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Enrichi de nouveaux tableaux exclusifs R2C
Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
David Mutin
Aymeric Rouchaud
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Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
Création de la maquette intérieure et mise en pages : Patrick Leleux PAO
Couverture : Primo & Primo
ISBN : 978-2-311-66222-1
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses
ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou
reproduction par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et
suivants du Code pénal.
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Les auteurs
III
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Remerciements
Aymeric Rouchaud
Merci à Aymeric, équivalent vivant de radiopaedia, de m’avoir une nouvelle fois accordé
sa confiance. Au plaisir de travailler à nouveau avec toi.
Un remerciement particulier pour Hippolyte, auteur d’un chef-d’œuvre d’infectiologie
chez Vuibert (Tout sur les maladies infectieuses à l’ECNi), et qui m’a aidé à relire les
tableaux de la matière.
Enfin, merci à Antoine, Nico, BC bien sûr, à la team de l’HFME (on ne fera jamais
mieux), et à tous les autres que j’oublie.
David Mutin
IV
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Avant-propos de la 3 e édition
V
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L’abrégé des (très) bien classés
– la suppression des deux items « Amylose » et « HTAP » est tout à fait anecdotique :
nous avons fait le choix de laisser les tableaux tant ces pathologies sont transversales et
restent – à notre avis – possiblement dans la banque de QI…
Toutes les autres modifications d’items sont de l’ordre de l’organisation du programme
(scission/fusion d’items) sans aucune incidence sur le contenu ou de l’ordre de la créa-
tion d’items « politisés » absolument intombables en santé publique.
En résumé, la seule modification substantielle me semble être la prise en compte de la
thématique des questions pour obtenir la spécialité qui vous intéresse. Cela tombe bien,
l’ATBC est classé par matière. Je ne vous conseillerai jamais de ne travailler « que » la
cardiologie si vous rêvez de cardio à Bordeaux la nuit, mais insister un peu plus sur ces
questions à fort coefficient pour vous serait bien malin.
Je vous laisse donc avec cette édition entièrement adaptée au nouveau programme. La
plupart des tableaux de ce livre correspondent à des connaissances de rang B et C, donc
les plus discriminantes, les plus importantes. Je vous rappelle juste que les connaissances
de rang A ne servent qu’à « valider » l’ECNi pour pouvoir être interne ; elles ne servent
pas à classer les étudiants. En gros, le CNG s’aligne en 2021 sur ce qu’on a toujours dit
depuis 2017 : les connaissances trop simples ne sont pas discriminantes.
Bon courage,
Aymeric
VI
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Avant-propos de la 1 re édition
Objectif de l’ouvrage
L’objectif de ce livre n’est pas de vous donner les bases de l’intégralité des items du
programme (pour cela, vous avez vos fiches, réalisées à l’aide des références), mais de vous résumer
en de nombreux tableaux légendés et expliqués les points de détails qui semblent inaccessibles
– mais qui ne le sont pas tant que cela, pour peu qu’on prenne le temps d’identifier les points
« critiques » – afin de que vous puissiez viser le top 100 ! C’est avant tout un livre qui vous
permet de gagner un temps précieux, qui fait la différence entre les étudiants « corrects » et
les étudiants « excellents », qui vous permet de vous distinguer sur des points qui d’habitude
ne sont accessibles qu’aux étudiants qui travaillent à fond depuis la DFGSM3 et, enfin, qui
vous permet – je l’espère – d’avoir votre spécialité ET votre ville, sans compromis aucun.
Ainsi, le but de cet ouvrage n’est pas de vous expliquer que le traitement de l’angor
(item 334 devenu le 339) est BASIC, car aucun étudiant compétitif ne sera sélectionné
sur ce type de notions beaucoup trop simple, beaucoup trop redondant au travers des
centaines de dossiers que vous ferez avant le jour J, pour représenter un réel intérêt.
En revanche, les différents BAV, l’anatomie coronaire ou encore la pharmacologie des
dérivés nitrés sont, parmi tant d’exemples, des notions qui feront vraiment la différence,
car ces thèmes sont bien moins développés dans les différentes références et parce que
tous les dossiers n’en parlent pas en détail.
De la même façon, à l’opposé du spectre des questions ECNi, il n’y a aucun intérêt
à développer la physiopathologie et le traitement de la LEMP – beaucoup trop hors
programme et difficile ; aucun étudiant ne connaîtra ces notions, donc elles ne sont pas
discriminantes –, mais il faut connaître les étiologies qui tombent et qui ne seront pas
mises en avant dans vos cours (penser rituximab !).
C’est à mon sens la clé des premières places : il est nécessaire d’être :
– parfait avec les notions classiques connues de tous les étudiants compétitifs (cf. vos
références) ;
– excellent avec les notions complexes qui peuvent tomber (cf. ce livre 6) ;
– bon avec les notions adjacentes au programme mais qui sont moins « tombables »
(cf. ce livre 6).
N’ayez pas peur si certains tableaux semblent obscurs, abscons ; ils feront sens au fur et à
mesure de la progression de votre cursus (le tableau 1297 « Oncologie et calcification »
résulte de mon expérience avec de nombreux QCM officiels ou non, tout comme le
tableau 250 « Flush cutané », ce n’est pas un bête recopiage d’un Collège quelconque
mais un travail de synthèse qui vous permettra d’être plus efficient dans vos révisions).
De la discrimination
Le concept de discrimination apparaîtra bien souvent dans cet ouvrage. Il faut comprendre
que le caractère discriminant d’un sujet est le produit de deux variables.
VII
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L’abrégé des (très) bien classés
La difficulté du concept
Il faut que la notion soit difficile, non traitée de nombreuses fois par toutes les références
ou pas trop simple à retenir pour faire vraiment la différence. Nous ne nous intéresserons
pas aux notions « de base » dans cet ouvrage, ce n’est pas un ouvrage à ouvrir « avant » de
faire l’item, mais après, une fois que vous savez à peu près de quoi parle ce dernier, que
vous êtes capable d’identifier les idées de base transcrites dans les nombreuses références.
Attention, si elle est trop élevée, la difficulté ne sélectionne plus car quasiment personne,
même dans le top 10, ne connaît la réponse. Par exemple, certaines questions d’anatomie
sont trop précises pour être connues autrement que « par chance », ou si l’étudiant est
passionné d’anatomie. J’ai en tête la question suivante (dossier 2 de la deuxième épreuve
de l’ECNi 2017) :
ECNi
2017
Q12) D’après les résultats du bilan d’extension locorégionale, la tumeur siège au niveau du
moyen rectum, infiltre le mésorectum en y restant confinée et il existe 3 adénopathies
régionales situées dans le mésorectum. Le bilan d’extension général est négatif.
Quel(s) est (sont) le(s) site(s) ganglionnaire(s) de drainage du moyen/haut rectum ?
A) inguinaux
B) iliaques externes
C) iliaques internes
D) mésentérique intérieur
E) promontoire
J’ai été personnellement incapable de répondre à cette question, et seuls certains étudiants
« à profil » (master d’anatomie, passion pour la chirurgie digestive, passion pour l’anatomie,
etc.) ont répondu correctement (probablement, je n’ai pas accès à la copie de tous les meil-
leurs !), car ce n’est pas du tout une thématique mise en valeur dans les différentes références,
et tous les distracteurs étaient envisageables, donc impossible de répondre « par logique ».
Cependant, ne soyez pas trop effrayé par ce paragraphe, ces questions « trop difficiles »
sont extrêmement rares (entre 5 et 10 par an, au maximum) (cf. zone rouge du graphique
ci-dessous, que l’on oppose à la zone « trop facile » en vert).
On peut ainsi visualiser la difficulté comme une courbe en « V » inversé :
Discrimination
Difficulté de la question
VIII
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Avant-propos de la 1re édition
C’est finalement la zone hachurée qui est la plus pertinente, la plus discriminante,
celle qu’on essaye de retranscrire au travers des différents tableaux reproduits dans cet
ouvrage. Les zones « plus simples », avant la zone hachurée, ne sont pas assez difficiles
pour vraiment faire la différence. Tous les ouvrages les traitent, vous ferez un nombre
important de dossiers, pour traiter ces notions (en bref, il est impossible de passer à côté
en étant sérieux).
Les zones « plus difficiles » ne valent pas le coup, on parle ici de notions beaucoup trop
aléatoires (vous n’allez pas retenir toute l’anatomie ganglionnaire avec le drainage de
chaque organe pour espérer réussir un hypothétique QCM que quasiment personne
d’autre ne réussira), pas assez tombables, que seuls quelques étudiants (pas forcément
compétitifs d’ailleurs, ce sont parfois des notions vues en stage) connaîtront et sauront
exploiter.
Le caractère tombable de la notion ou tombabilité
Évidemment, il faut que la notion ait une chance de tomber lors de l’ECNi pour que
l’étudiant puisse faire la différence. Même si vous connaissez toutes les notions les plus
« hors programme » possibles, vous ne serez pas Major si aucune de ces notions ne
tombe lors de l’examen. Il faut cibler vos connaissances, et c’est là toute la pertinence de
cet ouvrage, que j’écris avec l’expérience d’un étudiant qui – comme tous les premiers
classés – a brassé une grande quantité d’informations pour essayer de réunir les points les
plus pertinents pour vous.
Tout le paradoxe et la difficulté d’écrire cet ouvrage est qu’il faut donc identifier les
thématiques peu maîtrisées par les étudiants (donc « difficiles ») pour permettre de
faire la différence, et de repérer parmi celles-ci celles qui sont les plus à même de tomber
afin de ne pas vous donner d’informations superflues à apprendre.
+ Difficulté
IX
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L’abrégé des (très) bien classés
De la rentabilité
Il faut aussi parler ici de la « rentabilité » de l’apprentissage d’une notion, qui correspond
au temps passé à d’abord identifier puis synthétiser les notions pertinentes par rapport
à la probabilité que la notion tombe à l’ECNi. Le but de cet ouvrage est de « tricher »
pour vous, lors de l’apprentissage, en vous donnant les informations pertinentes
déjà synthétisées, bien formatées, pour qu’il ne vous reste plus qu’à « apprendre » le
tableau. Je m’engage à ce que chaque tableau présenté ici soit « rentable » ; aucun n’est
là pour faire du remplissage (lors de l’écriture, j’ai refusé de compiler au moins 50 %
des ressources que j’avais préparées pendant mon externat car les tableaux n’étaient pas
« conformes » : beaucoup trop hors programme avec donc quasiment 0 % de tombabilité,
beaucoup trop simples donc quasiment 0 % de discrimination, trop « texto du cours »,
donc sans intérêt, etc.). Chaque tableau que vous apprendrez dans cet ouvrage sera du
temps gagné pour faire plus de dossiers, mettre davantage en pratique vos connaissances,
et ainsi progresser vers le top 100 (ou mieux).
Conclusion
X
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Avant-propos de la 1re édition
Il y a environ 500 points de différence entre le top 10 et le top 200, autant qu’entre le
rang 1 000 et 3 000. La clé de ces 500 points se trouve dans les pages qui suivent.
Bon courage.
Aymeric
XI
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Nouveautés
dans la collection
des (très) bien classés
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Que penser des ECOS ?
Voici la liste des « situations cliniques de départ » qui vous faudra gérer devant les
examinateurs. Vous vous rendrez bien compte que quasiment toutes ces situations
sont rattachables à un item « classique » du programme. Il vous faudra donc forcément
connaître les subtilités de cet item pour réussir votre examen. N’imaginez pas que seule
votre « pratique » sera évaluée. Il est évident que l’étudiant qui orientera son examen
clinique en fonction de ses connaissances réussira infiniment mieux que l’externe qui sait
mieux faire semblant d’être un vrai « clinicien » mais qui a de grosses lacunes théoriques.
La précision de ces situations cliniques est discriminante. Par exemple, face à l’ECOS
274 – Prise en charge d’un patient présentant une tuberculose bacillifère, il vous faudra
(une fois que vous aurez mis votre FFP2 !) bien connaître l’item « Tuberculose » par
cœur pour réussir à dégager des points.
Pour réviser, je vous conseille donc de travailler chacun de ces points EN MÊME
TEMPS que vous révisez les items.
David et moi, nous n’avons pas passé les épreuves selon ces nouvelles modalités.
Toutefois, nul doute que nous aurions été extrêmement exigeants sur les questions
théoriques, en révisant rapidement les quelques notions cliniques exigibles (qui seront
bien souvent relativement évidentes pour l’externe qui est allé en stage et qui présente
un minimum de sens clinique…).
XIII
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L’abrégé des (très) bien classés
XIV
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Que penser des ECOS ?
XV
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L’abrégé des (très) bien classés
XVI
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Que penser des ECOS ?
XVII
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L’abrégé des (très) bien classés
XVIII
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Que penser des ECOS ?
IV. Prévention
302 Consultation aux voyageurs 316 Identifier les conséquences d’une
303 Prévention/dépistage des cancers pathologie/situation sur le maintien
de l’adulte d’un emploi
304 Dépistage du diabète gestationnel 317 Dépistage et prévention des
violences faites aux femmes
305 Dépistage et conseils devant une
infection sexuellement transmissible 318 Prévention de la mort inexpliquée
du nourrisson
306 Dépistage et prévention
ostéoporose 319 Prévention du surpoids et de
l’obésité
307 Dépistage prénatal
de la trisomie 21 320 Prévention des maladies
cardiovasculaires
308 Dépistage néonatal systématique
321 Suspicion maltraitance et enfance
309 Patient à risque suicidaire en danger
310 Prévention chez un malade 322 Vaccinations de l’adulte et de
contagieux l’enfant
311 Prévention des infections liées aux 323 Prévention de l’exposition aux
soins écrans
312 Prévention des risques fœtaux 324 Modification thérapeutique du
313 Prévention des risques liés à l’alcool mode de vie (sommeil, activité
314 Prévention des risques liés au tabac physique, alimentation...)
315 Prévention des risques 325 Prévention des accidents
professionnels domestiques
XIX
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L’abrégé des (très) bien classés
V. Situations diverses
XX
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En vrac
XXI
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L’abrégé des (très) bien classés
Une feuille de brouillon pour 6 dossiers : chaque page se divise en 3 (cela évite de trop
s’étendre et de perdre du temps)
Première étape :
essayer de trouver
la matière du DP
dès l’énoncé.
Permet de se
mettre « dans
l’ambiance » de
la matière et de
raisonner comme
le ferait un PU
Deuxième
étape : lecture de
l’énoncé, quelques
informations
importantes
à surligner,
quelques points
discriminants
À chaque question
problématique,
écrire la difficulté
permet de « poser
l’esprit », poser
plus clairement la
problématique, et
peut parfois vous
sortir de situations
difficiles.
Exemple ici :
retrouver les
objectifs de
remplissage de
l’hémorragie
digestive (copié-
collé du Collège
d’HGE) ou la
durée des IPP dans
l’ulcère perforé
XXII
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Table des matières
Santé publique................................................................................................ 1
Pédiatrie.......................................................................................................... 27
Gynécologie Obstétrique.............................................................................. 59
Obstétrique.................................................................................................... 61
Gynécologie.................................................................................................. 89
Psychiatrie....................................................................................................... 113
Dermatologie.................................................................................................. 139
Neurologie...................................................................................................... 161
Ophtalmologie................................................................................................ 225
ORL................................................................................................................... 253
Gériatrie.......................................................................................................... 303
Parasitologie................................................................................................... 383
Hématologie................................................................................................... 401
XXIII
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L’abrégé des (très) bien classés
Pneumologie................................................................................................... 459
Cardiologie...................................................................................................... 499
Rhumatologie.................................................................................................. 545
Endocrinologie................................................................................................ 571
Néphrologie.................................................................................................... 597
Nutrition........................................................................................................... 633
Hépato-gastroentérologie............................................................................ 643
Urologie........................................................................................................... 709
Oncologie........................................................................................................ 737
Pharmacologie................................................................................................ 753
Réanimation.................................................................................................... 767
Orthopédie...................................................................................................... 783
Postface............................................................................................................ 817
Abréviations.................................................................................................... 821
XXIV
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Santé publique
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Matière discriminante par excellence. Ne vous limitez pas seulement à la méde-
cine légale qui est une évidence pour tous les étudiants top 2000, mais apprenez
aussi la santé publique qui traite des indicateurs IPAQSS (tombés 2 fois), la
consommation médicale totale, la méthode ALARM ou encore la gestion des
risques.
J’ai compilé quelques tableaux qui récapitulent les cours « majeurs », ceux qui
seront les plus susceptibles de tomber. Ces tableaux seront bien plus indigestes
que la moyenne des tableaux de cet ouvrage car il a fallu reprendre les points de
cours en tentant d’en extraire la partie « QCMisable ». Ce sont donc davantage
des « tableaux-cours » que des « tableaux-résumés » qui seront présentés dans
cette partie, avec beaucoup plus d’informations que pour les autres tableaux,
mais cela vous fera gagner un temps précieux si vous n’avez pas la possibilité de
vous plonger dans le Collège des enseignants de santé publique.
La matière est exigeante, mais très gratifiante en termes de discrimination car
seuls les plus à jour dans leurs révisions auront pu se pencher dessus (ou ceux
qui auront pris le temps de traiter la partie dans cet ouvrage !). C’est évidem-
ment une matière très présente en question isolée, moins en dossier.
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Santé publique
Items 1, 2 et 3
Pas de tableau. Ces items ont peu de chance de tomber car il n’existe pas de vraie
« référence » qui semble faire consensus. Ce sont les seules impasses réelles que j’avais
faites. Quelques nouveautés tout de même pour 2022. Pour l’item 1, on insiste
bien dans les objectifs sur l’éducation thérapeutique (laquelle est de toute façon reprise
dans l’item 324). Les items 2 et 3 sont identiques ; on remplace juste un point sur les
autres systèmes de santé par l’intérêt de l’Evidence Based Medecine pour l’item 2, mais rien
de substantiel, tout est déjà traité.
Item 4
3
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Santé publique
4
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Santé publique
5
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Santé publique
6
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Santé publique
Nouvelles
Recos
7
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Santé publique
8
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Santé publique
Item 5
Responsabilités médicales. Pas de tableau car très peu de QCM. Le seul QCM récur-
rent consiste à cocher les trois responsabilités (pénale, civile et disciplinaire/ordinale) en
cas de rupture du secret médical.
9
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Item 6
10
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Item 7
Droits des patients (dossier médical, secret médical). Item assez basique sur les
certificats médicaux, le consentement éclairé, etc. C’était un item important de l’ancien
ECN, mais les questions qui tombent à présent sont peu discriminantes, exception faite
des quelques données ci-dessous (notamment la conservation du dossier médical car les
questions sont rapidement écrites pour les PU-PH).
Tableau 13 : 3 catégories de dérogation aux droits du patient
Dérogations Dérogations Dérogations
à l’information du patient au consentement du patient au secret médical
• Urgence vitale • Impossibilité d’exprimer son Certificats de naissance,
• Refus d’être informé consentement décès, MDO, SPDT/SPDRE,
• Impossibilité d’informer • Si risque vital, dans le AT/MP, certificats descriptifs,
• Si urgence ou impossibilité, cadre de la non-assistance etc.
informer secondairement à personne en danger
• Si patient mineur en
danger, passer outre
le consentement des
responsables légaux
Connaître les dérogations aux droits des patients, dans ces trois situations particulières.
11
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Item 8
Item 9
Recos
2019
La loi de mars 2019 a précisé les mesures de protection, en intégrant deux changements
majeurs :
1. Abrogation immédiate de l’article L5 du code électoral et interdiction de priver les majeurs
en tutelle de leur droit de vote.
2. Le mariage ou le Pacs n’ont plus à être autorisés mais les personnes chargées de la
mesure de protection auront la possibilité de s’y opposer si les circonstances l’exigent.
12
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Santé publique
Item 10
Item 11
Violences et santé (nouvel item). Encore une fois, un nouvel item très politique,
très polarisant, absolument intombable en l’état. Il est impossible d’imaginer une ques-
tion isolée sur une thématique aussi clivante. À connaître pour votre culture personnelle,
mais pas pour le concours.
Item 12
Violences sexuelles. Déjà tombé deux fois (dossier 7 des ECN 2009, dossier 13 de
l’ECNi 2018). On va donc se concentrer sur les dispositions légales qui entourent cet
item et qui pourraient être franchement discriminantes.
Nouveau programme. On notera dans la nouvelle version 2020 de l’item 12 la mise
en avant des violences sexuelles au sein du couple, qui font évidemment parties des
circonstances aggravantes.
Tableau 17 : Récapitulatif des peines encourues en cas de viol
Agressions sexuelles autres que le viol 5 ans de réclusion criminelle + amende
(harcèlement, attouchements, caresses, etc.)
Viol (acte de pénétration sexuelle) 15 ans de réclusion criminelle
Viol avec circonstances aggravantes 20 ans de réclusion criminelle
Viol entraînant la mort de la victime 30 ans de réclusion criminelle
Viol et actes de barbarie Perpétuité
Notions qui semblent hors programme, mais qui pourraient facilement être intégrées en QCM.
Il faut à mon sens retenir les 15 ans de prison en cas de viol.
13
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Santé publique
Item 13
14
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Santé publique
Item 14
Item 15
15
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Santé publique
Item 16
Organisation du système de santé. Cet item peut vite devenir interminable. Les
notions importantes à mon sens sont les rôles des différentes structures sanitaires (QCM
ECNi 2016 sur les fonctions de l’ARS, mot pour mot le tableau 24). Trois tableaux qui
auraient pu être réunis en un seul, la légende se trouve sur le dernier.
Tableau 22 : Rôle de l’État dans le système de santé : garant de l’intérêt public
et de la protection de la santé de la population
• Définition des politiques de santé publique (plan cancer, lutte contre le tabagisme, etc.)
• Formation des professionnels de santé, définition des conditions d’exercice
• Respect des normes de qualité et de sécurité des établissements de santé, produits de santé
et pratiques professionnelles
• Adéquation des structures de soins et de prévention, régulation de l’offre de soins
• Tutelle de la protection sociale (modalités de son financement, règles de couverture de la
population, prise en charge financière des soins)
16
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Santé publique
Item 17
Item 18
Santé et numérique (nouvel item). Face un tel intitulé, comme pour la plupart de
ces nouveautés, on hésite entre le titre d’un secrétaire d’État quelconque et un réel item
du programme. Rien de nouveau à signaler, ce sont des banalités.
Item 19
La Sécurité sociale. Item un peu similaire à l’item 16, dans le sens où les données
disponibles sont très nombreuses, pour relativement peu de QCM possibles. À mon
sens, seuls quelques tableaux sont nécessaires pour avoir tous les points car ils font appel
à de la compréhension.
Nouveau programme. Pour les nouveautés 2020, on change simplement les termes.
On ne parle plus de CMU mais de complémentaire santé solidaire (CSS), mais cela reste
la même chose.
Tableau 25 : Risques couverts par la protection sociale
Couverts par la Sécurité sociale • Maladie – Invalidité – AT/MP (branche maladie)
(90 % des prestations) • Famille – Maternité (branche famille)
• Vieillesse – Décès (branche vieillesse)
(4e branche : branche recouvrement avec l’URSSAF)
Couverts par d’autres prestataires • Emploi : UNEDIC
• Logement : APL par la CAF
• Handicap/dépendance (APA, MDPH)
Un tableau qui résume efficacement tous les pans de la protection sociale. Sachez bien diffé-
rencier les différentes branches de la Sécurité sociale.
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Santé publique
Item 20
Méthodologie de la recherche clinique. Un des items les plus tombés (donc les
plus tombables), notamment le premier tableau. Au carrefour de la LCA et de la Santé
publique, c’est un item (très) mal connu par les étudiants.
Tableau 32 : Acteurs de la recherche clinique
Promoteur (recherche • Personne physique ou morale (établissement, institution, industriel)
interventionnelle qui prend l’initiative de la recherche
biomédicale) • Gestion et financement de la recherche
• Responsable légal de la recherche
• Obligations : obtenir les avis du CCTIRS (comité consultatif sur
le traitement de l’information en matière de recherche dans le
domaine de la santé) et du CPP, l’autorisation de l’ANSM, s’assurer
du financement de la recherche, sélection des investigateurs,
souscrire une assurance responsabilité civile, informer le CPP et
l’ANSM des événements indésirables et de la fin de la recherche
Investigateur • Personne physique qui dirige et surveille le déroulement de la
recherche conformément au protocole → docteur en médecine
inscrit à l’Ordre des médecins
• Peut désigner des collaborateurs (médecins ou non), désignés par
écrit
• Si plusieurs centres → un investigateur coordonnateur
• Obligations : inclut les sujets et obtient le consentement, se
conforme au guide des bonnes pratiques de recherche clinique,
recueille les données, administre les traitements, déclare les
événements indésirables au promoteur
Comité de protection • 40 CPP, incluant des professionnels de santé dont des
des personnes méthodologistes, des juristes, des personnes compétentes en
éthique, des représentants d’association de malades
• Obligations :
– vérifier que la recherche respecte la loi
– valide la « qualification » de la recherche (interventionnelle, non
interventionnelle, en soins courants ou biomédicaux) donnée par
le promoteur
– validité scientifique de la recherche : pertinence, adéquation de
la méthodologie, adéquation des moyens et qualification des
investigateurs
– aspects éthiques de la recherche : qualité de la notice
d’information, modalités de recueil du consentement des patients
→ Avis décisionnel et pas seulement consultatif
La personne se prêtant • Doit être affiliée à un régime de Sécurité sociale
à la recherche • Peut se retirer de l’étude à tout moment
• A un droit d’accès et de modifications aux données recueillies la
concernant
Il s’agit du tableau majeur de l’item 20. Au carrefour de la LCA et de la Santé publique, c’est
un sujet très mal maîtrisé par les étudiants. Déjà tombé deux fois, et pourtant très discriminant
car les étudiants peuvent continuer de faire l’impasse sur la matière.
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Santé publique
Item 21
Mesure de l’état de santé de la population. Pas de tableau pour cet item, trop
dépendant de la LCA.
Item 22
Maladies rares (nouvel item). Enfin un nouvel item un peu moins politique.
Malheureusement, par sa nature très généraliste, il ne peut pas vraiment faire l’objet de
questions, ou alors elles seront assez triviales et peu discriminantes (notions de centre de
référence, de parcours de soins…)
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Item 179
TIAC. L’item est difficile, il faut connaître quelques spécificités retranscrites ci-dessous. Le
botulisme n’est encore jamais tombé, il peut désormais faire l’objet d’une question isolée.
Tableau 34 : Quelques spécificités pour retrouver l’origine d’une TIAC
Prédominance de vomissements, absence de fièvre et Mécanisme toxinique, plutôt
durée d’incubation courte (< 12 h) Staphylococcus aureus et Clostridium
perfringens
Absence de vomissements, fièvre, incubation plus Mécanique invasif, plutôt salmonelle,
longue (> 12 h) shigelle, Campylobacter, Yersinia
Cas très groupés dans le temps Durée d’incubation courte
Cas très dispersés après repas commun Durée d’incubation longue
Quelques astuces pour bien s’orienter sur l’origine d’une TIAC dès le début du dossier.
Tableau 35 : Botulisme
• Mécanisme toxinique, fixation sur les synapses cholinergiques → blocage spécifique et
irréversible
• Incubation : 4 h à 1 semaine
• Fabrication artisanale (conserve, jambon)
• Phase d’invasion : signes digestifs
• Phase d’état :
– signes musculaires : paralysie périphérique
– signes oculaires : diplopie, mydriase, paralysie d’accommodation
– signes oropharyngés : dysphagie, dysphonie
– syndrome sec
– signes urinaires : RAU
– signes digestifs : constipation
– signes négatifs : pas de signes centraux ou méningés
• Paraclinique : dosage de la toxine sanguine, électromyographie (bloc de conduction
neuromusculaire de type présynaptique)
• Traitement symptomatique, traitement étiologique discuté (guanidine, sérothérapie ?)
Les signes cliniques du botulisme s’intègrent parfaitement dans les dossiers un peu « pharmaco-
logiques » qui interrogent sur les mécanismes anticholinergiques, d’où sa présence ici.
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Santé publique
Item 366
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Santé publique
Item 367
Impact de l’environnement sur la santé. Pas encore intégré dans les référentiels
mais on imagine bien qu’il n’inventera rien, et reprendra des éléments déjà vus dans les
items Maladies professionnelles, Facteurs de risques cardiovasculaires, Épidémiologie et
prévention des cancers…
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Pédiatrie
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C’est une matière relativement discriminante qui tombe chaque année. L’item
le plus nécessaire à connaître est évidemment celui sur le développement
psychomoteur. Ce dernier n’est cependant pas très discriminant car l’extrême
majorité des étudiants top 2000 connaît très bien ce tableau de l’ouvrage de
A. Bourrillon. Dans le même ordre d’idées, le carnet vaccinal de l’année n–1
(pour 2022, celui de 2021, car il me semble que la version actualisée sort trop tard dans
l’année pour faire l’objet d’une question « à jour » à l’ECNi).
Les autres items importants sont ceux pour lesquels il existe de réelles spécificités
pédiatriques : asthme de l’enfant (quel âge pour les EFR ?) et asthme du nour-
risson (définition précise à partir de trois épisodes de bronchiolite), déshydratation
sur diarrhée (partie thérapeutique très spécifique de l’enfant, très codifiée, très
appréciée des PU-PH de pédiatrie) ; l’épilepsie de l’enfant est elle aussi appréciée
des PU-PH, par exemple le syndrome de West (magnifique dossier annulé en 2017,
où il fallait avoir en tête que le syndrome de West peut être secondaire, notamment à une
sclérose tubéreuse de Bourneville : très haut potentiel de discrimination).
La néonatologie est une sous-matière très à part, qui est néanmoins assez bien
traitée par le Collège et pourrait donc faire l’objet de dossiers. On imagine
surtout les situations à risque les plus fréquentes : penser « infection materno
fœtale » devant tout symptôme chez un nouveau-né, savoir raisonner face à un
ictère du nouveau-né, connaître l’examen de base à la maternité, etc.
Enfin, n’ayez peur d’aucun neuroblastome ni néphroblastome, qui pour les
enseignants du CNCI ont l’air d’être aussi importants en pratique que la bron-
chiolite. Le Collège est court sur la question, mais tout est à savoir dedans.
Le Collège est une bible, ne croyez pas qu’en maîtrisant les infections urinaires
de l’adulte vous passerez tranquillement un dossier de pyélonéphrite de l’enfant :
les pédiatres adorent les spécificités pédiatriques des items, et il est nécessaire de
vraiment voir les items pédiatriques comme des items à part.
COLLÈGE
VERSION 2021
Le Collège de pédiatrie est sorti en version plus récente en 2021. Le sigle ci-contre
vous informe des modifications substantielles quand elles peuvent faire l’objet de QCM
discriminants, pour rester dans l’esprit de cet ouvrage. On ne reprend évidemment pas
toutes les modifications plus « basiques » qui se trouvent dans cette nouvelle version.
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Pédiatrie
Généralités
Items 30 et 32
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Pédiatrie
COLLÈGE
VERSION 2021
Tableau 40 : Interprétation des gaz du sang au cordon ombilical
• Intérêt : prévention de l’asphyxie per partum (10-20 % des infirmités motrices cérébrales)
• RPC 2007 : gazométrie au cordon pour toute naissance (même sans anomalie du RCF),
réalisée avant la première inspiration du nouveau-né → clampage précoce du cordon
• 2 types d’acidose :
– acidose respiratoire (perturbation du métabolisme aérobie) : correction rapide à la
naissance, pas de séquelle
– acidose métabolique : si hypoxie fœtale prolongée, métabolisme anaérobie avec
hyperlactatémie (> 8 mM). Risque de séquelles
• pH moyen : 7,2, peu de complications si > 7,05
• Lactates normaux : 4,5 mM
• Si prélèvement artériel anormal, prélèvement sur sang veineux :
– si prélèvement veineux normal, accident bref et récent (tamponnage par le placenta)
– si prélèvement veineux anormal, acidose métabolique ancienne, avec épuisement des
possibilités de tamponnement par le placenta
• Interprétation en fonction des anomalies du RCF : plus l’anomalie est sévère, plus le déficit
de base chute rapidement (maximale si rupture utérine, HRP, procidence → à l’origine
d’une bradycardie terminale, etc.)
Un tableau sûrement trop spécialisé pour l’ECNi, mais très utilisé quotidiennement par tous les
professionnels de la périnatalité. On ne peut donc exclure l’interprétation de ce geste courant,
d’où sa présence ici. On retiendra surtout le pH moyen du nouveau-né, un peu acide.
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Pédiatrie
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Pédiatrie
Interprétation résumée d’un liquide amniotique méconial, concept important en pratique qui
est mal détaillé dans les références. Retenez que pour que l’enfant naisse avec une détresse
respiratoire secondaire à une inhalation de liquide méconial, il faut évidemment que le liquide
amniotique soit teinté de méconium.
Item 47
Suivi en pédiatrie. Pas de tableau en pédiatrie générale (pas grand-chose à résumer,
le Collège est ici autosuffisant), mais un tableau très important pour le dépistage de la
LCH et un autre en ORL, qui peuvent facilement s’inclure dans un dossier de spécialité.
Nouveau programme. Cet item inclut maintenant l’ancien item 46 sur les anomalies
buccodentaires de l’enfant. Le reste est strictement identique.
Tableau 45 : Dépistage de la LCH
Signes cliniques à l’examen initial (ressaut à la Échographie de hanche avant la sortie
manœuvre de Barlow ou Ortolani, limitation de de la maternité
l’abduction < 60°, asymétrie du bassin congénitale)
Présence de facteurs de risque (3) : • Échographie de hanche à 1 mois
– présentation fœtale en siège • Si non faite ou apparition d’une
– antécédents familiaux de LCH anomalie, radiographie si > 4 mois,
– anomalies orthopédiques échographie si < 4 mois
Tableau très important assez mal connu alors qu’il existe une recommandation HAS très précise.
Il faut bien faire la différence entre les deux lignes : échographie rapide avant la sortie de la
maternité versus échographie à 1 mois.
32
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Pédiatrie
COLLÈGE
VERSION 2021
Tableau 46 : Mesure de l’audition de l’enfant
• Tests objectifs : OEAP et/ou PEAA
Nouveau-né
• Tests subjectifs : réflexe cochléo-palpébral, babymètre
• Réflexe d’orientation – investigation : boîtes à retournement,
De 6 mois à 2 ans réaction au prénom
• OEAP
• Réflexe d’orientation – investigation : réaction au prénom
De 2 à 4 ans
• Test à la voix : animaux ou objets à désigner
Après 4 ans • Audiométrie vocale
(5 ans selon les ORL) • Audiométrie tonale
Partie de l’item la plus transversale et la plus susceptible de tomber. À apprendre sans faute
car les pédiatres adorent demander ce genre de subtilité (à quel âge pour les EFR ? à quel âge
l’audiométrie ?).
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Pédiatrie
Item 48
Nutrition en pédiatrie. Pas grand-chose à savoir, quelques règles sur les apports calo-
riques assez faciles à retenir, quelques notions sur la prise en charge d’une dénutrition,
mais ce n’est certainement pas l’item favori des pédiatres.
Tableau 48 : Ration calorique journalière de l’enfant
Entre 0 et 10 kg 100 kcal par kg
Entre 10 et 20 kg 1 000 kcal + 50 kcal par kg au-dessus de 10 kg
> 20 kg 1 500 kcal + 25 kcal par kg au-dessus de 20 kg
Une seule formule à retenir, qui n’est jamais tombée mais les calculs sont à la mode avec cet
ECNi ; on ne peut exclure qu’un début de dossier ne fasse appel à ce calcul, cela peut donc
s’avérer très déstabilisant pour les étudiants non préparés.
Item 49
34
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Pédiatrie
Item 50
35
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Pédiatrie
Item 51
Troubles de la miction chez l’enfant. Item très compliqué, pour lequel le Collège
de chirurgie pédiatrique va très (trop ?) loin. Les quelques notions tombables sont rapi-
dement résumées par un organigramme. Connaissez bien la différence entre l’énurésie
primaire et l’énurésie secondaire (question isolée ECNi 2016), ainsi que les autres défini-
tions (il est probable que les questions isolées fassent la part belle aux définitions dans cet item).
COLLÈGE
VERSION 2020
Attention à cet item qui devient beaucoup plus tombable avec l’inclusion des items de chirurgie
pédiatrique dans la version 2020 du Collège de pédiatrie !
Un organigramme qui résume très bien cet item difficile avec les trois notions importantes à
comprendre car ce sont celles rencontrées par les néphropédiatres : énurésie (primaire = l’en-
fant n’a jamais été propre la nuit, attention cette définition est déjà tombé à l’ECNi 2016, et
secondaire = après 6 mois sans trouble), instabilité vésicale et vessie rétentionniste.
Adapté du schéma du professeur Guigonis, néphropédiatre à Limoges.
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Pédiatrie
Item 53
Retard de croissance. Un item lui aussi très difficile, un peu dans le même genre que
l’item « Puberté ». Il faut bien connaître les orientations étiologiques en fonction de la prédo-
minance du retard (staturale → endocrinologique et pondérale → digestive) ainsi que les
examens complémentaires à faire en conséquence. Il y a fort à parier que les distracteurs
proposés en cas de question sur les examens complémentaires seront écrits en fonction de
cette dualité.
Tableau 54 : Retard de croissance staturo-pondérale
Retard statural prédominant Retard pondéral prédominant
• Causes endocriniennes : déficit en GH, • Causes digestives : maladie cœliaque,
hypothyroïdie, hypercorticisme mucoviscidose, MICI, APLV
• Causes squelettiques : syndrome de Turner, • Carences d’apport : anorexie mentale,
maladies osseuses constitutionnelles psychoaffective
• Retard simple
• Explorations endocrinologiques : TSH, T4, • NFS, VS, CRP
IGF-1 • Ionogramme sanguin, bilan
• Âge osseux phosphocalcique
• Caryotype standard chez la fille (Turner ++) • Bilan hépatique
• IRM cérébrale si cassure • IgA antitransglutaminases
Le tableau qui résume l’item selon moi. En cas de retard statural prédominant, les distracteurs
seront sûrement ceux de la case « retard pondéral prédominant » et inversement : connaître ce
tableau vous permet de maîtriser une bonne partie de l’item.
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Pédiatrie
Tableau 55 : Rachitisme
Clinique
• Bourrelets métaphysaires (poignet et cheville)
• Chapelet costal (nodosités des jonctions chondrocostales)
• Genu varum
• Craniotabès (ramollissement des zones occipitales et pariétales sensation de balle de ping-
pong), retard de fermeture de la fontanelle antérieure
• Hyperlaxité ligamentaire et hypotonie musculaire (gros ventre, retard d’acquis postural)
• Bronchopneumopathies par déformations thoraciques
Biologie
• Phosphatases alcalines très élevées
• 25-OH-D3 diminuée, 1,25-OH-D3 d’abord normale puis diminuée
• Calcémie normale ou diminuée
Radiologie
• Signes précoces : élargissement transversal de la métaphyse (radios du poignet), concavité
de la ligne métaphysaire et spicules latéraux (aspect en « toit de pagode »), aspect flou,
dentelé en peigne de la ligne métaphysaire
• Retard d’apparition des points d’ossification
Traitement
• Prophylaxie systématique par de la vitamine D
• Si rachitisme avec normocalcémie : vitamine D (200 000 UI en dose de charge, puis
2 000-5 000 UI/j)
• Si rachitisme avec hypocalcémie : correction de calcémie avant de supplémenter en vitamine D
Les signes du rachitisme sont importants à connaître. Je vous conseille notamment de retenir
les modifications du bilan biologique, la séméiologie de la pathologie (hypotonie musculaire,
chapelet costal et bourrelets métaphysaires sont les plus typiques) et quelques notions d’ima-
gerie (au moins l’élargissement métaphysaire).
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Pédiatrie
Item 54
Boiterie chez l’enfant. Un item plutôt simple si vous êtes systématique. Les tableaux
proposés en dossiers seront typiques (tout adolescent qui boîte → épiphysiolyse fémorale
supérieure ; tout enfant de moins de 10 ans → synovite aiguë transitoire ou ostéochon-
drite, etc.). Essayez de connaître la pathologie dès l’énoncé, avant même qu’on ne vous
propose de choisir entre plusieurs items, cela vous rassurera énormément de connaître
la réponse !
Capsule articulaire
Épanchement articulaire
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Pédiatrie
Item 55
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Pédiatrie
3 ans
et demi
12-18 mois
4 ans
2 ans 5 ans
3 ans 6 ans
COLLÈGE
VERSION 2021
Item 56
Enfant handicapé. Un item assez difficile, pour lequel le Collège des enseignants de
médecine physique et de réadaptation fait un bon résumé. Il faut connaître les structures
d’accueil et leurs spécificités, qui sont bien résumées dans le tableau 4.2 du Collège de
MPR (ex : CMPP de 0 à 20 ans pour les troubles psycho-comportementaux, CAMSP
pour les enfants de moins de 6 ans, etc.). Il ne faut pas, à mon sens, connaître les parti-
cularités de toutes ces structures, mais au moins CAMSP, CMPP, CMP.
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Pédiatrie
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Pédiatrie
Item 57
Maltraitance. Déjà tombé (dossier 2 des ECN 2012), sans grande difficulté, le Collège est
clair sur cet item. Il faut connaître le versant médecine légale (différencier un signalement
en urgence au procureur de la République d’une information préoccupante à la CRIP)
mais aussi le côté plus médical, avec la prise en charge d’un enfant suspect de maltraitance
(avec notamment le bilan diagnostique, très clair dans l’ouvrage de A. Bourrillon).
Recos
2017
Une recommandation parue en juillet 2017 traite en détails du syndrome du bébé secoué,
mais c’est bien l’ouvrage de A. Bourrillon qui fait référence. On peut quand même retenir de
cette recommandation les facteurs de risque, les lésions observées en cas de secouement et
le bilan clinique à réaliser. Cf. https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/
pdf/2017-09/fs_1_bebe_secoue.pdf.
La recommandation sur la maltraitance de juillet 2017 est bien reprise dans le Collège
sur ses principaux messages, le reste fait surtout appel au bon sens et à la logique.
Cf. https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2014-11/fiche_memo_
maltraitance_enfant.pdf.
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Pédiatrie
Tableau 67 : PMI
• Responsabilité du conseil général
• Coordonnée par un médecin, visites à domicile gratuites, consultations de planning familial.
Actions de prévention et de dépistage
• Concerne les enfants de moins de 6 ans : contrôle des établissements et services d’accueil
pour enfants de moins de 6 ans, les assistantes maternelles
• Reçoit les certificats de santé et avis de naissance
Une question de Santé publique a déjà utilisé la « PMI » comme distracteur → il faut absolument
savoir que c’est le conseil général qui administre la PMI.
Item 146
Vaccins. À part le calendrier vaccinal que vous actualiserez (version 2021 pour les
ECNi 2022), on développera ici quelques particularités assez mal connues sur les vaccins,
notamment sur les conditions du rattrapage vaccinal (déjà tombé, concernait le vaccin
HPV – question franchement difficile).
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Pédiatrie
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Pédiatrie
Item 163
Coqueluche. Un seul tableau sur les complications, le reste de l’item est simple et
parfaitement traité par les différentes références.
Tableau 70 : Complications de la coqueluche
Mécaniques Par hyperpression intrathoracique expiratoire : ulcérations du
frein de la langue, hémorragies sous-conjonctivales, plus rarement
hernies de la paroi abdominale, emphysème médiastinal et
cervical, pneumothorax, fractures de côtes, prolapsus rectal
Infectieuses • Otite suppurée, surinfection bronchopulmonaire, atélectasie
avec surinfection, pleurésie
• Pas de méningite coquelucheuse, uniquement encéphalite
Neurologiques Convulsions chez le nourrisson (anoxie, toxine pertussique ou
fébrile), séquelles neurologiques
Autres Dénutrition (car vomissements, refus alimentaire)
Retenez bien les différentes complications qui clôturent très bien un possible dossier de
coqueluche.
Item 164
Exanthème fébrile. Un item très complet, avec beaucoup de notions à retenir. Les
tableaux suivants insistent sur des points mal connus des étudiants et qui peuvent tomber
facilement, mais il est clair que toutes les pathologies présentées dans le Collège peuvent
faire l’objet d’un dossier (mention spéciale pour le syndrome de Kawasaki, avec un traitement
très détaillé dans le Collège qui pourrait être très discriminant le jour J).
Recos
2018
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Pédiatrie
Tableau très précis mais répond à une annales de 2015 ; c’est le genre de séméiologie qui peut
facilement faire la différence en QCM.
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Pédiatrie
Un tableau que l’on retrouve en dermatologie mais qui a parfaitement sa place ici. À connaître +++.
skin-syndrome/Licence
Creative Commons
Une pathologie franchement mal connue, qui est pourtant très « pédiatrique », grave, avec de
la physiopathologie à connaître. Un cas similaire est tombé aux ECNi blanches 2017. Il faut
avoir entendu parler des toxines ET-A et ET-B.
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Pédiatrie
Item 188
Asthme de l’enfant. Les points les plus discriminants sont les âges cut-off (ex : pas
de BDLA avant 4 ans, pas d’EFR complets avant 6 ans, etc.), car le reste de l’item est
globalement maîtrisé par tous les étudiants qui ont pris le temps de bien lire le Collège.
Tableau 77 : EFR et âge de l’enfant
< 3 ans Entre 3 et 6 ans > 6 ans
Non recommandées • Pas d’expiration forcée EFR possibles (courbe
• Mesure des résistances des voies débit-volume)
aériennes possible (pléthysmographie)
Ne cochez jamais l’utilisation des EFR dans le très classique dossier d’asthme du nourrisson qui
a fait ses 3 bronchiolites !
Item 238
Cardiopathies congénitales. Un item qui tombe relativement souvent malgré sa taille
dans le Collège de pédiatrie. Il faut savoir qu’un souffle est considéré comme frémissant à
partir de 4/6 ; il faut connaître la séméiologie en fonction de l’atteinte, ainsi que la place
prépondérante de l’ETT dans l’arbre décisionnel. La thérapeutique est hors programme.
Attention, ce n’est pas parce qu’un souffle est important qu’il est grave : une petite
communication interventriculaire est très bruyante (il y a un fort différentiel de pression
entre le ventricule gauche et le ventricule droit, le flux est donc très rapide), alors qu’une
large CIV, bien plus grave, peut ne quasiment pas « souffler » car les pressions sont prati-
quement à l’équilibre.
COLLÈGE
VERSION 2021
49
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Pédiatrie
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Item 269
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Item 278
Item 286
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Pédiatrie
Un peu de physiopathologie qui permet de retenir qu’après une gastroentérite sévère, il est
nécessaire d’utiliser du lait sans lactose car la lactase n’est plus produite en quantité suffisante :
on parle d’intolérance au lactose temporaire (pour mémoire, il n’existe pas d’intolérance vraie
au lactose chez le nouveau-né).
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Pédiatrie
Item 297
Cancers de l’enfant. Un des items les plus importants en pédiatrie (malgré sa rareté en
pratique), étant donné la passion des PU-PH pour le neuroblastome. Pas grand-chose à
ajouter cependant, le Collège est dense, il faut le connaître par cœur (y compris le trai-
tement, qui est tombé en 2016).
Tableau 90 : Imagerie neuroblastome/néphroblastome
Neuroblastome Néphroblastome
• Calcifications fréquentes (90 %) • Calcifications rares (10-15 %)
• Pas d’invasion des structures vasculaires • Extension dans la veine cave inférieure
• Patient < 2 ans ou la veine rénale
• Mal délimité • Patient un peu plus vieux (3-4 ans)
• Bien délimité
Petit point sur l’imagerie des deux tumeurs, qui n’est pas très claire dans le Collège, mais
connaître la notion de calcification pour le neuroblastome permettait de faire la différence sur
l’imagerie proposée en 2016 (gros avantage car le cas n’était pas du tout progressif).
Item 345
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Pédiatrie
Item 346
Convulsions fébriles. Un petit item qui reprend un peu l’item Épilepsie. Il suffit de
connaître le tableau 48.2 du Collège pour identifier une crise fébrile simple. La prise
en charge est résumée ci-dessous (attention, c’est différent de la prise en charge par les
neurologues ou par les réanimateurs).
Tableau 93 : Prise en charge d’une épilepsie
Enfant
Échec après diazépam IR 0,5 mg/kg Échec après En réanimation →
Convulsions > 5 min 5 mn (max 10 mg) 5 mn
Phénytoïne IV
diazépam IR 0,5 mg/kg Ou
Ou
(max 10 mg) Clonazépam IV Phénobarbital IV
0,05 mg/kg si hospitalier
PAS de canule de Guede
Résumé de la prise en charge. Connaître les posologies notamment pour le diazépam, tout en
sachant que la dose maximale est de 10 mg (donc dès que l’enfant fait plus de 20 kg, on donne
10 mg de diazépam).
Divers
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Pédiatrie
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Pédiatrie
COLLÈGE
VERSION 2021
Les anticorps ZnT8 sont à utiliser en deuxième intention si les 3 autres sont négatifs.
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Gynécologie
Obstétrique
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Voici une des matières à mon sens les plus désespérantes, puisqu’extrêmement
difficile à maîtriser complètement, mais les QCM se limitent dans l’extrême
majorité des cas (quasiment toujours, pour le moment en tout cas) à une petite
partie du programme seulement. Pour faire la différence, il faut donc être
absolument irréprochable sur les points qui tombent fréquemment, et avoir
quelques notions au cas où les PU-PH décideraient de modifier leurs dossiers.
Le Collège est votre source principale, mais les recommandations du CNGOF
sont à connaître absolument, même si elles ne sont pas reprises dans le Collège
(il faut seulement « vous arrêter » avant la fin de la recommandation, et ne pas
apprendre les détails de l’ordre de la spécialité, pour conserver uniquement
l’esprit de la recommandation).
Vous trouverez plus de détails au début de la sous-partie Obstétrique puis
Gynécologie.
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Obstétrique
Maîtriser la prééclampsie permet de gérer la majorité des dossiers. Attention,
c’est un item très exigeant.
Les autres items attirent beaucoup moins les PU-PH, à l’exception des compli-
cations de la grossesse les plus fréquentes comme le diabète gestationnel, les
hémorragies gravidiques ou encore la fièvre chez la femme enceinte.
En post-partum, l’hémorragie de la délivrance est le sujet d’une recommanda-
tion récente, qui clarifie franchement la thérapeutique et la rend très accessible
(et très discriminante) aux QCM.
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Gynécologie Obstétrique
Item 23
Grossesse normale. Quelques notions très importantes assez peu mises en évidence
par le Collège comme les questions toujours très tombables de médecine légale indis
cutables : la durée du congé maternité, le vocabulaire de l'échographie du début de
grossesse ou encore la liste des examens complémentaires (attention à l'actualisation de
2016 : la sérologie VHB est maintenant obligatoire au même titre que syphilis-toxoplas
mose-rubéole, et ne se fait plus à 6 mois de grossesse).
Tableau 102 : Congé maternité
• Indemnités journalières par la Sécurité sociale, l'employeur complète pour que la femme
touche 100 % de son salaire
• Débute à 35 SA
• Durée : 6 semaines prénatales - 10 semaines postnatales
• 14 jours supplémentaires en prénatal si grossesse pathologique
• Durée augmentée si troisième enfant, grossesse multiple
• Congé paternité : 11 jours (payés par la Sécurité sociale, 18 jours si naissance multiple)
Toujours être au point sur la médecine« légale».
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Gynécologie Obstétrique
Il est important d'avoir quelques notions d'échographie (ce schéma vous aidera à retenir les
termes, sans forcément savoir les différencier sur une échographie).
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Gynécologie Obstétrique
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Gynécologie Obstétrique
Item 24
Hémorragie de la grossesse, menace d'accouchement prématuré, fièvre de la
grossesse, perte de grossesse.
Le sous-item Perte de grossesse a fait l'objet d'une recommandation CNGOF 2014 mais
cela semble vraiment trop hors programme pour pouvoir faire l'objet d'un dossier entier.
Le sous-item Hémorragie de la grossesse est franchement tombable, mais s'ancrera dans
un dossier d'hématome rétroplacentaire (on en revient toujours à l'item Prééclampsie)
plutôt que dans toute autre cause. Il faut néanmoins connaître les caractéristiques des
hémorragies sur placenta praevia.
Le sous-item Menace d'accouchement prématuré est assez mal traité par les références,
il est pourtant simple et peut faire l'objet de QCM.
Hémorragie génitale gravidique
Tableau 109 : Clinique des hémorragies du premier trimestre
GEU Fausse couche spontanée précoce
• Hémorragies peu abondantes, noirâtres • Disparition des signes sympathiques
• Douleurs pelviennes latéralisées, avec accès de grossesse
douloureux, scapulalgie • Hémorragies franches, sang rouge avec
• Utérus moins gros qu'attendue caillots et débris
• Col tonique, fermé, masse latéro-utérine • Douleurs pelviennes, médianes, « de règle »
douloureuse • Col utérin mou, perméable
• Douleur dans le cul-de-sac latéral, Douglas • Mobilisation utérine indolore
ou mobilisation utérine • Échographie : sac ovulaire intra-utérin
• Échographie : utérus vide (anormal si (couronne trophoblastique échogène) mais
> 5,5 SA ou P-hCG > 1 500) + masse embryon sans activité cardiaque, ou pas
latéro-utérine (inconstante) d'emb ryon (œuf clair, aplati, irrégulier, plus
petit que l'âge de la grossesse ne le voudrait)
• Si doute entre les trois (consultation très précoce entre 4,5-6 SA), dosage des P-hCG à 48 h
- si double : GIU (parfois GEU)
- si divisé par 2 : FCS précoce
- si stagne : GEU
• Si doute persistant et peu de chance de GEU : échographie 5-7 jours après
Un tableau très utile pour répondre aux dossiers d'hémorragie génitale. La dernière ligne est
souvent utile pour s'orienter dans un dossier (il faudra cocher« réaliser des P-hCG à 48 heures»,
que l'on pourra interpréter avec cette règle).
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Gynécologie Obstétrique
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Une image très simple qu'il faut à mon sens connaître. Sachez reconnaître la tête fœtale et le
col de l'utérus, et ce qui est entre correspond forcément au placenta praevia.
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Gynécologie Obstétrique
FACTEURS DE RISQUE
•Avoir plusieurs placentas
( • Ou un placenta plus gros �
que d'ordinaire
(par exemple en cas de grossesse multiele)
•Age> 35 ans
• Myomes intra-utérins
• Tabagisme actif de la mère
Deux illustrations que je souhaitais partager, puisqu'elles m'ont permis de retenir la physiopathologie
des facteurs de risque du placenta praevia (ici, on voit que toutes les anomalies de vascularisation
de la partie haute de l'utérus sont des facteurs de risque, d'où la multiparité, les césariennes, les
grosses multiples, etc.).
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Le CNGOF a publié une recommandation en décembre 2018 sur la rupture prématurée des
membranes avant termes, il faut avant tout retenir les tests diagnostiques (plutôt IGFbp 1 /
PAMGl que la nitrazine et la diamine oxydase), l'intérêt de l'expectative si RPM non
compliquée, savoir que la tocolyse n'est ni contre-indiquée, ni recommandée (contrairement à
ce qui est noté dans de nombreuses sources)
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Gynécologie Obstétrique
Item 25
Grossesse extra-utérine. Cet item est tellement « classique» qu'il n'y a rien à ajouter
qui ne soit déjà expliqué dans les références. Méfiez-vous du cut-eff des �-hCG pour
éliminer une GIU puisqu'il existe deux seuils selon les recommandations (recomman
dations GEU 2004 : seuil> 1 500 ; contre-recommandations pertes de grossesse 2014 :
seuil > 3 510 pour éliminer une GIU). À l'ECNi, les valeurs seront donc bien plus
élevées, ou bien plus basses.
Item 26
Douleur abdominale de la femme enceinte. Recoupe entièrement l'item 24, pas
de tableau particulier.
Item 27
Risques fœtaux. L'autre« gros» item d'obstétrique. L'herpès néonatal est le plus classique
(et très bien traité dans le Pilly), mais les autres parties de l'item semblent elles aussi tombables.
Méfiez-vous de l'irradiation fœtale, qui semble anecdotique et ne tombait absolument jamais
avant, mais qui fait désormais fréquemment l'objet de QCM.
Nouveau programme. Le nouveau programme mentionne clairement les risques à
prendre en compte : infection, médicaments, toxiques, irradiation. Cela correspond à ce
qui était déjà traité par le Collège. Rien de neuf donc.
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Gynécologie Obstétrique
Infections
Tableau 121: Contact rubéoleux chez la femme enceinte
En cas de contact avec un enfant suspect de rubéole, si sérologie quelques jours après
positive, c'est une immunité ancienne et valable puisque les anticorps ne s'élèvent qu'au
moment du rash, donc au moins 2 semaines après comptage.
NB : enfant contagieux 8 jours avant le début de l'éruption
Pas besoin de sérologie de contrôle si date de contact certaine et < 14 jours
Un point discriminant à bien avoir en tête (assez peu connu des étudiants, avec des corrections
d'annales pas toujours justes en fonction des sources).
➔ Un classique des annales (1985, 1987, 1993 ...), tombé tel quel en 2016.
Une question sur les différentes formes de toxoplasmose n'est pas à exclure, même s'il y a fort
à parier qu'un dossier concernerait plutôt une uvéite postérieure qu'une forme complexe avec
calcifications intracrâniennes.
Des données assez indigestes, pour lesquelles avoir un ordre d'idées est largement suffisant.
Ne cochez pas« sérologie VIH, VHB, VHC » chez un nouveau-né dans tous les cas, c'est bien
là le seul piège vraiment discriminant entre les étudiants.
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Gynécologie Obstétrique
�400 �1000
Pas de perf AZT Perf AZT
Voie basse Césarienne ro rommée �
/
i AZT 4 S chez le bébé i
"'- Trithérapie
chez le bébé
L'organigramme du rapport Morlat est très simple et très facilement transformable en QCM,
connaissez-le. On insistera particulièrement sur la surveillance du statut par PCR (et pas par
sérologie) à la naissance, puis à 1, 3 et 6 mois. Retenez aussi la prescription de trithérapie chez
l'enfant en cas de charge virale supérieure à l 000 copies. Il est possible d'utiliser 15 jours de
Névirapine au lieu des 4 semaines d'AZT selon le collège de pédiatrie (2017).
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Médicaments
Tableau 131 : Warfarin fetal syndrom
• Dysmorphie faciale avec os propres du nez courts
• Hypoplasie des dernières phalanges des extrémités
• Calcifications osseuses prématurées
• Anomalies cérébrales: microcéphalie, hydrocéphalie, atrophie des voies optiques
La gestion des AVK chez une patiente enceinte est un classique de l'ECNi, il faut donc connaître
les effets secondaires possibles de ce traitement s'il est maintenu.
