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LA
N G A L E *
M A R T I DN
f - E
ECNn
20 ITEMS
LES + TOMBABLES
RECUEIL DE FICHES DES ITEMS LES PLUS TOMBÉS AUX ECNI DE 2016 À 2022
Livret exclusif
Gratuit
Téléchargeable
Imprimable
Si tu lis ces quelques lignes c’est que tu dois être dans ta dernière ligne droite avant tes
ECNnf/EDN.
Je t’ai compilé et fiché les 20 items les plus tombales et les plus tombés aux ECNi depuis
2016. Il est donc indispensable de les connaître sur le bout des doigts car une faute sur ces
item peut coûter cher.
Ils sont tous tombés plus de 20 fois ces dernières années et donc souvent plusieurs fois par
an.
Les items ont été hiérarchisés par leur récurrence aux ECNi et on commence donc par celui
le plus tombé, c'est-à-dire les infections broncho-pulmonaires communautaires de l'enfant
et de l'adulte.
J’espère de tout coeur de ce petit livret va vous faire gagner du temps sur les dernières
semaines et des places le jour J.
Anne
Le référentiel de fiches médicales La Martingale
pour l’EDN est accessible à tous en numérique
sur
066 (ex-64) Trouble anxieux généralisé, panique, phobique, obsessionnel compulsif, état de
stress post-traumatique, trouble de l'adaptation, trouble de la personnalité
225 (ex-223) Artériopathie oblitérante de l’aorte, des artères viscérales et des membres
inférieurs. Anévrysmes
= Inflammation aiguë des bronches et bronchioles (voies de conduction), le plus souvent de nature infectieuse,
sans atteinte du parenchyme pulmonaire, notamment des alvéoles (surface d’échange)
Épidémiologie
10 millions de cas /an en France -
Hiver + Cause virale : 90% (rhinovirus, influenzae, para-influenzae, adénovirus, VRS, métapneumovirus humain…)
Diagnostic Traitement
- Caractère épidémique en période hivernale Ambulatoire et symptomatique : antipyrétique (paracétamol)
- Toux : sèche puis productive (peut durer jusqu’à 3 semaines) - Absence d’ATB chez l’adulte (sauf BPCO)
• Douloureuse : brûlure thoracique bilatérale et rétro-sternale
- Expectorations : muqueuses ou purulentes NB : Évolution spontanée favorable :
- +/- Signes généraux : fièvre et syndrome viral (céphalée, myalgie, • Disparition de la fièvre en 3 jours
malaise…) • Disparition des signes respiratoires en 10 jours
- Auscultation : râle bronchique ou normale
-
AUCUN EXAMEN COMPLÉMENTAIRE N’EST NECESSAIRE, SAUF DANS LES FORMES SEVERES
-
Indication :
•
Sévérité clinique - Suspicion de diagnostic différentiel
•
Symptômes > 5-7 jours
- Résultats :
• Distension thoracique :
RADIOGRAPHIE DE THORAX o Hyper-clarté des deux champs pulmonaires
DE FACE o Élargissement des EIC - Horizontalisation des côtes
o Abaissement des coupoles diaphragmatiques
o Cœur de « petit volume »
• Atélectasie
• Foyer de surinfection pulmonaire
VIROLOGIE RESPIRATOIRE - Recherche VRS dans les sécrétions rhinopharyngées (peu utilisé)
- NFS - CRP - Hémocultures : Fièvre mal tolérée - Âge < 3 mois
BIOLOGIE - GDS : Détresse respiratoire aiguë sévère avec épuisement respiratoire
- Ionogramme sanguin : Vomissement - Perte de poids > 5%
Prise en charge initiale en fonction du niveau de gravité
LÉGÈRE MODÉRÉE GRAVE
Présence de tous les critères ³ 1 critère (sans critère de gravité) ³ 1 critère de gravité
AEG NON NON OUI
Fréquence respiratoire < 60 /min 60-69 /min ³ 70 /min ou < 30 /min
Fréquence cardiaque 80 - 180 bpm 80 - 180 bpm FC < 80 bpm ou > 180 bpm
Muscles accessoires Léger Modéré Intense
SpO2 en AA SpO2 > 92% 90 % < SpO2 ≤ 92% SpO2 < 90% ou cyanose
Alimentation > 50% < 50% sur trois prise consécutives Réduction importante ou refus>
PRISE EN CHARGE
Hospitalisation NON systémique Hospitalisation systémique
Hospitalisation si : à Hospitalisation USI/réanimation si :
Retour à domicile - SpO2 < 92% - Apnées
Orientation Conseils de surveillance - Support nutritionnel nécessaire - Épuisement respiratoire :
- Âge < 2 mois • Capnie > 46-50mmHg ou pH < 7,34
- +/- Critères de vulnérabilité ou - Augmentation rapide des besoins en
d’environnement oxygènes
Examens paracliniques Aucun de manière systématique RT - SatO2 - NFS - Ionogramme sanguin
Oxygène Non Si SatO2 < 92% avec objectif > 90-92% Si SatO2 < 94% avec objectif > 90-94%
Nutrition Fractionnement Fractionnement, si difficulté, SNG > IV
Désobstruction Systématiquement pluriquotidienne (aspiration naso-pharyngées non recommandées)
Kinésithérapie
NON RECOMMANDÉE NON RECOMMANDÉE CONTRE-INDIQUÉE
respiratoire de
désencombrement
bronchique À discuter selon comorbidité (pathologie respiratoire chronique ou neuromusculaire)
- Pas d’indication : Bronchodilatateur - Adrénaline - Sérum salé hypertonique - ATB systématique
Médicaments
- Contre-indication : Sirop antitussif - Fluidifiant bronchique
ISOLEMENT RESPIRATOIRE de l’enfant malade permet d’éviter les cas secondaires - RÉÉVALUATION à 24-48h
L’éviction de la collectivité de l’enfant n’est pas obligatoire mais recommandée (Recommandations CSHPF, 2010)
- Désobstruction pharyngée : LAVAGE DES FOSSES NASALES AVEC SERUM PHYSIOLOGIQUE
TRAITEMENT
SYMPTOMATIQUE - Hydratation (fluidifier les sécrétions)
- Apyrétique si fièvre élevée ou mal tolérée
à Ne sont pas recommandés en 1ère intention
- Nébulisation de b2-mimétique ou adrénaline : Diminution de l’intensité de la gêne respiratoire - Courte
MÉDICAMENTS durée d’action
- Antibiotique : Amoxicilline (1ère intention) ou Augmentin : Suspicion de surinfection bactérienne ou
OMA purulente
• Haemophilus influenzae non « B » - Pneumocoque - Moraxella catarrhalis
KINÉSITHÉRAPIE - Amélioration transitoire des symptômes si encombrement important
RESPIRATOIRE - Conditions : Absence de critère de sévérité - À jeun > 2h
Non systématique - Caractère productif et efficace de la toux
Surveillance
Court terme Long terme
à Hospitalisation : - Évolution habituelle : guérison de 3 à 4 semaines
- Scope cardio-respiratoire : T°, FR, SatO2, conscience • Renouvellement d’une activité mucociliaire efficace
- Signe de lutte respiratoire, apnée, auscultation - Pronostic à long terme dépend de la fréquence des récidives
- Poids, hydratation, aptitude à la prise alimentaire - Facteurs de risque de récidives :
• Sexe masculin
à Ambulatoire : « consigne de surveillance dans le carnet de • Tabagisme maternel durant la grossesse
santé » • Tabagisme passif à domicile
- T°, état général, aptitude à la prise alimentaire • Fréquentation des collectivités
- Surveillance parentale de l’évolution symptomatique - Persistance à plus long terme de manifestations d’asthme
- Évaluation de la réponse aux mesures de kinésithérapie influencée par :
respiratoire • Terrain atopique : familial ou personnel
3ème DYSPNÉE SIFFLANTE = ASTHME DE L’ENFANT < 36 mois
Prévention
Mesures préventives Médicamenteuse
Objectif :
- Réduire l’incidence de la bronchiolite et différer l’âge d’un 1er
épisode
- Éviter la dissémination de cette affection PALIVIZUMAB = Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre VRS
- Il n’existe pas de vaccin
Mesures : - Indication : Enfant à risque d’hospitalisation liée au VRS
- Éviction des facteurs favorisants • Enfants nés < 32 SA avec dysplasie broncho-pulmonaire
- Information sur le mode de contamination, éducation au DRP ü Si âge < 6 mois au début de la période épidémique
- Règles d’hygiène simple ü Si < 2 ans et ayant nécessité un traitement à visé respiratoire
- Décontamination /J des surfaces en collectivité • Enfants atteints d’une cardiopathie congénitale
hémodynamique significative.
Mesures en milieu hospitalier : à 1 injection en début de période épidémique
- « Plan bronchiolite » dans les services de pédiatrie + 1 injection /mois
- Port du masque + gants
- Lavage des mains aux SHA
- Sur-blouse lors des soins
Imagerie
SDRA grippal
Formes particulières
à Infection purulente des bronchioles terminales qui gagnent progressivement les alvéoles
BRONCHO- - Microbiologie : ORL : Streptocoque, pneumocoque, anaérobie - Digestif : entérobactérie - Staphylocoque aureus
PNEUMOPATHIE - Clinique : Fièvre (75%) - Signes respiratoires frustres +/- Décompensation d’une comorbidité…
DU SUJET ÂGÉ - Radiologie : Image dans les régions déclives des champs pulmonaires du fait de la fréquence des inhalations
chroniques (multiples ou bilatérales) à Régression lente des anomalies morphologiques
à Syndrome de Mendelson : Lésions chimiques liées à l’inhalation de liquide gastrique
- Microbiologie : Polymicrobienne : ORL & digestive
PNEUMOPATHIE
- Facteurs favorisants : Trouble de la déglutition - Sujet âgé - Atteinte des fonctions supérieures - Tumeur ORL,
D’INHALATION
AVC, RGO
- Radiologie : souvent localisées au lobe inférieur
- Microbiologie : Souvent polymicrobienne à Anaérobie - Klebsiella - S. aureus PVL -
Streptocoque
• TOUJOURS RECHERCHER LA TUBERCULOSE
- Clinique : Souvent secondaire à des tb. déglutition (anesthésie, OH, vomissement, tb.
PNEUMONIE
conscience)
ABCÉDÉE
Nécrosante • Sujet âgé, avec mauvais état dentaire - Altération de l’état général - Fièvre modérée ou
absente - Expectorations fétides
- Radiologique : Opacité arrondie avec NHA dans la moitié inférieure des champs
pulmonaires
- Évolution favorable sous ATB : AUGMENTIN ou C3G + métronidazole
STAPHYLOCOCCIE - Germe : Staphylocoque aureus
PLEURO- - Porte d’entrée : respiratoire ou hématogène à point de départ cutané (rechercher abcès du sein de la mère)
PULMONAIRE DU - Clinique : DRA avec signes digestifs « pseudo-occlusif »
NOURRISSON - Radiologie : Image bulleuse
Traitement
Antibiothérapie en urgence, probabiliste secondairement adaptée + anti-grippale si période épidémique - Kinésithérapie respiratoire (sauf
chez l’enfant)
En pratique, la fréquence des co-infections virales rend nécessaire un isolement de type respiratoire chez les enfants hospitalisés
- Privilégier la voie PO si possible (sauf si C3G)
- Doit toujours couvrir le pneumocoque (sauf rare cas de bactérie atypique du sujet jeune traité en ambulatoire) :
• Si grave : ATB doit couvrir la légionnelle ATB à ne pas utiliser dans le
• Si inhalation : ATB doit couvrir Staph. Aureus, entérobactérie et anaérobie traitement des PAC en France car
• Si pneumonie en période grippale : ATB doit couvrir Staph. Aureus, Haemophilus influenzae et activité anti-pneumocoque
streptocoque A insuffisante :
- Durée : céphalosporine PO, cycline,
Pas de FLQ si prescription < 3 mois
• PAC typique : 7 jours trimétroprime-sulfaméthoxazole
• Germes atypiques ou légionnelle : 8 à 14 jours
• Légionelloses graves ou immunodéprimés : 21 jours
Réévaluation clinique 48-72h
- Anti-grippale : oseltamivir PO x 5 jours
Cliché de thorax + 1 mois
- Antipyrétique (paracétamol) : Adulte 1g x 4/J – Enfant : 15mg/kg/6h
Sensibilité aux antibiotiques des principaux germes responsables de PAC
Chlamydia - Mycoplasme H. influenzae - Staphylocoque
Pneumocoque Anaérobie
Légionella Entérobactérie aureus
Amoxicilline PO Référence - +/- - -
Augmentin PO +++ - Référence Référence ++ si oxa-S
C3G IV (céfotaxine, ceftriaxone) +++ - ++ +/- + cefotaxime si oxa-S
Macrolide PO +/- Référence - - +/-
(spiramycine > érythromycine)
Apparentés macrolide PO ++ ++ +/- - +
(pristi. > télithro)
FlQ PO ++ ++ ++ - +/-
(lévofloxacine > moxifloxacine)
Imidazolé PO (métronidazole) - - - ++ -
Réévaluation systématique à 48-72h Facteurs de risque de mortalité
à Évolution favorable : - Âge > 65 ans
- Ambulatoire : pas de désescalade antibiotique - Comorbidités :
- Hospitalisation : désescalade doit être envisagée • Insuffisance cardiaque congestive
à Évolution défavorable en cas de persistance ou aggravation des symptômes. • Maladie cérébro-vasculaire
- Ambulatoire : • Maladie rénale chronique - Maladie hépatique
• Si 1ère intention ne comportait pas anti-pneumococcique : modifier l’ATB (cirrhose)
• Si ATB de 1ère intention actif sur pneumocoque, H. influenzae et germes intra- • Diabète sucré NON ÉQUILIBRÉ
cellulaires : Hospitalisation • BPCO avec TVO
- Hospitalisation : cf. « cause d’échec d’ATB » • Cancer
- Prévention des pneumopathies communautaires aiguës - ATCD de pneumonie bactérienne
• Vaccination anti-pneumococcique et anti-grippale (INPES 2015) : Cf. Item 148 - Hospitalisation dans l’année
- Vie en institution
Suspicion de pneumocoque
PNEUMOCOQUE MYCOPLASME
< 3 ans
MACROLIDE
AMOXICILLINE 80-100mg/kg/J Azythromycine x 3J
AMOXICILLINE
en 3 prise x 7J ou Clarythromycine x 5-10J
ou Josamycine x 14J
TRAITEMENT DES PNEUMOPATHIES chez l'ADULTE
Sujet sain sans signe de Sujet avec comorbidité ou Absence d'argument pour C3G IV + MACROLIDE IV Facteurs de risque de
Suspicion de pneumocoque
gravité âgé le pneumocoque ou FLQ Pseudomonas
« L’ASTUCE du PU »
PNEUMOCYSTOSE
Épidémiologie
Pathologie psychiatrique très fréquente
- Phobie spécifique : 10 % - Phobie sociale : 5 % - Enfant : 20 %
- Facteurs de risque : Vulnérabilité génétique - Influence environnementale - Facteurs psychologiques - Facteurs neurobiologiques
Clinique
Durée > 6 mois
- Peur intense incontrôlable déclenchée par la confrontation à un OBJET ou une SITUATION
- Conduites d’ÉVITEMENT - Anticipation anxieuse
- Si confrontation : Angoisse +/- attaque de panique
- Peur = Source de handicap
- Phobie typique : Zoophobie : Animaux - Éléments naturels - Sang - Claustrophobie
PHOBIE SPÉCIFIQUE - Phobie atypique : Nosophobie (peur de contracter une maladie) - Phobie d’impulsion (ACTE JAMAIS
Limitée à UN seul COMMIS, si non désiré)
objet/situation - Phobie scolaire (enfant = phobie de situation) +/- associée à l’érythrophobie : 5 - 30 % des 12-19 ans à
Risque de déscolarisation
- Crainte d’agir de façon embarrassante ou humiliante, jugement d’autrui
PHOBIE SOCIALE • Peur des interactions sociales formelles et informelles - Peur d’être observé - Peur en situation de
performance
AGORAPHOBIE - Cf. supra
Évolution
- Rémission spontanée < 20 % - Phobie SPÉCIFIQUE : Début dans l’enfance - Phobie SOCIALE : Début 10 à 20 ans
- Addiction - Débute dans l’enfance et s’atténue avec l’âge - Chronicisation +/- Désinsertion
- Épisode dépressif caractérisé - Si persistance à l’âge adulte : Chronicisation professionnelle, isolement affectif…
Traitement
à THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE
THÉRAPIE - Exposition in vivo graduée ou désensibilisation systématique (exposition volontaire)
- Restructuration cognitive : identifie et modifies ces croyances avec des pensées automatisées
- Phobie SPÉCIFIQUE : Peu efficace
MÉDICAL - Phobie SOCIALE : INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (ISRS) à posologie croissance
(identique que EDC)
Épidémiologie
Pathologie psychiatrique très fréquente et invalidante
- Début < 25 ans - Sex-ratio = 1
- Prévalence vie entière : 2 %
- Facteurs de risque : Vulnérabilité biologique (gène pour les protéines du système sérotoninergique)
Clinique
PERTE de TEMPS > 1h /jour ou SOUFFRANCE CLINIQUE
à Thèmes :
- Contamination : Compulsions à lavage
- Pensées interdites : Catastrophe - Impulsion agressive - Thématique sexuelle, religieuse, somatique
- Symétrie
- Accumulation (objet)
- Erreur : Vérification
- Irruptions de pensées en désaccord avec la pensée consciente du sujet à 5-25 % insight faible
OBSESSIONS
• Récurrentes et persistantes - Intrusives et inappropriées - Sources d’anxiété et d’inconfort
- Action longuement réfléchie permettant de diminuer l’anxiété
COMPULSIONS & RITUELS
NB : Attention, à différencier de l’impulsion : Acte non réfléchi sans prendre en compte les conséquences.
ÉVITEMENTS -
Diagnostics différentiels
Diagnostics différentiels non psychiatriques Diagnostics différentiels psychiatriques
- Schizophrénie (le schizophrène ne reconnaît pas le caractère
irrationnel de ses pensées contrairement au TOC)
- Chorée de Huntington - Épisode dépressif caractérisé (ruminations anxieuses)
- Syndrome de Gilles de la Tourette - Troubles anxieux (en lien avec situations réelles, non irrationnelles)
- Hypochondrie
- Trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive
Complications Évolution
Évolution péjorative le plus souvent.
- Épisode dépressif caractérisé àRISQUE SUICIDAIRE (TS : 10%) à Facteurs de mauvais pronostic :
- Addictions - Durée de la maladie - Âge de début - Qualité de l’insight (conscience
des troubles) - Épisode dépressif caractérisé
Traitement
PSYCHO-ÉDUCATION - Cf. supra
à THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE : 50 % d’efficacité
THÉRAPIE
- Exposition - Diminution des rechutes à l’arrêt du traitement
- INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (ISRS) à posologie croissance
MÉDICAL • Posologie DOUBLE vs. EDC
• Délai d’action plus long : 6 à 12 semaine (Délai d’action triple vs. EDC)
STIMULATION PROFONDE - À venir (encore expérimentale)
- Instabilité de l’identité et de l’image de soi : qui suis-je ? quels sont mes repères, mes buts, mes choix ?
BORDERLINE - Troubles du comportement liés à l’impulsivité : Automutilations - Conduites à risque - TENTATIVE DE
B
SUICIDE
ETAT-LIMITE
Facteurs de risque : ATCD de violence - Négligence dans l’enfance
Évolution :
• Favorable (atténuation progressive après 50 ans)
• Comorbidités : Addiction - Abus - Trouble de l’humeur - Trouble anxieux - Trouble des conduites
alimentaires
• SUICIDE = 10 %
- Labilité émotionnelle - Quête affective excessive - Hyper-expressivité des affects
HISTRIONIQUE - Théâtralisme - Suggestibilité
HYSTERIQUE +/- Quête affective : Volonté qu’on les voit, qu’on les remarque continuellement et mettent tout en œuvre pour
cela
- Sens grandiose de leur propre importance : supérieurs, spéciaux et uniques
- Dévalorise et sous-estime l’autre, manque d’empathie
NARCISSIQUE
- Prétentieux, arrogants et méprisants
- +/- Isolement social
- Inhibition relationnelle & sociale avec conduites d’évitement
- Mésestime de soi
ÉVITANTE
- Sensibilité exacerbée au jugement négatif d’autrui
Évolution : Diminue avec l’âge
- Besoin excessif d’être pris en charge par autrui
ANXIEUSE
MÉTABOLISME DU FER
- HEPCIDINE régule l’absorption du fer Cycle fermé : organisme : 3 à 4 g de fer (40 à 50 mg/kg)
• Augmente la RÉTENTION de Fer Viande Rate + Foie
Apports
• Baisse l’absorption = HYPOSIDÉRÉMIANTE Poisson
Jaune d’œuf +/- 20 mg/j
catabolisme Hb (25 mg/j) macrophages
Réserves :
- Expression DMT1 et FPN dépend des stocks intracellulaires de ferritine Légumes verts
Fruits • ferritine : 600 mg Rapidement disponible
- Lorsque les besoins augmentent : • hémosidérine : 400 mg
Intestin : absorption
• La TRANSFERRINE est « désaturée » et livre plus rapidement le Fer 1-2 mg/j
Muscles
= ABSORPTION (myoglobine
Circulation 4 mg + autres tissus)
- Carences sévères : Desquamation Transferrine + libre 300 mg
• Augmentation de la production de la transferrine Phanères
Menstruations
• Baisse de la production hepcidine
- Hémochromatose : Pertes
1-2 mg/j
• Rétention excessive de fer par activation anormale de DMT1 et FPN
• Réaction de l’’organisme : Baisse de l’hepcidine 1 Erythropoïèse 25 mg/j
GR (-60 %) 2 - 2,6g
Besoin de Fer augmente pendant la grossesse = 8 à 10mg
à Absorption & utilisation des réserves.
La vitamine C améliore l’absorption du fer.
Reconnaître les situations à risque Mettre en place une supplémentation Rétablir un régime équilibré
SIGNE DE GRAVITÉ
Tolérance de l’anémie
Dépend : à Signes de mauvaise tolérance :
- de l’INTENSITE de l'anémie (taux Hb) - Dyspnée de repos
- de la RAPIDITE de son installation - Tachycardie mal tolérée - Angor - Signes d'ischémie
- du TERRAIN SOUS-JACENT (âge, cardiopathie, etc.) - Vertiges, lipothymie
- Hypotension, instabilité hémodynamique
URGENCES
2 mécanismes
HÉMORRAGIE AIGUË HÉMOLYSE AIGUË
- Déficit en G6PD
- Immunologique
- Extériorisée ou non
- Mécanique : MAT avec présence de schizocytes sur le frottis
NB : À la phase initiale, l'hémoglobine ne reflète pas l'importance de sanguin en urgence, fièvre, thrombopénie, troubles
la spoliaton sanguine puisque « on saigne à hématocrite constant » :
neurologiques (purpura thrombotique thrombopénique),
c'est du sang total qui est perdu
insuffisance rénale et diarrhées (SHU)
- Hémolyse aiguë fébrile, voyage récent (paludisme)
HÉMOGLOBINE
- Hème = Protoporphyrine + fer
- Globines = identique 2 à 2
• HbA : b2a2 chez l’adulte
• HbA2 : d2a2 apparaît à la naissance et reste minoritaire
• HbF : g2a2 chez le fœtus
VGM
(80 à 100fl)
MICROCYTAIRE
VGM N ou
ARÉGÉNÉRATIVE
Ferri3ne Ferri5ne
Ré3culocytes
anormale normale
Eléctrophorèse
Ferri3ne ¯ Ferri3ne RÉGÉNÉRATIVE ARÉGÉNÉRATIVE
de l'Hb
Envahissement
BOM Chronique Aiguë
Myélodysplasie
Blackfan-Diamond B19
Myélofibrose
Thymome Toxique
Aplasie
MAI Insuffisance rénale aiguë
ANÉMIE MICROCYTAIRE HYPOCHROME ARÉGÉNÉRATIVE
Défaut d'hémoglobinisa3on des érythroblastes
BILAN MARTIAL
1ère inten3on : Ferri3ne
2ème inten5on : Fer sérique - Transferrine - CTF - CST
CRP Hémoglobinopathie ?
= Electrophorèse Hb
Anémie par carence en fer
Anémies microcytaires
Maladies inflammatoires
"géné3ques"
Géné3que
Explora(ons gynécologiques
Fer PO +/- IV - FCV
Diversifica5on - Échographie pelvienne et endo-vaginale
Explora(ons diges(ves
- FOGD, Coloscopie Myélogramme
- VIdéocapsule Anémie sidéroblas3que
NFS + 10 jours - Recherche H. Pylori
Hepcidine
ANÉMIE INFLAMMATOIRE ANÉMIE FERRIPRIVE
ère
Causes fréquentes 1 cause d’anémie dans les pays industrialisés
- Le fer (4g) est présent sous 3 formes :
• Fer héminique : 80% (hémoglobine, globine et enzyme)
La synthèse de cytokines de l’inflammation (IL-1, TNFa) • Réserve en fer : 20% (ferritine & hémosidérine)
entraine : • Fer sérique : 0,1% lié à la transferrine
PHYSIOPATHOLOGIE
Hématie en cible
BILAN MARTIAL à CST = Fer sérique / CTF INFLAMMATION FERRIPRIVE MIXTE Particularité
FER SÉRIQUE - - - - Attention, une ferritine normale n’exclut
FERRITINE = Réserve en fer de l’organisme + - +N- pas une carence martiale
TRANSFERRINE = Transporteur plasmatique - + +N-
du fer - Cinétique : ¯ Ferritine - Transferrine -
CAPACITÉ TOTALE DE FIXATION DE NORMALE ou - + +N- RSTr - CTF - ¯ CS - ¯ Fer - ¯ VGM - ¯
TRANSFERRINE = CTF Hémoglobine - ¯ CCMH
COEFFICIENT DE SATURATION DE LA NORMAL ou - - -
TRANSFERRINE = CST à Les anomalies se corrigent en sens
RÉCEPTEUR SOLUBLE DE LA TRANSFERRINE = NORMAL + + inverse
RSTr
- Syndrome inflammatoire : - Fragilité des phanères : Ongles mous & cassants - Cheveux secs
• VS/CRP - Orosomucoïde- Haptoglobine - Fibrinogène et fragiles - Peau sèche
- EPP : Augmentation des a et b-globulines - Atteinte muqueuse oro-digestive : Perlèche - Glossite -
Œsophagite & gastrite
- Pertes excessives par saignement chronique
Pour comprendre en QCM Saignements digestifs = 1ère cause chez l’homme et femme
à Évolue dans le même sens : ménopausée : Hémocultures - EOGD (biopsies) - Coloscopie
- CTF (coefficient total de fixation de la = Cancer - Œsophagite - Varice - Ulcère - Crohn - Diverticule de
transferrine) Meckel - Hémorroïdes
& RSTr (Récepteur soluble de la transferrine) Saignements gynécologiques = 1ère cause chez la femme en période
& Transferrine (transporteur plasmatique du fer) d’activité génitale : FCV - Échographie pelvienne & endovaginale
à Excès en fer (= Inflammation) : Ferritine augmentée donc = Cancer - Fibrome - Endométriose - Méno-métrorragie - DIU…
l’organisme ne veut pas stocker = Ces marqueurs seront à Autres :
diminués sauf le RSTr car est insensible. -Hématurie macroscopique chronique
à Carence en fer : Inverse mais RSTr sensible et donc tous -Dons de sangs multiples (adultes) ou prélèvement sanguins (enfant)
ETIOLOGIES
« L’ASTUCE du PU » - Pour comprendre : ANEMIE MICROCYTAIRE avec FER SÉRIQUE AUGMENTÉ ou NORMAL
- Saturnisme
- Thalassémie
- Carence martiale en cours de traitement
- Carence en vitamine B6
- Syndrome myélo-dysplasique : Anémie sidéroblastique idiopathique acquise (ASIA)
- Anémie sidéroblastique génétique
ANÉMIE DE BIERMER
Anémie pernicieuse
Physiopathologie
Prédominance féminine > 60 ans : GASTRITE CHRONIQUE AUTO-IMMUNE RESPONSABLE D’UNE ATROPHIE FUNDIQUE.
à Recherche des signes de pathologie auto-immune associée : Dysthyroïdie - Diabète - Vitiligo …
- ACHLORHYDRIE : Augmentation de la sécrétion de gastrine par absence de rétrocontrôle
- CARENCE MARTIALE : Destruction des cellules pariétales gastriques : Clinique & Traitement
• Défaut de transformation du fer ferreux alimentaire en fer ferrique en raison du pH Cf. infra
gastrique trop élevé.
- DÉFICIT EN FACTEUR INTRINSÈQUE : Défaut d’absorption de la vitamine B12 au niveau de l’iléon terminal
Examens complémentaires
- Carence en B12
DOSAGE VITAMINIQUE
- Augmentation de la sécrétion de gastrine si achlorhydrie par absence de rétrocontrôle
- Anticorps ANTI-FACTEUR INTRINSÈQUE : Spécifique
BILAN AUTO-IMMUN - Anticorps ANTI-CELLULES PARIÉTALES GASTRIQUES : Sensible
- +/- Bilan thyroïdien +/- FAN
- FOGD avec biopsies : Gastrite atrophique fundique non spécifique
BILAN DIGESTIF - Tubage gastrique avec dosage de l’acide chlorhydrique : Achlorhydrie pentagastrino- et histamino-
résistance
- Dosage du facteur intrinsèque dans le liquide gastrique : INDOSABLE
Suivi
- Normalisation de l’hémogramme Une carence en vitamine B12 est une indication à
- Évolution en gastrite atrophique avec dysplasie voire métaplasie intestinale rechercher Helicobacter Pylori
- EOGD / 2 ans à RISQUE DE CANCER GASTRIQUE AUGMENTÉ
ANÉMIE CARENTIELLE EN FOLATES (B9) ANÉMIE CARENTIELLE EN COBALAMINE (B12)
Normal > 5 µg/L Normal > 200 ng/L
- Apports : LÉGUMES (ÉPINARD, BROCOLIS) - FRUITS - FOIE - Apports : VIANDE - POISSON - ABATS - ŒUFS - LAITAGE
- DÉTRUIT PAR LA CUISSON (thermolabile) - Absorbés au niveau de l’iléon terminal avec le facteur intrinsèque
- Absorbés au niveau du jéjunum proximal sécrété par les cellules fundiques gastriques
- Stockage hépatique de quelques mois - Stockage hépatique de quelques années = 3 ans
- B9 et B12 nécessaires à la synthèse d’ADN
- Carences :
• Accumulation héminique
• Absence de division cellulaire (baisse du nombre de mitoses aboutissant à des GR volumineux) à Macrocytose
- Tissus à renouvellement cellulaire rapide touchés : MUQUEUSES
Installation progressive bien tolérée
- Anémie normochrome macrocytaire (VGM > 120 fL) arégénérative
- Neutropénie et thrombopénie frustres
NB : Si carence en fer associée = Anémie normocytaire.
- Frottis (dysérythropoïèse) : Corps de Jolly - Ponctuations basophiles - Annaux de Cabot - Polynucléaires HYPER-SEGMENTÉS -
PLAQUETTES GÉANTES - Schizocytes
- Myélogramme : (en absence de cause évidente) MOÊLLE RICHE : « moelle bleu » (abondance du cytoplasme qui apparait bleu à la
coloration)
• Lignée érythroblastique augmentée confirmant l’érythropoïèse inefficace
• Précurseurs hématopoïétiques de grande taille avec asynchronisme de maturation nucléo-cytoplasmique : Mégaloblastose
• Hémolyse intra-médullaire : Homocystéine (si carence en B12) - Haptoglobine ¯ - LDH à Les réticulocytes ne sont pas
augmentés.
