évalue
aussi leurs conséquences.
FONDATEUR DE LA BIOÉTHIQUE
• le deuxiéme document:
La Déclaration d’Helsinki (Finlande) a été adoptée par l’association
mondiale de médecine. D’après cette déclaration l’assurance éthique de
toutes les recherches médicales devient la condition obligatoire de leur
réalisation. Depuis cette année-là on a adopté plusieurs documents
nationaux et internationaux qui doivent protéger les droits et la dignité
de l’homme, prévenir les conséquences négatives pour la vie et la santé
de l’homme au moment de l’assistance médicale et la réalisation des
expériences biomédicales.
CAUSES D’APPARITION DE LA BIOÉTHIQUE
3) La base de valeur et de conception du monde.
Il existe plusieurs formes différentes de la conception du monde et
des différentes idées éthiques, p.ex. utilitaire, celle des kantistes etc.,
des différentes idées religieuses (le christianisme, l’islam, le
bouddhisme, le judaïsme), les traditions ethniques, tout cela aggrave
les problèmes de la communication, de la compréhension mutuelle, de la
responsabilité du médecin et du patient, de la médecine et de la société
dans les conditions des technologies médicales modernes et de la
reconnaissance démocratique de l’égalité de différentes idées de
valeurs.
QUESTIONS ET DOMAINES DE LA BIOÉTHIQUE
• Ethanasie
• Transplantation
• Avortement
• Clonage
• Rrocréation artificielle
• Eugénisme
• Diagnostic prénatal
• Etudes de l’embryon, des cellules souches
• etc
COURS 2.
PRINCIPES DE BIOÉTHIQUE.
PRINCIPES DE BIOÉTHIQUE
Quand il y a 30 ans dans un hôpital de la ville américaine Sietl le premier appareil du rein
artificiel a apparu les médecins devaient choisir entre les malades qui devaient avoir cet
appareil à l’aide duquel on pouvait prolonger la vie et qui devaient être privés de cette
possibilité. Les médecins ont trouvé une résolution très étrange de ce problème moral très
compliqué. Ils ont proposé de fonder une commission spéciale qui devait se composer des
citoyens les plus estimés. Les médecins ont voulu être libérés de la tâche du choix des patients
pour la dialyse. Aainsi les médecins se sont libérés de la responsabilité morale liée au choix.
Plusieurs spécialistes pensent que cet épisode qui était le premier cas de
l’engagement des représentants de la société à la résolution des problèmes
proprement médicaux à première vue a donné la naissance de la bioéthique.
RÈGLES DE LA BIOÉTHIQUE
SECRET MÉDICAL
CONSENTEMENT VOLONTAIRE
RÈGLES DE LA BIOÉTHQIUE
On distingue 5 règles:
1. Règle de la véracité
2. Règle de la confidentialité
3. Règle de la justice
4. Règle de la charité
5. Règle du consentement informé
Règle de la véracité
Le médecin doit être juste envers tous les patients (au moins
égal ou neutre)
RÈGLE DE LA CHARITÉ
Pour décrire les types différents des actions entre le médecin et les patients
le philosophe américain Robert Vittch propose 4 modèles principaux:
1) le modèle d’ingénieur (autrement dit le modèle technique)
2) le modèle paternaliste (autrement dit le modèle sacré)
3) le modèle collectif
4) Le modèle contractuel
Selon Vittch ces modèles n’ont pas la même valeur du point de vue moral et
représentent le système d’hiérarchie du modèle d’ingénieur qui est le moins
argumenté au modèle contractuel qui est le plus argumenté.
MODÈLE D’INGÉNIEUR
Dans la plupart des cas le médecin ne peut rien faire. Il ne fait que les
prescriptions (p.ex. les médicaments pour soulager la douleur).
Le mourant a aussi besoin de nombreux soins que seulement l’infirmière
avec la formation spéciale peut assurer. Dans ce cas-là le rôle principal
n’appartient pas au principe du respect de l’autonomie de la personnalité
mais à la réalisation des qualités personnelles telles que la charité,
l’amour, la compassion, l’attention, la patience, la sollicitude, la bonté.
SECOURS AU MALADE MOURANT.