Toxiques
Tableau 132: Complications de la prise d'opiacés et de cocaïne pendant la grossesse
Complications des opiacés Complication de la cocaïne (et dérivés)
•Obstétricales: avortements spontanés, •Obstétricales: RCIU, HRP, prématurité,
prématurité, hypotrophie, mortalité malformations secondaires à une ischémie
périnatale • Néonatales : anomalies gastro-intestinales
• Néonatales: syndrome de sevrage ++ (infarctus mésentérique), et neurologiques
• Non tératogène • Tératogène par ischémie
Précis mais se prête bien aux QCM, donc à savoir. La notion de tératogénicité en cas de prise
de cocaïne est très importante, en totale opposition avec la consommation d'opiacés, pour
lesquels la complication principale reste bien sûr le syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
Irradiations
Tableau 134: Effets des radiations ionisantes en fonction de la dose
Dose < 10 cGy (= 100 mGy) Pas de risque malformatif
Dose> 10 cGy Risque malformatif faible
Dose> 50 cGy Risque malformatif compatible avec une demande d'IMG
Question en ECNi blanches 2017 reprise ci-dessous, il faut savoir qu'en dessous de 100 mGy
(soit 10 cGy) il n'y a pas de risque malformatif, et que le seuil pour discuter une demande
d'IMG est de 500 mGy.
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Commentaire : une question avec beaucoup de logique et de bon sens pour réussir à mettre le
point (à mon avis, sachant qu'il n'y a pas de correction officielle disponible).
La proposition A semble trop indécise, il semble impossible d'attendre une expertise pour un
cas aussi « classique ».
Les propositions B et C sont franchement difficiles, il faut savoir que le seuil d'apparition des
risques radio-induits est de 100 mGy.
La proposition D est complètement fausse (jonction thoracolombaire...).
La proposition E est insensée.
Item 28
Infections urinaires de la grossesse. Cf item 161.
Item 29
Médecine du travail et grossesse. Un tout petit item, quasiment rien n'est tombable
sauf un peu de législation qu'on va rapidement résumer dans le tableau suivant. Retenez
la protection sociale supplémentaire dont bénéficie la femme enceinte (conservation de
l'emploi, disponibilité pour l'allaitement si possible, etc.).
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Gynécologie Obstétrique
Item 30
RCIU en gynécologie (cf. MAP pour la prématurité). Une seule notion à comprendre:
faire la différence entre RCIU vasculaire et constitutionnel. Le reste de l'item est bien
traité dans le Collège, on ne peut rien développer ici sans tomber dans le plagiat.
Item 31
Accouchement. Un item extrêmement compliqué, qui ne tombe pourtant quasiment
jamais. Pas beaucoup d'éléments à synthétiser sans entrer dans des détails trop pointus
qui, à mon sens, ne permettront pas de discriminer les étudiants.
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Gynécologie Obstétrique
Item 33
Allaitement. Assez peu d'éléments méritent un tableau, on se concentrera sur des notions
simples de nutrition (qui sont - de manière assez surprenante - plutôt récurrentes dans les
différentes sources de dossiers), puis sur quelques généralités concernant l'allaitement. Les
complications sont relativement bien traitées par le Collège de gynécologie, mais à mon
sens seul l'abcès, voire la galactophorite, sont tombables ; la définition de lymphangite
et d'engorgement mammaire n'est pas du tout consensuelle entre les différentes sources
il faut ainsi connaître le signe de Eudin qui traduit la galactophorite, les caractéristiques
d'un abcès (chaud, fluctuant, douloureux) ... La conduite à tenir est franchement difficile
et relativement peu consensuelle, elle n'est donc pas vraiment discriminante.
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Gynécologie Obstétrique
Item 34
Pathologies maternelles dans les 40 jours. L'hémorragie du post-partum est absolu
ment fondamentale, mais le schéma issu de la recommandation récente du CNGOF est
déjà parfait, on ne peut rien ajouter sans risquer de diluer l'information.
Les autres complications sont plus qu'anecdotiques au niveau ECNi (inversion utérine,
placenta accreta, endométrite, etc.). En conséquence, pas de tableau (autre que celui de la
recommandation CNGOF sur l'hémorragie du post-partum après accouchement par voie
basse que vous retrouverez sur le site du CNGOF : www.cngoffr/pratiques-cliniques/
recommandations-pour-la-pratique-clinique).
Nouveau programme. Le nouveau programme change simplement le nom de l'item
pour être plus clair. On parle maintenant explicitement des « pathologies maternelles
dans les 40 jours » et non plus des « suites de couches pathologiques », mais c'est bien
évidemment la même chose.
Item 255
Diabète gestationnel. Rien de très compliqué, exceptée la physiopathologie du
diabète pendant la grossesse. Il faut absolument connaître les valeurs diagnostiques
pour le diabète gestationnel, mais c'est plus un travail d'apprentissage par cœur que de
synthèse, donc pas de tableau ici.
Tableau 143 : Grossesse et adaptations métaboliques
Premier trimestre Phase d'anabolisme - insulinosensibilité ++
Nécessité de stocker de l'énergie, d'où plus grande insulinosensibilité
➔ risque d'hypoglycémie chez la femme diabétique
Deuxième trimestre Phase de catabolisme - insulinorésistance i;;iérii;;ihériçiue
• Redirection des flux énergétiques vers le fœtus
• lnsulinorésistance par l'hormone hCG (analogue de la GH)
1) risque de déséquilibre glycémique si pas d'adaptation des doses
d'insuline chez la diabétique
2) risque de diabète gestationnel chez la femme présentant un début
de trouble de l'insulino-sécrétion
Troisième trimestre Phase de catabolisme ++ - insulinorésistance majeure
Idem, risque de cétoacidose (d'autant plus si utilisation de �2 pour
prévention des MAP, corticoïdes pour maturation fœtale, infections, etc.)
Retentissement fœtal : hyperglycémie fœtale ➔ h>'Jierinsulinisme fœtal ➔ risque de
macrosomie car hormone anabolisante (+ risque 'hypoglycémie néonatale)
Quelques points de physiopathologie très au programme, et très à la mode. Remarquez bien la
tendance à l'hypoglycémie au premier trimestre, puis à l'hyperglycémie.
81
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Gynécologie Obstétrique
� � ��
Simple physiopathologie, à retenir. Cela va de pair avec le tableau 142 (hypoglycémie au
premier trimestre contre tendance à l'hyperglycémie par la suite).
Item 45
Trisomie 21, X-fragile et mucoviscidose. Trois sous-items assez difficiles, qui ne
semblent pourtant pas vraiment avoir les faveurs des rédacteurs de dossiers, excepté pour
la mucoviscidose (et encore) :
- trisomie 21 : il faut connaître les complications les plus fréquentes de la maladie, mais
probablement pas la prise en charge, sur-spécialisée. Pas de tableau, car il se résumerait
à une liste des complications, trouvables dans le Collège de pédiatrie ;
N'oubliez pas la possibilité désormais du recours au test à ADN libre circulant dans
le sang maternel pour le dépistage de la trisomie 21 . Sa place a été validée par des
recommandations récentes et avalisée dans la dernière version du Collège de pédiatrie.
Retenez qu'il faut le proposer aux femmes dont le risque est estimé entre 1/1000 et 1/51
(ce qui suppose donc d'avoir fait le dépistage classique avant pour estimer ce risque).
Toutefois rien ne permet actuellement de se passer du caryotype fœtal, à réaliser
obligatoirement en cas de test à I'ADN positif.
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Ce tableau concerne les prélèvements réalisables pour mettre en évidence les maladies géné
tiques de l'item 45. Mal connu par les étudiants, les distracteurs sont pourtant facilement trouvés
par les PU-PH.
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• L'enfant a donc
4
1
proba 6·1·1 ' h'eterozygote
1 1 'e mere ' x
1 ' x 1 trans. mere
proba 6·11 ,te pere
-- , 1 ,
x trans. pere =
1
2 2
25 400
Un « tableau-exemple » qui reprend l'énoncé de l'ECN 2014, car il est parfois plus facile de se
souvenir d'un exemple que d'apprendre toute la théorie derrière. Il est probable que si un sujet
retombe avec calcul, cela soit encore avec un cas de mucoviscidose ; il est bon de se souvenir
des étapes « par cœur », cela vous rassurera lors de votre calcul (j'étais par exemple capable
de savoir par cœur que si la fréquence de la maladie était de 1/2500, la probabilité d'être
hétérozygote était de 1/25).
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Item 46
Médecine génomi q ue. La génétique est revenue à la mode aux ECNi, que ce soit par
la création d'un Collège de génétique en ligne ou l'adjonction d'un item 41 - Médecine
génomique, dont on ignore encore le contenu à l'heure où nous publions ce livre. Par
ailleurs, les chapitres Trisomie 21/ X-fragile n'ont pas été allégés d'une ligne sur leur
versant « biologie moléculaire ». Attendez-vous donc à des questions épicées, comme
dans cette QI.
ECNi 2019
Q11 O) À propos du syndrome de trisomie 21 (une ou plusieurs réponses exactes) :
A) Il résulte le plus souvent d'un accident méiotique maternel
B) Quand il est associé à une formule chromosomique 46,XX , der(l 4;21 ),+ 21,
il ne nécessite pas d'enquête familiale
C) Son diagnostic post-natal peut être affirmé de façon rapide par biologie
moléculaire
D) Son risque de récurrence est proche de 1/100 à 1 /200 pour un couple ayant
eu un premier enfant atteint
E) Son risque est diminué par l'âge maternel avancé au moment de la conception
Commentaire : Cette question nécessite le recours à un tableau décrit comme éminemment
sélectif lors de la correction des QI 2019 ... Il s'avère désormais classé rang A par le Collège
de pédiatrie (voir tableau 12.3) !
85
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Item 344
Prééclampsie et HTA gravidi que. De très loin l'item le plus important, il comporte
tout ce qu'il faut pour discriminer convenablement : de la physiopathologie pas évidente,
des recommandations précises, des complications graves mais pas trop rares qu'il faut savoir
prendre en charge. Si vous ne devez travailler qu'un seul item à fond en obstétrique, c'est
celui-ci le plus rentable. Ci-dessous quatre tableaux qui reprennent les notions les plus
délicates. Le reste de l'item est très bien résumé par la dernière recommandation CNGOF.
Tableau 150: Ne pas confondre
Doppler ombilical • Met en évidence une anomalie de la diastole
(augmentation des résistances placentaires par
microthrombi, infarctus placentaire, etc.)
• Corrélation avec la mortalité et morbidité périnatale
Doppler des artères cérébrales Met en évidence une situation d'hypoxie foetale chronique si
diminution des résistances vasculaires (préservation du DSq
Doppler des artères utérines • Utile uniquement dans le cadre du haut risque de RCIU,
prééclampsie, petits poids pour l'âge gestationnel
à la recherche d'une cause vasculaire (dépiste la
molplocentotion, peut montrer un notch)
• Pas d'intérêt dons un tableau de prééclompsie, on sait
qu'il y a une mauvaise placentation
Trois examens qui n'ont pas du tout la même finalité, mais dont les appellations se ressemblent
pour l'étudiant inattentif. Soyez vigilants, cela fait partie de la pratique clinique des obstétriciens.
Physiopathologie du notch sur le Doppler utérin. La notion pertinente à retenir est que le notch
est parfaitement physiologique en début de grossesse, et que c'est uniquement sa persistance
(à cause de la persistance des fibres musculaires lisses) qui est pathologique et qui témoigne
d'une insuffisance placentaire.
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Gynécologie Obstétrique
Hospitalisation à discuter
Cure de corticoïdes
Résumé de la très délicate recommandation sur le RCIU (qui sera probablement vasculaire pour
l'ECNi). Cette partie est tombée en 2016 (ECNi blanches), ce qui la place directement dans le
programme« tombable » alors que cela semble très spécialisé. Je vous conseille de retenir que
c'est la diastole ombilicale qui dicte l'extraction ou non de l'enfant, et que dès que celle-ci est
nulle ou inversée (reverse Flow}, il faut sortir l'enfant. Les cases intermédiaires (onde a et autres
réjouissances) ne seront - à mon avis - pas exigibles.
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Gynécologie Obstétrique
ECNi 2019
Une patiente de 26 ans se présente aux urgences à 28 semaines d'aménorrhée pour des
céphalées et des œdèmes des membres inférieurs. Sa pression artérielle contrôlée à trois
reprises au repos est à 160/110 mm Hg. Vous prescrivez un traitement antihypertenseur. Parmi
les médicaments suivants le(s)quel(s) est(sont) autorisé(s) en cours de grossesse ?
A) Urapidil
B) Enalapril
C) lndapamide
D) Nicardipine
E) Méthyldopa
Commentaire : Un QCM très important, puisque tombé de façon quasi-identique en 2018
et 2019. Il faut pour cela bien connaître un tableau tiré du Collège de... néphrologie, dans les
complications vasculo-rénales de la grossesse.
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Gynécologie
Pour réussir en gynécologie, il est très utile d'être parfaitement au point sur la
gynécologie « courante ». Les thématiques de prédilection des PU-PH sont les
problématiques qu'ils voient tous les jours : ne prescrivez pas de pilule œstro
progestative à une femme de 35 ans qui fume (mis zéro assuré), connaissez le
bilan avant de prescrire une pilule œstroprogestative, soyez absolument au point
sur la pratique d'une IVG, notamment sur le plan légal (recommandation 2016),
les complications possibles (synéchies utérines, rétention qui devra être traitée
par aspiration, etc.) parfois avec quelques questions de médecine légale sur les
violences sexuelles (cf ECNi 2018).
De la même manière, le cancer du col de l'utérus est tombé deux fois en deux
ECN, la majorité des dossiers écrits par les PU-PH dans les sources officielles
concernent le cancer du col de l'utérus. Les autres cancers semblent beaucoup
moins tombables. Aussi, il vous faut être intransigeants sur le cancer du col de
l'utérus, depuis le dépistage jusqu'au suivi après conisation.
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Gynécologie Obstétrique
Item 35
Anomalies du cycle menstruel. Pas de tableau car recoupe d'autres items déjà traités.
Nouveau programme. Une modification dans le nouvel item : l'ajout du point
« reconnaître les situations d'urgence en cas de saignements utérins ». Rien d'excep
tionnel donc, tout est traité dans les divers chapitres de réanimation.
Item 36
Contraception. Un item très exigeant, très apprécié des gynécologues car cela fait partie
de leurs consultations les plus fréquentes. Il faut connaître le bilan préthérapeutique et
les examens complémentaires de suivi de la patiente sous œstroprogestatif, connaître les
contraceptions qui ne contiennent pas d'œstrogène (ne confondez pas l'implant qui est
une contraception progestative pure avec le patch qui est un moyen de contraception à
œstroprogestatif), et évidemment les différentes contre-indications à la contraception (le
tableau du Collège de gynécologie est parfaitement exhaustif, rien à ajouter de ce côté).
Ne négligez pas la stérilisation qui est une demande non exceptionnelle des patientes, et
qui a déjà fait l'objet de questions précises.
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Gynécologie Obstétrique
Item 37
IVG. L'autre partie importante du programme de gynécologie avec la contraception.
C'est un acte de soins courant qui contient une bonne partie de médecine légale (donc
très tombable), avec en plus des notions très précises à avoir en tête : déroulement d'une
IVG médicamenteuse versus chirurgicale, complications et prise en charge de certaines
complications (on pense notamment à la rétention intra-utérine qui a déjà fait l'objet
d'une question lors de l'ECNi 2016). Le délai de réflexion n'existe plus depuis avril 2015.
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Gynécologie Obstétrique
IVG chirurgicale
IVG m e d
' ica m e n te u se
�--- _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ___�
: Exte n sion (r;c�mman-dation: 2àl 6 CNGOF)- �
16 SA
7 SA 9SA 12 SA
Prise en charge possible dans Prise en charge uniquement dans un La structure doit
un cabinet l ibér al (ou CHU, établissement (privé ou public), en disposer d'un plateau
clinique privée, en am bul atoire technique chirurgical
La partie la plus important de l'item. Les QCM sont extrêmement simples à réaliser et seront
indiscutables du fait du caractère « légal » des réponses. La prise en charge en cabinet libéral
en dessous de 7 SA semble elle aussi relativement pertinente.
Recommandations 2016 : IVG médicamenteuse possible jusqu'à 14 SA. Les schémas et posolo
gies semblent hors programme. Au moment de l'écriture de J'ouvrage, le texte de loi prolongeant
la durée légale de l'IVG à 16SA n'était pas encore voté. A suivre.
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Gynécologie Obstétrique
Item 38
Infertilité du couple : conduite de la première consultation. Item précis, avec un
versant urologique et gynécologique pour lequel les QCM se limiteront probablement à
la conduite à tenir diagnostique (hiérarchie des examens complémentaires à connaître et
résultats à savoir interpréter) et à l'épidémiologie des facteurs de risque.
Attention, comme tous les examens d'endocrinologie il faut être très précis, la proges
téronémie àj22 n'est pas du tout le même examen que la progestéronémie àj3 !
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Des recommandations de juillet 2017 (très certainement hors programme) confirment que
l'utilisation de l'AMH est pertinente en PMA (c'est personnellement la seule information que
je retirerai de la recommandation suivante: https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
application/pdf/2017-06/dir71/fiche_memo_ccr.pd�, on peut donc vous la faire cocher
sans soucis.
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Gynécologie Obstétrique
Item 39
PMA. L'item est trop complexe à mon sens pour faire suite à un dossier d'infertilité. Il
vous faut connaître le principe des techniques (explicitées dans le Collège : ne pas confondre
l'insémination intra-utérine et la FIV, on n'insémine pas la même chose puisqu'on dépose un
emb ryon de quelques jours en cas de FIV, alors qu'on injecte du sperme « potentialisé >> en cas
d'insémination intra-utérine) et savoir nommer le syndrome d'hyperstimulation ovarienne.
Le reste est de l'ordre de la spécialité, il semble peu probable que l'on vous fasse choisir
pour un couple entre une FIV et une ICSI par exemple.
Pour mémoire (un peu de médecine légale) : la Sécurité sociale rembourse la PMA chez
les femmes de moins de 43 ans, dans une limite de quatre FIV par femme.
Nouveau programme Le nouvel item inclut maintenant explicitement la« préserva
tion de la fertilité féminine et masculine de l'enfant à l'adulte».
Tableau 162: Diagnostic préimplantatoire
• Éviter un DPN + IMG à des couples à risque de transmettre une maladie génétique d'une
particulière gravité (myopathie de Duchenne, mucoviscidose, drépanocytose, hémophilie,
maladie de Huntington)
• Diagnostic génétique sur des emb ryons à 8 cellules obtenus en FIV (donc nécessité d'une
réserve ovarienne suffisante chez la mère et de spermatozoïdes chez le père)
• 4 centres habilités en France: Necker, Strasbourg, Montpellier, Nantes. Temps d'attente: 1-2 ans
• Validé avant par un CPDPN
• Loi 2004 : possibilité de réaliser un DPI avec pour objectif un enfant indemne de la maladie,
mais aussi HLA compatible pour traiter un enfant déjà né malade (exemple : allogreffe de
cellules souches chez un drépanocytaire ou thalassémique) = « Bébé du double espoir »
Un point légal mal connu de l'item. Il faut savoir que le but principal du diagnostic préimplan
tatoire est d'éviter de découvrir une pathologie (déjà connue dans la famille évidemment) au
cours d'un diagnostic prénatal et d'être de ce fait dans une situation de possible demande
d'interruption médicale de grossesse par les parents.
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Gynécologie Obstétrique
Item 40
Algies pelviennes. Un petit item pas vraiment tombable ni tombé. On se contentera alors
de généralités sur les dyspareunies (relativement QCM du fait de l'importance de la séméiologie
pour faire la différence entre les pathologies) et d'une vue cœlioscopique, qui vous sera sûrement
proposée lors d'un futur concours tant l'iconographie est devenue importante.
Nouveau programme Les nouveaux objectifs mentionnent maintenant qu'il faut
connaître les situations d'urgence (un peu comme pour l'item sur les métrorragies).
Tableau 163 : Syndrome de Master et Allen
• Rupture des ligaments utérosacrés et déchirure du ligament large de cause traumatique
(accouchement par exemple)
• Dyspareunie profonde (lors des rapports) + augmentation à la fatigue
• Confirmation par cœlioscopie
• Traitement par raccourcissement des ligaments ronds
Rare et peu tombable mais pourrait correspondre à un distracteur (très déstabilisant pour une
bonne partie des étudiants) au cours de n'importe quel QCM de gynécologie.
Vx iliaques
externes
Une vue cœlioscopique qui pourrait faire l'objet d'un QCM. Sachez reconnaître la torsion,
ci-dessus dans le carré bleu.
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Gynécologie Obstétrique
Item 41
Endométriose. Un« nouvel» item extrêmement important. Nous sommes convaincus
qu'il fera l'objet d'un dossier (ou au moins de plusieurs questions isolées) tant la
thématique est importante et implique un grand nombre de spécialistes (radiologues,
gynécologues, chirurgiens viscéraux pour les atteintes profondes, chirurgiens urologues,
médecins de la fertilité ...). Des services entiers y sont dédiés dans la pratique clinique; il
est impensable d'imaginer que le sujet ne sera pas évoqué dans les années qui viennent.
En exclusivité pour les lecteurs de l'ATBC, le tableau suivant reprend les éléments les
plus importants de la recommandation de la HAS de 2017 sur l'endométriose.
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Gynécologie Obstétrique
• Diverticules
du segment
interstitiel des
trompes, en
boule de gui
• Angulation des
trompes
• Rétention
ampullaire
Item 42
Aménorrhée. Un item traité en endocrinologie, il ne semble pas être considéré comme
très tombable pour les gynécologues.
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Item 43
Hémorragie génitale chez la femme. Un item qui ne peut s'inclure que dans la
découverte d'un cancer de l'endomètre chez une femme ménopausée (à l'exception
bien sûr des hémorragies génitales de la grossesse, parfaitement tombables). Les autres
étiologies ne pourront pas faire l'objet d'un dossier entier, ou sont trop complexes pour
faire l'objet de QCM.
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Item 44
Tuméfaction pelvienne. Quelques notions de séméiologie simples sont nécessaires
pour gérer cet item, le reste est commun avec l'item Tumeur de l'utérus. Peu de choses
à ajouter ici.
Tableau 171 : Tuméfaction pelvienne au toucher vaginal
Utérus globalement • Fibromes interstitiels ou sous-séreux
augmenté de volume • Utérus gravide
• Globe vésical
Masse latéro-utérine • Dépendante de l'utérus : en continuité avec, non séparée par
un sillon, transmet les mouvements imprimés sur le col utérin
➔ fibrome sous-séreux sessile, ou cancer de l'ovaire adhérent
à l'utérus, endométriose, bloc adhérentiel infectieux
• Indépendante de l'utérus :
- régulière et mobile: kyste de l'ovaire ou fibrome pédiculé
- irrégulière et fixée: cancer de l'ovaire, endométriose, infection
Masse du cul-de-sac • Fixée et aux contours mal limités: cancer de l'ovaire,
de Douglas endométriose, cancer digestif
• Régulière : lésion bénigne prolabée, fécalome, etc.
Comme toujours, la séméiologie peut tomber et être discriminante. Le point le plus important est
ici la caractérisation des masses latéro-utérines.
-------
Tableau 172: Interprétation des masses utérines
et latéro-utérines en fonction de l'âge
Jeune fille En âge de procréer Ménopause
Masse latéro-utérine Tumeur germinale • Kystes fonctionnels Cancer de l'ovaire
• GEU
Masse utérine Malformations • Fibromes Cancer de l'utérus
• Grossesse
Gravité Parfois Rarement Souvent
Résumé du raisonnement à avoir devant une tuméfaction pelvienne. Ce tableau n'est pas très
« QCM » en lui-même, mais il vous encourage à ne pas oublier la GEU et la grossesse, peu
importe le dossier de gynécologie.
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Item 124
Insuffisance ovarienne prématurée, déficit androgénique lié à l'âge. Un item
relativement simple, ne vous perdez pas dans la physiopathologie qui peut vite devenir
ignoble en fonction des références, et concentrez-vous sur les problématiques « de tous
les jours » : le bilan avant THM, le raisonnement devant une métrorragie, quelques
notions sur les THM.
Nouveau programme. Attention, l'item 124 est maintenant plus complet que l'ancien
item 120, puisqu'il inclut les insuffisances ovariennes prématurées et le déficit androgé
nique lié à l'âge.
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Item 162
1ST. Un item extrêmement compliqué, très dense, qui ne tombe pas aussi souvent
qu'il le mériterait. On traitera ici la partie « gynécologique » et non la partie « infectio
logique » qui contient notamment la syphilis. La partie gynécologique est mal connue
des étudiants, alors que la salpingite pourrait faire l'objet d'un dossier très discriminant
car des recommandations relativement récentes cadrent les explorations complémen
taires et la thérapeutique.
Tableau 178: Intérêt de l'échographie dans l'infection génitale haute
• Diagnostic positif (mais peut être normal) : épaississement tubaire > 5 mm, épanchement
pelvien, épanchement tubaire, signe de la roue dentée, altération de flux Doppler des
vaisseaux utérins
• �liminer une forme compli9uée : abcès tubo-ovarien
• Eliminer les diagnostics différentiels : GEU, complication d'un kyste ovarien, complication
d'un fibrome
Il est très important de connaître la séméiologie échographique en gynécologie, puisque, en
pratique, l'examen serait fait rapidement.
Q)
-0
•Q)
0
-0
4:
Le fameux signe de la roue dentée. Il est à mon sens beaucoup trop complexe de vous demander
de le reconnaître, mais il n'est pas impossible qu'on vous propose un compte rendu d'échogra
phie avec cette mention qu'il faudrait alors interpréter correctement.
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Item 300A
Cancer du col de l'utérus. C'est l'item à connaître parfaitement. Tout est tombable,
tout (re)tombera jusqu'à la fin des temps, soyez imperturbables même quand on vous
demandera la classification FIGO d'un cancer de 5 cm et le traitement qui en découle
(c'était textuellement la question 15 d'un dossier annulé en 2017. Vous ne trouverez pas d'an
nales efficielles [il me semble, vous devrez sûrement vous contenter de la première partie de cet
ouvrage ©] mais ce dossier était un calvaire, honteusement discriminant, mais très satiifaisant
quand vous avez compris l'importance de cette sous-partie). Connaître l'item vous permet de
sortir de l'épreuve en ayant l'impression d'avoir réussi.
Les points à connaître plus précisément sont
- les lésions précancéreuses: la démarche de dépistage (c'est de la gynécologie quotidienne,
donc très appréciée des rédacteurs de dossier) qui est franchement complexe car il existe
plusieurs arbres diagnostiques à connaître en fonction du résultat du frottis (ASC-H,
ASC-US, LSIL, HSIL), les facteurs de risque (notamment le tabac, car immunodé
pression induite), l'examen clinique dans ses moindres détails (ne confondez pas le
lugol et l'acide acétique) ;
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Le suivi est déjà tombé, est compliqué et très retombable. Cet organigramme vous permet de
mettre un peu de logique dans le texte du Collège.
Item 300B
Tumeur de l'endomètre. Un sous-item beaucoup moins tombable que le col de
l'utérus. Il faut connaître uniquement les bases, et le Collège est relativement concis
sur le sujet. Pas vraiment de tableau sur la partie oncologique. Quelques notions sur les
fibromes à connaître.
Ne pas confondre
- Cancer de l'endomètre
- Fibrome sous-muqueux
Rien à ajouter sur cette photographie d'hystéroscopie, il ne faut pas confondre lésions maligne
et bénigne.
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Item 306
Tumeurs de l'ovaire. Moins tombable que le cancer du col (pathologie très spécialisée), il
faut avoir quelques notions simples comme les différents critères d'imagerie qui permettent
de différencier un kyste fonctionnel d'un kyste organique (puis à l'intérieur des kystes
organiques, les kystes organiques bénins [90 % des cas] des kystes organiques malins), la clas
sification étiologique (retenez que le cancer « classique >> de la femme âgée est une tumeur épithéliale
contrairement aux tumeurs germinales de la femme jeune), les complications (torsion d'annexe,
rupture de kyste, hémorragie intrakystique) et la thérapeutique (notamment l'abstention en
cas de kyste d'aspect fonctionnel qui disparaît dans les trois mois).
Tableau 191 : Aspect échographique des tumeurs ovariennes
Tuméfactions • Suspecte ➔ IRM
solides • Fibromes ovariens et fibrothécomes
•Tumeurs malignes (métastases), tumeurs séreuses
Tuméfactions • Souvent suspecte ➔ IRM
hétérogènes • Kyste dermoïde (aspect hétérogène avec zones internes hyperéchogènes.
{solides et Zones li uides et solides avasculaires)
liquides) • Blocs ad� érentiels de dystrophie ovarienne (complication d'IGH). Si doute,
cœlioscopie
• Si cancer de l'ovaire très suspecté : laparotomie d'emblée, pas de cœlioscopie
Tuméfactions • Kyste sous-tubaire (vestigial) : appendu au avillon de l'ovaire, mobilisable
ck
liquides indépendamment de lui (reliquat du canal e Wolff)
•Hydrosalpinx
• Kystes fonctionnels persistants, cystadénome séreux ou mucineux, endométriome
Quelques notions d'imagerie assez importantes pour cet item.
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Item 312
Cancer du sein. Très important en pratique ; les questions se limitent souvent au
dépistage et ses conditions particulières (dépistage organisé, double lecture, remboursé
à 100 %, etc.). Les tableaux ci-dessous se contentent de l'essentiel. Les tumeurs non
malignes semblent peu tombables.
Les points les plus importants sont les facteurs de risque (tout ce qui allonge l'exposition
hormonale de la femme, donc puberté précoce, ménopause tardive, nulliparité, etc.),
les conditions (légales !) du dépistage, les examens complémentaires à réaliser face à une
masse suspecte et la thérapeutique (avec, bien sûr, les effets secondaires de la radiothé
rapie, de la chimiothérapie et de l'hormonothérapie).
Tableau 194: Stratégie thérapeutique des cancers infiltrants du sein avec facteur de risque
(avec chimio}, RH+ et HER2+++ (= avec hormonothérapie et trastuzumab)
1) Chirurgie
2) Chimiothérapie adjuvante (FEC 100 : 5-FU puis épirubicine puis cyclophosphamide) en
association avec le trastuzumab (qui est arrêté pendant la cure d'épirubicine pour ne pas
potentialiser les toxicités cardiaques)
3) Radiothérapie (si durée totale non atteinte du traitement par trastuzumab [ < 1 an],
possibilité de terminer la cure pendant la radiothérapie)
4) Hormonothérapie (forcément après les autres thérapeutiques, jamais en concomitant)
Explication de la thérapeutique pour le cancer du sein, pas forcément évidente dans les différentes
sources, mais qui est pourtant de pratique quotidienne pour les gynécologues et oncologues.
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Divers
Ce sont des tableaux difficilement classables. Relativement peu tombables, il est bon
d'en avoir entendu parler au moins une fois (le terme de « lichen scléroatrophique >> revenait
souvent en dossier et j'avais alors beaucoup de mal à comprendre ce que c'était, d'où l'existence de
ce tableau pour être au clair).
Tableau 197: Prolapsus génital
• Hernie des organes pelviens à travers le vagin : vessie (cystocèle), utérus (hystérocèle), cul-de-sac
*
de Douglas (él)'trocèle), rectum (rectocèle) prolapsus rectal (extériorisation du rectum par l'anus)
• Symptômes : dysurie, pesanteur pelvienne, boule à la vulve, dyschésie, urgenturies
• Examen clinique : manœuvre des valves et classification de Baden et Walker
• Différentiel (peu nombreux) : kyste vaginal, fibrome de la cloison vésicovaginale. Eliminer
l'ascite (aggrave l'extériorisation d'un prolapsus)� échographie abdominopelvienne pour
éliminer l'ascite et une pathologie utérine/annexielle associée
• Traitement : seulement si gêne :
- rééducation pour les stades 1 et 2 (remonte le prolapsus de 1-2 cm)
- si stades 3 et 4, pas de rééducation, pessaire intravaginale ; soit par la patiente, soit par
le médecin qui le nettoie tous les 2-6 mois
- possible chirurgie de correction du prolapsus par promontofixation cœlioscopique ou par
voie vaginale avec ou sans prothèse
Un tableau de pratique courante qui ne s'inscrit pas vraiment dans un item en particulier. On
retiendra les définitions en fonction de l'organe concerné ainsi que la symptomatologie.
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Gynécologie Obstétrique
1
E
• Fissures vulvaires :;;
• Normalité du col utérin et du fond vaginal
• Dyspareunie d'intromission
• Possible association à une dysthyroïdie '-
0..
• Si doute ou suspicion de cancérisation: biopsie ;:
_,::
Là aussi une pathologie de pratique courante quasiment absente des différentes références, qui
n'est pourtant pas bien compliquée. Retenez la séméiologie, très riche donc très QCM.
112
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Psychiatrie
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Cette partie ne sera pas très fournie en tableaux, je ne ferai pas une immonde
liste de vocabulaire qu'il vous faudrait apprendre par cœur et que vous pouvez
facilement trouver partout ailleurs : il vous suffit de faire de nombreux dossiers
pour voir le vocabulaire qui tombe fréquemment.
Le Collège est ici votre source principale, il a permis l'exploit de rendre la psychia
trie plus « réglo » en donnant une base pour rédiger des dossiers consensuels.
Remarque: sachez aussi identifier un dossier de « psychiatrie somatique ». En
effet, vous entendrez en stage en psychiatrie de nombreuses histoires de chasse
où le trouble panique de la patiente était en fait un phéochromocytome, la schi
zophrénie du jeune homme correspondait en fait à un gliome, ou une bouffée
délirante qui cachait en fait un infarctus du myocarde. Cela se traduit en dossier
par un énoncé qui commence très « psychiatrique » (un peu trop même, avec
une symptomatologie clairement psychiatrique « entend des voix, répond à côté,
mutisme, etc. ») et petit à petit on vous ajoute des signes un peu douteux (syndrome
pyramidal, nystagmus, etc.) : il ne faut pas rester sur votre diagnostic psychiatrique,
il y a sûrement une origine organique à ce trouble. C'était l'objet du dossier 3 de
la deuxième journée de l'ECNi 2017 : la patiente débute le dossier clairement
maniaque « Elle jubile en évoquant "de belles rencontres sur internet !" », mais petit à
petit « épisode infectieux résolutif de type grippal », << deux crises d'épilepsie généralisée »
qui débouchent sur « les examens conduisent au diagnostic d'encéphalite limbique auto
immune à anticorps anti-NMDA ».
Quels changements ?
La psychiatrie est une matière peu propice aux recommandations strictes et
unicistes. Les collèges se suivent et se ressemblent donc malgré les rééditions.
Notons que parmi les notions les plus gradées << rang A » par les psychiatres,
on retrouve de l'épidémiologie, de la thérapeutique, voire de la physiopatho
logie... C'est-à-dire ce qui était déjà sélectif auparavant.
Par exemple l'item 63 - Schizophrénie, qui relègue en rang B toutes les
connaissances de base utiles en dossiers comme dans la vraie vie (reconnaître
des idées délirantes, un syndrome négatif, une schizophrénie de début aigu),
fait la part belle à l'épidémiologie (la prévalence de O, 6-1 % devrait être
sous-corticale), à l'hypothèse neurodéveloppementale dans l'origine de la
schizophrénie (rang A), et aux antipsychotiques de seconde ligne (rang A
également).
Cerise sur le gâteau, les critères DSM-5 n'ont pas disparu et restent au
contraire de rang A.
Il semble donc que le Collège n'ait été allégé que grâce à la disparition des
« encarts résumés » de fin des chapitres ; il n'y aura donc pas de changement
dans la manière d'apprendre cette matière.
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Psychiatrie
Item 15
Soins psychiatriques sans consentement. Un item très important, qui est parfaitement
résumé par l'organigramme/tableau du Collège, on ne peut pas vraiment faire mieux.
Quelques tableaux résument les points clés de ces procédures légales (donc tombables !).
À mon sens, il faut absolument « comprendre » les dispositions légales pour bien les retenir :
- dans le cadre d'une SPDT en urgence, le patient est amené rapidement chez le
psychiatre, qui peut donc bien sûr réaliser un certificat « en urgence », on ne va pas
attendre un autre médecin pour traiter le patient ;
- dans le cadre d'une SPDRE, un seul certificat est suffisant car l'État se porte garant
à la place d'un deuxième certificat. Néanmoins, ce certificat doit être réalisé par un
médecin extérieur à l'établissement (pas besoin de l'avis du psychiatre de l'hôpital, c'est
l'État qui « enferme » le patient).
Ainsi de suite, en comprenant la logique de ces dispositions, vous pourrez répondre sans
problème malgré le stress ignoble que vous subirez lors de l'ECNi.
Tableau 199: Procédures d'admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers
• Classique : 2 certificats. Le médecin traitant (souvent, ou tout médecin thésé) certifie que le
patient nécessite des soins. Le psychiatre de garde des urgences (souvent) certifie lui aussi
• Procédure d'urgence: 1 certificat. Risque grave pour l'intégrité du malade, un seul médecin suffit
• Procédure péril imminent: pas de tiers disponible, et pas de mise en danger d'autrui pour
faire une ASPDRE. On hospitalise avec un seul certificat
Justification des différentes formes de SPDT, qui vous permettra d'apprendre plus facilement le
nombre et les modalités d'établissement des certificats initiaux.
------------
préfectoral
Les médecins établissant le certificat C24 et C72 ne doivent pas
être les mêmes
• Minimum 3 j d'hospitalisation complète (sauf si psychiatre juge que non nécessaire)
• Examen somatique à 24 h
• Deux certificats « psychiatrie » à 24 h et 72 h (par psychiatre)
• Juge des détentions et des libertés avant jl 2 (doit être saisi par le directeur dans un délai de 8 j)
Un tableau léger qui ne prétend pas faire mieux que celui du Collège, mais qui vous fournit un
outre support si vous avez du mol avec celui du Collège. Retenez bien que c'est le directeur de
l'établissement qui prononce la SPDT, et non le médecin.
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Psychiatrie
Item 58
Sexualité. Un item qui tombe très rarement car pas de consensus clair entre les diffé
rents intervenants qui pourraient le traiter, aussi pas de tableau pertinent disponible.
Item 59
Précarité. Un item assez peu tombable lui aussi. Les informations sont recoupées dans
les items de Santé publique « pratique » avec les participations forfaitaires, PUMa, AME,
etc.
Item 60
Facteurs de risque en psychiatrie. Non tombable, pas de tableau.
Item 61
Classifications en psychiatrie. Non tombable, pas de tableau.
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Psychiatrie
Item 62
Offre de soins en psychiatrie. Un item qui pourrait faire l'objet d'une question
isolée, puisqu'un tableau peut le résumer entièrement, avec des distracteurs tout
trouvés.
Item 63
Schizophrénie. Comme mentionné au début de l'introduction, c'est un item parmi les
plus tombables en psychiatrie. Les dossiers débuteront par l'analyse détaillée du compor
tement d'un patient psychotique (petite astuce : si votre énoncé fait plus de 20 lignes, avec de
nombreux guillemets pour citer directement le patient, vous êtes sûr d'êtreface à un dossier de psychiatrie),
avec forcément beaucoup de vocabulaire à connaître, quelques questions d'épidémiologie
(0,6-1 % de la population générale souffre de schizophrénie), puis on passe rapidement à la
thérapeutique (différencier les neuroleptiques typiques et atypiques), les complications de la théra
peutique et probablement une fin de dossier sur le suicide.
Finalement, assez peu de tableaux car le Collège est concis et clair. Vous vous référerez
à l'item 74 sur les traitements pour compléter cet item.
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Psychiatrie
lntrapsychiques Sensorielles
Tactile
Vol de la pensée Q)
""O
():; Cénesthésique Q)
_Q
Écho de la pensée
Q'i>
:,
(sensibilité interne) 1-
:,
SIMPLE OU
Ot
Commentaire de Q)
C
pensée ou d'acte COMPLEXE 'ëi
...c
u
Q)
Pensée/Acte imposé � :,
0
<.Il
Un bon résumé assez visuel de notions pas forcément évidentes à différencier. Il faut à mon
sens retenir et savoir opposer les hallucinations intrapsychiques aux hallucinations sensorielles,
ce n'est pas la même chose.
Tableau 204: Facteurs en faveur d'une évolution vers la schizophrénie dans le cadre
d'un épisode psychotique bref
Avant le délire Pendant le délire Après le délire
• Personnalité rémorbide • Pauvreté du délire (peu • Mauvaise réponse aux
fu
• Absence de cteurs polymorphe) neuroleptiques
déclenchants • Présence d'une dissociation • Peu de critique du délire
• Début insidieux
Un tableau très QCM car il suffit de prendre l'inverse de la proposition pour faire un distracteur
cohérent. C'est à connaître sans aucune hésitation.
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Tableau 205: Effets secondaires des neuroleptiques (avec les neurotransmetteurs impliqués)
Effets Effets Effets Effets sérotoninergiques
antihistaminiques onticholinergiques norodrénergiques
(otropiniques) ou adrénergiques
• Sédation • Sécheresse buccale • Hy otension • Nausées, vomissements,
• Prise de poids • Mydriase et �
ort ostatique ou douleurs abdominales
trouble de HTA • Agitation, anxiété, insomnie,
l'accommodation • Vertiges mouvements anormaux,
• Constipation • TdR, TdC syndrome parkinsonien,
• Dysurie, RAU akothisie, vertiges,
convulsions, céphalées
• Boisse de libido, troubles
de l'érection
• Hyponatrémie
La pharmacologie est indispensable en psychiatrie, car beaucoup moins soumise aux querelles
d'école que les psychothérapies : ces dernières ne peuvent pas faire l'objet de QCM car il
n'existe pas de consensus pour la correction.
Item 64
Trouble bip olaire. De la même manière que la schizophrénie, le Collège est bien fait,
il vous faut connaître le vocabulaire adéquat. Il est finalement assez peu probable d'avoir
une « simple » dépression en dossier, il faudra vous attendre vers la question 5-6 à «fina
lement, le patient vous raconte un épisode où il a été très énergique... ». La thérapeutique est là
aussi très importante car relativement bien codifiée (lithium++).
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De la même façon, ces spécifications sont importantes à connaître, surtout la notion de cycles
rapides qui a déjà fait l'objet de question pour l'ECNi blanche 2017.
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Psychiatrie
Dépression
Fait assez rare pour être signalé, la HAS a sorti une recommandation sur le diagnostic
de la dépression en octobre 2017. Rien de bien nouveau cependant, tout est dans le
Collège de psychiatrie.
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CD
©
0 Temps
Traitement
Des définitions plus ou moins con�ensuelles qu'on ne retrouve pas partout de la même façon,
mais qui m'ont servi de« base». A adapter en fonction du rédacteur du dossier.
121
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Item 65
Trouble délirant persistant. Pas vraiment tombable au vu de la classification DSM-V,
les PU-PH préféreront sûrement mettre un dossier de schizophrénie plutôt que de rares
délires paranoïaques. Il vous faut juste connaître la séméiologie de ce groupe de patholo
gies pour les différencier de la schizophrénie. Les différencier entre elles semble superflu,
et de toutes les façons le Collège de psychiatrie est concis sur ce point, rien à ajouter.
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Item 66
Diagnosti quer : un trouble dé pressif, un trouble anxieux, un trouble obses
sionnel comp ulsif, de stress p ost-traumati que, de l'adap tation. Un item très
exigeant sur le vocabulaire, il faut connaître les différents types de TOC, ne pas confondre
impulsion et compulsion, etc. Les différentes pathologies sont facilement apprises si vous
les replacez dans un organigramme et comprenez bien l'origine de l'anxiété. La théra
peutique médicamenteuse est bien codifiée, il faut la connaître en détail (l'ECNi 2017
vous demandait de commencer les ISRS par des doses faibles en cas de trouble panique
car les fortes doses peuvent aggraver les attaques de panique). Pas de tableau concernant
les personnalités pathologiques, qui sont correctement traitées par le Collège.
Tableau 214: Troubles anxieux len avion)
Pathologie Origine de l'anxiété
Phobie spécifique L'anxiété est liée à une situation ou un objet spécifique: ici, peur de l'avion
Trouble panique L'anxiété est liée à l'anticipation anxieuse de refaire une attaque de
avec (ou sans} panique, avec agoraphobie si crainte de ne pas pouvoir s'échapper:
agoraphobie ici, pas d'atterrissage possible en avion donc pas de secours
Phobie sociale Anxiété liée au jugement d'autrui: ici, peur d'être jugé par son voisin
de siège
Trouble obsessionnel Anxiété liée à des obsessions et à l'impossibilité de réaliser des
et compulsif compulsions pour diminuer l'anxiété: ici, mettre et remettre sa ceinture
Trouble anxieux Anxiété liée à de multiples soucis persistants et excessifs : ici, peur que
généralisé le moteur ne prenne feu, que l'avion ne s'écrase, qu'il n'y ait pas de
parachute
Trouble de stress Anxiété liée à la reviviscence d'un événement traumatique: ici, le patient
post-traumatique qui a déjà subi un accident d'avion
Comprendre la source de l'anxiété permet de se souvenir des 6 sous-parties de cet item. On
part ici d'un exemple avec une situation classique (prendre l'avion) pour mieux retenir les diffé
rentes pathologies incluses dans cet item.
-
Tableau 215: Arbre décisionnel devant un trouble anxieux
Fait réel s écifi ue f----�
Phobies (Objet
____. contraphobique,
-i
E vénement objectivement Conduite d'évitement cond uite de
traumatisant (ottentat, réassurance et
'== m�e urt_ re
� vi o
_ l_ . d'évitement. .. )
r- . _.__,.c--' -
-
1Troubles de l'adaptation 1 TOC (Obsession,
compulsion,
lutte anxieuse)
Trouble anxieux
énéralisé > 6 mois
Une fois que vous maîtrisez les définitions !tableau 214), vous pouvez retenir les éléments
séméiologiques fondamentaux avec cet organigramme.
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Item 67
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Psychiatrie
Item 68
Troubles du comportement de l'enfant et de l'adolescent. Un item peu connu
des étudiants, très exigeant, pas vraiment tombable (beaucoup trop de débats entre
spécialistes pour qu'un consensus clair puisse faire l'objet de QCM). Seul le TDAH
semble pouvoir faire l'objet d'une question isolée (notamment le traitement médica
menteux qui est bien développé dans le Collège de psychiatrie).
Tableau 220: Troubles de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH)
• Prédominance masculine, 50 % en grave échec scolaire
• Différentiel : agitation secondaire à des médicaments (corticoïdes), endocrinopathie,
épilepsie, troubles anxieux, troubles de la personnalité, turbulence sans troubles de l'attention
• Difficultés précoces et durables dans 3 domaines :
- déficit attentionnel : ne maintient pas son attention sur une activité
- hyperactivité motrice : ne tient pas en place
- impulsivité: comportement dangereux, pas d'anticipation du danger, incapacité
, à attendre son tour, réactions impulsives aux frustrations
• Echelles de Conners pour évaluation de la symptomatologie
• Prise en charge psychoéducative, aménagements pédagogiques, méthylphénidate
(prescription initiale hospitalière en psychiatrie, neurologie et pédiatrie, sur ordonnance
valide 1 an, renouvellement tous les 28 jours)
Un court résumé des notions à mon sens pertinentes concernant le TDAH. Les conditions légales
de prescription du méthylphénidate pourraient faire l'objet de QCM.
Item 69
Psychiatrie de la grossesse et du post-partum. Un item qui pourrait bien faire
l'objet d'un dossier au vu de ses spécificités. La différence entre psychose puerpérale et
épisode dépressif du post-partum est fondamentale car il est très simple d'en faire des
QCM. Il faut connaître la séméiologie très particulière de ces pathologies, avec notam
ment leurs dates d'apparition, l'évolution d'une psychose puerpérale, et savoir retirer
l'enfant en cas de psychose puerpérale à cause du risque d'infanticide.
Nouveau programme. Les objectifs ont été simplifiés, il n'est plus question aujourd'hui
de savoir prendre en charge les troubles psychiques de la grossesse et du post-partum.
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Psychiatrie
Item 70
Psychiatrie de la personne âgée. Un item mal abordé par une bonne partie des
étudiants. Quelques notions sont importantes car très spécifiques de la gérontopsychia
trie, et feront forcément l'objet de QCM en cas de dossier. Pas de tableau à ce sujet, mais
n'oubliez pas que tous les effets indésirables des psychotropes sont encore plus présents
chez les sujets âgés (un dossier de psychiatrie de la personne âgée comporterait forcé
ment beaucoup de pharmacologie).
Item 71
Troubles des conduites alimentaires. Un item de psychiatrie très important car
très somatique. L'intégralité du Collège est à connaître : épidémiologie (prévalence de
l'anorexie à 0,6 %, mortalité de 1 % par an), critères d'hospitalisation - malgré leur
exhaustivité, c'est à savoir-, séméiologie psychiatrique (dysmorphophobie, hyperinves
tissement scolaire, sexualité altérée, etc.) et non psychiatrique (les signes cliniques de la
dénutrition, les signes cliniques des comportements compensatoires, etc.), le traitement
des complications en se méfiant du syndrome de renutrition. Il est peu probable que l'on
vous fasse traiter la pathologie elle-même (pas assez de consensus pour un dossier ECNi).
Nouveau programme. La PEC thérapeutique «psychologique» est sortie des objec
tifs. Il vous faudra vous concentrer sur un dossier transversal et sur la PEC des anomalies
métaboliques (bien mieux codifiée).
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Item 72
Troubles à symptomatologie somatique et apparentés à tous les âges. Un item
apparemment« intombable », mais la question isolée 100 de l'ECNi 2017 nous a appris
l'humilité. Le tableau 230 permettait de répondre très facilement à la question, encore
fallait-il le connaître. Retenez que le trouble de somatisation résume les nombreuses
pathologies dites « psychosomatiques » que sont le trouble fonctionnel intestinal et les
dyspareunies fonctionnelles. Retenez aussi que le trouble de conversion est un trouble
somatoforme à l'origine de symptôme« pseudoneurologiques ». Pour mémoire, la ques
tion 100 de l'ECNi 2017 reproduite ci-dessous.
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Item 73
Différents types de psychothérapies. Pas de tableau car peu tombable (se référer aux
autres items).
Item 74
Psychotropes. Un item très important, très apprécié de nombreux psychiatres puisqu'il
est beaucoup plus simple de faire des QCM «indiscutables» avec cette partie qu'avec les
psychothérapies. Le Collège est très exhaustif sur cette partie, et chaque classe est traitée
dans la sous-partie correspondante, les tableaux ci-dessous ne font qu'appuyer les points
discriminants mais tout l'item est à bien connaître.
Tableau 231 : Bilans de suivi paraclinique des psychotropes
Lithium • Lithémie plasmatique (tous les 6 mois, à chaque changement de
posologie)
• Bilan rénal (tous les 6 mois)
• Bilan thyroïdien (tous les 6 mois)
• Calcémie et ECG (tous les ans)
Val roate de sodium, • NFS-plaquettes (tous les mois pendant 6 mois puis tous les 6 mois)
�
car amazépine et • Bilan hépatique et TP (tous les mois pendant 6 mois puis tous les
lamotrigine 6 mois)
Neuroleptiques • Glycémie à jeun (à 3 mois puis annuelle)
• Bilan lipidique (à 3 mois puis tous les 5 ans)
Antidépresseurs, Pas de suivi paraclinique
anxiolytiques,
hypnotiques
Un tableau indispensable. En psychiatrie, le suivi des thérapeutiques est très important et est de
pratique quotidienne pour les PU-PH rédacteurs de dossiers.
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Un peu d'addictologie. Ces effets secondaires seraient très certainement demandés dans un
dossier d'addiction tabagique.
Item 75
Addiction au tabac. Pas vraiment de tableaux, il faut connaître le Collège de pneumo
logie (par cœur) et l'item Cancer du poumon plus que le Collège de psychiatrie.
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12 h 24 h
Item 76
Addiction à l'alcool. Pas vraiment de question de psychiatrie au programme, il vaut
mieux connaître les complications somatiques de l'alcoolisme. Les complications hépa
tiques sont résumées dans le tableau 237 (mifiez-vous de l'hépatite alcoolique aiguë, très bon
différentiel de l'angiocholite et appréciée des PU-PH), les complications neurologiques sont
assez bien traitées dans le Collège de neurologie, les complications psychiatriques sont
résumées dans le tableau 239.
Tableau 236: Seuils d'alcoolémie
Contravention • > 0,5 g/L dans le sang
• > 0,25 mg/L dans l'air expiré
Délit • > 0,8 g/L dans le sang
• 0,40 mg/L dans l'air expiré
Plus de la législation que de la médecine... Mais sait-on jamais.
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Plus anecdotique mais toujours tombable, notamment le lien entre dépression et alcoolisme, qui
impose de sevrer l'alcool chez tout patient dépressif pour s'assurer que cela ne guérit pas le
tableau dépressif.
Item 77
Addiction aux médicaments. Un item à mon sens moins tombable, méfiez-vous
quand même des benzodiazépines.
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Psychiatrie
Item 78
Addiction au cannabis, à la cocaïne, aux amphétamines, aux opiacés, aux
drogues de synthèse. Un item très spécialisé. Seul le traitement de substitution aux
opiacés peut faire l'objet de QCM « indiscutables ». Les autres sous-parties de cet item
sont à mon sens très peu tombables sous une forme discriminante.
/
Tableau 241 : Pharmacologie des traitements de substitution aux opioïdes
Méthadone Buprénorphine haut dosage BHD
Agoniste total fort des récepteurs (Subutex®)
aux opiacés Agoniste-antagoniste partiel
Voie orale Voie sublinguale
Avantages • Pas de détournement IV • Pas de variabilité interindividuelle
• Antidote (naloxone) • Pas de surdosage
• Meilleure satisfaction (moins • Moins addictogène
d'anxiété de sevrage)
• Utilisation possible des
morphiniques pour antalgie
Inconvénients • Variabilité interindividuelle • Peut être détourné (IV, sniff, fumé)
importante au niveau • Risque d'association à d'autres
pharmacocinétique drogues (moins satisfaisant)
• Surdosage • Pas d'antidote
• Addictogène • Pas d'association aux
• Dépresseur respiratoire morphiniques antalgiques possible
• Interactions médicamenteuses : • Risque létal si association aux
antiépileptiques, antirétroviraux, benzodiazépines
rifampicine, médicament allongeant
le QT (NL), dépresseur du SNC
Il faut connaître ces particularités des TSO qui peuvent parfaitement faire l'objet de QCM.
Complétez ce tableau avec celui des modalités légales que l'on trouve dans le Collège de
psychiatrie et vous serez prêts pour cet item.
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Psychiatrie
Item 79
Addictions comportementales. Pas de tableau (trop récent, trop discuté).
Item 80
Dopage et conduites dopantes. Pas de tableau (probablement pas assez de matière
pour un dossier dans la banque). Nouveau programme (pour item 80) : les objectifs ont
été remaniés, mais l'item reste peu tombable.
Item 351
A gitation et délire. Le sous-item Agitation ne fera probablement pas l'objet de QCM
(pas assez de « matière »), et le sous-item Délire est déjà traité dans l'item 63 sur la
Schizophrénie (tableau 203). Rien à ajouter ici.
Item 352
Atta que de panique. Le Collège est très concis et clair sur cette partie. Les tableaux
correspondants sont traités dans l'item 66. Tout comme pour l'item 351, le nouveau
programme 2020 sort des objectifs les posologies à connaître.
Item 353
Suicide. Un item qui tombe quasi systématiquement dans les dossiers de psychiatrie,
sans difficulté. Il faut connaître la démarche d'estimation du risque, de l'urgence et de
la dangerosité avec les facteurs qui correspondent, c'est la principale source de QCM
discriminants concernant le suicide.
Remarque : une question relativement récurrente et plutôt discriminante sur cette théma
tique concerne le lieu d'hospitalisation. Si votre patient a fait une tentative de suicide
avec des antidépresseurs tricycliques (par exemple), il faut évidemment le stabiliser en
réanimation ou aux urgences avant de l'hospitaliser en psychiatrie. Le somatique doit
être traité AVANT le transfert en psychiatrie.
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Psychiatrie
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Psychiatrie
138
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Dermatologie
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Une petite matière qui ne doit surtout pas être négligée et qui tombe réguliè
rement de manière très « par cœur » (dossier ECNi blanche 2017 de rosacée, très
discriminant alors que l'item est extrêmement simple, dossier de dermatite atopique des
ECNi 2016, etc.).
La spécialité se prête relativement bien aux tableaux car le Collège est très
dense, traite de nombreux items alors que le programme ECN de dermatologie
« pure » en compte relativement peu : il vous faut synthétiser les informations
importantes pour être efficaces le jour du concours.
Les items les plus importants sont les plus classiques de la dermatologie :
- le tryptique acné-rosacée-dermatite séborrhéique a déjà montré son caractère
discriminant en ECNi blanche 2017 avec un dossier entier (14 questions !)
sur la rosacée, vous imaginez donc le niveau de détail qui était requis (théra
peutiques en détails, complications, thérapeutiques des complications de la
rosacée) ;
- la dermatose bulleuse auto-immune, sans trop entrer dans le détail :
il faut surtout savoir opposer les deux principales étiologies (pemphigus et
pemphigoïde bulleuse) sur le plan séméiologique ;
- le psoriasis, avec notamment les formes transversales (rhumatisme psoria-
sique par exemple), les traitements et leurs complications ;
- les dermatoses allergiques ;
- les tumeurs cutanées.
Le reste des items n'est pas à négliger non plus, ils feront de très bonnes ques
tions isolées (ex: hémangiome, érythrodermie, etc.).
N'oubliez pas de mémoriser les photographies du Collège de dermatologie,
qui ont tendance à retomber telles quelles le jour de l'ECNi (il est très rassurant
d'être certain du diagnostic en début de dossier clinique car vous savez dans quelle partie
du Collège se trouve la photo ! C'était par exemple le cas pour une question isolée d'acné
juvénile lors des ECNi blanches 2017).
Quels changements ?
Aucune nouveauté pour l'ECNi 2022 et l'EDN 2023. Les titres des items et
leurs objectifs restent identiques.
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Dermatologie
Item 111
Acné, rosacée, dermatite atopiq ue. Un item souvent négligé, qui peut parfaitement
faire la différence comme il l'a fait en 2016.
Acné
Tableau 246 : Germes et atteintes cutanées
Atteinte cutanée Germe
Acné Propionibacterium acnes
Rosacée Demodex follicularum
Dermatite séborrhéique Malassezia furfur
Un premier tableau très QCM, les germes de ces pathologies sont de très bons distracteurs les
uns des autres.