- Fragilité des phanères : Ongles mous & cassants - Cheveux secs et fragiles
- Peau sèche - vitiligo associé fréquemment
- Atteinte muqueuse oro-digestive : Perlèche - Xérostomie - Glossite (de Hunter si carence en B12) - Œsophagite & gastrite
- Carence en B12 : SCLÉROSE COMBINEE DE LA MOELLE = neuro-anémique (rare) : Syndrome pyramidal bilatéral + Syndrome cordonal
postérieur bilatéral
- Diminution des apports alimentaires en vitamine B12 (rare)
- Diminution des apports alimentaires en folates • Régime végétaLIEN strict
• Dénutrition - Alcoolisme chronique - Malabsorption
• Alimentation parentérale sans supplémentation en • Déficit en facteur intrinsèque :
folates SYNDROME DE NON-DISSOCIATION (maldigestion) de la
- Augmentation des besoins en folates vitamine B12
• Grossesse - Croissance = 1ère cause d’anémie par carence en B12
• ANEMIE HÉMOLYTIQUE CHRONIQUE MALADIE DE BIERMER
• Dermite exfoliatrice sévère : PSORIASIS Gastrite atrophique
- Malabsorption • Causes médicales :
• Maladie cœliaque - Maladie de Crohn Maladie de Crohn - Maladie cœliaque
• Insuffisance pancréatique exocrine Maladie d’Imerslund : Défaut du R. vitamine B12
• RÉSECTION CHIRURGICALE DU JÉJUNUM PROXIMAL Infection par Botriocéphale (Parasite des poissons dans le nord
- Iatrogène de l’Europe)
à Blocage de la transformation de l’acide folique en acide Pullulation microbienne
folinique • Chirurgie :
• BACTRIM - METHOTREXATE Gastrectomie totale sans vitaminothérapie substitutive associée
Résection iléale
- Traitement d’attaque : Vitamine B12 IM : 1000 µg/J x 10 J
- Traitement curatif : Speciafoldine : Vitamine B9 PO 5mg/J x 1 - Traitement d’entretien : Vitamine B12 IM : 1000 µg / 3 mois à vie
mois • Effets secondaires : Si AVK : Ne pas faire d’intra-musculaire à
- Traitement préventif PO
• Speciafoldineâ pendant la grossesse (Absence de Douleurs au point d’injection - Allergie au point d’injection
recommandation) Coloration rouge des urines
• Anémie hémolytique chronique Acné induite
- Traitement associé : +/- Fer PO 200 mg/J si carence martiale
associée
Attention : L'administration d'acide folique à un patient porteur - Traitement préventif :
d'une carence en vitamine B12 peut aggraver les troubles • Vitamine B12 à vie pour les patients gastrectomisés ou résection
neurologiques et entraîner des dommages neurologiques iléale
irréversibles. En l'absence de résultat des dosages vitaminiques, - Suivi :
on prescrit simultanément les deux vitamines. • NFS à J10 : Crise réticulocytaire = Efficacité du traitement
• NFS à 6-8 semaines de traitement à Pas de dosage de vitamine
ANÉMIE HÉMOLYTIQUE CHEZ L’ADULTE
Destruction anormale des globules rouges
Hémolyse
INTRA-VASCULAIRE INTRA-TISSULAIRE
Lyse par le complément dans la circulation sanguine Phagocytose dans les tissus (foie, rate)
Mécanisme à Hémolyse aiguë à Hémolyse chronique
à Début brutal :
- Fièvre +/- frissons
- Malaise intense - HypoTA - Nausées - Diarrhée - - Pâleur, asthénie
Choc - Ictère à bilirubine libre : Absence prurit - Selles foncées - Urines
Clinique - Douleurs lombaires et/ou abdominales claires
- Céphalées - Splénomégalie : élimination des GR par le système réticulo-
- Urines « rouge porto » : Hémoglobinurie endothélial
- Ictère retardé (< 48h)
- Complication : Insuffisance rénale aiguë
- Haptoglobine ¯ (Synthétisée par le foie dont la fonction est de fixer l’Hb =Traduit l’élimination du complexe hémoglobine-
haptoglobine)
Biologie • Une haptoglobine élevée élimine le diagnostic d’anémie hémolytique sauf si syndrome inflammatoire
- Réticulocytes - LDH (sauf si hémolyse intra-tissulaire) - Bilirubine non conjuguée - Si hémolyse aiguë : Myélémie
- Quantifier l’importance de l’hémolyse : Réticulocytes - Bilirubine non conjuguée - LDH
Bilan - 1ère intention : Test de Coombs - Frottis sanguin
étiologique - 2ème intention : Électrophorèse de l’hémoglobine et ektacytométrie (étude de la déformation et fragilité des GR)
CORPUSCULAIRE EXTRA-CORPUSCULAIRE
Liées à un défaut intrinsèque au GR - Anomalie congénitales (sauf Liées à une agression extrinsèque au GR - Anomalie acquise
HPN)
- Anomalies de membrane : - Immunologique « Coombs + » :
• Sphérocytose héréditaire (sphérocytes) •
Auto-immune (AHAI)
• HPN : Hémoglobinurie paroxystique nocturne (CD55/CD59) •
Immuno-allergique (iatrogène)
- Anomalies enzymatiques : •
Allo-immune (incompatibilité fœto-maternelle ou
• Déficit en G6PD - Déficit en Pyruvate kinase transfusionnelle)
- Anomalies de l’Hb : - Non-immunologique « Coombs - »
• Thalassémie (anomalie quantitative : HbA2) • Infectieuse (paludisme…)
• Drépanocytose (anomalie qualitative : HbS) • Toxique (plomb…)
= La plus fréquente des hémoglobinopathies en France • Mécanique (valve, MAT… à schizocytes)
= La plus fréquente maladie monogénique en France
ANÉMIE HÉMOLYTIQUE CORPUSCULAIRE PAR ANOMALIES ENZYMATIQUES
DÉFICIT EN G6PD
DÉFICIT EN PYRUVATE KINASE
Glucose-6-phosphate déshydrogénase
Cause la plus fréquente d’anémie par déficit enzymatique dans le monde
Généralité
Transmission liée à l’X : Prédominance masculine (peut toucher les femmes) Rare - Diagnostic pédiatrique
Topographie : Pourtour méditerranéen - Afrique noire - Asie Autosomique récessif
Le déficit en G6PD est protecteur contre les formes sévères de paludisme
- G6PD (via NADPH) au cours du shunt des pentoses
Physiologie
- Absence G6PD : Stress oxydatif fragilise les membranes avec hyper- - Pyruvate kinase utile pour la glycolyse
hémolyse - En cas de déficit : Déstabilisation membranaire
- Facteurs déclenchant les crises d’hémolyses : avec hémolyse
• Médicaments oxydants ; Aliments (fèves) ; Infections (hépatites virales)
à Formes :
- Crises hémolytiques aiguës : Syndrome anémique + ictère
- Hémolyse chronique variable
C.
cutanéomuqueux
- Hémolyse chronique avec SMG dès l’enfance
- Anémie hémolytique macrocytaire régénérative
Biologie
- Test direct à l'antiglobuline (test de Coombs direct) - Frottis sanguin : Sphérocytes (de taille normale)
négatif. - Auto-hémolyse (peu spécifique)
- EKTACYTOMÉTRIE (spécifique) : Quantification de la déformabilité
et pose le diagnostic
- Test à l’éosine 5-maleimide (EMA) : Anomalie de la membrane
- Transfusion de GR (déplasmatisée - phénotypée - ENQUÊTE FAMILALE & CONSEIL GÉNÉTIQUE
Traitement
irradiée) si anémie sévère - Splénectomie > 5 ans = Référence. Améliore les formes
- Anticorps monoclonal anti-complément C5 symptomatiques
ANÉMIE HÉMOLYTIQUE CORPUSCULAIRE PAR ANOMALIE DE L’HÉMOGLOBINE
THALASSÉMIE
Types ANASARQUE DE BART HÉMOGLOBINOSE H = majeur MINEURE = trait SILENCIEUSE HOMOZYGOTE = majeure (Cooley) HÉTÉROZYGOTE
= mineure (trait)
Autosomique récessive
- Anomalie QUANTITATIVE de l’hémoglobine responsable d’une anomalie de la synthèse de la globine, responsable d’une ANÉMIE MICROCYTOSE RÉGÉNÉRATIVE
Physiopathologie - Tétramères a4 ou b4 formés en excès à Hémolyse intra-médullaire et périphérique
- Une carence martiale peut masquer une thalassémie hétérozygote ou polyglobulie de Vaquez : Si après correction de la carence à Pseudo-polyglobulie hypochrome
microcytaire
Mutation/délétion 4 gènes 3 gènes 2 gènes 1 gène 2 gènes 1 gène
- Syndrome anémique dès la naissance
- SMG
- Déformations osseuses « crâne en poils
de brosses » et trouble de la croissance
- Hémochromatose secondaire post- - Syndrome anémique à partir de 3 mois
Clinique transfusionnelle systématique - SMG/HMG
Létale - Lithiases pigmentaires (+/- colique - Déformations osseuses « crâne en poils
(anasarque fœto- hépatique) Asymptomatique Asymptomatique de brosses » et trouble de la croissance Asymptomatique
placentaire) - Hémochromatose secondaire post-
transfusionnelle systématique
- Lithiase pigmentaire (+/- colique
hépatique)
NFS - Anémie modérée microcytaire Anémie modérée Anémie profonde : Hb < 7 g/dL Anémie modérée ou
Hb : 9 à 10 g/dL +/- microcytose Microcytaire absente microcytaire
Hémolyse Oui Oui Non Non Oui Non
Electrophorèse de Hb Bart (g4) : 90% Hb H (b4) : 10 à 30% Normale Normale Absence d’hémoglobine A Hb A2 > 3,5%
l’hémoglobine Hb H (b4) : 10% Hb A : 70% Hb F augmentée : 30 à 80% Hb F normale ou peu
augmentée
- Transfusion - Transfusion
Traitement - - Chélateur du fer - - - Chélateur du fer Dépistage du conjoint par
- Allogreffe - Allogreffe conseil génétique
ANÉMIE HÉMOLYTIQUE CORPUSCULAIRE PAR ANOMALIE DE L’HÉMOGLOBINE
DRÉPANOCYTOSE
« Toute crise douloureuse chez un sujet noir est suspecte de crise drépanocytaire » - 1ère cause d’hémoglobinopathie en France
Physiopathologie
Autosomique récessive
- Anomalie QUALITATIVE de l’hémoglobine
- Mutation ponctuelle : Substitution d’un AA (glutamine en Valine) de la chaîne b de la globine (Hb S) déformant les globules rouges via
polymérisation
à HÉMATIES FALCIFORMES RIGIDES entraînant :
• Obstruction des petits vaisseaux à Ischémie via thrombose
• Phagocytoses des hématies rigides à Hémolyse
- Topographie : AFRIQUE NOIRE - Méditerranée - Moyen-Orient
Avantage sélectif aux hétérozygotes vis-à-vis du paludisme puisque le parasite se développe plus difficilement dans les hématies atteintes .
Clinique
- Forme hétérozygote (HbS/Hb A) : Asymptomatique
- Forme homozygote (Hb S/Hb S) : Symptomatique quelques mois après la naissance à Apparition de la chaîne b :
• Splénomégalie (enfant) - Infarctus splénique (adulte)
• Sub-ictère cutanéo-muqueux
• Syndrome anémique hémolytique
• CRISES VASO-OCCLUSIVES DOULOUREUSE :
à Facteurs déclenchants : Modification thermique (chaud/froid) - Infection - Déshydratation - Hypoxie - Alcool - Tabac - Drogue -
Corticothérapie
Examens complémentaires
- Anémie normochrome normocytaire régénérative (7 à 9g/dL)
NFS
(+/- macrocytose via hyper-réticulocytose)
- Hématies falciformes : DRÉPANOCYTES
FROTTIS SANGUIN
- Anisocytoses - Poïkilocytose - Polychromatophilie - Ponctuations basophiles
BIOLOGIE - LDH - Bilirubine NC - Haptoglobine ¯
ÉLECTROPHORÈSE de - À distance de toute transfusion : Hb S > 50% - Hb A absente - Hb F
l’HÉMOGLOBINE anormalement élevée > 5%
Complications
- Ostéo-articulaire : extrémités : « syndrome main-pied », lombalgie, torticolis
- Thoracique : « Syndrome thoracique aigu » : fièvre + hypoxie + anomalies radiologiques à
URGENCE
- Abdominale (éliminer un infarctus splénique ou cholécystite sur lithiase biliaire)
CRISE VASO-OCCLUSIVE - AVC ischémique à Angio-IRM cérébrale
Douleurs d’apparition - Infarctus pulmonaire avec insuffisance respiratoire
AIGUË
- Action périphérique sur les hématies - Hémolyse directement causée par le pathogène : Paludisme
Physio
NB : Plomb : action centrale & périphérique - Hémolyse due aux toxines
- Veninsde serpent ou d’araignée
- Champignons vénéneux - Bactéries : Clostridium perfingens
Étiologie
- Métaux lourds : plomb (saturnisme), cuivre - Parasites : Paludisme
- Médicaments : Sulfamides - Ribavirine - Disulone
MICRO-ANGIOPATHIE THROMBOTIQUE
HÉMOLYSE
Types
MÉCANIQUE
PURPURA THROMBOTIQUE THROMBOCYTOPÉNIQUE
SYNDROME HÉMOLYTIQUE ET URÉMIQUE
Syndrome de Moschcowitz
- Agression endothéliale initiale (infection, MAI, médicaments, CT, K., greffe, grossesse…) :
• Formation de micro-thrombus-plaquettaires
Mécanisme
• Thrombopénie de consommation + Anémie hémolytique mécanique + Ischémie
- Destruction des GR sur un obstacle mécanique du flux sanguin : SCHIZOCYTES
à Déficit sévère en protéase ADAMTS 13 (enzyme - Typique : post-diarrhéique : Enfant
impliquée dans le clivage des multimères de facteur • Diarrhée sanglante
Willebrand) : • Entérobactérie sécrétrice « shiga-
Étiologie
- Congénitale (rare) : Mutation du gène ADAMTS 13 like toxine » : E. Coli O157:H7 ayant un
Valve calcifiée
URGENCE : Plasma frais congelé + Échanges plasmatiques + Corticothérapie
- Isolement contact - Déclaration à l’institut de veille sanitaire - Enquête alimentaire si SHU typique
Traitement - Traitement étiologique & symptomatique
- Supplémentation en folates -
-
-
ANÉMIE HÉMOLYTIQUE EXTRA-CORPUSCULAIRE IMMUNOLOGIQUE
- Utilisation d’un sérum animal immunisé contre les anticorps et le complément humain
- Si existence d’anticorps (IgG ou IgA, car IgM non retrouvées) et/ou du complément sur la
DÉTECTION DES membrane des GR :
AUTO-ANTICORPS • Sérum agglutine les globules rouges
FIXÉS SUR LES - Si positivité, on précise le diagnostic en utilisant un sérum animal dirigé spécifiquement
GLOBULES ROUGES contre : IgG, IgA et complément humain
- Si Coombs « + » uniquement au C3
TEST DE à Rechercher des agglutinines froides et rechercher un Coombs IgA et IgM
COOMBS - Identifier ces anticorps
DIRECT • Anticorps détachés des GR + Testés contre un panel d’hématies-test pour rechercher une
ÉLUTION DES positivité
ANTICORPS • Selon la température de fixation :
Anticorps « chaud » : 37° - Anticorps « froid » : 4° - Anticorps « biphasique » : Fixation à 4°
et hémolyse à 37°
- Test positif : Résultats possibles
RÉSULTATS
• IgG - Complément seul (correspondant à IgM) - IgG + complément - IgA (rare)
TEST DE DÉTECTION DES à RECHERCHE D’AGGLUTININES IRRÉGULIÈRES
COOMBS ANTICORPS - Détermine le titre d’Ac par dilutions successives : Sérum du patient contre un panel
INDIRECT CIRCULANTS d’hématies-test
DiagnosHc clinique
- Maigreur ou Amaigrissement
- Cétose
- Âge < 35 ans
PRÉSENCE D'AUTO-
ANTICORPS ABSENCE D'AUTO-
ANTICORPS
Diabète de type I confirmé
DIABÈTES
HÉRÉDITÉ DOMINANTE CONSANGUINITÉ
SECONDAIRES
précoses
CLINIQUE - Destruction > 85% de la masse des cellules ß 100 % Hyper-glycémie
CLINIQUE SÉQUELLAIRE - Disparition des cellules ß DID
Rémission
10 %
MALADIE CHRONIQUE - ABSENCE DE GUÉRISON POSSIBLE 0 5 Années
Prédisposition Insuline Diabète Diabète Diabète
génétique silencieuse préclinique peptide C peptide C
Traitement Objectifs glycémiques
Éducation thérapeutique Matin à jeun 0,9 - 1,20 g/L
Avant le repas 0,8 - 1,20 g/L
DCCT/EPIC Postprandial (2 heures après le repas) 1,2 - 1,8 g/L
- Bilan éducatif préalable Coucher 1,2 g/L
- Transfert des connaissances par l’enseignement collectif ou 3h du matin > 0,8 g/L
individualisé HbA1c sujet jeune (enfant) <7%
- Vérification des comportements HbA1c enfant ou sujet avec EV
- Importance des consultations infirmières et diététiques <8%
diminuée
- Promotion de comportements sains : Sevrage alcoolo-tabagique Hypoglycémies modérées Rares
- +/- Participation de patients « experts » ou « ressources » Hypoglycémies sévères 0
- Éducation des membres de la famille Autocontrôles 4 à 6 /jour
- Évaluation Injections 3 à 5 /jour ou pompe
HbA1c : Fraction la plus spécifique d’hémoglobine glyquée
à Fixation non enzymatique (glycation d’une protéine sur la réaction de Maillard) et irréversible (suite au réarrangement d’Amadori) du
glucose sur toutes les hémoglobines = Mesure reflétant les 2 à 3 mois précédents.
- SUR-estimation HbA1c : Anémie par carence (fer - B12 - B9) - Insuffisance rénale chronique - Hyperuricémie - Splénectomie - OH -
Morphine - Hémoglobine F
- SOUS-estimation HbA1c : Maladie hépatique chronique - Hypersplénisme - EPO - Saignées - Hémodialyse - Transfusion - Anémie
hémolytique - Hémoglobine S
NB : Pour la grossesse, il n’y a pas de recommandation concernant la surveillance de l’HbA1c.
à Auto-contrôle glycémique +/- Fructosaminémie (équilibre des 3 semaines précédentes) = ininterprétable si dénutrition ou atteinte
hépatique ou sd. néphrotique
Correspondance glycémie - HbA1c Consultation spécialisée x 3 à 4 /ans
Cible d’HbA1c GAJ (g/L) GPP (g/L) Moyennes glycémies - Profil lipidique - Créatine - Micro-albuminurie - ECG /an
< 6% <1 < 1,40 1,26 - FO + Rétinophotographie par caméra non mydriatique 3 ans
6,5 1,05 - 1,20 1,40 - 1,80 1,40 après la découverte à Dépistage /an
7% < 1,20 – 1,30 < 1,80 1,54 - Consultation cardiologie chez sujet âgé - longue durée
8% < 1,60 < 2,10 1,83 d’évolution - complications /an
9% < 1,80 < 2,40 2,12 - Dentiste /an
8 13 20 23 8h 8 13 20 23 8h 8 13 20 23 8h
- ADAPTATION DE L’INSULINE LENTE : L’insuline lente doit s’adapter avec les glycémies dites « à jeun », en pratique on regarde la glycémie
du réveil et la glycémie avant le diner ou encore au coucher.
• Si glycémie supérieure aux objectifs (souvent > 1,2 g/L), deux ou trois jours de suite : augmenter la dose d’insuline de 2 UI
• Si glycémie inférieure aux objectifs (souvent < 0,8 g/L) ou hypoglycémie (< 0,6-0,7 g/L) lors des périodes dites « à jeun » : on diminue
immédiatement la prochaine dose de 2 UI d’insuline
NB : vos objectifs de glycémies peuvent varier en fonction des patients, si l’objectif de glycémie à jeun est situé entre 1,0 et 1,5 g/L, vous devez
avoir le même raisonnement avec ces taux de glycémies.
- ADAPTATION DE L’INSULINE RAPIDE : Afin de connaître la dose d’insuline rapide que vous allez réaliser pour les repas il faut prendre en
compte :
• Taux de glucide du repas et le ratio insuline/glucide (en absence de glucide pendant le repas, ne pas faire d’insuline)
à On dit souvent 1 UI d’insuline pour 10 grammes de glucides
• La glycémie pré-prandiale (en effet, une glycémie basse vous fera mettre un peu moins d’insuline que prévu)
• Activité sportive avant ou après le repas (l’activité doit vous faire diminuer les doses d’insuline rapide que vous allez injecter)
à Afin d’évaluer si la dose d’insuline était correcte, on mesure la glycémie 2h après le repas
NB : Les repas ne sont pas comparables entre eux, on favorisera les taux fixes de glucides ou le comptage des glucides chez les patients ayant
besoin d’insuline rapide.
DIABÈTE DE TYPE II
Épidémiologie Facteurs de risque
Prévalence = 5 % de la population générale > 3. 106 habitants - Obèse/sédentaires avec anomalie du
dont 0,40 % traités par l’insuline seule métabolisme glucidique
à 80 à 90 % des diabétiques - Accroissement = 2 % /an. 1,5H /1F - ATCD familiaux de diabète de type II
Âge au diagnostic : Adulte - 20 % des cas, il y a une complication du diabète lors de sa - Afrique - Moyen-Orient - Inde - DOM
découverte Français
Physiopathologie
- Insuffisance de sécrétion d’insuline compte-tenu du niveau de la
INSULINOPÉNIE glycémie
RELATIVE - Dès le début de la maladie, évolutif, inéluctable et s’aggravant (âge
et la durée)
- Incapacité de l’insuline à obtenir une réponse maximale au niveau Insulino-
sécrétion
de ses organes cibles : Glycémie
• Défaut de captation musculaire du glucose, de l’oxydation du
Zone
glucose et de la synthèse du glycogène de normalité
• Baisse de la clairance des TG
INSULINO- • Accroissement de la production hépatique de glucose
RÉSISTANCE (néoglucogenèse) = Hyperglycémie à jeun Tolérance Intolérance Diabète Diabète Insulino-
au glucose au glucose débutant décompensé requérance
• Augmentation de la synthèse des VLDL à Insulino-résistance normale (insulinopénie (insulinopénie
relative) absolue)
adipocytaire = Lipolyse accrue avec élévation des acides gras
circulants (lipotoxicité)
• Augmentation des dépôts d’amyloïdes - Stress oxydatif - Stress du
réticulum
Facteurs prédisposants
à Fréquence estimée du diabète de type II dans la population Française :
FACTEURS • Population générale française : 5 %
GÉNÉTIQUES • Jumeaux vrais : 90 à 100 %
• Deux parents diabétiques : 30 à 60 %
• Un apparenté au 1er degré : 10 à 30 %
- Hyperglycémie qui aggrave elle-même la résistance à l’action de l’insuline et les anomalies de sa sécration
GLUCOTOXICITÉ - Hyperglycémie aggrave le déficit de l’insulino-sécrétion pancréatique ainsi que l’insulino-résistance, notamment par
l’élévation du seuil du « glucose sensor » des cellules ß
- Non-freination de la lipolyse en raison de l’insulinopénie et de l’insulino-résistance des adipocytes = Augmentation
des acides gras libres
LIPOTOXICITÉ
- Augmentation du « seuil sensor » de l’insulinosécrétion et aggrave la diminution de l’insulino-sécrétion
- Augmentation de l’utilisation du glucose stimulée par l’insuline
Clinique Dépistage par la glycémie veineuse à jeun
Signes cliniques secondaires à l’hyperglycémie - Sujets avec signes cliniques évocateurs de diabète
- Asymptomatique de nombreuses années - Sujet > 45 ans /3 ans (voir 35 ans si obésité)
- Décompensation sévère du diabète : - Un ou plusieurs facteurs de risques
• Polyurie • Origine non caucasienne et/ou migrant
• Polydipsie (soif) • Précarité
• Amaigrissement • Marqueur Sd.Métabolique : GAJ / 3 ans si résultat négatif
• Prurit vulvaire / Balanite o IMC ³ 28 kg/m 2 GAJ /1 à 3 ans si FdR
• Infections récidivantes ou traînantes o HTA +/- traitée GAJ / an si pré-diabète
- Insulino-résistance : Acanthosis nigrans - Hyperandrogénie o HDLc < 0,35 g/L ou TG > 2 g/L ou
ovarienne (SOPK) dyslipidémie traitée
• Antécédents : Familiaux de 1er degré - Diabète gestationnel ou
NB : La glycosurie, responsable de polyurie et polydipsie, ne enfant de poids > 4 kg à la naissance - Diabète temporairement
survient que lorsque la glycémie dépasse le seuil de réabsorption induit – Maladie vasculaire ou rénale
rénale (> 1,80 g/L)
Règles hygiéno-diététiques
RÈGLES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES PENDANT 3 MOIS AVANT TOUT TRAITEMENT MÉDICAL sauf exception
- Activité physique :
• Endurance & résistance : ≥ 30 minutes/J - Correction des FdR cardio-vasculaires : Sevrage alcoolo-
• Intensité modérée et longue durée ≥ 30 minutes tabagique
• Intensité intense : 3 sessions de 20 minutes - Règles hygiéno-diététiques associées au traitement
• ≥ 150 minutes par semaine dont au minimum 3 séances et pas plus médicamenteux
de 2j sans activité à Antidiabétiques oraux : cf. tableau
• Résultats : à Quand prescrire insulinothérapie :
o Diminution de l’incidence du diabète • Signes d’insulino-requérance : SPUPD
o Amélioration de l’insulino-résistance et paramètre métabolique • Après avoir vérifié l’observance thérapeutique
o Amélioration des chiffres tensionnels à l’effort • HbAc1 supérieure aux objectifs
o Augmentation de la masse maigre et baisse masse grasse • Contre-indication aux ADO ou analogues GLP-1
à Absence de modification poids • Affections intercurrentes
- Contre-indications : - Insulinothérapie combinée aux ADO : Commencer par une
• Insuffisance coronarienne et rétinopathie proliférative non forme lente d’insuline + mélange avec des analogues rapides
stabilisée (HNP) : 0,2 U/kg/J
- Alimentation : Glucides : 50 % - Lipides 30 % - Protides : 20 % (1g/kg)
Taux d’hémoglobine glyquée cible
Référentiel ≤ 6,5 % ≤7% ≤8% ≤9%
Diabète de type II non Diabète de type II
Diabète de type II
compliqué - Comorbidité grave
Sujet < 74 ans nouvellement
- Absence de comorbidité - EV < 5 ans
sans comorbidité diagnostiqué -
ou ATCD CV - Complications macro-vasculaires
- EV > 15 ans
- Age < 75 ans - Évolution > 10 ans avec HbA1c <
- Absence d’ATCD CV
7% difficile à obtenir
État de santé intermédiaire pouvant - Dépendance
Sujet ³ 75 ans - EV normale pour l’âge
se dégrader, personnes « fragiles » - Mauvais état de santé
Complications macro-vasculaires
Complications macro-
ATCD Cardio-vasculaire - évoluées = Cardiopathie avec IC - -
vasculaire non évoluées
Coronaropathie - AVC
Insuffisance rénale -
- IRC modérée (III A & B) IRC sévère ou terminale (IV &V)
chronique
Pré- & péri-
Grossesse - - -
conceptionnel
INHIBITEURS DE LA
INSULINO-SENSIBILISATEUR INSULINO-SECRETEUR RÉABSORPTION
(Exception : Analogue GLP1 = Sous-cutanée) TUBULAIRE DE
GLUCOSE
INHIBITEUR DPP-4 = ANALOGUE GLP-1
SULFAMIDE GLIPTINE INHIBITEUR DE L’α- Exenatide LP INHIBITEUR des SGLT2
Glicazide (Diamicron) GLINIDE Sitagliptine (Januvia, GLUCOSIDASE (Bydureon) - Exenatide Dapagliflozine (Forxiga)
METFORMINE
Glibenclamide (Daonil) Novonorm (Répaglinide) Xelevia) Acarbose (Glucor) - (Byetta) - Dulaglutide - Canagliflozine -
Glimepiride (Amarel) Saxagliptine (Onglyza) Diastabol (Trulicity) - Liraglutide Empagliflozine
Vidagliptine (Galvus) (Victoza)
-Efficacité sur l’insulino- - Utilisable chez le sujet
sécrétion - Absence âgé
Efficacité sur l’insulino- - Utilisable jusqu’à 75 d’hypoglycémie -Utilisable dans l’IRÉNALE Commercialisé en
- 1ère intention sécrétion ans - Utilisable chez le (clairance > 25mL/min) France (2020)
- Efficacité sur l’insulino- - Diminution du risque Pas de contre- sujet âgé -Utilisable dans - SOUS-CUTANÉE - Perte de poids (- 3kg)
Intérêt
résistance microvasculaore indication rénale - Utilisable dans l’IR l’insuffisance hépatique - Durée de vie de - Diminution de la
- Absence de PRISE de poids ON N’ASSOCIE JAMAIS - Durée d’action courte - Amélioration des - Absence l’insuline mortalité
- Absence d’hypoglycémie sauf SULFAMIDE ET avec absence de prise GPP d’hypoglycémie - Perte de poids cardiovasculaire
si OH GLINIDES (même de comprimé si pas de - Absence de prise de - Protection rénale
mécanisme) prise alimentaire poids
- Durée de vie de la
GLP-1
> 1 % d’HbA1c
Effet
> 1 % d’HbA1c 1 % d’HbA1c 0,5 à 1 % d’HbA1c 0,5 à 0,6 % d’HbA1c 1 à 1,5 % d’HbA1c 0,7 à 0,8 % d’HbA1c
Prévention cardio-vasculaire
- Stimule l’insulino- - Bloc la dégradation - Activité GLP-1
sécrétion par le de GLP-1 et peptide - Empêche l’hydrolyse - ¯ GLUCAGON Effet diurétique
- Réduction de l’insulino- - Stimule l’insulino- pancréas : Fermeture insulino-tropique des glucides complexes - Ralentit la vidange - Inhibition du co-
résistance surtout au niveau sécrétion par le des canaux potassique = durée de vie du (amidon) transporteur de
Mode d 'action
gastrique
HÉPATIQUE pancréas : Fermeture ATPdépendant GLP-1 - Retarde l’absorption de = Anorexigène : ¯ réabsorption du glucose
- Sensibilité périphérique de des canaux potassique - Durée d’action courte - Augmentation de glucose POIDS et Na+ dans le TCP
l’insuline ATPdépendant qui « couvre le repas » l’insulino-sécrétion en - Diminution des - ¯ Transit intestinal = Excrétion urinaire de
- Ralenti l’absorption du glucose - Durée d’action > 24h - Diminution des fonction de la glycémies à Cible : pancréas glucose (80 g/j)
glycémies glycémie post-prandiales (GPP) endocrine - ¯ POIDS
post-prandiales (GPP) - ¯ Glycémie post- - Diminution des GPP - Favorise la cétogenèse
prandiale
Digestifs - Hypoglycémie si - Acidocétose (rare)
-Douleurs abdominales dosage inadapté vers - Aggrave une
-Diarrhées (Prendre en milieu ou 17-18h hypoglycémie si
fin de repas) - Allergie - Digestifs associée à un
-ACIDOSE LACTIQUE : Risque nul - Liaison à l’albumine : - Risque - Infection ORL Digestifs - Nausées, hypoglycémiant
Effets secondaires
sauf si non-respect des contre- Interaction d’hypoglycémie - Allergie à Cutané - Flatulences vomissement - Polyurie modérée
indications médicamenteuse moindre que les - Diarrhées - Diarrhées - Diminution de la PAS
Arrêt 24h avant (ou le jour Activateur du CYP2C9 : sulfamides - Hypoglycémie si - Hypotension
même de l’examen = Rifampicine à ¯ - Pas d’allergie croisée association avec orthostatique
recommandation) et réintroduit Efficacité du sulfamide avec sulfamides insulino-sécréteurs - Sur-risque d’infection
à 48h en absence d’IRA (dosage Inhibiteur du CYP2C9 : - Insuffisance rénale uro-génitale
de la créatinine) si insuffisance Fluconazole à (rare) - Gangrène de Fournier
rénale < 60 mL/min : Iode ½ Efficacité du sulfamide - Risque d’amputation
dose des membres inférieurs
surtout si AOMI sévère
- Pathologie aigue - Sepsis - Choc - Grossesse & - Insuffisance rénale
- Insuffisance rénale : Allaitement sévère ou modérée
à ½ dose si 30 < DFG < 60 - Insuffisance hépatique - Insuffisance
- Grossesse &
mL/min sévère hépatique (> 3N) : - Insuffisance rénale
Allaitement - Maladie digestive
- Insuffisance hépatique (Child B à Déconseillé si OH surveillance /3 mois la sévère (GFD < 30
- Insuffisance hépatique
& C) - Insuffisance rénale 1ère année -ATCD de mL/min)
- Hypoxie tissulaire - SAS non sévère - INSUFFISANCE pancréatopathie - Insuffisance
Contre-indications
Traitement compatible
Inefficace si
avec une insuffisance Hypoglycémie Signes digestifs Perte de poids Contre-indication grossesse et allaitement
pancréatectomie
rénale sévère
- Sulfamide - Metformine
- Sulfamide - Aucun anti-diabétique oral n’est autorisé pendant
- Insuline hypoglycémiant - Inhibiteur de l’alpha- - Analogue GLP-1
hypoglycémiant la grossesse
- Répaglinide (ginide) - Glinide glucosidase - Inhibiteur SGTL2
- Analogue GLP1 - Allaitement : Sulfamide hypoglycémiane - Glinide
- INSULINE - Analogue GLP1
SCHÉMA des ANTI-DIABÉTIQUES ORAUX SELON LA SOCIETE FRANCAISE DE DIABETOLOGIE
SituaÅons communes :
- Âge < 75 ans
- IMC < 35 kg/m2
- Sans maladie cardiovasculaire avérée, ni insuffisance cardiaque, ni
maladie rénale ou insuffisance rénale
METFORMINE
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
1ère cause de cécité acquise < 50 ans
Épidémiologie
Rétinopathie diabétique après 20 ans de diabète : 90 % dont 35 % sont graves
Cécité mononucléaire : 4 % des diabètes
17 % des diabètes ont déjà eu recours à un traitement
Présence à partir de 10 ans d’évolution du diabète
Physiopathologie
HYPERGLYCÉMIE CHRONIQUE
Anatomie Rhéologie
Épaississement de la membrane basale des capillaires Anomalie du flux sanguin réÉnien
Perte des péricytes Hypercoagulabilité
RaréfacÉon endothéliale Adhérence des leucocytes aux cellules épithéliales
Oedème Occlusion
RÉTINOPATHIE PROLIFÉRANTE
DIABÉTIQUE
A. B. C. D. E.
F. G. H. I.
A : RDNP modérée : MICRO-anévrismes ponctués.
