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Spondylodiscite infectieuse

Les spondylodiscites infectieuses c'est une infection du couple disco-vertebrale


(c'est une inflammation dans le cadre d'infection)

*Toute rachialgie de type inflammatoire qu'elle soit associée ou non à une fièvre elle doit faire
suspecter le diagnostic d'une spondylodiscite infectieuse
La fièvre c'est un élément qui oriente de manière importante mais c'est pas pathognomonique :
il y a des gens qui ne font pas la fièvre par exemple les diabétiques, les insuffisants rénaux et
aussi il y a les spondylodiscites à germes spécifiques comme la tuberculose ou la fièvre n'est
pas un élément important
*Il faut évoquer la SPI devant une compression médullaire ou radiculaire
une compression médullaire fait suspecter soit une SPI soit une cause néoplasique
*Il faut suspecter une SPI si les douleurs rachidiennes apparaissent ou persistent au délà de 2
semaines après une intervention chirurgicale

Le dosage de procalcitonine c'est un marqueur d'inflammation et d'infection bacterienne


spécifiquement qui n'est pas positif au cours des infections localisées → + pour les infections
généralisées
donc pour la SPI → negatif car infection localisée

Devant une rachialgie de type inflammatoire il faut demander marqueurs d'inflammation


(CRP/NFS/VS)
il ne faut pas doser la procalcitonine
il faut demander une radiografie de la région douleureuse de face et de profil
demander une radiographie du thorax systématiquement (si signes de tuberculose ou
pneumonie → confirmer l'infection)
-les radiographies peuvent etre normales au stade précoce de la maladie
-Les anomalies radiologiques sont d'apparition tardive , en moyenne à partir de la 3ème
semaine d'évolution (temps de latence plus long dans les infections d'origine tuberculeuse) →
pertinence de demander des examens de deuxème intention devant une suspicion d'une SPI

géodes en mirroir avec pincement des disques


flou des plateaux vertébraux
Les signes radiologiques précoces sont:
- l’effacement du liseré cortical du plateau vertébral atteint (flou des plateaux vertébraux )
- le pincement discal d’apparition récente
- les érosions des plateaux vertébraux aux limites floue (les géodes)
- Un épaississement des parties molles (abcès para-vertébral)
Les signes radiologiques deviennent nets dans 90 à 94% des cas lorsque le délai diagnostique
dépasse trois mois. Les érosions des plateaux vertébraux se creusent et deviennent plus
visibles.
en faveur d'une origine tuberculeuse
-géodes en mirroir
-calcification des abcès para-vertébraux

*Les examens de deuxième intention:


l'IRM kifeh nfarre bin el T1 wel T2 ?
les liquides sont blancs en T2 et noirs en T1
l'infection s'accompagne obligatoirement d'un oedème (→ liquide)
d'ou un aspect hyposignal en T1 au niveau des plateaux vertebraux
et hypersignal en T2 et on va trouver une collection intradiscale c'est l'équivalent d'un abcès
intradiscal + épidurite
possibilité d'un abcès au niveau des muscles (fel exemple abcès du psoas)

el moelle s'arrete au niveau de L1-L2


ken 3anna SPI fou9 L1-L2 on peut avoir une compression médullaire
à partir de L2 la moelle s'arrete et laisse place aux racines de la queue de cheval
SPI ta7t el L2 → risque de syndrome de queue de cheval

el IRM twarri
une diffusion anterieure vers les parties molles
une diffusion posterieure par l'épidurite

**on fait un scanner (avec injection du produit de contraste) si contre-indication à l'IRM ou ce


n'est pas accessible ou +/- des résultats douteux à l'IRM
L’apport de la TDMau diagnostic initial des spondylodiscites infectieuses se situeà trois niveaux
: 1. Diagnostic positif à la place de l’IRM 2. Approche du diagnostic étiologique et différentiel. 3.
Guidage d’une ponction biopsie disco-vertébrale, ou d’un drainage d’un abcès des tissus mous.
A la phase précoce et dès les deux premières semaines, la TDM peut montrer une hypodensité
et un affaissement du disque et un effacement de la lame osseuse sous chondrale puis des
petites érosions du plateau vertébral. Les reconstructions frontales et sagittales améliorent la
visibilité de ces signes précoces, en particulier à l’étage cervical.
*Il est fortement recommandé de ne pas faire de myéloscanner car il présente un risque de
dissémination infectieuse dans l'espace sous arachnoidien