�
>-
::,
a.
::,
�
0
(1)
0)
0
E
:.:;
(1)
-0
�
:5
u
Je
_Q
(1)
-0
(1)
Comédons ouverts Comédons fermés ::,
0
(oxydation des acides gros) (microkyste) V)
Deux images indispensables, ne pas confondre les comédons ouverts et fermés. La partie du
haut vous représente en histologie la différence entre« fermé» et« ouvert».
141
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Dermatologie
Rosacée
Tableau 250: Hygiène locale dans la rosacée
• Éviter les topiques gras et les fonds de teint occlusifs
• Privilégier la toilette à l'eau tiède, avec application d'un émollient fluide
• Soins des paupières en cas de blépharite : lavage quotidien, expression du contenu des
glandes de Meibomius, gels à usage palpébral, larmes artificielles
• Photoprotection
Des notions simples qui ont déjà fait l'objet de QCM « par cœur ».
142
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Dermatologie
Pour mémoire, voici le QCM des ECNi blanches 2017 qui fut à l'origine de l'écriture
de ce tableau (normalement vous aurez accès à ces annales, mais à l'heure où ces lignes sont écrites
les épreuves blanches ne sont pas encore disponibles) :
Dermatite séborrhéique
Tableau 253: Infection à Malassezia
• Fréquente, bénigne et récidivante, non contagieuse
• Levures commensales de la peau (kératinophiles et lipophiles). Malassezia furfur à l'origine
du Pytiriasis versicolor
• 5 entités cliniques :
- Pytiriasis versicolor : dermatose du thorax et du cou. Macules couleur chamois,
squameuses, pas de prurit. Forme achromiante possible
- dermatite séborrhéique : dermatose du visage, habituellement prurigineuse. Lésions
érythématosquameuses aux sourcils, plis nasogéniens, etc.
- Pytiriasis capitis : état pelliculaire du cuir chevelu, prurigineux
- folliculite du tronc : dermatose de l'homme jeune, souvent prurigineuse
- fongémies à Malassezia : prématurés et immunodéprimés
• Diagnostic : par grattage au vaccinostyle ou scotch-test cutané; puis examen direct. Peu
d'intérêt de la culture
• Traitement: kétoconazole en topique (gel moussant). Si lésions très extensives et
récidivantes, fluconazole per os possible. Maîtrise des facteurs favorisants (sudation, huile
solaire). Traitement préventif avant l'été
Assez peu de choses à savoir (mais cela n'empêche pas un PU-PH de faire un dossier dessus),
il faut bien replacer la dermatite séborrhéique dans le spectre des infections à Malassezia.
143
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Dermatologie
Item 112
Dermatite auto-immune. Un item très spécialisé pour lequel il faut se concentrer
sur les différences entre pemphigus et pemphigoïde bulleuse (les deux pathologies qui
tomberont probablement en cas de dossier), d'un point de vue histologique (opposi
tion entre l'atteinte linéaire de la jonction dermoépidermique en cas de pemphigoïde
bulleuse et l'atteinte « en résille » des desmosomes en cas de pemphigus) mais aussi
séméiologique (prurit ou non, hyperéosinophilie ou non...).
144
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Dermatologie
Item 113
Hémangiome. Un item très simple et très tombable en question isolée. N'oubliez
pas d'apprendre l'item de CMF sur les malformations faciales et notamment le premier
tableau de cet item qui met en évidence les différences entre hémangiome (le plus tombable)
et les malformations vasculaires (les distracteurs). Connaissez par cœur l'évolution de l'hé
mangiome (croissance pendant 6 mois, plateau vers 18 mois, régression en 2-10 ans). N'oubliez
pas que l'hémangiome n'est PAS présent à la naissance, contrairement à l'angiome plan.
145
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Dermatologie
146
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Dermatologie
Item 114
Exanthème et érythrodermie. Un item court mais important : l'érythrodermie est
l'urgence dermatologique par excellence. Concernant les exanthèmes, il faut savoir
différencier la séméiologie en fonction des étiologies (atteinte des muqueuses et fièvre si
exanthème viral, prurit et éruption polymorphe en cas d'origine médicamenteuse) car
les QCM sont extrêmement simples à réaliser. Il faut aussi savoir différencier sur photo
graphie les exanthèmes scarlatiniformes, morbiliformes et roséoliformes.
Concernant l'é rythroderrnie, il suffit de connaître les étiologies et la symptomatologie, le
traitement étant celui de la pathologie, avec en plus des mesures de réanimation simples
(réhydratation, rééquilibration hydroélectrolytique ... ) .
Exanthème
É rythrodermie
147
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Dermatologie
148
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Dermatologie
Item 115
Toxidermie. Un item qui fait son grand retour comme « officiel ». Il a toujours été
traité en détail dans le Collège, a été toujours très tombable (pratique quotidienne).
149
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Dermatologie
Item 116
Prurit. Peu de tableaux pertinents, ils sont repris dans les items correspondants. Il faut
connaître le tableau du Collège de dermatologie qui liste les examens complémentaires
de première intention. On mentionnera ici le lichen plan, un distracteur que vous trou
verez à de nombreuses reprises sans vraiment savoir à quoi il correspond. Après lecture
de ce chapitre, vous serez moins perdus.
Une petite subtilité qui est souvent proposée en distracteur sans être vraiment au programme.
Vous savez maintenant que le lichen plan n'est pas une mycose.
Item 117
Psoriasis. Un des items clés de la dermatologie, qui peut à lui seul faire l'objet d'un dossier
entier. Il faut connaître la physiopathologie-histologie (hyperprolifération kératinocytaire
avec troubles de la différenciation des kératinocytes à l'origine d'une parakératose), les
facteurs déclenchant les poussées (avec notamment les médicaments, l'alcool, les infections),
les lésions dermatologiques (le psoriasis est à l'origine de plaques érythématosquameuses
bien limitées), les nombreuses formes cliniques (différenciez lesformes plutôt bénignes desformes
graves), la thérapeutique (et notamment les effets indésirables des traitements, sachant qu'on vous
mènera très vite aux ECNi vers les anti-TNP-a après avoir vérifié que le patient a bien tenté deux
agents systémiques dont le méthotrexate, la ciclosporine ou PUVA-thérapie).
150
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Dermatologie
Extension (%)
• ..
Érythème
Aucun
u
u
Épaisseur Q.
Q.
<(
Aucun 0,25 mm Modéré Très sévère <(
0,5 mm 1,25mm
<(
Désquamation
Aucun
Le score PASI est souvent évoqué en dossier, à ne surtout pas savoir calculer, l'image du dessus
ne sert qu'à illustrer les quatre éléments qui sont pris en compte (extension, rougeur, épaisseur,
caractère squameux).
151
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Dermatologie
Item 187
Urticaire, eczéma de contact et dermatite atopiq ue. Un item qui se subdivise en
trois sous-parties très différentes, mais toutes extrêmement tombables (if. dossier de 2016,
très discriminant) :
- pour l'urticaire, il vous faut connaître le bilan diagnostique (très bien résumé dans le
Collège), mais surtout les caractéristiques séméiologiques d'une éruption (il me semble
que la prise en charge d'une urticaire chronique est un peu spécialisée) pour la diffé
rencier des autres;
- pour l'eczéma de contact, un dossier de médecine du travail qui débute par un
différentiel avec la dermite d'irritation est envisageable. Essayez de retenir tant bien
que mal les différentes étiologies d'eczéma de contact professionnel qui sont mention
nées dans le Collège (QI ECNi blanches 2017), aucun tableau ne peut les résumer;
- pour la dermatite atopique, un dossier chez un enfant serait probablement écrit
par un dermatologue (le Collège de pédiatrie ne traite de toutes les façons pas cet
item), donc restez vigilants même si le patient dans le cas est un enfant, ce peut être
de la dermatologie. La séméiologie est à connaître, tout comme le bilan d'extension
(uniquement si échec de traitement et autres complications) et le traitement.
152
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Dermatologie
e.pider,.,·,s
Allergêne (ex : pollen)
�
A AIT"· EN
PRt!aE .,,.,.._,, C(u.
J!;r
BcELI.
Schéma qui résume très bien la physiopathologie de la dermatite atopique et les cellules respon
sables. Un allergène (flèche jaune) est présenté par les cellules présentatrices d'antigène à un
LTh2 (et non LTh 1 comme pour l'eczéma de contact), puis apparition des lgE et dégranulation
(idem asthme➔ c'est la marche atopique).
Tableau 279 : En cas d'échec thérapeutique de première ligne pour une dermatite atopique
• Dermatite de contact (sensibilisation aux émollients)
• Résistance vraie (DA grave)
• Mauvaise observance
Un point assez spécialisé qui peut clôturer un dossier.
153
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Dermatologie
Item 215
Purpura (dermatologie). Un tableau assez surprenant qui différencie plusieurs types
de purpuras vasculaires. Tous les étudiants savent différencier un purpura vasculaire
d'un purpura thrombopénique, mais il est bon de savoir qu'il existe trois étiologies
possibles pour un purpura vasculaire (la physiopathologie est claire et permet de les
retenir aisément).
Item 302
Cancers cutanés. Un item complexe, très long car il contient deux sous-parties qui
n'ont que peu de choses en commun.
- Pour les carcinomes cutanés: il faut retenir les facteurs de risque (attention aux facteurs
de risque d'origine professionnelle exclusivement pour les carcinomes épidermoïdes
goudrons, hydrocarbures, etc.), avoir quelques notions d'histologie, notamment ce qui
peut faire l'objet de QCM (« globes cornées des CEC », « disposition palissadique »
des CBC, etc.), savoir reconnaître les télangiectasies et nodules perlés du CBC sur une
photographie, connaître le traitement par exérèse après biopsie au punch.
- Pour les mélanomes : quasiment les mêmes choses que pour les carcinomes cutanés,
avec en plus la notion d'indice de Breslow (sa définition exacte est la mesure de
l'épaisseur maximum comprise entre les cellules superficielles de la couche granu
leuse épidermique et la base de la tumeur - cellule maligne la plus profonde), les
critères séméiologiques de malignité (ABCDE avec pour diamètre > 6 mm et non >
1 cm, piège fréquent). Le traitement est probablement hors programme, d'autant plus
avec l'importance croissante de l'immunothérapie qui n'est pas encore rentrée dans les
dossiers ECNi, mais il faut connaître le bilan d'extension en fonction du stade.
154
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Dermatologie
Mélanome
155
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Dermatologie
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Dermatologie
Le syndrome de Gorlin est une rareté qui pourrait néanmoins apparaître comme distracteur.
Retenez les carcinomes basocellulaires et les kystes odontogéniques (cf. CMF).
Item 350
Grosse jambe rou ge ai guë. Un item déjà traité dans les chapitres É rysipèles et
Thrombose veineuse profonde.
Ancien item
Alopécie. N'est plus au programme, mais ce tableau complètement logique permet de
répondre à toute question qui pourrait s'être perdue dans la banque nationale. Les alopé
cies cicatricielles sont définitives, pas celles qui sont non cicatricielles.
157
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Dermatologie
Divers
Des tableaux inclassables.
Tableau 290 : Glossites
• Dépapillation en« aires», avec plaques en« prairie fauchée» reposant sur une base
indurée ➔ glossite scléreuse syphilitique
• Plaques rouges bordées d'un liseré ou de circonvolutions blanchâtres, indolores➔ glossite
exfoliatrice marginée (langue géographique - idiopathique)
• Langue rouge vernissée et dépapillée, souvent douloureuse, avec lésions érosives ou
ulcéreuses ➔ glossite de Hunter lmaladie de Biermer)
• Dysgueusie, dysphagie avec brû ures, atrophie linguale sévère, prurit buccal, glossite,
chéléite ➔ anémie par carence martiale - syndrome de Kelly-Paterson(= Plummer-Vinson)
• Langue rouge foncé, vernissée, sèche ➔ carence en vitamine C
• Langue rouge feu, avec fissures ➔ carence en vitamine PP
• Scarlatine : langue saburrale puis framboisée (j6) puis lisse, puis normale (i 14)
• Maladie de Kawasaki : langue framboisée
La glossite est un élément séméiologique très tombable. Cette petite compilation vous rappelle
toutes les glossites tombables à l'ECNi (on insistera sur la glossite de Hunier, la glossite de la
syphilis, la langue framboisée [maladie de Kawasaki et scarlatine]).
158
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Dermatologie
Une pathologie franchement hors programme que vous croiserez souvent en dossier comme
distracteur. Retenez l'ostéoporose et la tryptase élevée persistante (il y a trop de mastocytes,
cellules de l'allergie, il est normal qu'on retrouve la tryptase élevée!).
Ql l) Patiente qui vient d'être traitée pour une dermohypodermite non nécrosante. Quels sont
les facteurs de risque d'une évolution nécrosante ?
A.Obésité
B.Diabète
C.Tabagisme
D.Artériopathie des membres inférieurs
E.Prise d'AINS
159
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Dermatologie
160
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Neurologie
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Une matière très exigeante, avec un Collège des enseignants complet, à jour,
et complètement suffisant pour répondre aux dossiers ECNi. Certains items
sont des incontournables : la SEP (de la séméiologie jusqu'au traitement, malgré sa
complexité elle a déjà fait l'objet de questions en dossier), le syndrome de Guillain
Barré (notamment l'EMG qui est très discriminant car rapidement abandonné par les
étudiants tant les riférences ne sont pas claires sur le sujet), la myasthénie, etc. En
effet, ce sont des pathologies graves, relativement fréquentes, pour lesquelles le
traitement est efficace (ce qui vous permet de terminer le dossier avec des questions de
thérapeutique et de suivi à long terme des patients).
Une maîtrise parfaite de la séméiologie neurologique permettra de faire la
différence entre les « bons » étudiants et les meilleurs (manœuvre de Stewart
Holmes, identifier le côté en cas de syndrome de Brown-Séquard, etc.).Je vous
conseille de passer du temps sur les cours de premier cycle sur le site du CEN,
ils peuvent faire l'objet des deux-trois premiers QCM d'un dossier.
Les examens complémentaires sont eux aussi à très bien connaître (vocabulaire
précis de l'ENMG, critères de Macdonald en IRM pour la SEP ...) car ils sont
complexes, pas forcément bien maîtrisés par les étudiants et font pourtant régu
lièrement l'objet de questions.
Le Collège est très développé, les PU-PH rédacteurs qui mettent des dossiers
dans la banque le connaissent très bien et seront impitoyables (méningite à HSV2
pour les ECNi blanches 2017: extrêmement discriminante - il est rare de penser ménin
gite sans encéphalite avec un herpès virus -, pourtant directement tirée du Collège).
Quels changements ?
À l'image de la dermatologie, le nouveau programme ECNi 2022 ne change
quasiment rien. La seule modification concerne l'item 100. On ne parle plus
de « céphalée », mais de « céphalée inhabituelle aiguë et chronique chez
l'adulte et l'enfant». Personnellement, je ne vois pas ce que ça change ...
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Neurologie
Item 91
Déficit neurologi q ue récent. Pas vraiment de tableau pour cet item (il se recoupe
beaucoup avec l'item AVC). Il contient beaucoup de notions de base qui peuvent néan
moins faire l'objet de QCM discriminants (pas d'amyotrophie en cas de syndrome pyramidal
par exemple, proposition qu'on retrouvait lors des ECNi blanches 2016).
Tableau 296 : Séméiologie neurologique en fonction du niveau de l'atteinte
Lésion du SNC Lésion du SNP Lésion de la JNM
ou musculaire
• Atteinte d'un hémicorps • Fasciculations, amyotrophie • Atteinte motrice pure
• Signes corticaux (aphasie, • Systématisation à un tronc • Prédominance proximale
HLH, etc.) ou une racine nerveuse du déficit
• 1roubles de la vigilance • Abolition des ROT • Pas d'anomalie des ROT
• Epilepsie • Atteinte distale des Ml sans
• Atteinte des paires troubles vésicosphinctériens
crâniennes
• Signes pyramidaux
• Niveau sensitif abdominal
ou thoracique franc
Un bon résumé de l'item Déficit neurologique en fonction de la localisation de l'atteinte. Cette
séméiologie sera répétée sur d'autres tableaux tant elle est importante. Ne pas la connaître fera
évidemment perdre beaucoup de places.
Item 92
Déficits moteur et sensitif. À part un peu de séméiologie et d'anatomie, cet item ne sera
pas vraiment développé puisqu'il recoupe les autres items de pathologies. Faites attention à
l'anatomie (différence entre voies lemniscales et extralemniscales) ; les rédacteurs peuvent
vous discriminer facilement en mélangeant les termes (par exemple, « atteinte des voies extra
lemniscales controlatérales à la lésion dans le cadre du syndrome de Brown-Séquard » au
lieu de « atteinte de la sensibilité thermoalgique controlatérale à la lésion dans le cadre du
syndrome de Brown-Séquard»).
Nouveau programme. Les notions de thérapeutiques disparaissent des objectifs. Ce
n'était pas un item « thérapeutique » de toute façon, donc aucune modification.
163
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Neurologie
( 1) Noyau lenticulaire
(2) Tractus cortico-nucléaire (faisceau géniculé) dans le genou
(3) Tractus cortico-spinal dans le bras postérieur
Un peu d'anatomie avec un schéma qui rappelle que le bras postérieur de la capsule interne
contient le tractus corticospinal (d'où l'hémiplégie proportionnelle en cas d'atteinte de la capsule
interne).
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Neurologie
165
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Neurologie
Item 93
Compression médullaire et syndrome de la queue-de-cheval. Deux sous-parties très
importantes de neurochirurgie/neurologie. Le piège le plus récurrent est de vous proposer un
distracteur « compression médullaire » pour une atteinte en L4/L5 : soyez toujours attentifs !
Il faut absolument savoir repérer le niveau d'une compression médullaire en fonction du
syndrome lésionnel présenté dans le dossier (on rappelle ici que le syndrome lésionnel en cas
de compression médullaire correspond en fait à un syndrome neurogène périphérique, par opposition
au syndrome sous-lésionnel qui correspond à un syndrome pyramidan. Par exemple, un patient
avec compression médullaire, abolition du réflexe tricipital (C7) et réflexe cubitoprona
teur (CS) vif (tout comme les autres réflexes ostéotendineux en dessous de CS) présente
une lésion au niveau métamérique C7 (l'abolition des ROT correspond au syndrome
périphérique, les réflexes vifs dès CS traduisent le syndrome pyramidal correspondant au
syndrome sous-lésionnel).
La thérapeutique est très simple (il faut savoir cocher « chirurgie » presque systémati
quement), c'est donc un item qui tourne quasi exclusivement autour des notions de
séméiologie de base : très discriminant car beaucoup d'étudiant ne sont plus très « à
jour » et se reposent sur leurs souvenirs lointains du premier cycle.
Compression médullaire
Les étiologies sont à connaître, elles sont bien classifiées et résumées par le tableau du
Collège de neurologie (extradurales, intradurales extramédullaires et intramédullaires).
Tableau 305: Syndrome de Schneider
Patient avec rétrécissement cervical par myélopathie cervico-arthrosique, au d écours d'un
traumatisme cervical ➔ diplégie brachiale par contusion centromédullaire (atteinte du faisceau
pyramidal à la partie interne, d'où atteinte des membres supérieurs> membres inférieurs).
Intérêt de l'IRM pour la contusion médullaire.
Un syndrome pas forcément maîtrisé par les étudiants, et pourtant important et très QCM (trau
matisme léger chez un patient cervico-arthrosique par exemple).
166
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Neurologie
Rétrécissement du canal cervical (disparition du LCR qui est normalement hyper T2).
Signe de souffrance médullaire (hyper T2)
Une imagerie qui complète le tableau précédent, la cause la plus « ECNi » de rétrécissement
cervical est la myélopathie cervico-arthrosique, fréquente en pratique mais assez peu traitée par les
références. Sachez reconnaître la perte du signal hyper T2 du LCS au niveau de la compression.
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Neurologie
Une subtilité sur la compression médullaire, mal connue : tous les réflexes ne sont pas vifs en cas
de syndrome pyramidal, l'exception est l'abolition des réflexes cutanés abdominaux.
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Neurologie
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Neurologie
Item 95
Radiculalgie et syndrome canalaire. Un item très fastidieux mais hautement
tombable. L'apprentissage brut des différents niveaux radiculaires est malheureusement
un prérequis indispensable pour gérer un minimum les données cliniques que l'on vous
présentera dans l'énoncé. Comme tous les items de neurologie, la séméiologie repré
sentera une bonne partie du dossier (signe du Caddie du canal lombaire étroit, signe de
Lasègue, signe de Léri, signe de Lasègue croisé ..., sont autant de notions hautement
discriminantes, à ne pas négliger pour faire partie des meilleurs étudiants).
Le côté « maladie professionnelle » peut lui aussi être développé, notamment dans un
dossier de sciatique ou de cruralgie. Ne pas oublier que si la lombalgie sans radicu
lalgie n'est pas considérée comme une maladie professionnelle indemnisable (question
piège tombée lors de l'ECN 2004, hautement discriminante), toute sciatique qui entre dans
les critères des tableaux de maladies professionnelles n° 97-98 peut faire l'objet d'une
indemnisation, avec toutes les mesures légales que vous connaissez déjà sur la déclara
tion, la reprise du travail, etc.
Enfin, concernant la thérapeutique, vous devez savoir indiquer une chirurgie en urgence
(sciatique paralysante, syndrome de la queue-de-cheval ...).
Nouveau programme. Les notions de thérapeutiques se centrent maintenant sur les
situations d'urgence (par exemple, les indications neurochirurgicales indiscutables).
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Neurologie
Radiculopathie
Tableau 312: Canal lombaire étroit
• Sténoses rachidiennes acquises (prolifération ostéophytique, protrusion discale, etc.),
majorée en position debout(➔ parfois normal en IRM)
• Constitutionnel (/ornes raccourcies) ou acquis (ostéophytes, discopathie, spondylolisthésis,
hypertrophie des ligaments jaunes)
• Surtout des hommes, 50-60 ans
• Atteinte L4-L5 ++, parfois multiétagé
• Paresthésies des Ml bilatérale, hypoesthésie de topographie radiculaire, troubles génito-
sphinctériens (syndrome de la queue-de-cheval, souvent asymétrique ➔ mouvais pronostic)
• Facteur déclenchant: marche (claudication radiculaire douloureuse) ou station debout
• Facteur améliorant: arrêt de la marche, flexion antérieure du tronc « signe du caddie »
• PAS de signe de Lasègue (ce n'est pas une hernie discale)
• Différentiel: AOMI, claudication intermittente médullaire (non douloureuse), neuropathies
périphériques
• Examens : radio du rachis, IRM (ou TDM et saccoradiculographie)
• Traitement:
- médical: symptomatique, infiltrations épidurales de corticoïdes, rééducation en cyphose
- chirurgical: libération des structures nerveuses
Sé uence théra euti ue our le canal lombaire étroit: antalgique+ kinésithérapie ➔ infiltration
épidurale de corticoï es ➔ laminectomie
Une sous-partie très importante car très fréquente (activité neurochirurgicale ++) mais souvent
négligée par les étudiants alors que la séméiologie est précise et exigible, tout comme la
thérapeutique.
Arthrose interapophysaire
postérieure
Cette imagerie est indispensable, il faut au moins savoir reconnaître le bombement discal dans
le canal rachidien. Autre astuce: la présence d'air dans le disque est en faveur d'une origine
dégénérative de la discopathie.
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Neurologie
Une autre version, plus colorée. Cette image est vraiment importante, on se permet de la mettre
deux fois pour que vous visualisiez bien les informations importantes.
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Neurologie
Syndrome canalaire
Tableau 317 : Syndromes canalaires (atteinte tronculaire) : généralités
• La compression est initialement à l'origine d'un bloc de conduction, qui peut se compliquer
d'une dégénérescence axonale si compression sévère et prolongée. Le diabète et certains
gènes (délétion du gène PMP22 dans la neuropathie génétique de susceptibilité à la
pression ou neuropathie tomaculaire) favorisent la sensibilité à la compression
• L'ENMG montre le bloc de conduction, et dépiste l'atteinte axonale (signes de dénervation,
diminution des amplitudes)
• L'atteinte est souvent à prédominance sensitive. Une atteinte purement motrice remet en
cause le diagnostic (penser plutôt neuropathies motrices à blocs de conduction persistant).
Une amyotrophie traduit une atteinte axonale évoluée
Quelques généralités sur les syndromes canalaires. Le résultat de l'ENMG est à retenir, on a un
bloc de conduction (témoigne donc d'une atteinte démyélinisante) qui peut se compliquer d'une
atteinte axonale (donc diminution de l'amplitude des potentiels d'action).
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Neurologie
Atteinte de toute
structure innervée
par le nerf médian
La branche palmaire du située en aval de la
nerf médian, responsable compression
de la sensation au niveau
de la paume de la main,
est située en amont de
la compression, et est
donc non affectée par ---------.
le syndrome du canal
carpien
Justification de l'absence d'atteinte palmaire dans le syndrome du canal carpien. C'est bien
uniquement les doigts qui sont atteints dans le syndrome du canal carpien.
174
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Neurologie
-------
Tableau 321 : Différencier une atteinte tronculaire d'une atteinte radiculaire
par les atteintes motrices
Tronc Racine
Fibulaire commun et LS Fibulaire commun : conservation LS : déficit du moyen fessier,
du moyen fessier, déficit des conservation des jambiers
jambiers antérieurs antérieurs (innervés par L4)
Nerf radial et C7 Nerf radial : conservation du • C7 : déficit du triceps
triceps, déficit du long supinateur (extension avant-bras sur
(= brachioradial) le bras), respect du long
Persistance du réflexe tricipital supinateur (= brachioradial)
(CS-6)
• Abolition du réflexe tricipital
Nerf ulnaire et CS Nerf ulnaire : atteinte motrice CS : atteinte de tous les muscles
de l'éminence thénar limitée de l'éminence thénar, y compris
à l'adducteur du ouce et au ceux innervé par le tronc médian
s.
court fléchisseur u pouce partie tophosant du pouce, court
profonde léc isseur faisceau superficiel,
Attention, il y a bien sûr court abducteur du pouce
une atteinte de l'éminence faisceau superficiel)
hypothénar, mais elle ne permet
pas la différence avec C8.
Nerf crural (= fémoral) • Nerf crural (= fémoral) : Atteintes incomplètes
et L3-L4 aralysie de la flexion de • L3 : pas d'atteinte sensitive de
k
a hanche (psoas iliaque), jambe
paralysie de l'extension du • L4 : déficit du jambier
genou (quadriceps) antérieur
• Atteinte sensitive : face
antérieure de cuisse, face
antéro-interne de jambe
Nerf fémoro-cutané Nerf fémoro-cutané : pas L2-L3 : déficit de flexion de
et L2-L3 d'atteinte motrice hanche par atteinte du psoas
NB : les différences sensitives sont évidentes (les atteintes tronculaires sont limitées à la main/
pied, alors que le territoire radiculaire déborde sur l'avant-bras/jambe)
Un tableau très complexe mais hautement tombable. La colonne du milieu représente l'atteinte
tronculaire et son pendant à droite représente l'atteinte radiculaire. La ligne la plus importante
est la première (L5/fibulaire commun).
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Neurologie
176
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Neurologie
Q5) Une jeune étudiante se réveille le lendemain d'une soirée avec abus de toxigue et
constate un déficit de son bras droit. Vous évoquez une paralysie du nerf radial droit
par compression au niveau de la gouttière tricipitale.
Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) correspond(ent) à ce diagnostic ?
A) Un déficit en col de cygne
B) Un déficit du muscle triceps brachial
C) Un déficit sensitif de toute la face postérieure de l'avant-bras
D) Un déficit du muscle brachioradial
E) Une abolition du réflexe cubito-pronateur
Les 2 tableaux ci-dessus permettaient d'éviter les pièges (atteinte du brachio-radial, respect du
triceps). Il fallait également savoir que la sensibilité de l'avant-bras était globalement préservée
dans la compression du nerf radial au coude. L'atteinte sensitive prédomine au niveau de la
main.
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Neurologie
Item 96
mm
, .d Arborisation
terminale
�
Axone
Gaine de myéline
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Neurologie
1
• Démyélinisation: ralentissement des VCN, dispersion des
PA, allon ement des temps de latences distales et proximales
(onde F), lac de conduction
Temps de stimulodétection • Normal: pas d'anomalie
répété pour anomalie de la • Myasthénie (bloc ROStsinaRtique) : décrément à faible
jonction neuromusculaire fréquence sans incrément à haute fréquence
• Syndrome de Lambert-Eaton (bloc erésinaetigue) : décrément
à faible fréquence avec incrément à haute fréquence
Un très bon tableau pour un sujet sur lequel les étudiants passent souvent rapidement. Il vous
faut comprendre les trois temps de l'ENMG et les pathologies recherchées à chaque temps.
VCN: vitesses de conduction nerveuse; PA: potentiels d'action.
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181
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Item 97
Syndrome de Guillain-Barré (SGB). Un item très tombable, entre la réanimation
et la neurologie. Il faut dans un premier temps être à l'aise avec la séméiologie des
neuropathies périphériques et l'interprétation de l'ENMG (consultez le chapitre précédent
sur l'item 96 avant de lire cet item, vous manquerez beaucoup de notions indispensables sans cela).
Toujours dans les examens complémentaires, l'interprétation de la ponction lombaire
(avec son profil très particulier de dissociation albuminocytorachique, lire : « plus de protéine que de
cellules») est indispensable, vous devez savoir l'opposer avec le profil qu'on retrouve dans
la méningite, la SEP, etc. Le traitement est lui aussi bien codifié, sachez cocher indiffé
remment les immunoglobulines polyvalentes et les échanges plasmatiques, sans jamais les
associer ni ajouter des corticoïdes. Enfin, ayez bien en tête les facteurs pronostiques (liste
difficile à retenir du Collège de neurologie, mais discriminante).
Anecdote : ne confondez pas les « IgIV » (sous-entendu les immunoglobulines polyva
lentes, utilisées pour de nombreuses pathologies de l'immunité) et les immunoglobulines
spécifiques d'un pathogène (antitétanos, anti-VHB, etc.).
Tableau 333 : Pathogènes pouvant favoriser un syndrome de Guillain-Barré
• CMV
• EBV
• VIH
• Zika
• Chikungunya
• Mycoplasma pneumoniae
• Campylobacter ;e;uni
Un tableau très court mais très QCM. Le Campylobacter ;e;uni est connu de tous, pas forcément
les virus qui sont pourtant parfaitement intégrables pour donner une dimension « transversale »
au dossier.
182
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Neurologie
Q
0 PotenHels évoq,és
ENMG
1 1 }
• Les potentiels évoqués peuvent concerner tout le système nerveux (électrode sur les zones
du cerveau qui intègrent l'information). L'ENMG ne peut pas détecter une atteinte nerveuse
très proximale. Par soustraction, si l'ENMG est normal et les potentiels évoqués sont
anormaux et montrent une atteinte nerveuse périphérique, on sait que le bloc de conduction
se trouve au niveau proximal (racine des membres)
Le concept des potentiels évoqués est mal connu des étudiants, ce n'est pourtant qu'un« ENMG
plus étendu en proximal » dans le cadre de son utilisation pour un syndrome de Guillain-Barré.
Petit tableau qui peut faire la différence, il est facile d'énoncer ces trois propositions avec deux
autres distracteurs au cours d'un dossier de Guillain-Barré lorsque le patient se met à halluciner
°
vers la question n 14.
183
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Neurologie
Item 98
Myasthénie. Un item très tombable, qui ressemble finalement beaucoup au syndrome
de Guillain-Barré en termes d'exigence pour répondre aux dossiers (séméiologie, ENMG,
traitement) :
- séméiologie: n'oubliez pas l'atteinte préférentielle des muscles proximaux, les signes
oculaires (ptosis asymétrique, diplopie variable) et bulbaires (dysarthrie avec voix nasonnée),
et les manœuvres plus spécifiques pour mettre en évidence la pathologie (manœuvre de
Mary Walker, manœuvre du glaçon, test à la néostigmine) ;
- ENMG : il faut bien différencier le décrément basse fréquence (myasthénie) de
l'incrément haute fréquence (syndrome de Lambert-Baton). De même, il faut savoir
reconnaître un tracé de décrément correspondant à une myasthénie ;
- traitement : le traitement symptomatique est connu de tous (logiquement, des anticho
linestérasiques), mais retenez qu'un traitement de fond par corticoïdes est possible (on
peut aussi utiliser l'azathioprine, le mycefénolate mofétil ou encore le rituximab, sachant que ces
thérapeutiques de 2e intention ont fait l'objet d'un QCM très discriminant en ECNi blanches
2017 ; jugez par vous-même ci-dessous, vous remarquerez les excellents distracteurs qui corres
pondent non pas à un traitement de fond, mais bien à un traitement de crise myasthénique).
Nouveau programme Deux nouveaux anticorps liés à la myasthénie sont évoqués
dans le Collège de neurologie, les anticorps anti-LRP4 et les anticorps anti-récepteurs
de !'acétylcholine à faible affinité.
Ils s'ajoutent aux classiques Ac anti R-Ach et anti-MUSK. Ils représentent tout de
même 5 % à 10 % des formes généralisées et oculaires. Ils ne sont à rechercher qu'en
2 e intention, si les deux autres sont négatifs.
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Item 99
Mi graines, névral gie du trijumeau et al gie vasculaire de la face. Un item
composé de trois sous-parties :
- mi graine : il faut connaître les définitions de l'IHS pour la migraine (mnémotechnique
5-4-3-2-1 : au moins 5 crises qui durent de 4 heures à 3 jours, avec au moins 2 caracté
ristiques [unilatérale lpulsatile !intensité modérée à sévère/aggravation par l'effort], et 1 critère
parmi nausée/vomissements et/ou photophobielphonophobie), les caractéristiques d'une aura
migraineuse, et avoir quelques notions simples de thérapeutiques ;
- névral gie du trijumeau : le point le plus important est certainement la séméiologie
pour différencier une névralgie du trijumeau essentielle et secondaire tant les QCM
sont simples à réaliser. Il faut aussi bien connaître l'anatomie des branches du triju
meau, savoir cocher « carbamazépine » (un seul traitement, beaucoup plus simple à retenir
185
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Item 100
Céphalées. Assez similaire à l'item précédent, les notions abordées semblent quand
même moins tombables que les trois pathologies précédentes, qui apparaissent bien plus
cadrées et propices aux QCM.
Tableau 343 : Névralgie d'Arnold
• Branche postérieure de C2 (innervation motrice de la nuque, innervation sensitive de la
partie postérieure du cuir chevelu)
• Qouleur de la région occipitale irradiant jusqu'au vertex, paroxystique, en éclair
• Etiologies : le plus souvent idiopathique, mais aussi infection (spondylodiscite, etc.),
arthropathies inflammatoires et microcristallines, neurinome, syringomyélie
• Si suspicion d'étiologies: TOM ou IRM
• Traitement : infiltration locale, stimulation électrique
Un peu à part du reste de l'item, c'est un distracteur à connaître.
Item 101
Paralysie faciale. Un item partagé avec l'ORL qm sera traité dans le chapitre
correspondant.
Item 104
Sclérose en p laques. LE gros item de neurologie, avec tout ce qu'il faut pour faire
un dossier entier très complet et très exigeant. Les points indispensables de l'item sont :
- la séméiologie de la SEP, dans toutes ses subtilités : les signes non compatibles avec
une SEP, pourquoi une SEP peut-elle être à l'origine d'une paralysie faciale périphé
rique alors qu'elle n'atteint que le système nerveux central (réponse : car l'atteinte des
noyaux des 11eifs crâniens correspond à une atteinte périphérique, alors qu'ils se situent dans
le tronc cérébral do11c dans le S q, le syndrome de Brown-Séquard, l'ophtalmoplégie
internucléaire...
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Une question sur une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) n'est pas envisa
geable en dehors des étiologies les plus courantes (VIH, natalizumab, rituximab). Cependant,
au vu de la gravité de cette pathologie, vous ne pouvez pas faire l'impasse sur ces étiologies.
Le dernier Collège d'ophtalmologie (février 2021) mentionne cette pathologie rare. Vous devez
maintenant connaître les quelques notions présentées ci-dessus.
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Item 105
Épilep sie. Très complexe, très long, potentiellement très discriminant avec une recom
mandation ancienne de la SFAR à connaître par cœur (prise en charge d'un état de mal).
Les notions les plus importantes sont
- les différentes formes à savoir reconnaître (différencier une épilepsie partielle à paroxysme
rolandique d'une épilepsie myoclonique juvénile, vous noterez aussi que le vocabulaire est fonda
mental à connaître) ;
- les effets secondaires des traitements ;
- la prise en charge d'un état de mal.
Connaissez bien la différence entre une absence typique et atypique puisqu'elle a fait
l'objet d'une question hautement discriminante lors de l'ECNi 2016.
De manière un peu moins« tombable », restez vigilants quant à un éventuel dossier de
tumeur cérébrale qui débuterait par une crise d'épilepsie.
Il est à mon sens quasiment impossible qu'on vous fasse interpréter un EEG. Il est en
revanche tout à fait possible de vous faire retrouver l'étiologie en vous décrivant un EEG
(par exemple « présence de pointes-ondes bilatérales à 3 Hz » pour vous faire cocher une épilepsie
absence typique).
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Neurologie
·:m
Décharge de pointes ondes rythmiques (11Y)
.:.
•=• .!tîi
1 Pointes-ondes 1 Signes Inter-critiques
--J1l t.fl:
'Z..� Fî-Fl
•=·.. �
FZ.F4 •: C•V) o-..
<•V) .,..
l
CZ.PZ :NNt
=:{{�1Jll
(•V) .. :.. j f,&.fi JOlb
Reconnaître l'aspect d'un EEG semble hors programme, mais ces petits schémas résumés m'ont
permis de les retenir plus simplement. Méfiez-vous surtout de l'aspect pointes-ondes bilatérales
à 3 Hz de l'épilepsie absence.
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Item 106
Maladie de Parkinson. Un item toujours très tombable, qu'il est nécessaire de débuter
en insistant sur les connaissances anatomiques (les quatre noyaux gris centraux sont
striatum [composé du putamen et du noyau caudé], globus pallidus, noyau sous-thala
mique et substantia nigra) et les connaissances physiopathologiques (n'oubliez pas que la
maladie de Parkinson est une alphasynucléopathie, avec en histologie des corps de Lewy [ils ne sont
en effet pas spécifiques de la démence à corps de Lewy]).
La séméiologie est aussi indispensable, y compris la séméiologie fine (signes précoces en
faveur d'une maladie de Parkinson, etc.), la séméiologie« du détail»: le tremblement de la
maladie de Parkinson est rythmé à 4-7 Hz (plutôt lent, contrairement au 10 Hz du trem
blement essentiel), asymétrique, augn1enté par l'émotion, ne touchant jamais la tête (car les
muscles qui maintiennent la tête « en place » ne sont jamais au repos en position debout).
Les différentiels de la maladie de Parkinson ajoutent en difficulté, il vous faut connaître
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Tableau 364: Système extrapyramidal (ou« ganglions de la base» ou« noyaux gris centraux»)
striatum
.a�--------r1Noyau caudé
Substance
_ noire = locus niger
Un peu d'anatomie pour commencer, les notions importantes sont la composition du striatum
(noyau coudé + putamen), qui avec le pallidum forment le noyau lenticulaire.
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Item 107
Mouvements anormaux. Un item un peu annexe à celui sur la maladie de Parkinson.
On en profitera pour résumer les mouvements iatrogènes et développer la nécessité
d'examens complémentaires face à un mouvement anormal.
Nouveau programme Le nouvel objectif met en avant la séméiologie (plus que les
examens complémentaires). Il faudra bien savoir reconnaître dans un énoncé les descrip
tions d'une chorée, d'un hémiballisme ...
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Une combinaison à connaître : troubles psychiatriques et mouvements anormaux car elle peut
correspondre à de nombreuses pathologies, certaines étant au programme.
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Neurologie
Item 108
Démence. Un item qui peut être effroyablement complexe d'un point de vue neuro
logique. Par chance, ce seront plutôt des dossiers de gériatrie/ Alzheimer ou des dossiers
plus simples d'hydrocéphalie à pression normale que des atroces dossiers d'aphasie
progressive primaire et autres joyeusetés.
Il faut connaitre la séméiologie (par exemple au travers de l'interprétation de l'épreuve
des cinq mots de Dubois), les examens complémentaires avec notamment l'évaluation
neuropsychologique (MMS, test de l'horloge, test des cinq mots) et le bilan biologique
systématique devant une démence (tout en sachant ne pas prescrire de ponction lombaire
ou de scintigraphie cérébrale si l'IRM est typique), l'évaluation de l'autonomie (qui est une
problématique plutôt gériatrique mais qui s'intègre parfaitement dans ce genre de dossier).
La recommandation sur la maladie d'Alzheimer de la HAS est tombée en 2017 (très mal
connue des étudiants, même des meilleurs).
Nouveau programme. La thérapeutique (peu consensuelle de toute façon) disparaît
des objectifs.
Une classification peu usitée, qui permet quand même de différencier les démences sous-corti
cales des démences lobaires.
200
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Neurologie
Corps mamillaires
Hippocampe
(hypothalamus)
Cortex
Noyau antérieur
cingulaire
du thalamus
antérieur
201
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Neurologie
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Neurologie
Item 109
Troubles de la marche. Un item qui peut vite devenir beaucoup trop long et détaillé
par rapport aux probabilités qu'un dossier entier ne tombe. Concentrez-vous sur les
items << de pathologies » (troubles de la marche lors d'une SEP, troubles de la marche
lors d'une hydrocéphalie à pression normale, etc.) plus que sur le trouble de la marche
lui-même qui est difficile à transformer en QCM.
La partie « MPR » sera traitée dans la partie correspondante.
Nouveau programme. Un nouvel objectif met en valeur le syndrome post-chute
(bien développé en MPR et gériatrie).
203
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Neurologie
204
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Neurologie
Item 110
Troubles du sommeil. Un item long et complexe, pas grand-chose de vraiment
tombable (quelques classifications de pathologie en fonction de la phase du sommeil, défi
nition de la narcolepsie, etc.). Une partie de l'item est traitée en pneumologie (SAOS).
Attention, une recommandation HAS de 2015 a été mise à jour en janvier 2017: elle réaffirme
que les benzodiazépines n'ont pas leur place en cas d'insomnie chronique (c'est à mon sens
la seule notion clairement au programme de cette recommandation).
Cf. https://www.has-sante.fr/portail/ upload/docs/application/pdf/2015-03 /bzd_insomnie_
v2.pdf.
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Neurologie
Item 151
Méningite (neurologie). Le côté « neurologique » est un peu différent de la partie
infectiologique, mais est pourtant absolument tombable, ce qui justifie la présence de
cet item dans ce chapitre. On individualisera bien l'encéphalite de la méningite, étant
donné que cette distinction était fondamentale pour le dossier ECNi blanches 2017
d'infectiologie... Attention aux recommandations 2017 de la SPILF sur les méningites
bactériennes communautaires. Les points mis en valeur dans cette recommandation sont
que les troubles de la conscience isolés ne sont plus une contre-indication à la PL et que
les indications de l'imagerie avant la PL sont rares.
Une recommandation est sortie en avril 2017 concernant les encéphalites infectieuses aiguës,
mais elle semble hors programme. Il n'était pas nécessaire de la maîtriser pour réussir le
dossier (je l'avais rapidement survolée avant l'ECNi pour voir les « gros » points consensuels
qui ne changent pas trop avec le Pilly et qui seraient donc susceptibles de tomber).
Cf. www.infectiologie.com/UserFiles/File/spilf/recos/spilf-g roupe-reco-encephalite-2017.pptx.
Méningite
206
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Neurologie
Encéphalite
Les deux items sont séparés, il est fondamental de comprendre la différence entre les
deux (if. ECNi blanches 2017, avec un dossier de méningite herpétique sans encéphalite; ECNi
2017 avec un dossier d'encéphalite mimant un tableau psychiatrique sans méningite).
Tableau 393: Encéphalite
Critère majeur (obligatoire)
Altération de la conscience ou léthargie ou trouble de la personnalité depuis > 24 h
(sans cause identifiée)
Critères mineurs
• Fièvre
• Crise d'épilepsie
• Signes neurologiques focaux
• Imagerie ou anomalie EEG évocatrice
• Hypercellularité du LCS
Ce n'est pas une liste de critères à connaître par cœur, mais bien la définition séméiologique
d'une encéphalite. Vous remarquerez qu'on ne parle pas d'encéphalite s'il n'y,a pas d'altéra
tion de la conscience, même si le patient a de l'HSV dans son LCS (dossier TRES discriminant
des ECNi blanches 2017) ...
207
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Neurologie
Item 299
208
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Neurologie
Une tumeur rare, qui fait partie du syndrome de Von Hippel Lindau (déjà tombé), avec une
imagerie très caractéristique: il est à mon sens parfaitement possible d'avoir à reconnaître cette
image (chez un patient avec un carcinome à cellule claire rénale + des antécédents familiaux
de Von Hippel Lindau cependant).
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Neurologie
• Épendymome du V4: sur le plancher du V4, syndrome cérébelleux statique et HTIC précoce
•Gliome du tronc cérébral: atteinte des nerfs crâniens, mauvais pronostic car pas de chirurgie
Beaucoup plus anecdotique mais il faut avoir entendu parler de ces distracteurs potentiels, ne
serait-ce que pour ne pas les cocher.
210
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Neurologie
..
Tableau 403 : Conduite à tenir en cas de métastase cérébrale
+
Primitif connu Primitif inconnu
f
Si T de fosse Biopsie du primitif
si possible,
'
postérieure
menaçante d'une méta sinon
Radiothérapie Radiothérapie
Un schéma clair sur l'autre partie de cet item (tumeurs d'ofi.gine secondaire). Retenez qu'on
ne fait pas de chirurgie en cas de métastases multiples, sauf si elles sont menaçantes (risque
d'hydrocéphalie par compression de l'aqueduc de Sylvius avec engagement et décès rapide).
Adapté du schéma du professeur Caire, neurochirurgien à Limoges.
HTIC et hydrocéphalie
Des « tableaux-cours » sûrement un peu longs, mais un dossier sur ce sujet serait haute
ment discriminant, il ne faut pas passer à côté.
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212
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Dérivation VP Dérivation AV
Myopathie
Pas vraiment un item. Trois catégories de pathologies (génétiques, inflammatoires et
métaboliques), pas vraiment tombables à mon sens, plutôt en tant que distracteurs.
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Item 335
Traumatismes maxillo-faciaux et oculaires. L'ancien item 330 est désormais fondu
dans l'item 335 du nouveau programme. Dans tous les cas, ces quelques notions sur le
traumatisme crânien paraissent tout à fait tombables, et bon nombre d'étudiants vont
les négliger car elles sont mal abordées par les références « classiques » ; seul le Collège
de neurochirurgie est complet sur ce sujet. Quelques subtilités semblent assez tombables,
concernant les hématomes extraduraux (HED) et les hématomes sous-duraux (HSD).
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216
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Item 340
AVC. Un item-fleuve, fastidieux, qui tombe de manière plutôt simple par rapport à sa
complexité. Quelques tableaux pour appuyer les points sélectionnants de cet item.
Il faut connaître ici
- évidemment la séméiologie en détail, avec notamment toutes les différences entre
aphasies de Broca et de Wernicke, les corrélations entre le territoire anatomique
touché et la symptomatologie du patient (ex: l'atteinte de l'artère cérébrale moyenne
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Neurologie
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Neurologie
De la physiologie radiologique sûrement hors programme, mais bien connue des radiologues
(si un PU-PH de radiologie participait à un dossier d'AVC, il vous faudrait connaître ces notions).
219
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Neurologie
Séquence de diffusion
on ne voit que le cerveau,
pas d'os, pas de peau ...
/ ARM du polygone de Willis 1 Séquence T2-flair
(substance grise plus
claire que la blanche
avec LCR noir)
Les trois séquences pour identifier l'AVC avec les commentaires pour ne pas paniquer à l'ECNi.
Retenez bien ces notions.
220
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Neurologie
Les complications de cette opération très fréquente sont à connaître ++ car fondées sur
l'anatomie.
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Neurologie
Hématome
temporal
droit
Hyperdensité Signe
du SLS du delta
La dernière partie de l'item AVC sur la thrombose veineuse cérébrale. L'imagerie est importante
car tombable (ici, TVC du sinus longitudinal supérieur).
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Neurologie
Item 341
Hémorragie méningée. Un item plus neurochirurgical que réellement neurologique.
Relativement simple par rapport à l'item AVC, il faut cependant bien le connaître du
fait de sa gravité (50 % de décès, un tiers des survivants sont dépendants).
Les facteurs de risque sont simples et indiscutables, ils font donc de très bons QCM,
d'autant plus qu'il suffit d'aller chercher les facteurs de risque des AVC hémorragiques
comme distracteurs pour perturber bon nombre d'étudiants.
Il faut connaître la séméiologie de l'atteinte (syndrome méningé évidemment, mais
aussi le signe de localisation en faveur d'un anévrisme de la terminaison de la carotide
interne avec le ptosis douloureux et la mydriase), classer le patient selon le score WFNS,
interpréter un scanner cérébral en faveur d'une hémorragie méningée et connaître les
complications en insistant sur le vasospasme et la récidive hémorragique en phase aiguë,
et les mesures de rééducation ou de prise en charge du handicap en phase chronique.
Tout en fin d'item, on pourrait mentionner le traitement. Il faut à mon sens simple
ment retenir que le traitement endovasculaire ou neurochirurgical est un traitement qui
permet d'éviter le resaignement, qui est effectué dans les 48 heures après la rupture ;
ce n'est en aucun cas une technique de « drainage » de l'hémorragie méningée ou une
technique d'obturation d'un vaisseau en train de saigner (si le vaisseau ne s'est pas arrêté
de saigner de lui-même, le patient est forcément décédé).
Peau
Aponévrose
Périoste
Os
Méninges
.--------loure-mère
""'------::::::=::::--i Arachnoïde
Pie-mère
Hémorragie menmgee
(sous-arachnoïdienne) Hématome sous-durai
�
La localisation précise des saignements intracrâniens est à bien connaître car souvent désta
bilisante en QCM. Ne cochez pas que l'hémorragie méningée est entre la dure-mère et
l'arachnoïde (cela correspond à l'hématome sous-durai, l'hémorragie méningée se situe entre
l'arachnoïde et la pie-mère) ...
223
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Neurologie
224
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Ophtalmologie
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L'ophtalmologie est une « petite >> matière, avec un Collège très consensuel qui
fait référence, et qui servira de base pour tous les dossiers que vous rencon
trerez. Il fait donc partie de ces Collèges à connaître « par cœur » pour être
serein le jour J (pour appuyer mon propos, je pense surtout à la question suivante issue
de l'ECNi 2016, dont je vous laisse évaluer la difficulté, et le caractère << par cœur » des
connaissances nécessaires pour mettre le point en entier).
Quels changements ?
Pour le nouveau programme 2022, pas de grande modification. On modifie
un peu le nom des items: au lieu d'« œil rouge douloureux», on cible spéci
fiquement les « infections et inflammatoires oculaires » pour l'item 83, mais
finalement on traite de la même chose. Le reste est superposable. Le Collège
a tout de même bien joué le jeu de l'allègement du programme, avec de
vastes paragraphes convertis au rang C. Globalement, la sémiologie est de
rang A, la thérapeutique de rang B ou C.
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Ophtalmologie
Item 52
Strabisme et amblyopie de l'enfant. Un item honteusement complexe qui ne tombe
quasiment pas (peu de strabologues pour proposer des dossiers en banque ?). Quelques
notions clés bien ciblées suffisent à maîtriser l'item mieux que la majorité des étudiants. Je
ne pense pas que les différents types de strabismes concomitant/incomitant soient exigibles.
Concernant la physiologie, retenez qu'un enfant hypermétrope non corrigé a forcé
ment un strabisme à cause du réflexe d'accommodation-convergence (dont la fonction est
dans le nom : quand le patient accommode, il converge de manière riflexe).
Concernant les examens complémentaires, le piège classique est de vous demander
de faire un test de Lancaster chez un enfant avec un strabisme. Aucun sens, chez l'enfant
le cerveau neutralise l'image pathologique, donc il n'a pas de diplopie.
Concernant le traitement, le piège classique est de vous demander quel œil occlure
pour traiter une amblyopie (réponse : l'œil non amblyope, pour faire travailler le mauvais).
------
Tableau433: Strabisme
Intermittent Constant
Avant4 mois Physiologique (immaturité de fixation Pathologique
oculaire)
Après4 mois Pathologique Pathologique
Un tableau qui complète les notions énoncées ci-dessus. Le seul strabisme « non pathologique »
est celui intermittent de l'enfant de moins de 4 mois.
Item 81
Altération· chroni que de la v1s1on. Un item un peu fourre-tout, dans lequel les
PU-PH traitent ce qu'ils n'ont pas traité dans les items suivants. On rangera ici quelques
notions de séméiologie inclassables et des pathologies non traitées ailleurs (les uvéites
non antérieures par exemple, qui ne sont pas à l'origine d'un œil rouge car pas d'atteinte
du segment antérieur).
Nouveau programme Théoriquement, les traitements disparaissent du programme.
Les atteintes rétro-oculaires sont considérées rang C par les ophtalmos ... mais pas par
les neurologues. Ne vous y trompez pas, toute cette partie est à connaître, et l'atteinte
chiasmatique et neuropathie optique notamment sont tombables. Elles sont d'ailleurs
mieux détaillées dans le Collège d'ophtalmologie.
227
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Ophtalmologie
Méfiez-vous particulièrement des membranes épi ou prémaculaires et des trous macula ires,
détaillés dans l'édition du Collège 2021, et pour lesquels la présence de métamorphopsies
est un symptôme très en faveur.
228
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Ophtalmologie
Tableau 441 : Étiologies des œdèmes cornéens chroniques sur dystrophie bulleuse
par insuffisance endothéliale
• Vieillissement (cornea guttata)
• Ischémie (hypertonie aiguë prolongée)
• Traumatisme (chirurgie de cataracte)
À la périphérie du programme, cette notion a fait l'objet d'une question en dossier en 2016.
229
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Ophtalmologie
230
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Ophtalmologie
Item 82
BAV brutale. Un des gros items de la matière, de nombreuses étiologies à connaître
avec beaucoup de séméiologie et de pathologies différentes. Rien de très compliqué
cependant, le Collège est excellent, on ne peut surligner ici que des points de détails
pour faire la différence, mais le gros de l'item est bien expliqué.
Essayez de comprendre la séméiologie pour mieux la retenir : en cas de décollement
de rétine, vous commencez par un décollement du vitré postérieur (à l'origine des
myodésopsies) puis par une petite déchirure de la rétine (ce qui stimule les récepteurs
à cet endroit, d'où les phosphènes fixe, continus, qui ne se déplacent pas), puis par un
décollement de la rétine quand du liquide passe en sous-rétinien (à l'origine de l'ampu
tation visuelle dans le champ opposé au décollement : si décollement au niveau du pôle
supérieur de la rétine, c'est le champ visuel vers le bas qui est amputé) pour se terminer
par une baisse d'acuité visuelle dès que la macula est décollée.
Anecdote : ce décollement de rétine peut « passer » par un vaisseau rétinien et être à
l'origine d'une hémorragie intravitréenne, c'est pour cela qu'il est indispensable de
rechercher un décollement de rétine par échographie en mode B en cas d'hémorragie
intravitréenne au fond d'œil.
Tableau 445: Vascularisation de la rétine
• Couches externes (épithélium pigmentaire, cônes, bâtonnets) : vascularisation
choriopapillaire (à travers la membrane de Bruch)
• Couches internes (ce/lu/es ganglionnaires, cellules bipolaires) : vascularisation rétinienne
De l'anatomie à bien connaître.
231
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Ophtalmologie
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Ophtalmologie
Item 83
Infections et inflammations oculaires. Cet item s'appelait initialement« Œil rouge
douloureux ». Finalement, rien ne change, les pathologies les plus importantes de cet
item (qui pourraient faire l'objet de dossiers) sont la kératite, l'uvéite et le GAFA. Les
autres (sans BAV) font plutôt l'objet de questions isolées.
Connaissez bien la séméiologie ophtalmologique (toutes les causes d'œil rouge doulou
reux avec BAV contiennent un cercle périkératique, sachez différencier sur une
photographie des précipités rétrocornéens de l'effet Tyndall en chambre antérieure),
l'interprétation des examens complémentaires (pour diagnostiquer une kératite, on
instille un collyre à la fluorescéine, et bien sûr pas d'angiographie à la fluorescéine ...),
maîtrisez le traitement du GAFA (d'abord le traitement hypotonisant et le traitement
myotique, puis à distance seulement l'iridotomie au laser YAG).
Nouveau programme. Un nouvel objectif mieux mis en évidence sur les indications
et contre-indications des collyres anesthésiques, antibiotiques et corticoïdes. Il faudra
donc connaître les indications des traitements.
233
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Ophtalmologie
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Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
Ophtalmologie
Les trois étiologies d'uvéite antérieure à hypopion sont à bien connaître car déjà tombées.
Nouveauté 2021 ! Deux nouvelles causes d'uvéite sont détaillées par le Collège (rang A) :
✓ la cyclite de FUCHS, uvéite particulière car :
- œil blanc +++,
- non synéchiante,
- précipités rétrocornés spiculés ;
✓ le syndrome de Posner-Schlossman, associant hypertension intra-oculaire et uvéite (uvéite
hypertensive) survenant par crises, et possiblement d'origine virale.
235
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Ophtalmologie
Item 84
Glaucome. Un item important en pratique et en QCM. Il faut connaître les facteurs
de risque (et savoir que l'hypertonie oculaire n'est que le principal facteur de risque de
glaucome chronique, mais qu'il existe des glaucomes sans hypertonie oculaire [c'est la
tête du nerf optique qui est« trop fragile »], et des hypertonies oculaires sans glaucome
[la tête du nerf optique résiste bien à l'hyperpression]), les particularités des examens
complémentaires ophtalmologiques (acuité visuelle préservée mais champ visuel
altéré, rapport cup/ dise > 0,6 au fond d' œil ou une asymétrie de ce ratio > 0,2 entre les
2 yeux, analyse de l'épaisseur de la tête du nerf optique en OCT, etc.), et enfin les trai
tements, qui sont très codifiés, avec beaucoup de pharmacologie et d'effets indésirables
qui entrent facilement dans les dossiers.
Nouveau programme. Le terme« chronique» est supprimé, il faut donc bien connaître
le glaucome aigu par fermeture d'angle (GAFA) qui était déjà traité dans les autres items.