B : RDNP sévère : Exsudats secs, nodules cotonneux et hémorragies profondes, en tache
C : RDP : Néo-vaisseaux pré-rétiniens. D : RDP : Néo-vaisseaux pré-papillaires
E : Hémorragie intra-vitréenne. F : Décollement de rétine par traction. G : Exsudat
H : Angiographie : Accumulation de fluorescéine au niveau de la macula. I : OCT : Œdème maculaire
« L’ASTUCE du PU » « L’ASTUCE du PU » - LASER
Autres complications oculaires chez le diabétique LASER ARGON LASER YAG
- Cataracte sous capsulaire postérieure Brûle le tissu cible Découpe le tissu cible
- Paralysies oculomotrices : III, VI ou IV régressant (Énergie sous forme de chaleur) (Photodisruption)
en quelques mois - Photo-coagulation rétinienne. - Iridotomie périphérique (GAFA)
= Mono-neuropathie diabétique - Prévention des déchirures rétiniennes - Capsulotomie après opacification
NB : Le diabète est un facteur de risque de glaucome - Trabéculoplastie (glaucome chronique) capsulaire secondaire de cataracte
chronique mais il n’est pas plus fréquent chez les
diabétiques.
« L’ASTUCE du PU » - CAUSE DE BAISSE D’ACUITÉ VISUELLE CHEZ LE DIABÉTIQUE
- Cause de BAV sévère BRUTALE chez le diabétique :
• Hémorragie intra-vitréenne - Décollement de rétine par traction - Glaucome néo-vasculaire
- Cause de BAV PROGRESSIVE chez le diabétique :
• Maculopathie diabétique (œdémateuse/ischémique) - Cataracte - Placard d’exsudats profonds fovéolaires
Traitement
- Equilibre glycémique progressif (sur au moins 2 mois) et tensionnel (objectif ≤ 130/80 mmHg)
- Pan-photocoagulation rétinienne (périphérie de la rétine) : Laser ARGON en ambulatoire
• But : Diminution de 50 % du risque de cécité et de 80% le risque de néovascularisation
RÉTINOPATHIE à Destruction des photoR. Consommateurs en O2 donc supprime une partie du stimulus lié à l’hypoxie
DIABÉTIQUE - Anti-VEGF : Formes sévères florides ou lorsque les saignements persistent à Ne pas cocher
systématiquement en QCM
- Vitrectomie par laser per-opératoire (Chirurgie) : Rétinopathie diabétique proliférante compliquée
d’hémorragie intra-vitréenne persistante ou de décollement de rétine tractionnel.
- Equilibre Pression artérielle essentielle
- Anti-VEGF : Bénéfique chez 50% des patients et effet transitoire
ŒDEME MACULAIRE
- Corticoïdes (Déxaméthasone retard) x 3 mois : Hors AMM
- Photo-coagulation maculaire au laser GRID que pour lésions d’exsudat ou œdème maculaire modéré à sévère
NÉPHROPATHIE DIABÉTIQUE
Épidémiologie
- 1ère cause d’insuffisance rénale terminale dans les pays occidentaux : 25 à 50 % des patients arrivant en insuffisance rénale terminale -
30 % des diabétiques vont développer une ND évoluant vers une insuffisance rénale
Physiopathologie
- Atteinte glomérulaire avec augmentation de la pression intra-glomérulaire secondaire à la souffrance endothéliale
• Dilatation des glomérules : hypertrophiques, qui filtrent mieux à court terme : hyperfiltration
• Épaississement de la membrane basale + prolifération des cellules mésangiales avec altération de la filtration : perméable à l’albumine
« micro-albuminurie »
• Bandelette urinaire : « Macro-albuminurie » ou protéinurie
- Le glucose a une toxicité directe sur les podocytes - Activation des voies de l’inflammation & fibrose
Histologie
PONCTION BIOSPIE RÉNALE 1. Épaississement de la membrane basale
- Absence de rétinopathie diabétique glomérulaire
- Apparition précoce < 5 ans après le diagnostic DIABÈTE DE TYPE I 2. Expansion mésangliale
- Évolution rapide > ¯ 10ml/min/an vers l’IR 4 stades 3. Expansion mésangliale et constituions de nodules
- Hématurie +/- HTA sévère extracellulaires : Kimmestiel-Wilson
- Protéinurie non sélective ou œdèmes importants 4. Glomérulosclérose gobale (> 50 % des glomérules)
- Signes extra-rénaux : Lupus - Sarcoïdose… - 1/3 : Glomérulosclérose diabétique (idem DT1)
DIABÈTE DE TYPE II
NB : Preuve histologique non obligatoire si présence - 1/3 : Néphroangiosclérose
5 stades
d’une rétinopathie diabétique ou albuminurie - 1/3 : Autres
Dépistage Faux positifs de micro-albuminurie
Orthostatisme prolongé - Sport intense
- Évaluation du Rapport Albuminurie/Créatininurie
- Variation marquée PA
à Diabète de type I + 5 ans - Diabète de type II /an
Tabac - Fièvre - Poussée d’insuffisance
• Urine recueillie à tout moment de la journée (préférée à l’urine des 24h) : 2 prélèvements
cardiaque - Hyperglycémie marquée -
• Vérifier à 6 mois si micro-albuminurie ou protéinurie régresse ou se stabilise
Infection urinaire
Seuils pathologiques de définition de la micro et macro-albuminurie
- - Normal Micro-albuminurie Macro-albuminurie
HAS 2014 Albuminurie /Créatininurie < 3 mg/mmol 3 - 30 mg/mmol > 30 mg/mmol
Albuminurie < 20 mg/L 20 - 200 mg/L > 200 mg/L
Hors HAS
Urine des 24h < 30 mg/24h 30 - 300 mg/24h > 300 mg/24h
Clinique
à Tardif : HTA lorsque la protéinurie est établie - Œdèmes
à Signes associés : IL N’Y A JAMAIS D’HÉMATURIE
- Rétinopathie diabétique (à retenir pour l’EDN)
- Macro-angiopathies cardio-vasculaire car FdR CV :¯ DFG et Micro-albuminurie
- Hyperkaliémie par hypo-aldostéonisme & réninisme à Favorisée par IEC/ARA II
Classification de la néphropathie diabétique de type 2
Stades STADE I STADE II STADE III STADE IV STADE V
Néphropathie Silencieuse Néphropathie incipiens Néphropathie CLINIQUE
fonctionnelle ou -Absence de déséquilibre - HTA
Insuffisance rénale
Caractéristiques Hypertrophie rénale micro- aigue du diabète - Sd. néphrotique : 10%
TERMINALE
Hyper-filtration albuminurie - HTA normale - Progression de l’insuffisance
glomérulaire intermittente +/- Rétinopathie sévère rénale
Années après le
1 an 2 à 6 ans 7 à 15 ans 15 à 20 ans 20 à 30 ans
diagnostic
Albuminurie Normale Micro-albuminurie Macro-albuminurie Protéinurie massive
Pression Hypertension discrète
Normale HTA
artérielle Perte de la baisse nocturne
DFG DGF + 20% ou N Normale ou DFG ¯ ¯ 10ml/min/an sans TTT ¯¯¯
Expansion mésangiale
Epaississement de la MB Sclérose puis
Expansion mésangiale
Nodule de sclérose destruction
Histologie Hypertrophie glomérulaire sans signe diffuse
extracellulaire (Kimmemstiel- glomérulaire et
en microscopie optique DT2 : Souffrance
Wilson) interstitielle, puis
glomérulaire + Risque CV
Hyalinose segmentaire tubulaire
artériolaire
Traitement
PRÉVENTION PRIMAIRE - Équilibre glycémique et maîtrise des facteurs de risques associés
- Contrôle de la glycémie : HbA1c ≤ 7% - Contrôle TA < 140/85
MICRO-ALBUMINURIE - Utilisation d’IEC (DT1) ou ARA II (DT2) (même en absence d’HTA) à Ne pas associer les deux
- Sevrage tabagique - +/- Statine (dyslipidémie)
- Régimes Hypoprotidique : 0,8 g/kg/J - hyposodé : 6g/J
- Contrôle TA < 140/85
ÉVITER L’ASSOCIATION
MACRO-ALBUMINURIE - IEC ou ARA II + diurétique thiazidique +/- inhibiteur calcique
- Objectif : protéinurie < 0,5 g/24h à Vérifier à 6 mois que la micro ou macro- AINS ET IEC OU ARA II
albuminurie se stabilise
- Contrôle glycémique : HbA1c < 8% si DFG < 30 mL/min/1,73m2 - Contrôle PAS < 130mmHg
INSUFFISANCE RÉNALE à Difficile à interpréter par : IRC - Acidose - Hémolyse - Carence martiale
SANS PROTÉINURIE - DFG 30-60 mL/min : Metformine ½ dose - inhibiteurs de l’alpha-glucosidase Tous les anti-diabétiques oraux
- Sulfamide - Inhibiteurs DPP4 - Analogues du GLP1 - Insuline peuvent être utilisés en cas
- DFG < 30 mL/min : Insuline - Glinide - Inhibiteurs DPP 4 à dosage minimale d’insuffisance rénale modérée
Complications Avis néphrologique
- Sténose de l’artère rénale (DT2) : 10 à 50 %
- Doute diagnostique - Albuminurie malgré traitement
- Hyperkaliémie secondaire à hypoaldostéronisme-hyporéninisme
- HTA non contrôlée - Déclin rapide du DFG > 5mL/min/an
- Au stade IRC : Symptôme urémique : Nausées, vomissements,
- Si DFG < 45 mL/min
neuropathies…
Facteurs de risque de néphropathie
- Ancienneté du diabète
- Déséquilibre glycémique chronique
- ATCD familliaux
- Origine : africaine subsaharienne, Antilles, île Maurice, Inde, Madagascar et Réunion, îles du Pacifique, Amérique du Sud;
- Insulinorésistance : Obésité abdominale - Hypertriglycéridémie - Fort besoin en insuline
- TABAC
Épidémiologie Dépistage
Fréquence multipliée par 3 voire 4 Sur signe d’appel
90% des infections urinaires basses sont asymptomatiques +/- dépistage : BU /an - Récidives : 70 % des cas
Complications
- Pyélonéphrite
INFECTION URINAIRE HAUTE
- Nécrose papillaire
AGGRAVATION D’UNE NEPHROPATHIE -
GLOMERULAIRE
Traitement
- Symptomatologie identique chez les autres patients
- Asymptotique : Absence de traitement systématique
« L’ASTUCE DU PU » - TRAITEMENT ANTI-DIABÉTIQUE & INSUFFISANCE RÉNALE
Ne pas apprendre par cœur, en dehors des médicaments compatibles avec une insuffisance rénale sévère
STADE CKD 1à2 3A 3B 4 5
DFG > 60 mL/min 45 - 60 mL/min 30 - 45 mL/min 15 - 30 mL/min < 15 mL/min ou hémodyalise
INSULINE SC ------------------------------ ------------------------------ ---------------------------- ------------------------------ -------------------------------------->
REPAGLINIDE
Novonorm® ------------------------------ ------------------------------ ---------------------------- ------------------------------ -------------------------------------->
Glinide 0,5 à 12 mg /J
SITAGLIPTINE ------------------------------ Réduction de dose à - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ->
Januvia® Xelevia® 25 à 100 mg /J partir de 50 mL/min 50mg /J 25 mg/J 25 mg/J
Inhibiteur DPP4
SAXAGLIPTINE ------------------------------ ---------------------------> - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ->
Onglyza® 2,5 à 5 mg /J Réduction de dose à 2,5 mg /J 2,5 mg/J 2,5 mg/J
Inhibiteur DPP4 partir de 50 mL/min
LINAGLIPTINE
Trajenta® ------------------------------ ------------------------------ ---------------------------> - - - - - - -- - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ->
Inhibiteur DPP4 5 mg /J 5 mg /J 5 mg /J 2,5 mg/J
NATEGLINIDE
Starlix® -----------------------------> ----------------------------> ---------------------------> ----------------------------->
Glinide 60 à 360 mg /J 60 à 360 mg /J Réduction des doses Réduction des doses
EXANATIDE Bydureon® Byetta®
Byetta® Bydureon® -----------------------------> Contre-indiqué Contre-indiqué
SC 5 à 10ug x 2 /J si DFG < 60 mL/min - - - - - - - - - - - - - - - -> si DFG < 30 mL/min
Analogue GLP-1
METFORMINE
Glucophage® -----------------------------> ----------------------------> Demi-dose à partir de Contre-indiqué Risque d’acidose lactique
Biguanide 500 à 3000 mg/L 500 à 3000 mg/L 45 mL/min si DFG < 30 mL/min
GLICLAZIDE
Diamicron® -----------------------------> ----------------------------> ---------------------------> Réduction de dose Contre-indiqué
Sulfamide 80 à 320 mg /J 80 à 320 mg /J 80 à 320 mg /J si DFG < 30 mL/min si DFG < 15 mL/min
GLIMEPIRIDE
Amarel® ----------------------------> ----------------------------> ---------------------------> Réduction de dose Contre-indiqué
Sulfamide 1 à 8 mg /J 1 à 8 mg /J 1 à 8 mg /J si DFG < 30 mL/min si DFG < 15 mL/min
GLIBENCLAMIDE
Daonil® -----------------------------> Contre-indiqué - - - - - - - - - - - - - - - ->
Sulfamide 2,5 à 10 mg /J si DFG < 60 mL/min
VILDAGLIPTINE
Galvus® -----------------------------> Contre-indiqué
Inhibiteur DPP4 50 à 100 mg /J si DFG < 50 mL/min
LIRAGLUTIDE ----------------------------->
Victoza® SC 0,6 à 1,8 mg /J Réduction de dose Contre-indiqué Non recommandé Non recommandé
Analogue GLP-1 si DFG < 50 mL/min si DFG < 30 mL/min
GLIMEPIRIDE
Amarel® -----------------------------> Contre-indiqué
Sulfamide 1 à 8 mg /J si DFG < 60 mL/min
ACARBOSE
Glucobay® -----------------------------> Contre-indiqué - - - - - - - - - - - - - - - -> - - - - - - - - - - - - - - - - ->
Inhibiteur de 50 à 300 mg /J si DFG < 60 mL/min Jusqu’à 25 mL/min
l’alpha-glucosidase
INHIBITEUR Contre-indiqué
SGLT2 -----------------------------> si DFG < 60 mL/min
Dapagliflozine 10mg /J (en cours de modif.)
(Forxiga)
NEUROPATHIE AUTONOME
Lésions des nerfs vagues du système sympathique. Régression rare. À confirmer par des examens complémentaires
- Tachycardie sinusale permanente (110 bpm), varie peu pendant l’effort à Intolérance à l’effort
NEUROPATHIE AUTONOME Rare bradycardie permanente
CARDIAQUE - ECG : Allongement du QT - Espace RR à l’ECG non variable à l’expi. ou inspiration profonde
- Si ischémie myocardique : silencieuse
- Hypotension orthostatique sans accélération du pouls
NEUROPATHIE AUTONOME
VASOMOTRICE • Baisse de la PAS > 20mmHg ou PAD > 10 mmHg à 3 minutes après le lever chez un patient
allongé depuis plus de 5 min
- Tb. de la sudation
à Scintigraphie gastrique
- Parésie du tractus digestif
- Gastroparésie : Satiété rapide - Pesanteur abdominale - Régurgitation ou vomissement
NEUROPATHIE DIGESTIVE alimentaire - Dysphagie - Diarrhée banale ou d’allure motrice (DT1)
GASTRO-INTESTINALE NB : Éliminer tout d’abord une maladie cœliaque, une pullulation microbienne, pancréatite
chronique…
- Constipation alternant ou non avec la diarrhée
NB : Coloscopie pour rechercher un K. colique
- Incontinence fécale (+/- déclenchée par une hypoglycémie)
- Défaut de perception de plénitude vésicale - Hypoactivité du détrusor
- Favorisée par la polyurie de l’hyperglycémie
NEUROPATHIE VÉSICALE à RPM favorise la Rétention aiguë d’urine & Incontinence urinaire
à Examen : Échographie prostatique - Bilan uro-dynamique (BUD) - Échographie vésicale post-
mictionnelle
- Difficulté à initier l’érection - Difficulté à la maintenir - Éjaculation rétrograde = Anéjaculation
DYSFONCTION ÉRECTILE • Participation psychogène constante
• Sd de Leriche avec artériopathie sténosante aorto-iliaque (rare)
- Fibrose des corps caverneux + neuropathie du plexus pelvien
Traitement
- Équilibre glycémique
- Éviction des facteurs favorisants : OH, tabac, IR, carence en vitamine B, médicaments
- Recherche complication : MAL PERFORANT PLANTAIRE
- Douleurs :
• Antalgiques classiques
• Antiépiléptiques : gabapentine, prégabaline
• Antidépresseurs : tricycliques, venlafaxine, duloxétine
- Hydratation des tissus sous-cutanés : Crème - Pommade
MACRO-ANGIOPATHIE
Athérosclérose & Médiacalcose accélérée
Épidémiologie Facteurs de risque
75% des diabétiques meurent d’une cause cardio-vasculaire - Age > 50 ans (> 60 ans chez les femmes)
dont 50% d’infarctus du myocarde. - Durée de diabète > 10 ans
Risque cardio-vasculaire : RR(H)= 3 - RR(F) = 4 - Prédominance féminine - ATCD familiaux d’accident CV, AVC (< 45 ans)
- Risque élevé de décès cardio-vasculaire à 10 ans - Tabac - HTA
à > 1% /an et > 10% sur les 10 ans - HDLc < 0,4 g/L (protection si > 0,6 g/L)
- Risque > 20% de faire un événement coronarien dans les 10 ans - Microalbuminurie > 30 mg/24h
RR AVC ischémique : 1,5 à 2 - RR coronarien : 2 à 3 - Obésité abdominale (IMC > 30)
RR AOMI : 5 à 10 - Sédentarité - Alcool - Niveau socio-économique, familial…
Mécanismes
- ATHÉROSCLÉROSE identique histologiquement à l’athérosclérose de non diabétique
- ARTÉRIOSCLÉROSE : Prolifération endothéliale avec dégénérescence de la média aboutissant à une MÉDIACALCOSE
Dépistage & évaluation du risque
Mettre en évidence une atteinte artérielle patente
- ECG de repos /an
CORONAROPATHIE - Si anomalie : Scintigraphie myocardique + épreuve d’effort +/- coronarographie
- Ischémie myocardique silencieuse : x 2 > 65 ans
- Auscultation des carotides à chaque consultation
ATTEINTE CAROTIDE - Échographie doppler des carotides /2 à 5 ans si facteurs de risque
- Si anomalie : angio-IRM
- Inspection soigneuse des pieds, pouls, claudication
AOMI - IPS cheville/bras (médiacalcose > 1,3) /an
- Échographie doppler des artères des MI si IPS anormale (x2) +/- angioTDM ou IRM si revascularisation
Traitement
- Revascularisation : - Contrôle glycémique
• Préférer les stents actifs - Activité physique
• Préférer la chirurgie (pontage aorto-coronarien) que l’angioplastie - Contrôle TA < 140/90
- Contrôle lipidique - Prévention du risque thrombotique :
• Absence de facteur de risque cardio-vasculaire : LDLc < 1,3g/L • Aspirine 75 à 150 mg si diabète avec > 1 FdR CV
• Facteurs de risque CV élevés ou néphropathie avérée : LDLc < 1 g/L - Contrôle du poids
• ATCD d’infarctus du myocarde: LDLc < 0,7 g/L - Sevrage tabagique
PIED DIABÉTIQUE
8 000 amputations /an en France chez les diabétiques
Dépistage à Patient à risque podologique Classification internationale du risque de plaie
0 : Absence de neuropathie sensitive et d’artériopathie
- Diabétique artéritique : pouls abolis ou faibles, IPS anormaux
1 : Neuropathie sensitive isolée SANS AOMI
- Diabétique ayant une neuropathie compliquée d’un trouble de
2 : Neuropathie sensitive et artériopathie ou déformation des pieds
la statique du pied
à 5 soins de pédicure /an remboursés par la CPAM
- Diabétique avec trouble de la sensibilité algique, vibratoire,
3 : ATCD d’ulcération ou d’amputation
thermique et profonde
à 8 soins de pédicure /an remboursés par la CPAM
Formes cliniques
à Facteurs de risque : Plaie à proximité de l’os - Taille > 2 cm2 - Profondeur > 3 mm - ATCD d’ostéite
- PUS + CELLULITE +/- signes systémiques
MAL PERFORANT - Hypoesthésie + déformation du pied = Formation de DURILLONS (hyperkératose) au niveau de points d’appui
PLANTAIRE (lit des maux perforants plantaires)
OU PLAIE • Durillon creuse la plaie - Points d’appui anormaux : pression permanente excessive = hyperkératose
NEUROPATHIQUE - Absence de douleur avec formation d’une collection qui devient une porte d’entrée
- Évolution vers la dermo-hypodermite nécrosante et en 3 semaines vers l’ostéite (30%)
NB : Appui du pied normal : x 7 = 5 têtes métatarsiens - Styloïde du 5ème métatarsien au bord latéral du pied - Talon
à Si AOMI : IPS cheville - bras
ISCHEMIE OU NECROSE - Oblitération ou sténose des artères de moyen et petit calibre - Peau froide, fine et dépilée - Aspect de livedo
à Si plaie : Besoin pour lutter contre infection et cicatrisation x 15 : Nécrose
LESIONS COMPLEXES - Neuropathie avec artériopathie coexistent à Nécrose avec nécessité de revascularisation urgente
DERMO-HYPODERMITE à URGENCE INFECTIEUSE VITALE = Débrider au bloc + ATB
NECROSANTE - Signes de choc + Odeur fétide de la plaie
à URGENCE VITALE = Amputation + ATB
GANGRENE GAZEUSE
- Clostridium perfringens : Crépitations à la palpation + clartés dans les parties molles à la radiographie.
CONDUITE A TENIR EN URGENCE DEVANT UNE PLAIE DE PIED DIABÉTIQUE
DIABÈTE DE TYPE I
Complications
- Fréquente au T1 - Sévère : 45 %
- Absence de retentissement embryonnaire ou fœtal retrouvé
Facteurs de risque :
HYPOGLYCÉMIE
- ATCD d’hypoglycémie avant la grossesse - Vomissement
- ¯ Initiale des besoins en insuline
Prévention : Optimisation thérapeutique pré-conceptionnelle
- Risque de mort fœtale : 15 %
MÉTABOLIQUES Facteurs de risque :
- Vomissement - b-mimétique - Glucocorticoïde
- Mauvais équilibre glycémique - Infection
ACIDOSE-
- Diabète ou grossesse méconnue
MÉTABOLIQUE
- Pompe à insuline défectueuse
Prévention : Avis diabétologue & PEC milieu spécialisé
- Recherche de cétonurie si glycémie > 2g/L (11mmol/L)
FEMME
« L’ASTUCE du PU » - CÉTONE
Physiopathologie
- SANG à Cétonémie mesure la concentration sanguine de béta hydroxy-butyrate
• Cétonémie physiologique est < 0.5 mmol /l
- URINE à Cétonurie mesure la concentration de l’acéto-acétate. à Reflète le cumul des corps cétoniques entre deux mictions.
à Il n’y a pas exactement de relation linéaire stricte entre cétonémie et cétonurie.
Causes de présence de corps cétoniques (La glycémie n’intervient pas dans la cétogenèse)
- Carence en insuline
- Lipolyse accrue à Augmentation des acides gras libres qui vont être oxydés dans le foie et participent à la cétogenèse lorsqu’ils sont en
excès
- Élévation du glucagon - catécholamine - cortisol - hormone de croissance
4. ŒDEME CÉRÉBRAL
HYPOGLYCÉMIE < 0,7 g/L ou < 3,9 mmol/L (hypoglycémie menaçante < 0,54 g/L ou < 3 mmol/L)
MINEUR
Clinique
DOULEURS THORACIQUES - 75% : Infarcissement d’un territoire distal sous pleural à Douleur augmentée par la percussion ou
PLEURALES la pression des côtes
EXPECTORATIONS HÉMOPTOÏQUES - Modérées
FIÈVRE MODÉRÉE - 39°C à Diagnostic différentiel : Pneumonie
- 20% : Brutale ou progressive à Tachypnée - Désaturation - Auscultation pulmonaire : Normale
DYSPNÉE ISOLÉE
à Diagnostics différentiels : OAP - Accès d’angoisse - Dyspnée sine materia…
SYNCOPE
-
5% +/- signe d’insuffisance cardiaque droite (< 10%)
CHOC
à Aspect Radio. Thorax : « détresse respiratoire avec poumons clairs »
SIGNES DE THROMBOSE VEINEUSE - < 25%
Examens complémentaires de 1ère intention
- Atélectasie en bande - Épanchement pleural (20%) : Exsudat (80%)
- Hyper-clarté pulmonaire avec hypertrophie des hiles pulmonaires
RADIOGRAPHIE DE
- Ascension d’une coupole diaphragmatique
THORAX
- Infarctus pulmonaire : Opacité alvéolaire périphérique, appuyée sur la plèvre, de
Normale : 25%
petite taille.
à Diagnostics différentiels : Pneumopathie - Pneumothorax - Fracture de côte
- Peut-être normal - Tachycardie - S1Q3 - Bloc de branche droite - Onde T négative
ECG Infarctus pulmonaire
de V1 à V3
GAZ DU SANG - Peut-être normal - Hypoxémie & hypocapnie
« L’ASTUCE du PU »
à Les examens complémentaires en 1ère intention, pris isolément, ne permettent pas d’affirmer ou d’exclure avec certitude le diagnostic
d’embolie pulmonaire
Radiographie de thorax, ECG et GDS non sensibles, ni spécifiques
Stratégie diagnostique
Probabilité clinique pré-test
SCORE IMPLICITE (probabilité empirique) → (1 point = probabilité faible ; 2 points = probabilité intermédiaire ; 3 points = probabilité forte)
- Signes cliniques évocateurs d’EP (+ 1 point) - Un ou des facteurs de risque de MTEV (+ 1 point) - Absence de diagnostic alternatif (+ 1
point)
SCORES EXPLICITES : Score de Genève modifié (simplifié) & Wells
C - Chirurgie sous AG ou fracture du MI < 1 mois (1pts)
A - Age > 65 ans (1pts) (Genève)
C - Cancer solide ou hématologique actif ou rémission < 1 an (1pts)
A - ATCD de thrombose veineuse ou d’EP (1pts)
O - Douleur à la palpation d’un trajet veineux ou OMI unilatéral (1pts)
D - Douleur unilatérale d’un MI (1pts) (Genève)
F - FC ³ 75 bpm (1pts) ou ³ 95 bpm (+ 2 pts)
H - Hémoptysie (1pts)
D - Diagnostic alternatif probable
Score de Genève simplifié chez les patients hospitalisés < 48h
Score de Wells chez les patients hospitalisés > 48h
Score de Genève :
- Score < 2 : probabilité faible : prévalence d’EP < 10%
- Score : 2-4 : probabilité intermédiaire : prévalence d’EP : 30-40%
- Score ³ 5 : probabilité forte : prévalence d’EP ³ 70%
Score de Wells :
- Score < 2 : probabilité faible : prévalence d’EP < 10%
- Score : 2-6 : probabilité intermédiaire : prévalence d’EP : 30-40%
Score ³ 7 : probabilité forte : prévalence d’EP ³ 70%
Examens paracliniques
NON OUI
Traitement de l'EP Recherche d'une autre cause
Pas d'autre test disponible et pauent
Recherche d'une instable
autre cause
Traitement de l'EP
Imagerie thoracique
D-dimères
Angioscanner/scinz pulmonaire
Posiufs Posiuf
Angioscanner Traitement de l'EP
Négaufs Négauf
Absence de traitement EP exclue
- Défaillance hémodynamique :
• PAS < 90 mmHg
EP GRAVE
• Ou PAS ≥ 40 mmHg pendant plus de 15min en absence d’une autre cause (sepsis, arythmie ou hypovolémie)
à Urgence vitale ABSOLUE : mortalité > 30%
- En milieu hospitalier
EP NON GRAVE
- En ambulatoire si score sPESI = 0 + absence de retentissement cardiaque
DIAGNOSTIC DE THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
Cliniquement évident < 30%
Clinique
Douleur spontanée du membre inférieur - œdème unilatéral - dilatation veineuse superficielle en absence de varices
Apparition brutale et unilatérale
Score de probabilité clinique de TVP de Wells (pour tous les patients) Hospitalisation
C - Cancer actif (dernier traitement < 6 mois ou palliatif) (+ 1pts) - TVP sous traitement anticoagulant
A - Age ³ 65 ans (+ 1pts) (Genève) - Insuffisance rénale sévère
C - Circulation veineuse collatérale non variqueuse (+ 1pts) - Comorbidités
A - Alitement ³ 3 jours ou chirurgie majeure < 4 semaines (+ 1pts)
• Cancer - Maladie cardio-respiratoire sévère - Sujet >
O - OMI unilatéral du MI (+ 1pts) + Mollet CHAUD
D - Douleurs sur un trajet veineux (+ 1pts) 75 ans
D - Différence de circonférence des mollets ³ 3cm (+ 1pts) - TVP sévère (phlegmatia cerulea)
D - Diagnostic alternatif aussi probable que le diagnostic de TVP (-2pts) - TVP bilatérale
à Limite si patient BPCO - Hémorragie active ou risque hémorragique majeur
P - Paralysie, parésie ou plâtre d’un MI (+ 1pts) - Impossibilité d’organiser une consultation ou contexte
G - OMI prenant le GODET du côté symptomatique (+ 1pts) médico-social défavorable.
- Score < 2 : probabilité faible
- Score ³ 2 : probabilité forte
NB : En faveur TVP à Signe de Homans = dorsiflexion du pied douloureuse
Négazfs Posizfs
Pas de TVP
TVP exclue Echographie veineuse des MI
TVP
Pas de TVP Traitement
TVP
Traitement
- Diagnostic : repose sur la clinique à cordon veineux induré avec inflammation locale associée
- Un diagnostic par écho-doppler veineux est indispensable pour rechercher une TVP associée (présente dans 5% des cas)
- Traitement : Compression élastique + TAC par fondaparinux 2,5mg x 1inj/J x 6 semaines
- Si TVS proche du réseau veineux profond ou TVS étendue à TAC thérapeutique
- Si TVS survient sur une veine variqueuse à TT des varices discuté à distance de l’épisode thrombotique
EXAMEN COMPLÉMENTAIRE DE 2ÈME INTENTION
Insuffisance rénale
Tmax 2 à 4h 1 à 3h 2h HBPM
AMM
< 30ml/min
T1/2 9 à 13h 8 à 15h 12 à 17h SC
- Dalteparine : 100 UI/kg x 2/J
Activation Non Pro-drogue Aucun
- Nadroparine : 171 UI/kg/J
Elimirénale 66% 25% 80% - < 50kg : 5 mg/J
Fondaparinux - 50-100kg : 7,5 mg/J
Antidote ANDAXANET ALPHA IDARUCIZUMAB
SC - > 100kg : 10 mg/J
Doses De J1 à J21 : 10mg x2/J x7J HBPM ou HNF
30 mg x2/J puis 5mg x2/J x 5J
> J22 : 20 mg/J Puis 150mg x2/J TCA ou Anti-Xa /24h + 6h de
Bolus : 80 U/kg puis
Contre-indications des AOD : IRénale sévère, grossesse ou allaitement HNF l’injection = 0,3 à 0,7 /mL
18 UI/kg/h
NB : Non évalués chez les malades cancéreux et les EP à haut risque. IV = 2 à 3 fois le témoin
EP à haut risque
Plaquettes x 2 /semaines
En cas d’ATCD de MTVE, toute forme de contraception contenant des œstrogènes est contre-indiquée
- ARRÊT de la oestro-progestative SANS urgence (finir la plaquette)
- Relai par une contraception non thrombogène est proposée (micro-progestatif oral ou stérilet)
ABSOLUES
- ACR ou trouble de la conscience : ventilation mécanique Hémorragie active
- +/- Expansion volémique modérée (500mL de sérum physiologique) AVC ischémique < 2 mois
- Choc persistant : Dobutamine IVSE +/- noradrénaline Hémorragie intracrânienne
Score sPESI (+1 par item) : Âge > 80 ans - Cancer - Insuffisance cardiaque ou respiratoire chronique - Pouls > 110/min - PAS < 100mmHg -
SatO2 < 90%
Risque de mortalité à 30 jours : 0 point : < 1% et ³ 1 point : 11% (= risque intermédiaire)
NB : La taille du thrombus n’est pas un critère de gravité
- Hospitalisation courte (< 24 heures)
- Anticoagulation curative (AOD ou HBPM/fondaparinux + AVK)
- Lever précoce 1 heure après l’initiation du traitement anticoagulant
- Avant d’envisager la sortie précoce du patient, il est recommandé de :
● Vérifier le diagnostic d’EP, les modalités du traitement anticoagulant
RISQUE FAIBLE
● Évaluer les risques de complications et les facteurs psycho-sociaux limitant la prise en charge
ambulatoire
● Informer-éduquer - Organiser la surveillance du traitement
● Programmer une consultation rapprochée pour évaluer l’observance, l’efficacité et la tolérance du
traitement anticoagulant
- Hospitalisation en service de médecine pendant 5 à 10 jours
RISQUE INTERMÉDIAIRE - Anticoagulation Curative (AOD ou HBPM/fondaparinux + AVK)
FAIBLE - Lever précoce 1 heure après l’initiation du traitement anticoagulant selon état clinique
- Information-éducation thérapeutique
- USI + SCOPE
- Anticoagulation curative : HBPM sous-cutanée (1ère intention) ou HNF IVSE pendant les 48 à 72 premières
RISQUEI NTERMÉDIAIRE heures sans relai précoce par AVK (pas d’AOD d’emblée)
ÉLEVÉ - Relais AVK ou AOD à 48-72 heures après amélioration clinique
Urgence thérapeutique - Thrombolyse : en 2ème intention si évolution vers un état de choc
- Mesures symptomatiques(oxygénothérapie)
- Repos lit
- Hospitalisation en service de RÉANIMATION
- Anticoagulation curative : HNF IVSE
HAUT RISQUE
- Thrombolyse d'emblée/Embolectomie en cas d’échec ou de contre-indication à la thrombolyse.