SOINS PALLIATIFS
Quant aux actions quotidiennes avec le corps du malade il faut
suivre les normes morales, notamment il faut respecter le malade
et soutenir son extérieur en état digne et propre.
Les soins au malade mourant sont appelés les sons palliatifs.
L'objectif des soins palliatifs est de prévenir et de soulager
les douleurs physiques, les symptômes inconfortables ou encore
la souffrance psychologique. Les soins palliatifs visent au maintien
de la qualité de vie
COURS MAGISTRAL 4.
IATROGÉNÈSE
DÉFINITION
https://www.youtube.com/watch?v=rJRTs4J8XBo
Cours magistral 6
Transplantologie
Transplantation.
Définitions
La transplantologie est le domaine de la médecine
et de la biologie qui étudie les problèmes de la
transplantation, qui élabore les méthodes de la
conservation des tissus et des organes, de la
création et de l’utilisation des organes artificiels.
La transplantation – le processus de la substitution
des organes atteints ou perdus par les organes
sains de même espace.
Types de la transplantation
1. La thérapie de gène
2. L’eugénisme
3. Le clonage
4. Les tests génétiques
5. Le projet du génôme humain
Thérapie de gène
On distingue
la thérapie des cellules somatiques
la thérapie germinale (embryonnaire).
https://www.youtube.com/watch?v=s1-uqi4DjWo
https://www.youtube.com/watch?v=oG97f-xRy94
https://www.youtube.com/watch?v=Pi1kWdbBuFI
Cours magistral 8
Problèmes bioéthiques
de la période prénatale.
Avortement
Embryon. Foeutus.
Stades de leur developpement
Le terme «l’embryon» signifie l’ovule fécondée dès le moment
de la fécondation jusqu’à 8 semaines de la grossesse. Cette
phase est dite la phase préembryonnaire.
On distingue deux stades de la période fœtale : le stade
inviable et le stade viable.
Le terme inviable signifie le fœtus qui a certains signes de la
vie mais qui est incapable de survivre après la séparation de
la mère. D’habitude c’est le fœtus jusqu’à 20 semaines de la
grossesse avec le poids inférieur à 400 grammes.
Le terme viable signifie le fœtus qui peut survivre et soutenir
l’existence indépendante.
Statut personnel
de l’embryon et du fœtus
On distingue trois théories du statut moral de la vie
humaine avant la naissance :
1. L’embryon/le fœtus est une personnalité
2. L’embryon/le fœtus n’est pas une personnalité
3. L’embryon/le fœtus est une personnalité
potentielle
1. L’embryon/le fœtus
est une personnalité
Dans le cadre de la première théorie on pense que
l’embryon est une personnalité dès le moment de la
fécondation, il a tous les droits de l’homme.
Le processus du développement de l’embryon est le
développement de l’individu. Il faut le respecter, il
est inviolable. L’embryon est la plus petite forme de
l’adulte, c’est l’individu avec un grand potentiel.
Les expériences avec la participation du fœtus
sont interdites.
2. L’embryon/le fœtus
n’est pas une personnalité
Dans le cadre de la deuxième théorie l’embryon est
considéré comme un objet avant les signes du
fonctionnement du cerveau.
Les six premières semaines du développement ne
sont pas importantes du point de vue moral.
Les expériences sont autorisées pendant
six premières semaines.
3. L’embryon/le fœtus
est une personnalité potentielle
La troisième théorie est intermédiaire entre deux premières.
L’embryon est considéré comme quelqu’un qui a le potentiel de
devenir une personnalité. Le fœtus a certains droits au stade
précoce de son développement et il a le droit à la vie pendant
son développement ultérieur.
Les droits individuels du fœtus s’agrandissent avec son
développement : au troisième trimestre de la grossesse il est
considéré comme patient, l’avortement est considéré comme
le meurtre de l’enfant.
Expériences avec la participation
de l’embryon
Il s’agit des embryons reçus dans les conditions
laboratoires et techniques (la fécondation in vitro),
des embryons qui ne sont pas introduits au corps de
la mère.
Ces embryons peuvent être superflus pour le couple
stérile dans le cadre du programme de la
fécondation in vitro ou ce sont les produits
sécondaires du programme scientifique qui étudie les
capacités des ovules et des spermatozoïdes à la
fécondation.