Anecdote : l'intérêt de la pachymétrie est souvent mal compris par les étudiants. Cette
mesure de l'épaisseur de la cornée permet de confirmer ou non l'hypertension intraocu
laire. En effet, on mesure la tension oculaire en« calculant » quelle force il faut appliquer
sur la cornée pour la déformer (soit pour vaincre la pression intraoculaire). On peut réaliser
cette mesure avec de l'air pulsé, ou en« aplatissant» directement la cornée. On comprend
donc que si la cornée est très épaisse, il va falloir« plus forcer >> pour la déplacer, et donc
on va surestimer la pression intraoculaire. De même, si la cornée est très fine, il sera« trop
simple >> de la déplacer, ce qui diminue la pression intraoculaire mesurée.
Il faut savoir identifier cet examen (champ visuel de Humphrey, statique et automatisé, ne pas
confondre avec le champ visuel dynamique de Goldman, fait par un orthoptiste plutôt pour les
hémianopsies et les quadranopsies). La légende du dessus contient tous les mots à connaître,
« ressaut nasal »et« scotome arciforme ».
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Ophtalmologie
Item 85
Troubles de la réfraction. Un item plus annexe et moins tombable. Une petite subti
lité sur le lien entre myopie et presbytie est relativement discriminante. Le reste est bien
explicité dans le Collège.
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Ophtalmologie
Item 86
Pathologies des paupières. Le chalazion et l'orgelet sont simples à comprendre et ne
pourront faire l'objet que d'une question isolée. La dacryocystite aiguë est déjà tombée
en 2011 et n'est pas vraiment dans le Collège. Soyez vigilants (peu probable, mais possible
ment discriminant). Ci-dessous, la question et sa correction officielle. Même si le nouvel
ECNi ne s'embarrasse plus des mots-clés, cette correction vous prouve que la pathologie
est bien au programme, avec l'examen complémentaire le plus important (prélèvement
bactériologique) et la thérapeutique (pour mémoire, la pénicilline était ici comptée
comme« mis zéro» car l'enfant était allergique).
Nouveau programme. Parmi les nouveaux objectifs, il faut maintenant savoir diagnos
tiquer un entropion, un ectropion et un ptosis. Ces notions étaient déjà traitées avant.
Q8) Trois mois après l'accident, l'enfant se réveille un matin avec œdème perpébral droit,
rougeur du canthus interne droit et sécrétions purulentes. Il se frotte les yeux et se plaint
de douleurs locales.
Quel diagnostic évoquez-vous (un seul diagnostic), quel examen complémentaire (un
seul examen complémentaire) et quels traitements proposez-vous ?
Correction officielle (issue du site maintenant fermé becool.fr)
Diagnostic :
Dacryocystite droite aiguë post-traumatique ( 1 seul point sur les 3 si 3
dacrocystite sans précision}
Plus d'un diagnostic = 0 à la question
Examen complémentaire :
Prélèvement bactériologique 3
Plus d'un examen = 0 à la question
Traitement :
Prescription de soins locaux 3
Antibiothérapie par voie générale : Doxycycline 3
Pénicilline = 0 à la question
Antalgiques 3
Sous-total pour la question 15
238
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Ophtalmologie
Item 102
Dip lopie. Un item à cheval entre neurologie et ophtalmologie. L'anatomie et l'inner
vation des muscles oculomoteurs sont bien traitées dans le Collège et sont à connaître.
Tableau 466 : Diplopie douloureuse
• Diabète (douleur modérée, révélation par la paralysie oculomotrice)
• Maladie de Horton
• Syndrome de Tolosa-Hunt
• Sarcoïdose
• Tumeurs du sinus caverneux
• Anévrisme de l'artère communicante postérieure
(Plus rarement}
• Fistule carotidocaverneuse
• Infiltration carcinomateuse de la base du crâne
• Dissection carotidienne (portion supra-clinoidienne)
Une thématique très importante qu'est la diplopie douloureuse, notamment en cas d'anévrisme
artériel intracrânien (risque vital). Cela peut aussi débuter un dossier de maladie de Horton.
Dans tous les cas, un QCM « Quelles sont les étiologies de diplopie douloureuse parmi les
suivantes » est parfaitement envisageable.
239
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Ophtalmologie
Item 104
NORB. Un item un peu à part, fortement lié à la SEP (mais ce n'est pas la seule étio
logie). Le Collège est court sur le thème, il faut le connaître en entier. Connaissez aussi
les examens complémentaires (dyschromatopsie rouge-vert, fond d'œil normal ou léger
œdème papillaire, scotome cxcocentral).
Tableau 468: Étiologies des NORB
NORBaiguë NORBchronique
• Unilatérale : SEP Bilatérale (parfois asymétrique)
• Bilatérale (rares) • NORB alcoolotabagique
- atteintes infectieuses (virus neurotropes, • NORB médicamenteuses : éthambutol,
syphilis, Lyme, Behçet) isoniazide, etc.
- intoxication au méthanol
Une distinction peu faite dans le Collège, mais il existe au moins 2 autres NORB au programme
(alcoolotabagique et médicamenteuse. Les NORB infectieuse et au méthanol sont plus anecdotiques).
Un résultat d'examen complémentaire mal connu des étudiants (les potentiels évoqués visuels
et l'augmentation de latence de l'onde Pl 00. Attention au piège classique « diminution de
latence »et« augmentation de latence »... ).
240
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Ophtalmologie
Item ex-127
Cataracte et DMLA. L'item n'existe plus tel quel (on ne parle plus des déficits sensoriels
du sujet âgé). Les notions de cataracte et de DMLA restent évidemment au programme
dans les autres items (item 81 - Altération chronique de la vision) et sont relativement
bien traitées dans le Collège d'ophtalmologie.
Concernant la cataracte, connaissez les étiologies de cataractes secondaires (corti
coïdes, diabète, hypoparathyroïdie), la séméiologie (diplopie monoculaire, myopie
d'indice, etc.), les examens complémentaires avant l'opération, les étapes de la chirurgie
et surtout les complications de celle-ci (nombreuses et très riches en séméiologie).
Concernant la DMLA, sachez faire la différence entre les deux formes atrophiques
et exsudatives et identifier un néovaisseau sur l'OCT ou l'angiographie.
Nouveau programme. Quelques complications de la cataracte sont mal connues
des étudiants comme l'uvéite phaco-antigénique (réponse immunologique à l'exsudat
de protéines cristalliniennes), le glaucome phacolytique (obstruction de l'angle par ces
mêmes protéines) et le glaucome pharcomorphique (obstruction de l'angle par un gros
cristallin). Ces connaissances de rang A ont fait leur apparition dans le référentiel et sont
donc parfaitement exigibles dès 2022.
En février 2019, la HAS a précisé les indications (fonction visuelle altérée, gêne à l'examen
du fond d'œil, prévention des complications induites) et contre-indications (bénéfice risque/
défavorable, suivi impossible, correction par lunettes suffisantes) à la chirurgie de la cataracte.
Comme toutes les listes, c'est facilement tombable !
241
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Ophtalmologie
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Item 201
Transplantation (ophtalmologie). Un item très périphérique au programme. Il suffit
de savoir comment réaliser le prélèvement (pas d'énucléation mais une excision in situ)
et de connaître de manière assez logique les contre-indications au prélèvement.
Nouveau programme. Sachez reconnaître les premières indications de greffe de
cornée (de rang A, bien mal connues des étudiants) représentées par :
• la dystrophie de Fuchs (mot clé +++) ou décompensation endothéliale
primitive, encore appelée cornea guttata (30 % des greffes) ;
• la dystrophie bulleuse ou décompensation endothéliale secondaire à des
chirurgies oculaires itératives essentiellement (25 % des greffes).
242
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Ophtalmologie
On trouve à la suite, et dans l'ordre : les regreffes, le kératocône, les kératites, les traumas,
etc.
Tableau 473 : Prélèvement de cornée à but thérapeutique
• Çadre posé par la loi du 6 août 2004 (bioéthique)
• Etablissements autorisés pour 5 ans pour prélever (par le directeur de I'ARS, après avis de
l'ABM). Nécessite un médecin coordinateur et des infirmières coordinatrices
• Le médecin préleveur: vérifie le certificat de décès, le dossier médical, prélèvements de
sang pour VIHl-2, HTLVl, VHB, VHC, syphilis, avec un tube dans une sérothèque, par voie
sous-clavière. Prélèvement en asepsie, restauration des téguments. Prélèvements à réaliser
avant 6 h si possible {en moyenne 11-12 hl, jusqu'à 20 h si corps placé rapidement en
chambre froide
• Pour l'activité de greffe: aucune autorisation particulière nécessaire. Néanmoins, respect
de la liste d'attente coordonnée par l'ABM
• Contre-indications au don:
- locales: toutes les affections oculaires ➔ dystrophie cornéennes, kératocône, antécédents
de chirurgie pour cataracte, glaucome, chirurgie réfractive, uvéite, conjonctivite, tumeurs
du segment antérieur, rétinoolastome, mélanome choroïdien (et non le gérontoxon)
- manipulation dangereuse : hépatite virale, VIH, encéphalite virale aiguë, rage,
Creutzfeld-Jakob, herpès
- risque de transmission inconnue: toutes les atteintes du SNC mal connues (SEP, SLA,
Alzheimer), Creutzfeldt-Jakob, encéphalite sclérosante subaiguë, rubéole congénitale,
syndrome de Reye, décès sur sepsis, leucémie, lymphome disséminé, haut risque de VIH
(homosexuels, bisexuels, prostituée, hémophile, syphilitique, toxicomanie IV), traitement
par hormone de croissance de 1963 à 1985, réanimation respiratoire prolongée
- contre-indication relative: Parkinson, immunosuppression, sérologie syphilis positive,
cachexie, anorexie, antécédent de chirurgie oculaire
• 3 cas de transmission de Creutzfeldt-Jakob ont été rapportés
• Technique de prélèvement: excision in situ fpermet d'obtenir la collerette sclérale, sans
retrait du globe oculaire, très connoté pour es familles même si l'énucléation permet une
décontamination plus facile)
Attention au terme d'excision in situ qui pourrait être exigé (il faut faire comprendre aux familles
qu'on ne retire par les yeux du défunt... ).
ABM: Agence de la biomédecine.
Item 224
HTA (ophtalmologie). Un item assez mal connu, mais déjà tombé à l'ECN 2004. Il
faut connaitre la séméiologie du fond d' œil (et donc la classification de Kirkendall). La
rétinopathie n'est pas la seule complication, il faut connaître le terme de « choroïdo
pathie hypertensive ». Enfin, ne confondez pas les manifestations de l'HTA qui sont
réversibles avec l'artériosclérose (certes favorisée par l'HTA), irréversible, et beaucoup
plus fréquente que la rétinopathie hypertensive.
Nouveau programme. Bien connaître la classification de Wong et Mitchell (rang A),
qui reprend les éléments sémiologiques du fond d' œil, en distinguant 3 stades de rétino
pathie hypertensive (minime, modérée, maligne).
243
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Ophtalmologie
Une notion peu connue pourtant exigible et simple à retenir une fois que vous avez bien visua
lisé ce signe.
Item 247
Diabète (ophtalmologie). L'item le plus important en ophtalmologie, tout est à savoir
depuis la physiopathologie de la rétinopathie diabétique (à ne pas confondre avec celle de
la maculopathie diabétique) jusqu'au traitement par photocoagulation panrétienne devant
toute rétinopathie diabétique proliférante (voire non proliférante sévère si facteur de
risque de décompensation de la rétinopathie), en passant par les complications en cours
de dossiers (les étiologies de baisse d'acuité visuelle brutale chez le diabétique sont de formidables
questions qui permettent deJaire les 15 QCM sur cette thématique sans aucun problème)... C'est
un item riche, complexe et très discriminant.
Des recommandations extrêmement précises ont été données en décembre 2016 par
la Société française de diabétologie. Il n'est à mon sens pas utile de les connaître, la
recommandation de la HAS reste la référence dans ce domaine (et de toutes les façons les
modifications semblent totalement hors du niveau de deuxième cycle).
244
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Ophtalmologie
� �
Ischémie (obstruction Œdème (altération
♦
des micro-vaisseaux) des parois capillaires,
♦
avec exsudation)
Rétinopathie
diabétique Maculopathie
diabétique
- Non proliférante (nodules cotonneux,
anévrysmes ... )
- Proliférante
- Proliférante compliquée (glaucome
néovasculaire, HIV, DR tractionnel)
Un tableau pas forcément nécessaire mais qui permet de bien séparer deux complications
ophtalmologiques distinctes du diabète.
245
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246
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247
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Ophtalmologie
Item 335
Traumatisme oculaire. Avant, cet item faisait partie d'un item plus vaste. Il est main
tenant bien individualisé au sein de l'item 335. Cela ne change rien puisque le Collège le
traitait déjà en détail. Il faut avoir quelques notions sur les brûlures chimiques et physique
(le fameux coup d'arc, ou l'ophtalmie des neiges), mais les dossiers n'iront sûrement pas
très loin. Par exemple le dossier 9 proposé pour les ECNi blanches 2016 débutait par un
traumatisme oculaire mais il fallait seulement de la logique pour répondre aux premières
questions, et savoir qu'on fait une échographie en mode B en cas d'hémorragie intravi
tréenne pour dépister le décollement de rétine.
Je vous conseille de rapidement lire ce dossier une fois le premier tour d'ophtalmo
logie effectué, pour avoir une idée de l'importance du raisonnement « logique » en
ophtalmologie. L'essentiel des notions difficiles et pointilleuses est de toute façon (et
logiquement !) classé rang C.
Une synthèse pour les corps étrangers intraoculaires, partie la plus importante de l'item.
Divers
Bien qu'inclassables, ces tableaux font une synthèse efficace des différentes thérapeu
tiques en ophtalmologie. Méfiez-vous encore une fois de la pharmacologie, véritable
niche à QCM.
248
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Ophtalmologie
249
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Ophtalmologie
•
➔ thérapie photodynamique
NORB 3 bolus IV de l g/j IV de corticoïdes
-
OVCRet • Traitement médical (surtout si précoce, < 1 mois): hémodilution
OBVCR isovolémique (Ht: 30-35 %) + Triamcinolone en IVT (si œdème maculaire)
250
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Ophtalmologie
251
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ORL
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Une matière relativement complexe avec une partie médicale difficile (vertiges,
surdité), et une partie chirurgicale (et« anatomique») qui ne l'est pas moins, et
qui tombe relativement souvent, discriminante à mon sens car l'anatomie ORL
n'est pas du tout maîtrisée par la majorité des étudiants: elle est pourtant fonda
mentale, notamment celle du larynx. D'après des bruits de service, les PU-PH
rédacteurs auraient eu pour consigne d'accompagner leurs dossiers avec de
l'anatomie ORL (ce qui se vérifie avec tous les dossiers de la banque tombés jusqu'ia).
De fait, une des parties les plus pertinentes est celle qui a trait à la cancérologie
ORL (item 298, lui-même divisé en autant de sous-items que de localisations
anatomiques), avec la séméiologie (très riche, les signes du cancer du nasopha
rynx diffèrent franchement des signes de l'adénocarcinome de l'ethmoïde par
exemple), les examens complémentaires (indications précises de l'IRM) et les
complications des thérapeutiques.
Soyez impeccables sur les infections ORL :
- les angines, y compris leurs complications (différencier un phlegmon
périamygdalien d'une infection des espaces préstyliens par exemple) ;
- les otites, en insistant ici sur leurs complications (vous n'aurez pas de dossier
ORL d'otite moyenne aiguë sans qu'elle ne se complique d'otite moyenne
chronique avec toutes ses spécificités qui ne se retrouvent qu'en ORL,
comme les poches de rétraction, puis le cholestéatome ...) ;
- enfin, les sinusites, un peu moins tombables que les autres, mais il faut se
méfier des critères diagnostiques (précis et consensuels) et de la thérapeutique.
Pour les trois items précédents d'infectiologie ORL, il est indispensable de
connaître non seulement !'antibiothérapie de première intention, mais aussi
!'antibiothérapie de deuxième voire troisième intentions (les enseignants n'ont
aucun scrupule à faire tomber ces questions car les QCM sont très simples à réaliser).
Ne négligez pas non plus les « petits items » (if dossier de tumeur de la parotide à
l'ECN 2017, dossier annulé, qui était pourtant très intéressant car origina0, prise en
charge d'une épistaxis, toute l'ORL médicale ...
Enfin, l'anatomie ultra-basique du rocher à la TDM peut faire l'objet d'une
question, comme ce fut le cas en 2018. C'est à connaître dans les grandes lignes,
on pourrait vous faire distinguer la cochlée (en avant) du vestibule (en arrière),
ou vous faire reconnaître la veine jugulaire ou la carotide par exemple...
Quels changements ?
Comme pour l'ophtalmologie ou la dermatologie, rien de bien nouveau dans
le programme 2022.
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ORL
Item 87
Épistaxis. Un item simple. Tous les étudiants compétitifs connaîtront le traitement
et sa progression (méchage puis tamponnement antéropostérieur puis embolisation ou
cautérisation), les tableaux suivants sont donc là pour faire la différence.
Une pathologie un peu particulière, à connaître car la séméiologie est riche (épistaxis réci
divante avec obstruction nasale unilatérale de l'adolescent). Pourrait aussi faire évoquer un
UCNT, donc un bon distracteur à savoir nommer !
255
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ORL
Item 88
D ysphonie. Un item assez difficile, qui sera sûrement une porte d'entrée vers un cancer
du larynx (en fonction du terrain). On notera la riche séméiologie des dysphonies neuro
logiques (relativement peu tombables cependant).
256
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ORL
Item 89
Surdité. Un item qui peut être très long et indigeste si vous ne le séparez pas en plus
petites unités logiques pour mieux l'apprendre. De nombreux tableaux sont proposés
car de nombreux QCM peuvent opposer les différentes surdités et leurs caractéristiques.
Tableau 493 : Origines des surdités de perception
Endocochléaire Rétrocochléaire
• Maladie de Ménière • Neurinome de l'acoustique
• Surdité brutale • Méningiome
• Surdité due au bruit
• Presbyacousie
• Atteinte virale ou toxique...
Une séparation majeure entre atteinte endocochélaire et rétrocochléaire. La différence en
pratique peut se voir sur le« recrutement», une notion complexe expliquée au tableau 494.
257
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ORL
258
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ORL
Tableau 502 : Examen de référence pour une surdité de transmission à tympan normal :
TOM des rochers en fenêtre osseuse, haute résolution, non injecté
• Otospongiose: cause la plus fréquente chez l'adulte (ostéodystrophie de l'os labyrinthique,
F > H, blocage de la platine de l'étrier)
• Plus rarement: malformation de la chaîne ossiculaire, fixation de la chaîne ossiculaire, déhiscence
a
du canal semi-circulaire supérieur, rupture ou luxtion ossiculaire (surtout chez l'enfant)
➔ Nécessaire avant toute chirurgie pour les variantes anatomiques à risque (déhiscence de la
deuxième portion du nerf facial, déhiscence de la coque osseuse de la veine jugulaire interne)
Ne pas oublier l'anal yse de l'oreille interne (si malformation bloquant la platine, contre
indique les chirurgies de la platine)
Un tableau d'imagerie assez important, qui permet de récapituler encore une fois les étiologies
de surdité de transmission à tympan normal à connaître. La notion de« variante anatomique »
est probablement hors programme, il faut juste retenir que le radiologue doit prévenir le chirur
gien de ces variations pour que ce dernier les prenne en compte dans son geste chirurgical.
259
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ORL
Item 101
Paralysie faciale. Un item partagé entre l'ORL et la neurologie. Quelques notions
simples à comprendre. On attire ici votre attention sur les différents examens complé
mentaires pertinents pour le diagnostic topographique (avec l'anatomie correspondante),
et sur les étiologies de paralysie faciale bilatérale (grand classique de l'ancien internat). Au
niveau thérapeutique, il faut surtout ne pas oublier le traitement symptomatique (occlu
sion palpébrale pour éviter la kératite d'exposition).
Soyez parfaits sur l'anatomie du nerf VII, on pourrait par exemple vous proposer un
patient avec persistance des sécrétions lacrymales, mais abolition de la sécrétion salivaire
d'un côté, et vous demander de localiser la lésion (réponse : après le ganglion géniculé mais
avant le Joramen stylomastoïdien, donc probablement dans la partie tympanique de la portion
intrapétreuse du neif, aidez-vous du schéma ci-dessous, si besoin).
Partie
mastoïdienne (3)
PLAN Genou
VERTICAL (ganglion géniculé)
Foramen�
stylomastoïdien (s--'-
Le schéma présenté ici est relativement complexe, mais vous permet de reprendre le diagnostic
topographique en fonction de la partie du nerf atteint, ce qui serait très « séméiologique » et
très discriminant.
260
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ORL
Un tableau qui compile les différents examens complémentaires et leur interprétation. Les plus
importants sont de loin les examens permettant le diagnostic topographique, puisque les explo
rations électrophysiologiques sont franchement de l'ordre de la spécialité (il est cependant
possible d'en trouver mention dans le Collège, d'où leur présence dans ce tableau).
261
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ORL
Item 103
Vertiges. Un item partagé avec la neurologie, mais un dossier (plutôt improbable) serait
certainement réalisé par des ORL. C'est un item qui se prête plutôt bien aux questions
isolées, il ne faut donc pas le négliger.
Il faut savoir différencier vertiges centraux et périphériques avec des signes séméio
logiques précis.
Attention à la version du Collège d'ORL 2017 qui détaille plus précisément les examens
cliniques et les manoeuvres thérapeutiques. Il devient selon moi possible d'exiger de vous de
cocher des propositions en rapport avec la réalisation d'un test d'Halmagyi par exemple,
d'où l'intérêt du tableau 51 0.
262
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263
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Item 148
Sinusite. Un item un peu moins tombable que les suivants, mais il faut quand même
connaître la définition précise en fonction de la clinique, les examens complémentaires
à réaliser (et surtout à ne pas réaliser en cas de sinusite maxillaire non compliquée), les
complications, et évidemment !'antibiothérapie sur le bout des doigts Qusqu'à la troi
sième ligne de traitement, les QCM sont trop simples à réaliser pour s'en passer!).
264
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ORL
i i
Dra nage d'une sinus ite max llaire bloquée
Méatotomie
endoscopique
Ponction endonasale----------f""-.
du méat inférieur _/
Item 149
Angine. Un item déjà tombé en détail, il faut savoir identifier une angine érythématopul
tacée sur une photographie (sans grande difficulté) et connaître les différentes étiologies
possibles en fonction de l'aspect des amygdales (plus difficile, retenir que le virus EB V peut
donner quasiment tous les types d'angine). Il faut aussi connaître la hiérarchie diagnostique
chez l'adulte (test de Mac Isaac puis test de diagnostic rapide si besoin chez l'adulte, test
de diagnostic rapide d'emblée chez l'enfant de plus de 3 ans), et savoir appliquer la théra
peutique adaptée (si le TDR est négatif, aucune raison de donner des antibiotiques).
Il faut aussi être très au fait des différentes complications, avec notamment les compli
cations ORL de l'infection (le phlegmon périamygdalien, les infections rétrostyliennes,
les infections préstyliennes, l'adénophlegmon), d'autant plus que la séméiologie de ces
complications est riche.
À l'instar des autres infections ORL, !'antibiothérapie est à connaître, y compris celles
de deuxième et troisième lignes.
265
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ORL
Enfin, n'oubliez pas qu'une angine peut se compliquer de syndrome néphritique chez
l'enfant dans le cadre d'une glomérulonéphrite poststreptococcique, avec dès lors des
questions complexes comme le suivi du syndrome néphritique par bandelette urinaire,
créatininémie, protéinurie mais surtout dosage du C3 - dosage tombé en rédactionnel
en 2015 qui a discriminé une grande partie des étudiants.
Tableau 516 : Diagnostics différentiels des angines
Cancer de l'amygdale Absence de signes infectieux, âge, unilatéralité, induration
profonde, saignement au toucher, adénopathies malignes ➔ biopsie
Hémopathie Lésions pseudomembraneuses diffuses sur le pharynx. Pas d'ADP
(neutropénie)
Zona pharyngien Atteinte du nerf glossopharyngien
Aphtose Plutôt sur la muqueuse gingivobuccale (parfois E Behçet)
Éruptions bulleuses Pemphigus
Infarctus du myocarde Peut simuler une angine par douleur amygdalienne unilatérale (mais
absence de signe infectieux, gorge normale ➔ ECG)
Les différentiels sont à bien connaître, notamment les caractéristiques du cancer de l'amygdale
(les PU-PH d'ORL manipulent très bien les deux items !).
266
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267
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268
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ORL
269
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ORL
Item 150
Otite. Un autre item très complexe d'un point de vue ORL (le côté purement infec
tiologique est vraiment simple, un seul germe, une démarche thérapeutique claire, des
antibiotiques à apprendre par cœur mais à part cela, aucune vraie difficulté). La partie
plus discriminante sur laquelle nous nous concentrons ici concerne les complications de
l'otite moyenne aiguë qui sont difficiles et pourtant déjà tombées (poche de rétraction en
2016). Il faut savoir identifier un tympan droit et gauche (ECNi 2016). L'otite externe
est moins tombable que les autres, mais pourrait néanmoins faire l'objet de questions
isolées (il faut se souvenir de l'otite maligne à Pseudomonas aeruginosa du diabétique).
Une recommandation de mars 2017 de la HAS a bien mis à plat les indications d'aérateurs
transtympaniques dans l'otite séromuqueuse, mais cela ne modifie en rien les informations du
Collège (persistance d'un épanchement à trois mois avec baisse de l'audition supérieure à
25 dB [le seuil a été un peu modifié, rien d'important) pour indiquer les ATT).
Cf. https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2017-04/dir1 /app-
17_fiche_pertinence_att_cd_2017_03_22_vfinale.pdf.
Tableau 525: Méthode pour identifier l'oreille sur une image de tympan
Si le triangle lumineux et le processus latéral(« grosse boule visible ») sont vers la gauche,
comme ils sont situés en avant par définition, on est sur une oreille gauche. (En conséquence,
vous remarquerez que le manche du marteau est à l'opposé, soit en bas et en arrière).
Une bonne méthode pour ne jamais se tromper. Ce n'est pas la méthode la plus élégante puisqu'on
apprend par cœur « à droite de l'image= à droite», mais en période de stress intense vous êtes ainsi
sûrs de ne pas vous tromper (alors qu'essayer de visualiser l'oreille en fonction de ses souvenirs de stage
quand vous avez une fréquence cardiaque à 120 et des paresthésies dans les doigts ... pas évident).
270
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ORL
LIQUIDE
LJ
Fenêtre
ovale
1
Fenêtre
ronde
OREILLE OREILLE
R E
..___1N_T_E N_
_ ___, "---{/c�h
d� e____M_o_v_EN_N _ E _,
Un schéma très synthétique qui vous permet de retenir que l'étrier est en contact avec la fenêtre
ovale (et non la fenêtre ronde, piège facile à réaliser en QCM).
Des complications complexes et mal maîtrisées, qui sont pourtant tombées en 2016. Retenez
bien la différence entre les poches de rétraction atticale et celles de rétraction atriale (piège
simple à réaliser).
271
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ORL
Item 203
Dyspnée (corps étrangers surtout). Un item un peu périphérique sur les corps
étrangers. Très tombable concernant la dyspnée de l'enfant, et surtout très discriminant
(ECNi 2017) : ne confondez pas l'angiome sous-glottique (intervalle libre) et la trachéo
malacie (pas d'intervalle libre).
272
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ORL
Item 220
Adénopathie (ORL). Un item assez détestable, très catalogue sans vraiment de logique.
Connaître les différentiels des adénopathies est à mon sens le seul moyen relativement
simple de faire la différence avec les autres étudiants. Le reste de l'item semble peu rentable
( un des items que j'ai le plus détesté, et le moins maîtrisé, sans trop de conséquence le jour]).
Tableau 532: Différentiel des adénopathies cervicales
Latérocervicales • Tumeur congénitale : kyste amygdaloïde (kyste du sinus cervical) ou
lymphangiome kystique
• Tumeur battante vasculaire : anévrisme carotidien, fistule
jugulocarotidienne, tumeur du tomus carotidien (paragangliome)
• Tumeur nerveuse : neurinome u X
Sous-mandibulaire • Sous-maxillite chronique d'origine lithiasique
• Tumeur de la glande sous-mandibulaire (rare mais volontiers
maligne)
• Actinomycose cervicofaciale
Sus-claviculaire • Schwannome du nerf XI
• Lésion parotidienne
Sous-mentale • Kyste dermoïde du plancher buccal (tumeur emb ryonnaire de l'enfant)
• Cellulite chronique d'origine dentaire
Prélaryngée • Kyste du tractus thyréoglosse
• Thyroïde ectopique
• Cancer laryngé extériorisé
• Chondrome
• Laryngocèle
Soyez vigilants surtout sur les adénopathies latéro-cervicales, déjà tombées deux fois : en 2017
(QI 111) et en 201 8 (QI 51). Le tableau ci-dessus permettait d'avoir le point à chaque fois.
273
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ORL
Item 273
Dysphagie (ORL). On évoquera ici uniquement les dysphagies d'origine haute. Le
thème diverticule de Zenker semble un bon sujet puisqu'il contient de la physiologie,
de l'anatomie et un peu d'imagerie, donc il pourrait faire une jolie question isolée bien
discriminante.
Item 298
Cancers ORL. Un item très tombable, très vaste, il faut bien se centrer sur les points« QCM».
- L'anatomie, et notamment celle du larynx, est un point déjà mentionné plus haut
qui mérite que l'on revienne dessus tant le pouvoir de discrimination est fort : les ques
tions sont indiscutables, il est impossible d'y répondre en cochant « par logique » et une
bonne partie des étudiants, même les plus compétitifs, ne connaît pas la réponse. Tout
est donc réuni pour faire la différence.
- La séméiologie (notamment quand vous pouvez les opposer, par exemple « différen
cier la séméiologie de l'UCNT par rapport à celle de l'adénocarcinome de !'ethmoïde»).
- Les examens complémentaires, avec notamment la place de l'IRM, qui est définie
de manière relativement consensuelle entre les différentes sources, avec une logique
anatomique qui permet de tout retenir facilement (cf os hyoïde).
- Les complications du traitement sont aussi envisageables au cours des dernières
questions du dossier, pour mettre en avant le côté « suivi d'un patient chronique »,
274
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ORL
d'autant plus que les dossiers de cancérologie ORL concernent souvent des alcoolotaba
giques avec de possibles complications autres qu'ORL.
Anecdote : les exceptions au tableau « alcoolotabagique » sont :
- le carcinome indifférencié du nasopharynx ou UCNT qui touche les populations asia
tiques (entre autres) infectées par l'EBV ;
- l'adénocarcinome de l'ethmoïde (maladie professionnelle des menuisiers et des travail
leurs du cuir) ;
- le carcinome épidermoïde du sinus maxillaire (causé par une infection nasosinusienne
chronique) ;
- de plus en plus, les carcinomes épidermoïdes de l'oropharynx de l'homme jeune sur
infection HPV.
275
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ORL
276
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ORL
Item 335
Traumatologie (ORL). Le Collège d'ORL traite uniquement la fracture du rocher
(très souvent négligée par les étudiants). Les tableaux présentés ci-dessous seraient très
discriminants, et les distracteurs très simples à trouver: c'est à connaître. Ils ne sont bien
sûr pas suffisants pour maîtriser parfaitement l'item, il faut donc impérativement le lire
au moins une fois dans le Collège d'ORL.
Tableau 541 : Fractures du rocher
Fracture longitudinale (choc latéral) Fracture transversale (choc antéropostérieur)
• Surdité de transmission transitoire • Pas de surdité de transmission
(hémotympan) ou définitive (lésion • Surdité de perception par lésion
ossiculaire) labyrinthique
• Surdité de perception par commotion
labyrinthique
Tout est à savoir dans ce tableau (retenez bien que la fracture transversale est secondaire à un
choc antéropostérieur par exemple). Cette thématique a fait l'objet d'un QCM très discriminant
(de nombreux étudiants ne connaissent même pas l'existence de la partie ORL de l'item) pour
les ECNi blanches 2017. Lisez l'item au moins une fois pour identifier les caractéristiques de
ces pathologies (commotion labyrinthique, hémotympan, etc.).
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ORL
278
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Chirurgie
maxillo-faciale
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Voici typiquement LA matière qui rapporte gros car elle est malheureusement
négligée dans certaines facultés, notamment celles de plus petites tailles. Ne
faites pas l'impasse parce que vous n'avez pas (ou peu) de cours de CMF dans
votre cursus : l'ECNi est national et les rédacteurs de dossier de CMF sont
extrêmement actifs ... D'un autre côté, le référentiel est très solide, très « par
cœur », avec des notions qu'il est strictement impossible de retrouver dans
les autres matières (interprétation précise d'un panoramique dentaire, toute la
traumatologie faciale, etc.), donc vous pouvez vous en sortir aussi bien que les
autres si vous prenez le temps d'apprendre par cœur le Collège.
Les dossiers sont systématiquement discriminants, et la matière très courte (trau
matologie ++). Aucune impasse n'est permise, la banque en est remplie (il y
aura selon moi un dossier de CMF au minimum une année sur deux).
Malgré l'importance de cette matière, on ne retiendra que très peu de tableaux
puisque le Collège est assez didactique (excepté les premiers chapitres de séméiologie/
anatomie, à passer rapidement car ils sont de toutes les façons moins tombables que le
reste), avec une iconographie relativement riche et une mise en page correcte
qui vous permet une lecture fluide.
Pour l'anecdote (qui me pousse à dire qu'il y aura de la CMF au moins une année sur
deux), nous n'avions pas eu de dossier de CMF dans les 18 dossiers« initiaux»
proposés à l'ECNi 2017. Le mercredi soir, à la fin de ces dossiers, alors que
nous nous apprêtions à repasser deux nouvelles sessions, j'étais persuadé que
nous aurions droit à de la CMF Ge l'ai donc revue rapidement), et c'était effec
tivement le cas le lendemain, avec un dossier de traumatologie hyperexigeant,
à base d'interprétation de panoramique dentaire très poussée, de troubles de
l'articulé dentaire, d'hypoesthésie labio-mentonnière, etc.
Ce message s'adresse surtout aux « petites » villes (d'où je viens), où il n'y a
pas forcément de chaire de CMF, donc peu, voire pas du tout, de cours en
DFASM1 et DFASM2.
Ne négligez PAS LA CMF.
Quels changements ?
Le nouveau programme 2022 individualise clairement les traumatismes
maxillo-faciaux dans l'item 335. Ils étaient déjà extrêmement bien traités,
donc rien à rajouter de ce côté. Rien de nouveau finalement.
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Chirurgie maxillo-faciale
Item 90
Pathologies des glandes salivaires. Un item très complexe qui pour moi était très peu
tombable, mais l'ECNi 2017 nous a prouvé le contraire avec un joli dossier d'adénome
pléiomorphe, avec de l'imagerie qui n'était pas évidente. Les questions ne nécessitaient
cependant pas des connaissances très poussées : cela confirme le nouveau « mode » d'ap
prentissage avec aucune impasse, tous les items pouvant tomber (mais certains plus que
d'autres ...). L'importance de l'imagerie pour cet item n'est pas surprenante, pour preuve
la nouvelle version de l'item Pathologies des glandes salivaires où la radiologie demandée
est très exigeante (notions d'imagerie de diffusion et de perfusion par exemple). Vous ne
devez pas faire d'impasse sur cette partie, malgré son caractère ultra-spécialisé.
281
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Chirurgie maxillo-faciale
Item 335
Traumatisme facial. L'item prend bien la moitié du Collège de CMF, et c'est aussi le
sujet le plus tombé dans les annales ECN (if. dossier de 2017). Il est donc à bien connaître.
Impossible de le résumer en quelques tableaux. On tente ici de rendre plus abordables
certaines notions très QCM qui ont pu démontrer leur potentiel de discrimination par
le passé, mais l'entièreté du Collège est à connaître.
282
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Chirurgie maxillo-faciale
Parasymphysaire
Divers
283
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Chirurgie maxillo-faciale
L'item Tumeur osseuse vu par les CMF est absolument infâme (pourtant, QI en 2016 sur I' amé
loblastome, mais finalement peu de discrimination car QCM extrêmement difficile même avec
le cours sous les yeux, donc avec la pression du concours, le taux de réussite devait être parfai
tement ridicule ... ). Voici une notion pas encore tombée, relativement importante car fréquente
en pratique.
284
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Anesthésie
Douleurs
Soins palliatifs
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Les questions de soins palliatifs sont plutôt intuitives et ne nécessitent pas d'y
passer énormément de temps. Connaissez quand même la loi, qui ne s'invente
pas (congé de solidarité familiale ? allocation ?), mais on pourra répondre à
une grande partie des questions avec de la logique et du bon sens (information
du patient, consentement, respect des directives anticipées ...). Le support par
QCM n'est de toutes les façons pas la méthode la plus simple pour faire tomber
une discipline avec des situations aussi complexes, aussi « individuelles » que les
soins palliatifs.
Les questions d'anesthésie sont relativement rares. On pourrait sûrement exiger
la classification de Mallampati (connaître son utilisation, pas savoir classer un
patient), les trois agents anesthésiques dans le cas d'anesthésie générale (hypno
tique, morphinique, curare) et l'anatomie de la rachianesthésie par opposition
à la péridurale (aiguille qui passe la dure-mère pour la rachianesthésie contre
aiguille qui reste dans l'espace péridural pour la péridurale). Les autres ques
tions sont réellement de l'ordre de la spécialité, et les PU-PH d'anesthésie ne
semblent pas des fournisseurs assidus de dossiers.
Les questions de douleur peuvent être exigeantes, avec notamment des notions
de thérapeutique pointues (titration des morphiniques par exemple). La physio
logie de la douleur n'est pas non plus à négliger puisqu'elle peut faire l'objet de
questions discriminantes.
La plupart des tableaux proposés ci-après, notamment en soins palliatifs, sont
davantage des << tableaux-cours » que des « tableaux-résumés », car beaucoup
d'étudiants feront l'impasse sur ces matières (le Collège de soins palliatifs est
vraiment très [trop ?] complet pour une matière qui tombe assez peu de façon
discriminante). Avec ces ressources, vous sauverez sûrement une bonne partie
des points qui seront dévolus à ces thématiques le jour du concours.
Quels changements ?
Absolument rien de neuf dans le nouveau programme de ces trois disciplines
connexes. La thérapeutique sera sûrement élaguée, mais elle était de toute
façon pléthorique pour quiconque dans sa version précédente.
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Anesthésie Douleurs Soins palliatifs
Soins palliatifs
Item 139
Organisation des soins palliatifs et prise en charge des symptômes. Beaucoup
de « tableaux-cours » qui, je l'espère, contiennent l'intégralité des données tombables
en QCM. Pas grand-chose à ajouter sur la prise en charge des symptômes, il y en a trop
pour tout retenir, je vous conseille cependant de bien connaître la prise en charge de la
dyspnée en soins palliatifs.
Tableau 552: Organisation des soins palliatifs et recours aux équipes ressources
• Organisation des soins palliatifs adaptés aux différentes situations (lieux de vie, âges,
intervenant, etc.), avec une gradation dans la prise en charge (en fonction de la complexité):
- niveau 1 : accompagnement palliatif en service hospitalier sans lit identifié (situations
simples)
- niveau 2 : lits identifiés en soins palliatifs (LISP) (services confrontés à des fins de vie
fréquentes), pas de réelle unité mais un financement plus important
- niveau 3 : unités de soins palliatifs (USP), les situations les plus complexes, une vraie unité
« à part »
( Domicile 1 Hospitalisation
à
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s ins
Réseau domicile
. e �ob'I• e
É q u1p palliatifs
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palliatifs
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Item 140
Repères lé gaux, phase agoni que. La mise à jour 2016 de la loi sur la fin de vie est à
bien connaître (notamment ce qui change, ce qui est réaffirmé), de même que les parti
cularités des phases agonique et préagonique.
Tableau 554: Pour ou contre l'hydratation en fin de vie
Contre Pour
• Pas de soif chez les patients en fin de vie • Les liquides seuls prolongent la
• Effet antalgique de la déshydratation vie
• Moins d'urine, de vomissements, de sécrétions • Maintien des fonctions cognitives
bronchiques, d'œdème et d'ascite • Risque de confusion et
• Diminution de l'état de conscience (le déséquilibre d'agitation si déshydratation
ionique est un anesthésique naturel du SNC) • L'hydratation est un traitement de
• Risque de confusion si hyperhydratation base« niveau minimal de soins »
• L'hydratation peut prolonger le processus de mort • L'arrêt s'apparente à un geste
• Symptômes de déshydratation facilement soulagés visant à accélérer la mort
• Angoisse et agitation lors des techniques d'hydratation
artificielle, avec leurs complications propres
• Pas de nécessité de contention
• Attention portée sur l'équilibre électrolytique plutôt que
sur les soins de confort. ..
Une question « éthique », il faut à mon sens connaître les arguments pour et contre l'hydratation
en fin de vie.
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Tableau 556 : Loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016 (et décret du 3 août 2016)
• Réitération de l'idée de refus de l'obstination déraisonnable
• « Art. L. 1110-5-2. -À la demande du patient d'éviter toute souffrance et de ne pas subir
d'obstination déraisonnable, une sédation profonde et continue[...] ». La sédation profonde et
continue jusqu'au décès est un droit. Elle consiste en une altération de la conscience maintenue
jusqu'au décès et une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie,
au terme d'une procédure collégiale pour vérifier les conditions prévues par la loi
- si le patient est conscient:
• vocation palliative: patient atteint d'une affection grave et incurable avec souffrance
réfractaire aux traitements dont le pronostic vital est engagé à court terme
• vocation préventive: décision d'arrêt de traitements susceptibles d'entraîner une
souffrance insupportable
- si le patient est inconscient: en cas d'arrêt d'un traitement de suppléance vitale lorsque le
médecin refuse l'obstination déraisonnable (on ne peut savoir si le patient souffre donc
sédation + analgésie)
• Directives anticipées :
- tout majeur y compris sous tutelle avec autorisation du juge ou d'un conseil de famille
(notion juridique : 4 membres de la famille désignés par un juge des tutelles ; et pas
seulement le tuteur)
- si impossibilité d'écrire, rédaction devant 2 témoins
- sont contraignantes pour le médecin (pour passer outre, nécessité d'une procédure
collégiale) : sauf en situation d'urgence (permettre une évaluation complète) et si elles
sont manifestement inappropriées à la situation (mais dans ce cas « [l]a décision de
refus d'application des directives anticipées, jugées par le médecin manifestement
inappropriées ou non-conformes à la situation médicale du patient, est prise à l'issue
d'une procédure collégiale définie par voie réglementaire et est inscrite au dossier
médical. Elle est portée à la connaissance de la personne de confiance désignée par le
patient ou, à défaut, de la famille ou des proches »)
- valables à vie (et non plus 3 ans)
- « [l]es directives anticipées sont notamment conservées sur un registre national faisant
°
l'objet d'un traitement automatisé dans le respect de la loi n 78-17 du 6 janvier 1978
relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Lorsqu'elles sont conservées dans ce
registre, un rappel de leur existence est régulièrement adressé à leur auteur »
• La nutrition et l'hydratation artificielles constituent des traitements qui peuvent être arrêtés
conformément au premier alinéa du présent article (cf. affaire Vincent Lambert)
• Personne de confiance :
- toute personne majeure peut désigner une personne de confiance (qui peut être un parent,
un proche, le médecin traitant), qui rend compte de la volonté de la personne, son
témoignage prévalant sur tout autre témoignage. Désignation par écrit cosignée par la
personne désignée
- lorsqu'elle est demandée en début d'hospitalisation : la désignation d'une personne de
confiance est valable pour la durée d'hospitalisation
- « [l]orsqu'une personne fait l'objet d'une mesure de tutelle, au sens du chapitre Il du
titre XI du livre 1 er du code civil, elle peut désigner une personne de confiance avec
l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué »
Un tableau imposant, pourtant très important car très actuel. Les conditions d'accès à la séda
tion profonde et terminale sont très importantes, et très facilement transformées en QCM (malgré
cette thématique complexe en pratique). De même, les spécificités légales des directives anti
cipées sont très importantes, il faut savoir qu'elles n'ont maintenant pas de durée limitative,
qu'elles sont à présent contraignantes pour le médecin ...
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Item 141
Sédation profonde, demande d'euthanasie. La demande d'euthanasie est un sujet
trop polémique, limitez-vous au principe de la sédation profonde.
Tableau 558 : Sédation pour détresse en phase terminale et autres situations spécifiques
et complexes en fin de vie
• Depuis la loi Claeys-Leonetti de février 2016: la sédation profonde et continue est un droit
• Situation de détresse: situation insupportable pour le patient, malgré les moyens mis en
œuvre
• Sédation pour détresse: diminution de la vigilance pouvant aller jusqu'à la perte de
conscience, mise en place alors que tous les moyens disponibles et adaptés ont été proposés
sans permettre le soulagement
• Ne pas confondre la sédation en phase terminale et la sédation en phase palliative :
- en phase terminale (situations rares si anticipées)
• complications aiguës à risque vital immédiat: hémorragies cataclysmiques, détresse
respiratoire asphyxique (sensation de mort imminente, avec panique) ➔ préparer les
prescriptions anticipées
• symptômes réfractaires: tout symptôme dont la perception est insupportable pour le
patient (donc pas forcément physique), et qui ne peut être soulagé
- en dehors de la phase terminale:
• symptôme réfractaire en phase palliative (sédation intermittente ou transitoire)
• arrêts de VNI pour prévenir l'apparition de symptômes
• arrêt des traitements de suppléance vitale chez un patient non en état de communiquer
(on ne sait pas si le patient souffre)
• sédation pas toujours indiquée lors de l'arrêt nutrition/hydratation
• une souffrance psychologique ou existentielle réfractaire du patient peut indiquer une
sédation transitoire (souffrance de la famille/soignants)
• Se réalise après procédure collégiale, étude du consentement, directives anticipées,
personne de confiance, famille. Décision par le médecin référent (après avis si possible
d'un médecin compétent en soins palliatifs), inscription dans le dossier médical. Arrêt de
toutes les thérapeutiques et suppléances éventuelles lors d'une sédation prolongée
• Si prescription anticipée de sédation lors d'une hospitalisation, s'il y a transfert, le nouveau
médecin responsable du patient rediscute les modalités
• En première intention: midazolam en titration parentérale (IV ou SC). Utilisable à domicile
(rétrocession par une pharmacie hospitalière ou service d'HAD). Si inefficace, changer
de classe pharmacologique ➔ compétence de l'anesthésiste réanimateur (propofol,
barbituriques, etc.)
• Modalités de titration
- chez l'adulte: injection de l mg de midazolam toutes les 2-3 min jusqu'à Rudkin 4
- chez le sujet fragilisé ou très âgé: injection de 1 mg de midazolam toutes les 5-6 min
jusqu'à Rudkin 4
- dose d'entretien: dose horaire, en perfusion continue, égale à 50 % de la dose qui a
été nécessaire
• Maintenir les soins de confort, accompagnement, surveillance clinique. Réévaluation du
bien-fondé de la sédation fréquente, attention à la proportionnalité du traitement
Le seul tableau tombable de cet item sur la notion de sédation profonde (réaffirmé en 2016
donc à savoir).
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Item 142
Soins palliatifs pédiatriques. Pas de particularité notable qui peut faire l'objet d'un
QCM, donc pas de tableau.
Item 143
Soins palliatifs en réanimation. Un item plus annexe, tout comme l'item 142.
Tableau 559: Soins palliatifs en réanimation
Les situations • Mortalité en réanimation : 17-20 %. LATA dans environ 10 %, 50 %
d'obstination des décès à la suite de LATA
déraisonnable • Patient en échec thérapeutique (la poursuite des traitements ne
ferait que prolonger l'agonie) ; patient dont le pronostic est très
défavorable en termes de qualité de vie➔ situations d'obstination
déraisonnable
Processus de prise • Processus décisionnel avec procédure collégiale, qui peut être
de décision de LATA demandée par le médecin, les directives anticipées du malade,
la personne de confiance, la famille et les proches. Recueil de la
volonté du patient(+ avis de personne de confiance➔ famille
➔ proches), on fait appel à un médecin consultant (sans lien de
hiérarchie), concertation avec l'équipe soignante
• Puis décision finale prise par le médecin : limitation de traitement
(ex : ne pas ressusciter), voire arrêt de traitement (arrêt de dialyse,
de ventilation mécanique, de noradrénaline...)
• Tous les patients ne meurent as après une LATA. La LATA ne fait que
f
restituer son caractère nature à la mort, sans l'accélérer
La notion en rouge est à connaître car elle pourrait faire l'objet d'un QCM.
LATA : Limitation et/ou arrêt des thérapeutiques actives
Item 144
Deuil. Un item franchement désagréable car les différentes sources se contredisent
complètement (définition du deuil pathologique par exemple). Pas de tableau car pas
de consensus, la plupart des dossiers qui pourraient tomber feront appel à de la logique,
comme c'était le cas pour le dossier 1 de l'ECNi blanc 2018 (ne pas parler trop vite de
dépression, mais a contrario ne pas banaliser des symptômes forts comme une tentative
de suicide après un deuil...).
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Douleur
Item 134
Physiologie de la douleur. Un item qui peut être extrêmement compliqué, il faut à
mon sens se limiter aux différences entre douleurs nociceptive et neuropathique.
Nouveau p rogramme. Une entité récente: la douleur nocip lasti que. On oppo
sait classiquement les douleurs nociceptives et les douleurs neuropathiques. Il vous
faut désormais connaître la très à la mode douleur nociplastique : c'est cette entité qui
est à l'œuvre dans le spectre des pathologies fonctionnelles (fibromyalgie, colopathie,
cystalgie ...). Il faut en avoir entendu parler au moins une fois tant on pressent que ces
nouvelles ECNi seront friandes de ce genre de dossier.
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Item 135
Thérapeuti ques antal gi ques. Un item très important, qui tombe fréquemment. Ne
sera pas mentionnée ici la titration morphinique (partie la plus importante de l'item) car
le tableau du Collège de douleur est parfait, on ne pourrait que le plagier.
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Durée d'application Maximum 12 h par jour 30 min pour les pieds, 60 min
pour le reste du corps
Nombre maximal 3 4
de patchs simultanés
Rythme d'application Quotidien (efficacité en 2-4 semaines) Tous les 3 mois
Disponibilité Hôpital et en ville, pose à domicile Uniquement hôpital de jour,
personnel formé
AMM Uniquement pour les algies Pas d'AMM chez le diabétique
postzostériennes (mais utilisé ailleurs)
Un tableau très QCM car on peut facilement inverser les propositions/distracteurs.
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1- - Période réfractaire = 5 mn
Dose maximum sur 4 heures _: _2_4_m_g____
➔ Programmation débit continu+ bolus utile pour les douleurs chroniques (pour les douleurs
aiguës, mode bolus seu�
• Importance de la surveillance des effets indésirables (échelle de somnolence de Rudkin en
particulier). Le myosis est un signe d'imprégnation
• La PCA diminue les effets indésirables (plus petite quantité de concentration plasmatique
nécessaire et suffisante)
La PCA est une thématique très importante et très moderne en prise en charge de la douleur. Il
faut connaître les indications et le fait qu'on peut la mettre hors de l'hôpital.
Item 137
Douleur chez l'enfant. Quelques notions simples à connaître : comme toujours en
pédiatrie, les différents âges pour AMM des traitements, pour utilisation des échelles, etc.
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Anesthésie Douleurs Soins palliatifs
Hétéro-évaluation f- Au choix➔
11 Auto-évaluation
Aiguë
l1 DAN
11 EVENDOL
Il f-Au choix➔
Il EVA/visages
Chronique
1 EDIN
Il HEDEN
11 f-Au choix➔
11 QDSA?
La thématique la plus importante de l'item est l'évaluation de la douleur chez l'enfant, il faut
connaître les échelles présentées ci-dessous, avec les eut-off d'âge (comme toujours en pédia
trie). Adapté du schéma du professeur Guigonis, néphropédiatre à Limoges.
Allaitement/TT
Solution sucrée
EMLA
MEOPA
Paracétamol
,]
Ibuprofène PO
Kétoprofène IV
Nalbuphine IV
2] Tramadol PO
Codéine PO
31 Morphine
Un tableau important sur les AMM des thérapeutiques antalgiques, autre point clé de cet item
(ne mettez pas de codéine chez un enfant de moins de 12 ans... ).
Adapté d'un schéma du professeur Guigonis, néphropédiatre à Limoges.
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Anesthésie Douleurs Soins palliatifs
Item 138
Douleur chez la personne vulnérable. Pas vraiment de QCM tombable car peu de
consensus.
Anesthésie
Tableau 570: Classification de Mallampati
Classe 1 Classe IV
La classification de Mallampati peut éventuellement faire l'objet d'un QCM. On classe le patient
en lui faisant ouvrir la bouche et en observant les différentes structures, visibles ou non. Cette
classification est différente de celle de Cormack, qui correspond à la vision des structures laryn
gées avec le laryngoscope.
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Anesthésie Douleurs Soins palliatifs
Pie-mère
i#•=ltml:fii=lfW•
Espace
sous-durai Dure-mère externe
La différence anatomique est ici visualisée entre la rachianesthésie qui passe la dure-mère
interne, et la péridurale qui reste dans l'espace péridural.
Pré-02
(3min)
Fe ·o T0+30sec T0+90sec
Une notion potentiellement hors programme, mais qui est à connaître car importante en pratique
(crush-induction). Vous remarquerez que, contrairement à une anesthésie générale normale, le
patient n'est pas forcément à jeun, donc on évitera les morphiniques (nausées).
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Gériatrie
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La matière n'était pas vraiment tombable avant le passage en QCM. Cependant,
un dossier un 2017 (annulé) qui était franchement discriminant vous rappelle
l'importance de maîtriser cette toute petite matière : il fallait connaître les
différents apports protéiques et énergétiques pour la prise en charge d'une
dénutrition du sujet âgé, connaître la notion de déclin rapide pour la maladie
d'Alzheimer (if. recommandations correspondantes, avec des pièges sur le nombre de
points de MMS seuil pour parler de déclin rapide. Imaginez un peu la sélection réalisée
par ce dossier...).
Un peu comme en pédiatrie, il faut connaître tout ce qui est « particulier » à
la gériatrie, car les PU-PH gériatres qui écrivent les dossiers auront envie de
discriminer ceux qui ont pris le temps de connaître les spécificités de la matière.
Il y aura donc sûrement des questions « légales » sur l'APA, les EPHAD, les
particularités de la maladie d'Alzheimer, le 1 +2+3 de Bouchon...
Cela représente quelques centaines de pages de Collège mais qui peuvent discri
miner davantage que d'autres matières bien plus « importantes >> aux yeux des
étudiants (l'écart de point entre le classé 5(! et le classé 1 500e sur un dossier simple de
pyélonéphrite est sûrement négligeable puisque les deux étudiants connaissent bien cette
thématique, mais sur un dossier de gériatrie surprenant, il y a des chances que l' étu
diant classé 5(! soit celui qui ait géré le dossier, avec une grande marge de points d'écart
possible).
Quels changements ?
Un nouvel objectif met en avant les dispositifs d'aide et de prise en charge
(voir tableaux suivants).
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Gériatrie
Item 123
Vieillissement normal. Pas vraiment de notion très tombable issue de cet item, seule
ment un peu de médecine légale et sociale.
Tableau 573: Ne sont pas modifiés par le vieillissement
• Besoins alimentaires
• Fonctions motrice, sensitive nociceptive, tonus
• Débit cardiaque (repos ou effort), fonction contractile des ventricules (a/ors que la fonction
diastolique baisse un peu par fibrose, diminution du remplissage, etc.)
• PaCO2 (a/ors que la Pa02 diminue)
• Réponse humorale (a/ors que la réponse à médiation cellulaire diminue)
• Personnalité
• TSH
Une grosse partie du Collège sur cet item explicite les modifications physiologiques chez le sujet
âgé. Il est plus simple à mon sens de retenir ce qui ne change pas.
Item 130
Personne â gée malade. Rien de particulier dans cet item, il faut juste connaître les
critères de Fried et avoir une idée de ce qu'est la sarcopénie. Passez rapidement sur le
Collège (une lecture devrait suffire).
Tableau 575: Sarcopénie (consensus européen 2010)
• Diminution de la masse musculaire
• Diminution de la force musculaire
• Diminution des performances musculaires
Ne pas confondre avec la simple diminution de la masse musculaire, qui fait partie du
vieillissement normal (alors que la sarcopénie est un marqueur de vieillissement pathologique)
Une définition importante car mal connue des étudiants.
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Gériatrie
Item 131
Chutes. Un item très important car très spécifique de la gériatrie, avec de nombreuses
complications qui découlent de la chute et qui permettent de remplir les 15 questions
sans aucun problème. Il faut connaître les différents mécanismes de chute (facteurs de
vulnérabilité et facteurs précipitants) et les bilans complémentaires à réaliser après une
chute car ces notions sont issues de recommandations précises et consensuelles.
Le dossier de chute se transversalisera sûrement vers un peu d'orthopédie, souvent sans
grande difficulté (classification de Garden et un peu d'imagerie dans la majorité des cas,
c'est cette thématique qui est de loin la plus appréciée des gériatres).
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Gériatrie
Un tableau très tombable car il s'agit d'une liste précise et relativement consensuelle.
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Gériatrie
Item 132
Troubles cognitifs du sujet âgé. Un dossier de gériatrie contiendra probablement des
notions sur la maladie d'Alzheimer, dont il faut connaître l'épidémiologie, la séméio
logie (ne pas oublier l'interprétation du test de Dubois : l'hippocampe « ne marche plus >> dans
la maladie d'Alzheimer, donc le patient ne peut pas encoder les informations, même si on l'aide
avec des indices ce n'est pas la peine, l'information n'est pas là [on dit que la récupération n'est pas
améliorée par l'indiçage]), les examens complémentaires (l'interprétation de l'IRM coupe
coronale Tt passant par les deux hippocampes pourrait être demandée) et même les traitements
(bien que cette partie soit un peu plus « polémique » avec les différents débats sur leur utilité).
On pourrait aussi imaginer un dossier avec un hématome sous-dural chronique ou une
hydrocéphalie à pression normale (très riche séméiologie). Le reste de l'item est traité
en neurologie.
Tableau 579: Déclin cognitif rapide
Déclin cognitif rapide (perte de 3 points et plus de MMSE par an) ou modification
comportementale récente: chercher une comorbidité, une cause de douleur, une cause
iatrogène, une modification ou une inadaptation de l'environnement (notamment épuisement
de l'aidant), un syndrome dépressif
Un extrait de la recommandation de septembre 2009 qui aurait bien pu être discriminant si
le dossier n'avait pas été annulé en 2017 (les deux items étaient« déclin cognitif rapide: -6
points par an » et« déclin cognitif rapide: -3 points par an »).