Urgence thérapeutique
- Mesures symptomatiques (oxygénothérapie nasale voire ventilation mécanique, correction du choc).
- Repos Strict au lit
Cas particuliers
Traitement de la TVP proximale ou de l’EP non grave chez le patient cancéreux Traitement de la TVP distale (sous-poplitée)
- Traitement initial : idem supra
- Absence de relai par AVK et AOD : HBPM curatif - Traitement initial : idem supra
• Durée : 6 mois (minimum 3 mois) - Relai par AVK :
• +/- HBPM tant que le cancer est présent ou traité par • Durée : 6 semaines en cas de 1ère épisode avec
chimiothérapie/hormonothérapie facteur déclenchant évidant et sans FdR persistant
NB : Thrombopénie < 50 G/L au décours d’une chimiothérapie : • Absence de facteur déclenchant : 3 mois
- Arrêt des HBPM, reprendre lorsque les plaquettes sont > 50 000 /mm3
BILAN ETIOLOGIQUE DEVANT UN EPISODE DE MTEV ?
PROPHYLAXIE DE LA MTVE
Prévention
- Déambulation précoce
PHYSIQUE
- Lutte contre la déshydratation
- Compression élastique ou compression pneumatique intermittente en cas de contre-indication à la
MÉCANIQUE
thromboprophylaxie médicamenteuse
MÉDICAMENTEUSE - TAC à dose prophylactique ou préventive
COMPLICATIONS MTV/EP
NB : Voyage en avion non contre-indiqué : Bas de contention +/- Anti-coagulation en prophylaxie
- 20-50 des TVP se compliquent d’un SPT malgré un traitement bien conduit
- Clinique : Lourdeur de jambe - Dilatations veineuses superficielles - Œdème de chevilles -
Troubles trophiques +/- ulcères - Claudication veineuse de cuisse
- Score de Villalta
SYNDROME - Examens complémentaires : Écho-doppler veineux des membres inférieurs
POST-THROMBOTIQUE • Inversion du sens du flux en écho-doppler dans le réseau veineux profond en position
VEINEUX debout
Anomalie du réseau veineux • Incontinence valvulaire ou obstruction veineuse du réseau profond ou des perforantes
PROFOND • Collatérales superficielles
• Synéchies endoluminales profondes
THROMBOSE VEINSEUSE PROFONDE
- Prévention : Contention veineuse à la phase aiguë pour diminuer les œdèmes puis au long
terme (> 6mois) pour lutter contre un syndrome post-thrombotique veineux
- Prescription : Compression veineuse classe III
- Contre-indication : ne doit pas être utilisée si IPS cheville < 0,60
EMBOLIE PULMONAIRE - À rechercher systématiquement
- Ischémie artérielle aiguë (ilio-fémorale) : œdème - Membre froid -Cyanose - Absence de
PHLÉBITE BLEUE
pouls périphérique
Phlegmatia coerulea
- Traitement en URGENCE : Thrombectomie veineuse + HFN IV à dose efficace
- Récidive d’EP : 5 à 10% dans l’année qui suit l’arrêt des AVK - 15 à 25% à 5 ans - 30% à 10
ans
RÉCIDIVE à Facteurs de risque de récidive : « MOCCA »
• +/- Sexe Masculin - Obésité - Trouble de la Coagulation
EMBOLIE PULMONAIRE
AngioTDM pulmonaire :
Hypodensité centro-luminale (flèche creuse) et AngioTDM pulmonaire en reconstruction
Écho-doppler veineux du creux poplitée une artère normalement opacifiée (flèche coronale : Hypodensité endoluminale (flèche
droit : Thrombus hyperéchogène pleine) creuse) dans une branche de l'artère
pulmonaire droite
IMPÉTIGO
Définition
Infection de l’épiderme due à STAPHYLOCOCCUS AUREUS ou STREPTOCOCCUS PYOGENES
- France : 90% Staphylocoque aureus
- Pays en voie de développement : Streptococcus pyogènes
- Terrain : Prédominance chez l’enfant en milieu défavorisé
- CONTAGIEUX +/- auto-inoculation et petites épidémies familiales ou collectivités
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Bactériologie si cas grave (echtyma, surface > 2%, > 6 lésions, extension rapide des lésions)
• NFS - Glycémie - Ionogramme sanguin - Créatininémie - BHC - Albumine - TP - Prélèvement cutané
Lésions élémentaires
Bulle fragile ou vésicule à Pustule (pus) à Rupture/érosion suintante à Croûtes jaunâtres mélicériques
Regroupement de multiples lésions à Placards polycycliques à contours circinés
- Pemphigus superficiel
- Impétigo bulleux staphylococcique
-
Infection du repli unguéal : Repli unguéal inflammatoire, douloureux et œdémateux
PANARIS
-
Traitement : Antibiotiques locaux +/- systémiques si résistance - Pus : Incision + drainage
-
Collection de pus : nodule ou plaque érythémateuse inflammatoire très douloureuse +/- lymphangite,
ADPs, fièvre
- Prélèvement bactériologique systématique
ABCÈS DES PARTIES MOLLES - Étiologie : Staphylocoque aureus +/- toxine Panton-Valentine (SARM-CO en émergence)
- Traitement : Chirurgie : Incision + drainage
+/- antibiotique systémique par Clindamycine ou Pristinamycine ou oxacilline ou cloxacilline PO x 5J
- Traînée linéaire inflammatoire érythémateuse qui part d’une infection à S. aureus ou Streptococcus
LYMPHANGITE pyogènes et se dirige vers le relais ganglionnaire loco-R avec ADPs +/- fièvre
- Traitement : ATB systémique adapté aux prélèvements bactériologiques
- Cordon inflammatoire, induré à la palpation, qui débute au site d’infection par Straphylocoque
THROMBOPHLEBITE SEPTIQUE
aureus
SUPERFICIELLE
- Traitement : ATB + élimination de la porte d’entrée
CELLULITES - Dermohypodermite bactérienne = plaque inflammatoire érythémateuse & douloureuse avec œdème
local et fièvre
INFECTIONS SECONDAIRES DE - Lésions inflammatoires douloureuses et érythémateuses +/- pus & fièvre
PLAIES AIGUËS OU • Distinction difficile avec une colonisation
CHRONIQUES à ATTENTION, PRÉLÈVEMENT BACTÉRIOLOGIQUE POSITIF NE SIGNE PAS L’INFECTION (si plaie chronique)
MANIFESTATIONS - Staphylococcal Scalded Skin Syndrom : SSSS
TOXINIQUES SYSTEMIQUES - Toxic Shock Syndrome
-
Langue rouge, érythémateuse & dépapillée +/- CANDIDOSE - Rare : Extension de la candidose buccale
GLOSSITE
associée à la stomatite OESOPHAGIENNE - RECHERCHER UNE IMMUNODÉPRESSION
à Terrain : Sujet âgé - Anite prurigineuse, érythémateuse, érosive
- Intertrigo de la commissure labiale uni- ou CANDIDOSE et suintante
bilatérale ANO-RECTALE - Atteinte péri-anale +/- intertrigo interfessier
- Fond du pli est érythémateux, fissuraire +/- - Diagnostics différentiels : Anite
PERLÈCHE macéré streptococcique, macération, hémorroïdes
- Chéilite : extension de la lésion au reste de la
lèvre +/- peau
- Diagnostics différentiels : streptocoque, syphilis,
herpès, nutrition
- Inflammation aiguë au chronique de la
muqueuse buccale, se traduisant par :
• Xérostomie : sécheresse de la bouche
STOMATITE
• Sensation de cuisson, goût métallique
• +/- érythémateuse : muqueuse brillante,
rouge, vernissée et douloureuse
- Erythème de la face interne des joues recouvert Perlèche
d’un enduit blanchâtre
Muguet profus chez
• Détache facilement au raclage Glossite losangique
MUGUET un immunodéprimé
- +/- Dysphagie : extension au pharynx médiane
- Diagnostics différentiels : Leucoplasie - Lichen
plan
CANDIDOSES GÉNITALES
Caractère « maladie sexuellement transmissible » controversé - Enfant : +/- extension dermite fessière ou anite candidosique
- Terrain : Femme jeune d’âge moyen (< 50 ans) surtout - Épidémiologie : RARE
pendant la GROSSESSE - Clinique :
- Clinique : • Pauci-symptomatique : Picotements après les rapports sexuels,
• Lésions érythémateuses & œdémateuses, puis enduit sans lésion détectable
blanchâtre « lait caillé » et leucorrhées abondantes, blanches à Balanite et balanoposthite :
et jaunâtres, qui stagnent dans les plis de la muqueuse vulvo- - Lésions érythémateuses, rarement pustuleuses du gland, du sillon
vaginale. balano-préputial et/ou prépuce
• Prurit intense +/- dyspareunie - Diagnostics différentiels à Au moindre doute : Biopsie
• Extension plis inguinaux & interfessier • Infectieuse : syphilis secondaire, herpès génital
• +/- Cervicite érosive & urétrite : dysurie, pollakiurie… • Irritative ou inflammatoire
- Évolution : Chronique ou récidivante par colonisation • Carcinome intra-épithéliale
saprophyte à Méatite : Érythème péri-méatique, dysurie & prurit +/- (Rare)
- Diagnostics différentiels : écoulement purulent blanc verdâtre
• Inflammatoire : lichen scléreux, eczéma de contact, - Accompagne souvent une balanite
lichenification, psoriasis - Diagnostic par prélèvement mycologique
• Infectieuse : bactérienne, parasitaire (trichomonase) à Urétrite masculine (rare) : brûlures mictionnelles - dysurie -
• Adénocarcinome intra-épithélial : maladie de Paget ou écoulement urétral
carcinome épidermoïde - Terrain favorisant : immunodépression
- Diagnostic par prélèvement mycologique
INTERTRIGOS CANDIDOSIQUES
DÉFINITION
à Adulte : 1 à 3 semaines
CANDIDOSE BUCCALE • Amphotericine B en suspension : 4 cuillères en 2 prises /J
ET DIGESTIVE • Miconazole gel buccal : 2 cuillères x 4/J ou comprimé buccal muco-adhésif : 1 cp/24h
• Traitement adjuvant : bain de bouche (Eludril) + bicarbonate de sodium
- Vulvovaginite aiguë : Imidazolés x 2 à 4 semaines : 1 ovules x 1 à 3 jours + imidazolé local + toilette : savon
alcalin (Hydralin)
CANDIDOSE GÉNITALE - Vulvovaginite récidivante :
• Prévention : Ovule antifongique LP /mois vers le 20ème jour du cycle
• Avant ATB-thérapie : 1 ovule imidazolé 150mg LP
- Balanite : Toilette avec savon alcalin (Hydralin) + crème antifongique x 2 à 3 semaines
CANDIDOSE DES PLIS - Antifongiques locaux : lotion, gel, poudre ou crème x 2 à 4 semaines
Physiopathologie
- Mycoses superficielles - Origine :
- Dermatophytes : champignons filamenteux appartenant à 3 • Inter-humaine : espèce anthropophile, contamination :
genres : o Directe ou indirecte par les sols (squames), peignes, brosses,
• Epidermophyton vêtements, chapeaux…
• Microsporum o Facteurs de risque : milieu sportif (piscine), douches collectives,
• Trichophyton vestiaires des écoles, macérations (plis des obèses, séchage
- Dermatophytes ne sont pas saprophytes de la peau, des insuffisant, chaussures fermées ou de sécurité, contacts répétés
muqueuses ou des phanères avec de l’eau…)
- TOUJOURS PATHOGENES o Risque d’épidémie en cas de teigne (T. soudanense)
- Affinité pour la kératine (couche cornée de l’épiderme & • Animale (mammifère) : espèces zoophiles
phanères) respectant toujours les muqueuses o Transmission par animaux d’élevage ou de compagnie : lésions
- Transmission : contact avec des poils ou des squames inflammatoires chez l’homme
contaminées & adhérences des éléments fongiques à la • Tellurique : espèces géophiles
couche cornée o Transmission par le sol : sable, terre à l’occasion d’une minime
- Facteurs de risque : Altération épidermique effraction
o Animal vecteur
Épidémiologie
Trois dermatophytes à transmission inter-humaine sont responsables d’atteintes des plis
2) Atteintes des grands plis : plis inguinaux « eczéma marginé de Hébra », inter-fessier, axillaires…
- Physiopathologie : auto-inoculation à partir d’une mycose des pieds
- Placard bistre unilatéral (guérison centrale) à bordure active érythémato-squameuse voire vésiculeuse
avec fin décollement épidermique
- Placard prurigineux s’étend à la face interne de la cuisse de façon centrifuge : contours circinés en
carte de géographie
- Le fond du pli n’est ni érythémateux, ni fissuré
Diagnostics différentiels
Intertrigo inter-orteils Atteinte des grands plis
- Candidose à Candida Albicans (rare) - Candidose : placard rouge vernissé, fissuré, recouvert d’un enduit
- Eczéma dysidrosique : vésicules bien individualisées voire blanchâtre
bulles + prurit - Dermatite de contact par irritation
- Intertrigo à BGN (inter-orteils) : lésions érosives, - Eczéma de contact, vésiculeux ou bulleux, suintant - Psoriasis
douloureuses, verdâtres inversé
= Résistant au traitement antifongique
Épidémiologie
Contamination par contact direct ou indirect
MICROSPORUM CANIS
TRICHOPHYTON RUBRUM
Dermatophytes zoophiles provenant d’un animal parasité :
Dermatophytes anthropophiles des pieds
chat, chien
Diagnostic
1) Forme typique : « herpès circiné »
- Placards arrondis ou polycycliques (coalescents) uniques ou multiples des régions découvertes
- Bordures très évocatrices érythémato-vésiculo-squameuses +/- prurit
- Évolution centrifuge avec guérison centrale
2) Kérion : forme inflammatoire : Lésions nodulaires et pustuleuses
- Dermatophytes d’origine animale ou tellurique entraînant une réaction inflammatoire majeure de
l’hôte humain ou IIaire à l’application d’une corticothérapie locale
3) Kératodermie palmo-plantaire
- Kératodermie palmaire unilatérale prurigineuse associée à une kératodermie des 2 plantes
• Aspect blanchâtre, farineux avec renforcement des plis palmo-plantaires +/- kératodermie
unguéale
- Kératodermie plantaire +/- fissuraire, limitée ou non au talon sans atteinte unguéale.
4) Forme de l’immunodéprimé : sida, corticothérapie haute dose, greffé d’organe, diabète…
- Absence de bordure évolutive et de prurit, profusion rapide des lésions
à Diagnostic différentiel : eczéma nummulaire, psoriasis annulaire, pityriasis rosé de Gibert, lupus
cutané subaigu
- DERMATOPHYTIES
- Eczéma nummulaire - Médaillon du pityriasis rosé de Gilbert (virose à lésions multiples)
- Psoriasis annulaire - Lupus subaigu
- +/- Dermatite atopique - Érythème chronique migrans
TEIGNES
= Infection dermatophytes avec parasitisme pilaire avec prédominance chez l’enfant PRÉ-PUBERTAIRE (> adolescent et adulte)
- Transmission inter-humaine indirecte : bonnets, matériel de coiffure : épidémie intra-familiale
- Transmission animale
à Traitement : Anti-fongique local et systémique de 6 semaines +/- ÉVICTION SCOLAIRE sauf si certificat avec examen vétérinaire des
animaux de compagnie
NB : La guérison spontanée est possible
Diagnostic
- Plaques alopéciques et squameuses de grande taille, uniques ou peu nombreuses, arrondies, d’extension
TEIGNES TONDANTES
centrifuge +/- pustules
MICROPORIQUES
- Cheveux cassés à quelques millimètres de la peau
TEIGNES TONDANTES - Multiples petites plaques éparses, alopéciques, squameuses ou squamo-croûteuses
TRICHOPHYTIQUES +/- pustuleuses
Anthropophiles - Engluant des cheveux cassés à leur émergence
- Réaction immunitaire excessive vis-à-vis d’un dermatophyte animal ou corticothérapie locale
KÉRION
- Placards inflammatoires peu ou pas squameux évoluant en tuméfactions ponctuées d’orifices pilaires dilatés
(Teigne suppurée)
à Expulsion des cheveux + pus
Milieu rural
- +/- Atteinte de la barbe : sycosis à Plages papuleuses inflammatoires, pustuleuses +/- verruqueuses
TEIGNE FAVIQUE
TEIGNE MICROSPORIQUE TEIGNE TRICHOPHYTIQUE
Trichophyton schönleini TEIGNE INFLAMMATOIRE
Microsporum Trichophytum
(rare)
Plaques alopéciques de grande taille, Plaques éparses alopéciques Plaques alopéciques arondies Réac~on immunitaire excessive vis-à-vis
arrondies d'un dermatophyte animal
Squameuses Squames-croûteuses
Extension centrifude +/- Pustules Placards inflammatoirs peu ou pas
Engluant les cheveux cassés à leur Dépression cupiliforme squameux
Cheveux cassés à quelques mm émergence Cicatrice : Alopécie définiÄve Expulsion des cheveux + pus
OTALGIES
= Douleurs de l’oreille
Anatomie & physiologie
- Innervation sensitive de la région auriculaire :
• Pavillon :
o Racine de l’hélix, tragus et partie antérieur du lobule : nerf trijumeau V3
o Hélix, antéhélix et partie postérieure du lobule : branche auriculaire du plexus cervical superficiel
• Conque et conduit auditif externe :
o Antérieur : branche auriculo-temporale du nerf trijumeau
o Zone de Ramsay-Hunt : nerf intermédiaire de Wrisberg (VII bis)
o Postérieur : nerf pneumogastrique (X)
• Oreille moyenne : Caisse du tympan : nerf de Jacobson du glossopharyngien (IX)
- Innervation sensitive de la membrane tympanique : Nerf sous-cutané (nerf. Facial + trijumeau) - Nerf sous-muqueux (nerf de Jacobson)
Étiologies
Oreille externe
- Otite externe (cf.infra) - Bouchon de cérumen
- Otite externe nécrosante (cf.infra) - Corps étranger
- Eczéma ou Furoncle du conduit auditif externe - Tumeurs du CAE
Oreille moyenne
- Otite moyenne aiguë
- Catarrhe tubaire : - Otalgie après instillation de gouttes auriculaires : perforation du
• Otalgie + autophonie + hypoacousie + sensation d’oreille tympan souvent méconnue du patient Otite chronique +/-
bouchée surinfectée
• Dysfonction de la trompe d’Eustache - Mastoïdite : tuméfaction inflammatoire rétro-auriculaire
o Obstruction tubaire : inflammation du rhinopharynx (décollement du pavillon)
o Barotraumatisme - Pétrosite : Atteinte infectieuse suppurée de l’os pétreux +/-
o Cancer du cavum nécrose osseuse suite à une OMA aiguë homolatérale
- Myringite phlycténulaire : contexte d’infection virale des VAS - Pathologie tumorale : otalgie variable
• Otalgie + otorrhée sanglante + phlyctène sur la membrane du • Modification d’une otorrhée chronique devenant très
tympan hémorragique, associée à une hypoacousie
• Antalgiques + gouttes auriculaires à la lidocaïne
Otalgie réflexe
- Trijumeau : - Facial :
• Origine dentaire : carie profonde, pulpite chronique, • Zona acoustico-facial : atteinte du ganglion géniculé (VII) par
granulome péri-apical, gingivo-stomatite herpétique… récurrence VZV
• Tumeur du bord de la langue, du sillon amygdaloglosse, • Paralysie faciale a frigore
plancher de la bouche - Glossopharyngien :
• Tumeur de l’hypopharynx • Cause infectieuse : angine, phlegmon de l’amygdale, apthe
• Tumeurs du rhinopharynx : « Toutes OSM unilatérale doit • Otalgie du RGO
faire imposer une nasofibroscopie rhinopharyngienne à la • Tumeur de l’oropharynx
rechercher d’une éventuelle tumeur du cavum » - Pneumogastrique : tumeur de l’hypopharynx
• Atteinte de l’articulation temporo-mandibulaire : arthrite, - Sympathique cervical :
arthralgie, trouble de l’articulé dentaire (« SADAM » : Sd. algo- • Lésions rachidiennes cervicales dystrophiques ou traumatisantes
dystrophique de l’appareil manducateur), malposition • Pathologie parotidienne (infectieuse ou cancer)
dentaire, mastication excessive… • ADP inflammatoire, infectieuse, néoplasique…
• Syndrome de l’apophyse styloïde longue • Tumeur para-pharyngée - Dissection carotidienne
Névralgies
- Névralgies du V, IX ou du nerf tympanique
- Algies neuro-vasculaires avec manifestations vasomotrices de la face, du pavillon, de la fosse nasale et de la conjonctive
OTITES EXTERNES
OTITES SÉRO-MUQUEUSES
= Otite moyenne chronique à tympan fermé : Épanchement sans infection aiguë
Clinique
- HYPOACOUSIE - APYREXIE
• Nourrisson : Retard dans les 1ères acquisitions linguistiques et tb. de l’articulation (consonnes)
• Enfant : Enfant inattentif, calme, ne participant pas ou hyper-actif (difficulté d’attention en dictée)
à Rare : découverte systématique en milieu scolaire de la surdité
- SENSATION D’OREILLE PLEINE - AUTOPHONIE - VERTIGE - OTALGIE FUGACE
Examens cliniques et paracliniques
- Tympans mats, ambrés, jaunâtres, parcourus de fines stries
vasculaires
OTOSCOPIE
• Rétractés +/- bombant ou avec un niveau liquidien
BILATÉRALE
- Tympans immobiles lors de l’examen au spéculum
pneumatique de Siegle ou à la manœuvre de Valsalva
FIBROSCOPIE
- Recherche d’une hypertrophie des végétations adénoïdes
NASO-PHARYNGÉE
AUDIOMÉTRIE TONALE - Surdité de transmission (» 27 dB)
TYMPANOGRAMME - PLAT
+/- BILAN
- Chez l’enfant, si trouble du langage
ORTHOPHONISTE
Traitement
- Objectifs :
• Réduire la fréquence des épisodes d’OMA chez l’enfant < 3 ans
• Normaliser l’audition
• Prévenir l’évolution vers un cholestéatome chez l’enfant
- Traitement : Pose d’aérateur transtympanique (ATT)
Toute OSM unilatérale de l’adulte est un cancer du cavum JPDC à Nasofribroscopie
OTITES MUQUEUSES À TYMPAN OUVERT
= Maladie bénigne d’évolution spontanément favorable vers 6-8 ans
- Otorrhée persistante : Métaplasie mucipare des cavités de l’oreille moyenne
• Écoulement bilatéral, modéré ou profus, muqueux ou muco-purulent, non fétide
NB : La perforation tympanique peut se fermer spontanément ou persister
- Otoscopie : perforation tympanique d’aspect non marginal, de taille variable, localisée à la pars tansa au centre du tympan, sans
atteindre le sillon tympanique
HYPOACOUSIE DISCRETE D’APPARITION PROGRESSIVE +/- OTORRHÉE PURULENTE MINIME FÉTIDE & RÉCIDIVANTE
- Complications : PF - labyrinthite - méningite - abcès temporal ou cérébelleux - thrombophlébite du sinus latéral
OTOSCOPIE
- Perforation ou poche de rétraction (PR) marginale atticale (pars flaccida) laissant échapper du pus mêlé de
squames épidermiques
FORME ACQUISE - Croûtelles ou polypes atticaux masquant un authentique cholestéatome
- Poche de rétraction non contrôlable ou non autonettoyante de la pars tansa ou perforation marginale laissant
apparaître un cholestéatome
FORME CONGÉNITALE - Masses blanchâtres rétro-tympaniques
OTITES TUBERCULEUSE
= Rare de diagnostic tardif
Physiopathologie
- Il s’agit d’une tuberculose primitive ou survenant chez un porteur d’un foyer tuberculeux connu ou ignoré
- Propagation par voie tubaire ou lymphatique +/- hématogène
Clinique
TYMPANOSCLÉROSE
Vu fréquemment en clinique
• Caractère : Marginal (atteinte du sulcus osseux) ou non - Audiométrie : Surdité MIXTE (atteinte OI)
• Stabilisation de l’épiderme : - Pour l’otite fibro-inflammatoire (rare)
o Normal : Poche auto-nettoyante • Audiométrie : Surdité de TRANSMISSION à 40dB
o Dyskératosique : Accumulation de squames : Poche • Scanner : Opacités diffuses des cavités de l’oreille moyenne
non auto-nettoyante (c)
• Réversibilité : Lors des manœuvres de Valsalva
• Fixité à l’articulation incudo-stapédienne
A B C
a. b.
(a) Poche de rétraction ATRIALE (développée à partir de la pars tansa) : Moule les osselets à PDR atriale fixée, non marginale et
autonettoyante
(b) Poche de rétraction ATTICALE (développée à partir de la pars flaccida) à PDR atticale fixée, marginale et autonettoyante
(c) +/- Poche de rétraction ATTICALE ÉVOLUÉE (développée à partir de la pars flaccida) : La profondeur de la poche ne permet pas
l’évacuation des débris de kératine produits par l’épithélium à PDR atticale fixée, marginale et NON auto-nettoyante
« L’ASTUCE du PU » - ANTIBIOTIQUES EN ORL
Diagnostic
- Poids, taille, IMC - Mesure de la PA aux 2 bras à la recherche d’une anisotension : Asymétrie PAS > 20 mmHg
- Recherche d’une hypotension orthostatique : Diabétique - Sujet âge - Symptomatique (malaise/chute au lever
CLINIQUE du lit)
- Recherche gros rein au palper, anomalie endocrinienne
- Palpation et auscultation des pouls périphériques
- GLYCÉMIE à jeun + HbA1c
- BILAN LIPIDIQUE à jeun : CT - HDL - TG - LDLc
- IONOGRAMME SANG : KALIÉMIE + natrémie
EXAMENS - HÉMOGLOBINE - HÉMATOCRITE - ACIDE URIQUE
COMPLÉMENTAIRES - CRÉATININE PLASMATIQUE & DFG (si diabétique : Albu/Créat)
- BANDELETTE URINAIRE : Protéinurie + Hématurie (recherche de micro-albuminurie si diabétique)
- ELECTROCARDIOGRAMME
- Non systématique mais conseillés : ETT - Doppler carotidien - IPS - FO (HTA grade 2 et 3, diabétique) - ßHCG
- Définition de l’HTA ³ 140 et/ou 90 - Schémas thérapeutiques
ANNONCE & - Origine de l’HTA : stress & tension nerveuse - Temporalité
INFORMATION - Conséquences - Objectif
30 minutes - Réversibilité du risque attribuable - Balance décisionnelle
- Moyen thérapeutique - Approfondissement
Recherche envisagée : (cf. Endocrinologie)
- Interrogatoire et examens orientant vers une étiologie secondaire : Hypokaliémie - Insuffisance rénale -
Protéinurie
- HTA résistante au traitement
- HTA d’emblée sévère avec un retentissement d’organe (ex : HTA maligne)
- Obésité abdominale
RECHERCHE HTA - Syndrome d’apnée du sommeil
SECONDAIRE FRÉQUENTE - Alcool
< 5 à 10 % dont 1 % - HTA médicamenteuse : Contraception oral - Glucocorticoïde - AINS - Ciclosporine - Tacrolimus
curable - Anti-VEGF - Sympathomimétique…
Avis spécialiste - Maladie rénale et insuffisance rénale
d’emblée PEU - Sténose de l’artère rénale athéromateuse ou par fibrodysplasie (hypokaliémie)
FRÉQUENTE - Hyperminéralocorticisme : hyperaldostéronisme primaire (hypokaliémie)
- HTA toxique : Réglisse - Ecstasy - Amphétamine - Cocaïne (hypokaliémie)
- Coarctation de l’aorte : sténose congénitale de l’isthme de l’aorte
• Absence de pouls fémoral - Anisotension - Circulation collatérale sur le thorax +/- souffle
RARE • Examens complémentaires : IPS - Angio-IRM
- Phéochromocytome
- Dysthyroïdie
- Forme monogénique d’hypertension artérielle
1er temps, chez tout le monde : PAS < 140 mmHg & PAD < 80 mmHg à 3 mois au cabinet
ème
- 2 temps, chez les SUJETS JEUNES (18-69 ans) : Objectif : PAS : 120 et 130 mmHg
- Attention à cette subtilité : Les sujets âgés de plus de 70 ans l’objectif tensionnel est une PAS < 140 mmHg (jusqu’à 130 mmHg en absence
de mauvaise tolérance)
• Sujet > 80 ans : Objectif PAS < 150mmHg sans HTO en ne dépassant pas 3 médicaments antihypertenseurs
TRAITEMENTS ANTI-HYPERTENSEURS
Définition
Prévalence : 3,5 %, avec une majorité d’HTA secondaire
HYPERTENSION ARTÉRIELLE > 95ème percentile pour le sexe l’âge et la taille de l’enfant
NB : La pression artérielle augmente normalement avec l’âge à La pression artérielle normale est < 90ème percentile
Repères tensionnels simplifiés
Pression artérielle GARÇON Pression artérielle FILLE
Années (an) PAS PAD PAS PAD
1 98 52 98 54
5 103 63 104 64
10 108 72 109 72
≥ 13 120 80 120 80
Mesure de la tension artérielle chez l’enfant
MESURE ANNUELLE CHEZ TOUS LES ENFANTS A PARTIR DE 3 ANS avec un brassard adapté
et à chaque consultation chez les enfants à risque ou en cas de signes d’appel cliniques tels que les céphalées, épistaxis et myodésopsie
à Examens complémentaires systématiques : Ionogramme sanguin - Créatinine - ECBU (hématurie- - Protéinurie/Créatininurie - ETT
Épidémiologie
- RÉNALE : Anomalie parenchymateuse - Réno-vasculaire
- ENDOCRINOLOGIE - TUMEUR : Obésité - Hyperthyroïdie - Neuroblastome - Phéochromocytome
- TOXIQUE : Corticoïdes
« L’ASTUCE du PU » - CARDIOMYOPATHIE HYPERTENSIVE vs. CARDIOPATHIE HYPERTROPHIQUE POST-HYPERTENSIVE
Il ne faut pas confondre la cardiomyopathie hypertrophique (CMH) et la cardiopathie hypertrophique post hypertensive.
- Les cardiomyopathies sont des maladies myocardites dans lesquelles le muscle est structurellement et fonctionnellement anormal SANS
maladie causale (coronaire, valvulaire, ou HTA par exemple)
• Étiologies des CMH :
o Mutations des protéines du sarcomère
o Syndromes malformatifs
o Différents types d'amylose
o Maladies mitochondriales …
- La cardiopathie hypertrophique post-hypertensive est secondaire à une HTA
L’HTA peut entraîner une HVG et à terme le développement d'une cardiopathie liée à l'HVG (Insuffisance cardiaque à FEVG préservée le plus
souvent).
Physiopathologie
= Toute atteinte athéromateuse significative touchant les artères localisées entre l’aorte terminale et artères digitales (orteils).