Objectifs des expériences
avec les embryons
1. L’étude du développement normal de l’embryon et
de son métabolisme.
2. Le traitement de la stérilité avec l’utilisation de
la fécondation artificielle.
3. La prévention des maladies génétiques.
4. L’optimisation de la contraception.
Objectifs des expériences
avec les embryons
Les perspectives du futur – la distinction des lignes
cellulaires souches pour la différenсiation finale et
leur utilisation pour la transplantation.
On peut aussi utiliser ces tissus pour le traitement
des changements dégénératifs du cœur, du foie, des
reins.
Principes et règles
des expériences
la valeur et la justification scientifiques
le consentement des donneurs
l’approbation du comité éthique.
Il est interdit de réaliser les expériences avec les
ovules fécondées qui doivent être introduites à
l’utérus.
Types des experiences a la base
des embryons
Les expériences peuvent être thérapeutiques et non-
thérapeutiques (scientifiques).
Les expériences thérapeutiques – la thérapie de gène dont
l’objectif est le développement de l’embryon et l’amélioration
de sa structure génétique.
L’objectif des expériences non-thérapeutiques est le progrès
de la médecine en général. Il s’agit des expériences avec les
cellules souches avec l’utilisation des embryons humains.
Expériences avec la participation
du fœtus
On distingue trois types des expériences pareilles :
1. L’étude du fœtus à l’utérus avant l’avortement ou les
accouchements normaux. Il s’agit des actions thérapeutiques
non-invasives qui font partie le plus souvent des procédures
diagnostiques. P.ex. la radiographie, l’amniocenthèse,
l’échographie, l’étude du comportement du fœtus; de ses
mouvements respiratoires, des réflexes, de sa réaction aux
bruits.
Il y a aussi des actions non-thérapeutiques - l’étude de la
perméabilité du placenta pour les substances différentes. On
donne le médicament à la femme enceinte quelques heures avant
l’avortement, ensuite on examine le fœtus abortif. Le plus souvent
on donne les antibiotiques et les hormones.
Expériences avec la participation
du fœtus
2. L’étude du fœtus à l’utérus pendant l’avortement :
l’étude de la perméabilité de la barrière du placenta,
p.ex. l’étude de la détermination du transport des
isotopes radioactifs du fœtus à la mère.
On étudie aussi la physiologie normale du fœtus,
l’action des médicaments qui ralentissent ou
accélèrent les accouchements
Expériences avec la participation
du fœtus
3. L’étude du fœtus hors l’utérus après
l’avortement.
On étudie la physiologie, le fonctionnement du
cerveau, du cœur, du système endocrinien.
Problèmes éthiques
La réalisation des expériences pareilles provoque
beaucoup de discussions éthiques.
On peut réaliser les expériences avec les fœtus
seulement si les connaissances biomédicales ne
peuvent pas être reçues par les voies alternatives.
Le fœtus doit être inférieur à 20 semaines, les
expériences ne doivent pas influencer la durée de la
vie du fœtus .
Le risque doit être minimal pour le fœtus . Il faut
prendre le consentement des parents ou de la mère
au moins.
Avortement
L’avortement se définit comme l'interruption
du processus de gestation
Cette interruption peut être provoquée ou
spontanée
Indications pour l’avortement
1. L’avortement d’après l’envie de la femme : le délai-limite
de l’interruption de la grossesse – pendant 11 semaines de
la grossesse
2. L’avortement d’après les indications sociales (le viol de la
femme) - le délai-limite de l’interruption de la grossesse –
pendant 21 semaines de la grossesse
3. L’avortement d’après les indications médicales (les
maladies et les malformations du fœtus qui sont
dangereuses pour la santé de la mère) - le délai-limite de
l’interruption de la grossesse – pendant toute la grossesse.
Problèmes éthiques
de l’avortement
il faut respecter l’envie de la femme enceinte mais
on ne prend pas en considération les intérêts du
fœtus (il est impossible de demander son opinion),
donc le fœtus n’est pas protégé,
on considère l’avortement comme le meurtre
la société a une attitude différente (ça dépend
des pays) envers l’avortement.