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Gériatrie
Item 133
Autonomie et dépendance du sujet âgé. La partie « médecine légale » de la géria
trie. Très QCM. Il faut aussi connaître la différence entre ADL (n'utilise pas d'instrument,
correspond à la toilette, habillage, WC, locomotion, continence, alimentation) et IADL (le patient
utilise des objets : téléphone, courses, cuisine, ménage, linge, transports, médicaments, argent).
Vous remarquerez que dans l'IADL on demande si le patient peut faire la cuisine, et
dans l'ADL s'il peut manger ( QCM simple à réaliser et qui ferait la différence entre ceux qui
ont compris et les autres).
Tableau 581: Montant de l'APA
li dépend:
- du degré de dépendance (grille AGGIR)
- des revenus individuels (mois l'APA n'est pas attribuée sous condition de ressources)
- du lieu de vie
Une question très courante sur le montant de l'APA.
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-
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Médecine
physique et de
réadaptation
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Pour gagner une bonne partie des points de MPR, il faut absolument faire la
différence entre déficience, limitation d'activité et restriction de partici
pation. C'est une des principales spécificités de la matière pour l'ECNi.
Quelques autres conseils en vrac : ne paniquez pas devant une goniométrie
(question 2017), connaissez bien le nerf fibulaire commun qui est« un des
préférés » des PU-PH car les symptômes d'une atteinte sont simples à trans
former en QCM (notamment savoir comment différencier une atteinte de ce neif avec
une atteinte L5. Réponse : en faisant un app ui monopodal pour vérifier si atteinte du
muscle moyen fessier. S'il est atteint et que l'appui est impossible, c'est une atteinte L5,
sinon atteinte tronculaire du neif.fibulaire commun), connaissez très bien la façon de
rédiger une ordonnance de kinésithérapie (non seulement ce que vous devez mettre,
mais aussi ce que vous pouvez, et ne pouvez pas, mettre).
La partie sur les troubles de la marche complète l'item de neurologie. Un
gros tableau de synthèse se trouve à la fin du chapitre, il faut vous centrer sur
ceux qui peuvent faire l'objet de questions transversales (marche précaution
neuse, boiterie de Trendelenburg, etc.).
La médecine légale sur le handicap est une partie très importante, tout
comme le bilan urodynamique dans la SEP (une thématique qui a déjà fait
l'objet de questions, et qui termine très proprement un dossier de neurologie en faisant
beaucoup de dégâts parmi les étudiants les moins préparés).
Quels changements ?
Absolument aucune nouveauté dans le programme 2022. Les intitulés et les
objectifs sont les mêmes.
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Médecine physique et de réadaptation
Item 118
Personne handicapée. Les différentes classifications sont à connaître et à comprendre
(faites quelques dossiers de MPR, vous comprendrez vite qu'ilfaut différencier diftcience, restriction
d'activité et limitation de participation: c'est souvent 1, voire 2 questions sur 15). Dans le même
genre de questions, il faut savoir situer les différentes échelles (ex: on évalue une limita
tion d'activité avec une échelle comme la MIF, ou l'échelle de Rankin; on évalue une
déficience par une EVA douleur, un MMS ou un score de Glasgow).
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Médecine physique et de réadaptation
Item 119
Soins et accompagnement dans la maladie chronique et le handicap (nouvel
item). Pas de tableau.
Item 120
Complications de décubitus. Il faut absolument connaître les escarres (if. item de
cardiologie) et les différents syndromes canalaires (QCM en 2016). Les effets cardio
vasculaires du décubitus prolongé sont aussi à connaître car ils peuvent faire l'objet
de questions discriminantes (connaître le terme de désadaptation cardiovasculaire et le
risque d'hypotension orthostatique au lever).
Tableau 586: Les 4 syndromes canalaires compressifs en cas de complications de décubitus
• Nerf ulnaire : dans la gouttière épitrochléo-olécrânienne
• Nerf radial : dans la gouttière humérale
• Nerf sciatique : à l'extrémité supérieure du fémur
• Nerf fibulaire : au col de la fibula
Un tableau court qui permettait de mettre un point entier sur un QCM en 2016 (cf. ci-dessous).
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Médecine physique et de réadaptation
Item 121
Handicap psychique. Un petit item, qui ne semble pas très tombable (peu de consensus
psychiatre/ MPR).
Nouveau programme Grande simplification des objectifs. Il faudra maintenant se
contenter de définir le handicap psychique et des principes « généraux » de prise en
charge (sans mention de la remédiation cognitive).
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Médecine physique et de réadaptation
Item 122
Techniques de rééducation. Il faut savoir prescrire une kinésithérapie, comprendre
le vocabulaire spécifique (technique versus objectif). Les autres métiers de la rééducation
sont moins développés dans les différents QCM et semblent donc moins tombables (à
l'exception de l'orthophoniste, les MPR adorent demander en QCM quelles sont leurs compé
tences. Réponse : toutes les fonctions connues de tous [rééducation de la voix, de l'articulation,
du langage parlé], mais n'oubliez pas la rééducation du langage écrit et la déglutition, ce sont des
prérogatives souvent oubliées par les étudiants, donc d'autant plus discriminantes en QCM).
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Médecine physique et de réadaptation
Item 131
Troubles de la marche. Le pendant de l'item de neurologie sur l'étude de la marche.
Tableau 591 : Version MPR de l'étude de la marche
• Marche physiologique: alternance rythmique symétrique de phases d'appuis (simples
ou doubles, 60 % du cycle) et de phases oscillantes. Toujours au moins un appui au sol
(* course)
• Circuits corticaux sous-cortical, avec caractère automatique contrôlé par les noyaux gris
centraux, des régions du tronc cérébral et de la moelle spinale (générateur spinal de la
marche)
• Définitions:
- pas: phénomène de progression du pied oscillant
- longueur du pas: distance de progression du pied oscillant (distance entre 2 appuis)
- enjambée: succession de 2 pas (= l cycle de marche), environ 1,4 m
- vitesse de marche: environ l m/s
- cadence: nombre de pas par minute Enjambée (m)
Anec?'?t�: Vitesse (m/s) = Cadences(s) x
_ 120
• Act1v1te musculaire :
- quadriceps: freine lors de la prise d'appui
- tibial antérieur: freine lors de l'attaque du pas+ flexion dorsale de la cheville en phase
oscillante
- triceps sural: propulseur en fin de phase d'appui
- moyen fessier: stabilisateurs latéraux du bassin
- ilio-psoas et ischio-jambiers: flexion de hanche et genou (phase oscillante)
• Nécessité de différentes amplitudes articulaires (plus importantes par exemple pour monter
les escaliers)
• Analyse instrumentale de la marche : cinématique (capteurs sur les membres), cinétique
(avec des plateformes de force), électromyographie. Intérêt pour étudier de façon
dynamique les anomalies de la marche, rôle de la spasticité dans les troubles, suivi à long
terme...
On résume ici quelques notions de vocabulaire et de physiologie indispensables.
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Médecine physique et de réadaptation
Divers
Deux tableaux sur la spasticité, qu'on pourrait très bien inclure dans l'item SEP (par
exemple).
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Médecine
du travail
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Encore une fois, une petite matière qui peut faire toute la différence. L'item
le plus important est bien sûr celui qui a trait aux accidents du travail (il faut
connaître les modalités légales de déclaration : avec qui déclarer, à qui et dans quels délais,
les conditions nécessaires pour parler d'accident du travail, les spécificités de l'accident
du trajet, etc.) et aux maladies professionnelles (savoir lire un tableau de maladie
professionnelle, connaître le rôle du comité régional de reconnaissance des maladies prefes
sionnelles [CRRMP) et surtout quand le solliciter).
Aucune impasse n'est cependant permise pour cette matière, notamment en
maladie professionnelle pneumologique qui est un des items préférés des pneu
mologues (l'asthme professionnel est déjà tombé deux fois en annales rédactionnelles
de l'ancien ECN), mais aussi en radioprotection ( un QCM discriminant en 2017)
ou encore toutes les notions plus globales qui concernent les prérogatives du
médecin du travail (indications de la visite de reprise, de préreprise, de reclas
sement professionnel, etc.).
C'est une matière très courte mais qui rapporte gros (et cela systématiquement,
pour tous les ECNi futures, car même s'il n'y a pas de dossier complet de médecine du
travail, la thématique est constante tant en rhumatologie qu'en pneumol ogie et c'est de
plus une source paifaite de questions isolées par le côté << légal >> qui rend les propositions
indiscutables).
Quels changements ?
Aucune nouveauté en 2022. Les objectifs des items sont parfois un peu plus
développés sans que cela change le contenu.
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Médecine du travail
Item 180
Radioprotection. Un QCM entier lors de l'ECNi 2017 qui traitait d'une irradiation
accidentelle d'une femme enceinte + un QCM entier pour les ECNi blanches 2017 sur
les effets stochastiques et déterministe. Extrêmement discriminant.
Tableau 595: Biologie des effets secondaires en radiothérapie
Effets obligatoires ou déterministes Effets aléatoires ou non déterministes
ou non stochastiques ou stochastiques
Mort cellulaire Survie de cellules lésées
• Seuil de dose connu • Pas de seuil de dose reconnu
• Obligatoires • Non obligatoires
• Effet proportionnel à la dose • Fréquence proportionnelle à la dose
• Gravité liée à la dose • Gravité non liée à la dose
• Caractéristiques • Non caractéristiques
• Généralement précoces ou moyen terme • Tardifs
Syndrome d'irradiation globale aiguë Cancers : effets génétiques
brûlures radiologiques
Des notions très mal connues (pas de Collège qui explicite ces notions) qui ont pourtant fait
l'objet de QCM en ECNi blanches 2017. Grande discrimination, même parmi les meilleurs
étudiants.
Commentaire : tout examen radiologique est à l'origine d'un risque stochastique, peu importe
la dose (même si l'examen est« bien optimisé» comme cela est mentionné en proposition D) :
il n'y a pas de seuil. La proposition A semble improbable, il n'y a pas de risque déterministe
à ce niveau de dose, tout comme la proposition C (pas d'érythème pour un simple scanner).
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Médecine du travail
Item 181
Sécurité sanitaire et veille sanitaire. Pas grand-chose à ajouter pour cet item, relati
vement peu tombable et déjà plus ou moins traité en Santé publique.
Tableau 596: Les vigilances de l'lnVS (piège avec les 8 vigilances de l'ANSM)
• Toxivigilance : effets toxiques de tout produit ou substance disponible sur le marché ou dans
l'environnement. Déclaration d'abord aux centres antipoison et de toxicovigilance (10 en
France) qui transmettent à l'lnVS
• lnfectiovigilance: surveillance et prévention des infections nosocomiales. Alerte tout d'abord
au C-CLIN du territoire et à leur antenne régionale (ARLIN) et à l'ARS, uis transmission à
J
l'lnVS, qui transmettra à l'European Center for Disease Prevention an Contrai
• Maladies à déclaration obligatoire (sont d'abord à déclarer à l'ARS, puis ces données sont
transmises à l'lnVS au travers des cellules inter-régionales d'épidémiologie CIRE)
• Surveillance épidémiologique nationale des cancers : réseau FRANCIM (réseau des registres
de cancer ➔ recueil nominatif des cas de cancer, exhaustif, dans une région)
Il faut connaître les 8 vigilances de l'ANSM (pharmacovigilance, matériovigilance, hémovigi
lance, biovigilance, réactovigilance, cosmétovigilance et produits de tatouage, addictovigilance)
et connaître les vigilances qui dépendent de l'ancienne lnVS (aujourd'hui « Santé publique
France») car ce seront des distracteurs tout trouvés.
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Médecine du travail
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Médecine du travail
Item 184
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Médecine du travail
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Maladies
infectieuses
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Voici une matière qui tombera systématiquement chaque année, d'autant plus
qu'il y a maintenant 18 dossiers. Les thèmes de prédilection sont les infections
bactériennes « classiques » comme la méningite, l'endocardite ou encore les
infections urinaires, qui peuvent néanmoins être discriminants, même si ce sont
des classiques bien connus des étudiants : les PU-PH considèrent que tout doit
être maitrisé puisque les recommandations sont précises, et les sources tout à fait
concordantes sur ces items.
De manière un peu plus surprenante, l'item Zoonose n'est pas non plus à
négliger puisque c'est un classique très apprécié des rédacteurs de dossier (le
dossier de pasteurellose et de rage en 2016 était très discriminant, avec notamment la
thérapeutique face à un possible cas de rage).
Les items « virologiques » comme le VIH et les hépatites tombent moins
fréquemment sur un dossier entier que les infections « d'organe >> susmen
tionnées. Il faut néanmoins connaître quelques notions pour répondre à de
potentielles questions isolées, comme par exemple tout ce qui touche à la viro
logie fondamentale (quel virus est à ADN/ARN, deux questions portaient sur ces
thématiques lors des ECNi blanches 2017, if plus loin dans ce chapitre, quel virus
possède une hémagglutinine, une protéase, etc.).
Aucune excuse maintenant pour ne pas connaître les recommandations 2014
actualisées en 2017 pour l'item 161 « Infections urinaires », dans ses plus
exigeants détails (quand prendre en compte un risque de BLSE quand le patient est en
choc septique ? Ou quand il est en sepsis sévère ?).
Pour le moment, la majeure partie des annales contenaient un dossier entier sur
la méningite ou l'encéphalite : méningite à pneumocoque en ECNi blanches
2016, méningite à HSV2 en ECNi blanches 2017. Et finalement une jolie
performance en ECNi 2017, puisque nous avons eu droit à un dossier d'en
céphalite (certes auto-immune donc non infectieuse, mais elle est traitée dans cette
partie) chez une adolescente et à un autre dossier d'encéphalite herpétique, tout
cela dans la même session. Cela devrait vous donner une idée du potentiel de
tombabilité de cet item ...
Quels changements ?
Quasiment aucun remaniement au niveau du programme. On a juste divisé
en deux l'item 154 - Sepsis pour mettre en valeur d'une part, la notion de
bactériémie/fongéniie dans l'item 157 et d'autre part, les notions de sepsis et
de choc septique dans l'item 158 plus « réanimatoire ». Le reste est identique.
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Maladies infectieuses
Item 145
Surveillance des maladies transmissibles. Il faut avoir une idée des maladies à décla
ration obligatoire, mais au lieu d'apprendre la trentaine, retenez plutôt les distracteurs (la
syphilis n'est plus à déclaration obligatoire, les hépatites C, D et E ne le sont pas, tout
comme l'hépatite B chronique - seulement l'hépatite B aiguë -, la méningite à pneu
mocoque non plus - seulement méningocoque- ... ).
Il faut aussi connaître les pathologies qui ne nécessitent pas de signalement en urgence.
(Rappel: signalement = urgence ; notification = par courrier, sans urgence).
Le reste de l'item est plus anecdotique.
Item 146
Vaccinations. Un item plus important en pédiatrie que chez l'adulte, mais il existe
quelques notions tombables, résumées ci-dessous.
Tableau 606: Possibilité de vaccinations et âge
Typhoïde > 2 ans
VHA > 1 an
Fièvre jaune > 9 mois (parfois entre 6 et 9 mois si circonstances particulières) puis si
vaccin avant 2 ans, un rappel avant l'âge de 6 ans
Très tombable car indiscutable (notamment fièvre typhoïde et VHA).
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Maladies infectieuses
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Maladies infectieuses
Item 147
Fièvre aiguë. Un item relativement peu tombable, car il s'intègre dans quasiment toutes
les autres pathologies infectieuses. La partie pédiatrique de l'item est plus tombable, avec
la démarche devant un enfant fébrile. Le premier tableau du Collège de pédiatrie sur cet
item est parfait, rien à rajouter, connaissez-le par cœur.
Tableau 609: Infections leucopéniantes
Virus Bactéries Champignons et parasites
CMV, dengue, EBV, hépatites, Brucellose, salmonellose et Histoplasmose
HSV, VIH, grippe, ROR, fièvre typhoïde, tularémie, Leishmaniose, paludisme
parvovirus, poliomyélite, tuberculose, sepsis à BGN,
VRS, roséole, varicelle, fièvre rickettsioses : typhus, fièvre
jaune ... des Rocheuses...
➔ majorité des virus
Une subtilité sur les infections leucopéniantes, sûrement pas à apprendre par cœur, mais c'est
une notion qui pourrait faire l'objet d'un QCM.
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Maladies infectieuses
Item 151
Méningites. Voici l'un des items les plus importants en infectiologie: un dossier entier
est quasiment systématique à l'ECNi. Tous les versants de la méningite ou de l'encépha
lite sont à connaître
- la physiopathologie avec le mode de colonisation, notamment pour le méningocoque
(pharynx, puis bactériémie, puis méninges) ;
- les examens complémentaires avec leur indication précise (tous les étudiants compétitifs
connaîtront la place de la PL et du TDM pour une méningite, je peux vous l'assurer). Sachez
reconnaître une photographie de microscope qui montre un méningocoque ou un
pneumocoque (ne rijléchissez pas trop, si c'est rouge c'est méningocoque, si c'est violet et rond
c'est pneumocoque. Violet et en forme de bâton, vous orienterez plutôt vers une Listeria) ;
- la classification du type de méningite en fonction du résultat de la ponction lombaire
(quels germes donnent une méningite lymphocytaire normoglycorachique ? Réponse : les virus et
les trois spirochètes que sont les bactéries de la maladie de Lyme, syphilis et leptospirose) ;
- le traitement, que ce soit pour la méningite (plutôt simple, C3G à posologies
méningées en cas de méningite à pneumocoque/méningocoque) ou pour l'encéphalite
(notamment à herpès virus, aciclovir IV).
Ce chapitre complète celui de neurologie.
Tableau 610: Physiopathologie de la méningite
• Colonisation bactérienne (muqueuse digestive pour f. coli et streptocoque B ; oropharyngée
pour pneumo/méningo)
• Bactériémie prolongée (hémocultures ++)
• Passage de la barrière hématoménignée par les bactéries
• Multiplication bactérienne dans le LCR + réponse in situ avec activité inflammatoire
important (IL 1, IL6 et TNFa : inflammation méningée, œdème cérébral, réduction des flux
vasculaires cérébraux ➔ séquelles)
Ces étapes de physiopathologie sont importantes pour les rédacteurs de dossier, notamment la
première phase de colonisation.
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Maladies infectieuses
k"' -----..,..
Hypoglycorachique Normoglycorachique
i J
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Purulente (> 50 % de PNN) Lymphocytaire Lymphocytaire
Un schéma très important pour bien comprendre les différentes méningites infectieuses.
L'évocation d'une maladie de Lyme secondaire devant une méningite à liquide clair normogly
corachique (et pas une simple méningite virale) serait très discriminante, car très peu connue
des étudiants.
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Maladies infectieuses
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Maladies infectieuses
Item 152
Endocardites. Un item apprécié des infectiologues, pour lequel la séméiologie est
riche. Cependant, vous ne trouverez pas de tableau récapitulatif sur ce sujet dans cet
ouvrage car toutes les sources disponibles s'étendent sur cette partie qui est maîtrisée par
la majorité des étudiants. Il faut connaître les particularités des hémocultures de certains
germes (ceux qui ne poussent pas, ceux qui poussent lentement), les complications de
l'endocardite, et avoir des notions de thérapeutique (la recommandation 2015 est délicate et
ne semble pas très consensuelle entre cardiologues et irifectiologues, donc à discuter).
En mai 2017, les infectiologues se sont enfin prononcés sur la recommandation ESC 2015
(qui avait modifié de façon conséquente l'antibiothérapie de l'endocardite, notamment
en retirant l'indication de la gentamicine en cas d'endocardite à staphylocoque sur valve
native), il vous faut donc connaître la version française pour l'ECNi (relativement semblable
à la recommandation ESC 2015 de toute façon, peu de chance qu'on vous piège sur les
différences entre les recommandations).
http:/ /www.infectiologie.com/UserFiles/File/spi If/recos/spilf-comref-endocardite
antibiotherapie.pptx
L'ECN Pilly est à jour et en accord avec le positionnement de la SPILF sur cette recommandation,
c'est donc à connaître.
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Maladies infectieuses
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Maladies infectieuses
Tous les étudiants connaissent les taches de Roth, mais de nombreux les confondent avec le
purpura conjonctival (les taches de Roth se voient au fond d'œil !). Si vous avez fait l'oph
talmologie, la physiopathologie des taches de Roth est très pertinente : c'est une occlusion
artériolaire, donc à l'origine d'un nodule cotonneux (et non d'un exsudat sec, qui est plus un
problème de perméabilité capillaire).
Item 154
Infections bronchopulmonaires. Un item très important, extrêmement bien traité
dans le Collège de pneumologie (les infectiologues ne feront probablement pas de dossier de
pneumopathie, c'est à mon avis la chasse gardée du Collège des enseignants de pneumologie), donc
pas grand-chose à rajouter ici sans recopier bêtement le CEP. Il faut savoir différencier
une pneumopathie du lobe moyen (efface le bord droit du cœur) ou de la lingula (efface
le bord gauche du cœur) d'une pneumopathie du lobe inférieur (efface le diaphragme).
Chez l'enfant, il faut connaître la pneumonie à staphylocoque.
Tableau 627: 3 aspects possible du pneumocoque
• Cocci gram positif en flamme de bougie
• Cocci gram positif en diplocoque
• Cocci gram positif en chaînette
Ne vous faites pas piéger, il est très à la mode de vous donner l'aspect microscopique du germe
et de faire cocher le germe correspondant.
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Maladies infectieuses
Tableau 630: Facteurs de risque de bactéries particulières dans les infections pulmonaires
graves
Entérobactérie Pseudomonas aeruginosa S. aureus
(Klebsiella pneumoniae,
E. coli, Proteus spp.)
• Maison de retraite • Maladie structurelle • Diabète
• Maladie cardiopulmonaire pulmonaire • Grip concomitante
ffis
• Comorbidités (mucoviscidose) • Insu isance rénale chronique
• Traitement antibiotique • Corticothérapie prolongée
récent • Traitement par
antibiothérc te à large
Plus wécisément BLSE (rare) :
spectre pen ont au moins
Sujets âgés, hospitalisés en
1 semaine le dernier mois
long séjour, avec plusieurs
• Malnutrition sévère
cures récentes d'antibiotiques
Des notions un peu complexes qui selon moi sont à savoir (notamment pour Staphylococcus
aureus).
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Maladies infectieuses
Item 155
Infections cutanées. Un item relativement simple, bien traité dans les différentes
sources, on ne rajoutera pas beaucoup de notions. Il vous faut connaître les facteurs de
risque (y compris ce qui n'est pas un facteur de risque comme le diabète pour l'éry
sipèle), les thérapeutiques notamment pour l'érysipèle (et la fasciite nécrosante qui a
fait l'objet d'un dossier en 2017, hautement discriminant). On ne traitera pas la partie
Mycoses (if partie Parasitologie).
Des recommandations HAS 2019 sont sorties et rendent encore plus tombables les facteurs de
risque de dermohypodermite bactérienne non nécrosante ou !'antibiothérapie. C'est à connaître.
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Maladies infectieuses
Item 156
Infections ostéoarticulaires. Un item qui se divise en trois sous-parties :
- la spondylodiscite, très tombable, notamment si associée à une endocardite, car
beaucoup d'imagerie et de complications neurologiques qui donnent un caractère
transversal, ce qui facilite l'écriture des 15 QCM. Il faut bien connaître les signes
radiographiques (pincement discal, érosion du corps vertébral avec aspect en hyperT2
STIR de l'IRM du rachis et prise de contraste en Tl-Gadolinium), la possibilité
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Maladies infectieuses
Suspicion de spondylodiscite
l
Hémocultures +++
Source : « Tout sur les maladies infectieuses », Hippolyte LEQUAIN, 2020, Vuibert
Une notion de thérapeutique qui peut tomber (notion d'urgence, donc appréciée des rédacteurs
de dossiers).
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Maladies infectieuses
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Maladies infectieuses
Infections ostéoarticulaires
Depuis combien de temps évolue l'infection ? Depuis combien de temps évolue l'infection ?
L'infection évolue depuis L'infection évolue depuis L'infection évolue depuis L'infection évolue depuis
< 4 semaines : aiguë > 4 semaines : chronique < 4 semaines : aiguë > 4 semaines : chronique
Source : « Tout sur les maladies infectieuses », Hippolyte LEQUAIN, 2020, Vuibert
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Maladies infectieuses
Item 157
Septicémie/bactériémie/fongémie. Il faut connaître les définitions du sepsis au
programme. Elles sont relativement simples, retenez bien :
-le calcul du score QSOFA (seulement trois critères et leur eut-off à connaître, c'est
simple à poser en QCM et cela discrimine) ;
- quelles sont les composantes du score SOFA (et surtout ce que ces variables représentent:
ce sont toutes des dysfonctions d'organes : défaillances pulmonaire, hémodynamique,
hématologique, neurologique, rénale).
Vous pouvez être certains qu'il y aura mention d'un sepsis sévère ou d'un choc septique
lors de votre ECNi, souvent en fin de dossier d'infectiologie où il faudrait dérouler le
traitement et notamment indiquer les catécholamines au moment opportun. Si la ques
tion est écrite par un infectiologue, elle est souvent simple. Le traitement est bien sûr à
maîtriser, mais vous mettrez tous les points sans problème.
Attention cependant, il peut être utile d'aller un peu plus loin en physiopathologie au
cas où un réanimateur s'intéresse à la thématique :
- le sepsis correspond primitivement à un défaut d'extraction de l'oxygène au niveau
périphérique ; c'est-à-dire que le sang arrive bien chargé en oxygène, en bonne
quantité, avec un bon débit, mais que les cellules n'arrivent pas à en extraire l'oxygène.
On parle alors de phase chaude : les extrémités ne sont pas marbrées, le temps de
recoloration cutanée est instantané, « flash», le débit cardiaque est augmenté.
Remarque : en conséquence, le sang qui revient au cœur est beaucoup trop chargé en oxygène
par rapport à la normale, cela explique que la différentielle artério-veineuse en oxygène soit trop
faible en cas de choc septique, et que la saturation veineuse centrale en oxygène soit trop haute ;
-petit à petit, cette situation d'insuffisance respiratoire au niveau cellulaire concerne les
cellules myocardiques (le cœur est un organe comme un autre qui doit lui aussi être
oxygéné !). On parle alors de phase froide, consécutive à une myocardite septique :
les marbrures apparaissent, le temps de recoloration cutanée augmente. Remarque : en
conséquence, se surajoute une difaillance cardiaque aux anomalies de la microcirculation, le débit
cardiaque diminue.
La deuxième partie de l'item concerne les bactériémies, un seul tableau suffit à résumer
les plus importantes. Une bactériémie était le point d'entrée dans le dossier d'infectio
logie 2017, peu de connaissances étaient nécessaires pour réussir le dossier.
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Maladies infectieuses
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Une image sympathique pour retenir que la principale anomalie dans le choc septique est un
défaut d'extraction de l'oxygène. Cette image vous permet de comprendre les notions plus
complexes de différentiel artérioveineux en oxygène et la saturation veineuse centrale en
oxygène, qu'on développera dans l'item« Choc septique en réanimation». Ce sont des notions
extrêmement sélectives et qui, à mon sens, feront à un moment ou un autre l'objet de QCM.
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Maladies infectieuses
Item 158
Sepsis et choc septique. Ce nouvel item vient de la division en deux parties de l'an
cien item 154 - Septicémie. Aucune nouvelle notion cependant.
Item 160
Tétanos. Un item qui ne peut pas tomber autrement que par les mesures de préven
tion et la conduite à tenir en cas de blessure. Le tableau de l'ECN Pilly est parfait pour
répondre à cette question, rien à rajouter ici.
Item 161
Infections urinaires (IU). Un item extrêmement important, les PU-PH seront sans
concession sur la recommandation correspondante). Les points les plus importants :
- tout ce qui est l'ordre de la définition : définition d'une IU à risque de complication,
définition d'une IU grave, définition des critères de fragilité (critères de Fried) ...
- tout ce qui concerne les examens complémentaires : quand indiquer un ECBU,
quels sont les seuils pour parler d'infection urinaire, comment interpréter une
leucocyturie aseptique ...
- la partie thérapeutique. C'est peut-être l'item où l'on vous demande d'être les plus
précis dans vos indications thérapeutiques. Les antibiotiques sont très bien résumés
dans les tableaux et schémas de la recommandation SPILF, on ne rajoutera rien ici,
si ce n'est cet avertissement : soyez extrêmement précis, vous ne traitez pas de la
même façon une IU à risque de complication et une IU grave, vous utilisez plutôt de
l'amikacine que de la gentarnicine, car amikacine = pour les bacilles gram négatif et
gentamicine = pour les cocci gram positif (cela marche à chaque fois au niveau ECNi) ...
- attention aux complications de la pyélonéphrite, complexes, mal développées
dans les cours, qui ont déjà fait l'objet de questions ;
- n'oubliez pas que les IU masculines sont aussi au programme, et que la durée
d' antibiothérapie est plus longue (14 jours ciprofloxacine, lévofloxacine, cotrimoxazole,
bêta-lactamines injectables, ou 21 jours pour les autres molécules, si uropathie sous
jacente non corrigée) mais sans être très longue non plus (anciennement les patients étaient
paifois traités plus d'un mois ; ce n'est plus à l'ordre du jour, et ce serait donc un distracteur
pertinent dans la tête d'un rédacteur de dossier).
Tout y est pour faire un dossier entier autour de la thématique. Un dossier de pyélo
néphrite est plus probable qu'un dossier de cystite, qui sera plutôt abordée dans une
question isolée.
Vos deux sources principales sont l'ECN Pilly et la recommandation SPILF (version
courte).
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Maladies infectieuses
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Un exercice simple qui pourrait surprendre l'étudiant non préparé: la lecture d'une bandelette
urinaire.
348
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Maladies infectieuses
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Cette image n'est pas souvent mise en avant dans les références, il faut pourtant la connaître
(annales ECN de pyélonéphrite emphysémateuse), il faut donc savoir reconnaître une pyéloné
phrite« simple » sur une TDM).
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Maladies infectieuses
Une annale ECN (Dossier 1 de 2007) exigeait de l'étudiant qu'il sache reconnaître la pyéloné
phrite emphysémateuse sur l'imagerie présentée ci-contre. Le terrain (femme diabétique) oriente
fortement.
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Item 162
1ST. Un item franchement difficile, car il est traité par de nombreuses sources (urologie,
gynécologie, infectiologie, dermatologie ...). Si on exclut les salpingites et endométrites
(le dossier sera écrit dans ce cas par un gynécologue) et les orchiépididymites (dossier
d'urologie), il reste surtout la syphilis qui fait de très bons cas cliniques discriminants
connaître la séméiologie en fonction du stade et son traitement est très simple, mais cela
nécessite des connaissances rigoureuses. Exemple : retenez bien le eut-cd[ d'un an pour faire
trois injections séparées d'une semaine, contre une seule injection si la syphilis est acquise depuis
moins d'un an.
Ne négligez pas non plus les étiologies d'ulcérations des muqueuses (qui tombent
fréquemment, et sont discriminantes car leur séméiologie s'oppose point par point).
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352
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Maladies infectieuses
Attention, on ne réalise plus d'emblée TPHA/VDRL. Il faut d'abord réaliser un test tréponémique
qualitatif (EIA, ELISA), et seulement s'il est positif, réaliser un test non tréponémique quantitatif
(VDRL).
Item 165
Oreillons. Aucun tableau pour cet item, il suffit de retenir le nom du virus (Rubulavirus,
virus à ARN de la famille des Paramyxoviridae), la clinique typique et les complications
de la pathologie (orchite, pancréatite, méningite, surdité, encéphalite).
Item 166
Grippe. La virologie de l'item Grippe est très tombable. Sachez :
- qu'H1N1 veut dire« Hémagglutinine 1 Neuraminidase 1 » ;
- qu'il y a trois types de virus, tous à ARN (A, B et C), au sein desquels seul le groupe
A est à l'origine de pandémies ;
- différencier une cassure (à l'origine d'une pandémie, car le virus devient trop différent,
la population n'est pas« prête ») d'un glissement (à l'origine d'une simple épidémie
annuelle).
Finalement un seul tableau est nécessaire, car le Pilly est complet et concis sur le sujet.
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Item 167
Hép atites. Un item odieux et interminable, qu'il est difficile de faire tomber de manière
vraiment discriminante parce qu'il est vraiment complexe, avec des traitements trop nova
teurs pour qu'il y ait la moindre discrimination, notamment dans le cas de l'hépatite C.
L'item peut néanmoins terminer un dossier plus générique d'infectiologie, comme
c'était le cas en 2016 :
- avec des questions simples sur l'interprétation des examens complémentaires (ex. : si
votre patient a une sérologie VHC positive sans PCR, il est impossible de dire si l'hépatite C est active
ou non, il vousfaut absolument une PCR- celafaisait l'objet d'une question en ECNi 2016) ;
- un peu de séméiologie (surtout pour le VHC, car la séméiologie est riche avec
l'atteinte rénale - cryoglobulinémie ou glomérulonéphrite membranoproliférative -,
la polyneuropathie - cryoglobulinémie, etc. -, l'atteinte hépatique bien sûr... ) ;
- des notions simples sur le traitement de l'hépatite B (à mon sens, aucun traitement du
VHC ne peut tomber autrement qu'en distracteur, if. ci-dessous) ;
- et les complications (notamment le carcinome hépatocellulaire, qui apparaît
seulement sur foie cirrhotique en cas d'infection VHC, mais qui peut apparaître même
sur foie sain en cas d'infection VHB, car il y a une modification directe du génome par
le VHB - ce qui ne se voit pas avec le VHC).
Conservez aussi quelques notions de virologie
- qu'est-ce qu'un mutant précore pour l'hépatite B ?
- quel est le seul virus à ADN à l'origine d'une hépatite (parmi les hépatites A, B, C, D
et E) ? (réponse : VHB)
- quelle hépatite n'est jamais fulminante ? ( réponse : hépatite C)
- quelle hépatite ne devient jamais chronique ? (réponse : hépatite A car la E est paifois
chronique chez l'immunodéprimé)
Enfin, cela va de soit au vu de la facilité d'écrire des QCM sur le sujet, mais sachez lire
une sérologie VHB. (Après le nombre indécent d'exercices que vous ferez lors de votre
préparation, aucun problème pour ça !)
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Jamais d'élimination virale complète pour le VHB (même sous Interféron),. VHC qui n'est pas
un virus intégré, et dont la disparition dans le sang signe la guérison virologique
Encore une notion très facile à faire tomber. C'est ce qui explique le risque de carcinome
hépatocellulaire en cas d'infection VHB, même sans cirrhose, car le VHB est un virus intégré
au génome, contrairement au VHC (qui, lui, doit forcément être à l'origine d'une cirrhose pour
engendrer un CHC).
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Item 168
Pathologies à herpès virus. Un item en trois parties : herpès cutanéomuqueux à
HSV1 et 2, varicelle et zona. Le Pilly et le Collège de dermatologie sont relativement
clairs, pas beaucoup de notions à synthétiser ici:
- herpès cutanéomuqueux. Vous retiendrez :
• les notions de virologie fondamentale (HSV1 plutôt oral, HSV2 plutôt sexuel, mais
retenez surtout que ce n'est pas vrai dans tous les cas) ;
• les caractéristiques séméiologiques de l'éruption vésiculeuse (érosions à contours
polycycliques, fond fibrineux, douleur et œdème) tout en sachant que l'extrême
majorité des primo-infections herpétiques sont asymptomatiques (90 % des atteintes
orales, 2/3 des vulvovaginites herpétiques) ;
• les indications au prélèvement (surtout si primo-infection génitale de la femme en
âge de procréer) ;
• les formes compliquées (notamment le syndrome de Kaposi-Juliusberg : il suffit de
vous montrer une photo caractéristique et cela fait un QCM de moins à rédiger pour
le PU-PH. Aucune excuse pour se tromper dans ce cas) ;
• et le traitement ;
- varicelle
• en pédiatrie, une question isolée ferait l'affaire, avec les caractéristiques de l'éruption
(avec vésicules ombiliquées, qui débute derrière les oreilles et au niveau du cuir
chevelu et qui s'étend 14 jours après le contage) ;
• chez l'adulte, on peut imaginer une varicelle compliquée de pneumopathie ou de
cérébellite. L'indication du traitement antiviral par aciclovir IV, voire par immu
noglobuline spécifiques anti-VZV, doit être maîtrisée, mais elle est de toute façon
plutôt logique (immunodéprimé, forme compliquée, nouveau-né, femme enceinte
en dernière semaine, etc.). On retiendra enfin les indications vaccinales (profession
nels de santé séronégatifs, dans les 72 h en cas de contage d'un enfant de plus de 12
ans) sans jamais faire de vaccin chez une femme enceinte ;
-zona:
• une thématique plutôt gériatrique, mais il ne faudrait pas oublier la place du vaccin en
prévention de cette pathologie (if. calendrier vaccinal 2020) ;
• le dossier pourrait insister sur la prise en charge des algies postzostériennes avec des
questions « douleurs » très discriminantes ;
• un zona peut aussi inaugurer tous les déficits immunitaires (on pense notamment à un
VIH si le sujet est jeune, mais aussi à une leucémie lymphoïde chronique chez le sujet
âgé).
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Maladies infectieuses
l
cellulaires ACV
Cible
ADN
l
polymérase
viro le
Effet
Un schéma de pharmacologie fondamentale à connaître car très sujet à QCM. Il explique la faible
toxicité de l'acyclovir: en effet, vous remarquerez que la première kinase qui intervient pour rendre
le produit actif est une kinase virale ; en conséquence, seules les cellules avec cette kinase virale
(donc les cellules infectées) vont se retrouver avec un produit actif qui inhibe la polymérase virale.
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Tableau 664: Indications des lglV en cas de contage voricelleux dons les 96 h
• Enfants et adultes immunodéprimés
• Femmes enceintes
• Nouveau-nés de mère ayant eu la varicelle dans les 5 jours avant ou 2 jours après
l'accouchement
Les indications des lglV en cas de contage varicelleux sont des notions à connaître pour toutes
les pathologies qui le nécessitent.
Item 169
VIH. Une pathologie autour de laquelle il est très simple de construire un dossier
entier : on pourrait très bien commencer par une primo-infection découverte sur des
signes cliniques, les examens complémentaires (médico-légaux) à réaliser, la composi
tion de la thérapeutique de référence puis les complications de !'immunodépression en
cas de patient non-observant.
Le côté « porte d'entrée » pour un terrain de dossier d'immunodéprimé rend l'in
fection VIH particulièrement tombable. On passerait vite sur les complications les plus
classiques du stade SIDA : toxoplasmose cérébrale, lymphome cérébral, pneumocystose,
etc. La classification en stade SIDA est à connaître (car déclaration obligatoire à réaliser),
il faut donc connaître ses modalités.
La notion de test rapide d'orientation diagnostique est à la mode, et pourrait être exigée
(pas de détection d'Ag p24, résultats à confirmer. .. ).
Les tableaux sur les effets secondaires des traitements de l'ECN Pilly sont excellents,
à très bien connaître. Les complications comme la pneumocystose sont très importantes,
depuis la clinique (toux sèche et dyspnée pour la pneumocystose) jusqu'au traitement
(cotrimoxazole puis prévention secondaire), en passant par la microbiologie (P. jirovecii
est un champignon, et non une bactérie).
La thématique de la prévention par PrEP est très actuelle, d'autant plus que la HAS a sorti une
fiche« Bon usage du médicament» en avril 2019, avec des indications très précises, très QCM
(homosexuels masculins, transgenres, 1ST dans les 12 mois, drogues lors des rapports sexuels,
rapports sexuels anaux sans préservatif avec au moins 2 partenaires sexuels différents dans les
6 derniers mois... C'est à bien connaître.
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Maladies infectieuses
Enfin, comme pour tous les items de virologie, méfiez-vous de la virologie fonda
mentale, qui peut faire une énorme différence : tous les étudiants compétitifs savent
traiter une pneumocystose, mais très peu connaissent la structure du VIH. Admirez
pourtant le QCM suivant :
Q40) Les particules virales du VIH (Virus de l'immunodéficience humaine) comportent (indiquez
la ou les réponse(s) juste(s))
A) Une protéase
B) Une enveloppe lipidique
C) Une capside protéique
D) Une hémagglutinine
E) Un génome constitué d'ADN
Commentaire : Voici le genre de chose qui vous fait vraiment relativiser l'importance des
connaissances pour réussir ce concours... La proposition A est évidente (vous pouvez répondre
facilement en connaissant les différentes classes thérapeutiques utilisées : s'il y a des inhibiteurs
de protéase, il y a forcément une protéase... Avec ce raisonnement, on aurait aussi pu cocher
vrai « lntégrase », « Rétrotranscriptase »...) ; la proposition D est fausse (vous vous souvenez
de l'item Grippe, j'espère!), le VIH est un virus à ARN (pas trop de soucis non plus).
La proposition B est beaucoup plus complexe, car si beaucoup d'étudiants connaissent l'exis
tence d'une enveloppe pour le VIH, peu savent que c'est bien une enveloppe lipidique (cours
de premier cycle : souvenez-vous de la bicouche lipidique, qui contient, il est vrai, des protéines
d'enveloppe, mais la base est lipidique). De même pour la capside et sa nature protéique :
vous pouvez vous rappeler que la protéine p24 fait partie de la capside.
(Mais pour être tout à fait honnête, il y a une part de chance évidente face à ce genre de
propositions...)
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Vous retrouvez fréquemment ces différentes courbes. On met en évidence ici le fait que l'Ag
p24 ne reste positif qu'environ un mois (piège possible en QCM), que la PCR est positive vers
J l 0, I'Ag p24 vers J 15 et la sérologie vers J20.
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362
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Item 173
Zoonoses. Un item qui se prête très bien aux tableaux << discriminants ». S'ils sont
très exhaustifs, c'est plus pour la compréhension et faciliter l'apprentissage que pour
tout retenir. On a vu, depuis le temps, que c'est une thématique très appréciée des
363
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Le tableau ci-après vous permettra de cocher les pathologies que vous aurez lues au
moins une fois (j'avais réalisé ce genre d'exercice pour être certain de ne pas oublier une pathologie
de cette partie du programme, tout bonnement interminable). En rouge, les pathologies qui ont
déjà fait l'objet d'un dossier entier (tout en sachant que la brucellose est déjà tombée
comme proposition en 2017, grosse discrimination if. tableau 679).
Pasteurellose
Tularémie
Brucellose
Fièvre Q
Rickettsiose
Leishmaniose
Leptospirose
Lèpre
Arboviroses
Fièvre typhoïde
364
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365
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366
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Maladie de Lyme
Il faut mentionner pour cette sous-partie l'importance de la bactériologie (famille des
spirochètes), de la séméiologie (différencier les phases primaires, secondaires et tertiaires),
des examens complémentaires (PL avec Western blot surtout) et de la thérapeutique
(if recommandation SPILF).
Pour l'anecdote, ne confondez pas les signes cutanés de la phase secondaire (lymphocy
tome borrélien) de ceux de la phase tertiaire (acroderm.ite chronique atrophiante). De
même, les signes neurologiques de la phase secondaire (méningoradiculite) sont diffé
rents de ceux de la phase tertiaire (encéphalomyélite chronique).
Un tableau très peu connu des étudiants, qui permet de retenir que l'ordre des spirochètes
contient non seulement la borréliose de Lyme (Borrelia burgdorfen1, les fièvres récurrentes
(Borrelia recurrentis), la syphilis (Treponema pallidum) mais aussi la leptospirose. (L'étudiant
attentif se réfèrera alors au Tableau 612 et remarquera que ces pathologies sont à l'origine de
méningite à liquide clair non hypoglycorachique.)
Autres zoonoses
Les pathologies qui vont suivre sont typiquement des points plus ou moins au programme,
négligés par la majorité des étudiants qui n'ont pas eu le temps de se préparer correctement,
qui pourraient faire la différence entre un classement correct et un très bon classement. Ils
sont à mon sens trop développés pour le programme ECNi, mais cela permet d'avoir une
vue d'ensemble de l'item, et donc d'en retenir les grandes lignes pour ne pas paniquer le
jour J. (L'étudiant qui n'a jamais entendu parler de tularémie cochera n'importe quoi en se disant
que c'est<< hors programme>>; l'étudiant qui a quelques notions pourra mieux refléchir, et donc mieux
aborder sa question isolée/son dossier.)
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368
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369
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Maladies infectieuses
370
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Item 174
Pathologies infectieuses du migrant. Les tableaux des deux items suivants (174 et
175) sont un peu du même style que pour l'item Zoonoses : des tableaux potentielle
ment très discriminants, qu'il vaut mieux avoir lus une fois plutôt que de les découvrir
le jour J. On pourrait aussi retrouver dans cette partie les pathologies « diverses » de la
fin du chapitre de parasitologie.
371
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Maladies infectieuses
Item 175
Voyage en pays tropical. Le premier tableau sur les arboviroses est essentiel car il
rassemble des thématiques mal connues des étudiants et pourtant tombables. Dans cet
item, la fièvre typhoïde est aussi très importante, et a déjà fait l'objet d'un dossier entier
lors de l'ancien ECN.
Nouveau programme. Une petite modification dans le nouveau programme : on
laisse tomber les symptômes précis d'une dengue et d'une infection à Chikungunya ... Il
faut à mon sens conserver le tableau suivant qui résume bien les arboviroses, qui peuvent
être de bons distracteurs.
Tableau 684 : Arboviroses (syndrome aigu algique fébrile)
Formes algoéruptives Formes hémorragiques Formes encéphalitiques
Dengue Moins létales (10 %) que les MéningoencéRhalite
• Flavivirus; vecteur : Aedes autres fièvres hémorragiques saisonnière euroRéenne
• Généralement bénigne, virales non transmises par un à tique
uérison spontanée (asthénie, arthropode • Flavivirus, Alsace-Lorraine
(i • Après piqûre de tique,
èvre, myalgie, exanthème)
• Formes graves à type syndrome grippal.
d'hémorragies/choc Paralysies séquellaires
dans 20 % des cas
Chikungunya Fièvre jaune Encé halite jaRonaise
�
• Alphavirus; vecteur : Aedes • Flavivirus; vecteur : Aedes • MorteÎe si symptomatique
• Rares cas autochtones en • Hépatonéphrite aiguë (rarement) + séquelles
métropole grave, syndrome • Vaccination ➔
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Maladies infectieuses
RUSSlE
OIINE
J
MAU VIETNAM
COLOMBIE
Océan CONGQ
8ÉIL
Pacifique MADAGASCAR
Océan Océan
Atlantique AÀIIQUE
CHILI , Sud
ousuo fndien
j\flGENTINE
Cette carte est très importante car le dossier 15 de l'ECNi 2016 demandait la nécessité de
vacciner contre la fièvre typhoïde en Algérie. D'après l'Institut Pasteur, vous pouvez retenir de
vacciner contre la fièvre typhoïde dès que vous sortez du « monde occidental».
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Maladies infectieuses
Méoc
ALGÉRIE LIBYE
MALI
NIGER
SIERRA-LE
LI
T CONGO
BÉNIN GABON RÉP. DÉM.
GUINÉE-ÉQUATORIALE DU CONGO
Océan
Atlantique t
Nord
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Maladies infectieuses
Item 176
Diarrhées infectieuses. Un item relativement complexe avec beaucoup de notions à
retenir. En voici quelques-unes qui sortent du lot :
-les examens complémentaires nécessaires, leurs indications et leur interprétation,
notamment la coproculture ;
-la thérapeutique surtout symptomatique (réhydratation, contre-indication du lopé
ramide en cas de syndrome dysentérique), plus que les antibiothérapies qui ne sont
pas vraiment consensuelles en fonction des sources (et qui sont, de plus, horribles à
apprendre puisque chaque germe à son antibiotique de référence ...). On retiendra tout
de même l'azythromycine pour Campylobacter et les fluoroquinolones, voire les C3G,
pour les salmonelles et shigelles (même antibiothérapie que pour la fièvre typhoïde,
qui est de toute façon due à une salmonelle !) ;
-les particularités de la colite à Clostridium dilftcile (pas de tableau ici, le Pilly est très
correct dessus. On précisera juste que la bactérie peut être détectée par recherche de
l'enzyme glutamate déshydrogénase [GDH], mais cela ne déterminera pas la présence
de toxine A ou B qui sont nécessaires pour parler de C. difficile pathogène. Ne vous
faites pas piéger par ces subtilités). Que l'importance de C. difficile ne vous fasse
pas oublier l'existence des autres types de diarrhée aux antibiotiques : la diarrhée à
K. oxytoca, à l'origine d'une diarrhée hémorragique, la diarrhée banale causée par
l'altération du microbiote intestinal et la diarrhée avec un autre pathogène (par exemple
une salmonelle) dont le développement est favorisé par la destruction du microbiote
intestinal. Quatre situations de diarrhée sous antibiotiques sont à retenir.
Tableau 688: Bactéries recherchées dans la coproculture standard
• Salmonella
• Shigella } Entérobactéries
• Yersinia
• Campylobacter
Bactéries ou toxines nécessitant une recherche spécifique
• EHEC
• C. difficile producteur de toxines A et B
• Vibrio choiera (bactéries)
Ces notions sont appréciées des bactériologistes qui peuvent tout à fait participer à la rédac
tion des dossiers. Retenez bien les 4 bactéries recherchées en standard.
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Item 177
And-infectieux. Énormément de notions tombables dans cet item, qui vous paraîtra au
début absolument impossible, mais vous vous améliorerez au fur et à mesure des dossiers
que vous ferez. Méfiez-vous surtout de tout ce qui semble « fondamental » comme le
principe des concentrations minimales inhibitrices (CMI) (et comprendre ce que cela
veut réellement dire), les modalités d'action des antibiotiques (le Pilly est très bien fait
pour ça), la différence entre activité temps-dépendante ou concentration-dépendante ...
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Maladies infectieuses
Plus la CMI est basse, plus le diamètre est grand : facilement, on comprend qu'un
grand cercle montre un antibiotique puissant (même à petite concentration),
donc une CMI faible.
Ces notions sur les CMI pourraient être exigées, on pourrait vous demander quel antibio
tique a la CMI la plus faible en fonction d'une plaque d'antibiogramme. Il faut impérativement
comprendre que CMI faible = antibiotique efficace. L'antibiotique à la CMI la plus faible est
donc l'antibiotique avec le« cercle» de bactéries tuées le plus grand.
Source: Cours faculté Limoges Dupuytren.
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Maladies infectieuses
Tableau 693: Diffusion des antibiotiques dans les milieux difficiles d'accès
Os Nulle Moyenne Excellente
Aminosides Bêta-lactamines Rifampicine
Glycopeptiques Fluoroquinolones
Clindamycine
Acide fusidi ue
Cotrimoxazo� e
Linézolide
Fosfomycine
Conséquences:
• Les aminosides n'ont d'intérêt que si bactériémie associée
•Les antibiotiques à diffusion moyenne seront administrés en parentéral pendant
partie ou totalité de la durée du traitement
•Les antibiotiques à bonne diffusion osseuse peuvent être démarrés d'emblée
peros
Prostate Seules les fluoroquinolones et le cotrimoxazole diffusent correctement
Œil Mauvaise diffusion (sauf FQ, imipénème, fosfomycine) ➔ injection intra-vitréenne
La notion de diffusion des antibiotiques est fondamentale. On reprend ici les sites à diffusion
« restreinte» les plus importants qui pourraient faire l'objet de QCM.
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Maladies infectieuses
Tableau 696 : Antibiothérapies actives sur le SARM pour les infections graves
• Vancomycine (possiblement associée à la gentamycine)
• Clindamycine
• Daptomycine (classe des lipopeptides)
• Linézolide (classe des oxazolidinones)
• C5G anti-SARM : ceftaroline et ceftobiprole
• (Autres : triméthoprime-sulfaméthoxazole, fosfomycine)
Remarque 1 : on préfère la gentamycine pour les cocci gram +, alors qu'on préfère
l'amikacine en cas de bacille gram négatif (ex. : les BLSE dans les infections urinaires)
Remarque 2 : Les Staphylococcus aureus sont naturellement sensibles à l'amoxicilline, mais
95 % sécrètent une pénicillinase, ils sont donc résistants aux amoxicillines (amox-R) mais restent
sensibles aux pénicillines-M (on parle de staphylocoques méti-S : sensibles aux méticillines).
Dans 20 % des cas en France, en plus de cette pénicillinase, il y a modification de la cible des
bêtalactamines (PLP) ➔ résistance à toutes les bêtalactamines (sauf ceftaroline) ➔ c'est le SARM
Ce genre de tableau est très complexe à aborder au premier abord. Il vaut mieux l'avoir pris
en photo pour le ressortir lors des entraînements, et finir par bien le connaître. On retrouve un
peu le même esprit pour le Tableau 800 sur l'antibiothérapie antipyocyanique. La remarque 2
est très discriminante, car le principe de résistance du SARM est très mal connu des étudiants,
et souvent confondu avec une simple production de bêtalactamase.
Item 178
Risques émergents. Pas de tableau, l'ECN Pilly est court et suffisant.
381
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Parasitologie
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Une petite matière qui peut rapporter gros ! L'essentiel est de ne pas paniquer
et de connaître les principales pathologies pouvant faire l'objet d'un dossier.
On isole cette partie de celle des Maladies infectieuses car il est certain que des
dossiers de parasitologie pure sont glissés dans la banque, au vu des annales déjà
tombées (dossiers d'amibiase/schistosorniase, qui ne sont certainement pas des
thématiques appréciées des infectiologues rédacteurs de dossiers ...).
Les items les plus importants, qui peuvent faire l'objet d'un dossier entier, sont
listés ci-dessous.
- Le paludisme : très bien connu des étudiants. Il faut être précis pour faire
la différence, donc savoir différencier les critères d'hospitalisation et de
réanimation (attention aux plaquettes !), connaître les effets secondaires de
traitements (notamment cinconisme pour la quinine et l'anémie hémolytique
retardée pour l'artésunate), la chimioprophylaxie en détail (les durées de prises
sont différentes en fonction du traitement, elles sont à connaître car les QCM
sont simples à rédiger).
- La bilharziose(= schistosomose) a déjà fait l'objet d'un dossier extrêmement
discriminant au format rédactionnel, c'est donc une thématique potentiellement
exigible pour les parasitologues. Connaissez bien les différentes formes cliniques
(on opposera principalement la forme à expression urinaire à S. haematobium
et les formes à expression digestive [toutes les autres : S. mansoni, japonicum,
mekongi .. .]), les examens complémentaires en fonction de la phase et le
traitement par praziquantel.
Pour mémoire, ci-dessous une question extrêmement discriminante de ce
dossier 7 de l'ECN 2015.
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Commentaires: la question 7 était relativement simple, puisqu'au début du dossier on
vous présentait un patient avec une dermatite du nageur, après un bain en eau douce
en zone d'endémie bilharzienne (peu de doute sur le diagnostic donc). Cependant,
la question 8 était vraiment difficile, et pourrait très bien être transformée en QCM
tout aussi discriminant, c'est pour cette raison que cette question « ancien format »
vous est présentée. En phase d'invasion (hyperéosinophilie importante), les examens
parasitologiques (des selles et des urines) sont encore négatifs, il ne faudrait donc
pas les cocher. Le seul examen complémentaire possible est la sérologie bilharziose !
Quels changements ?
Comme pour les maladies infectieuses, rien de nouveau pour le programme
2022.
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Parasitologie
Item 155
Infections cutanées (mycoses). L'ECN Pilly est très bien fait pour cet item, le Collège
de parasitologie aussi. On présente donc ici quelques tableaux sur des points QCM, mais
pas de grande nouveauté. Retenez bien
- les conditions pour les prélèvements mycologiques (vous devez aussi savoir qu'il n'est
pas nécessaire de réaliser un prélèvement mycologique pour les infections à Candida
saufsi récidive, ou résistance au traitement bien mené. Ce quis' oppose diamétralement
aux dermatophyties, qui, elles, doivent être systématiquement prélevées à l'exception
de !'intertrigo interorteil) ;
- ainsi que les différences séméiologiques entre intertrigo à dermatophytes (fond sec,
extension à distance du pli, bordure polycyclique) et candidosique (fond fissuré,
blanchâtre, bordure émiettée).
Le traitement) est lui aussi exigible, et relativement simple (le résumé par l'ECN Pilly
est suffisant à mon sens).
ECN
. 2020
L-,, Tableau 697 : Prise en charge de la teigne
La teigne semble être une des manifestations des dermatophytes les plus tombables aux ECNi
Prélèvement Systématique avec examen direct et culture
• Prélèvements mycologiques des cheveux atteints, avec culture sur milieu
de Sabouraud
• Après 10 jours d'arrêt de traitement antifongique
• Examen direct en 48 h (o rientation) ; 3-4 semaines pour la culture
(diagnostic de certitude)
Traitement : • Initié dès l'examen direct positif, avant les résultats de la culture
modalités • Association d'un traitement local+ général
• Durée 6-8 semaines
Traitement • Désinfection locale par polyvidone iodée
local • lmidazolé ou ciclopiroxolamine
• Couper les cheveux autour des plaques et désinfection des couvre-chefs
à !'antifongique
Traitement • l re intention : griséofulvine (seul traitement possible chez l'enfant)
général • 2e intention : terbinafine
Mesures • Examiner la famille {agent anthropophile) et traiter l'animal {agent zoophile)
associées • Pas d'éviction scolaire si le traitement est débuté !
Source : « Tout sur les maladies infectieuses », Hippolyte LEQUAIN, 2020, Vuibert
386
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Parasitologie
Ce type de tableau de séméiologie pourrait faire toute la différence le jour J : cette thématique
peut représenter un QCM entier en début de dossier.
Item 170
Paludisme. Un des items de parasitologie les plus importants avec l'amibiase et la
schistosomose. Le Collège de parasitologie est excellent, bien qu'un peu trop complet.
On retiendra les notions importantes de cycle parasitaire, les critères de gravité qui
envoient le patient en réanimation, et les critères d'hospitalisation, les traitements de
l'accès palustre ainsi que leurs effets secondaire (anémie hémolytique retardée de l' artésunate,
cinconisme et troubles ECG de la quinine), et enfin la chimioprophylaxie (à savoir en détail).