3ème localisation athéromateuse : Coronaire > cérébrale > AOMI
- Initialement : Retentissement hémodynamique modéré et développement progressif et compensateur d’artères collatérales
- 1ers symptômes à l’effort à Hypoxie musculaire du fait de la diminution du débit artériel = ISCHÉMIE D’EFFORT
- Évolution : Souffrance tissulaire hypoxique permanente : Douleurs de décubitus & troubles trophiques = ISCHÉMIE PERMANENTE
Epidémiologie Facteurs de risque
Prévalence = 1 à 2% à > 1 million d’habitants en France - Tabac
L’alcool n’est pas un facteur
Prévalence = 5% > 40 ans avec les formes asymptomatiques - Hypercholestérolémie - HTA
de risque cardio-vasculaire
Incidence = 3 /1 000 habitants /an - Diabète (RR = 5 à 10 avec
Prédominance masculine - Âge au diagnostic : 60 à 75 ans atteinte fémorale profonde, poplitée ou jambière)
Clinique
Signes fonctionnels
Classification de Leriche & Fontaine Classification de Rutherford
Stade Symptômes Grade Catégorie Symptômes
I - Asymptomatique avec abolition des pouls 0 0 - Asymptomatique
1 - Claudication légère
II - Claudication intermittente I 2 - Claudication modérée
3 - Claudication sévère (< 200 mètres)
III - Douleur ischémique de repos II 4 - Douleur ischémique de repos
5 - Perte de substance faible
IV - Ulcération ou gangrène III
6 - Perte de substance majeure
- Claudication intermittente : Disparition de la douleur < 5 minutes de l’arrêt
• Douleur à type crampe au mollet, déclenchée après une certaine distance de marche (distance de gêne) toujours dans le même
territoire musculaire
• Obligeant le sujet à s’arrêter après une certaine distance de marche (distance
Cause d’AOMI asymptomatique
moindre si marche rapide ou dénivelé)
- Développement important d’une
NB : Il existe des formes atypiques de claudication intermittente :
circulation collatérale
• Distances de marches variables d’un jour à l’autre - Sujet âgé avec comorbidité l’empêchant de
• Localisations atypiques : pied, cuisse, claudication fessière (lésions aorto-iliaques) marcher
• Absence d’arrêt mais ralentissement de l’effort. - Neuropathie altérant la sensibilité (diabète)
- Ischémie d’effort (stade II) : IPS < 0,90 et PAS cheville > 50 mmHg
- Ischémie permanente (stade III) = Ischémie critique Sd. de Leriche
• Douleur > 15 jours résistante aux antalgiques (Atteinte aorto-iliaque)
• ET baisse de pression de perfusion (PAS cheville < 50 mmHg ou PAS orteil < 30 mmHg) - Impuissance
• Douleurs de décubitus (= Ischémie permanente) à Altération de l’état général - Claudication fessière
- +/- Claudication à la marche
Brûlures des orteils & avant-pied au bout de quelques minutes à quelques heures de
décubitus
Amélioration par la position déclive à La nuit : jambe pendante au bord du lit +/- lever la nuit avec douleurs insomniantes
Examen physique : Pied pâle ou cyanosé
- Trouble trophique (stade IV) : Peau mince, fragile avec perte de pilosité - Plaie, ulcère (zones de frottements ou d’appuis ou « ulcère
suspendu ») & gangrène très algique à Porte d’entrée infectieuse
Signes physiques : bilatéral & comparatif Dépistage de l’AOMI
- Inspection : Couleur des membres (rosés, pâles ou cyanosés) + Recherche de troubles Pouls + Souffle + IPS
trophiques - Diabétique > 40 ans
- Palpation : - > 50 ans + FdR d’athérosclérose
• Température du membre (chaud ou froid) +/- Douleur à la pression des masses musculaires - Tous sujets > 70 ans
(ischémie sévère) - Rechercher les pouls - TRC (cheville - orteil) > 3 secondes- Rechercher
- Présentant d’une localisation
anévrisme abdominal & creux poplité.
- Auscultation : Recherche d’un souffle = sténose athéromateuse
Index de la pression systolique (IPS)
= Rapport de la PASCHEVILLE / PASBRAS (Signe de Hill : PASCHEVILLE > 20 mmHg de la PASBRAS) : Onde de pouls mesurée avec une sonde doppler
àFaire la mesure sur chaque membre x 3 (cheville et bras gauche/droit), et considérer la valeur la plus élevée,
après 10 min de repos en décubitus
Examens complémentaires
- Test de marche de 6 minutes : Évaluation du handicap fonctionnel
- Test de marche sur tapis roulant (vitesse = 3,2 km/h - pente = 10%) : Spécifique à l’AOMI
TEST DE MARCHE • Évaluer la distance de gêne et la distance de marche
• Épreuve de Strandness : Réévaluation des pressions de chevilles après la marche car IPS repos peut être > 0,9
Suspicion d’AOMI : Diminution de la PAS > 30 mmHg ou diminution de l’IPS > 20%
- Mesure transcutanée de la pression sanguine en O2 (TcPO2) : Évaluation de la circulation nutritionnelle cutanée
après hyperémie
MESURE DE LA Bonne compensaoon Hypoxie
Sujet sain Hypoxie crioque
TcPO2 métabolique de cononue
TcPO2 > 50 l'artériopathie TcPO2 < 10
35 < TcPO2 < 10
mmHg mmHg
TcPO2 > 35 mmHg mmHg
ÉCHO-DOPPLER
- Localisation & type de lésion + hémodynamique
ARTÉRIEL des MI
Angioscanner des - Injection de produit de contraste iodé : Étude du chenal circulant des ÉVITER LES EXAMENS INVASIFS
MI vaisseaux et parois
ARM - Injection de gadolinium contre-indiqué si IR < 30 mL/min
Artériographie des - Ponction directe des artères & injection de PDC
MI à Utilisation uniquement lors des recours de vascularisation
Examens complémentaires de 1ère intention pour l’ischémie
d’EFFORT
- IPS +/- Test de marche
- Échographie doppler artérielle des membres inférieurs
Examens complémentaires de 1ère intention pour l’ischémie de
REPOS/CRITIQUE
- IPS +/- Test de marche
- Échographie doppler artérielle des membres inférieurs
- Mesure de la TcPO2
- Angioscanner (ou angio-IRM ou artériographie)
A. Angioscanner - B. Angio-IRM - C. Artériographie
Diagnostics différentiels Localisation sténose vs. douleur
- Canal lombaire étroit - Sciatalgie - Atteinte médullaire ARTÈRE STÉNOSÉE DOULEUR
- Tendinite - Arthrose - Rhumatismes - Anomalies posturo- - Artère iliaque commune
DOULEUR À Fesse
staturales - Artère iliaque interne
LA MARCHE
- Claudication veineuse - Piège poplité - Endofibrose iliaque - Artère iliaque externe
- Syndrome des loges - Malformations vasculaires - Artère fémorale commune Cuisse
- Neuropathie sensorielle
DOULEUR DE - Artère fémorale
- Syndromes régionaux douloureux complexes
DÉCUBITUS superficielle Mollet
- Compressions radiculaires
- Artère poplitée
ULCÈRES - Ulcères veineux - Micro-circulation - Neuropathie - Traumatisme - Artère jambière Pied
Étiologies
INFLAMMATOIRE AUTRES
ATHÉROMATEUSE - Maladie de Buerger - Dysplasie fibro-musculaire
> 95% - Maladie de Takayasu - Coarctaoon de l'aorte
- Maladie de Horton - Ateinte post-radique, traumaoque ou toxique
- Collagènose : périarthrite noueuse, lupus... - Gelures
- Compressions extrinsèques
- Artère poplitée piégée - Kyste poplité sous-
advenooel
Traitement
- Contrôle des FdR CV : Arrêt du tabac - Contrôle du diabète
TRAITEMENT
• Traitement endovasculaire : Angioplastie intraluminale par ballonet + mise en place d’un stent (si occlusion longue :
LOCAL
Angioplaste sous-adventitielle)
Résultat favorable si occlusion courte & proximale à Si mise de stent actif : Bi-anti-agrégagtion temporaire.
• Chirurgie : Pontage veineux (ou à défaut : prothèse vasculaire) à Le choix du pontage dépend de la localisation de la
sténose. Prendre un réseau en amont.
Pontage aorto-bi-iliaque (ou bifémoral), pontage fémoro-poplité ou fémoro-jambier (extra-anatomique : croisé fémoro-
fémoral ou axillo-fémoral)
À favoriser chez les sujets diabétiques.
- Geste d’endartériectomie +/- associée au pontage : Favorise le développement de la circulation collatérale.
- Amputation si impossibilité de revascularisation
Stratégie de prise en charge Pronostic
Traitement conservateur
Espérance de vie de l’AOMI stade II diminue de 10 ans vs.
Contrôle des FdR - Rééducaoon
population générale.
+/- Pharmacothérapie x 3 à 6 mois
- AOMI Stade II + 5 ans :
Évoluoon favorable Évoluoon défavorable • 20% complications cardio-vasculaires
• 20% décès dont 50% de cause cardio-vasculaire
• 25% : AOMI sévère dont 1/5 amputations
Imagerie - Artériographie MI
Suivi
Geste endovasculaire faisable ? Risque d’amputation = 5% à 5 ans
Mortalité à 5 ans d’une ischémie critique = 70%
OUI NON
Suivi : Clinique - ECG
Traitement Echographie doppler des MI - IPS
Chirurgie
endovasculaire
ANÉVRISME
= Dilatation focale et permanente de l’artère avec perte de parallélisme des parois et augmentation Æ > 50% d’amont.
INFLAMMATION - Aorote
GÉNÉTIQUE - Tissus élasoque
ATHÉROMATEUX - Maladie de Takayasu INFECTION
- Maladie de Marfan
90% - Maladie de Behçet Syphilis
- Maladie de Ehlers-Danlos
- Maladie de Horton
NB : > 90% des anévrismes sont associés à une athérosclérose sévère (coronaire, carotidienne ou artères des MI)
Clinique
- Topographie : Anévrisme sous les artères rénales
• Signe de De Bakey : Main entre la partie supérieure de la masse battante et le bord costal inférieur
Forme GAUCHE.
asymptomatique - Découverte fortuite : Palpation d’une masse battante et expansive dans les régions para-ombilicales +/-
souffle ou Imagerie.
- Dépistage ciblé par échographie abdominale : Homme > 60 ans fumeur avec maladie athéromateuse OU
ATCD familiaux d’anévrisme
Forme - Découvert au stade de complication (FISSURE ou RUPTURE) avec douleur abdominale ou lombaire +/- choc
symptomatique hémorragique.
URGENCE • Douleur = crainte d’une rupture imminente
CHIRUGIE - TDM abdomino-pelvien en urgence : hémorragie interne ou fissuration dans un organe adjacent :
VASCULAIRE • Fistule aorto-cave = Insuffisance cardiaque à haut débit - Fistule aorto-digestive = Hémorragie digestive
- Complication embolique à partir de la thrombose intra-anévrismale
Autres formes - Compression des tissus et organes adjacents (érosion vertébrale, compression cave, compression urétérale)
cliniques - Syndrome inflammatoire clinico-biologique : AEG, fièvre et CRP-VS
Examens complémentaires
Échographie abdominale à Examen de dépistage & suivi
TDM ABDOMINO-PELVIEN à Examen de référence lorsqu’une intervention est envisagée : Localisation - Diamètre - Anatomie de
INJECTÉ l’anévrisme
- Si contre-indication : IRM abdominale
échographique
annuel à La présence d’un thrombus endo-sacculaire n’est pas une indication à la chirurgie si le
diamètre < 50mm.
• Pontage : Chirurgie conventionnelle « à ciel ouvert » : Exclure la zone anévrismale et interposer
une prothèse vasculaire = « mise à plat & greffe » à Risque de décès à 30 jours = 1 à 4%
• Traitement endo-vasculaire : Introduction par voie intra-artérielle fémorale d’une endo-
prothèse déployée dans l’anévrisme
Indication : Sujet à haut risque chirurgical ou sujet jeune avec anatomie favorable.
40 < Æ < 50 mm NB : Nécessite une anatomie favorable - Opération à moindre risque vs. pontage.
Échographie
SYMPTOMATIQUE
- Kyste advenEEel
- DissecEon aorto-iliaque AORTE
- Thrombophlébite ischémique - Athérome aorEque
- Coagulopathie : SAPL - TIH II - Anévrisme
- Syndrome myéloproliféraEf - AorEtes
- Iatrogène : - Tumeur aorEque
* KT artérielle
* Thrombopénie à hépaEne
* ErgoEsme
PIÈGES VASCULAIRES
NÉPHROPATHIE GLOMÉRULAIRE
Item 261 (ex-258) 2016 à 2022
Diagnostiquer une néphropathie glomérulaire
À évoquer devant l’un ou les 2 signes suivants : Protéinurie glomérulaire - Hématurie - HTA/Œdèmes/Insuffisance rénale
AIGUË
3. Amylose documentée par une autre biopsie non rénale néphrétique Embolisation
4. Glomérulopathie héréditaire déjà documentée • Rétention aiguë d’urine Néphrectomie d’hémostase
Contre-indications - Hématome rétro-péritonéal :
- Rein unique • 0,5 à 1 % : Sd. hémorragique
- HTA mal contrôlée NB : Il n’y a pas de SUR-risque d’infection du parenchyme rénal (PN)
- Anomalies anatomiques : kystes multiples, rein en fer à - Fistule artério-veineuse (0,1 à 0,5 %)
CHRNQ
cheval, suspicion de périartérite noueuse… - Souffle
- Pyélonéphrite aiguë (la cystite n’est pas une contre- - Hypertension artérielle
indication) - Rupture
- Trouble de la coagulation : NFS, TP, TCA Tests biologiques utiles au diagnostic
• Thrombopénie < 50 000 - 100 000 /L - Anticorps anti-nucléaire et anti-DNA natif : Lupus
• Antiagrégant plaquettaire (aspirine) : Arrêt J-5 - Complément sérique (CH50) et fraction C3 & C4 : GN post-infectieuse,
• Clopidogrel : Arrêt J-10 lupus et cryoglobulinémie
- ANCA - Anticorps anti-MBG - Ac anti-PLA2R
à Si trouble de l’hémostase : PBR en trans-jugulaire possible - Cryoglobulinémie et VHC - Sérologie VHB, VHC & VIH
sous aspirine ou arrêt du Clopidogrel J-5 - Immunoélectrophorèse des protéines plasmatiques et urinaires et
dosage spécifique des chaînes légères d’Ig sérique - Dosage des Ig A
Histologie du glomérule rénal
à Cellules glomérulaires : Techniques d’étude
1. Cellules épithéliales 1. Microscope optique : Coloration PAS, trichrome et argentique
- Cellules épithéliales pariétales : tapisse la 2. Immunofluorescence : Ac dirigés contre les IgG, A, M, C3 et C1q, les chaînes
capsule de Bowman légères d’Ig k et l, fibrine
- Cellules épithéliales viscérales (podocytes) 3. Microscopie électronique : Structure de la MBG (Sd d’Alport), des podocytes et
2. Cellules endothéliales fenestrées : paroi du des dépôts.
capillaire glomérulaire
Lésions
3. Cellules mésangiales : dans le mésangium (tissu
Lésions glomérulaires
de soutien), élaborent de nombreuses
SEGMENTAIRES - Lésion d’une partie du glomérule
protéines de la MEC. En se contractant :
GLOBALES - Lésion de tout le glomérule
modifient la surface de filtration glomérulaire
FOCALES - Lésions de quelques glomérules
à Membrane basale glomérulaire : interface entre DIFFUSES - Lésions de tous les glomérules
podocytes et cellules endothéliales Lésions élémentaires
PROLIFÉRATION - Mésangiale - Endocapillaire - Extracapillaire (à
à Barrière de filtration glomérulaire : (de CELLULAIRE croissant)
l’intérieur vers l’extérieur) SCLÉROSE - Accumulation cicatricielle de collagène
- Cellules endothéliales OU FIBROSE (« en pain à cacheter »)
- Membrane basale glomérulaire DEPOT
- Mésangial - Endo/Intra ou Extramembraneux
- Podocytes D’IMMUNOGLOBULINES
DEPOT NON - Hyalins - Amyloïdes - Protéines de la MEC
IMMUNOLOGIQUE glycosylées (diabète)
Localisation des proliférations cellulaires vs. Localisation des dépôts dans le flocculus
Épidémiologie Clinique
Prédominance masculine - Syndrome Néphrotique IMPUR : 85 %
1ère cause de syndrome néphrotique chez l’adulte (40 %) après la • Hématurie microscopique : 40 %
néphropathie diabétique • HTA et IRC : 30 %
- Très fréquent chez les sujets > 60 ans - Rare chez l’enfant (< 5 %) - Complication : Thrombose veine rénale +/- artère rénale
Étiologie
PRIMITIF - 85 % : Dépôts immuns contre un Ag podocytaires : Anticorps anti-PLA2-R (anti-récepteur des phospholipases A2)
C - Cancer solide : âge > 50 ans - pneumo, mammaire, colique, mélanome
L - Lupus érythémateux disséminé : femme de 20 à 55 ans
SECONDAIRE I - Infections (rare) : VHB - VHC - syphilis - Filariose - Plasmodium malariae
15 % M - Médicaments : AINS - D-pénicillamine - Sels d’or - Lithium
A - Maladie Auto-immune : Sjögren - Thyroïdite - Polyarthrite rhumatoïde
S - Sarcoïdose
PONCTION BIOPSIE RÉNALE
Non indispensable devant un syndrome néphrotique et la présence d’AC anti-PLA2R sérique
- Absence de prolifération
- Membrane basale glomérulaire normale ou épaissie et spiculée « en chaînette » sur son
versant externe
- Dépôt extra-membraneux granuleux d’IgG & C3 sur le versant externe de la membrane
basale glomérulaire
Traitement
- Si syndrome néphrotique persistant à 6 mois : Traitement symptomatique + anti-protéinurie +/- discussion d’un immunosuppresseur
Pronostic - Évolution
- 25 % : Rémission spontanée - 50 % : Rémission partielle avec persistance d’une protéinurie - 25 % : Insuffisance rénale chronique
lentement progressive - Récidive fréquente sur greffon
Épidémiologie Clinique
Tous les syndromes glomérulaires sont possibles mais la présentation est dominée par
Prédominance masculine de l’adulte jeune l’hématurie
- Syndrome d’hématurie MACROscopique récidivante dans les 48h d’un épisode
La plus fréquente des glomérulopathies infectieux ORL
observées dans le monde : • Absence de caillot ou de douleur
25 /106 habitants/an = 0,15 % - Syndrome de glomérulonéphrite chronique (protéinurie, HTA, IRC)
- Hématurie microscopique isolée et asymptomatique
5ème cause de dialyse en France - Syndrome néphrotique impur (hématurie - HTA)
- Syndrome de glomérulonéphrite rapidement progressive
Étiologie
PRIMITIF - Néphropathie à IgA primitive = Maladie de BERGER
C - Cirrhose
M - MICI
SECONDAIRE
D - Dermato (dermatose bulleuse…)
15 %
S - SPA
P - Néphropathie à Ig A du purpura rhumatoïde
- Augmentation des Ig A sériques et hypoglycosylées (50 %)
BIOLOGIE
- Complément sérique : normal
- Lésions mésangiales +/- prolifération endo et
PONCTION BIOPSIE
extracapillaire
RÉNALE
- Dépôts mésangiaux +/- endo-capillaires d’Ig A et C3
Traitement symptomatique et néphroprotecteur Facteurs de mauvais pronostic
- +/- Corticoïdes ou immunosuppresseurs
- Insuffisance rénale terminale : Transplantation à Récidives fréquentes mais peu - Stade de l’insuffisance rénale au diagnostic
sévères sur le greffon - Sévérité de l’HTA
- Importance de la protéinurie
Pronostic - Évolution
- Sexe masculin
- Progression très lente - Facteurs de risque de progression : Tabac et HTA - Sévérité de la prolifération glomérulaire
- Insuffisance rénale terminale : 20-30 % dans les 20 ans (Idem. GEM) - Sclérose glomérulaire et fibrose interstitielle
- Complications : - Lésions vasculaires
• HTA MALIGNE - Toxicité tubulaire (secondaire à l’hématurie glomérulaire)
GLOMÉRULONÉPHRITE AIGUË POST-INFECTIEUSE
GNA post-streptococcique ou post-pneumocoque
Épidémiologie Clinique
Après un intervalle libre de 15 jours succédant un épisode
- Syndrome néphritique aigu à Début brutal
infectieux ORL ou cutanée non traité par ATB.
• Insuffisance rénale aiguë - Protéinurie glomérulaire
- Traitement symptomatique
• Hématurie +/- macroscopique
- Pronostic excellent : Guérison sans séquelle dans 80 % (adulte)
et 90 % (enfant) • HTA - Œdème
BIOLOGIE - Consommation du complément : ¯ C3 & C4
- Prolifération ENDO-capillaire diffuse avec afflux de cellules inflammatoires +/-
extra-capillaires si forme sévère
PONCTION BIOPSIE
- Dépôts de C3 mésangiaux
RÉNALE
- Dépôts dans la paroi des capillaires glomérulaires « en ciel étoilé »
- Dépôt de C3 extra-membraneux « HUMPS »
Type 3 "Pauci-immune"
TYPE 1
Type 2 - Granulomatose avec
Maladie de Good-Pasture
Dépôt de complexes immuns polyangéite
Jeune homme fumeur ou sujet âgé
- Polyangéite microscopique
BIOLOGIE
Protéinurie (0,5 à 1 g/24h) - Hématurie - Insuffisance rénale organique aiguë
(x 2 prélèvements de créatinine en 3 mois)
PONCTION BIOPSIE RÉNALE
- Glomérulonéphrite proliférative extra-capillaire en « croissant » + nécrose
fibrinoïde
- La présence de CROISSANT CELLULAIRE est due à la rupture des capillaires
glomérulaires
• Argument en faveur d’une atteinte rénale récente
- Plus les lésions chroniques (cicatrice fibreuse) sont importantes, plus le
pronostic rénal est altéré
MALADIE DE GOOD-PASTURE
Urgence thérapeutique
Clinique PONCTION BIOPSIE RÉNALE
« Syndrome pneumo-rénal » - Dépôts LINÉAIRES d’Ig G sur le MBG « INTRA-MEMBRANEUX »
à Signes pulmonaires souvent révélateurs : - Anticorps anti-MBG circulants : anti-NC1 a3 du collagène IV
- Toux - Dyspnée - Détresse respiratoire aiguë Pronostic
- Hémoptysie inconstante compliquée d’anémie microcytaire
(carence martiale) - Pulmonaire : Pronostic vital à Risque de rechute
- TDM : Infiltrats bilatéraux - Rénal : Insuffisance rénale définitive
- LBA : Hémorragie intra-alvéolaire (sidérophages)
Traitement Étiologies des SYNDROMES PNEUMO-RÉNAUX
- Corticoïdes IV 1,5 mg/kg/J x 3 jours +/- Échange plasmatique +/- - Maladie de Good-Pasture
Cyclophosphamide - Granulomatose avec polyangéite (ex. Wegener)
- Épuration extra-rénale - Diurétique de l’anse - Polyangéite microscopique
- Oxygénothérapie nasale - Cryoglobulinémie
- Transfusion de culot globulaire - Lupus
AIGUËS
INFECTIONS
Neuropathie diabétique
DIABÈTE Néphropathie diabétique
Rétinopathie diabétique
- Polyangéite microscopique
Altération de l’état général - Myalgies - Arthralgies - Purpura - Granulomatose avec
MALADIES SYSTÉMIQUES
MALADIES GÉNÉTIQUES ATCD familiaux - Surdité - Lenticône (anomalie du cristallin) Syndrome d’Alport (lié à l’X)
« L’ASTUCE du PU » - TRANSVERSALITÉ
- Glomérulonéphrite extra-membraneuse
- Glomérulonéphrite membrano-proliférative
LUPUS
- Glomérulonéphrite rapidement progressive à dépôts de complexes immuns (type 2)
- Néphropathie interstitielle chronique DISTALE
SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE - Glomérulonéphrite à dépôt d’IgA
- Amylose AA
- Glomérulonéphrite extra-membraneuse
POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
- Néphropathie interstitielle chronique
- Complication rénale propre à la polyarthrite rhumatoïde (rare)
- Glomérulonéphrite extra-membraneuse
SJÖGREN
- Néphropathie interstitielle chronique DISTALE
- Glomérulonéphrite à dépôt d’IgA
PURPURA RHUMATOÏDE
- Glomérulonéphrite rapidement progressive à dépôts de complexes immuns (type 2)
- Néphrocalcinose
- Néphrite inertielle chronique granulomateuse
- Acidose tubulaire distale de type 1
- Diabète insipide néphrogénique en absence d’hypercalcémie (granulome dans la
SARCOÏDOSE médullaire rénale)
- Défaut de concentration des urines en présence d’hypercalcémie
- Dysfonction du tubule proximal avec glycosurie normoglycémique et acidose
tubulaire proximale
- Glomérulonéphrite extra-membraneuse secondaire.
SPIROMETRE
Mesure du volume expiratoire maximal à la 1ère seconde (VEMS) et la capacité vitale forcée (CFV) avant et après bronchodilatateur.
Toux productive quotidienne ou quasi-quotidienne ³ 3 mois par Élargissement anormal et permanent des espaces aériens distaux (au-
an au cours d’au moins 2 années consécutives. delà des bronchioles terminales) avec destruction des parois alvéolaires,
sans fibrose associée.
NB : Concerne 50% des fumeurs - Radiographie :
• Zones d’hypodensité = raréfaction du parenchyme pulmonaire
- Bronchite chronique simple sans TVO : ne rentre pas dans le • Bulles d’emphysème : zones d’hypodensité cerclées par une paroi
cadre des BPCO fine de diamètre > 1 cm
- Bronchite chronique avec TVO peu ou pas réversible = BPCO 1) Centro-lobulaire (Centro-acinaire)
- Destruction centrée sur la bronchiole respiratoire située à l’entrée
L’absence de bronchite chronique n’exclut pas une BPCO de l’acinus
Une BPCO peut toutefois exister en l’absence de bronchite à Vascularisation conservée
chronique et/ou d’emphysème - Topographie : Apex
Un emphysème sans TVO n’entre pas dans la définition - Effet shunt : Hypoxémie précoce +/- Hypercapnie (signe de gravité)
de la BPCO 2) Pan-lobulaire (Pan-acinaire)
- Terrain : Déficit en a1-antitrypsine
- Destruction de l’alvéole et de la bronchiole
- Topographie : Base
- Hypoxémie précoce à l’exercice mais tardive au repos - Hypercapnie
tardive
Diagnostics différentiels
- Asthme : TVO réversible
- Dilatations des bronches : élargissement anormal du diamètre des bronches proximales, consécutif à la destruction de la paroi bronchique
avec réduction du diamètre des petites voies aériennes distales responsables de TVO
- Mucoviscidose
Stades de sévérité de la BPCO
Grade 1 Grade 2 Grade 3 Grade 4
DEGRÉ
D’OBSTRUCTION Légère Modérée Sévère Très sévère
BRONCHIQUE VEMS* ³ 80% VEMS 80-50% VEMS 49-30% VEMS < 30%
Classification GOLD
VEMS* : Post-bronchodilatateur
Stade 0 - Je suis essoufflé uniquement pour un effort important
Stade 1 - Je suis essoufflé quand je me dépêche à plat ou quand je monte une pente légère
INTENSITÉ DE LA
- Je marche moins vite que les gens de mon âge à plat ou je dois m’arrêter quand je marche
DYSPNÉE Stade 2
à mon pas à plat
Échelle mMRC
Stade 3 - Je m’arrête pour respirer après 90 mètres ou après quelques minutes à plat
Stade 4 - Je suis essoufflé pour quitter ma maison ou je suis essoufflé rien qu’à m’habiller
FRÉQUENCE DES - Exacerbations fréquentes : ³ 2 /an ou 1 exacerbation avec hospitalisation
EXACERBATIONS
COMORBIDITÉS - Détermine le pronostic
à 4 groupes de sévérité en fonction de deux facteurs de sévérité clinique :
- Nombre d’exacerbations annuelles
- Intensité des symptômes : mMRC ou test CAT**
• Test CAT** : Toux - Glaire - Oppression thoracique - Dyspnée - Inquiétude à réaliser des actes seuls - Sommeil -
GROUPE DE SÉVÉRITÉ
Énergie
CLINIQUE « GOLD »
2017 C : Risque élevé - Peu de symptômes D : Risque élevé - Symptômes significatifs ³ 2 /an ou 1 +
hospitalisation
A : Faible risque d’exacerbation - Peu de B : Faible risque - Symptômes significatifs 0 ou 1/ an
symptômes
mMRC < 2 ou CAT < 10 mMRC ³ 2 ou CAT ³ 10
Facteurs prédictifs de la mortalité chez les patients atteints de BPCO : Index BODE
Facteurs pronostiques Paramètres quantifiables
État nutritionnel : Body mass index IMC
Degré d’Obstruction des voies aériennes VEMS
Dyspnée Echelle de sévérité mMRC
Performance à l’Exercice Distance parcourue lors d’une épreuve de marche de 6 minutes
Épidémiologie
Problème majeur de santé publique : 5 à 10% de la population Française > 45 ans = 2,5 à 3,5 millions d’habitants dont 1 million
symptomatique
- Le diagnostic de BPCO est méconnu : diagnostic connu chez 1/3 des malades.
- Décès : 16 000 /an à 1ère cause de mortalité : comorbidité cardio-vasculaires
- En 2030 : 3-4ème cause de mortalité - 5ème maladie chronique pour le nombre d’année perdues par mortalité précoce < 65 ans ou vécues
avec un handicap important.
Facteurs de risque
à Le risque de BPCO est lié à la quantité totale de particules inhalées par un individu au cours de la vie
- Tabac : 50% des sujets fumant > 65 ans ont une BPCO
- Tabagisme passif : in-utéro et dans l’enfance
- Toxiques professionnels > 15% (Secteur minier - BTP - Sidérurgie - Textile - Agriculture)
ENVIRONNEMENT - Pollution domestique : Fumées de combustion pour le chauffage ou la cuisine dans les locaux mal ventilés :
Biomasse
- Facteurs influençant la croissance pulmonaire in-utéro et dans la petite enfance : infections respiratoires…
- Pollution atmosphérique : Rôle dans le déclenchement des exacerbations à Rôle incertain dans l’origine de la
BPCO
- Déficit en a1-antitrypsine : inhibiteur physiologique de protéase dont l’élastase sécrétée par les PNN produits par
GÉNÉTIQUE les hépatocytes
- En cours d’évaluation : Gène du métabolisme oxydatif - balance protéase-antiprotéase - gène de l’inflammation
Histoire naturelle
- La BPCO peut résulter de différentes trajectoires de fonction respiratoire :
• Déclin accéléré de la fonction respiratoire (VEMS) que seul l’arrêt de l’exposition aux facteurs de risque (tabac) peut retarder
• Croissance fonctionnelle insuffisante
- VEMS < 50% : Dyspnée d’effort invalidante avec risque d’I. respiratoire = Handicap respiratoire
- VEMS < 30% : Risque de décès en cas d’exacerbation sévère avec hypoventilation alvéolaire
Évolution
- Déclin accéléré de la fonction respiratoire chez un grand nombre de malades
- Exacerbations :
• Mise en jeu le pronostic vital
• Majorant le déclin de la fonction respiratoire
• Altération de la qualité de vie sur le long terme
• Risque de décès prématuré
- Handicap respiratoire : ¯ Activités quotidiennes et altération de la qualité de vie Déclin de la VEMS en fonction de l’âge chez un BPCO
- Insuffisance respiratoire chronique +/- insuffisance cardiaque droite (a) (b) (c) : Arrêt du tabac
Diagnostic
Clinique
- Dyspnée : initialement à l’effort Signes tardifs = Signes de distension thoracique
à Échelle mMCR - Allongement du temps expiratoire : expiration à lèvres pincées = Pression des voies
- Toux et expectorations aériennes pour éviter leur collapsus
- Râles bronchiques (ronchi) = hyper- - Diminution du murmure vésiculaire avec atténuation des bruits du cœur
sécrétion - Distension du thorax : « thorax en tonneau »
Formes cliniques - Position du « tripode » : Patient assis, penché en avant, prenant appui sur ses mains
posées en rotation interne sur ses cuisses ou ses genoux
1. « Blue bloater » : Maladie des voies - Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires : SCM (inspiration) + EXPIRATION
aériennes : corpulent - hypoxique - ABDOMINALE ACTIVE
cyanosé - IC droit - Signe de Hoover : Le diamètre transversal de la partie inférieure du thorax diminue
2. « Pink puffer » : Emphysème paradoxalement à l’inspiration
= maigre - distendu - Signe de Campbell : Élévation du manubrium sternal à l’inspiration
- Cyanose (= hypoxie) - Signes d’hypercapnie - HTAP - Dysfonction cardiaque droite
Explorations fonctionnelles respiratoires
SPIROMÉTRIE Courbe débit-volume : VEMS/CVF < 0,7 Cf. supra
- Mesure des volumes pulmonaires NON mobilisables ou « statiques » :
• Volume résiduel (VR) : volume d’air qui reste dans les poumons en fin d’expiration forcée
PLÉTHYSMOGRAPHIE • Capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) : volume d’air restant dans les poumons après une expiration calme
• Capacité pulmonaire totale (CPT)
à Distension pulmonaire : CPT > 120 avec VR/CPT > 30
TEST Cf. supra
PHARMACODYNAMIQUE
- Mesure de la capacité de transfert de l’oxyde de carbone = Reflet de la surface d’échange gazeux
TRANSFERT DU CO à Évaluation de la destruction alvéolaire
• Pathologique : DLCO < 70%
- Indications : VEMS < 50% - Dyspnée importante - SpO2 < 90%
- Gaz du sang artériel : Rechercher une insuffisance respiratoire chronique
• EFFET SHUNT initial (destruction des alvéoles plus précoce que la destruction des capillaires) : Zone perfusée
MAL ventilée.