**L'IRM a le bénéfice de montrer les signes très très précocement à partir de 48 à 72h du début
de la symptomatologie
-si présence de signes de compression médullaire ou du syndrome de queue de cheval → IRM
urgente dans un délais de moins de 6 heures
> men 6 sweya3 le déficite devient irréversible
-Il est recommandé de réaliser des coupes axiales et sagittales pondérées :-T1 , -T2 et -T1 ou
T2 + injection de gadolinium
-Lorsque la première IRM faite précocement (<48h) est normale : refaire l'IRM après une
semaine
-Il est recommandé de réaliser un scanner et/ou un PET-scan lorsque l'IRM ne permet pas
d'affirmer le caractère infectieux d'une anomalie disco-vertébrale ou lorsqu'elle est
contre-indiquée

Scintigraphie
examen précocement positif
si contre-indication à l'IRM et au scanner
ou si le scanner et l'IRM ne confirment pas la SPI

-*Diagnostic étiologique
qels sont les examens complémentaires à demander pour l'enquete etiologique de cette SPI?
-Hémocultures
-enquete BK
-sérologie de Wright
-ponction du liquide d'abcès
Le sérodiagnostic de WRIGHT permet le diagnostic sérologique des formes aiguës de
brucellose
ken kolchay negatif
na3mlou ponction biopsie disco-vertebrale

**********SPD à pyogènes
l'antibiothérapie probabiliste au cours des SPD à pyogènes (non spécifiques : mahomech el
tuberculose/brucellose/salmonelle)
-ken el patient 3andou complications neurologiques, instabilité hémodynamique ou une
immunodepression il faut commencer l'antibiothérapie empirique (probabiliste) conjointement à
l'enquete microbiologique
-ken ma3andouch ne pas débuter l'antibiothérapie qu'après avoir identifié le germe
Temps d'attente pour démarrer une antibiothérapie ne doit pas excédé 10 jours

-Pour atteindre une concentration optimale dans l'os nécrosé , il est recommandé de débuter
l'antibiothérapie par voie parentérale (en IV) ayant une bonne diffusion osseuse et
éventuellement méningée

SPD à pyogènes traitement kemel 6 (forme non complquée)à 12 semaines (forme compliquée)
voie IV 2 à 4 semaines (2 semaines si forme non compliquée / 4 semaines si forme compliquée
et il n y a pas diminution de CRP) puis voie orale (bithérapie) 8 à 10 semaines
 
**********SPD à tuberculose
2 mois quadrithérapie 7 mois bithérapie (lkol fel kol 9)

**********SPD à brucellose 6 à 12 mois

wa9teh on prescrit les corticoides


cas epidurite et des signes neurologiques

Quelles sont les indications et les modalités de l’immobilisation et de la rééducation ?

• Une immobilisation
Elle doit être très précoce afin d’éviter les déformations et les complications neurologiques. Elle
permet aussi de soulager les douleurs. Au début on préconise le repos sur un lit dur jusqu’à
mise en place d’une coquille plâtrée ou en matériau thermo-formable amovible. Les lésions
cervicales sont immobilisées par une minerve. La durée d’immobilisation est d’au moins 3
semaines.
• Un programme de rééducation complet et quotidien doit accompagner le traitement médical, et
l’immobilisation jusqu’à cicatrisation définitive.
rééducation statique + anticoagulant

wa9tech N9oulou guéris


apyrexie 7 jours
dim douleur
les marquers biologiques (exp CRP) retour à la normale

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