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Parasitologie
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Parasitologie
Tableau 704: Autres complications de l'accès palustre grave {uniquement en zone d'endémie)
Paludisme viscéral évolutif Splénomégalie palustre Fièvre bilieuse
hyperréactive hémoglobinurique
• Chez l'enfant non prémuni • Chez l'adulte • Réaction immunoallergique
• Anémie • Maladie à complexes (patient anciennement traité
• SMG importante immuns par quinine qui reprend
• Fébricule • Splénomégalie et une dose)
• Faire une sérologie hypersplénisme • Hémolyse intravasculaire
antipalustre (pancytopénie) disséminée + insuffisance
• Excellente réponse au • Sérologie très fortement rénale
traitement prolongé positive
Des complications rares du paludisme. On retiendra la nécessité de sérologie antipalustre en
cas de paludisme viscéral.
de connaître l'attitude précise à avoir pour la prévention et le traitement d'un enfant de... 6 mois
justement. Ces seuils sont donc à connaître.
Item 171
Gale et pédiculose. La gale est un item peu discriminant, car relativement simple. Il
faut connaître les zones prurigineuses et celles épargnées, ainsi que le traitement (assez
peu consensuel entre les différentes sources, les PU-PH ne seront donc probablement
pas très exigeants, il vous faudra être logique). Pour les pédiculoses, on remarquera que
seule la pédiculose corporelle peut transmettre des pathologies infectieuses.
389
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Parasitologie
Item 172
Parasitoses digestives. Un item composé de plusieurs pathologies très différentes les
unes des autres. Les plus importantes sont l'amibiase et la schistosomiase (bilharziose) car
il y a largement matière à rédiger un dossier entier sur chacune de ces pathologies. Le
Pilly est cependant très bien fait, peu de chose à rajouter de ce côté-là. On ne s'attardera
pas sur les pathologies « simples » que sont la giardiose, la téniasis (ne confondez pas le
T. solium du porc et le T. saginata du bœuf, les deux principales différences QCM sont :
1) que les anneaux passent le sphincter anal de manière active en cas de ténia du bœuf,
alors qu'ils sont émis passivement pour T. solium, et 2) que la cysticercose est la larve du
T. solium, jamais T. saginata), l'ascaridiose (la migration est assez originale et discrimi
nante pour un parasitologue rédacteur de dossier, retenez-la : péril fécal donc ingestion
des œufs, qui remontent par la veine porte à travers le foie, puis dans le cœur droit, puis
les poumons, d'où ils remontent par la trachée jusqu'à se faire déglutir, pour enfin
retourner dans l'estomac sous forme adulte), et l'oxyurose (rien à rajouter, très simple).
Petit moyen mnémotechnique honteux : les Nématodes ont
la forme de nems, ce sont des vers ronds (ascaris, oxyures,
ankylostomes, anguillules, filarioses, trichinose, toxocarose).
Parmi les vers plats, vous différenciez les cestodes, qui sont
segmentés (donc vous retrouvez facilement les ténias en
pensant aux anneaux émis dans les selles, vous pensez aussi à
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Parasitologie
Amibiase
Nouveau programme. Pour les nouveautés 2022, on peut voir que le programme
mentionne spécifiquement de connaître le traitement pour giardiose, oxyurose, txniasis,
anguillulose... Faites-y bien attention, ils sont développés dans le Collège.
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Parasitologie
Autres
Un dossier très exigeant en 2015 (rédactionnel) nécessitait de bien connaître les différentes
formes de bilharziose ainsi que les examens complémentaires à réaliser en fonction du stade de
l'invasion (exemple: pas d'examen parasitologique en phase de contamination et d'invasion,
uniquement une sérologie). N'oubliez pas que la bilharziose urogénitale est à l'origine d'une
irritation vésicale chronique qui peut se compliquer de tumeur de vessie, avec une histologie
bien particulière : carcinome épidermoïde (et non pas l'histologie la plus courante, qui est le
carcinome urothélial).
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Parasitologie
Pathologie rare, à peine plus qu'un distracteur en QCM, mais la brucellose a bien fait l'objet
d'une proposition dans un dossier de cancer de prostate. Il faut vous attendre à tout et lire/
mémoriser ce tableau ne vous prendra pas plus de 5 minutes. C'est, à mon sens, un bon
investissement©.
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Parasitologie
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Parasitologie
Divers
J'ai réuni ici des tableaux et schémas non classables dans les items précédents, qui ne sont
pas à connaître par cœur mais qui pourraient faire la différence (ne serait-ce que pour
vous donner confiance !) en cas de dossier au concours. Ces tableaux sont sûrement
beaucoup trop fournis (bien que tout leur contenu soit tiré des Collèges), vous n'avez
sûrement pas à savoir que le traitement de la trypanosomiase humaine africaine en phase
neurologique est l'eflornitine, mais quelques notions de séméiologie sont pertinentes et
relativement rentables à retenir.
Amphotéricine B IV
Fluconazole per 05 Fluconazole per 05
+ Fluconazole IV
400-800 mg/jour 200 mg/jour
150 mg/kg/jour
6 semaines 6-12 mois
2 semaines
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Parasitologie
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Parasitologie
398
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Parasitologie
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Hématologie
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Une matière en deux parties : l'hématologie et l'oncohématologie.
- Pour l'hématologie non oncologie, il faut bien maîtriser le PTI qui
est déjà tombé à plusieurs reprises avec des recommandations très précises
et très exigeantes (reconnaître le PTI sur la biologie est très simple, mais
il faut savoir indiquer le myélogramme pour le bon patient, savoir traiter
la phase aiguë ...), l'anémie avec notamment les anémies hémolytiques
auto-immunes (qui n'ont pas encore fait l'objet de dossier car le traitement
est trop complexe, mais la séméiologie et la physiologie sont relativement
intéressantes et pourraient faire l'objet de QCM très discriminants), les
troubles de l'hémostase (primaire et secondaire avant tout) qui sont de très
bonnes ressources pour faire des questions isolées discriminantes. Le reste de
la matière semble moins tombable et est souvent traité par d'autres chapitres
(syndrome mononucléosique, éosinophilie, adénopathie superficielle, CIVD
par les réanimateurs).
- Pour l'oncohématologie, les dossiers de l'ancien internat tournaient systé
matiquement autour de la leucémie lymphoïde chronique. Maintenant, tout
apparaît dans l'esprit des rédacteurs comme possible source de dossier ou au
moins de question isolée :
• plutôt« dossier » : lymphomes, myélodysplasie, leucémie lymphoïde chro
nique, myélome-amylose AL,
• plutôt« question isolée » : leucémies aiguës, syndromes myéloprolifératifs.
Avant l'avènement du format QCM, les dossiers étaient rarement complexes ;
mais depuis 2016, cette matière apparaît plus souvent car elle se prête parfaite
ment aux questions de connaissances brutales. Les dossiers d'oncohématologie
sont maintenant possibles, avec leurs classifications extrêmement exigibles (clas
sification pronostique IPSS de la myélodysplasie déjà tombée, en détail, avec question sur
les éléments qui permettent de calculer ce score), les examens complémentaires codifiés,
et les effets indésirables précis et discriminants des principales chimiothérapies.
Quels changements ?
Quasiment rien de neuf en hématologie. On remarquera juste la disparition
de l'item« Amylose » ... Mais nous choisissons de laisser les tableaux qui s'y
rapportent : c'est une pathologie transversale très appréciée, une question
isolée de la banque pourra s'y rapporter. Le reste est identique.
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Hématologie
Hématologie
Item 212
Hémogramme. Quasiment rien à rajouter chez l'adulte dans cet item, tout est traité
ailleurs. On peut cependant commenter la NFS de l'enfant et quelques valeurs normales
mal connues chez l'adulte.
« Anémie physiologique »
entre 6 mois et 2 ans
6mois 12 ans
Hb (g/dL) (-2D5) 9,5 12,5
VGM(fl) 100 80 80 85 85
18 12 11 9 8
Neutrophyles (109/L) 33 %
Lymphocytes (109/L)
La NFS de l'enfant est quasiment impossible à retenir. On essaiera donc de minimiser les pertes
en cas de QCM en remarquant l'anémie physiologique et la prédominance de lymphocytes
entre les âges de 6 mois et 2 ans. On sait que les pédiatres adorent jouer avec les variations
de normes entre l'enfant et l'adulte, la NFS ne fera pas exception à la règle.
403
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Hématologie
Item 213
Anémie. Un item très vaste, avec de nombreuses sous-parties. On ne peut pas ici réex
pliquer tous les points « faciles » de l'item (raisonner face à une anémie avec le VGM, les
réticulocytes... Les cours sont très bien faits pour cela et ne poseront jamais de problème
aux étudiants compétitifs une fois le principe acquis), juste mettre l'accent sur des situa
tions discriminantes, car elles sont moins souvent traitées dans les cours. Ces quelques
tableaux ne sont, bien sûr, pas du tout suffisants pour couvrir toutes les particularités de
l'item, mais ils complèteront avantageusement vos ouvrages de références (souvent plus,
et mieux développés que le Collège des hématologues).
Nouveau programme. Le nouveau programme 2022 insiste sur les critères de gravité
de l'anémie. Ce sont plus des notions de réanimation/médecine d'urgence que des
notions purement hématologiques.
404
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Hématologie
405
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Hématologie
Hémolyse;4VGC fèst de
f
Coombs poslli
Hémolyse allo-immune
ost-transfusionnelle Anémie hémolytique
Anémie hémolytique immuno-allergique
auto-immune (AHAI) secondaire à la prise
Maladie hémolytique du d'un médicament
nouveau-né (MHNN)
Une subtilité très appréciée des PU-PH d'hématologie: le fait d'avoir un test de Coombs positif
ne signifie pas que c'est une anémie hémolytique auto-immune dans toutes les situations! Cela
signifie juste qu'il y a des immunoglobulines fixées sur les hématies. En conséquence, dans la
maladie hémolytique du nouveau-né par exemple, les hématies de l'enfant sont recouvertes
d'immunoglobulines maternelles, le Coombs est positif mais ce n'est pas une anémie« auto-»
immune ... Même principe pour l'anémie immunoallergique (fixation des immunoglobulines sur
un médicament lui-même fixé sur les hématies, et pas directement sur les hématies).
Un tableau qui reprend un peu les étiologies du Tableau 728 avec le principe d'insuffisance de
synthèse d'hémoglobine sans pour autant carence martiale. Ce groupe de pathologies rares est
cependant tombable à l'ECNi.
406
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Hématologie
Dans le cadre des anémies corpusculaires par déficit enzymatique, le déficit en G6PD est le
plus tombable. Ci-dessus, les médicaments les plus « contre-indiqués », car la liste réelle est
interminable.
Item 214
Thrombopénie. Un item qui recoupe entièrement l'item 211 - Purpura (ou dans l'autre
sens, peu importe : vous pouvez traiter la moitié de l'item Purpura dans les thromb op énies).
Item 215
Purpura. Les différences entre purpura vasculaire et purpura thrombopénique sont
considérées comme acquises, elles tomberont très régulièrement mais sont reprises dans
tous les ouvrages de référence, rien à rajouter sur ce sujet. Le PTI est très important
(dossier ECNi 2017 finalement annulé), on développera quelques tableaux pour les
points les plus complexes. Le purpura vasculaire est aussi une notion délicate à aborder.
407
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Hématologie
Buchanan + Plaquettes
Buchanan< 3
Buchanan ::::3
et PlaquelteH 10 G/L
CT + lglV
Cl ou lglV + /
Transfo.
Un schéma qui résume le traitement du PTI en pédiatrie. Il suffit finalement de connaître le score de
Buchanan 3 pour s'en sortir, il est peu probable qu'on vous demande de différencier un score 1 d'un
score 2, ou un score 4 d'un score 5, car cela ne change pas la thérapeutique au niveau ECNi.
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Hématologie
Un peu de vocabulaire très QCM et relativement simple à retenir, ne vous en privez pas.
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Hématologie
Item 216
Syndrome hémorragi que. Un item un peu fourre-tout, pas vraiment tombable en
tant que tel en dossier, mais qui fait d'excellentes questions isolées. On ne reprendra
pas ici l'interprétation des modifications du TP et du TCA, les tableaux des différentes
sources sont très clairs.
N'enregistrez pas bêtement les cases des tableaux, raisonnez toujours en ayant la cascade
de la coagulation en tête ! (Exemple : l'amylase est à l'origine d'une séquestration du
facteur X, donc comme le facteur X appartient à la voie commune, le TCA est augmenté
[le sang met plus de temps pour coaguler] et le TP diminué. Même principe pour le déficit
en facteur VII, il appartient à la voie exogène uniquement, donc diminue le TP sans
modifier le TCA).
Attention, la prise d'héparine augmente le TCA sans modifier le TP (alors que vous savez
bien que l'héparine interagit avec le facteur II et X {HBPM : uniquement facteur X]). Ce n'est
pas logique car, en principe, l'héparine devrait diminuer le TP, mais les réactifs utilisés
lors de la mesure du TP vont inhiber l'héparine et on ne verra pas le théorique allonge
ment du TP.
Entraînez-vous avec la question isolée issue de l'ECNi 2016, ci-contre.
410
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Hématologie
F Fletcher
FFlaugeac
XII
XI
/Î\ Facteur 3 �
Plaquettaire
�
a
I
Thromboplastino-formation Thrombop/astino-formation
voie Exogène voie Endogène
\V \V
n,,,• .,,,f<,_,,.,,
î Hbûrn,fo,mo,;oo
Temps de
thrombine
Un tableau issu des cours du deuxième cycle, qui permet de retenir le nom des différentes
étapes de la coagulation et de comprendre la logique qui les sous-tend. Ainsi, la formation
de la thromboplastine (association des facteurs X, V et calcium) s'appelle la thromboplastino
formation, la transformation du facteur I en fibrine est la fibrinoformation... Ces notions, très
discriminantes, pourraient survenir en question isolée (cf. la question très ardue sur I' afibrino
génémie congénitale [entre autres] en question isolée en ECNi blanche 2017, à laquelle on
répond sans problème en ayant ce schéma en tête).
411
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Hématologie
Un tableau qui semble clairement hors programme, et qui a pourtant fait l'objet d'une question
isolée entière à l'ECNi blanche 2017. Tout est à connaître ici.
Une seule notion à connaître sur l'hémophilie A, assez surprenante : un patient avec 3 % de
facteur VIII est considéré comme atteint d'une hémophilie modérée. Ne vous faites pas piéger.
412
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Hématologie
Item 217
S yndrome mononucléosi que. Pas vraiment de tableau à rajouter ici, connaissez les
étiologies à l'origine d'un syndrome mononucléosique (sans jamais oublier MNI, CMV,
toxoplasmose, VIH).
l-
Tableau 745: Sérologie en cas de mononucléose infectieuse
• Anticorps spécifiques anti-EBV :
Ordre VCA lgG/lgM (capside)
chronologique - EA lgG (polymérase virale)
d'apparition - EBNA lgG (antigènes nucléaires régulant la latence, signent
la convalescence et persistent toute la vie)
Les 3 profils :
•Séronégatif: Pas d'lgG/lgM VCA, pas d'anti EBNA
• Primo-infection: lgM VCA sans anti EBNA
• Réactivation: lgG/lgM VCA avec anti EBNA
Une notion à bien connaître. Le point le plus important est, à mon sens, de retenir que si les
EBNA sont présents, la primo-infection est impossible.
413
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Hématologie
Item 218
Éosinophilie. Un item relativement peu tombable, on récapitule quelques notions plus ou
moins importantes, qui seront probablement plus exploitées par les internistes que par les
hématologues (exceptée la notion d'hémopathie accompagnée d'une hyperéosinophilie).
Nouveau programme. Le nouveau programme 2022 insiste bien sur le DRESS médi
camenteux, qui est déjà traité en dermatologie.
Tableau 746: Focus sur certaines étiologies« QCM » des hyperéosinophilies (HE)
(Collège de médecine interne)
DRESS • Réaction d'hypersensibilité (antiépileptiques, sulfamides, allopurinol, ARV,
13-lactamines, AINS, héparine, produits de contraste iodés, neurol tiques),
parfois massives > 200 000/mm3, définie par éruption cutanée +dEéfaillance
viscérale (hépatite fulminante, néphropathie tubulo-interstielle aiguë) + HE
> 1500
• Délai d'apparition 2-8 semaines, parfois durée des symptômes> 6 mois
➔ Toute hyperéosinophilie médicamenteuse doit faire surveiller les fonctions
hépatique et rénale jusqu'à disparition de l'HE (formes frustes de DRESS possibles)
Hémopathies • Prolifération leucémique d'un progéniteur éosinophile: leucémies chroniques
et cancers à éosinophiles (myélogramme + caryotype)
(HE +AEG) • Production d'IL-5 par d'autres cellules tumorales/processus inflammatoire
réactionnel péritumoral : Hodgkin, LT cutanés ou systémiques, cancers
solides (digestif et pulmonaire, rénal, thyroïdien...)
Peut se voir dans certaines hémopathies malignes
- LMC (myélémie)
- mastoc ses systémiques
Cc
- myélofi rose primitive (éosinophilie + érythromyélémie)
- leucémies aiguës myéloblastiques et lymphoblastiques
- lymphomes T (Sézary, Mycosis fungoïde, lymphome T
angio-immunoblastique)
Maladies • Vascularites : notamment Churg & Strauss (AEG, asthme tardif, sinusite ou
systémiques polypose nasosinusienne, mononeuropathie multiple, atteinte cardiaque,
syndrome inflammatoire, hyper-lgE, infiltrats pulmonaires radiographiques),
mais aussi périartérite noueuse, vascularites compliquant la PR, Wegener,
maladie des emboles de cholestérol (pseudovascularite)
• Connectivites : dermatoses bulleuses, et rarement lupus, PR, syndrome de
Gougerot-Sjogren
• Déficits immunitaires: Wiskott-Aldrich, syndrome d'hyper-lgE, syndrome
d'Omenn
On résume ici quelques étiologies pertinentes, notamment les différentes causes de prolifération
tumorale avec hyperéosinophilie (prolifération directe ou par production d'IL-5). Tout n'est pas
à savoir cependant...
414
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Hématologie
Item 220
Adénopathie. Un item très peu tombable : il n'existe quasiment aucun consensus, que
ce soit sur les étiologies, les conduites à tenir diagnostiques ou thérapeutiques...
415
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Hématologie
Oncohématologie
Quelques signes très« ECNi » qui pourraient débuter un dossier d'amylase AL.
416
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Hématologie
1 Albuminurie 1
Pic monoclonal migrant en bêta
= probables chaînes légères
(protéinurie de Bence-Jones)
➔ compléter par une IEPU
Fraction %
Albumine: 77,9
Alpha 1 5,9 Commentaire
Alpha 2: 4,2 Protéinurie : 3,31 g/24 h
Bêta: 10,1
Gamma: 1,8
L'EPU (électrophorèse des protéines urinaires) en cas d'amylose AL est à connaître (examen
assez peu traité par les différentes références). On remarquera l'albuminurie importante(consé
quence des dépôts amyloïdes dans le rein) avec des chaînes légères (produite par le clone à
l'origine de l'amylose AL et non une conséquence sur le rein). Ne confondez pas cet examen
avec l'EPS (électrophorèse des protéines sériques), qui correspond à la même chose mais dans
le sang, donc on ne voit pas les chaînes légères puisqu'elles passent dans les urines ; ou encore
avec l'immunoélectrophorèse des protéines urinaires (on s'intéresse aux protéines de l'urine
aussi, mais on ajoute cette fois la possibilité de typer la chaîne légère).
417
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Hématologie
L'ETT en cas d'amylase AL est très spécifique. Il ne semble pas insurmontable de voir qu'ici le
septum est franchement épaissi et« brillant ».
Item 296
Agranulocytose médicamenteuse. Cet item peut en réalité se décompenser en
deux parties : agranulocytose médicamenteuse et aplasie médullaire. L'aplasie médul
laire, même si elle n'est pas forcément au programme, a pourtant déjà fait l'objet de
propositions en QCM. Certaines notions sont intéressantes pour comprendre de façon
complète la démarche diagnostique devant une pancytopénie.
418
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Hématologie
419
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Hématologie
Réticulocytes
> 150000/mm3
1 Él 1 Diminués
et
I
, �auses Causes
I
LE_':Ph�iques centrales
Splénomégalie
Kala-azar
Syndrome
de Felty
i-
Myélofibrose Aplasie
✓ �Acquise
Envahissement
Syndrome métastastique
d'Evans • Leucémie aiguë Constitutionnelle
• Métastases • Toxique
• Cancer sein • Fanconi
• Amégocaryocytose • Médicamenteuse
Myéladysplasies • Virole
Splénomégalie • Auto-immune
myéloïde
On revoit ici l'importance des origines centrales par rapport aux origines périphériques (NB :
Kala-azar= autre nom de la leishmaniose viscérale).
Adapté d'un schéma des Prs Bordessoule et Jacquard du CHU de Limoges.
420
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Hématologie
Item 315
Leucémies ai guës. Un item qui n'est jamais tombé, avec pourtant une clinique riche
et pertinente car le traitement est une urgence, tout interne des urgences doit savoir
évoquer la leucémie aiguë. Il ne faut certainement pas connaître les protocoles, mais il
semble abordable de connaître l'utilisation de l'ATRA en cas de LAM3. Il faut donc
connaître pour cet item les quelques facteurs de risque développés dans le Collège,
la séméiolo gie (surtout les atteintes qui différencient LAM et LAL), comprendre la
physiolo gie de la leucémie aiguë par opposition au syndrome myéloprolifératif et aux
myélodysplasies, et connaître les complications (CIVD, leucostase ... ). Les facteurs
pronostiques sont franchement difficiles à retenir, tout comme les traitements de fond,
qu'il faut à mon sens juste avoir lu une ou deux fois.
MO
Sang
Arrêt de la Expansion Anomalies de la
différenciation différenciation différenciation
Prolifération
La première notion pour comprendre la leucémie aiguë (lAM comme LAL), est qu'il y a un arrêt
de la différenciation des cellules bloquées à un stade précoce (blastes), contrairement aux SMP
(pas d'arrêt de différenciation, seulement une prolifération trop importante) ou au SMD (/a quan
tité de cellules est plutôt diminuée). Si vous comprenez ce concept, vous comprendrez facilement
pourquoi un syndrome myélodysplasique (ou un syndrome myéloprolifératin peut se transformer
en leucémie aiguë (il suffit d'une mutation de plus à un stade précoce pour que la différenciation
soit bloquée et qu'on passe à une leucémie aiguë), alors qu'une leucémie aiguë ne pourra jamais
se transformer en syndrome myélodysplasique ou même syndrome myélC>prolifératif (la mutation
qui bloque la différenciation ne peut pas« se défaire » pour laisser se différencier les cellules).
421
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Hématologie
Un signe radiologique à connaître, qui permet également de se souvenir que les douleurs
osseuses sont plutôt en faveur d'une LAL que d'une LAM.
422
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Hématologie
Item 316
Syndrome myélodysplasi que. Cet item est passé de « rarement tombé » à « très
important » en une année puisqu'il y avait un dossier complet à l'ECNi 2017 (malheureu
sement annulé, il était extrêmement discriminant pour les meilleurs étudiants), que la pathologie
terminait un dossier de l'ECNi blanche 2017 (avec là aussi deux questions très discrimi
nantes), et qu'un QCM entier de 2016 concernait le syndrome Sq-.
Il faut absolument connaître les facteurs de ris que (le Collège d'hématologie est très
clair sur cette notion, il faut connaître le paragraphe entier), avoir quelques notions de
la classification OMS (et donc être capable de répondre à la question << quand parler d'ARSIA
et d'AREB? >>Réponse: on parle d'ARSIA s'il y a de nombreux sidéroblastes en coloration de
Perls [> 15 %] mais < 5 % de blastes, alors qu'on parle d'AREB si blastes sans sidéroblastes
> 5 %) et être à l'aise sur les questions de transfusion qui suivront sûrement.
La classification IPSS est fondamentale (tombée en détail lors des deux sessions de
2017 ...), mais rappelée plus loin dans un tableau de synthèse (Tableau 787).
Anecdote : pour mémoire, la coloration de Perls colore le fer, elle est donc utilisée pour
mettre en évidence les sidéroblastes (par définition, des blastes qui contiennent « trop »
de fer), mais aussi pour mettre en évidence une potentielle surcharge en fer ( comme
on peut voir dans l'hémochromatose). Ces connaissances toutes simples permettaient
de se démarquer pour le dossier 15 de l'ECNi 2016, if ci-dessous, gui parle d'un
myélogramme.
423
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Hématologie
Il n'y a pas de signes d'activation macrophagique. Une coloration de Perls est réalisée
en plus par le cytologiste. Qu'en attend-il ?
A) Déterminer la présence de corps de Howell-Jolly
B) Déterminer la présence de germes intramédullaires
C) Déterminer la présence de schizocytes intramédullaires
D) Ç)iagnostiquer une anémie réfractaire sidéroblastique
E) Evaluer l'existence d'une surcharge en fer
Commentaire : la proposition A est fausse : on trouve les corps de Jolly au frottis et pas au
myélogramme; les germes intramédullaires (par exemple les leishmanie) ne sont pas concernés
par la coloration de Perls ; les propositions D et E font partie des connaissances de base qui
font la différence.
424
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Hématologie
Item 317
S yndrome myéloprolifératif. Un item complexe mais qui fait de très bons dossiers,
notamment en ce qui concerne la maladie de Vaquez : on vous fera différencier les
concepts de fausse polyglobulie, puis de polyglobulie secondaire, pour enfin rester
sur une polyglobulie primitive ; il faudra connaître les signes cliniques et les examens
complémentaires à réaliser. La majorité des tableaux concerne la maladie de Vaquez, les
autres syndromes myéloprolifératifs sont moins tombables (seule la LMC pourrait faire
l'objet de quelques questions).
425
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Hématologie
Ne confondez surtout pas ces deux notions. Dans les deux cas (fausse polyglobulie et polyglo
bulie secondaire) on se trouve avec un différentiel de la maladie de Vaquez, mais il n'y a pas
d'augmentation du volume globulaire total dans la fausse polyglobulie.
Remarque : à ces notions s'aioute parfois le fait que la thalassémie est une « fausse polyglo
bulie ». En réalité, elle est simplement à l'origine d'une augmentation isolée du nombre de GR,
car il y a une microcytose (donc plus de globules rouges pour un même hématocrite et une
même hémoglobine, ce n'est pas du tout une polyglobulie).
426
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Hématologie
Tableau 770: Arguments en faveur d'une splénomégalie myéloïde par rapport à une LMC
• Anémie arégénérative
• Splénomégalie importante
• Anomalies érythrocytaires (é rythromyélémie, dacryocytes)
0
"
E
..c
"
::,
0
V)
Item 318
Leucémie lymphoïde chroni que. Un item simple (par rapport aux autres d'onco
hématologie), les références sont très bien faites, il y a moins de concepts complexes.
Il faut bien retenir la classification de Binet (sachez compter les aires ganglionnaires, et
sachez notamment que le foie et la rate comptent chacun pour une aire), savoir à quoi
sert le score de Matutes (score diagnostique et NON pronostique, positif si � 4/5),
très bien connaître les complications qui feront sûrement le gros du dossier (infection,
AHAI, toutes les causes <l'anémie). Le traitement n'est pas (ou peu) au programme, et les
facteurs pronostiques sont franchement complexes et semblent difficilement exigibles.
427
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Hématologie
428
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Hématologie
Item 319
Lymphomes malins. Un item très complexe, à l'origine d'un dossier qui en a surpris
plus d'un lors de l'ECNi blanche 2017 (lymphome de Hodgkin). Sachez faire la différence
entre les lymphomes indolents (quasi-exclusivement le lymphome folliculaire au niveau ECN)
et les lymphomes agressifs (quasi-exclusivement le lymphome B à grandes cellules), connaissez
les bilans d'extension, les effets secondaires de thérapeutiques (on ne vous demandera
pas de traiter le lymphome, vous pouvez néanmoins tenter de retenir Rituximab +
Cyclophosphamide + anthracyclines + Vincristine + Prednisone soit R-CHOP), et
ayez quelques notions concernant les scores pronostiques (cf chapitre Divers) et la clas
sification d'Ann Arbor, qui a fait l'objet d'une question lors de l'ECNi 2017. Quasiment
les mêmes choses pour le lymphome de Hodgkin sans les classifications.
Il faut à mon sens connaître la principale chimiothérapie ABVD (Anthracycline
Bléomycine Vinblastine Dacarbazine) pour le lymphome de Hodgkin et ses complications.
Le Collège d'hématologie insiste sur l'intérêt de la TEP dans le lymphome de Hodgkin
(plus besoin de BOM dans le bilan d'extension du lymphome de Hodgkin! voire même
dans les lymphomes folliculaires).
Tableau 774: Définition d'une phase leucémique d'un lymphome
Présence de cellules lymphomoteuses dons le sang (il suffit d'une cellule) très souvent associée
à une infiltration médullaire, qui n'est pas forcément un blaste (si c'est un blaste, on parle de
lymphome lymphoblastique). Ce n'est pas une acutisation d'un lymphome en leucémie aiguë
(les syndromes lymphoprolifératifs ne s'acutisent pas en leucémie, mais en lymphome de haut
grade)
Une notion qui reprend un peu les connaissances présentées Tableau 771.
Lorsqu'un PET-TOM est réalisé, la BOM n'est plus indispensable (Collège d'hématologie
dernière version). Or le PET-TOM est obligatoire : effectuer une BOM apparaît donc superflu.
429
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Hématologie
Item 320
Myélome. Un item séparé en deux sous-parties : les gammapathies monoclonales
et pathologies associées (maladie de Waldenstrom, MGUS) et le myélome propre
ment dit.
Les points tombables sont l'interprétation d'une électrophorèse des protéines plasma
tiques (étiologies des hypergammaglobulinémie polyclonales et monoclonales, étiologies
d'une hypogammaglobulinémie) et le myélome multiple (du diagnostic aux complica
tions, excepté le traitement qui n'est pas au programme hormis l'hyperhydratation pour
prévenir la néphropathie à cylindres myélomateux).
Il existe une excellente fiche HAS de 2017, courte, synthétique et tout à fait tombable ;
vous la trouverez en ligne sous le titre : « Quand prescrire une électrophorèse des protéines
sériques et conduite à tenir face à une lg monoclonale ».
430
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Hématologie
lmmuno-électrophorèse lmmunofixation
SP
-y
Électrophorèse des protéines y
sériques
a
albumlne a.l a.2 p T
fJ.
1C
Â
Électrophorèse Par ces techniques, les chaînes légères ne sont en général
pas retrouvées dans le sérum mais dans les urines
Il faut savoir reconnaître ces examens complémentaires mal connus des étudiants. Au niveau
ECN, pas de différence entre l'immuno-électrophorèse et l'immunofixation, ces deux techniques
(réalisables dans les urines ou le sang) permettent d'identifier un pic monoclonal. On rappelle ici
que l'identification de la production du plasmocyte clonai est réalisée au début de la maladie,
par la suite on peut suivre l'évolution de la maladie avec les dosages pondéraux, dosage
des chaînes légères dans le sérum si myélome à chaîne légère, mais pas besoin d'immuno
électrophorèse ou d'immunofixation (le clone ne va pas« changer»).
·-�('
immunoglobuline • Fragment Fab : fonction anticorps (FR, ACC)
• Fragment Fe : cryoglobulinémie
431
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Hématologie
432
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Hématologie
433
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Hématologie
Divers
Des tableaux inclassables qui regroupent plusieurs items d'hématologie. Ce sont des
tableaux résumés qu'il faut appréhender après avoir pris connaissance de la majorité des
items de la matière. C'est peut-être la partie la plus importante du chapitre, car elle
permet de faire le lien entre toutes vos connaissances. C'est le genre de choses qui fera
la différence le jour J entre les bons et les très bons (à mon sens).
t
� • t(4 ;14) • Stade 2: ni 1 ni 3
• Del17p • Stade 3: B2m < 5,5 mg/LET
• Bêta-2-microglobuline - LDH élevé
• LDH élevé - OU del17 et/ou t(4 ;14)
• ANN ARBOR 1-11 • ANN ARBOR Ill-IV
• Âge •Âge> 45 ans
C • Nombre d'aires ganglionnaires atteintes • Sexe masculin
�
C) • vs • Stade IV
• Rapport médiastino-thoracique • Hb < 10,5 g/dL
:c • Présence de signes B • Albumine < 40 g/L
• Lymphocytose < 600 mm3
• Leucocytose> 15 000/mmJ
C
Lymphome de la zone marginale Bon pronostic
Cl)
"ë
� Mauvais pronostic
C) Lymphome du manteau
0
..s::.
C Score FLIPI (plus cité dans le Collège)
0 ou les critères de traitement:
C
Cl) •> 60 ans
E Lymphome folliculaire • Hb < 12g/dL
0
..s::. • Envahissement médullaire
E • Masse ganglionnaire > 6 cm
.?i- • Augmentation de la B2m �
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Hématologie
435
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Hématologie
Clinique • Fièvre
• Splénomégalie
• Confusion (activation lymphohistiocytaire cérébrale et
hyponatrémie)
Biologique • Bi ou ancytopénie
f11
• Hypo ibrinogénémie
• Hypertriglycéridémie
• Hyperferritinémie
• Pas de notion de rhabdomyolyse
Cytohistologique Hémophagocytose dans la moelle, rate ou ganglions
périphériques, souvent au myélogramme (parfois BOM)
Remarque: l'histologie d'hémophagocytose n'est pas nécessaire pour traiter en cas d'urgence
vitale, et elle peut être présente chez le patient sans SAM mais polytransfusé, avec hémopathie,
infection aiguë .. .)
• Étiologies : maladies génétiques spécifiques de l'enfant, hémopathies malignes notamment
LNH, cancers solides, connectivites (surtout lupus et maladie de Still), et surtout infection
(bactérienne, virale notamment groupe herpès et EBV ++, fongique ou parasitaire)
Ex. : SAM chez le Sidéen➔ Tuberculose, CMV, HHVB {par maladie de Caste/man,
sarcome de Kaposi) et lymphomes (Hodgkin EBV+ et LMNH)
• Traitement : symptomatique (transfusion GR, plaquettes, troubles hydro-électrolytiques,
antibiothérapie si neutropénie fébrile) + étiologique± étoposide VP16 (agent cytotoxique
qui élimine les CDS activés responsables du SAM) ou encore corticoïdes à fortes doses
(rejoint le traitement étiologique des maladies auto-immunes)
Un tableau qui paraît intombable mais qui occupait pourtant deux questions entières en 2016 ...
La clinique et la biologie sont absolument fondamentales (une question en 2016 portait sur les
modifications biologiques au cours du syndrome d'activation macrophagique, cf. ci-dessous).
Le traitement est sûrement hors programme.
436
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Médecine interne
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Matière du détail par excellence, la médecine interne engendre des dossiers
hautement discriminants, même parmi les meilleurs étudiants, et il peut être très
délicat de répondre aux questions isolées.
Les pathologies les plus importantes sont
-le lupus et le SAPL, traités dans le même item mais il faut bien dissocier les
deux pathologies
• concernant le lupus, vous devez connaître les facteurs de risque, les
atteintes cliniques fréquentes (articulaire et cutanée, en individualisant
toutes les formes de lupus cutané à l'aide du Collège de dermatologie, qui
résume très bien cette thématique dans un tableau) et les atteintes graves
(rénale et cardiovasculaire). La néphropathie lupique est un classique de
l'internat, il faut connaître par cœur la classification et sa signification (tout
en retenant bien que la classe V n'est pas plus grave que la classe IV!), ainsi
que les thérapeutiques adaptées. Vous vous attarderez aussi sur les examens
complémentaires, que ce soit pour le bilan initial ou pour le bilan de suivi
(question fréquente). Pour le traitement de fond du lupus, l'hydroxychloro
quine fait systématiquement l'objet de questions (effets secondaires ? Suivi
ophtalmologique?...) ;
• concernant le SAPL, il faut bien connaître la définition du syndrome
(association des anticorps + de signes cliniques), les complications (retenez
bien que les atteintes sont à la fois veineuses ET artérielles, avec une possible
insuffisance surrénale aiguë sur nécrose hémorragique des surrénales). Le
traitement est ici résumé dans un tableau (qui m'a pris beaucoup de temps,
il était difficile de réunir de façon cohérente toutes les sources ... ) ;
-la sclérodermie, qui a fait l'objet d'un dossier entier lors de l'ECNi blanche
2017, avec une bonne partie des questions qui étaient vraiment discriminantes.
Sachez faire la différence entre « sclérodermie systémique avec atteinte cutanée
limitée » et « sclérodermie systémique avec atteinte cutanée diffuse », avec les
autoanticorps correspondants. Le traitement ne pourra pas vous être demandé
(une des seules pathologies de médecine interne où il faut être prudent sur
l'utilisation de la corticothérapie, car elle augmente le risque de crise rénale
aiguë sclérodermique) ;
-la maladie de Horton. Comme pour tous les items de médecine interne, la
séméiologie est importante (faites attention ici àla séméiologie ophtalmologique,
la maladie de Horton est souvent abordée par les ophtalmologistes lors d'un
dossier de NOIAA). Retenez aussi la place de la biopsie d'artère temporale
et le résultat anatomopathologique. Le traitement - avec posologie ! - est lui
aussi à connaître. Finalement, cette pathologie est moins discriminante que les
autres, car toutes les notions pertinentes en QCM sont des « classiques » que
tous les étudiants compétitifs connaîtront très bien ;
Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
Médecine interne
Quels changements ?
Aucune modification significative avec le nouveau programme. On pourra
tout juste noter que les nouveaux objectifs insistent sur les lésions cutanées
du lupus et sur les atteintes ophtalmologiques de l'artérite à cellules géantes.
Le Collège version R2C de 2021 est d'ailleurs une copie approximative du
Collège ancienne réforme.
Item 185
Réaction inflammatoire. Très peu de tableaux, cet item est en grande partie traité
dans les autres items de ce chapitre. Il faut connaître la biologie de l'inflammation
(thrombocytose, anémie inflammatoire, augmentation de la VS ...) et la composition de
l'EPP pour en évaluer les variations lors du syndrome inflammatoire.
439
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Médecine interne
Item 189
Déficit immunitaire. Un item parmi les plus complexes de l'ECNi. On essaiera de
résumer les étiologies les plus tombables, celles avec de la séméiologie qui pourraient
faire l'objet de QCM très discriminants (exemples: clinique du syndrome de Di-George,
lien entre lupus et déficit en complément, syndrome d'activation macrophagique et
déficit de cytotoxicité, clinique du syndrome de Bruton et du DICV). C'est un item
pour les étudiants qui sont déjà très à l'aise avec le reste des items, puisqu'il a peu de
chance de tomber.
Toutes ces notions se retrouvent cependant dans le Collège d'immunopathologie et sont
donc théoriquement au programme.
Nouveau programme. Le nouveau programme 2020 introduit un nouvel objectif qui
est de connaître les complications des traitements immunosuppresseurs (traitées dans à
peu près tous les items de pharmaco/médecine interne ...)
440
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Médecine interne
Un tableau très important qui permet de se souvenir qu'un déficit en Cl ou C4 favorise le lupus (qui
lui-même est à l'origine d'une consommation du complément lors des poussées, mais ces deux faits
sont à ne pas confondre!). Sachez relier le déficit en complément avec les méningites récidivantes.
441
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442
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Médecine interne
Item 190
Fièvre prolongée. Le Collège de médecine interne est relativement clair sur la théma
tique, peu de tableaux à ajouter ici. Faites attention à la maladie de Whipple et ses
nombreuses particularités (if. paragraphe du Collège de médecine interne : T. whipplei,
arthralgies, diarrhée, fièvre prolongée, macrophages spumeux PAS+ et atrophie villosi
taire, traitement antibiotique) ainsi qu'à la maladie de Still.
Item 191
Fièvre de l'immunodép rimé. Un item très important, traité par l'ECN Pilly de
manière excellente (concise et précise). On n'ajoutera pas grand-chose pour cet item, au
risque de tomber dans la paraphrase inutile.
La neutropénie fébrile est de loin la partie la plus importante de l'item. Sachez qu'au-delà
de 7 jours, on passe à une antibiothérapie antipyocyanique avec aminoside si qSOFA � 2
(anciennement sepsis sévère) et vancomycine si point d'appel. On rappellera ci-dessous
les antibiotiques antipyocyaniques.
443
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Item 192
Pathologies auto-immunes. Un item très vaste sans frontière bien définie. On
considérera que sont au programme de cet item (et non traités ailleurs) : syndrome
de Gougerot-Sjogren, sclérodermie systémique (forme cutanée limite et forme cutanée
diffuse), et dans une moindre mesure dermatomyosite et syndrome de Sharp. Les anti
corps correspondant aux pathologies ne méritent pas vraiment de tableau, vous les
connaîtrez par cœur sans réfléchir après le nombre incroyable de dossiers de maladie
auto-immune que vous aurez fait en fin de DFASM3 ...
Enfin, il faut bien comprendre comment fonctionne la recherche des anticorps
antinucléaires :
1) Vous réalisez d'abord une immunofluorescence indirecte sur cellules Hep2 (ne confondez
surtout pas avec l'immun<?fluorescence indirecte sur PNN pour rechercher les ANCA .. . ) qui peut
mettre en évidence une fluorescence homogène (qui évoque un lupus, car oriente vers
les anti-DNA natif ou les antihistone. Cette fluorescence témoigne d'anticorps antinu
cléaire insoluble) ou une fluorescence mouchetée (AAN solubles, aussi appelée anti-ENA
ou anti-ECT) qui évoque, elle, de nombreuses pathologies (if. tableaux dans les ouvrages
de riférence) voire une fluorescence centromérique (pour les anticentromères). Le QCM
ci-dessous de l'ECNi 2016 montre l'importance de ces« détails» de biologie médicale.
2) Par la suite, vous voulez connaître la nature de l'anticorps car aucun aspect de fluores
cence n'est spécifique. Il vous faut donc réaliser un test ELISA (ou équivalent) pour
typer précisément l'anticorps antinucléaire présent.
Bonus : pour les anticorps anti-DNA natif, il existe 3 méthodes pour connaître le taux
(après avoir réalisé l'IFI sur Hep2), qu'il faut savoir cocher en QCM :
- vous pouvez réaliser un test de Parr (très spécifique, méthode de référence) ;
- un test ELISA (très sensible, même un peu trop) ;
- ou encore une immunofluorescence sur Crithidia luciliae.
444
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445
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446
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447
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Item 193
Vascularites. Un item un peu à l'image de l'item 192 - Pathologies auto-immunes,
avec des frontières floues et des connaissances potentielles vastes, difficiles à acquérir et à
maintenir. Les pathologies les plus importantes (non traitées ailleurs) sont certainement
les cryoglobulinémie (pas pour un dossier entier, plutôt pour une annexe de dossier de
myélome par exemple) et les vascularites à ANCA.
Le purpura rhumatoïde et la maladie de Kawasaki sont traités en pédiatrie, la maladie de
Buerger semble hors programme.
On retiendra en périphérie du programme la maladie de Behçet, dont la séméiologie fit
l'objet en 2016 d'une proposition pour une question isolée comme étiologie d'uvéite
à hypopion récidivante (il fallait bien sûr cocher cette proposition, cf. Tableau 457).
448
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Tableau 808 : Signes cliniques potentiellement observables dans toutes les vascularites
des petits vaisseaux (vascularites à ANCA + vascularites à complexes immuns
comme purpura rhumatoïde, cryoglobulinémie, Goodpasture...}
• Manifestations cutanées : purpura, livedos, ulcérations...
• Manifestations articulaires : arthralgies
• Manifestations systémiques : fièvre, AEG
• Syndrome inflammatoire biologique
Un tableau qui vous semble sûrement simpliste mais qu'il était bon de connaître pour l'ECNi
2017.
Tableau 810: Les 3 vascularites pouvant toucher les vaisseaux de n'importe quel calibre
• Maladie de Behçet : aphtose bipolaire, uvéite, atteintes articulaire, digestive, cardiaque,
cérébrale
• Syndrome de Cogan : kératite interstitielle non syphilitique, atteinte audiovestibulaire
• Polychondrite chronique atrophiante : inflammation des cartilages des oreilles et du nez,
valves aortiques, aorte, trachée
Un tableau complexe, avec une caractéristique peu commune et peu connue qui relie ces trois
pathologies en extrême périphérie du programme.
449
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Tableau 812 : Sites à biopsier dans la granulomatose avec polyangéite (maladie de Wegener)
• Biopsie rénale: impérative dès la suspicion de GNRP (toute hématurie, protéinurie,
altération de la fonction rénale)
• Biopsie nasosinusienne : prélèvement en zone granulomateuse plus que nécrotique
• Biopsie musculaire ou neuromusculaire: rentable si neuropathie périphérique
• Biopsie pulmonaire : morbidité non négligeable, donc à discuter si nodule présent ou
antécédent d'hémorragie intra-alvéolaire
• Pas la biopsie d'artère temporale (car gros vaisseaux)
Les examens complémentaires sont toujours appréciés des PU-PH (si vous faites une biopsie
d'artère temporale pour mettre en évidence une granulomatose avec polyangéite, vous n'avez
pas compris que l'atteinte était principalement au niveau des petits vaisseaux ...).
450
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451
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Item 194
Lupus et SAPL. Un autre gros morceau de médecine interne. Le lupus tombe fréquem
ment, tout comme le SAPL. Il faut :
- bien connaître la séméiologie du lupus (y compris le chapitre de dermatologie sur le
lupus cutané, savoir différencier lupus aigu, subaigu et chronique, ce qui a fait l'objet
d'une question très discriminante pour l'ECNi blanche 2017) ;
- avoir en tête les photographies« de référence » pour les lésions cutanées ;
- connaître les examens complémentaires (if. plus haut item 192 - Pathologies auto-immunes
pour l'interprétation des anticorps anti-nucléaires) ;
- connaître la classification de la néphropathie lupique (le CUEN est excellent pour
cela) ;
- avoir quelques notions de traitement et connaître les complications.
Les différentes références traitent bien le sujet (notamment le Collège de médecine
interne), on se contentera donc de quelques tableaux« périphériques ».
Nouveau programme. Le nouveau programme 2020 ajoute un objectif qui est de
bien connaître les lésions cutanées du lupus systémique. Lisez au moins une fois le
chapitre correspondant du Collège de dermatologie. Le reste est similaire.
Les critères de classification 2019 du lupus apportent peu de changement par rapport
aux précédentes (ACR et EULAR). Il faut simplement retenir que la présence d'anticorps
antinucléaires est désormais indispensable, avec un titre > l /806 via une culture sur cellules
HEP-2.
452
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453
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Item 195
Artérites à cellules géantes. Un item tout aussi important, mais plus simple que les
autres à mon sens. Le Collège de médecine interne est complet là-dessus, peu de notions
à ajouter. Vous devez connaître l'histologie (panartérite segmentaire et focale avec
granulome gigantocellulaire sans nécrose caséeuse, destruction de la limitante élastique
interne (piège : on vous propose limitante élastique externe), la séméiologie (notamment
de l'atteinte oculaire, principalement NOIAA mais aussi potentiellement OACR), le
traitement d'attaque et la notion de décroissance.
454
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Attention au Protocole national de diagnostic et de soins de la HAS paru en août 2017 sur
l'artérite à cellules géantes (Horion) qui, sans bouleverser ce que vous avez déjà dans vos
références, rend encore plus tombable cet item qui l'était déjà beaucoup. On peut retenir de
cette recommandation l'arbre diagnostique et les posologies des corticothérapies en fonction
de la sévérité de l'atteinte, ainsi que l'importance du suivi au long cours.
https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2017-08/pnds_-_arterite_a
_cellules_geantes. pdf
L'aortite est relativement simple à voir sur une TDM, cette imagerie complèterait de manière
pertinente et discriminante un dossier de maladie de Horion. On parle généralement d'aortite
si la paroi est > 3 mm.
455
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Divers
456
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457
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Pneumologie
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La pneumologie est une matière simple à aborder car il existe une seule réfé
rence, très bien écrite, très souvent mise à jour et dont les dossiers sont tous
directement issus. Tout ce qui vient du Collège des enseignants de pneumo
logie est potentiellement tombable, sans discussion possible. Si les prochaines
mises à jour modifient les tableaux de ce livre, il faut évidemment les actualiser
(bien plus que les autres matières, les pneumologues sont très << à cheval » sur
leurs mises à jour). Attention, la pneumologie est certes simple à aborder, mais
extrêmement difficile à maîtriser. Le côté « tout est dans le Collège » est rassu
rant, mais permet aussi aux rédacteurs de dossiers d'exiger une connaissance
parfaite de l'ouvrage ...
Concernant les notions de cours importantes, soyez impitoyables avec les EFR
(« que représente le DEM25-75? »Réponse: cela correspond au temps pour expirer
de 7 5 % à 25 % de la CVF, cela correspond au débit expiratoire maximal médian. Sa
diminution permet d'qjfirmer une atteinte des petites voies aériennes), avec le cancer
du poumon et la BPCO, car les enseignants le seront aussi. La sarcoïdose est un
item classique (qui est tombé en 2017) mais le dossier était vraiment simple et
donc relativement peu discriminant. Attention aux items qui balaient plusieurs
notions (épanchement pleural, toux, dyspnée) et qui seront souvent utilisés
pour débuter ou tenniner le dossier.
Le site du Collège de pneumologie contient des diaporamas d'anatomie radio
logique, d'interprétation des gaz du sang, d'interprétation des EFR qu'il vous
faut absolument avoir lus au moins une fois (généralement en fin de DFASM3,
ou pendant votre premier tour de pneumologie en DFASM1/2).
Anecdote: attention aux pneumologues, ils ont déjà eu la bonne idée de proposer
un « quelles sont les réponses erronées », ils sont donc capables de refaire la
même chose pour les ECNi suivantes ! Ci-dessous, l'exemple (plutôt simple
certes, mais n'oubliez pas que c'est le princip e même de la discrimination:
les étudiants les plus attentifs mettront sans problème le point, tandis qu'une
bonne partie des autres - dans un état psychologique précaire après avoir coché
103 questions isolées - passera à côté !)
Enfin, les dossiers qui se trouvent sur le site du CEP sont susceptibles de tomber
mot pour mot, il faut les apprendre par cœur sans même réfléchir.
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Pneumologie
Quels changements ?
Aucune nouveauté substantielle dans le programme 2022. Les seules modi
fications sont d'ordre « pratique » : on fusionne deux items qui étaient trop
proches pour créer le nouvel item 359 qui se rapporte à l'insuffisance respira
toire aiguë ; on circonscrit mieux l'item 206 en le limitant aux épanchements
liquidiens. Quant au Collège, il a bien pris en compte l'allègement des
connaissances, tout en restant clair et concis. Peu de nouvelles recommanda
tions, cependant elles sont reprises dans les tableaux suivants.
Item 110
Troubles du sommeil. La partie pneumologique de l'item traité au chapitre neuro
logique. C'est un item discriminant, à la mode (liens entre troubles du sommeil et
mortalité cardiovasculaire par exemple), avec des listes très QCM (« que contient une
polysomnographie? »).
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462
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Pneumologie
463
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Pneumologie
Item 159
Tuberculose. Un item extrêmement important, qui tombe régulièrement et en détail
(mention du GeneExpert® pour mettre en évidence la résistance à la rifampicine et à ['isoniazide
par PCR en 2015). Le Collège de pneumologie sera sûrement la référence (plus que
l'ECN Pilly). La tuberculose de l'enfant est aussi une thématique très porteuse, mais ce
chapitre est parfait comme il est dans le Bourrillon, nous n'avons pas à le dénaturer !
Il faut savoir différencier l'infection tuberculeuse latente d'une tuberculose maladie (avec
pour cela les résultats de l'IDR, assez difficiles à faire tomber car peu consensuels entre
le Pilly, le CEP, le Collège de pédiatrie... ), connaître l'imagerie, les différents examens
pour mettre en évidence Mycobacterium tuberculosis, connaître !'antibiothérapie avec son
mode d'action et ses effets secondaires... Connaître les mesures de médecine légale et
différencier notification (pas d'urgence) du signalement (en urgence)... En bref, il faut
tout connaître, et vous avez pour cela une super référence, donc pas d'excuse©.
Pas d'infection
/ (70%)
/----
Pas de tuberculose
Contact avec un
maladie (90%)
sujet tuberculeux
Maladie immédiate (5 %)
Une première notion qui fait largement la différence. Vous noterez que même si un patient est
infecté par un contage tuberculeux, il n'a finalement que 10 % de chance de faire autre chose
qu'une infection tuberculeuse latente ! (Attention, ces chiffres sont valables pour l'adulte immu
nocompétent, pas pour l'immunodéprimé, ni pour le nourrisson).
464
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Pneumologie
Item 186
Allergies et hyp ersensibilité. Un item assez désagréable si vous décidez de vous
plonger complètement dans les subtilités de l'allergologie. Si vous vous en tenez au
Collège de pneumologie et de pédiatrie, l'exercice est moins exigeant.
Il faut connaître l'interp rétation des prick-tests (souvenez-vous : positif si la papule
[et non l'érythème] mesure plus de 3 mm par rapport au témoin négatif) et leur indi
cation (ne faites pas de patch-test pour dépister une sensibilisation, le patch-test met en
jeu l'immunité de contact type 4, et non l'hypersensibilité de type 1 qui, elle, est liée au
terrain atopique). De même, attention aux contre-indications des prick-tests (asthme
instable, grossesse, prise d'antihistaminiques il y a moins de 4 jours, eczéma en poussée).
Toujours sur la thématique des examens complémentaires, vous devez comprendre
que le dosage des IgE sériques spécifiques (par méthode RAST) est plus ou moins un
équivalent aux prick-tests (en étant moins sensible) : ils permettent d'évaluer la sensibili
sation d'un individu à un allergène. Cela n'a rien à voir avec les tests multiallergéniques
(exemple : Phadiatop®) qui, eux, donnent une réponse qualitative : « Oui ce patient est
sensibilisé à un ou plus des aéroallergènes suivants ... », les allergènes étant ceux dosés
par le Phadiatop® (acariens, phanères, moisissures, pollens ...), mais ne permettent pas de
dire « Le patient est sensibilisé aux phanères animales » par exemple.
Les thérapeutiques sont aussi à connaître (désensibilisation, indication des corticoïdes et
des antihistaminiques).
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Pneumologie
Méfiez-vous en pédiatrie de l'allergie aux protéines de lait de vache (le Collège est
parfait, rien à ajouter).
Atopie
(Aptitude à avoir des tests cutanés positifs)
Un patient atopique est fréquemment sensibilisé, parfois allergique
La première notion à comprendre, un patient avec test cutané positif est sensibilisé s'il n'a pas
de symptôme, ou allergique s'il a des symptômes. L'atopie est une aptitude génétique à déve
lopper une réaction d'hypersensibilité.
Comme pour le tableau précédent, une classe moins connue que les classes I et IV, mais néan
moins à connaître.
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Pneumologie
Item 188
Asthme et rhinite. Un des items les plus importants et les plus complexes de la pneu
mologie. C'est un item qui demande beaucoup de travail de mémorisation car il faut
connaître de nombreuses listes (critères de gravité d'une crise[= symptôme d'asthme],
critères de contrôle de l'asthme, critères de sévérité de l'asthme, traitement en fonction
du stade ...) pour l'adulte et pour l'enfant (en insistant bien sur les spécificités pédia
triques. Par exemple, la fréquence cardiaque ne rentre pas dans le diagnostic d'une crise
grave chez l'enfant, contrairement au cut-ciff de 120 chez l'adulte). Comme mentionné
plus haut, les EFR sont à connaître et comprendre. L'escalade thérapeutique par paliers
est elle aussi à maîtriser, mais elle a rarement fait jusqu'à ce jour l'objet de questions très
discriminantes ...
L'asthme professionnel est aussi une thématique appréciée des PU-PH. Enfin,
connaissez tout ce qui est « pratique » dans la prise des traitements (par exemple, il faut
une coordination entre la main et l'inspiration en cas d'aérosol-doseur pressurisé, ce
qui n'est pas le cas en cas d'inhalateur à poudre sèche) : les PU-PH voudront tester les
étudiants qui s'y sont intéressés en stage (vous pouvez aussi apprendre ça dans le Collège
des enseignants ... ).
Anecdote : comme toujours pour l'ECNi, il faut bien connaître les détails de physiopa
thologie, car ce sont de potentielles questions isolées très discriminantes. Par exemple,
une question isolée de l'ECNi 2017 traitait en détail de la physiopathologie de l'asthme
(quelles cytokines, remodelage vasculaire versus remodelage bronchique ...).
467
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Pneumologie
Tableau 841 : Physiopathologie au cours d'une crise d'asthme(= symptôme d'asthme) grave
• Augmentation du retour veineux à l'inspiration (pression pleurale très négative)
• Augmentation des résistances vasculaires pulmonaires (donc augmentation de la postcharge
duVD)
• Augmentation de la postcharge du VD (pression pleurale très négative)
• Bombement septal du VD dans le VG (pouls paradoxal)
Un tableau de réanimation, avec des notions appréciées des PU-PH (tout ce qui est« hémody
namique» est apprécié des PU-PH de réanimation car c'est une de leur« spécificité».
468
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tombables. Connaissez toutes ces caractéristiques (notamment que le test de provocation n'est
pas exigé). Il faut, comme pour toutes les maladies professionnelles, être salarié, avec délai de
prise en charge compatible ...
Une complication mal connue et mal comprise d'une bonne partie des étudiants qui se mélangent
complètement entre aspergillose invasive (pathologie de l'immunodéprimé (hématologie ++],
le champignon envahit tout le parenchyme pulmonaire avec un aspect de halo en TDM, patho
logie très grave), l'aspergillome (colonisation d'une caverne par exemple tuberculeuse par
Aspergillus), l'alvéolite allergique (ou pneumopathie d'hypersensibilité, le système immunitaire
du sujet est à l'origine d'une hypersensibilité de type IV aux antigènes d'Aspergillus, sans que le
champignon ne se développe en lui) et enfin l'asthme bronchopulmonaire allergique (ou ABPA),
au cours de laquelle il y a colonisation des bronches d'un asthmatique par le champignon,
beaucoup moins grave que l'aspergillose invasive.
Item 203
D yspnée. Uri item un peu fourre-tout, qui est traité dans la majorité des autres items
de pneumologie. Il faut cependant connaître le nom de quelques échelles de dyspnée et
leur utilisation (échelle mMRC à connaître). Rien à rajouter ici.
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Pneumologie
Item 204
Toux. Comme dans l'item 199 - Dyspnée, la physiopathologie de la toux prend désor
mais une dimension importante : ne la négligez pas, les difficultés en dossiers ou en QI
proviendront bien plus sûrement du nucleus tractus so/itari (noyau du nerf vague,
impliqué dans la toux, et classé connaissance de rang B par le CEP) que des causes de
toux chroniques.
La sous-partie « Bronchectasies » a disparu du référentiel, mais elle reste au programme
(en tant que complication de la mucoviscidose, de la BPCO ou des pneumonies de
l'enfant). Le tableau qui suit suffit à croiser toutes ces informations.