• Hypoventilation globale à Hypercapnie
AUTRES - Test d’exercice maximal (EFX) : Mesure de la consommation d’O2 maximale à l’effort
- Test d’exercice sous-maximal : Test de marche de 6 minutes à Mesure de la FC et SatO2
• Évaluation de la dyspnée par échelle de Borg en début et fin d’exercice
• Critère de jugement principal = Distance parcourue avec ou non désaturation à l’exercice.
Distance minimale pour interprétation significative : 55-80 m
à Reflet de la fonction de l’échangeur pulmonaire - Utilisation au cours de la BPCO - HTAP - Maladie
infiltrante pulmonaire (FPI)
• Limite : Faible sensibilité.
NB : Distance normale ³ 350 m et SpO2 = 100%
Bithérapie (2 x BDLA)
Bithérapie : BDLA + Corucostéroïde inhalée
" Effet addixf "
Réévaluaxon et adaptaxon "Triple thérapie" par pneumologue Trithérapie : Ajout d'une 2ème BDLA
thérapeuxque 2 x BDLA + corucoïdes inhalés - VEMS post-BD < 50-70%
- Exacerbauons ³ 2 /an
- Avis pneumo : Augmentaxon ou diminuxon des
- Persistance de dyspnée malgré BDLA
thérapeuxques
- Si dyspnée : Théophylline
- Si exacerbaxon : macrolide Réévaluaxon et adaptaxon thérapeuxque
Évaluation systématique avant toute adaptation thérapeutique : Clinique + EFR /1 à 3 mois puis /3 à 12 mois à EFR /an
NB : Pour la prévention des exacerbations : l’effet anticholinergique de longue durée d’action est plus grand que celui des bêta-2-agonistes
- Absence d’effet démontrée : Mucodilatateurs - Antileucotriènes - Anti-tussifs
Précautions d’emplois
- Béta-bloquant : précautions émises vis-à-vis des béta-bloquants dans la BPCO ont été remises en question :
• BPCO n’est plus une contre-indication à leur utilisation
• Ils ne doivent pas être arrêtés chez un patient hospitalisé pour exacerbations aiguë
• Sélectionner plutôt un béta-bloquant cardio-sélectif
- Médicament provoquant une dépression respiratoire (BZD - NL sédatifs - opiacés) : utilisation possible si indispensable
Autres
Stage de 4 à 8 semaines (= 1 à 2 mois) suivi d’un entretien des acquis sur le très long terme (Ambulatoire ou
Domicile)
RÉHABILITATION
Uniquement chez les patients SYMPTOMATIQUES.
RESPIRATOIRE
- Optimisation du traitement pharmacologique - Aide à l’arrêt du tabac - Éducation thérapeutique du
Action
patient
Dyspnée - Exercices
- Réentraînement à l’exercice - Kinésithérapie respiratoire de drainage bronchique - Prise en charge
Qualité de vie - Soins
nutritionnelle
- Prise en charge psycho-sociale
NB : Absence d‘amélioration significative de la fonction respiratoire (VEMS non modifiée)
OXYGÉNOTHÉRAPIE au long - Cf. item 208
cours
- Indication :
• Exacerbation grave avec insuffisance respiratoire hypercapnique et persistance d’une hypercapnie
VNI lors de la guérison
Au long cours • BPCO + SAHOS
• Insuffisance respiratoire chronique hypercapnique avec exacerbation ou signes d’hypercapnie :
à Céphalées - Insuffisance cardiaque droite …
Réduction de volume - But : Diminution de la distension pour soulager la dyspnée
pulmonaire et prise en • Chirurgie : résection des zones pulmonaires les plus emphysémateuse
CHIRURGIE
charge des bulles • Endoscopie
- Transplantation pulmonaire : Cf. item 208
« L’ASTUCE du PU »
FUMEUR
CLINIQUE
TOUX - EXPECTORATION
Suspicion diagnostique
DYSPNÉE
SIGNES PHYSIQUES
TVO
EFR
Pronostic
IMC
EXACERBATION DE BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
= Événement aigu caractérisé par -> aggravation des symptômes respiratoires au-delà des variations quotidiennes ³ 2 J et conduisant à une
modification thérapeutique
(BDLA - Corticothérapie - ATB)
NB : Si la seule modification thérapeutique est l’augmentation des BDLA, une durée > 72h (> 3J) est requise !
- Exacerbation sévère = DÉCOMPENSATION DE BPCO : mise en jeu du pronostic vital
• Rupture d’équilibre entre charge respiratoire et capacité de compensation
• Majoration de la capnie et acidose respiratoire décompensée (pH < 7,35)
• Assistance respiratoire nécessaire
Critères d’hospitalisation des exacerbations de BPCO
- Signe de gravité immédiate : insuffisance respiratoire aiguë - Âge avancé - fragilité
- Aggravation rapide des symptômes - Absence de soutien à domicile
- Dyspnée dans les activités quotidiennes (habillage…) à l’état - Oxygénothérapie au long cours
basal - ATCD de séjour en réanimation pour exacerbation
- Absence de réponse au traitement médical initial - Comorbidité : CV - OH - neurologique - psychiatrique…
- Incertitude diagnostique
Facteurs déclenchants
La majorité des exacerbations de la BPCO est d’origine infectieuse : virale, bactérienne ou mixte
- Bactéries : Haemophilus influenzae - Pneumocoque - Moraxella catarrhalis
Dans un très grand nombre de cas,
(Brahamella)
imputabilité de l’exacerbation non
- Patient sévère (VEMS < 50%) ayant déjà séjourné en réanimation : Pseudomonas
identifiée.
aeruginosa
- Rare : Cause environnementale lors des pics de pollution
Diagnostics différentiels
- Pneumopathie aiguë communautaire - Pneumothorax
- Dysfonction cardiaque gauche : OAP - IDM - TdR ou ICG aiguë - Iatrogénie médicamenteuse : sédatif - O2 - opiacé à
- Embolie pulmonaire Hypoventilation alvéolaire
- Traumatisme thoracique - chirurgie thoracique ou abdominale
Examens complémentaires
La majorité des exacerbations de BPCO ne s’accompagne pas de signe de gravité à Prise en charge ambulatoire
Aucune exploration paraclinique justifiée si prise en charge ambulatoire.
Exacerbation sévère : examens systématiques Exacerbation sévère : Selon l’orientation clinique…
- Radiographie de thorax ou TDM thoracique - Angio-TDM - BNP - ETT - Troponine - D-dimère - PCT
- ECG - ECBC :
- NFS - CRP - Ionogramme sanguin - • Échec d’antibiothérapie préalable - ATCD de colonisation ou infection à Pseudomonas
Créatinine - Stenotrophomonas - Achromobacter
- Gaz du sang • BPCO sévère : VEMS < 50% ou signes de gravité - Immunodépression
Traitement
Cf. infra
Suivi
- EFR : Spirométrie à distance
- Réhabilitation respiratoire
- Consultation MT dans le mois
EXACERBATIONS
Expectoraxon purulente
BPCO très sévère : VEMS < 30%
Comorbidité sevère ou instable menaçant le pronosxc vital
Signes cliniques de gravité
NON OUI
NON OUI
Durée = 5 jours
Augmenxn 3 g/J Durée = 5 jours
Amoxicilline 3 g/J Augmenxn 3 g/J
Prisxnamycine 3/J C3G ou FlQ
Macrolide
CLASSIFICATION de ENDER
PER-TROCHANTÉRIENNE (2) - Trait simple, oblique en bas et en dedans allant du grand
55% trochanter au petit trochanter ou bien avec plusieurs fragments.
CERVICO-TROCHANTÉRIENNE (1) - À l’union du col et du massif trochantérien
- Trait horizontal, étendu de la partie inférieure du grand
INTER-TROCHANTÉRIENNE
trochanter à la partie supérieure du petit trochanter
SOUS-TROCHANTÉRIENNE (4) - Trait passant horizontalement sous le massif trochantérien
TROCHANTÉRO-DIAPHYSAIRE (3) - Trait du massif trochantérien à la diaphyse
= Analyse essentielle : stabilité de la fracture
- Point commun aux fractures instables : fracture avec détachement du petit trochanter
- Formes instables = formes à 4 fragments : tête fémorale, métaphyse fémorale, petit trochanter et
grand trochanter
- Fractures sous-tranchantérienne sont particulières : jonction métaphyso-diaphysaire est mal
vascularisée à les muscles entrainent un fort déplacement difficile à réduire
• Risque important de pseudarthrose
Traitement
Prise en charge orientée
- Sujet jeune (< 60ans) :
• Objectif : conserver l’articulation de la hanche native
• Réduction et ostéosynthèse d’une fracture intracapsulaire déplacée sont à effectuer au plus tôt
• En cas de fracture extracapsulaire, le risque d’ostéonécrose étant faible, l’ostéosynthèse peut s’effectuer plus tard
- Sujet âgé : délai opératoire > 48h est le principal facteur de mortalité
Traitement
- Traitement de la douleur : dérivés morphiniques si besoin
GÉNÉRAL - Prévention des infections du site opératoire par ATBprophylaxie lors de l’induction anesthésique
- Prévention de MVTE : mobilisation précoce, élastocontention, HBPM
FRACTURES - Chirurgie quel que soit l’âge du patient
EXTRACAPSULAIRES - Réduction du déplacement + ostéosynthèse stable (vis-plaque ou clou cervico-médullaire, cf.item362)
- Risque de complications locales (pseudoarthrose ou ostéonécrose) important chez le sujet âgé donc différentes
prises en charge en fonction de l’âge
- Sujet jeune : conservation de la tête fémorale
FRACTURES • Si ostéonécrose à PTH secondairement discutée
INTRACAPSULAIRES - Sujet âgé : type de fracture et état général qui guident la chirurgie entre une chirurgie conservatrice avec
ostéosynthèse par vissage ou vis-plaque ou chirurgie prothétique
• Si fracture non déplacée : ostéosynthèse
• Si fracture déplacée : arthroplastie
Complications
- Complications immédiates : Escarres - Confusion aiguë - Douleurs - Comorbidités - Infections - Anémie - Troubles hydro-électriques -
MTV/EP - Ischémie myocardique post-op - Complication urinaires post-op - Pneumopathie - Dénutrition - Constipation
- Mortalité : 20% à 1 an chez les sujets âgés
- 30 à 50% des patients présentent une diminution de l’autonomie et 25% des survivants rentrent en institution dans l’année
- Fracture controlatérale : risque augmenté à l’occasion d’une chute suite à une première fracture
- Infection du site opératoire
- Après une ostéosynthèse de fracture intracapsulaire du col fémoral : cf. item 362
• Retard de consolidation
• Pseudarthrose
• Non consolidation
• Cals vicieux
• Ostéonécrose si fracture initialement déplacée, diagnostic par IRM
- Luxation : sur arthroplasie
- Usure/descellement
- Fracture dite péri-prothétique
FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ INFÉRIEURE DU RADIUS
Épidémiologie Mécanisme
Fractures les plus fréquentes devant les FESF Mécanisme indirect > direct - Tassement externe
à Souvent fracture révélant l’ostéoporose - Fracture compression-extension (> 85%) : Poignet en hyperextention lors de
2 pics de fréquence : jusqu’à 40ans, incidence plus élevée l’impact = Déplacement en arrière avec ascension de l’épiphyse radiale
chez les hommes, après 40ans augmentation linéaire de - Fracture compression-flexion (< 15%) : Poignet en flexion lors de l’impact
l’incidence chez les femmes = Déplacement en avant et en haut
Clinique
Interrogatoire Examen physique
Douleur intense du poignet avec attitude traumatisé du membre supérieur :
Main soutenue par le membre controlatéral
- Âge - Fracture à déplacement postérieur/antérieur :
- ATCD médicaux, chirurgicaux, allergie • Aspect de main bote radiale de face = Translation externe de la main
médicamenteuse à Axe du 3ème métacarpien passe en dehors de l’axe de l’avant-bras et la
- Côté dominant tête ulnaire fait saillie en dedans
- Profession ou activité • Déformation en dos/ventre de fourchette de profil = Translation
- Circonstances du traumatisme & mécanisme postérieure/antérieure de l’épiphyse radiale et de la main par rapport à
- Horaire du traumatisme et du dernier repas. l’axe de l’avant-bras
• Œdème du poignet
Complications immédiates
- Ouverture cutanée à Vérifier le statut vaccinal contre le tétanos
- Ischémie de la main à Palpation des pouls - Chaleur et couleur de la main - Temps de recoloration capillaire
- Lésions neurologiques : Sensibilité de la main - Paresthésies dans le territoire du nerf médian
Radiologie
Radiographie du poignet de face et de profil +/- de 3/4
TDM si fracture articulaire
à Critère d’interprétation d’une radiographie de poignet :
- Face : Visualisation des carpes, base des métacarpiens et épiphyses distales.
- Profil : Superposition des diaphyses radiales et ulnaires avec superposition des métacarpiens des doigts longs.
Anatomie radiologique
- Face :
• Surface articulaire du radius distal est inclinée en bas et en dehors d’environ 25° par rapport à l’horizontale (définie par la
perpendiculaire à l’axe du radius).
• Ligne bistyloïdienne (tangente aux styloïdes radiale et ulnaire) : angle de 15° avec l’horizontale
• Index radio-ulnaire distal = Différence de hauteur entre l’horizontale passant par la surface articulaire du radius sur son versant interne
et celle passant par la surface articulaire de l’ulna sur un cliché de face.
à Normal : - 2 mm (ulna plus courte que le radius).
- Profil : (Avant = pouce)
• Glène radiale est orientée en bas et en avant d’environ 10°
Description lésionnelle Facteurs de gravité d’instabilité
- Trait de fracture : simple - transversal - métaphysaire - Fractures articulaires - Lésions associées - Formes compliquées
- Caractère : articulaire ou extra-articulaire - Importance de la comminution dorsale
- Déplacement ou non +/- sens du déplacement - Fracture associée de l’ulna
- Existence d’une comminution - Bascule dorsale > 20°
- Lésions associées - Âge > 60 ans
RECAP - Classification
Déplacement Atteinte articulaire Fracture styloïde ulnaire Nom propre
Non Pouteau-Colles
Postérieur Non
Oui Gérard-Marchant
Antérieur Oui et Non Oui et Non Goyrand-Smith
Formes cliniques - Classification
- Fracture à bascule postérieure en hyper-extension de la glène :
• Fracture Pouteau-Colles : essentiellement chez le sujet âgé
o Bascule postérieure ou dorsale de fragments épiphysaires qui orientent la surface
articulaire d’avant en arrière
o Ascension par impaction de l’épiphyse dans le fragment proximal avec raccourcissement du
FRACTURES EXTRA-ARTICULAIRES radius
o Tassement latéral : se traduit par une horizontalisation de la ligne bi-styloïdienne
• Fracture de Gérard-Marchant : arrachement de la styloïde ulnaire (2/3 des cas) témoignant
parfois de l’arrachement de l’insertion osseuse du ligament triangulaire, fracture sus-articulaire
- Fracture à bascule antérieure en flexion de la glène : Fracture de Goyrand Smith déplacement
inverse à une fracture de Pouteau-Colles, déformation dite en « ventre de fourchette »
- Fracture cunéenne externe : Trait sagittal séparant la styloïde radiale du reste de l’épiphyse et se
terminant sur la radiographie de face généralement en regard de l’interligne scapho-lunaire
- Fracture marginale antérieure
FRACTURES ARTICULAIRES
- Fracture marginale postérieure
- Fracture articulaire complexe : fracture de l’épiphyse inférieure du radius en 3 fragments,
toujours associée à une fracture métaphysaire
DÉLAI DE CONSOLIDATION
Infecnon à H. Pylori
Gastrite aiguë
10 ans 100%
Gastrite à prédominance
Pan-gastrite non atrophique Gastrite à prédominance antrale
fundique
K. gastrique
70 ans
1%
Diagnostic positif
Clinique
Syndrome ulcéreux typique Syndrome douloureux atypique
- Localisation : Douleur épigastrique Plus fréquent que la forme typique
- Absence d’irradiation - Localisation : Hypochondre droit ou gauche, irradiation dorsale
- Type : Crampe ou faim douloureuse - Type : Hyperalgique, pseudo-chirurgical ou frustre (simple gêne)
- Horaire : Rythmée par les repas avec un intervalle libre de 1 à 3 - Non rythmé par l’alimentation
heures Autres
- Signes améliorants : Calmée par la prise d’aliments ou - Asymptomatique : découverte fortuite sur EOGD
d’antiacides - Complications inaugurales :
- Évolution spontanée par poussées de quelques semaines • Hémorragie ou perforation d’emblée, sans signe préalable
séparées par des périodes asymptomatiques de quelques mois d’alarme
voire années • Sténose révélée par des vomissement post-prandiaux
à Évocatrice H. Pylori
à Le traitement par IPP durant 6 semaines supplémentaires à dose curative est EOGD de contrôle systématique à 1 mois de l’arrêt des
indiqué en cas de : IPP, car échec de 1ère ligne : 20% (R. Clarithromycine)
- Ulcère gastrique - Exception (absence de contrôle de la cicatrisation) :
- Poursuite d’un traitement par AINS, AAP ou TAC * Ulcère duodénal (compliqué ou non)
- Persistance de douleurs épigastriques après la phase initiale
- Ulcère duodénal compliqué
EOGD
IPP & ÉradicaEon possible si absence
IPP à dose curative
totale de signe d'alarme < 45 ans
en attendant le résultat H. Pylori
IPP simple dose x 6 à 8 semaines IPP simple dose x 4 semaines Contrôle de l'éradicaEon
supplémentaires supplémentaires TEST RESPIRATOIRE À L'URÉE13
³ 15 jours après l'arrêt des IPP
et > 1 mois de l'arrêt des ATB
EOGD + biopsie de contrôle Contrôle de l'éradicaEon
+ 1 mois de l'arrêt du traitement TEST RESPIRATOIRE À L'URÉE13
Mais pas de contrôle de la cicatrisaEon
ULCÈRE GASTRIQUE CICATRISÉ ULCÈRE GASTRIQUE NON CICATRISÉ H. Pylori présent H. Pylori négaEf
Observance ?
Contrôle EOGD
Cultures et ATBgramme
Quadrithérapie Bismuthée x 10 J
Chirurige si échec
Antrectomie ou gastrectomie +/- totale
GASTRITE
2018
Définition
Définition histologique (biopsie) : Atteinte inflammatoire aiguë ou chronique de la muqueuse de l’estomac
- Absence de corrélation entre la symptomatologie fonctionnelle ou aspect endoscopique
Classification de Sydney des gastrites
3 catégories principales :
- Étiologies : H. Pylori, auto-immune, à éosinophiles, lymphocytaires, collagène et infectieuse
- Topographie : Diffuse, localisée à l’antre ou au corps gastrique
- Morphologie : atrophie - glandulaire - métaplasie - présence ou non de pathogène
NB : La despepsie et la gastroparésie sont des entités à part en rapport à des troubles fonctionnels et moteurs de l’estomac à ce ne sont pas
des gastrites
Étiologies
- Fréquence en France : 20 à 50% population générale après contamination oro-fécale au cours de l’enfance
- Étiologie : H. Pylori
À H. PYLORI
CHRONIQUE
- Topographie : ANTRE
GASTRITE
Mécanismes Conséquences
+
- Augmentation du risque hyperNa en cas de restriction hydrique
- Diminution de la capacité de concentration des urines
- Augmentation du risque d’hypoNa+ :
EAU - Diminution de la soif (altération des osmorécepteurs)
• En cas d’augmentation brutale des apports hydriques
- Diminution de la capacité de dilution des urines
• En cas de traitement médicamenteux, diurétique ou psychotrope
- Risque d’hypovolémie en cas de réduction des apports, pertes sodées, diurétiques…
SODIUM - Réponse rénale retardée en cas de modification rapide des apports
- Risque de surcharge hydrosodée en cas d’apport excessif de sodium
- Diminution de l’excrétion urinaire de potassium à l’hyporéninisme- - Hypokaliémie (aggravée par traitement diurétique thiazidique)
POTASSIUM
hypoaldostéronisme - Hyperkaliémie (aggravée par la prise d’IEC, ARAII, AINS, diurétique épargneurs de potassium
CALCIUM - Carence en vitamine D fréquente - Hypocalcémie - HyperPTH secondaire
DÉSHYDRATATION EXTRACELLULAIRE
Définition
Diminution du volume du compartiment extracellulaire aux dépens des 2 secteurs vasculaire et interstitiel à Perte de sodium (bilan sodé négatif) et donc d’eau.
- Pour maintenir la natrémie constante : Toute perte de 140 mmol de Na+ s’accompagne d’une perte d’eau plasmatique.
NB : Si la DEC est pure, l’osmolalité extracellulaire reste normale (285 mOsml/kg) et le volume intracellulaire est inchangé (natrémie normale)
Clinique Biologie Traitement
- Protidémie : > 75g/L Hypovolémie sévère avec collapsus hémodynamique : Solutés de
- Perte de poids parallèle au degré de déshydratation HÉMOCONCENTRATION
- Ht > 50% (sauf si hémorragie) remplissage +/- Transfusion
- Signe du pli cutané
RÉPONSE RÉNALE DE NB : Les solutés ne corrigent pas le déficit sodé, ne dispensent pas de
- Hypotension orthostatique, puis de décubitus
CONSERVATION DU Na +
- Natriurèse effondrée < 20 mmol/L l’apport en NaCl.
- Tachycardie compensatrice réflexe
(si perte extra-rénale) - Per os : Ration de sel de table (aliments ou de bouillons salés) +
- Choc hypovolémique lorsque les pertes liquidiennes >
gélules de NaCl
30%
- IV : Isotonique au plasma : 9 g/L de NaCl
- Aplatissement des veines superficielles - Insuffisance rénale fonctionnelle :
Posologie : -1kg = +1L de NaCl 9 g/L
- Soif (mais moins intense que dans les DIC) urée & créatinine
Vitesse d’administration : Dans les 6 premières heures : 1 à 2 L ou
- Baisse de la pression veineuse centrale HYPOVOLÉMIE • Urée / créatinine > 100µmol/L correction de 50% du déficit
- Oligurie avec concentration des urines si réponse - Hyperuricémie NB : surveillance PA - Pouls - Diurèse - Auscultation pulmonaire
rénale adaptée à l’hypovolémie (si perte sodée extra- - Alcalose métabolique de Déficit extracellulaire (L) = 20% x Poids actuel x (Ht/0,45 – 1)
rénale) « contraction » +/- Arrêt diurétique, minéralocorticoïdes, insulinothérapie,
- Sécheresse de la peau dans les aisselles
ralentisseur du transit, correction hypercalcémie…
Étiologies
DÉSHYDRATATION EXTRACELLULAIRE
Diarrhées profuses Sudation importante : Néphrite intersFFelle chronique Diabète sucré décompensé - Perfusion de
Fièvre prolongée - Exercice physique intense mannitol
Fistule digesFve NéphronophFse
Exsudation cutanée : Hypercalcémie
Abus de laxaFfs IRC sévère lors d’un régime désodé
Brûlure étendue - Dermatose bulleuse diffuse DiuréFque
Syndrome de levée d’obstacle
Anomalie qualitative de la sueur : Insuffisance surrénale AIGUË
Mucoviscidose Alcalose métabolique : post vomissements
prolongés ou aspira0on gastrique
- Maintien d’un régime normo-sodé en cas de néphropathie interstitielle chronique et ou cours de l’insuffisance surrénale chronique substituée en l’absence d’insuffisance cardiaque.
HYPERHYDRATATION EXTRACELLULAIRE
Physiopathologie
Augmentation du volume du compartiment extracellulaire, en particulier du secteur interstitiel à Rétention de sodium (bilan sodé positif) et d’eau
- Les mouvements d’eau et de Na+ sont régis par la Loi de Starling :
• Diminution de la pression oncotique intra-capillaire = Diminution du volume plasmatique. Ex : Hypoprotidémie sévère secondaire à une insuffisance de synthèse (IHC), d’apport (cachexie) ou fuite
digestive (entéropathie) ou rénale (sd néphrotique)
= Passage d’H2O et de Na+ vers le secteur interstitiel entraîne une hypovolémie efficace à Hyperaldostéronisme secondaire et réabsorption accrue de sodium = Aggravation des œdèmes
• Augmentation de la pression hydrostatique = Augmentation du volume extracellulaire. Ex : Insuffisance cardiaque ou rétention de Na+ primitivement rénale
• Combinaison des 2 mécanismes
Ex : Insuffisance cardiaque congestive (Hypovolémie efficace induite par la baisse du volume d’éjection systolique (VES)) = Rétention rénale de Na+
Ex : Cirrhose à œdème = Obstacle veineux post-sinusoïdal + VD splanchnique responsable d’une hypovolémie efficace et hypo-albuminémie
Clinique Biologie
- Prise de poids
- Secteur interstitiel > 10% : œdèmes périphériques généralisés, déclives, mous, blancs, indolores, signe du godet + Hémodilution : Anémie - Hypoprotidémie (inconstant) - Acidose métabolique
- Épanchement des séreuses : épanchement péricardique, pleural, péritonéal (ascite) = Anasarque hyperchlorémique (TA < 0) de dilution
- Surcharge du secteur plasmatique : signe de surcharge du secteur vasculaire : HTA + OAP
Étiologies
HYPERHYDRATATION
EXTRACELLULAIRE
Traitement
RÉGIME ALIMENTAIRE - Régime alimentaire désodé (< 2g/J) d’efficacité lente, associé à une réduction modérée des apports hydriques
REPOS - Diminution de l’hyperaldostéronisme (utile si syndrome œdémateux important)
DIURÉTIQUE DE L’ANSE - Inhibe le transporteur du Na (Na+-K+-2Cl-) dans la branche large ascendante de Henle
Furosémide (Lasilix®) ou Bumétamide (Burinex®) - Action rapide IV : 1 à 4 minutes (PO : 30 minutes) - Durée d’action : 4 à 6h proportionnelle à la dose utilisée
DIURÉTIQUE THIAZIDIQUE - Inhibe le transporteur du Na (Na+-Cl-) dans le TCD
DIURÉTIQUES
Hydrochlorothiazide (Esidrex®) - Moins puissant que les diurétiques de l’anse - Durée d’action > 6h
DIURÉTIQUE ÉPARGNEUR DE POTASSIUM - Inhibe le canal sodium apical de la cellule principale
Amiloride (Modamide®) et Spironolactone (Aldactone®) - Peut être associé avec les autres diurétiques si œdèmes résistants
DESHYDRATATION INTRACELLULAIRE
HYPER-NATRÉMIE > 145 mmol/L
Physiopathologie
Baisse du volume intracellulaire due à un mouvement d’H2O des cellules vers le secteur extracellulaire secondaire à une hyperosmolarité plasmatique (> 300 mOslm/kg) à Bilan hydrique négatif
- Physiologiquement : Entrée = sortie à La soif régule les entrées et le rein assure l’équilibre en régulant les sorties pour maintenir constante l’osmolalité intra et extracellulaire.
• Hormone antidiurétique polypeptidique (ADH) : Sécrétée par noyaux paraventriculaire et supraoptique de l’hypothalamus régulée par : Variation de l’osmolalité plasmatique (@ 1%) - Volume
plasmatique (D 10-15%) - Inhibition : Alcool
Cible : cellules du canal collecteur (R. V2 basal) - Action : expression de canaux à eau : aquaporine de type 2 = Augmentation de la réabsorption d’eau
- Si ADH non sécrétée ou inefficace : Sensation de soif : évite la survenue d’un bilan hydrique négatif à DIC que si soif inopérante
- On peut observer un bilan hydrique négatif + hyperosmolalité : Perte d’eau extra-rénale cutanée ou respiratoire - Perte d’eau rénale par absence de sécrétion d’ADH ou absence de sensibilité rénale -
Anomalie des centres de la soif ou des osmorécepteurs hypothalamiques
Clinique Signes biologiques
- Troubles neurologiques : somnolence, asthénie, irritabilité, - Sécheresse des muqueuses : Face interne des joues
convulsion, coma, fièvre d’origine centrale, hémorragie - SPUPD si cause rénale (*Polydipsie : soif intense, - Osmolalité plasmatique élevée : Posm > 300 mOsm/kg d’eau
cérébro-méningée, HSD, thrombose veineuse cérébrale absorption de liquide) - Hypernatrémie > 145 mmol/L
- Soif +++ - Perte de poids
Déficit en apport d’eau Déshydratation intracellulaire sans hypernatrémie
Hyperosmolalité plasmatique secondaire à un soluté autre que la Na+
- Anomalie hypothalamique : Hypodipsie primitive Bas poids moléculaire - Osmotiquement actif
- Absence d’accès à l’eau : Nourrisson - Vieillard - Coma à Responsable d’un trou osmotique : Mannitol - Ethylène glycol…
- Conditions climatiques sévères : désert NB : Lorsque le soluté diffuse librement dans les cellules : Osmotiquement inactif
- Pas de trouble de l’hydratation : Urée - Ethanol
Traitement
RÈGLES Quantité d’eau à administrer (L) = Déficit en eau = 60% x Poids x ((Na/140) -1)
HYPERNATRÉMIE AIGUË DÉSHYDRATATION
¯ 2 mmol/L/h jusqu’à 145mmol/L
SYMPTOMATIQUE INTRA-CELLULAIRE PURE EAU PURE PO ou SNG à Jamais en IV
(DIABÈTE INSIPIDE)
¯ < 10mmol/L/J Diurétique + Eau pure (PO) ou soluté hypotonique (IV) : G5% (50g/L)
HYPERNATRÉMIE CHRONIQUE DIC + HEC
à Risque : œdème cérébral + convulsions ou G2,5% (25g/L)
DÉSHYDRATATION GLOBALE NaCl à 4,5 ‰ hypo-osmotique ou G5%
- Acquis
- TraumaKsme de la post-hypophyse
- Médicaments : lithium - Démécléocycline - Ampho B - Tolvapan
- Post-chirurgical : adénome hypophysaire
- Insuffisance rénale
- Ischémique
- Néphropathie intersKKelle : Amylose - Sjögren -
- Néoplasie : pinéalome, métastases,
néphrocalcinose
cranyopharyngiome
- AltéraKon du gradien corKco-papillaire : Sd de levée d’obstacle,
- Granulome hypophysaire : sarcoïdose, his:ocytose
diuré:que
- InfecKeux : encéphalite, méningite
- Métabolique : Hyperglycémie - Hypercalcémie - Hypokaliémie
- Idiopathique ( )
- Héréditaire : lié à l’X (90%), AR (10%). ( )
« L’ASTUCE du PU » - TROUBLES HYDRIQUES & TRAITEMENT
DIC (diabète insipide) = Bilan hydrique négatif Eau PO ou SNG (jamais en IV)
HIC (SIADH) = Bilan hydrique positif Restriction hydrique +/- diurétique +/- inhibiteur de l’ADH
Trouble pur
DEC = Bilan sodé négatif ISO-tonique : NaCl 0,9% IV ou PO
HEC = Bilan sodé positif Diurétique - Régime hypo-sodé
Lorsque les troubles convergent dans le même sens, le trouble de HEC + HIC = Gain d’eau Régime hypo-sodé - Diurétique de l’anse
l’EAU est prédominant DEC + DIC = Déficit en eau HYPO-tonique : NaCl 4,5% ou G5
À l’inverse, lorsque les troubles divergent dans des sens opposés, le DIC + HEC = Gain de sel Diurétique + Eau ou HYPO-tonique : NaCl 4,5% ou G5
trouble en SEL est prédominant HIC + DEC = Déficit de sel ISO-tonique : NaCl 0,9% IV ou PO
Attention,
- HYPERCALCÉMIE - HYPOKALIÉMIE : Diabète insipide
- HYPOCALCÉMIE - HYPOKALIÉMIE : QT
Hyperglycémie
Hyperlipidémie
OSMOLALITÉ URINAIRE IntoxicaFon méthanol
Hyperpro0démie
IntoxicaFon éthanol
Insuffisance cardiaque
Mesurer la
Natriurèse > 30 mmol/L Cirrhose
natriurèse
Syndrome néphroFque
Insuffisance rénale
SIADH
Natriurèse ≤ 30 Cf. infra
Natriurèse > 30 mmol/L
mmol/L
ACIDOSE RESPIRATOIRE
Diagnostic Étiologies
- Production endogène ou surcharge exogène aiguë d’H+ avec ACIDOSE TUBULAIRE RÉNALE
un anion indosé DIARRHÉE DISTALE HYPERKALIEMIQUE
- Défaut d’élimination des H+ pour l’insuffisance rénale PROXIMALE (TYPE 2) DISTALE (TYPE 1)
(TYPE 4) La + fréquente
chronique Perte digestive de Perte par défaut de Anomalie de la pompe à
Défaut Hypo-aldostéronisme
HCO3- réabsorption du HCO3- protons
1) Acidose lactique à Lactate NH4+ urinaire ¯ ¯¯¯ ¯¯¯
- Hypoxie tissulaire Trou anionique TA N : Perte de Na+ et HCO3- TA > 0 : Baisse de l’excrétion
- Intoxication au biguanides << 0 >> 0
rénale d’acide par le rein
- Insuffisance hépatocellulaire - Sd de Fanconi - Néphrocalcinose - Signes d’insuffisance
2) Acido-cétose à b-hydroxy-butyrate Signes associés
- Ostéomalacie - Ostéomalacie minéralocorticoïde
- Diabète - Uropathie obstructive
- Alcool - Myélome - Sjögren, lupus - Hypo-aldo-réninisme :
- Jeûne - Cystinose - Hypercalciurie - diabète
3) Intoxication - Acétazolamide Sarcoïdose - IEC, ARA II et AINS
- Aspirine à Salicylate Causes - Ifosfamide - Drépanocytose - Insuffisance surrénale
- Ethylène glycol (antigel) à Glyoxalate - Oxalate - Ténofovir - Génétique - Héparines
- Méthanol (= trouble oculaire)à Formate - Cytopathie - LITHIUM - Anticalcineurines
4) Insuffisance rénale sévère à Sulfate - Phosphates - mitochondriale - Triméthoprime,
Hippurate pentamidine
Fréquence Fréquente Rare Rare Fréquente
NB : Chez les sujets normaux, l’excrétion urinaire des NH4+
Basse
augmente lors de la prise alimentaire d’aliment riche en protéine. Kaliémie Basse
Basse Aggravée par les apports Elevée
Corrigée par les alcalins
alcalins
pHurinaire < 5,5 Variable > 5,5 < 5,5
ALCALOSE MÉTABOLIQUE
Traité de façon transversale dans le collège de néphrologie
Physiopathologie Diagnostic
2 processus pour la génération d’une alcalose métabolique Alcalose métabolique :
- Augmentation des alcalins en extracellulaire - pH > 7,42
- Altération de l’excrétion de HCO3- - HCO3- > 27 mmol/L
L’entretien d’une alcalose métabolique favorisée par : - Réponse compensatrice : D PCO2 (mmHg) = D (HCO3- ) x 0,75
• ¯ DFG - Réabsorption de bicarbonates Facteurs d’entretien :
• Contraction du volume circulant - Déplétion en chlore ou en potassium - Contraction volémique : Clu < 25 mmol/L
Suspectée devant : - Hyperminéralocorticisme + HTA : rénine + aldostérone
- Contexte : diurétique, abus de laxatif, vomissement
- Biologie : HCO3- - Hypo-kaliémie - Hypomagnésémie - Hypocalcémie - Hypophosphatémie URGENCE si pH > 7,60
Clinique : Crise de tétanie - Faiblesse musculaire - Hypoventilation - Arythmies - Comitialité à COMA
Étiologies
Alcalose métabolique de contraction du volume extracellulaire Alcalose métabolique avec expansion volémique + HTA + excès de minéralocorticoïdes
- Contraction volémique d’origine extra-rénale - Hyperaldostéronisme primaire : HTA + HYPER-aldostérisme - HYPO-réninisme
• Pertes digestives hautes : vomissement, aspiration naso-gastrique • Adénome de Conn
• Adénome villeux du rectum ou achlorhydrie congénitale • Hyperplasie bilatérale des surrénales ou sensible à la DXM (rare)
- Contraction volémique d’origine rénale : perte en sel • Phéochromocytome
• Diurétique - Syndrome apparenté : HYPO-aldo-réninisme
• Tubulopathie congénitale : Syndrome de Batter et Gitelman • Réglisse (Insensibilité en 11béta-hydroxylase)
• Hypo-magnésémie - HYPER-calcémie • Déficit 17alpha ou 11béta-hydroxylase
• Élimination urinaire d’anions non résorbables : hydroxybutyrate, carbenicillate • Syndrome de Liddle (AD) : Augmentation de la sensibilité à l’aldostérone au niveau du tube
Alcalose post-hypercapnique contourné DISTAL.
- Hypercapnie chronique : Augmentation de la réabsorption de HCO3- - Hyperaldostéronisme secondaire : HTA + HYPER- aldo-réninisme
- Correction par ventilation assistée : PCO2 diminue rapidement • Sténose uni- ou bilatérale des artères rénales
- Rein élimine plus lentement les HCO3- accumulés • HTA maligne
Excès d’apports alcalins (aggravé par l’IR)
Traitement « L’ASTUCE du PU » - VOMISSEMENTS
- Correction de la contraction volémique (DEC) : NaCl - Déshydratation extracellulaire par perte digestive à DEC = Déficit en sel à NaCl ISO-tonique
- Correction d’une carence - Alcalose métabolique avec normo ou hypotension
- Absence de diurétique ou aspiration • Chlorurie < 15 mmol/L - Natriurèse > 20 mmol/L - pH urinaire > 6,5
- Absence de source d’excès de minéralocorticoïdes ou spironolactone, amiloride… - Hypokaliémie par augmentation des pertes rénales en potassium.
- Hypochlorémie
ALCALOSE MÉTABOLIQUE
Evaluer la pression artérielle
Clu< 15 mmol/L
Clu > 15 mmol/L - Hyperréninisme primiFf
Mesure Nau+
- Hyperaldostéronisme primiFf
* Adénome de Conn
- Diurétique * Hyperplasie bilatérale des surrénales
Nau+
> 20 mmol/L - Tubulopathie congénitale : syndrome de Batter - HyperminéralocorFcisme primiFf
Mesure pHu et Gitelman - Hyperaldostéronisme secondaire
Nau+ < 10 mmol/L
- Hypo-magnésémie - Hyper-calcémie * Sténose des artères rénales
- Elimination urinaire d’anions non résorbables : * HTA maligne
hydroxybutyrate, carbenicillate
pHu < 6,5
- Déshydrata0on extracellulaire
par perte extra-rénale Anions non résorbables
- Post-hypercapnie
• Rhabdomyolyse et écrasement musculaire - Brûlure étendue - Hémolyse massive - Lyse tumorale spontanée ou au cours
VERS EXTRACELLULAIRE
d’une chimiothérapie
• Syndrome de revascularisation post-opératoire - Hémorragie digestive sévère - Hyperthermie
- Hyperosmolarité : augmentation de la kaliémie de 0,3 à 0,6 mEq/L pour chaque augmentation de 10 mOsm/kg (perfusion
de mannitol, hyperglycémie…)
- Exercice physique intense : favorisé par sécrétion de glucagon et baisse de la concentration d’insuline
- Iatrogène
• ß-bloquant non cardio-sélectif si insuffisance rénale
• Digitalique (inhibition pompe Na-K-ATPase)
• Agoniste alpha-adrénergique
• Succinylcholine (anesthésiant)
- Insuffisance rénale : aiguë ou chronique
- Déficit en minéralocorticoïdes
DIMINUTION DE LA CAPACITÉ
TRAITEMENT HYPERKALIÉMIE
Spécifique
HYPERKALIÉMIE MODÉRÉE HYPERKALIÉMIE SÉVÈRE > 7 mmol/L ou signes ECG
- Intoxica0on digitalique :
- G10 % + Insuline IV (10-15 UI) +/- --> Traitement en aeente de la dialyse
* AnFcorps spécifique :
Salbutamol (sauf si cardiopathie) - Sel de calcium IV (sauf si digitalique) ou sulfate de magnésium si DIGIDOT
- Arrêt des apports en potassium digitalique
- Insuffisance surrénale :
- CorrecFon acidose (HCO3- PO) - G10 % + Insuline IV (10-15 UI) +/- Salbutamol (sauf si cardiopathie)
* 9-alpha-
+/- Résine échangeuse d'ions - HCO3- molaire (8,4%) si acidose métabolique (CI : OAP) fluorohydrocorFsone
- Si OAP :
* Furosémide à forte dose
* Épura0on extra-rénale par hémodialyse
RACCOURCISSEMENT DU QT ALLONGEMENT DU QT
DIGESTIVE
- Diarrhée aiguë associée à une acidose métabolique avec perte digestive de HCO3-
- Diarrhée chronique : VIPome - Tumeurs villeuses - Maladie des laxatifs
HTA
surrénales
• Hyperminéralocorticisme sans hyperaldostéronisme = PSEUDO HYPOALDOSTÉRONISME
• Syndrome de Cushing - Réglisse - Liddle - Sd adréno-génital - Sd d’Ulock (AR) -
Kaliurèse > 20 mmol/L
TA normale - HYPOTENSION
SupplémentaFon PO + IV
SupplémentaFon PO
- KCl < 1,5g/h IV lente dilué dans du NaCl (3 à 4 g/L)
- Alimenta0on riche en K+ : Fruits frais & secs - Légumes - Viandes -
Chocolat * Préférer la supplémenta0on par VOIE CENTRALE car le
potassium est veinotoxique
- Sels de potassium : Diffu-K, Kaléorid à 1g de K+ = 13 mmol
- Surveillance : ECG, kaliémie, veine (veinotoxicité)
- Torsade de pointe :
* ISUPREL IVSE
* Sulfate de Magnésium et potassium IV
Glomérulonéphrite chronique
16%
Néphropathie héréditaire
25%
Néphropathie interstitielle chronique
Diagnostic
Stade Description DFG Conduite à tenir
G1 Fonction rénale normale ³ 90 mL /min Diagnostic étiologique
G2 Maladie rénale chronique 60 - 89 mL /min Prévention cardio-vasculaire et rénale
G3A Insuffisance rénale légère 45 - 59 mL/ min Traitement des complications
G3B Insuffisance rénale modérée 30 - 44 mL/min Préservation du capital veineux - Vaccin hépatite B
G4 Insuffisance rénale sévère 15 - 29 mL /min Préparation au traitement de suppléance
Insuffisance rénale terminale : Liste de transplantation - Traitement de suppléance par
G5 < 15 mL /min
G5D (dialyse) & G5T (transplanté) dialyse
Caractéristique de l’insuffisance rénale chronique Déclin annuel
Hors exceptions (cf. item 348) DGF annéen – DFG annéen+1
- Diminution de la taille des reins < 10 cm (< 3 vertèbres) Physiologique > 40 ans ≤1 mL/min/1,73m2/an
- Anémie normocytaire normochrome arégénérative : Modérée > 1 et < 5 mL/min/1,73m2/an
Défaut production EPO
- Hypocalcémie hyperphosphorémie : carence en vitamine Rapide ³ 5 mL/min/1,73m2/an
D active par défaut d’hydroxylation rénale en 1a
Étiologies
Néphropathie Cliniques Paraclinique
Globe vésical - gros rein - Résidus post-
ORIGINE OBSTRUCTIVE - Dilatation pyélocalicielles
mictionnel
- Protéinurie glomérulaire (> 50 % albumine) de débit variable
HTA
NÉPHROPATHIE - Hématurie et/ou cylindres hématiques
Œdème
GLOMÉRULAIRE - Reins symétriques, contours irréguliers
ATCD de protéinurie +/- hématurie
- Atrophie harmonieuse à un stade évolué
- Protéinurie de faible débit (< 1 g/J et/ou < 50 % d’albumine)
NÉPHROPATHIE ATCD d’infections urinaires récidivantes - Leucocyturie sans germe
TUBULO-INTERSTITIELLE Uropathie - Goutte - Maladie métabolique - Cylindres leucocytaires
- Atrophie rénale asymétrique - Contours bosselés
HTA résistante à une trithérapie incluant un - Protéinurie faible
ATTEINTE RÉNO- diurétique - Reins de taille Asymétrique (atrophie homolatérale à la
VASCULAIRE OAP flash sténose)
Athéromatose - Alcalose hypokaliémique
NÉPHROPATHIE - Polykystose rénale autosomique dominante
Faire un arbre généalogique
HÉRÉDITAIRE - Syndrome d’Alport (transmission liée à l’X)
Prise en charge de la maladie rénale chronique (MRC) : Néphroprotection
à Objectifs :
- Patients avec une MRC avec albuminurie > 30 mg/g (diabétique ou non) : TA < 130/80mmHg
- Objectifs plus stricts : PAS < 120 mmHg en dehors de situation à risque (âge > 90 ans, diabète, stade avancé)
et PAD < 50 mmHg
- Utiliser un bloqueur du SRA pour contrôler la PA chez tous les patients avec une MRC et une albuminurie
> 30 mg/g
RESTRICTION - Régime désodée < 5 g de NaCl /J (= 85 mmol/J)
SODÉE - Surveiller par la natriurèse des 24h : 1g d’apport = Natriurèse de 17 mmol
- Indications :
• HTA chez les diabétiques si albuminurie modérée (A2) ³ 30 mg/24h
• HTA chez les non diabétiques (G1-G4) si albuminurie modérée (A2) ou sévère (A3)
- But :
• ¯de la TA
• ¯ de la protéinurie cause de la diminution de la pression capillaire glomérulaire
- En cas de protéinurie sans HTA :
HYPERTENSION ARTÉRIELLE • 1ère intention : bloqueur du SRA
ET PROTÉINURIE • Cible : Albuminurie < 300 mg/g de créatinine
• Dose maximale tolérée sur le plan tensionnel
- Stratégie thérapeutique :
• Si les cibles thérapeutiques sont atteintes : poursuite du traitement et surveillance.
Blocage du SRA : En cas d’effets secondaires des IEC (toux…) switch par ARA2
• Si albuminurie > 300 mg/g de créatinine urinaire : progressivement la posologie
IEC ou ARA II de l’antagoniste du SRA
• Le contrôle strict de la TA < 110 mmHg
NB : Attention à hypoTA, IRA et kyperK+ lors de l’introduction des IEC ou ARA II
- Règles de prescription : Posologie basse avec augmentation progressive (palier de 2
à 4 semaines)
- Dosage créatininémie + kaliémie : Attention à la baisse de la fonction rénale
• Prévenir le patient de consulter en URGENCE en cas déshydratation extracellulaire
(vomissements, diarrhées…) à Risque d’insuffisance rénale sévère
• Avant prescription et 7 à 15 jours après l’introduction
o Créatinine de 15 % : Traitement efficace
o Créatinine > 30 % : Arrêt temporaire à Recherche de sténose des artères
rénales
o Hyperkaliémie > 6 mmol/L : Arrêt temporaire des IEC/ARA II
o Hyperkaliémie : 5-6 mmol/L à Recherche d’un écart de régime
- Surveillance clinique + biologique à 1 mois : TA - Protéinurie des 24h - Kaliémie -
Créatininémie
à Si objectif de tension artérielle non atteinte > 130/80mmHg
DIURÉTIQUE
- Diurétique thiazidique si DFG > 30mL/min ou Diurétique de l’anse si DGF < 30mL/min
- +/- Bétabloquant ou inhibiteur calcique
à Facteurs aigus aggravants :
PRÉVENTION DES ÉPISODES - Déshydratation extracellulaire : Diurétique - Vomissement - Diarrhée
D’INSUFFISANCE RÉNALE - Médicaments & toxique : AINS - IEC - ARA II - Produit de contraste iodé
AIGUË - Obstacle
- Pyélonéphrite aiguë - Néphropathie vasculaire…
RESTRICTION PROTÉIQUE - DFG < 60mL/min : Apport protéique de 0,6-0,8 g/kg/J - Apport calorique normaux : 25-35 kcal/kg/J
= Permet de ralentir la progression de la protéinurie et de l’insuffisance rénale
- Faire appel aux antidiabétiques oraux le plus possible :
• MRC stade 3 : metformine, glifozines, iDPP4, aGLP1, sulfamides, inhibiteurs de l’alpha-glucosidase…
CONTRÔLE DU DIABÈTE • MRC stade 4 : iDPP4, aGLP1, glifozines, repaglinide
• À tous les stades, si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints à insuline
- Diabète non compliqué : HbA1c < 7 %
- MRC avec comorbidités CV et risques hypoglycémiques : HbA1c < 7,5 %
- MRC âgés polypathologique : HbA1c < 7,5 à 8,5 %
NB : Glifozines (antiSGLT2) effets glycosuriques, améliorent le contrôle de la glycémie et confèrent une
protection CV + effet néphroprotecteur chez les patients diabétique ou non à Indication : DFG > 25
mL/min/1,73m2
SEVRAGE TABAGIQUE - Sevrage tabagique et alcoolique
FdR CARDIO-VASCULAIRE - HTA - Dyslipidémie - Diabète - Tabac - Sédentarité - Obésité…
CAUSES D’INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE CHEZ L’ENFANT
- Hypoplasie rénale
MALADIE DU DEVELOPPEMENT - Dysplasie rénale
RENAL - Rein unique congénital
- Dysplasie rénale multikystique avec ou sans uropathie malformative
- Polykystoses récessives ou dominantes
- Néphronophtise et maladie fibrosantes de l’interstitium rénal
- Syndrome d’Alport (lié à l’X)
MALADIE GENETIQUE
- Syndrome hémolytique et urémique génétique
- Insuffisance tubulaire génétique
- Syndrome néphrotique cortico-résistants
- Nephrectomie pour tumeur
- Maladie de Berger
MALADIE ACQUISE - Néphropathie lupique
- Vascularites auto-immunes
- Syndrome hémolytique et urémique post-infectieux et auto-immun
- Diabète sucré insulinoprive ou non
- Drépanocytose
MALADIE SYSTEMIQUE - HTA essentielle
- Syndrome métabolique et surcharge pondérale
- Dysmaturité avec petit poids de naissance
Pour comprendre en QCM - Savoir quantifier les apports sodique et protéique de votre patient
SYNDROME URÉMIQUE
- Nausées - Vomissement
- Céphalées
- Prurit
- Dégoût de la viande
- Péricardite urémique
- Thrombopathie avec hémorragie cutanéomuqueuse
phosphore)
ACIDOSE - Diminution des bicarbonates, faible augmentation du trou anionique et pH conservé jusqu’à MRC évolué
MÉTABOLIQUE - Conséquence : Catabolisme protéique musculaire excessif - Aggravation des lésions d’ostéodystrophie rénale -
Trou anionique Majoration de l’hyperK+
augmenté - Objectif : HCO3- > 23mmol/L par apport d’alcalin : NaHCO3- (gélules) - Eau de Vichy (0,5 à 1L/J)
- Dénutrition protéino-énergétique : ¯ Apports alimentaires - Catabolisme protéique (acidose) - ¯ Synthèse
protéique
MÉTABOLIQUE
• Apport calorique ³ 30 kcal/kg/J - Éviter les carences protéique - Correction des troubles phosphocalcique
ENDOCRINIENNE
- Hyperuricémie : Asymptomatique ou Grise de goutte à Allopurinol
NUTRIONNELLE
- Hyperlipidémie : Hypertriglycéridémie avec ¯ HDLc - Hypercholestérolémie si pathologie glomérulaire à Cible
LDLc < 0,7-1 g/L
- Modification des hormones sexuelles : Impuissance - Fertilité ¯ - Aménorrhée
- Anémie normochrome NORMOCYTAIRE arégénérative : Asthénie - Angor fonctionnel avec augmentation du
débit cardiaque - HVG à absence de syndrome inflammatoire (CRP)
• Traitement dès que Hb < 10g/dL
o Correction carence martiale pour coefficient de saturation > 20 % et ferritinémie > 100 ng/mL (objectif plus
élevée que dans la pop. G)
HÉMATOLOGIE o EPO recombinante SC /semaines ou mois
o Éviter les transfusions : recherche systématique d’Ac anti-HLA post-transfusion
o Objectif : Hb : 10 à 12 g/dL
- Trouble de l’hémostase PRIMAIRE : Temps de saignement : Défaut d’agrégation plaquettaire - ¯ Hématocrite
• Traitement : Héparine non fractionnée (Contre-indication : AOD, nouveaux anti-agrégants et HBPM)
- Déficit immunitaire modéré : Réponse atténuée aux vaccins - Vaccin systématique : Grippe, COVID, pneumocoque
et VHB (au stade 3B)
- Rétention hydro-sodé : HTA - ¯ Adaptation si surcharge hydro-sodée aigue - Défaut de concentration des urines :
polyurie
TROUBLE • Traitement : régime désodé < 5 g/J avec restriction hydrique
HYDRO- - Hyperkaliémie (Favorisé par : acidose métabolique, médicaments et apport)
ÉLCTROLYTIQUE • Limiter les apports en potassium : Chocolat - Banane - Raisin - Sel de régime - Avocat - melon - Betterave - Chou -
Lait - Yaourt - Fuit sec
• Correction acidose - Résines échangeuses d’ions : Kayexalate® ou Resikali®
COMPLICATIONS TARDIVES
- Nausées & vomissement : Intoxication urémique
DIGESTIF
- Gastrite & ulcère majorent l’anémie de l’insuffisance rénale chroniqueà IPP
- Crampes : Problèmes d’hydratation ou anomalies électrolytiques :
• 1ère cause : Acidose métabolique - Dyskaliémie - HypoCa2+ - HypoMg2+
- Troubles du sommeil : Syndrome des jambes sans repos (anémie)
NEUROLOGIQUE - Insomnie
- Polynévrite urémique (rare) : Régressive après dialyse
- Encéphalopathie urémique (rare)
- Encéphalopathie hypertensive
CARDIOLOGIE - Péricardite urémique
DERMATOLOGIE - Prurit sine materia
Régime alimentaire :
- Restriction hydrique ≈ 500 mL + diurèse résiduelle
- Régime désodé
- Apports normaux : Protéine : 1,2 g/kg/J - Calories : 35 kcal/kg/J
- Traitement à domicile
- Mieux tolérée sur le plan hémodynamique de l’hémodialyse
- Préserve mieux la diurèse résiduelle chez les patients non anurique
- Performance moindre que l’hémodialyse
- Difficile chez les obèses
- Durée d’utilisation limitée
Régime alimentaire :
- Restriction hydrique moindre que l’hémodialyse
- Régime désodé
- Apports normaux : Protéine : 1,2 g/kg/J - Calories : 35 kcal/kg/J
- Crampes - Insomnie
- Rétention hydrosodée - HTA
- Nausée - Dénutrition - Perte de poids
BIOLOGIQUE
Ambulatoire
Surveillance CLINIQUE - Evolu;on favorable en 2 à 3 J
(ne pas faire de BU ou ECBU de contrôle)
ECBU à 72h si évolu;on défavorable
Récidives 25% des cas
SIMPLE
CYSTITE RÉCIDIVANTE
Guérison spontanée : 25 à 45 % À RISQUE DE COMPLICATION
³ 4 épisodes pendant 12 mois
Ne pas faire d'ECBU en cas de cys1te simple
1ère inten1on :
BU +/-
Fosfomycine-trométamol x 1J ECBU
ECBU (si BU posi1ve)
- 2ème inten;on: Pivmécillinam x 5J
- 3ème inten;on : Adapté à l'ECBU
Durée : 7 J Durée : 7J
1ère inten1on : Amoxicilline 1ère inten1on : Nitrofurantoïne
Cys1te post-coïtale
- Pivméillinam x 7J - IIaire adapté à l'ATBgramme
Une prise d'ATB 2h avant ou 2h après
- Nitrofurantoïne x 7J ou Fosfomycine-trométamol
Sans dépasser le rythme d'admnistra;on de la prophylaxie con;nue :
- Fosfomycine-trométamol : dose unique Triméthoprime/J ou Fosfomycine-trométamol /semaine
J1/J3 /J5 (hors AMM) Si > 1 épisode / mois : Traitement x 6 mois
- Triméthoprime x 5J (hors AMM) Traitement prophylac1que non an1bio1que
- Canneberge ou Oestrogènes locaux
PYÉLONÉPHRITE An1biothique en cas de BLSE
HAS/SPILF 2021 - 1ère inten;on :
Critères d'hospitalisa1on * Ciprofloxacine ou Levofloxacine
- Signes de gravité : Sepsis grave - Indica;on de - Augmen;n
drainage chirurgical
- Cefoxi;me, Aminoside, Pénème ...
- PNA hyperalgique/obstruc1ve
Clinique Bandeleee urinaire
- Doute diagnos;que ou doute sur l'observance
- Fièvre élevée, frissons +
- Vomissement : PO impossible
- Douleurs lombaires (signe de giordano) +/- abdominales : ECBU
- Condi;ons socio-économiques défavorables Unilatérale - Fosse lombaire - Irradia;on : OGE - Spontanée
- Décompensa;on de comorbidité et/ou provoquée par la percussion de la fosse lombaire
+/- Empatement de la fosse lombaire
Évolu;on naturelle : abcès péri-rénal, sepsis, PN
chronique...
Risque EBLSE Évolu;on sous traitement favorable en 48-72h
Exposi;on à un ATB < 3 mois Surveillance clinique si évolu1on favorable
Colonisa;on ou IU à EBLSE < 3 mois ECBU de contrôle + uroscanner si fièvre à 72h
Augmen;n - C2G - C3G - FlQ < 3 mois
Voyage récent en zone endémique < 3 mois
Infec;on associée aux soins
Vie en établissement de long séjour et porteur
d'une sonde vésicale à demeure ou d'une
gastrostomie
SIMPLE PYÉLONÉPHRITE COMPLIQUÉE
Anomalie fonc;onnelle ou organique de l'arbre
urinaire Guérison spontanée : 25 à 45 % Hospitalisa4on
Hémocultures
Sans risque de Avec risque de - C3G + amikacine IV
CRP - Urée & créa1nine
complica1on complica1on
Écho.rein - Uro-scanner - Si allergie : aztréonam + amikacine
Si sepsis grave ou geste urologique ET ATCD BLSE :
- Carbapénème + amikacine
Hémocultures si doute diagnos;que CRP, urée, créa1nine - Si abcès : drainage chirurgical ou interven1onnel en URGENCE
CRP, urée, créat non systéma;que Uro-scanner dans les 24h Secondairement adaptée à l'ATBgramme
Echographie rénale dans les 24h si Hémocultures si doute diagnos;c Amoxicilline - Augmen;n - FlQ - Cefixime - SMX-TMT
PNA hyperalgique ATB en monothérapie - Arrêt carbapénème dès que possible
ATB en monothérapie - IV si signe de gravité
- C3G IV ou IM (à privilégier si hospitalisa;on) - PO si PNA sans signe de gravité
- ou FlQ PO (sauf si it par FlQ < 6 mois) - 10 à 14 jours
- FlQ PO (sauf si it par FlQ < 6 mois) - Si contre-indica;on : aminoside ou aztréonam
- Surveillance ECBU à J3 + 1 mois non systéma1que (uniquement
- ou C3G IV Secondairement adaptée à l'ATBgramme si évolu1on défavorable ou lithiases par exemple)
- Si contre-indica;on : aminoside ou aztréonam Amoxicilline - Augmen;n - FlQ - Cefixime - SMX-TMT
Secondairement adaptée à l'ATBgramme 10 jours
Amoxicilline - Augmen;n - FlQ - Cefixime - SMX-TMT
- 7 jours si FlQ ou C3G
- 10 jours
En relai : FlQ (ciprofloxacine ou lévofloxacine)
PO x 14 jours
Uropathie, lithiase, immunodépression... x 21 jours
Complica1ons Antalgiques, hydrata1on, alpha-bloquant (si RAU) x 1mois
- Passage à la chronicité NB : céfixime,augmen4n, fosfomycine-trométamol et
- Réten;on aiguë d'urine nitrufurantoïne : mauvaise diffusion intra-prosta4que
- Choc sep;que Surveillance clinique à J3
PROSTATITE Si évolu;on défavorable à 72h : ECBU & Imagerie : IRM, écho
- Abcès prosta;que
20 à 50 % des hommes au cours de leur vie endo-rectale, scanner
- Extension de l'infec;on : orchi-épididymite, épididymite
- 2ème inten;on : Cotrimoxazole PO, C3G IV ou Carbabénème IV
Examens
Clinique - BU + ECBU
- Fièvre, frissons, sueurs - Hémocultures si fièvre
- Signes fonc1onnels urinaires : Brûlure - - Toucher rectal : Prostate augmentée de volume, tendue et régulière
Dysurie - Pollakiurie - RAU - Recherche systéma;que d'une Réten;on aiguë d'urine
- Echographie des voies urinaires par voie sus pubienne en urgence (< 24h) si : (CI voie
endorectale)
* Douleur lombaire - Suspicion de RAU - ATCD de lithiase ou de sepsis grave
SIMPLE - BU
CYSTITE À RISQUE DE COMPLICATION - BU + ECBU
CYSTITE RÉCIDIVANTE - BU + ECBU
- BU + ECBU
SIMPLE
- Si hyper-algique : ÉCHOGRAPHIE RÉNALE < 24h
- BU + ECBU
À RISQUE DE COMPLICATION - NFS - CRP - Urée & Créatinine
PYÉLONÉPHRITE - ÉCHOGRAPHIE RÉNALE < 24h ou URO-TDM < 24h
- BU + ECBU
- NFS
COMPLIQUÉE - CRP - Urée & Créatinine
- HÉMOCULTURES
- ÉCHOGRAPHIE REIN + URO-TDM en URGENCE
- BU + ECBU
SIMPLE
- Toucher rectal
PROSTATITE - Hémocultures si fièvre
À RISQUE DE COMPLICATION - ÉCHOGRAPHIE des VOIES URINAIRES SUS-PUBIENNES < 24h :
• Douleurs lombaires - Suspicion de RAU - ATCD de lithiase - ATCD sepsis grave
IMAGERIE
ADDICTION À L’ALCOOL - Item 76 (ex-74)
Ethanol : substance addictive 2016 à 2022
Épidémiologie
- Près de 90 % des adultes consomment de l’alcool au moins une - 1ère ivresse : 15 ans
fois par an - 2ème cause de mortalité évitable après le tabac : 41 000 décès/an
- 10 % quotidiennement : sex-ratio = 3H/1F - 25 % des décès dans la tranche d’âge 20-40 ans
- Plus d’1 sur 5 a expérimenté une ivresse dans l’année - Dans le monde : 3ème facteur de risque de morbidité (après HTA et
- Plus d’un français sur 5 dépasse les repères de consommation à tabac)
faible risque - Si dépendance à l’alcool : Espérance de vie diminuée de 20 ans
Mécanisme
Toxicité directe Toxicité indirecte
Carences vitaminiques (dues à une mauvaise nutrition et à une gastrite
L’alcool se fixe sur les phospholipides membranaires, notamment sur
chronique), conséquences de l’atteinte d’organes retentissant sur le
les récepteurs des systèmes gabaergique et glutamatergique,
cerveau (insuffisance hépatique, cardiopathie, dépression immunitaire)
entraînant une dysfonction des canaux ioniques
et de troubles induits (traumatismes…)
Types d’usage
à N’entraîne pas de risque ou très peu
- Seuils d’usage simple : ABSENCE DE DISTINCTION SELON LE SEXE
• Maximum 2 verres par jour - Maximum 10 verres /semaine - ≥ 1 jour /semaine SANS ALCOOL
USAGE SIMPLE
- Verre-standard : Volume de 10g d’OH pur : 10 cl de vin - 25 cl de bière ou cidre à 4° - 3 cl d’alcool fort
(whisky)
• Nombre d’OH pur ingéré en « gramme » : 8 x « degré » x « Volume en litre »
- Non compliquée :
• Haleine œnolique - Injection des conjonctives - Jovialité ou tristesse - Logorrhée - Désinhibition +/-
INTOXICATION ALCOOLIQUE
Agressivité
AIGUË
• Temps de réaction allongé - Dysarthrie et syndrome cérébelleux
Fonction de l’alcoolémie du
- Compliquée : Effet dépresseurs sur le SNC
patient
• Perturbation de la perception, du jugement, des affects, de la cognition, du comportement et de la
Prise en charge en médecine
conscience
d’urgence et non en psychiatrie
- Diagnostics différentiels : Hypoglycémie, hyponatrémie, acidocétose alcoolique, prise d’autres
substances psychoactives, traumatisme crânien, hémorragie cérébrale, ischémie cérébrale
USAGE à RISQUE à Facteur de risque (ce n’est pas une addiction)
Rôle de la prévention - 1er stade du mésusage d’alcool +/- évolution vers un trouble lié à l’usage d’alcool
secondaire - Complications : Intoxication éthylique aigue - Complications chroniques type médicales
RÉPERCUSSIONS SOCIALES des troubles liés à l’usage de l’ALCOOL COMORBIDITÉS PSYCHIATRIQUES des troubles liés à l’usage de
l’ALCOOL
- Familiale : violence, séparation, santé mentale des proches - ÉTAT DÉPRESSIF CARACTÉRISÉ
- Professionnelle : avertissement, licenciement, absentéisme, à RISQUE SUICIDAIRE
chômage - Troubles anxieux
- Financier : dettes, problème de logement, abandon des - Trouble bipolaire : x 4
obligations administratives… - Schizophrénie dépendante à l’OH : 20 à 50 %
- Judiciaire : conduite en état d’ivresse, ivresse publique - Autres addictions : Tabac + OH : 80 % - OH + cannabis ou cocaïne :
manifeste, violence 5%
COMPLICATIONS MÉDICALES DU MÉSUSAGE D’ALCOOL
-
Risque élevé : - Trouble cognitif
•
Voies aériennes supérieures - Œsophage - Démences :
CANCER •
Carcinome hépato-cellulaire • Syndrome de Korsakoff : carence en B1
- Risque modéré : • Maladie de Marchiafava-Bignami (démyélinisation du
• Cancer colo-rectal - Sein corps calleux)
Cirrhose, Pancréatite aiguë, Pancréatite chronique • Démence alcoolique
DIGESTIF
calcifiante, œsophagite, gastrite, diarrhée motrice
SYSTEME NERVEUX
- Encéphalopathies carentielles et métaboliques
COEUR HTA - Troubles du rythme - Cardiomyopathie dilatée • Encéphalopathie de Gayet-Wernicke : carence en B1
Nécrose de la tête fémorale, ostéoporose, • Encéphalopathie pellagreuse : carence en vitamine PP
RHUMATOLOGIE
ostéomalacie (folates)
TRAUMATOLOGIE Fracture - Traumatisme crânien - Encéphalopathie hépatique
HÉMATOLOGIE Macrocytose, anémie, thrombopénie, leucopénie - Myélinolyse centropontique (correction trop rapide d’une
HypoGly, hyperTG, dénutrition, hyperuricémie, hypoNa+)
MÉTABOLIQUE
Goutte, HypoK+, HypoNa+ - Atrophie cérébelleuse - Hématome cérébelleux - HM -
DERMATOLOGIE Aggravation d’un psoriasis - Rhinophyma Hémorragie
OBSTÉTRIQUE - Syndrome d’alcoolisation fœtale (dysmorphie + RM) - Épilepsie (généralisée)
GÉNITALE Dysfonctions sexuelles - Polyneuropathie sensitivo-motrice
Infectiologie Complications liées aux conduites (IST) - NORB
PRISE EN CHARGE
BONUS
QUESTIONNAIRE FACE
QUESTIONNAIRE AUDIT-C
Consommation dangereuse > 5 (homme) ou > 4 (femme)
Mésusage > 4 (homme) ou > 3 (femme)
& Dépendance > 9
- Quelle est la fréquence de votre consommation d’alcool ?