Il faut connaître les étiologies des dilatations de bronches (soyez logiques : tout ce qui
agresse le parenchyme), savoir qu'une bronchectasie par traction ne se complique pas
(c'est juste le parenchyme autour qui est fibrosé et qui élargit les parois de la bronche, mais celle-ci
est saine initialement), connaître la clinique et les signes d'imagerie TDM. Le traitement
ne semble pas réellement exigible.
470
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Pneumologie
Q 10) Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) fait (font) partie des causes de
bronchectasies ?
A) Coqueluche de l'enfant
B) Radiothérapie de l'adulte
C) Asthme
D) Déficit immunitaire commun variable
E) Tuberculose
Commentaire : pour répondre correctement à cette question, il fallait parfaitement connaître
la sous-partie bronchectasie (traitée dans l'item 204 - Toux) du CEP. La proposition la plus
difficile était la radiothérapie de l'adulte, il est en effet mentionné que le poumon radique est
une cause de bronchectasies dans le CEP.
471
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Item 205
Hémoptysie. Un autre item relativement vaste, il faut bien connaître les étiologies, le
mécanisme principal (saignement originaire de la circulation bronchique +++ et non
pulmonaire dans la majorité des cas), la thérapeutique (les correcteurs seront impitoyables
avec vous si vous ne proposez pas !'embolisation à temps).
Nouveau programme Le nouveau programme insiste sur l'intérêt de connaître le
traitement de l'hémoptysie en urgence. Il était déjà bien traité dans le CEP, rien de
nouveau.
472
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Pneumologie
Tableau directement issu d'une question de l'ECNi blanche 2017. Il fallait bien connaître ces
notions de gravité, notamment en cas de mécanisme artériel pulmonaire (très discriminant, peu
connu des étudiants, et pas du tout intuitif).
Item 206
Épanchement pleural liquidien. Ici, le nouveau programme précise qu'on ne parle
que des épanchements liquidiens et non plus des pneumothorax ... qui sont traités dans
l'item 360. En gros, les items changent mais le contenu est strictement identique.
Un item très discriminant car souvent mis de côté par les étudiants, alors qu'il contient de
nombreuses subtilités (mélanger les critères exsudat/transsudat avec les critères épanche
ments parapneumoniques compliqué/non compliqué ; définition d'un hémothorax ...).
La séméiologie de l'épanchement pleural est bien sûr à connaître (matité, diminution
des vibrations vocales et du murmure vésiculaire, frottement pleural, souille pleuré
tique), tout comme la méthode de drainage de l'épanchement pleural (à ne surtout pas
confondre avec le drainage d'un pneumothorax).
On peut enfin inclure dans cet item l'encart du Collège de pneumologie sur le
mésothéliome.
473
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Pneumologie
Htpleural
---- > 0,5 dans le cadre d'un hémothorax
HTsanguine
Une proposition simple, assez peu connue des étudiants, mais simple à faire tomber en QCM.
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Item 207
Opacités et masses intrathoraciques. Un item relativement simple puisqu'il suffit
d'apprendre une liste d'étiologie en fonction de la localisation pour parfaitement appré
hender l'item. La définition d'une lésion focale en fonction de la taille (micronodules <
3 mm, nodules 3-30 mm, masse > 30 mm) est aussi à connaître. Les tableaux présentés
ci-dessous sont à l'extrême périphérie du programme, quelques notions seront large
ment suffisantes.
On ne rappellera pas le tableau du CEP qui catégorise la tumeur en fonction de sa
localisation (compartiment antérieur/moyen/postérieur, étage supérieur/moyen/infé
rieur) car il est parfait, on ne pourrait que le paraphraser ; pour l'ECNi, il sera considéré
comme acquis, tout comme la conduite à tenir en fonction de la taille du nodule, dont
la connaissance ne mérite aucune approximation (tout nodule solide de> 10 mm a droit
au TEP-TDM, qu'on biopsie s'il est hypermétabolique).
La liste des critères qui orientent une masse pulmonaire vers la malignité pourrait être
reproduite ici,j'ai préféré vous la laisser dans l'item Cancer du poumon (liste très impor
tante, c[ Tableau 881).
Anecdote: c'est dans ce genre d'item qu'on pourrait vous demander de parler de la valeur
prédictive positive (VPP) et négative (VPN) du TEP-TDM. Retenez bien qu'une masse
pulmonaire sans hypermétabolisme a très peu de chance d'être maligne (c'est pour cela
qu'on se permet de surveiller et de ne biopsier que si elle augmente de taille), car le
TEP-TDM a une bonne VPN, il élimine bien le cancer. A contrario, si une masse est
hypermétabolique, vous êtes obligé d'aller la biopsier car l'hypermétabolisme n'est pas
du tout spécifique du cancer, toutes les infections, les maladies inflammatoires peuvent
donner des masses hypermétaboliques : la VPP est mauvaise.
Tableau 854 : Biopsie et images parenchymateuses
Tumorales • Tumeurs malignes: biopsie indispensable
• Tumeurs bénignes : hamartochondrome ➔ pas de biopsie (imagerie typique)
Infection • Tuberculome: parfois, si doute diagnostique. Granulome épithélioïdes et
gigantocellulaires avec nécrose caséeuse
• Aspergillome: pas de biopsie car imagerie caractéristique
• Kyste hydatique: jamais de biopsie
• Abcès : biopsie inutile car clinique bruyante et imagerie typique. LBA possible
pour antibiogramme
Maladies Biopsies de grande taille (chirurgicale) si possible
de système • Granulomatose avec polyangéite : atteinte des vaisseaux de petits calibres
(parfois moyens), atteintes ORL, pulmonaire et rénale. Histologie : vascularite
nécrosante granulomateuse avec des granulomes centrés par un vaisseau,
une vascularite nécrosante des vaisseaux de petits calibres et des foyers
de nécrose
• Nodules rhumatoïdes: zone centrale de nécrose d'aspect fibrinoïde
entourée d'une bordure palissadique d'histiocytes. Tissu conjonctif fibreux
et inflammatoire en périphérie ➔
476
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Pneumologie
Item 208
Insuffisance respiratoire chroni que. Un item qui se recoupe avec de nombreux
autres. Il faut connaître ici la définition de l'insuffisance respiratoire (Pa02 < 70 mmHg
en air ambiant sur Z. gaz du sang à 2 semaines d'intervalle), comprendre la physiopatho
logie des différentes étiologies d'insuffisance respiratoire (les pneumologues adorent vous
piéger sur l'effet shunt/espace mort), comprendre les indications de l'oxygénothérapie
de longue durée (systémati quement si PaO 2 < SSmmHg en air ambiant, à l'état
477
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Pneumologie
stable sur 2 gaz du sang espacés d'au moins 2 semaines, à condition (HTAP, polyglo
bulie, désaturations nocturnes non apnéiques, insuffisance ventriculaire droite) si PaO 2 entre
55 et 60 mmHg), ou encore les mesures thérapeutiques pour le patient insuffisant
respiratoire chronique (n'oubliez jamais la vaccination grippe et pneumocoque ... ).
Augmentation
de l'épaisseur
de la membrane
(PID)
3 causes
�-- d'anomalie --�
du DLCO
,,
Destruction Réduction du lit
alvéolaire capillaire
(emphysème) (HTAP et emphysème)
Un schéma qui met en évidence cette notion mal comprise des étudiants et pourtant fondamentale
qu'est la diminution du DLCO. N'oubliez pas que la destruction des alvéoles est bien à l'origine
d'une diminution du DLCO, tout comme la réduction du lit capillaire (d'où l'intérêt de la mesure du
DLCO chez les patients avec HTAP). C'est le genre de schéma qui vous permettrait de faire la diffé
rence lors d'un dossier d'HTAP en sachant cocher« EFR avec DLCO » comme examen de suivi...
478
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Pneumologie
479
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Pneumologie
Item 209
Bronchopneumopathie chroni que obstructive (BPCO). Probablement l'item le
plus apprécié des pneumologues (il remplit une bonne partie de leurs consultations
en pratique). Il faut tout connaître : la physiopathologie (emphysème/bronchite
chronique, physiopathologie de l'hypoxémie) ; la définition aux EFR, les examens
complémentaires, l'indice pronostique BODE (c'est le patient avec IMC < 21 qui
est à risque, attention QCM !) ; le traitement de fond de la pathologie, le traitement
des exacerbations (discordance entre ECN Pilly et CEP, mais c'est le CEP qui fera foi
pour cet item) ; et les autres complications (pneumothorax spontané secondaire par
exemple, très tombé depuis le début des ECN).
Attention aussi aux étiologies : le tabac est une évidence, mais il faut toujours garder
en tête l'étiologie professionnelle. De manière plus anecdotique, une origine génétique
n'est pas à oublier et nous a fait une petite surprise lors de l'ECNi blanche 2017 avec
un homme jeune de 36 ans qui présentait une BPCO importante, il fallait évidemment
penser à un emphysème pan-lobulaire secondaire à un déficit en al-antitrypsine à l'ori
gine d'une BPCO (le dossier ne demandait pas autant de connaissances, simplement de
savoir qu'il existe des formes génétiques de BPCO).
Le problème pour ajouter des tableaux est que le CEP est très complet, très compré
hensible, donc on ne peut pas trop donner de notions supplémentaires ici sans diluer le
message. Un seul tableau, donc.
Tableau 861 : Physiopathologie de l'hypoxémie dans la BPCO
• Troubles de la diffusion avec diminution du DLCO en cas d'emphysème (par destruction
alvéolaire)
• Effet shunt (destruction des alvéoles plus précoces que la destruction des capillaires d'où
une zone perfusée mal ventilée)
Peut-être le tableau le plus discriminant de cet item. Les étudiants ont souvent en tête une
hypoxémie par hypoventilation globale dans la BPCO, mais cela n'arrive qu'à un stade très
tardif, et ce n'est certainement pas la première étiologie d'hypoxémie ! C'est avant tout un effet
shunt et des troubles de la diffusion qui sont à l'origine de l'hypoxémie dans la BPCO.
Attention, si l'hypoventilation globale n'est pas la première cause de l'hypoxémie, il est évident
qu'il y a une part d'hypoventilation alvéolaire dans la BPCO, puisqu'il existe aux gaz du sang
une hypercapnie (or, rappel de deuxième cycle, la capnie reflète directement la ventilation
alvéolaire : hypocapnie si hyperventilation, hypercapnie si hypoventilation).
480
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Pneumologie
Item 210
Pneumopathie interstitielle diffuse (PID). Un item complexe mais important, on
sait que la banque nationale contenait au moins un dossier de fibrose pulmonaire idio
pathique puisque cette pathologie a fait l'objet d'un dossier en ECNi blanche 2016 (très
discriminant même pour les meilleurs). Il faut pour une fois être très exigeant au niveau
radiologique (disposition des micronodules, réticulations, rayons de miel), au niveau
séméiologique (rayons de miel dans la FPI, verre dépoli dans la pneumopathie inters
titielle non spécifique), et au niveau des examens complémentaires (connaissez le LBA
normal, connaissez les EFR des PID). Vous ferez aussi la différence entre l'asbestose
(pneumoconiose due à l'amiante) et le mésothéliome (cancer de la plèvre dû à l'amiante).
Un peu d'histologie très discriminante au sein d'un item lui-même très discriminant.
481
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Pneumologie
Atteinte lymphatique
Cet item est un des rares que l'on pourrait quasiment qualifier « d'item de radiologie », en
plus du côté pneumologique. Comprendre la disposition des micronodules est très important,
notamment pour savoir cocher sarcoïdose/lymphangite carcinomateuse en cas de disposition
péribronchovasculaire et sous-pleurale.
482
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Pneumologie
483
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Pneumologie
484
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Pneumologie
485
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Pneumologie
Item 211
Sarcoïdose. Un item très tombable, mais à mon sens relativement peu discriminant.
Pour preuve le dossier ECNi 2017 qui était beaucoup trop simple pour faire la différence
entre les étudiants les plus compétitifs (si vous regardez les notes au dossier 17 des étudiants
bien classés, vous verrez rarement plus d'une ou deux erreurs dans tout le dossier ... ). Il faut
connaître l'histologie, les signes cliniques (tableau du CEP, excellent, disponible), la clas
sification radiologique, les examens complémentaires pour prouver la maladie (et leur
hiérarchie), les indications de traitement et les éléments pronostiques. Si vous connaissez
tout ça, aucun dossier ne vous posera vraiment de problème. Notez bien que les dossiers
de sarcoïdose débutent très souvent par une uvéite antérieure aiguë. Évidemment, ne
confondez pas le lupus pernio (granulomes sarcoïdiens cutanés) avec le vespertillo du
lupus systémique.
Nouveau programme. En théorie, le nouveau programme 2022 sort le traitement de
la sarcoïdose du programme.
486
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Pneumologie
Le lupus pernio ressemble franchement au vespertillo du lupus systémique, d'où les pièges très
QCM possibles ...
Item 309
Cancer bronchopulmonaire. Un item très important car les QCM donnent un regain
d'intérêt à la thématique (il est plus simple de tirer dans les coins avec des QCM). Il faut
connaître l'ép idémiologie de ce cancer (tout est développé dans le CEP - 40 000 cas/
an ... , dont les facteurs de risque), l'histologie et ses particularités notamment comment
obtenir une pièce histologique en fonction de la localisation de la masse (schéma du CEP
absolument parfait pour cela), la classification TNM, les arguments radiologi ques
en faveur d'une histologie maligne face à une masse pulmonaire, et des notions assez
importantes de thérap eutiques (pas de chirurgie sur un cancer à petites cellules, thé rap ies
ciblées en fonction des mutations . ..).
Le traitement d'un syndrome cave supérieur est un grand classique de l'item, tout comme
les différents syndromes paranéoplasiques qu'on retrouve surtout en cas de cancer à
petites cellules.
487
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Pneumologie
488
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Pneumologie
489
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Pneumologie
"r
Feedback négatif
1
DomaineTK normal Voiede
Communateur on/off ---+ signalisation·------► Tumeur,
(actif/inactif) prolifération, etc...
DomaineTK«Muté» Tumeur
� ===t voiede ===t
Ce111111e11ateer 011,'eff
� ===t signalisation ===t +++
(TOUJOURS actif)
.
DomaineTK«Muté»
Peud'affinité de l'ATP -
Forte affinitéde l'ITK
�
Un schéma qui permet de retenir une différence fondamentale et qui tombe fréquemment en
QCM : la mutation KRAS ne doit PAS être présente pour traiter un cancer du côlon par anti
EGFR, alors que pour traiter un cancer du poumon par anti-EGFR, il faut qu'il soit EGFR muté.
490
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Pneumologie
...
.!: Gefetinib, PDl >50%
i!! Afatinib des cellules
• ÀALK ROSl : Pembrolizumab
Crizotinib
pT < 4 cm pT > 4 cm pN2 Chirurgie Si pas de possibilité de thérapie
C
0
et pNO pN1/N2 parfois possible ciblée:
•.;::
C
si • AdénoK: PLATINE+
� Surveillance Chimiothérapie Radiothérte • T4NO PERMETREXED
.!:
" adjuvante médiastina e • Pancoast- • +/- Bevacizumab
N Tobias • Épidermoïde: PLATINE+ autre
- Cl au permetrexed et Bevacizumab
Tous les 6 mois : RP ou TDM thoracique • Examen clinique /1-2 mois
:;E • TDM thoracique+ hépatique+ surrénalien
tous les 3 mois
:)
V)
• CBPC: suivi clinique+ TDM mensuel
Si le CEP a décidé d'élaguer le traitement du cancer bronchique, il n'en reste pas moins détaillé
dans le Collège de cancérologie... Et s'agissant de la première cause de mortalité par cancer,
difficile d'envisager une impasse.
Pour le suivi, il s'agit plutôt d'une distinction opéré/non opéré (on surveillera de la même
manière un stade 1 et un stade 3 finalement opéré).
Pas de radiothérapie adjuvante sur le lieu de lobectomie ! Si elle est indiquée (pN2), elle sera
médiastinale.
491
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Pneumologie
Item 359
Détresse et insuffisance respiratoires aiguës. Le nouvel item 359 fusionne les
anciens items« Détresse respiratoire aiguë >> et« Insuffisance respiratoire aiguë » ... Tant
mieux ! Tant ils se recoupaient. Le contenu, lui, reste identique. On entre ici dans la
partie« urgence» de la pneumologie. Ce n'est pas la partie la plus complexe, mais il faut
être vigilant quant à votre connaissance de la séméiologie (si vous confondez le signe
de lutte et le signe de faillite, vous risquez de perdre 1 point entier en QCM, de même
si vous confondez l'expiration abdominale active et le balancement thoracoabdominal,
if. QCM ci-contre). La physiopathologie de l'insuffisance respiratoire est traitée dans
l'item « Insuffisance respiratoire chronique », mais elle est parfaitement transposable ici.
Enfin, c'est un item qui débutera ou terminera probablement un dossier de pathologie
(embolie pulmonaire, pneumopathie infectieuse ... ), ces notions sont très transversales au
sein de la pneumologie, et donc très rentables, d'autant plus qu'elles sont mal connues
des autres étudiants.
L'item contient aussi une partie sur les corps étrangers, qui est déjà très bien traitée en
pédiatrie, rien à ajouter ici.
Connaissez parfaitement les critères du SDRA (il ne suffit pas d'avoir un rapport PaO2/
FiO2 < 300, il faut aussi les autres critères, sinon toutes les pneumopathies infectieuses
seraient des SDRA), d'autant plus qu'ils ont été actualisés relativement récemment.
Petite pensée pour le dossier ECNi 2017 qui demandait à quelle Pa02 correspondait une satura
tion de 90 % (il fallait les bornes qui incluaient 60 mmHg évidemment).
L'épidémie de covid-19 pourrait parfaitement faire entrer des dossiers de SDRA dans la
banque, tant les réanimateurs ont été sollicités et l'épidémie marquante.
Q2) Dans le cadre de cette détresse respiratoire quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) concernant la respiration abdominale active ?
A) Elle doit faire évoquer une compression trachéale
B) Elle oriente vers une fatigue diaphragmatique
C) Elle doit faire évoquer une BPCO
D) Elle oriente vers une fatigue des muscles sterno-cleido-mastoidiens
E) Elle justifie en soit la mise en place d'une VNI
Commentaire : il fallait être imperturbable sur sa séméiologie pneumologique pour réussir
cette question de l'ECNi blanche 2017. L'expiration abdominale active est un signe de trouble
ventilatoire obstructif (correspond à un trouble de l'expiration). En conséquence, cela ne fait
pas évoquer une compression trachéale (trachée= trouble inspiratoire), cela n'oriente pas du
tout vers une fatigue diaphragmatique (cela serait plutôt la respiration abdominale paradoxale
qui orienterait vers une fatigue), donc ne justifie pas en elle-même une ventilation non-invasive,
et n'a pas de rapport avec les muscles sterno-cléido-mastoïdiens (muscles de l'inspiration).
Une excellente question pour faire la différence !
492
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Pneumologie
493
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Pneumologie
Recommandations de janvier 2019 par les réanimateurs de la SRLF sur le SDRA : globalement
hors-programme, mais avec quelques points pertinents. Retenez qu'il faut maintenir une PEP
> 5 cmH20 (facile, c'est dans la définition !), qu'il faut utiliser un curare et le décubitus ventral
dès que le rapport Pa02/Fi02 < 150 mmHg.
Les autres points sont trop spécialisés (ECMO, NO inhalé...).
Une question très prisée des réanimateurs, qui auront à cœur de vous rappeler que seules
trois thérapeutiques ont prouvé une efficacité sur la survie : le décubitus ventral précoce, la
curarisation précoce et l'utilisation de faibles volumes courants (6 ml/kg).
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Pneumologie
-
et inférieures
Fonction
neuromusculaire
respiratoire
Tronc
cérébral
Moelle
spinale
- Afférences -+
nerveuses
Plaque
motrice
-1 Muscles
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Pneumologie
Item 360
Pneumothorax. Un item très apprécié des rédacteurs de dossiers (pneumothorax trau
matique de 2016), le CEP est concis, clair, et c'est la seule référence à connaître donc
peu de tableau ici au risque digresser. Ne confondez pas pneumothorax spontané secon
daire (pas de cause, poumon pathologique) et pneumothorax traumatique. Tout comme
pour l'épanchement pleural, la séméiologie est importante à connaître (tympanisme,
abolition des vibrations vocales et du murmure vésiculaire, diminution de l'ampliation
thoracique). Il faut aussi connaître les indications de drainage, les indications de pleuro
dèse (et ne pas confondre ces deux catégories d'indications non plus !) et savoir identifier
un pneumothorax sur une radio de face.
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Pneumologie
497
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Cardiologie
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La cardiologie est une matière appréciée des étudiants, mais difficile. Les sujets
ne sont jamais simples et directement issus du cours, à la différence des sujets
de pneumologie qui ne s'écartent jamais bien loin du Collège des enseignants.
Vous avez plus de chance d'avoir une communication interauriculaire (CIA)
qui finit en tachycardie de Bouveret qu'une simple fibrillation auriculaire (FA)
à traiter.
Certaines thématiques seront extrêmement sélectives, car négligées par une
bonne partie des étudiants, même futurs correctement classés, comme par
exemple tout ce qui touche aux complications des valves (thrombose de
valve, hémolyse ...), les cardiomyopathies, les troubles de la conduction
(dès qu'on s'écarte du simple BAV3), certains« noms propres>> (Tako-Tsubo,
Brugada...) qui pourraient semer la discorde même pour les plus motivés, ou
encore la syncope, qui est une thématique chère aux rédacteurs de dossiers,
mais qui n'est pas mise en valeur dans les différentes références ou conférences/
dossiers que vous réaliserez.
N'ayez pas peur d'aller loin, plus loin que le Collège pour une fois, l'élargisse
ment du B2 en cas de CIA coûtait cher en points en 2016 ...
À part ces points sélectionnants, vous devez être irréprochables sur les thèmes
suivants:
- tout ce qui touche aux facteurs de risques cardiovasculaires, dyslipidérnie,
hypertension artérielle : le côté « prévention secondaire >> est très à la mode,
les recommandations dyslipidérnies récentes HAS facilitent la rédaction de
dossier, tout comme les recommandations SFHTA 2013 pour l'hypertension.
Ces thématiques seront obligatoirement abordées au début ou à la fin d'un
dossier de cardiologie ;
- la coronaropathie
- l'ECG, avec les troubles du rythme (item Palpitations) et de la conduction
(de loin les plus importants) et la fibrillation atriale (qui tombe rarement
en dossier entier ; les faveurs des rédacteurs de dossier vont plutôt vers une
décompensation d'insuffisance cardiaque sur fibrillation auriculaire. Dans ce
cas, il faut mettre de la digoxine uniquement pour ralentir la FA, jamais de
bêtabloquant qui aggraverait la décompensation cardiaque) ;
- le côté « vasculaire ►> de la cardiologie, avec notamment l'AOMI et
l'insuffisance veineuse ainsi que les ulcères. Ce sont des thématiques très
séméiologiques, appréciées des rédacteurs car les dossiers sont simples à écrire
(on vous montre une photographie d'ulcère, on vous demande de la décrire
avec les termes consacrés, d'indiquer les examens complémentaires et on vous
fait prendre en charge le patient de manière globale).
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Cardiologie
Quels changements ?
Quasiment aucune nouveauté là non plus. On remarquera simplement la
disparition de l'item 222 - HTAP. Comme pour l'amylase, nous laissons les
tableaux qui s'y rapportent, tant cette notion est transversale ...
On le redit, mais n'hésitez pas à aller plus loin que le Collège, parfois à la
traîne des recommandations. Vous trouverez votre bonheur dans les recos de
l'European Society ef Cardiology, qui figurent parmi les plus claires et les plus
suivies du monde médical. Par exemple, en 2020, deux recommandations
capitales de l'ESC sur le SCA ST - et la fibrillation atriale vous seront utiles.
501
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Cardiologie
Item 153
Porteurs de valves. Un item très discriminant, mal connu des étudiants qui peuvent
même parfois complètement oublier de traiter cet item, pourtant bien écrit dans le
Collège de cardiologie. Il faut savoir que les valves les moins thrombogènes sont les
valves à double ailette (pas besoin d'aller plus loin à mon sens), connaître les caractéris
tiques des prothèses mécaniques par opposition aux bioprothèses, même les notions
hémodynamiques (présence d'un gradient transvalvulaire dans les prothèses mécaniques
car écoulement sanguin peu physiologique, à l'origine d'une hémolyse intravasculaire
modérée), connaître les objectifs d'anticoagulation en fonction de la valve (et de sa posi
tion!), et être irréprochable sur les complications (thrombose de prothèse notamment).
502
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Cardiologie
• ETT de référence à 3 mois puis une ETT tous les 1-2 ans si pas de dysfonction
• Suivi mensuel par le médecin traitant, 1-2 fois/an par le cardiologue
Des notions très simples mais qui tombent fréquemment, notamment la notion d'ETT de référence
à 3 mois.
Item 221
Athérome. Un item qui est entièrement recoupé par le suivant. Quelques notions de
physiopathologie sont potentiellement au programme : il faut à mon sens savoir que les
cellules spumeuses sont des macrophages qui ont phagocyté du LDL-cholestérol dans la
paroi artérielle. Aussi, il ne faut pas confondre l'athérosclérose (atteinte de l'intima puis
de la média causée par l'hyperlipidémie, l'hypertension, le tabagisme ... avec infiltration
des LDL phagocytés par les macrophages) et l'artériosclérose (atteinte de la média causée
par le vieillissement).
503
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Cardiologie
Item 222
Facteur de risque cardiovasculaire et prévention. Une petite momfication dans
l'énoncé du nouvel item qui met l'accent sur l'importance de la prévention. Rien de
bien nouveau donc pour cet item que vous connaîtrez sans trop le travailler, tant il
tombe fréquemment en dossier. Néanmoins, assez peu de questions discriminantes (de
trop nombreuses sources se contredisent pour pouvoir faire des QCM très « tranchés ». Cela vous
laisse avec des QCM relativement consensuels, donc très simples car bien souvent il suffit de
faire preuve de logique pour y répondre), il faut simplement connaître les facteurs de risque
cardiovasculaire selon le Collège de cardiologie, en vous méfiant bien des âges eut-cf{
(« homme> 50 ans» est un facteur de risque, l'antécédent au premier degré est « parent
masculin> 55 ans» ...).
Item 223
Dyslipidémie. Un item qui paraît simple au premier abord, mais avec des notions au
final extrêmement complexes qui sont résumées dans le tableau 907. Il faut connaître
la mfférence séméiologique entre l'hypercholestérolémie et l'hypertriglycéridémie. La
classification de Frederikson est mentionnée dans tous les ouvrages de référence, on
ne la reproduit donc pas ici, mais il faut connaître au moins les classes Ila (cholestérol),
116 (cholestérol + triglycérides) et IV (triglycérides). Même si des recommandations
existent, tant qu'elles ne font pas consensus entre les mfférentes spécialités (endocrino
logie, cardiologie ...), elles semblent peu tombables. Comme toujours, soyez excellents
sur le suivi des thérapeutiques : c'est d'autant plus valable quand on parle des statines,
très prescrites en pratique courante.
504
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Cardiologie
505
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Cardiologie
506
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Cardiologie
Tableau 908: Examens complémentaires en cas de traitement par statines (ESC 2016)
• Bilan lipidique après 2-3 mois de traitement ou modification de posologie, puis annuel
• Transaminases : avant traitement puis sous 3 mois et pas de contrôle annuel :
- si augmentation > 3N : arrêt des statines puis recontrôle 4 semaines et discuter une
réintroduction à faible dose
- si augmentation < 3N : continuer le traitement, contrôle à 4-6 semaines
• CPK : non systématiques avant le début du traitement, sauf situation à risque.
Le suivi des thérapeutiques est comme toujours fondamental, d'autant plus qu'il existe une
recommandation assez claire sur la question.
Item 224
Hypertension artérielle. Un item-fleuve, très long, qui a peu de chance de tomber de
manière isolée mais qui peut s'intégrer dans tous les dossiers de cardiologie. Concernant
l'hypertension artérielle essentielle, il faut maîtriser les définitions (connaître le cut-eff
pour parler d'hypertension en cas d'automesure des 24 h, nocturne, d'éveil...), savoir
mesurer la tension (combien de mesures, quel intervalle?), la classification de sévérité,
le bilan minimal HAS (recommandations HAS 2016), la stratégie thérapeutique y
compris la surveillance du traitement (kaliémie et créatininérnie 7-14 jours après intro
duction d'IEC/ ARA2 par exemple). Ces notions sont très bien traitées dans la majorité
des sources, pas grand-chose à rajouter.
Les parties plus techniques, et donc plus discriminantes, concernent les étiologies d'hy
pertension artérielle secondaire (on développera ici le phéochromocytome qui s'intègre
dans une bonne partie des dossiers endocrinologie/ cardiologie) et les complications de
l'hypertension. N'oubliez pas également la version pédiatrique de l'item, succinte mais
rentable (il fait l'objet d'une page à la fin de l'item du Collège de néphrologie, qui
devrait vite être assimilée).
507
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Cardiologie
508
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Cardiologie
509
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Cardiologie
510
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Cardiologie
Item 225
Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), anévrysme de
l'aorte abdominale (AAA), ischémie ai guë de membre. Un item séparé en
plusieurs parties, qui semble cependant un peu moins tombable que le reste de la cardio
logie, sauf en questions isolées.
- Concernant l'AOMI : il faut connaître le diagnostic et les examens complémentaires
nécessaires (d'abord faire un IPS puis échodoppler artériel), savoir localiser le siège
de l'obstruction en fonction du pouls aboli (nombreux tableaux disponibles), savoir
différencier une claudication artérielle des autres étiologies de claudication et enfin
connaître la thérapeutique et notamment les indications de revascularisation (on attend
3 mois de traitement médical si AOMI symptomatique !).
- Concernant l' AAA : il faut connaître les facteurs de risque (il y en a très peu : âge
> 65 ans, sexe masculin, tabagisme, antécédents familiaux et c'est tout), les signes
cliniques (signe de De Bakey si AAA sous-rénal...), le suivi (il faut absolument avoir
quelques notions en fonction de la taille de l' AAA), les critères d'intervention et les
complications. Il ne vous sera probablement pas demandé de choisir entre intervention
chirurgicale et endoprothèse, mais il faut à mon sens savoir qu'il faut préférer une
endoprothèse si haut risque opératoire et anatomie compatible.
511
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Cardiologie
- Concernant l'ischémie aiguë de membre : une sous-partie qui est déjà tombée sous
format rédactionnel lors de l'ancien ECN. Très peu de notions à comprendre, il faut
juste retenir la différence entre mécanisme thrombotique (patient vasculaire, beaucoup
de collatéralité, tableau moins brutal) et embolique (patient jeune, occlusion sur FA ou
AAA, pas de collatéralité donc très grave), savoir aller au bloc en urgence sans aucun
examen complémentaire, et connaître le syndrome de reperfusion.
AOMI
Tableau 918 : Peau périulcéreuse
Artériopathie Insuffisance veineuse
• Luisante et dépilée • Lésions dermoépidermiques : plaques
• Baisse de la température cutanée érythématosquameuses prurigineuses (eczéma variqueux)
• Pâleur à la surélévation du pied • Lésions de capillarite : dermatite ocre, atrophie
• Cyanose de déclivité blanche (plaque atrophique parcourue de fines
• Allongement du temps de té/angiectasies), capillarites hypertrophiques {corona
recoloration pulpaire phlebectatica)
• Lésions d'hypodermite : hypodermite aiguë ou subaiguë
(grosse iambe rouge douloureuse), lipodermatosclérose
(après plusieurs épisodes d'hypodermite aiguë ou
insidieusement; mollet dur, peau scléreuse, souvent
pigmentée, « guêtre rétractile »)
Un tableau de séméiologie très simple à faire tomber, qui a déjà été très douloureux par le passé
(notion de corona phlebectatica proposée en QCM, qu'il fallait cocher...). Ne vous faites pas
piéger, la cyanose de déclivité se retrouve en cas d'artériopathie et pas d'insuffisance veineuse.
512
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Cardiologie
• Interruption de la continuité
des calcifications aortiques
• Prise de contraste dans le thrombus
Un peu d'imagerie, relativement discriminante et peu connue dans le cadre de l'item AAA.
513
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Cardiologie
Item 226
Thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire. Un item très important,
les recommandations récentes font parfaitement consensus et sont reprises dans tous les
ouvrages de référence. Le CEP est extrêmement bien fait pour cet item, largement suffi
sant, on ne peut pas vraiment rajouter beaucoup de tableaux pour cet item (même si c'est
un des plus tombable...) sans tomber dans le plagiat ou la digression. Connaissez bien la
démarche diagnostique avec le score de Genève, la place des D-Dimères, la recherche
étiologique (attention, peu de consensus pour cette notion, soyez parfaitement à jour
de la dernière version du CEP). Il faut aussi connaître en détail (plus que pour les autres
items en tout cas) la thérapeutique avec la posologie des héparines, les indications et
contre-indications des anticoagulants oraux directs, le suivi de ces thérapeutiques...
Remarque : une lettre aux professionnels de santé de I'ANMS de juin 2017 a mis à plat les
posologies d'enoxaparine utilisables en cas d'insuffisance rénale sévère (c'est très simple
dans le cas du traitement de la thrombose veineuse profonde ou de l'embolie pulmonaire, on
divise par deux ce qu'on mettait avant, avec par exemple 100 Ul/kg SC une fois par jour
contre 100 Ul/kg SC deux fois par jour si le patient n'est pas insuffisant rénal).
Un autre schéma posologique apparaît (150 Ul/kg en une seule injection), pour les patients à
faible risque (question peu probable).
http://ansm. sante. fr/var/ansm_site/storage/original/application/7 ec2d3 f89f93 ba
16825e784c3450e648.pdf
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Cardiologie
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Cardiologie
Item 227
Insuffisance veineuse chronique. Un item qui ne nécessite que peu de tableaux,
seules quelques notions sont réellement importantes et elles sont bien traitées dans le
Collège de cardiologie. On fera attention à l'anatomie (différencier les réseaux veineux
profond et supeificie0 la physiologie du retour veineux (valvules, contraction musculaire,
semelle plantaire de Lejars ...), et enfin la séméiologie dermatologique de l'insuffisance
veineuse chronique (traitée ici dans l'item 226 - Ulcères).
516
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Cardiologie
Item 228
Ulcères. Un item qui paraît simple au premier abord, mais qui est finalement un des
plus discriminants, car il regorge de subtilités séméiologiques (il existe énormément de
termes pour décrire l'insuffisance veineuse chronique) ou thérapeutiques (les pansements
ne suivent aucune logique, il faut pourtant les connaître par cœur cf. ECNi 2017). Il faut
connaître toutes les étiologies d'ulcère (y compris l'angiodermite nécrosante, un peu à
part, mais très simple à faire tomber: sachez que c'est une atteinte de la microcirculation
[artériolosclérose], qu'elle touche les femmes hypertendues diabétiques de 60 ans, et que
c'est une étiologie très douloureuse qui se traite par greffe de peau).
Tableau 926: Différences entre les types d'ulcères
Ulcère veineux Ulcère artériel
• Femme > 50 ans • Homme de 50 ans avec facteurs de risque
• Unique, indolore, périmalléolaire, de cardiovasculaire
grande taille • Multiples, douloureux, suspendus ou
• Peau périulcéreuse : dermite ocre, distaux, creusants
lipodermatosclérose, capillarite • Peau périulcéreuse : froide, sèche, dépilée
hypertrophique (couronne phlébectasique),
dermohypodermite de stase
Les caractéristiques séméiologiques des ulcères sont très simples à traduire en QCM, ce tableau
est donc très important pour faire la différence. Vous pouvez le rapprocher de celui sur la peau
périulcéreuse pour l'item 225 - AOMI (Tableau 918). Ces connaissances regroupées sur deux
tableaux étaient indispensables pour répondre à une question isolée de l'ECNi 2016, repro
duite ci-dessous.
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Cardiologie
Tableau 928: Conditions pour stripping des varices en cas d'ulcère veineux
• Absence d'insuffisance veineuse profonde
• Absence d'artériopathie (penser pontage dans les années suivantes)
• La cicatrisation n'est PAS obligatoire (/a chirurgie aideraà la cicatrisation età prévenir les récidives)
Une notion qui paraît hors programme, mais pourtant tombée en 2016 de manière discrimi
nante. La chirurgie aide à la cicatrisation : on peut opérer les patients même si l'ulcère n'est
pas cicatrisé !
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Cardiologie
Item 229
Abords veineux. Un item plus anecdotique, avec globalement peu de notions à retenir.
On s'intéressera aux particularités des voies veineuses centrales (QCM simples sur la voie
la plus infectiogène, la voie à risque de pneumothorax ...) ainsi qu'à leurs indications. On
retiendra aussi la disposition des structures vasculaires et nerveuses au niveau fémoral : de
l'extérieur vers l'intérieur, on retrouve Nerf, puis Artère, puis Veine (NAV).
Item 230
Douleurs thoraciques aiguës. Le nouvel intitulé du programme 2022 rajoute la
notion de caractère« aigu» de la douleur. C'est ce qui était déjà traité de toute façon. Un
item très peu tombable en tant que tel, qui est traité dans une bonne partie des chapitres
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Cardiologie
1
Stanford
De Bakey 1 : Ascendante Il : Ascendante Ill : Descendante
+ descendante
i
Une notion simple, repr se dans toutes les sources, concernant la classification de la dissection
aortique.
Item 231
ECG. Un item déjà abordé dans les autres chapitres de cardiologie, pas de tableau parti
culier ici. Il faut connaître les valeurs normales des différents intervalles et segment de
l'ECG (surtout les espaces PR, QRS, QT), l'anatomie coronaire en fonction des déri
vations ECG ou encore le calcul de l'axe du QRS et sa normalité.
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Cardiologie
Item 232
Fibrillation atriale. Un item relativement simple à aborder, mais qui demande beau
coup de temps pour être maîtrisé. Les notions les plus importantes sont :
- les définitions (paroxystique/persistante/permanente) ;
- les étiologies (notamment l'hypokaliémie, et non l'hyperkaliémie, souvent proposée
en distracteur, ou encore le SAOS) ;
- le concept de maladie rythmique auriculaire (alternance de fibrillation auriculaire
avec des dysfonctions sinusales + moments où le patient est sinusal) ;
- évidemment la lecture de l'ECG ;
- et enfin la thérapeutique, dans ses moindres détails (l'anticoagulation bien sûr, mais
aussi les antiarythmiques et les complications de ces traitements).
Ces notions sont claires dans les différentes références, on ne rajoutera que quelques
points de pharmacologie ou de thérapeutique « avancée » car les informations nécessaires
pour répondre aux QCM ne sont pas vraiment discriminantes si l'étudiant a pris la peine
de lire ces références.
Dans le cas très fréquent en dossier où un patient décompense une insuffisance cardiaque
en OAP sur une FA, vous cocherez uniquement la thérapeutique « digitaliques », et
jamais de bêtabloquants ou d'inhibiteurs calciques dans ce contexte « d'urgence » !
Le Collège de cardiologie est très court sur cet item, il est de bon ton de le compléter
avec d'autres références, au moins pour une première lecture.
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Cardiologie
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Cardiologie
Item 233
Valvulopathies. Un item très long, en trois parties (les trois valvulopathies principales)
qui suivent toutes à peu près le même schéma. Une fois que vous avez bien compris
le principe avec une valvulopathie, l'apprentissage des deux autres est beaucoup plus
simple. Je vous conseille de faire des liens d'opposition entre les valvulopathies, c'est
sûrement ce que feront les PU-PH rédacteurs pour trouver des distracteurs (le souille
d'insuffisance aortique s'entend mieux penché en avant, alors que le souille d'insuffi
sance mitrale s'entend mieux sur le côté, etc.).
Il vous faut être très au point sur la séméiologie (description précise du souille, renforcement
du souille), sur les résultats des examens complémentaires et notamment les indications
de traitement en fonction de l'ETT, savoir définir une valvulopathie grave (qu'est-ce qu'un
rétrécissement aortique serré par exemple) avec les critères échographiques. En théorie, le
nouveau programme sort les principes de suivi des patients avec prothèse valvulaire. Il est bon
de connaitre l'intérêt de l'ETT de référence à 3 mois, et c'est à peu près tout.
Tableau 938 : Intensité des souffles cardiaques
1/6 À peine audible au stéthoscope
2/6
Audible aisément
3/6
4/6 Frémissant
5/6 Audible avant d'appliquer correctement le stéthoscope
6/6 Audible sans stéthoscope
Un tableau simple pour débuter l'item. Il suffît de retenir le eut-off de 4/6 pour que le souffle
soit frémissant. Il est peu probable qu'on vous fasse quantifier un souffle avec une description
séméiologique, mais le caractère« frémissant» doit vous faire cocher au moins 4/6.
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Cardiologie
Insuffisance aortique
Tableau 943: Roulement de Flint et insuffisance aortique
En jaune : insuffisance aortique, régurgitation d'un flux qui cc fait vibrer» la valve mitrale en diastole ➔
rétrécissement mitral fonctionnel ➔ roulement de Flint (augmente penché en avant, à l'expiration forcée)
Explication physiologique du roulement de Flint en cas d'insuffisance aortique, qui est bien
plus simple à retenir quand vous savez exactement ce qu'il se passe. On ne peut pas non plus
exclure un QCM qui porte sur ce genre de notion.
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Cardiologie
Insuffisance mitrale
Tableau 946 : Classification de Carpentier (insuffisance mitrale) et cardiopathie ischémique
Type 1 Insuffisance mitrale fonctionnelle
Type Il Rupture de pilier
Type Ill Remodelage ischémique avec modification de la cinétique des piliers
La classification de Carpentier est bien sûr à connaître, d'autant plus qu'il faut bien comprendre
sa signification physiopathologique pour maîtriser toutes les subtilités. Les explications suivantes
sont très tombables, et pourtant très discriminantes, car de nombreux étudiants confondent
« dépassement vers l'oreillette», ou« rétraction dans le ventricule»
- �: les valves restent dans le plan de l'anneau, donc pour qu'il y ait une fuite, soit l'anneau
est dilaté et les valves ne cooptent plus correctement (insuffisance mitrale fonctionnelle), soit il
y a un« trou» dans les valves (endocardite) ;
- WLJ: une valve dépasse le plan de l'anneau (et il faut bien comprendre que la valve qui
dépasse en systole va dépasser dans l'oreillette gauche, et non dans le ventricule gauche),
donc le cordage ou un pilier est rompu, ou bien la valve est trop longue (prolapsus valvulaire);
- �: une valve n'arrive pas à se fermer assez car elle reste en-dessous du plan de l'anneau
(donc dans le ventricule). Les piliers sont par exemple ischémiés, ou la valve elle-même est
rétractée (rhumatisme articulaire aigu).
Ce tableau reprend cette classification, avec pour exemple la cardiopathie ischémique, qui
peut donner les trois types d'insuffisance mitrale.
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Cardiologie
Rétrécissement aortique
Tableau 948 : Critères auscultatoires de gravité dans le rétrécissement aortique
• Abolition du B2
• Présence d'un B3 et bruit de galop (signe d'insuffisance cardiaque gauche)
• Pas de 84, qui traduit simplement un VG hypertrophié avec, lors de la systole auriculaire, le
sang qui butte sur le VG (tout RAo)
Comme pour l'insuffisance mitrale, ces critères auscultatoires sont très QCM.
Item 234
Insuffisance cardiaque (IC). Un item lui aussi très important, des recommandations
récentes reprennent la thérapeutique, plutôt bien traitée dans les différentes références. Il
faut connaître les définitions d'insuffisance cardiaque systolique (FEVG < 40 % d'après
les recommandations ESC 2016) et diastolique (modification structurelle et/ ou dysfonc
tion diastolique avec augmentation du BNP et avec FEVG ;c: 50 %), la physiologie de
l'insuffisance cardiaque Oe débit cardiaque est le produit de la fréquence cardiaque par
le volume d'éjection systolique, qui lui-même dépend de la précharge [diminuée en
cas d'IC diastolique], de l'inotropisme et de la postcharge [postcharge qui augmente
en cas de rétrécissement aortique ou d'HTA par exemple]), la classification NYHA, et
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Cardiologie
enfin le traitement (il faut savoir quelles thérapeutiques médicamenteuses utiliser, mais
aussi être au point sur les thérapeutiques non médicamenteuses).
Anecdote : Vous pouvez retenir que si le patient rentre dans les critères de resynchronisa
tion, il rentre forcément aussi dans les critères pour recevoir un défibrillateur automatique
implantable).
Vous pourriez discuter l'ivabradine (qui ralentit le nœud sinusal par action directe sur les canaux
potassiques) si le patient a une FC > 70 bpm, mais ce point me semble de l'ordre de la spécialité.
Tableau 950: Signification 83 et 84
83 (= galop protodiastolique) Insuffisance ventriculaire gauche
84 (= galop présystolique) Troubles de la compliance/relaxation du VG
Un peu de séméiologie pour débuter, sachez faire la différence entre les deux bruits.
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Cardiologie
Encore une partie très discriminante, il faut à mon sens parfaitement connaître et reconnaitre
les structures anatomiques en coupe parasternale grand axe (très discriminant, l'étudiant qui ne
s'est pas penché dessus n'a aucune chance de trouver la réponse lors de l'examen).
CC : chambre de chasse
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Cardiologie
Le Tako-Tsubo est une cardiopathie de stress qui touche principalement la femme, à l'origine
d'une dysfonction systolique apicale aiguë transitoire réversible du VG (à l'origine d'un tableau
d'IDM ST+). Cette pathologie fait à mon sens partie des « incontournables » de la cardiologie
« discriminante ». L'ETT montre ici une ballonisation apicale du VG.
Une partie un peu bâtarde de l'item 234 concerne les cardiomyopathies. La plus importante
à mon sens est la cardiomyopathie hypertrophique obstructive, qu'il faut savoir reconnaître en
échographie tant elle est évidente. Référez-vous aux coupes de référence plus haut pour voir ici
l'importance du septum interventriculaire.
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Cardiologie
Item 235
Péricardite aiguë. Un item relativement simple, bien traité par les diverses références,
donc peu de tableaux à rajouter ici. Soyez très au point sur les quelques notions de
séméiologie, comme toujours appréciée des PU-PH (douleur qui diminue en anté
flexion, augmente à l'inspiration profonde, pouls paradoxal qu'on retrouve traité à l'item
- Détresse et insuffisance respiratoires aigu ës, Tableau 892), les quelques étiologies, les
examens complémentaires (connaissez la tétrade de Holtzman avec sus-décalage ST
diffus à J1 que tout le monde connaît, ondes T plate vers J2, ondes T négatives vers la
première semaine puis retour à la normal vers un mois) ; assimilez rapidement le trai
tement et les complications (aigu ës avec la tamponnade en première ligne mais aussi
chroniques avec la péricardite chronique constrictive).
L'autre partie beaucoup plus surprenante de l'item est la myocardite. Il faut savoir la
traiter par anti-inflammatoire, bêtabloquant (effet antiarythmique), et IEC pour limiter
le remodelage ventriculaire, discuter la dobutamine voire l'ECMO si grave. Plus la
myocardite est aiguë, meilleure est la récupération. Elle peut évoluer vers une cardiopa
thie dilatée (excellent dossier potentiel).
Le type de patient qui devrait vous faire penser à une myocardite est soit un jeune
enfant qui se présente avec des signes de choc et une tachycardie importante (dossier
de réanimation pédiatrique), soit un homme jeune (la vingtaine) avec un tableau de
myopéricardite (5 ou 6 questions sur la péricardite, et la suite du dossier avec le patient
qui revient en état de choc cardiogénique, troponines très élevées ...).
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Cardiologie
Savoir repérer un épanchement en ETT est tout à fait du niveau du deuxième cycle.
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Cardiologie
'
mmHg mmHg
25 25-+-----------
20 /,
15
10 10
0 � / u
Courbe ventriculaire droite normale Aspect de « Dip-plateau »
Cet aspect au« cathé droit» est mentionné dans tous les ouvrages, mais pas forcément simple à
retenir. Vous comprenez ici ce que veut dire« dip-plateau»: la pression augmente rapidement
en diastole ( 1) puis ne peut plus augmenter à cause de la constriction du péricarde et donne
donc cet aspect de stagnation des pressions (2).
Synthèse du tableau: il est EXACTEMENT identique à celui d'un infarctus du myocarde (même
clinique trinitrorésistante, même élévation des troponines et aspect ECG, même modification
de l'ETT...). Il faut rechercher de la fièvre pour faire la différence, et le terrain sera très
différent lors de l'ECNi
En pratique, les patients ont fréquemment une coronarographie devant l'association douleurs
thoraciques + augmentation des troponines
À mon sens, le vrai piège de cet item est la myocardite, c'est une partie que beaucoup
d'étudiants peuvent complètement négliger mais qui permet de faire une suite de dossier de
péricardite sans aucun problème (on peut même terminer avec de la médecine légale si décès
du patient).
En théorie, l'IRM cardiaque permet de faire la différence entre infarctus et myocardique, mais
il est peu probable qu'on vous en demande l'interprétation à l'ECN. Les rédacteurs préfèreront
vous faire réaliser une coronarographie qui reviendra normale.
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Cardiologie
Item 236
Troubles de conduction. Un item très compliqué, que vous comprendrez au fur et
à mesure de votre avancement vers l'ECNi. On essaye ici de synthétiser les notions les
plus complexes de l'item pour vous permettre de faire la différence (et de gagner du
temps !). Il faut connaître pour cet item la physiologie de la conduction intracardiaque
(nœud sinusal et nœud auriculoventriculaire vascularisés par la coronaire droite, faisceau
de His, réseau de Purkiaje), connaître les étiologies de troubles de la conduction (le
BAV dégénératiflié à l'âge correspond à la maladie de Lenègre, le terme est parfois mal
connu des étudiants), les tracés ECG évidemment, et avoir quelques notions de théra
peutiques, notamment concernant le fonctionnement du pacemaker.
Rappelez-vous que les blocs infranodaux ne sont pas sensibles aux manœuvres vagales ou
à l'atropine, car cela agit à partir du nœud auriculoventriculaire seulement, pas en aval.
Tableau 963 : Différencier un bloc du 2• degré en conduction 2/ 1
• Il est impossible de savoir si l'espace PR s'allonge (en faveur d'un BAV2M 1), or les pronostics
sont différents
• En faveur d'un Mobitz 1 (bloc nodal) : bonne tolérance, amélioration aux manœuvres
vagales, atropine et isoprénaline, QRS fias
• En faveur d'un Mobitz 2 (bloc infranodal) : syncopes, pas d'effet des manœuvres vagales,
de l'atropine ou de l'isoprénaline (peuvent majorer les troubles conductifs), existence de
2 ondes p successives bloquées (évolution vers le haut degré), bloc de branche alternant,
QRS larges
Preuve diagnostique : exploration électrophysiologique :
• Mobitz 1 : augmentation de l'intervalle A-H
• Mobitz Il : augmentation de l'intervalle H-V
Une notion complexe mais très tombable, car elle est très simple à comprendre sur le plan
physiopathologique. L'exploration électrophysiologique est aussi à connaître.
A : Auricule ; H : His ; V : ventricule
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Cardiologie
Item 237
Palp itations. Un item relativement court, qui débute souvent un dossier ou une sous
partie de dossier avec une thématique de troubles du rythme (ex. : maladie de Bouveret
en 2016). Il faut savoir différencier sur l'ECG, et avec leur p hysiop athologie, les
troubles supraventriculaires des troubles ventriculaires, connaître les signes de g ravité
des palpitations ; il faut être au point sur les tachycardies jonctionnelles (cas très
surprenant en 2016), maîtriser les classes d'antiarythmiques, et bien comprendre
l'effet des manœuvres vagales en fonction de l'origine de la tachycardie (question
très discriminante en 2016).
Concernant les tachycardies jonctionnelles, ne confondez pas la maladie de Wolff
Parkinson-White dont l'origine est extra-nodale puisqu'elle dépend de la présence d'un
faisceau accessoire (faisceau de Kent) pour initier la « boucle » à l'origine de la tachy
cardie, avec les tachycardies jonctionnelles par réentrée intranodale, pour lesquelles
l'anomalie à l'origine de la boucle est située dans le nœud même. Pour ces deux types
de tachycardies, on définit un sens orthodromique (l'influx va dans le « bon » sens et
remonte par la voie anormale, donc les QRS sont fins) et un sens antidromique (inverse,
QRS larges).
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Cardiologie
Item 239
Acrosyndrome. Un item qui est plus du ressort de la médecine vasculaire et de la
médecine interne que de la cardiologie. Le syndrome de Raynaud est de plus en plus
apprécié des rédacteurs de dossier car les QCM sont très simples à réaliser (cf. ECNi
blanche 2017). Pensez toujours sclérodermie en cas de syndrome de Raynaud d'appa
rition tardive.
On ne se concentrera pas ici sur le syndrome de Raynaud, vu qu'il est connu de tous les
étudiants compétitifs, et que de nombreuses sources (Collège de médecine interne, par
exemple) ont déjà réalisé des tableaux pour comparer les caractéristiques entre Raynaud
primaire et secondaire (cf. QI 92 de l'ECNi 2017, qui retombera sûrement à la majorité
des ECNi qui suivront ...), on ne pourrait que recopier bêtement. Les autres pathologies
sont beaucoup plus rares, beaucoup moins tombables, mais d'autant plus discriminantes
si elles venaient à faire l'objet d'une question isolée.
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Item 339
Angor et syndromes coronariens. Un item très long, très impressionnant au premier
abord mais qui ne tombe finalement pas très souvent de façon« purement cardiologique ».
Il faut diviser cet item en trois sous-parties : angor stable, SCA ST- et SCA ST+ car les
recommandations de l'ESC (European Society ef cardiology) sont divisées de cette manière.
- Concernant l'angor stable : connaître la définition (ce n'est pas un syndrome
coronaire aigu, puisque par définition l'angor est stable, la douleur s'arrête rapidement
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à l'arrêt de l'effort, et ne survient jamais au repos), être très au point sur les différents
examens complémentaires réalisables (partie la plus discriminante de l'item, le reste est
maîtrisé par la majorité des étudiants compétitifs) et enfin le traitement.
- Concernant le SCA ST- : avant tout le tracé ECG et la démarche thérapeutique
(notamment les indications précises de la coronarographie, connaître les composantes
du score GRACE).
- Concernant le SCA ST+: évidemment le tracé ECG (avec les complications comme la
tachycardie ventriculaire), la localisation de l'ischémie et l'artère responsable en fonction
des dérivations (tous les ouvrages de références ont déjà des tableaux très conects pour
cela), l'interprétation des examens complémentaires avec les durées de positivation de
la troponine, CPK, myoglobine..., les différentes complications comme l'anévrisme du
VG, le syndrome de Dressler, et enfin la particularité du vasospasme coronaire, qui a déjà
fait l'objet d'un dossier lors de l'ancien ECN (vasospasme sur consommation de cocaïne
à l'origine d'un SCA ST+) notamment la contre-indication formelle des bêtabloquants
dans ce cas, remplacés par l'association de deux inhibiteurs calciques.
Le traitement, relativement simple au demeurant, peut aussi faire l'objet de question
discriminante si le rédacteur de la question tape dans les coins. C'était le cas pour l'ECNi
blanche 2017 avec une question sur l'indication des inhibiteurs des récepteurs aux miné
ralocorticoïdes: en postinfarctus, on n'hésite pas à les introduire dès que FEVG < 40 % !
Q5) Un patient de 58 ans vient d'être hospitalisé pour un infarctus antérieur étendu qui s'est
compliqué d'insuffisance cardiaque avec une fréquence d'éjection ventriculaire gauche
à 34 %. Parmi les thérapeutiques suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui doi(ven)t
figurer sur l'ordonnance de sortie ?
A) Stalines
B) Inhibiteur de l'enzyme de conversion
C) Bêtabloquant
D) Anticoagulant
E) Antagoniste des récepteurs aux minéralocorticoïdes
Commentaire : les propositions A, B, C et D ne posent aucun problème, mais la proposition
E a dérouté plus d'un étudiant qui a l'habitude de se limiter à BASIC (Bêtabloquant, Aspirine,
Statines, IEC, Correction des facteurs de risque). C'est aussi avec ce type de cours (relativement
simple, mais avec des subtilités si l'on creuse un peu) que vous réussirez à avoir un classement
excellent.
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Cardiologie
Tronc
Une coronarographie est, à mon sens, le prochain examen complémentaire discriminant qui
tombera et sélectionnera les étudiants mal préparés. Selon moi, seule la coronaire gauche peut
faire l'objet d'une question pertinente. Connaissez donc la répartition des branches en fonction
de leur origine (circonflexes : artères marginales ; interventriculaire antérieur : branches diago
nales et septales).
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Cardiologie
À mon sens les dérivations les plus difficiles à retenir pour les étudiants, les autres sont davantage
mises en évidence dans les diverses références. Pour mémoire, ne confondez pas le territoire
latéral haut (D 1, aVL) et latéral bas (V5, V6). Aussi, le territoire inférieur peut parfois être sous
la dépendance de la circonflexe dans le cadre d'une vascularisation« circonflexe dominante»,
mais c'est moins tombable, je pense, que la disposition mentionnée ici.
Item 342
Syncope. Un item très discrim.inant, qui peut se résumer à mon sens en un seul tableau
(que j'avais écrit juste après avoir été détruit psychologiquement par un dossier de
syncope ...). Le dossier de cardiologie de l'ECNi 2016 débutait par la différence entre
syncope et lipothymie : les définitions et les différences entre syncope et crise comi
tiale sont donc à savoir. Il faut aussi connaître la physiopathologie de la syncope : elle
correspond forcément à une hypoperfusion cérébrale transitoire (un AVC ne peut donc
pas donner de syncope). Certaines syncopes sont brutales (syncope de Stokes-Adams à
l'emporte-pièce), d'autres s'accompagnent de prodromes, mais on parle quand même
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Cardiologie
Divers
Un tableau inclassable.
Tableau 989 : B 1 /B2
• �bolition du B2 : rétrécissement aortique serré
• Eclat du B2 : HTAP
• Dédoublement important et constant du B2 : CIA
• Diminution du B 1 : insuffisance mitrale
• Éclat du B 1 : rétrécissement mitral
Ces notions B 1/B2 sont très importantes car les QCM sont très simples à faire, et une bonne
partie des étudiants n'est pas très claire dans ses connaissances sur ce sujet.
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Rhumatologie
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Une matière relativement courte, avec peu d'items, mais qui peut aller très
en détails sur certains items, de fait discriminants. Il faut être au point sur la
polyarthrite rhumatoïde (PR) et les spondyloarthropathies (notamment
la spondylarthrite ankylosante) car ce sont des items qui satisfont tous les critères
du « dossier ECNi » : un peu de physiopathologie, un peu d'épidémiologie,
beaucoup de séméiologie avec de nombreux signes à connaître, des examens
complémentaires initiaux bien encadrés par des recommandations, des théra
peutiques efficaces et bien codifiées, un suivi thérapeutique très précis ...