- Quelle est la fréquence de votre consommation d’alcool ? - Combien de verres contenant de l’alcool consommez-vous par jour
- Combien de verres contenant de l’alcool consommez-vous par typique où vous buvez ?
jour typique où vous buvez ? - Votre entourage vous a-t-il fait des remarques au sujet de votre
- Avec quelle fréquence buvez-vous 6 verres ou plus lors d’une consommation d’alcool ?
occasion particulière ? - Avez-vous déjà eu besoin d’alcool le matin pour vous sentir en
forme
- Vous arrive-t-il d’avoir des BLACK-OUT après ingestion d’alcool ?
SEUIL D’ALCOOLÉMIE
CONTRAVENTION DÉLIT
- SANG > 0,5 g/L - SANG > 0,8 g/L
- AIR EXPIRÉ > 0,25 mg/L - AIR EXPIRÉ > 0,40 mg/L
COMPLICATIONS AIGUËS DES TROUBLES ADDICTOLOQUES LIÉES À L’ALCOOL
COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES AIGUËS & CHRONIQUES DES TROUBLES ADDICTOLOGIQUES LIÉES À L’ALCOOL
- C : Confusion mentale
- E : Hypertonie extra-pyramidale
Encéphalopathie pellagreuse
- D : Troubles digestifs : Diarrhée
Carence en pellagre = PP
- D : Signes cutanées : glossite - desquamation -
TTT : Vit PP IV
hyperpigmentation
Encéphalopathie hépatique - C : Confusion mentale
secondaire à l’insuffisance - A : Astérixis
hépato-cellulaire - E : +/- Signes extra-pyramidaux
TROUBLE COGNITIF Démence alcoolique Signes frontaux : Apathie - Bradypsychie
DEMYELINISATION du CORPS CALLEUX
- M : Démence avec mutisme akinétique
Maladie de Marchiafava- - D : Dysarthrie
Bignami - M : Trouble de la marche : astasie-abasie
- H : Hypertonie
Secondaire à encéphalopathie de Gayet-Wernicke non traitée
Syndrome de Korsakoff = ATTEINTE du circuit hippocampo-mamillo-thalamique
Carence en B1 = CIRCUIT DE PAPEZ
(Idem complication méningite - F : Fausses reconnaissances
HSV) - A : Amnésie antérograde : « oubli à mesure »
- F : Fabulations
ÉPILEPSIE Indépendamment du rythme d’ingestion à Tous types possibles
ATROPHIE CÉRÉBELLEUSE Ataxie
BAV bilatérale - Dyschromatopsie - Scotome central - Pâleur
Neuropathie optique
papillaire tardive
alcoolo-tabagique
NEUROPATHIE TTT : Vit B + arrêt alcoolo-tabagique
Polyneuropathie - Aiguë : Symétrique - Axonale - Petite fibres
longueur-dépendante - Chronique : Carence en B1
Neuropathies focales Favorisées par l’amaigrissement = source compression nerveuse
CENTRO-PONTIQUE • Tétraplégie
INDIRECTES
• Signes pseudo-bulbaires
AVC - Thrombo-embolie d’origine cardiaque - Hémorragie cérébrale
NEURO-INFECTION
NEUROPATHIE AU DISUFIRAME
SYNDROME ALCOOLIQUE FŒTAL Cf. gynécologie
- Lésions hépatiques liées à l’alcool la plus précoce à RÉVERSIBLE en quelques semaines après arrêt.
- Histologie : VACUOLES LIPIDIQUES (triglycérides) avec vacuoles vides au microscopie optique (dissout les
STÉATOSE graisses)
- Clinique : HMG bord mousse
- Biologie : GGT - Transaminases normales
FIBROSE - Lésions d’HHA entraînent une fibrose péri-sinusoïdale à Cirrhose
HÉPATITE ALCOOLIQUE AIGUË - Cf. Item 279
Augmen$n
Cys$te aiguë
Durée : 5 jours Cotrimoxazole PO (> 1 mois) : SMT (30 mg/kg/j) - TMH (6mg/kg/J)
Ambulatoire
C3G IV ou IM à domicile ou en
Ambulatoire RéévaluaLon à 48h avec relai PO
consultaLon
Suivi
Absence d’ECBU systématique
- Indication d’ECBU :
• Évolution défavorable : persistance de la fièvre
• Résistance au traitement initial
à En absence d’argument bactériologique pour un échec thérapeutique : Échographie rénale pour éliminer un abcès rénal
PYÉLONÉPHRITE AIGUË RÉCIDIVANTE
³ 3 épisodes
Échographie +/- cystographie
- Antibioprophylaxie (absence de recommandation) : cotrimoxazole (1/2 à 1/5 doses) jusqu’à la suppression des couches.
- Rétention stercorale : laxatif osmotique
- Instabilité vésicale : anticholinergique (oxybutine)
- +/- Rééducation vésico-sphinctérienne
REFLUX VÉSICO-URÉTRAL RVU fonctionnel RVU malformatif
Fréquence +++ +
Âge Enfant Nouveau-né & nourrisson
Prédominance du sexe Féminin Masculin
Mode de révélation PNA répétées PNA ou diagnostic anténatal
Troubles mictionnels +++ +
Caractères du reflux Intermittent Permanent
Imagerie
- Échographie - Normale - Anormale
- Cystographie (grade) - Faible (0 à 2) - Élevée (3 à 5)
- Jonction utéro-vésicale - Normale - Anormale
Risque rénal + +++
Antibioprophylaxie Antibioprophylaxie
Traitement médical Traitement de l’instabilité vésicale et de la Traitement de l’instabilité vésicale et de la rétention
rétention stercorale stercorale
Chirurgie Faible Plus fréquemment indiquée
KÉRATOMÉTRIE PACHYMÉTRIE
Mesure de la COURBURE de la cornée Mesure de l’ÉPAISSEUR de la cornée
Cataracte - Trouble de la réfraction GAFA - Glaucome chronique
« L’ASTUCE du PU » - En pratique
L’examen de la lampe à fente permet de visualiser la cornée afin de rechercher un déficit en cellules endothéliales, car la chirurgie peut
décompenser la cornée.
- Densité en cellules endothéliales > 1000 /mm2 : Chirurgie possible d’emblée
- Densité en cellules endothéliales < 700 /mm2 : Greffe endothéliale avant chirurgie de la cataracte car risque de décompensation
importante
ÉTIOLOGIES DES CATARACTES
Réenopathie
pigmentaire
(maladie généeque)
des photo-R. par les cellules de l’épithélium développent sous l’épithélium pigmentaire et le franchissent en se développant
pigmentaire
pigmentaire sous la rétine maculaire
Fond d 'œil
Traitement
Anti-VEGF sous AL intra-vitréen
- Ranibizumab - Aflibercet - Bevacizumab - Brolucizumab : 6 à 12 injections /an
- Effets secondaires : Hémorragie intra-vitréenne - Infection (enophtalmie) -
Etude AREDS 2 Allergie
à Action : Angiostatique - Baisse de l’hyper-perméabilité capillaire des néo-
Vitamine E + Vitamine C + Zinc + Lutéine + Zéaxantine vaisseaux = Diminution de l’œdème maculaire
(Légumes verts) Absence de thérapeutique à Résultats :
• 40% : Amélioration visuelle substantielle persistant à 2 ans du traitement
NB : Absence de preuve pour Oméga 3 (poissons gras) et • > 50% : Vision stable
bétacarotène. • < 10% : Aggravation
+/- Thérapie photodynamique : Laser infra-rouge après Vertéporfine IV
Dérivé mono-amine de benzoporphyrine = cytotoxique
(Photo-sensibilisant) = Thrombose des néo-vaisseaux
Rééducation orthoptique et aides visuelles
- Rééducation orthoptique basse vision : apprendre à utiliser la rétine située en dehors de la lésion maculaire
- Aides visuelles : systèmes grossissants optiques ou électroniques
« L’ASTUCE du PU » - DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL de la DMLA :
Métastase choroïdienne d’un cancer (sein & poumon)
ÉRYTHÈME NOUEUX
= Signe cutané non spécifique
Clinique
- Symptômes associés : fièvre modérée, asthénie, rhino-pharyngite et Syndrome de Löfgren
arthralgie péri-articulaire des 2 chevilles
- Nouures (nodules hypodermiques) fermes non fluctuantes, en relief, avec 20% inaugural de la sarcoïdose
une surface érythémateuse ou de couleur normale aiguë et à Terrain : Jeune femme
DOULOUREUSES - Érythème noueux
• Diamètre : quelques centimètres - Fièvre
• Nombre : quelques dizaines - Arthralgies
• Douloureuses, chaudes, adhérentes au plan superficiel et profond - Adénopathies intra-
• Topographie : bilatérales +/- symétriques dans les régions pré-tibiales, thoraciques
genoux, mollets, cuisses, fesses (rares aux membres supérieurs) • Hilaires, bilatérales et
- Évolution : symétriques
• « Poussées » succèdent pendant quelques semaines à mois • Non compressives +/-
• 90% : Régression spontanée en 2 à 3 semaines en passant par les stades infiltrats parenchymateux
de la biligénie à Évolution : 90% bénigne
Couleurs successives d’une ecchymose : bleu-violet, vert-jaune puis brun (révolutive)
NB : Biopsie non nécessaire
Diagnostics différentiels
- Syndrome de Sweet profond, généralement fébrile - Réactions exagérées à certaines piqûres d’arthropodes
- Vasculites cutanées ou cutanéo-systémiques (nodules petites - Syndromes septiques cutanées
tailles) - Panniculite pancréatique
- Hémopathie cutanée d’évolution chronique
Étiologie
- Idiopathique : 50% - Chlamydia - Toxoplasmose
- Sarcoïdose - Tularémie - Leptospirose - Virus (EBV/VHB/VHC/Parvovirus B19)
- MICI : Rectocolite hémorragique, maladie de Crohn - Colite - Grossesse - Maladie des griffes du chat - Infection fongique
inflammatoire - Médicaments : infliximab, certolizumab, vemurafenib,
- Infection streptocoque béta-hémolytique A (SGA) isotrétinoïne, G-CSF - CEP
- Tuberculose (primo-infection) - Yersinose - Maladie de Behçet - Hémopathie maligne
Traitement
- Repos, antalgique, AINS (ou colchicine, antipaludéen de synthèse) + Contention élastique
SARCOÏDES
= Signe cutané spécifique
Clinique
- Fermes, non œdémateuses, non inflammatoires, indolores, non prurigineuses
• Jaunes ocre au violet
• Vitropression : aspect « lupoïde » : Disparition de l’érythème et apparition de grains jaunâtres, couleur gelée de coings (= infiltrats
granulomateux)
• Topographie FACIALE (50%)
- Évolution chronique sur des mois voire années +/- régression spontanée
- Biopsie : Granulomatose épithélioïde : nodules de cellules épithélioïdes arrondis bien circonscrits, entourés d’une étroite couronne
lymphocytaire, sans nécrose caséeuse
à Polymorphisme des lésions :
- Sarcoïdes à petits nodules : lésions papuleuses symétriques
• Hémisphère : Æ 3 à 5 mm - Nombres : Quelques dizaines - Topographie : visage & membre
- Plaques : Lésions infiltrées parfois surmontées de nodules : LUPUS PERNIO : Placard bleu violacé (visage & extrémités) à CICATRICES
- Sarcoïdes à gros nodules : Confluants sur le mode annulaire + cicatrice centrale
• Hémisphère : Æ > 1 cm - Topographie : Visage
à Femme : ANGIOLUPOÏDE : Placard nodulaire infiltré télangiectasique des ailes du nez et des joues
- Sarcoïde sur cicatrice : Infiltration érythémateuse des anciennes cicatrices ou des tatouages
Phénotype sévère
- Angiolupoïde de Brocq-Pautier - Placard diffus
- Gros nodule - Lésions ulcérés et hypodermiques
- Lupus pernio
CLINIQUE
MANIFESTATIONS RÉNALES
40 %
Généralité
Incidence = 0,4 /100 000 & Prévalence = 4 / 100 000 - 50 % des cas dans la 1ère année
- Clinique : ASYMPTOMATIQUE le plus souvent
Examens complémentaires
- Associée à des signes d’activité immunologique :
BIOLOGIE
Ac anti-DNA en augmentation - Hypocomplémentémie de consommation : C4 - C3
- Protéinurie glomérulaire +/- Hématurie microscopique +/- HTA Critères de mauvais pronostic
BANDELETTE URINAIRE
- 50 % : Syndrome néphrotique IMPUR à Hématurie 25% des glomérulonéphrites
PROTÉINURIE/CRÉATININURIE
microscopique fréquente (50 %) lupiques
/3 à 6 mois
- +/- Insuffisance rénale rapidement progressive -> Insuffisance rénale terminale
à Indications : - Début < 15 ans
- Protéinurie isolée ³ 0,5 g/J (ou 0,5g/g de créatinine) - Ethnie : NOIRS
- Et/ou Insuffisance rénale - Classe IV
PONCTION BIOPSIE RÉNALE - Lésions chroniques à l’histologie
à Classification des glomérulonéphrites lupiques d’après l’INS/RPS - Insuffisance rénale initiale
2003 : Cf. infra - Non-réponse au traitement
- Dépôts de complexes immuns* : IgG, IgM, IgA, C3, C4 et C1q - Rechute rénale
Classification des glomérulonéphrites lupiques d’après l’INS/RPS
Classe Description % Clinique Pronostic Traitement
Rein normal au MO <2%
1 Dépôts immuns* dans le mésangium en IF
GLOMÉRULONEPHRITE MÉSANGIALE Asymptomatique
Excellent Abstention
2 Dépôts immuns* dans le mésangium en IF 15% Hématurie
et MO +/- Protéinurie
Hypercellularité mésangiale
GLOMÉRULONÉPHRITE PROLIFÉRATIVE
FOCALE
< 50% des glomérules atteints
3 - Lésions actives : (A) HYDROXYCHLOROQUINE
• Prolifération endocapillaire +/- +
A Prolifération extracapillaire 25% Si lésions actives :
ou • Dépôts immuns* dans le mésangium
C et capillaires sous-endothéliaux Inductions :
- Et /ou Lésions chroniques : (C) = Protéinurie - Corticoïdes
séquelles fibreuses +/- Hématurie - Cyclophosphamide IV
+/- Syndrome IRénale - ou MMF (Cellcept) PO
néphrotique terminale à
+/- Insuffisance 10 ans : 30% Entretien :
GLOMÉRULONÉPHRITE PROLIFÉRATIVE rénale - Corticoïdes à faible dose
DIFFUSE Mortalité à - MMF ou azathioprine
4 > 50% des glomérules atteints 10 ans : 15%
50% Idem. « L’ASTUCE du PU »
A Les lésions actives ou chroniques sont les Glomérulonéphrite
ou mêmes que celles de classes 3 mais aiguë Si après rémission des lésions
C étendues à plus de la moitié des (Cf. Item 261) lupiques, de nouveaux signes
glomérules d’atteinte rénale réapparaissent, il
faut RE-FAIRE une PBR pour définir
l’activité des lésions (ou pour
diagnostic différentiel)
Bon si
absence de Si syndrome néphrotique :
GLOMÉRULONÉPHRITE EXTRA- +/- Hématurie - syndrome - Stéroïdes
5 MEMBRANEUSE Protéinurie néphrotique - Cyclophosphamide IV
10%
Dépôts immuns granuleux en position Syndrome Syndrome - ou Azathioprine PO ou MMF PO ou
extra-membraneuse néphrotique néphrotique Ciclosporine
: IRénale à 10
ans = 20%
GLOMÉRULONÉPHRITE SCLÉROSANTE Insuffisance
Préparation à la dialyse et à la
6 STADE CICATRICIEL Insuffisance rénale rénale
<5% transplantation
= Évolution d’une atteinte de classe III ou IV chronique terminale
Récidive sur le greffon < 5 %
> 90 % des glomérules sclérosés
ANATOMPATHOLOGIE
compatible
Traitement
- Contre-indication des œstrogènes car augmentation des poussées. - Azathioprine
- Éviter un dispositif intra-utérin si thrombopénie (Préférer au - Ciclosporine
progestatif > Cuivre) - Hydroxychloroquine
Lupus & Grossesse Complications : - Aspirine - HBPM
Prévoir la grossesse - Fœtale : FC spontanée - Mort fœtale - MAP - Pré-éclampsie - - Cyclophosphamide
indications
Selon le CRAT Accident obstétrical (SAPL) - MMF (Cellcept)
Contre-
- Maternelle : T3 & post-partum : Poussée lupique - IEC
- Nouveau-né : Lupus et BAV néonatal si Auto-Ac anti-SSA - Biphosphonate
Traitement : Aspirine - AVK/NACO
Etiologies :
- Bétabloquant - Anti-TNF - Interféron a Guérison à l’arrêt du médicament
Lupus induit - Isoniazide, Minocycline, Phénothiazines, Quinines, Phénytoïne, Contre-indication à vie du
= Lupus Propylthiouracile médicament
médicamenteux Clinique :
• Manifestations générales - Rhumatologiques - Cutanées - Péricardiques ou pulmonaires
Biologie : Ac anti-Histone sans anticorps anti-DNA
Lupus érythémateux disséminé peut être associé à : Surveillance /6 mois à vie
- Syndrome de Gougerot-Sjögren
- Cryoblobulinémie - Clinique
- Syndrome de Sharp : Myalgie + Sd. de Raynaud + Poly-arthralgies - NFS - Ionogramme sang - Créatinine
Formes associées + Doigts boudinés - BU +/- Protéinurie/Créatinine
- Connectivite mixte : Lupus-polymyosite ou Lupus-sclérodermie - C3 - C4 - CH50
Biologie : - Ac anti-ADN (Test Farr)
- Ac anti-RPN - Dosage de l’hydroxychloroquine
- Sd de Gougerot-Sjögren : Ac anti-SSA/B
Biologie
- Cytopénie : anémie hémolytique auto-immune - thrombopénie - leucopénie modérée
STANDARD - TCA - créatininémie - hypoalbuminémie - hypocomplémentémie (¯ CH 50 & ¯ C3 & C4 à suivi)
NB : La CRP s’élève peu à Doit faire rechercher une complication infectieuse, une sérite ou une thrombose
Le lupus systémique ne se complique pas d’amylose AA car la CRP reste basse
- Immunofluorescence indirecte sur Hep-2 (ou sur foie de rat) : homogène, périphérique ou
FACTEURS mouchetée
ANTI-NUCLÉAIRE
- Constant & peu spécifique au lupus > 1/160 - Prévalence augmente avec l’âge
(FAN)
- Valeur diagnostique
= Ac ANTI-
- Titre d’AAN < 1/80 pour exclure le diagnostic
AUTO-ANTICORPS NUCLÉAIRE (AAN)
- Pas de suivi par les anticorps anti-nucléaires (non corrélée aux poussées)
- ADN double brin ou bicaténaire : Radio-immunologie de FARR - Immunofloresence sur
ANTICORPS
Crithidia luciliae - ELISA
ANTI-ADN NATIF
- Très spécifique du lupus érythémateux disséminé
80 à 90 %
- Suivi & Pronostic de l’atteinte rénale
ANTICORPS ANTI-Sm (Peu fréquents 30 % mais très spécifique) et ANTICOPRS ANTI-NUCLÉOSOME
Autre - Anti-SSA/B - Anti-RNP - Anticoagulant circulant - Anti-plaquette
- Anti-Ig (Facteur rhumatoïde) - Cryoglobulinémie
Évolution
Évolution par POUSSÉES avec phases de rémissions +/- longues : Atténuation avec la ménopause
LE SOLEIL, LES OESTROGÈNES, LES GROSSESSES ET CERTAINES INFECTIONS FAVORISENT LES POUSÉES CUTANÉES ET EXTRA-CUTANÉES
Taux de survie à 5 ans > 90 % - Taux de survie à 20 ans = 80 %
- Facteurs de mauvais pronostic : Début pédiatrique - Sujet NON CAUCASIENS - HOMME
- Poussée lupique incontrôlée
CAUSE DE MORTALITÉ
- Thromboses (SAPL) et autres causes CV
PRÉCOCE
- Infections (complications du traitement)
- Cardio-vasculaire : IDM et AVC (athérosclérose accélérée par les corticoïdes)
CAUSE DE MORTALITÉ
- Cancers
à LONG TERME
- Infections
- Nouvelle poussée de la maladie
- Séquelles d’une poussée : Insuffisance rénale chronique, « L’ASTUCE du PU »
hémiplégie… La dissociation VS/CRP dans le lupus
- Maladies cardio-vasculaire (AVC, angor) s’explique par une
CAUSE DE MORBIDITÉ - Atteintes osseuses : ostéoporose, fracture, ostéonécrose hypergammaglobulinémie qui augmente
à LONG TERME aseptique… la VS, surtout présent si associé au
- Susceptibilité aux infections : traitement syndrome de Sjögren.
- Troubles de la mémoire
- Néoplasie (absence de lien direct avec le lupus) : Traitement
- Médicaments utilisés
Traitement
- PHOTOPROTECTION - Pas d’œstrogènes - grossesse déconseillée avec l’obtention d’une rémission complète
- Prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaires
MESURES GÉNÉRALES - Prévention de l’immunodépression : Vaccin pneumocoque /5 ans - Vaccin grippe /an - Traitement des foyers
ALD 100 % infectieux
- Prévention de la corticothérapie : régime désodé, sans sucres rapides, vit D + calcium +/- Biphosphonate
- Soutien psychologique - Éducation thérapeutique
- Traitement de fond : Anti-malarique de synthèse : HYDROXYCHLOROQUINE (Plaquenil®) 400 à 600 mg/J
(5mg/kg/J)
TRAITEMENT des • Surveillance : Effets secondaires dose-dépendants :
formes MINEURES o Ophtalmologie (toxicité rétinienne) à 5ème année
CUTANÉO- o ECG : Trouble de conduction - Allongement QT
ARTICULAIRES o Hyperpigmentation cutanée - Hypersensibilité - Douleurs abdominales - Troubles psychiques
- Atteinte articulaire : AINS + Plaquenil® à Si résistance AINS : AINS + Plaquenil® + Corticothérapie (faible dose)
- Atteinte cutanée : Plaquenil® - Dermocorticoïdes à Si résistance : Thalidomide
- Traitement d’induction : 3 à 6 mois - Seules les GN avec des lésions actives IIIA, IIIA/C, IVA, IVA/C
• Corticoïdes PO FORTE dose : 0,5 à 1 mg/kg/J +/- bolus IV avec diminution progressive
TRAITEMENT des
formes VISCÉRALES • Si grave : Immunosuppresseurs (Mycophénolate mofétil ou Cyclophosphamide)
- Traitement d’entretien : Plusieurs années à But : Prévenir les rechutes
• Immunosuppresseurs : Azathioprine ou Mycophénolate mofétil PO
SYNDROME DES ANTI-PHOSPHOLIPIDES (SAPL)
= Thromboses artérielles, veineuses et/ou de la microcirculation
Épidémiologie Physiopathologie
- Mal connue Anticorps anti-phospholipides interagissent avec les phospholipides
- Prédominance féminine : 4F/1H dans le SAPL primaire membranaires plaquettaires et les cellules endothéliales et activent la
- Lupus + SAPL = 20 - 30 % coagulation
90 % des cas le SAPL est associé à un lupus systémique - 10 % SAPL isolé = SAPL primaire
Diagnostic
- Thromboses veineuses périphériques récidivantes
- Topographie inhabituelle : veine cave, membres supérieurs…
THROMBOSE - Embolies pulmonaires
- 30 % : Association de THROMBOSES VEINEUSES & ARTÉRIELLES
• NB : Les récidives surviennent volontiers dans le même type de vaisseaux
- 35 % : SNC
- AVC ou AIT
- Démence vasculaire
NEUROLOGIE
- Thrombophlébite des sinus veineux cérébraux : céphalées + HTIC
- Myélopathie vasculaire
- Chorée et/ou épilepsie
- Valvulopathie mitrale ou aortique : épaississement diffus ou localisé à Endocardite de Libmann-Sacks
CŒUR • Risque d’embolie artérielle et de greffe oslérienne (rare) à Insuffisance cardiaque.
- Thrombose coronaire = Infarctus du sujet jeune
- Myocardiopathie ischémique par atteinte de la microcirculation cardiaque
- Livedo racemosa : coloration bleue-violacée de la peau en forme de mailles de filet
• Mailles LARGES irrégulières et non fermées +/- Nécrotiques : infiltrées
à Tronc - Face postérieure des bras - Cuisses.
DERMATOLOGIE • Ne disparaît pas au réchauffement ¹ livedo réticulé (physiologique)
- Ulcères cutanés artériels Absence de syndrome
- Orteils violacés : thromboses et nécroses cutanées de Raynaud
- Hémorragie sous-unguéale en flammèche
- Thrombose des artères glomérulaires
- HTA - Protéinurie
- Insuffisance rénale
REIN
- Thrombose ou sténose des artères rénales.
- Micro-angiopathie thrombotique : Syndrome hémolytique et urémique atypique
- Embolie pulmonaire
POUMON - Hémorragie intra-alvéolaire : capillarite par thrombose des artérioles alvéolaires
- HTAP post-embolique (groupe 4)
- Hépatique : Syndrome de Budd-Chiari
DIGESTIF
- Ischémie intestinale aiguë ou angor mésentérique
- Nécrose ischémique des surrénales souvent bilatérale : Douleurs abdominales + HypoTA par thrombose des
SURRÉNALE
veines surrénales.
- Amaurose
ŒIL - Thrombose de l’artères ophtalmique (OACR)
- Névrite optique ischémique antérieure aiguë (NOIAA)
- ³ 1mort fœtale inexpliquée (> 10 SA) avec morphologie fœtale normale documentée par une échographie ou
par un examen macroscopique.
MORBIDITE - ³ 1 naissance prématurée (< 34 SA) d’un fœtus morphologiquement normal, en rapport avec la survenue
OBSTETRICALE d’une éclampsie ou d’une pré-éclampsie sévère ou avec démonstration d’une insuffisance placentaire.
- ³ 3 FCS consécutives et inexpliquées précoces (< 10 SA) après exclusion d’une anomalie anatomique ou
hormonale maternelle, et d’une anomalie chromosomique maternelle ou paternelle.
Biologie
NFS - Anémie - Thrombopénie (20 %)
- Anti-cardiolipine = VDRL (IgG ou IgM) : Technique ELISA
- Anti-ß2 glycoprotéine 1 (IgG ou IgM) : Technique ELISA
- Anticoagulant circulant lupique : Avant la mise sous héparine
ANTICORPS • Évoquer devant un allongement du temps de coagulation dépendant des phospholipides
ANTI-PHOSPHOLIPIDE = TCA et Temps de venin de vipère Russell
• Non corrigée par l’adjonction de plasma témoin
• Corrigée par un excès de phospholipides à Neutralisation : Absorption d’Anticorps.
Sérologie Sérologie syphilis dissociée : VDRL + TPHA -
DIAGNOSTIC POSITIF
Fondé sur un évènement thrombotique prouvé (image ou biopsie) et/ou gravidique
ET
Présence durable (2 prélèvements séparés de 3 mois) d’anticorps anti-phospholipides À TAUX ÉLEVÉ
- Lésions érythémateuses +/- œdémateuses ou squameuses, plus rarement papuleuses Diagnostics différentiels
•
Forme localisée : Joues & nez en « vespertilio » (loup de carnaval ou ailes de
- Rosacée
papillons) s’étendant sur le front, cou et décolleté avec bordures émiettées
- Dermatite séborrhéique
o Respectant les sillons nasogéniens & paupières
- Dermatomyosite
• Forme diffuse : zones photo-exposées : mains (face dorsale avec respect des zones articulaires)
- Eczéma
o Éruption morbilliforme papuleuse, eczématiforme ou bulleuse - Érythème en bande
- Éruption médicamenteuse ou
• Lésions muqueuses érosives (buccale +/- pulpite aiguë érosive)
virale
- Évolution : Disparition SANS CICATRICE
LUPUS ÉRYTHÈMATEUX CUTANÉ SUBAIGU
= 7 à 21 % des LS avec présence Ac anti-SSA (anti-Ro)
- Lésions érythémateuses, maculeuses ou papuleuses évoluant : Diagnostics différentiels
•
Lésions annulaires parfois confluentes à contours polycycliques
avec bordures érythémato-squameuses - Dermatophytie
• Lésions papulo-squameuse d’aspect psoriasique : psoriasiforme - Érythème polymorphe
disséminée - Psoriasis
- Topographie : - Pityriasis rosé de Gibert
• Zones photo-exposées de la partie supérieure du corps - Forme dépigmentée : vitiligo
- Evolution : Dépigmentation Lésions annulaires
• CICATRICE avec macule hypo- ou achromique séquellaire définitive
LUPUS ÉRYTHÉMATEUX DISCOÏDE
= 15 à 25 %
Lésions le plus souvent isolées, sans manifestations extra-cutanées
NB : En absence de signe biologique, la probabilité que les lésions de lupus érythémateux discoïde
annoncent la survenue d’un LS est très faible.
- Plaques limitées multiples et symétriques prédominant sur le visage en « ailes de papillon » :
• Érythème rouge foncé « vieux rose » à bordures nettes, et parcouru de fines télangiectasies
• Squames ou bouchons kératosiques folliculaires en « clou »
• ATROPHIE CICATRICIELLE
- Atteintes des oreilles, cuir chevelu (alopécie cicatricielle en plaque) +/- dos des mains & tronc
(zones photo-exposées) Lupus érythémateux discoïde
AUTRES
- Lupus tumidus :
• Lésions érythémateuses infiltrées papuleuses ou nodulaires non squameuses du visage
- « Chilblain lupus » : lupus à type d’engelures des extrémités
- Panniculite lupique
• Nodule évoluant vers une atrophie cicatricielle en dépression cupuliforme ou en « coup de hache » sur les
faces externes des bras et cuisses
Aspects histologiques
- Lésions épidermiques et dermiques : hyperkératose, atrophie dermique, vacuolisation des kératocytes
Lupus érythémateux basaux, épaississement de la membrane basale, œdème des infiltrats lymphoïdes dermiques péri-
discoïde : lésions vasculaires et péri-annexiels
érythèmato-squameuses et - Immunofluorescence directe :
atrophiques Dépôts granuleux d’immunoglobuline (¹ dermatose bulleuse auto-immune = linéaire) : IgG, IgA et IgM
et/ou compléments (C1q et C3) à la jonction dermo-épidermique à 30 % des cas dépôt en peau saine
Lésions cutanées vasculaires
- Phénomène de Raynaud : 15 à 45 %
- Livedo (SAPL avec atteinte cardiaque et manifestations vasculaires - Vascularite urticarienne : 4 à 13 %
ischémiques) : diffus à mailles non fermées formant des cercles - Erythème palmaire
incomplets - Télangiectasies péri-unguéales
- Purpura - Hémorragies en flammèches sous-unguéales
- Ulcère de jambe
Objectifs R2C Item 194 (ex-190)
RANG A RANG B
- Savoir que le LS est une maladie auto-immune - Population la plus fréquemment concernée par le LS
polymorphe - Repérer les principales atteintes viscérales du LS
- Savoir que le SAPL peut être primaire ou secondaire - Critères diagnostiques de SAPL
- Principales lésions cutanées spécifiques - Contenu multimédia : Livedo racemosa
- Caractéristiques de fréquence et de présentation - Principaux auto-anticorps (hors AAN) et anomalies biologiques
clinique d'une atteinte rénale au cours du lupus - Principes des méthodes et la place de l’anatomie pathologique pour le diagnostic
systémique des lésion cutanées
- Contenu multimédia : Vespertilio - Indications de la biopsie rénale et les principales lésions rénales
- Intérêt et interprétation du test de dépistage des - Mode d'évolution du LS et les atteintes viscérales pronostiques
AAN - Traitement du LS = hydroxychloroquine, principes du traitement des principales
atteintes
- Traitement du SAPL thrombotique = anticoagulant la plupart du temps à vie
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