L'autre « gros morceau » de ce chapitre correspond aux pathologies du sujet
âgé que sont l'ostéoporose (l'ostéomalacie est aussi au programme mais ne
fera sûrement pas l'objet d'un dossier entier, seulement une question isolée de
compréhension du bilan phosphocalcique, par exemple) et l'arthrose (finale
ment assez peu tombable car il n'y a pas assez de consensus sur ces données, et
la thérapeutique est relativement décevante. C'est un dossier qui s'ancrera prin
cipalement dans un sujet de gériatrie et on insistera surtout sur les complications
de la prothèse totale de hanche, des chutes, plutôt que sur le côté purement
rhumatologique de l'arthrose).
Cette partie contient aussi les rachialgies (les radiculalgies ont été traitées en
neurologie) qui sont traitées en détail dans le Collège de rhumatologie (CO FER)
et qui ne devraient pas poser de problème, et les arthropathies microcristal
lines, très simples une fois que vous avez compris les différences entre goutte et
chondrocalcinose.
Quels changements ?
La nouvelle édition du Collège de rhumatologie ne s'en cache pas : les
connaissances de rang C sont nécessaires à la bonne compréhension des
pathologies ; les auteurs se sont contentés de colorier en vert un peu moins de
20 % de leur ouvrage. Et cette division des connaissances n'est elle-même pas
très pertinente (songez que pour les rhumatologues, les contre-indications de
la morphine sont une connaissance de rang C...). Aucun changement dras
tique à prévoir, donc.
Quant au nouveau programme 2022, il est absolument identique au précé
dent. On peut simplement noter que les objectifs de traitement des items-clés
que sont la PR et les spondylarthrites insistent bien sur les traitements non
pharmacologiques, en plus des habituels traitements pharmacologiques.
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Rhumatologie
Item 94
Rachialgie. Un item probablement un peu moins tombable que son pendant neurolo
gique sur les radiculalgies, mais le côté « médecine du travail/MPR » avec les différentes
thérapeutiques, les red-:flags (facteurs en faveur d'une rachialgie secondaire à une pathologie
autre que l'arthrose/dégénérescence) et les yellow-:flags (facteurs de transformation d'une
lombalgie commune aigu ë en lombalgie commune chronique) pourrait faire l'objet d'un
dossier entier (ou d'une partie de dossier) très discriminant. Trois sous-parties dans cet item:
- cervicalgies : la pathologie la plus importante de cette sous-partie est à mon sens la
myélopathie cervicoarthrosique, car la séméiologie médullaire est riche (claudication
médullaire indolore, syndrome pyramidal des membres inférieurs ...), avec des
complications pertinentes (tétraplégie suite à un traumatisme à faible cinétique dans
le cadre d'un syndrome de Schneider). Pas de tableau à rajouter ici, tout est très clair
dans le CO FER
- dorsalgies : moins tombables que les autres, il faut simplement penser à rechercher
une étiologie viscérale sous-jacente ;
- lombalgies : de loin les plus tombables, il y a déjà eu des dossiers sur la thématique
du lumbago (ne confondez pas avec la lombosciatique, il n'y a ici pas d'irradiation radiculaire),
très« accident du travail» avec prise en charge du lumbago après déclaration d'accident
du travail, chronicisation, demande de maladie professionnelle (qui, pour mémoire, ne
s'applique qu'à la lombosciatique, jamais au lumbago seul : piège honteux, mais ciffreusement
discriminant). Tous les tableaux importants se concentrent ici. Pour vos références, ne
vous limitez pas au CO FER, le Collège de MPR traite en détail la partie« chronique»
de manière assez pertinente.
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Rhumatologie
Item 128
Ostéoporose et ostéomalacie. Un item très important tant les recommandations
sont détaillées et consensuelles. Il faut bien connaître la physiopathologie de la maladie
(l'ostéoporose est une pathologie de la densité et de la qualité osseuse, en aucun cas une
pathologie de la minéralisation comme l'est l'ostéomalacie par exemple), les facteurs
de risque et étiologies d'ostéoporose (tableau du COFER), les indications des examens
complémentaires et leur interprétation, les signes en faveur d'une fracture vertébrale
ostéoporotique (très important, mais toutes les références s'étendent sur cette théma
tique, rien à rajouter ici), et enfin le traitement dans toute sa complexité. Ne faites pas
non plus l'impasse sur l'ostéoporose cortisonique, des recommandations récentes dictent
une conduite à tenir très précise, et totalement exigible pour l'ECNi.
L'ostéomalacie est elle aussi importante, notamment pour l'interprétation des examens
complémentaires, assez complexe et qui peut perturber plus d'un étudiant. Pour
mémoire, en cas d'ostéomalacie, le patient a un déficit en vitamine D. En conséquence,
sa calcémie et sa calciurie sont diminuées (il n'a plus assez« de stock» pour se permettre
d'en excréter), la PTH est augmentée pour compenser l'hypocalcémie, donc on se
retrouve avec une hyp ophosphorémie (car la PTH est bien sûr hypophosphorémiante).
Si vous comprenez ce raisonnement, vous différencierez de manière très simple l'hyper
parathyroïdie primitive (la calcémie est augmentée, avec une PTH qui est normale
ou augmentée [et oui, on peut avoir une hyperparathyroïdie primitive malgré une PTH
normale, car elle est ici anormalement normale, elle devrait être effondrée car la calcémie
est augmentée !]) de l'hyperparathyroïdie secondaire (la calcémie est diminuée donc
en réponse la PTH augmente).
Remarque : le concept d'hormone « anormalement normale » est très discriminant, il
vous faudra probablement plusieurs dizaines de dossiers pour réfléchir automatiquement
avec ce concept en tête. Il marche pour absolument toutes les hormones. Par exemple,
un patient avec une polyglobulie (ex. : 18 gldL d'hémoglobine) et une EPO « normale»
présente en fait une sécrétion anormale d'EPO, car normalement avec une polyglobulie
aussi importante, elle devrait être diminuée. Je vous conseille de raisonner en partant
de l'hormone « comment devrait être cette hormone au vu de la valeur de la variable
qu'elle contrôle», et ne JAMAIS vous contenter de regarder si« l'hormone est dans les
valeurs normales », cela n'a aucun intérêt. Entraînez-vous à raisonner avec la question
isolée suivante, issue de l'ECNi 2016.
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Rhumatologie
Chez la femme Dans les autres cas, il est recommandé de réaliser une
'
ménopausée ostéodensitométrie du rachis et de l'extrémité supérieure du fémur.
avec une fracture
ostéoporotique, t
' '
I'ostéodensitométrie T $ -1,5 sur au moins l site T > -1,5
est inutile.
Traitement: Pas de traitement
- soit bisphosphonates * * ; anti-ostéoporotique
- soit tériparatide
(remboursement limité à
l 8 mois) si l'ostéoporose est
compliquée de 2 fractures * * Risédronate ou acide
vertébrales au moins zolédronique
Item 129
Arthrose. Un item difficilement tombable sur un dossier entier purement rhumatolo
gique. Il existe de nombreux concepts très complexes (arthrose de destruction rapide,
arthroses digitales et du rachis ...) qui ne semblent pas être très appréciés des PU-PH
pour faire l'objet de questions. Les points les plus importants sont avant tout la séméio
logie (douleur à la descente des escaliers en cas d'arthrose fémoropatellaire, contre
douleur à la montée en cas d'atteinte fémorotibiale) et l'imagerie (connaissez bien les
signes de pincement localisé, géode osseuse [qu'on retrouve dans la PR !], ostéophytes,
ostéocondensation sous-chondrale). On ne vous demandera probablement pas d'indi
quer une prothèse, mais il faut certainement connaître les étapes de prise en charge qui
suivent la pose de prothèse (prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse,
rééducation) pour conserver l'autonomie du patient. Finalement assez peu de tableaux à
reproduire ici, l'item est clair dans le COFER.
Nouveau programme. Un nouvel objectif délimite maintenant les principes de trai
tements pour la coxarthrose, la gonarthrose et l'arthrose digitale.
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Item 196
Polyarthrite rhumatoïde (PR). L'item le plus « typique » de toute la rhumato
logie. Le COFER est excellent pour cet item. Il faut être au point sur la séméiologie
(polyarthrite nue bilatérale et symétrique épargnant les IPD), notamment avec les
manifestations extra-articulaires (poumon, péricardite, sclérite ...), les examens complé
mentaires nécessaires au bilan initial et surtout ceux du suivi (la polyarthrite rhumatoïde
est une pathologie chronique, avec des examens de suivi très rigoureusement encadrés),
et le traitement (retenez que vous passerez relativement rapidement aux anti-TNFa à
l'ECNi car ce sont des médicaments avec un bilan préthérapeutique très codifié, des
effets secondaires pertinents ...). Ces notions sont très bien traitées, donc on rajoutera
relativement peu de tableaux (au vue de l'importance de cet item).
Le dossier d'ECNi blanc 2017 était extrêmement sélectionnant, il fallait connaître et
savoir interpréter les valeurs du DAS28, mais aussi avoir bien compris le concept du
« tight control ». Cela correspond au fait que la PR évolue rapidement à l'initiation de la
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maladie, il faut donc prévoir des traitements « agressifs » au début. Il était nécessaire de
maîtriser cette conduite à tenir particulière lors de l'ECNi 2017. En effet, au début du
dossier on nous présente une patiente avec un DAS28 à 5,2. Dans les suites du dossier, la
patiente se sentait cliniquement beaucoup mieux, tout était << rassurant», mais cependant
le DAS28 était quand même à 3,6. Dès lors, il faut appliquer le Tight control et augmenter
les traitements, malgré la clinique plutôt rassurante ! Il ne faut pas se laisser abuser par
l'énoncé, la patiente peut avoir un DAS28 absolument pas satisfaisant mais « se trouver
mieux», « les tolérances cliniques et biologiques restent bonnes», « quelques articulations
gonflées » : ce sont des pièges très discriminants écrits par les PU-PH de rhumatologie
pour voir qui a compris l'importance de ce contrôle serré en début de maladie.
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Rhumatologie
Tableau 1008: Syndrome interstitiel bilatéral au cours de la PR (TOM+ fibroscopie avec LBA)
• OAP (augmentation du risque cardiovasculaire par la polyarthrite rhumatoïde {aussi
important que le diabète !), intérêt du dépistage annuel des facteurs de risque
cardiovasculaire)
• Pneumopathie infectieuse bilatérale (d'autant plus que traitement immunosuppresseur)
• Pneumopathie immunoallergique au méthotrexate
• Pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) compliquant la PR
Un point d'appel très important car il peut déboucher sur de nombreuses pathologies très trans
versales. Sachez raisonner devant un syndrome interstitiel bilatéral + PR !
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Rhumatologie
Pincement radio-carpien (D > G), érosion Carpite fusionnante avec disparition des petites articulations
de la styloïde ulnaire. Conservation entre les os du carpes.
de l'interligne aux IPP et IPD Subluxation des MCP et pincements des interlignes articulaires
➔ Cette évolution indique chez cette patiente sous MTX à passer en phase 2 avec signe
de sévérité : ajouter un anti-TNF
La notion d'évolution est - encore une fois - très importante pour la PR, même en imagerie.
Déjà expliqué au début de l'item, le « tight control » est LE concept à la mode en PR.
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Rhumatologie
Tableau 1012 : Autres thérapies ciblées en cas d'échec des anti-TNFa pour la PR
Anakinra Antagoniste direct de l'IL-1
Abatacept Première version du belatacept (utilisé en transplantation comme inhibiteur du
deuxième signal de costimulation des lymphocytes T (association d'un Fe d'lg qui va se
lier à la portion extracellulaire de CTLA-4, une molécule d'inhibition portée par les LT)
Remarque: ne pas confondre l'abatacept qui va inhiber la costimulation des
lym hocytes en se liant avec le CTLA-4 qui est un inhibiteur de prolifération {pour les
ma faadies auto-immunes) avec l'ipilimumab {YERVO'r®) qui va lui inhiber le CTLA-4
pour permettre d'activer les lymphocytes➔ action anticancéreuse {mélanome)
Tocilizumab Anticorps monoclonal antirécepteur de l'IL-6
Rituximab Anti-CD20
JAK Agissent en inhibant de façon sélective et réversible les complexes de protéines
inhibiteurs JAK. Baricitinib (JAK 1-2), tofacitinib (JAK 1-3) ou JAK 1 (upadacitinib, filgotinib)
La pharmacologie des thérapies ciblées est une notion très importante à connaître, très « à
la mode ». Ce petit resumé est très discriminant car bien mal connu d'une bonne partie des
étudiants. Le petit point qui différencie I'abatacept de l'ipilimumab est hautement difficile, et
pas forcément très tombable. On peut toutefois retenir leur mode d'action en opposition, c'est
toujours ça de pris au cas où ...
Item 197
Spondylarthropathles. Un item qui ressemble un peu à la PR par le côté très trans
versal de ses complications (toujours penser à l'uvéite récidivante à hypopion de l'homme
jeune). Il faut connaître l'intérêt du HLA-B27, la séméiologie notamment rhumato
logique (test FAbER pour mettre en évidence une douleur sacro-iliaque, diminution de
l'indice de Schober, augmentation de la distance mains-sol, augmentation de la distance
nuque-mur et menton-sternum ... Pour faire des distracteurs, les rédacteurs remplace
ront simplement« augmentation» par« diminution» et vice-versa, soyez attentifs), mais
aussi les atteintes extra-articulaires (troubles de conduction, insuffisance aortique ...).
Sachez classer les différentes atteintes en fonction de leur caractère axial, articulaire péri
phérique ou enthésopathique.
L'imagerie est aussi à connaître, tout comme les différentes échelles (savoir que le
BAS FI est une échelle fonctionnelle [mettre ses chaussettes, ramasser un stylo ...] et le
BASDAI une échelle d'activité de la maladie [raideur matinale ...]).
Connaissez aussi les autres spondyloarthropathies : arthrite réactionnelle voire syndrome
de Fiessinger-Leroy-Reiter, rhumatisme psoriasique, syndrome Synovite - Acné -
Pustulose - Hyperostéose - Ostéite (SAPHO).
Au total, finalement assez peu de tableaux puisque le CO FER est relativem.ent concis et
bien conçu pour cet item.
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Rhumatologie
N'oubliez pas de lire le chapitre sur le rhumatisme psoriasique qui pourrait bien être
très discriminant. La notion à bien comprendre pour gérer l'item est que le rhumatisme
psoriasique peut se présenter sous deux formes
- une forme PR-like, très destructrice, grave, traitement : AINS ➔ MTX ➔
anti-TNFa;
- une forme SpA axiale, avec du psoriasis, peu symptomatique, traitement : AINS ➔
antiTNFa.
C'est à cause de ces deux formes aux phénotypes très opposés qu'on a dû laisser tomber
la classification nosologique « rhumatisme psoriasique »/« SpA »... et qu'on a fait la
nouvelle classification qui oppose axiale/périphérique/enthésitique. C'est donc une
pathologie particulièrement importante pour les rhumatologues/dermatologues.
On renverra aussi vers le Tableau 1009 pour les examens complémentaires à réaliser au
cours du bilan préthérapeutique et du suivi en cas de spondylarthrite ankylosante.
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Rhumatologie
Item 198
Arthropathies microcristallines. Un item relativement simple. Il faut connaître les
caractéristiques du liquide articulaire inflammatoire au cours des arthropathies micro
cristallines (aspect opaque, peu visqueux, avec > 2000 cellules avec > 50 % de PNN
- même si la culture est stérile ! Ne confondez pas liquide inflammatoire et liquide
purulent- et> 40 g/L de protéines), savoir identifier une arthropathie goutteuse chro
nique (toujours penser à une goutte devant une lésion de la tête du premier métatarsien,
lésion que vous ne confondrez bien sûr pas avec l'atteinte de la tête du 5e métatarsien,
qui est une atteinte précoce de la PR) et connaître les particularités des traitements
(règles hygiénodiététiques, interactions de la colchicine, indications du traitement de
fond hypo-uricémiant, adaptation des posologies chez l'insuffisant rénal). Concernant la
chondrocalcinose articulaire, il faut savoir identifier les radiographies (très souvent radio
graphie de genou), et connaître les étiologies de chondrocalcinose secondaire.
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Rhumatologie
<(
• bénéfice rénal
• comblement des destructions osseuses
,w
u • diminution de 50 % de la mortalité cardiovasculaire !
ëi2 CIBLE? < 360 1Jmol/L (60 mg/L), voire 300 fJmol/L (50 mg/L)
::::,
COMMENT? En fonction du DFG :
:c • DFG > 60 ➔ allopurinol 50-1 00 mg/jour
• DFG 30 - 60 ➔ allopurinol OU fébuxostat
z
1-
w • DFG < 30 ➔ fébuxostat
�
w
1- PRÉCAUTIONS • Prévention des crises induites à l'initiation du traitement : 0,5-1 mg
de colchicine par jour pendant 6 mois
�
1- • Augmentation progressive des doses qui permet d'éviter les réactions
cutanées.
• NE JAMAIS ARRÊTER LE TRAITEMENT (sauf El menaçant la vie) :
à poursuivre à vie
Attention à l'hyperuricémie isolée et asymptomatique. Il ne faut pas traiter par hypo-uricémiant
mais agir sur la nutrition et étudier les possibles interactions médicamenteuses.
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Rhumatologie
Item 199
Syndrome douloureux régional de type 1 (algodystrophie). Une question
relativement tombable en fin de dossier d'orthopédie, mais souvent traitée de façon
simple sans vrai piège. Une question était toutefois relativement surprenante sur la kiné
sithérapie en cas de SDRCl lors de l'ancien ECN (2007), vous devez donc savoir
cocher « bains écossais ». Il faut bien comprendre la séméiologie de l'atteinte (douleur,
atteinte régionale qui dépasse l'articulation sans fièvre, sans porte d'entrée infectieuse,
sans signe neurologique), savoir interpréter les examens complémentaires qu'on vous
décrira probablement (déminéralisation mouchetée d'une radiographie, hyperfixation
d'une scintigraphie osseuse, hypoTl hyperT2 en IRM). Assez peu de tableaux, l'item
est court, peu discriminant.
Tableau 1020: Kinésithérapie et SDRCl (algodystrophie)
Phase chaude Phase froide
• Progressive et indolore • Limiter les rétractions capsulo-ligamentaires
• Physiothérapie antalgique • Lutte contre l'en raidissement
• Balnéothérapie (bains écossais)
• Drainage circulatoire
Le traitement de kinésithérapie est à connaître car c'est le seul qui est relativement consensuel
entre les différentes références.
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Déminérali
------i Préservati
Pas d'arg
On a ici toutes les notions radiologiques nécessaires pour bien interpréter l'imagerie du SDRC 1.
Vous reconnaîtrez l'aspect T2 de l'IRM car l'os sain est noir (inverse du LCR qui est blanc en T2).
Item 200
Douleur et ép anchement articulaire. Un item qui est traité dans tous les autres items
de pathologies (arthrite infectieuse, arthropathie microcristalline ...). On peut juste réca
pituler les caractéristiques du liquide mécanique et du liquide inflammatoire.
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Rhumatologie
Item 202
Biothérapies. Un item qui peut aller très loin, finalement mieux traité dans chaque
item de pathologie où les biothérapies sont utilisées. On peut néanmoins utiliser cet
item pour récapituler les biothérapies utilisées dans les deux indications rhumatolo
giques principales. Le Collège d'hématologie traite cet item en détail absolu, sûrement
de manière trop précise. Lisez-le s'il vous reste du temps à la fin de vos révisions de
dernier tour. .. Le Collège de rhumatologie est bien plus abordable, profitez-en pour
réviser les différents effets secondaires des biothérapies.
Nouveau programme. Le nouveau programme 2022 insiste maintenant sur les infec
tions sous traitement de fond (DMARD) biologique ou ciblé. Pas de grandes nouveautés
puisque tout est traité dans l'item« Déficit immunitaire ».
Tableau 1023 : Biothérapies
Spondyloarthropathie Polyarthrite rhumatoïde
Anti-TNFa Anti-TNFa
• Etanercept • Etanercept
• Adalimumab • Adalimumab
• Golimumab • Golimumab
• lnfliximab • lnfliximab
• Certolizumab • Certolizumab
Autres {surtout pour rhumatisme psoriasique Autres
mais pas uniquement) • Abatacept (CTLA4-lg)
• Ustekinumab : anti-lL 12/23 • Tocilizumab (anti-lL6R)
• Secukinumab : anti-lL 17 • Anakinra (anti-lL 1R)
• Rituximab (anti-CD20)
Les plus importantes biothérapies sont reprises ci-dessus.
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Rhumatologie
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Rhumatologie
Un syndrome assez peu connu, mais avec un aspect séméiologique très pertinent qui pourrait
parfaitement faire l'objet d'une question isolée.
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Rhumatologie
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Endocrinologie
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Matière complexe, très séméiologique avec des examens complémentaires
parmi les plus difficiles à comprendre et interpréter de tout le programme de
l'ECNi. On essaiera dans cet ouvrage de rendre cela un peu plus abordable.
Attention, c'est pourtant une matière qui peut rapporter gros, car même si les
concepts sont complexes, ils ne sont pas nombreux et les meilleurs étudiants les
auront acquis pour le jour J.
Vous pouvez séparer les différents items en fonction de la glande concernée :
-les items concernant la thyroïde (239-240-241) tombent facilement, que ce
soit en dossier de cancer de la thyroïde (très mal connu des étudiants, les rédacteurs
de dossiers sont néanmoins capables d'être infâmes sur ce genre de dossier puisqu'ils ont
déjà demandé le suivi d'un cancer de la thyroïde opéré avec les indications précises de la
scintigraphie ... ce qui n'est pasfranchement clair dans le Collège... ), d'hypothyroïdie
ou d'hyperthyroïdie. Ces dossiers restent relativement discriminants, soyez
capables d'opposer les symptômes d'hypo et d'hyperthyroïdie, et de trouver
les signes qui sont présents dans les deux cas ; connaissez la hiérarchie des
examens complémentaires (pas de scintigraphie sur une hypothyroïdie ...)
et maîtrisez absolument les traitements (que ce soit la supplémentation ou
les antithyroïdiens de synthèse) ainsi que leur suivi (quand doser la TSH? que
faire en cas d'agranulocytose aux antithyroïdiens de synthèse ?) ;
-le diabète est évidemment très important, mais finalement c'est dans sa
dimension << complications et suivi chronique » qu'il est le plus tombable et le
plus discriminant. Il faut bien sûr connaître la démarche thérapeutique, qui,
même si elle n'est pas consensuelle entre les endocrinologues (qui apprécient
beaucoup les analogues GLPl par exemple), peut faire l'objet de questions
discriminantes en se reposant sur la recommandation 2013, reprise dans le
Collège d'endocrinologie, avec un tableau hautement détaillé. Le diabète de
type 1 est plus un item de pédiatrie qui débutera avec de la réanimation (coma
acidocétosique) et se terminera sur de l'éducation thérapeutique, qu'un item
purement endocrinologique ;
-le reste : aménorrhée, hypophyse, surrénales, gynécomastie
• il est peu probable que vous ayez un dossier d'aménorrhée, tant l'item est
difficile, c'est à mon sens plus du domaine de la question isolée. On pourra
aller vous chercher sur le syndrome des ovaires polykystiques, qui est mal
compris par la majorité des étudiants (et pas super bien enseigné, à mon sens...)
comme ce fut le cas en 2017. Apprenez bien le Tableau 1037 qui permet
tait de répondre à deux questions isolées (cf ci-dessous) qui ont dû semer la
panique chez bon nombre d'étudiants (même bien préparés) en 2017...
• l'adénome hypophysaire est très tombable et très discriminant, soyez
imperturbables dans les indications d'un test de freinage fort, d'un test à la
métopirone, d'une HGPO pour l'acromégalie ...
• les pathologies des surrénales sont assez difficiles à décrire car leur spectre
est très étendu : on passe de la simplissime question 15 en dossier de méde
cine interne où le patient a été sevré trop rapidement de sa corticothérapie
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(il faut cocher « Instiffisance surrénale aiguë », ce que tous les étudiants compéti
tifs savent faire), à la question atroce sur le tableau clinique du déficit en
21-hydroxylase (en partenariat avec les néphrologues, pour le coup !).
Au total, une matière à ne pas négliger (de toute façon, ne pensez jamais que
<< telle matière est complètement négligeable, aucune chance qu'un rédacteur de
dossier mette quelque chose dans la banque ! ». Quand on voit les annales ... ),
où les tableaux-résumés sont d'une aide précieuse pour centrer vos révisions sur
les points les plus appréciés des rédacteurs de dossiers.
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Endocrinologie
Quels changements ?
À rebours des recommandations, le Collège d'endocrinologie ne semble
pas avoir intégré les notions de simplification du programme. Il inaugure
par exemple une toute nouvelle partie particulièrement abjecte sur le méta
bolisme des lipoprotéines, tandis que le traitement du leydigome ovarien
est catégorisé « rang B ». Plus que jamais, l'endocrinologie risque donc de
s'imposer comme une des matières les plus difficiles des futures ECNi...
Item 42
Aménorrhée. Un item franchement complexe, à cheval entre la gynécologie et
l'endocrinologie. Il faut avant tout comprendre la classification des différentes
aménorrhées pour ensuite s'intéresser plus précisément aux différentes étiologies. Le
bilan complémentaire qui serait à proposer est lui aussi très délicat, il est à mon sens
plus probable qu'on vous donne des résultats à interpréter (et pour cela, il faut être très
au point sur la physiologie endocrinologique). Le traitement n'est, à mon avis, pas au
programme.
Aménorrhées primaires
Tableau 1030: Étiologies des aménorrhées primaires
Caractères sexuels Caractères sexuels
secondaires absents secondaires présents
(cf. tableau suivant)
Hypogonadisme Hypogonadisme
hypergonadotrope hypogonadotrope
causes éri héri ues) causes centrales
Un petit résumé qu'on trouve partout, mais on ne peut pas commencer l'item Aménorrhée sans
celui-ci. N'oubliez pas qu'hypogonadisme signifie qu'il n'y a pas assez d'hormone gonadique
(donc œstrogène ici), et hypogonadotrope signifie qu'il n'y a pas assez de gonadotrophine
(donc FSH et LH voire GnRH si l'origine du déficit est hypothalamique) (inverse pour hypergo
nadotrope). On peut dès lors créer de nombreux pièges pour l'étudiant inattentif: par exemple,
il n'y a pas d'aménorrhée secondaire à un« hypergonadisme »; si vous voyez ce terme c'est
un distracteur.
574
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Endocrinologie
E
�
0
0
iô
Q)
0
o.
0
e
iô
�
Q)
::,
0
V)
C'est le genre de détail qui peut faire la différence. Voir le sésamoïde du pouce signifie simple
ment que la patiente a commencé sa puberté. Le cas inverse est plus pertinent : si vous avez
une patiente de 14 ans avec aménorrhée primaire, mais qu'elle n'a toujours pas ossifié son os
sésamoïde (on dit alors que son âge osseux est inférieur à son âge civil), c'est probablement un
retard pubertaire simple (attention toutefois à éliminer les retards pubertaires secondaires aux
maladies chroniques digestives, au syndrome de Cushing, à l'anorexie mentale... ). Retenez
que le début de la puberté est bien mieux corrélé à l'âge osseux qu'à l'âge civil, c'est pour ça
qu'on utilise ces radios de poignet gauche (par convention) !
575
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Endocrinologie
Aménorrhées secondaires
Tableau 1033: Étiologies d'anovulation (fréquence décroissante)
1) SOPK : anovulation chronique + hyperandrogénie (élévation de la testostérone, augmentation
du rapport LH/FSH, gros ovaires avec > 12 [19 selon CEEDMM] follicules [2-9 mm] par
ovaires)
2) Hyperprolactinémie
3) Insuffisance ovarienne primitive : FSH élevée, œstradiol bas, AMH basse
4) Déficit gonadotrope (FSH et LH basses)
5) Cause psychonutritionnelle
6) Cause endocrinienne : dysthyroïdie, hyperplasie congénitale des surrénales...
Les trois premières étiologies sont à bien connaître, notamment le tableau biologique d'insuf
fisance ovarienne primitive. L'AMH est une hormone utilisée en PMA pour étudier la réserve
ovarienne, elle est donc logiquement effondrée en cas d'insuffisance ovarienne.
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Endocrinologie
577
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Endocrinologie
Item 240
Hypoglycémie. Un item très bien traité dans le Collège d'endocrinologie. Sachez
faire la différence entre signes adrénergiques d'hypoglycémie (pas grave) et signes
neuroglucopéni ques (grave), connaissez les seuils pour parler d'hypoglycémie, la
physiologie (notamment les 5 hormones hyperglycémiantes), les étiologies (surtout
les étiologies organiques, qui sont franchement pertinentes pour les PU-PH, avec
notamment l'insulinome dont il faut bien connaître le bilan d'exploration par scanner
en coupe fine et écho-endoscopie), et les examens complémentaires (l'interprétation
d'une épreuve de jeûne est déjà tombée, c'est très simple : le peptide C est produit par
le pancréas en même temps que l'insuline. Si votre patient est hypoglycémique avec
un peptide C augmenté et une insulinémie augmentée, c'est que son pancréas produit
trop d'insuline, et cela peut être dû à une sécrétion autonome par un insulinome, ou a
une augmentation de la sécrétion causée par une prise de sulfamides hypoglycémiants.
Si votre patient est hypoglycémique avec une insulinémie augmentée sans peptide C
augmenté, c'est qu'il prend de l'insuline exogène.). Peu de tableaux à rajouter ici, cet
encart introductif complète de manière quasiment suffisante le Collège.
578
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Endocrinologie
Item 241
Goitre et nodules thyroïdiens. Un item très complet, pas simple, séparé en deux
parties
- nodule et goitre thyroïdien : la partie la plus importante de l'item et de loin
est la hiérarchie des explorations en cas de découverte d'un nodule thyroïdien
(pour partir sur un cancer : commencer avant tout par la TSH qui doit montrer une
euthyroïdie, puis une échographie qui doit montrer une hypoéchogénicité, puis la
cytoponction, sans scintigraphie car pas d'hyperthyroïdie). Les critères de mali gnités
et de bénignités sont franchement complexes, mais à connaître. L'arbre décisionnel
devant un nodule thyroïdien est à maîtriser également. Il est parfait dans le Collège ;
- cancer de la thyroïde : il faut bien connaître les spécificités des cancers épithéliaux
(vésiculaires et papillaires) et savoir les opposer avec le carcinome médullaire de la
thyroïde (par exemple, aucun intérêt de l'iode 131 dans la thérapeutique du CMT
car ce ne sont pas des cellules thyroïdiennes classiques, elles ne fixent pas l'iode !).
On pourrait aussi envisager des QCM d'anatomopatholo gie, de pronostic,
et bien sûr de traitement (probablement pas sur l'indication de la radiothérapie
à l'iode 131, plutôt sur les effets secondaires des thérapeutiques, la prise en charge
de l'hormonothérapie après une thyroïdectomie totale, et faire la différence entre
hormonothérapie substitutive et freinatrice).
579
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Endocrinologie
580
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Endocrinologie
Item 242
Hyperthyroïdie. Un item relativement simple par rapport au reste de l'endocrino
logie. Il faut bien connaître la physiologie (on répètera cette phrase pour absolument tous les
items d'endocrinologie, tant le principe du rétrocontrôle est fondamental et à l'origine de nombreux
QC!vf), connaître les signes cliniques et les examens complémentaires (toujours
débuter par la TSH, confirmation par la T4L puis échographie et scintigraphie à l'Iode
123 [et non Iode 131 qui est une thérapeutique]), et avoir quelques notions de thérapeutique
(surtout le suivi).
La maladie de Basedow est évidemment très tombable, mais du coup très bien traitée
dans les références.
Anecdote : l'hyperthyroïdie est à l'origine d'une gynécomastie, car elle augmente la
synthèse de la TeBG (hormone qui porte la testostérone) : moins de testostérone libre et
efficace, entrainant un hypogonadisme.
581
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Endocrinologie
582
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Endocrinologie
Item 243
Hypothyroïdie. Un item probablement un peu plus simple que l'hyperthyroïdie.
Connaissez avant tout la séméiologie (y compris les signes qu'on retrouve aussi dans
l'hyperthyroïdie, c( Tableau 1043, les signes d'infiltration qu'on ne retrouve pas en
cas d'insuffisance thyréotrope centrale comme la macroglossie, la voix rauque, l'hy
poacousie, les ronflements) et la thérapeuti que, notamment le suivi biologi que de
la supplémentation. Attention à la supplémentation chez le sujet hypothyroïdien de
longue date et le risque de coronaropathie.
L'hypothyroïdie fruste est aussi un bon sujet, très discriminant, il existe une recom
mandation qui explique en détail les choix thérapeutiques à réaliser.
Moins de tableaux que pour l'item précédent, car certains se recoupent et auraient pu
être placés indifféremment dans l'un ou l'autre des deux items.
583
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Endocrinologie
Item 244
Adénome hypophysaire. Probablement un des items les plus compliqués de l'ECNi.
La physiologie à comprendre est très vaste, il faut absolument maîtriser les rétro
contrôles des 5 lignées, tout en n'oubliant jamais les nombreuses interférences entre
ces différentes lignées : thyroïde et prolactine, corticoïde et gonades ...
La séméiologie comporte deux parties : les insuffisances et les hypersécrétions. Le Collège
est très clair sur cette partie, nous n'y reviendrons pas. Les examens complémentaires
sont franchement complexes à retenir si vous n'avez pas en tête la physiologie :
- d'un côté vous avez les tests de stimulation, qui servent à maximiser la sécrétion
de la lignée, et qui sont donc utiles en cas d'insuffisance. Le synacthène pour la lignée
corticotrope, l'hypoglycémie insulinique surtout pour la lignée somatotrope (ne pas
confondre avec l'hyperglycémie provoquée pour prouver une acromégalie !) voire
corticotrope (on rappelle que le cortisol est une hormone de contre-régulation de
l'insuline, donc hyperglycémiant), le test au GnRH pour la lignée gonadotrope ;
- de l'autre côté, les tests de freinage sont là pour mettre en évidence les hypersécrétions.
Il n'y en a que deux à connaître (car il n'existe pas - au niveau ECN tout du moins -
d'hypersécrétion gonadotrope, thyréotrope ou lactotrope) : la dexaméthasone
(3 modalités) pour l'hypersécrétion corticotrope (ou syndrome de Cushing), et
l'hyperglycémie provoquée orale pour la lignée somatotrope (souvenez-vous de l'item
238 - Hypoglycémie où nous parlions du caractère hypoglycémiant du déficit en GH.
Dans la situation inverse [hyperglycémie], la GH doit donc s'abaisser).
Enfin, l'imagerie vient compléter cet item déjà très difficile : il faut savoir reconnaître
un adénome corticotrope en IRM (probablement en coupe frontale pondération Tl).
Pensez toujours au dossier de NEM si vous débutez par un adénome hypophysaire ...
Nouveau programme La nouvelle version de l'item semble essentiellement s'axer
autour de l'imagerie et de l'anatomie (sélective !) de la selle turcique...
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Endocrinologie
HYPOTHALAMUS
Noyaux Noyaux
paraventriculaires supraoptiques
NEUROHYPOPHYSE
= Post-hypophyse
Vasopressine ou ADH (H. antidiurétique)
Rein
Encore un peu de matière fondamentale concernant ici la posthypophyse. Peu d'étudiants sont
vraiment à l'aise avec la physiologie hypophysaire en détail, mais retenez tout de même que la
post-hypophyse relargue l'ocytocine et I'ADH qui ont été produites par l'hypothalamus.
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Endocrinologie
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Endocrinologie
Microadénome Macroadénome
Signes • �ombement vers le haut du diaphragme sellaire
indirects • Erosion du plancher sellaire
• Déviation controlatérale de la tige pituitaire
Signes • Image hypo-intense intrasellaire • Adénome visualisé sous forme
directs • < 10 mm d'image d'aspect variable
• Non rehaussé après injection • > 10 mm
• Pas d'envahissement des structures • Rehaussé après injection
adjacentes • Bilan d'extension ++ (vers le
chiasma/sinus sphénoïdal/sinus
caverneux et carotide)
Comme mentionné plus haut, l'imagerie est très importante dans cet item.
Item 245
Insuffisance surrénale. Un item plus simple que le 242, mais qui nécessite quand
même d'être très à l'aise sur l'insuffisance surrénale chronique et l'insuffisance corti
cotrope secondaire à l'arrêt d'une corticothérapie. La physiologie est déjà traitée dans
l'item 244 Adénome hypophysaire. Connaissez bien l'anatomie de la glande surré
nale - de l'extérieur vers l'intérieur
- zone glomérulée : aldostérone (minéralocorticoïde) ;
- zone fasciculée : glucocorticoïdes ;
- zone réticulée : hormones sexuelles ;
- médullosurrénale : adrénaline et noradrénaline.
587
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Endocrinologie
Connaissez aussi les différentes étiologies, les différences entre l'insuffisance surré
nale périphérique (mélanodermie, augmentation de l'ACTH, hypoaldostéronisme,
synACTHène négatif car le « problème » est « plus périphérique ») et centrale (dépig
mentation, ACTH diminuée ou anormalement nom1ale, pas d'hypoaldostéronisme car
l'aldostérone est sous le contrôle du système rénine-angiotensine-aldostérone et pas de
l'hypophyse, synACTHène retard positif), et l'urgence du traitement.
Anecdote : la mélanodermie est causée par la sécrétion augmentée d'ACTH qui est en
effet produite par le clivage d'une préhormone (la pro-opiomélanocortine) en plusieurs
hormones dont l'ACTH et la MSH (hormone de la mélanisation). Si l'ACTH est haut,
il y a forcément une mélanodermie (que ce soit dans l'insuffisance surrénale périphé
rique ou dans l'adénome hypophysaire ou le syndrome paranéoplasique de sécrétion
ectopique d'ACTH).
Tableau 1059: Ne pas confondre
• Déficit en 21-OH hydroxylase ➔ à l'origine de l'hyperplasie congénitale des surrénales
(insuffisance surrénale)
• Anticorps anti-21-OH hydroxylase ➔ à l'origine de la rétraction corticale auto-immune
(1 re cause d'ISC)
• Déficit en 11�-hydroxylase ➔ à l'origine d'une autre forme d'hyperplasie congénitale des
surrénales que le déficit en 21-0H-hydroxylase, plus rare, qui se compose d'un pseudo
hyperminéralocorticisme avec hyperandrogénie mais déficit en glucocorticoïdes
De nombreux pièges pourraient facilement concerner ces différentes pathologies et anticorps
avec des noms très proches. li semble peu probable qu'on vous interroge avec précision sur ces
blocs (il faudrait pour les retenir connaître la très longue chaîne de synthèse de ces hormones
à partir du cholestérol), mais il faut connaître les plus courants pour les éviter en tant que
distracteur.
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Endocrinologie
L'imagerie est aussi au programme de cet item. Elle est relativement simple une fois que vous
connaissez les structures les plus susceptibles de discriminer (on ne mentionne pas ici les reins,
le corps vertébral, l'aorte... que tous les étudiants compétitifs sont capables d'identifier, ce qui
n'est pas forcément le cas pour la veine cave inférieure par exemple). Sans entrer dans les
détails, on pourra retenir que si, sur l'acquisition sans injection, la lésion surrénalienne possède
une densité< 10 UH, alors il s'agit d'un adénome surrénalien. Et on peut s'arrêter là.
589
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Endocrinologie
Item 246
Gynécomastie. Un item pas franchement tombable, seulement quelques notions de
séméiologie transversale avec d'autres items (adénome hypophysaire, iatrogénie) sont à
mon sens nécessaires. Il est assez simple de résumer la physiopathologie à l'origine d'une
gynécomastie :
- soit il y a trop d'hormone « féminine » (œstrogène) : sécrétion anormale par une
tumeur (surrénale ou testicule), augmentation de l'aromatisation de la testostérone en
œstrogène, iatrogénie ...
- soit il n'y a pas pas assez d'hormone« masculine >> (testostérone) : déficit de la fonction
endocrine testiculaire ou diminution de la fraction libre active par augmentation
de la protéine qui lie la testostérone (SHBG ou TeBG ) comme par exemple dans
l'hyperthyroïdie, l'insuffisance rénale, l'alcoolisme ...
Enfin, sachez différencier une gynécomastie bénigne d'un cancer du sein chez l'homme.
Tableau 1064: Arguments en faveur d'un cancer du sein chez l'homme vs gynécomastie
Gynécomastie Cancer du sein de l'homme
• Bilatérale et symétrique • Unilatéral
• Indolore • Douloureux
• Centrée • Excentré
• Pas d'écoulement, ou écoulement • Écoulement sanglant, séreux ou translucide
lactescent, marron, vert foncé • Adénopathie satellite
• Pas d'adénopathie
Un tableau avec des notions très peu développées dans les références, très peu connues des
étudiants, mais pourtant très tombables en QCM.
Item 247
Diabète sucré types 1 et 2. Un item évidemment très important, séparé en diabète
de types 1 et 2. Le diabète de type 1 est plus un item de pédiatrie, qui semble moins
tombable que le diabète de type 2 de l'adulte :
- diabète de type 1 : retenez les 4 anticorps qu'on peut utiliser pour le diagnostic
(anti-GAD, IA2, insuline et ZnT8, parfois anti-îlots dans certaines références), les
pathologies auto-immunes associées, le bilan initial et le suivi de la pathologie,
ainsi que les complications notamment aiguës comme l'acidocétose, qui peuvent
émailler l'évolution du dossier, ou au contraire faire découvrir le diabète (très courant
en pédiatrie) ;
- diabète de type 2: retenez les seuils diagnosti ques (tout à fait consensuels) du diabète,
les étiologies de diabète secondaire (une question en ECNi blanche 2016 mentionnait
effectivement le diabète MODY.. . , le cancer du pancréas est une très bonnefaçon de terminer une
découverte tardive de diabète de type 2), les thérapeuti ques et leurs complications (acidose
lactique pour la metformine, hypoglycémie des sulfamides ... ) ainsi que leur mode
590
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Endocrinologie
591
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Endocrinologie
592
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Endocrinologie
593
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Endocrinologie
Divers
Un tableau franchement inclassable.
Nouveau programme
Tableau 1075: Protocole d'urgences et diabète, selon le Collège d'endocrinologie 2020
Acidocétose Coma hyperosmolaire
Glycémie > 2,5 g/L > 6 g/L
Cétone • Cétonurie à 2 ou 3 croix • Cétonurie à O {ou 1 croix)
• Cétonémie capillaire > 3 mmol/L • Absence de cétonémie
Acidose pH veineux < 7,25 X
594
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Endocrinologie
Tableau 1076 (suite): Protocole d'urgences et diabète, selon le Collège d'endocrinologie 2020
Acidocétose Coma hyperosmolaire
Particularité NaCI 0,9 % (20ml/kg si collapsus) Rare +++ chez l'enfant en bas
pédiatrique +/- KCI si pas d'hyperkaliémie âge
Puis ajout de soluté glucosé (G5 puis
GlO)
Insuline rapide IV après une heure
d'hydratation
0,05 - 0, 1 Ul/kg/h
Objectif : baisse de la glycémie de moins
d' 1 g/L par heure
Dans les 2 cas, toujours rechercher en dossier progressif :
- une infection : hémocultures + ECBU + radio thoracique ;
- un infarctus : ECG + troponine.
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Néphrologie
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Matière complexe en pratique, qui ne l'est pas vraiment à l'ECNi. Connaissez
la base pour assurer le top 2000, plongez-vous dans le détail pour le top 100
(et encore, si les rédacteurs de dossiers décident de sortir du classique « trouble hydroé
lectrolytique avec OAP sur insuffisance rénale >> !). On va donc essayer d'isoler en
quelques tableaux les points les plus importants du programme pour atteindre
les sommets du classement.
Les grands classiques des dossiers discriminants sont, bien sûr, la prise en charge de
l'insuffisance rénale chronique (avec paifois des questions pièges sur le métabolisme
phosphocalcique ou sur la quantité de sel ou de protéines consommée par le patient) qui
s'accompagne de questions d'insuffisance rénale aiguë, la glomérulonéphrite
primitive à dépôt mésangiaux d'IgA (maladie de Berger), les GNRP, les
néphropathies vasculaires (regain d'intérêt majeur pour le syndrome des emboles de
cholestérol avec le format QCM ! Soyez au point à ce sujet) ou encore la néphropa
thie tubulo-interstitielle aigu ë (NTIA) (le premier dossier de l'ECNi 2017 était un
dossier sur cette thématique, il a été annulé donc vous n'aurez pas le privilège d'apprécier sa
difficulté, mais sachez qu'il était extrêmement pointilleux : séméiologie précise de la NTIA
à ne pas confondre avec un infarctus rénal ou avec un syndrome des emboles de cholestérol,
étiologies médicamenteuses possibles de NTIA, discussion du traitement... ).
Attention aussi à la glomérulopathie extramembraneuse (GEM) : les étiologies
sont très transversales (dossier d'infectiologie avec VHB, dossier de cancé
rologie, dossier d'iatrogénie...), l'histologie est bien développée, avec des
anticorps anti-PLA2-R à savoir cocher. Pour l'anecdote, vous remarquerez
qu'on utilise le tem1e de « glomérulopathie extramembraneuse » et non de
« glomérulonéphrite extramembraneuse » : il n'y a pas de prolifération dans la
GEM, pas d'inflammation, le terme de néphrite est donc impropre.
Les néphrologues adorent l'anatomopathologie rénale, qui est du coup
parfaitement au programme, dans toutes ses subtilités (pour les néphropathies
glomérulaires, qu'un certain nombre d'étudiants connaissent, mais aussi pour les néphro
pathies vasculaires ou interstitielles par exemple, moins bien connues).
Le Collège des enseignants (CUEN) est clair et bien réalisé, on ne recopiera
pas les nombreux excellents tableaux du CUEN, mais ils sont évidemment à
savoir (classification de la néphropathie lupique, de l'histologie des néphropa
thies glomérulaires, de la thérapeutique en fonction du stade de l'insuffisance
rénale chronique...).
C'est enfin une des rares matières de l'ECNi où la division euclidienne est
très utile en dossier, et fortement discriminante : sachez calculer la portion
de protéines consommées par un patient avec son excrétion d'urée urinaire, ou
le sodium consommé, à partir de sa natriurèse des 24 h.
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Néphrologie
Quels changements ?
Rien de nouveau à ajouter en néphrologie en 2022. Les intitulés des items
restent les mêmes, tout comme les objectifs.
Le CUEN a tout de même été simplifié, essentiellement sur des items jugés
secondaires (transplantation, iatrogénie en néphrologie...). L'essentiel reste
identique.
Item 201
Transp lantation. Un item relativement peu tombable, il faut à mon sens connaître
les grandes lignes. Tout ce qui est « liste » et « médecine légale » est à savoir, comme
par exemple les priorités nationales (liste limitative). Enfin, la gestion « lé gale » d'un
p atient donneur vivant a déjà fait l'objet de question lors de l'ECNi 2016, c'est un
point à connaître (comme mentionné plus haut, craignez toujours les notions « légales >> dans
les dossiers, qui sont simples à faire tomber car la réponse est indiscutable: c'est la loi; vous avez
par exemple besoin de l'autorisation du tribunal de grande instance et d'un entretien avec le comité
<< Donneur vivant » de l'agence de la biomédecine avant de pouvoir donner un organe), tout
comme la définition lé gale de la mort encéphali que (classique de dossier).
Nouveau p rogramme Cet item a été considérablement réduit par la réforme ; il est
désormais essentiellement dominé par l'aspect éthique et organisationnel.
Il faut tout de même avoir quelques notions d'immunologie et de thérapeutiques
avant d'aborder un éventuel dossier de transplantation. C'est tout l'intérêt des quelques
tableaux qui suivent.
599
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Néphrologie
600
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Néphrologie
Item 247
Syndromes œdémateux. Une autre partie de l'item Diabète (comme la rétinopathie
diabétique en ophtalmologie) qu'il est très important de connaître. L'histologie est
particulière, avec de nombreux termes consacrés à connaître. La séméiologie est à
retenir (protéinurie qui peut aller jusqu'au syndrome néphrotique, souvent impur mais
sans hématurie, car pas d'inflammation [ce n'est pas une glomérulonéphrite]). La classification
de Mogensen est à connaître dans les grandes lignes.
601
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Néphrologie
Expansion mésangiale
Nodules de Kimmelstiel-Wilson
- Diminution du DFG
Un schéma simple à retenir qui met en évidence TOUTES les lésions histologiques qu'on retrouve
dans la néphropathie diabétique. On remarque aussi sur le schéma qu'il y a une hyalinose
artériolaire qui perturbe l'autorégulation de la pression capillaire glomérulaire (pour mémoire,
il y a une fibrose de l'intima des artères, ou athérosclérose et une hyalinose des artérioles ou
artériolosclérose, ne confondez pas les deux).
Item 257
Œdèmes des membres inférieurs. Un item qui n'en est pas vraiment un en néphrologie,
puisque toutes les informations sont reprises dans les items Protéinurie et Néphropathie
glomérulaire. Les notions à comprendre sont simples (augmentation de la pression
hydrostatique = insuffisance cardiaque, diminution de la pression oncoti que =
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Néphrologie
Item 258
Élévation de la créatininémie. Un item sans réelle spécificité (exceptées les méthodes
de calcul du DFG) qui se recoupe avec les items sur l'insuffisance rénale aiguë et chro
nique. Il faut savoir calculer un DFG avec la formule de Cockroft et Gault, même si elle
n'est plus utilisée en pratique.
Item 259
Protéinurie. Un item dont les informations se recoupent quasi-entièrement avec ce
qu'on retrouve dans l'item Néphropathie glomérulaire. Il faut connaître les seuils pour
parler de protéinurie, savoir faire la conversion entre mg/24 h et mmol/24 h en divi
sant par 10, savoir qu'une protéinurie prédominante sur des protéines de faible poids
moléculaire est d'origine tubulaire (contrairement à la protéinurie glomérulaire, qui
prédomine sur l'albumine), les contre-indications de réalisation de la ponction-biopsie
rénale et ses complications. La définition de la protéinurie orthostati q ue est simple et
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Néphrologie
a déjà fait l'objet de QCM (chez l'adolescent, isolée, disparaît après 2 h de repos en décu
bitus dorsal... ). N'oubliez pas non plus qu'il existe une protéinurie p hy siologique,
composée d'uromoduline (protéine de Tamm-Horsfall) et de protéines plasmatiques (un
peu d'albumine et de globulines).
Beaucoup d'étudiants confondent la notion de p rotéinurie abondante avec le concept
de p rotéinurie glomérulaire : si vous avez beaucoup de protéines dans les urines, c'est
soit que le glomérule en laisse trop passer (il y aura alors un syndrome néphrotique), soit
qu'il y a une trop grande production de protéines ; on est alors dans le cas d'une p rotéi
nurie du surcharge (par exemple dans un myélome à chaîne légères, la protéinurie est
extrêmement abondante, parfois > 10 g/24, mais il n'y a pas de syndrome néphrotique
car ce n'est pas une fuite d'albumine, mais une élimination d'autres protéines produites
en trop grande quantité).
On profitera de cet item pour résumer quelques notions importantes sur le syndrome
néphroti que. Le syndrome néphrotique idiopathique de l'enfant est d'ailleurs une
thématique parfaitement tombable, il faudra connaître l'histologie, le traitement et
surtout les complications (infectieuses et thrombotiques notamment).
PROTEINES * 34
'
g /1
'
ALBUMINE * 45,3
Soit * 15,4 g
'
ALPHA 1 4,1
Soit * 1,4 g
'
ALPHA 2 * 27,9
Soit 9,5 g
'
BETA 15,1
Soit * 5,1 g
GAMMA * 7, 6
Soit * 2,6 g
Albumine/Globulines 0,83
Une des électrophorèses des protéines plasmatiques les plus importantes car les plus discrimi
nantes : retenez bien l'hyper-a2-globulinémie qu'on retrouve dans le syndrome néphrotique,
causée par l'augmentation de la synthèse d'a2-macroglobuline et d'haptoglobine consécutive
à la fuite protéique.
Pour mémoire, c'est cette augmentation de synthèse des protéines qui est aussi à l'origine des
risques thrombotiques (le rein perd plus de facteur anticoagulant, et le foie synthétise plus de
facteur procoagulants... ), infectieux (perte des immunoglobulines) et de la dyslipidémie (surpro
duction par le foie de lipoprotéines).
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Néphrologie
Item 261
Nép hrop athie glomérulaire. Probablement l'un des items les plus difficile à
comprendre, qui nécessitera de nombreuses heures de travail de votre part pour en
isoler toutes les subtilités. Avant de le débuter, je vous conseille de maîtriser l'item 256,
Protéinurie pour avoir quelques bases sur le syndrome néphrotique. Les points les plus
importants sont :
-avant toute chose, l'histologie. C'est une des rares questions avec un dossier qui
pourrait être écrit en partenariat avec un anatomopathologiste. Retenez bien la
différence entre une atteinte glomérulaire segmentaire (une partie du glomérule)
et focale (une minorité des glomérules) avec leur contraire globales/ diffuses. Il faut
connaître par cœur le tableau 5 du CUEN (à mon sens un des plus discriminants, qui
aurait paifaitement sa place dans cet ouvrage, mais on ne pourrait rien faire de plus que le
plagier honteusement). Vous pouvez apprendre les exceptions : la seule pathologie avec
prolifération sans dépôt est la GNRP pauci-immune, toutes les autres étiologies
avec prolifération sont aussi à l'origine de dépôts en immunofluorescence ; toutes les
glomérulopathie sont à l'origine soit de prolifération, soit de dépôts, soit les deux, sauf
la néphropathie à lésions glomérulaires minimes (les anomalies sont fonctionnelles,
visibles uniquement en microscopie électronique) ;
-1'expression clinico-biologique des atteintes glomérulaires. Pour cette partie, il vaut mieux
avoir compris que vous pouvez opposer les symptômes de la « fuite » (protéinurie très
importante, hypoprotidémie, hyp oalbuminémie, œdèmes des membres inférieurs) avec
ceux de « l'inflammation » (hématurie d'origine néphrologique avec cylindres, globules
rouges dysmorphiques, leucocyturie, insuffisance rénale, protéinurie peu importante) ;
-toutes les étiologies des différentes néphropathies glomérulaires en sachant les relier avec
les syndromes glomérulaires correspondants. C'est peut-être le plus gros morceau de
l'item. La différence peut être importante même entre les meilleurs étudiants: vous serez
tous capables de dire que la néphropathie à dépôts mésangiaux d'IgA (maladie de Berger)
est à l'origine d'un syndrome d'hématurie macroscopique récidivante, mais saviez-vous
qu'il existe un versant plus « vascularitique » qui peut donner une GNRP de type 2 ?
Appréciez la question ci-dessous en imaginant son potentiel de discrimination... ;
-avoir quelques notions de traitement, notamment pour la GNRP, mais ce ne sera
clairement pas le point le plus important du dossier (à la limite du programme et
absence de consensus dans certains cas, comme par exemple pour la glomérulonéphrite
primitive à dépôts mésangiaux d'IgA).
Le problème ici pour traiter cet item est que l'on pourrait encore écrire une dizaine de
pages pour mettre en valeur toutes ses subtilités, qui sont cependant déjà bien dévelop
pées dans le Collège (ce ne sont donc pas des « périphéries du programme », l'item en
lui-même est rempli de difficultés). Je vous laisse donc passer du temps dessus, et venez
piocher quelques détails ici une fois l'item bien connu.
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Néphrologie
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Néphrologie
Chambre urinaire
Tubule
Croissant
extra-capillaire
E
0
u
:,
ü
-5'
8
'6
•<l)
E
�
:,
0
<f)
Podocyte
Un schéma très simple et pourtant très utile. N'oubliez pas que les pieds des podocytes
sont chargés négativement, pour repousser l'albumine. Un QCM pourrait par exemple vous
demander de répondre à la proposition suivante : « Les cellules endothéliales se trouvent entre
la membrane basale glomérulaire et les podocytes ». Réponse: faux, c'est la membrane basale
qui se trouve entre les cellules endothéliales et les podocytes. Ce genre de QCM d'histologie
semble très simple lors de vos révisions, mais c'est une autre histoire que de cocher ces ques
tions plutôt originales avec le stress du concours ...
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Néphrologie
014) [Patiente présentant un lupus). Il s'agit d'un anticoagulant circulant. La biopsie rénale a
pu être effectuée sans complication. Ouelle(s) lésion(s) histologique(s) peut (peuvent) être
identifiée(s) ?
A) Granulome épithélioïde glomérulaire
B) Glomérulonéphrite membrano-proliférative
C) Néphropatie interstitielle avec granulome giganto-cellulaire
D) Dépôts amyloïdes au Rouge Congo
E) Glomérulonéphrite extra-membraneuse
Commentaire: le tableau 1094 permettait de mettre 1 point sur 1 à la question 14 en connais
sant le lupus comme cause de GNMP (qui, ;e vous le rappelle, n'est pas au programme en
théorie, c'est donc une excellente source de discrimination).
Les propositions A et C sont fausses car le lupus n'est pas à l'origine de granulome épithélioïde.
La proposition D est discutable, I'amylose post-lupus pourrait se voir avec inflammation chro
nique, mais c'est à mon sens un piège qu'il ne fallait pas cocher ici.
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Néphrologie
.
perforation de la cloison Épisclérite (toujours
���
nasale au cours d'une évocatrice d'atteinte
granulomatose avec - auto-immune grave)
polyangéite (de Wegener)
, t- .... �J.
Ensellure nasale PID dans le cadre d'une vascularite à ANCA (altération de la membrane
(très caractéristique basale alvéolaire) avec hémorragie intra--alvéolaire (condensation
du Wegener, ne et verre dépoli) et granulomes pulmonaires
pas passer à côté !) Séméiologie radiologique
- verre dépoli : alvéoles à moitié remplies
- condensation pulmonaire : alvéoles entièrement remplies
Des notions mal connues des étudiants qu'il est bon de mettre en image pour mieux les maîtriser.
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Néphrologie
Item 262
Néphropathie interstitielle. Un item très vicieux, qui ne concerne en théorie que les
néphropathies interstitielles chroniques (cf objectifs CNCI). C'est complètement faux
en pratique, il est d'ailleurs beaucoup plus probable que les dossiers de néphropathies
interstitielles soient en rapport avec une atteinte aiguë (qui sera le plus souvent immunoal
lergique comme ce fut le cas avec le dossier annulé de l'ECNi 2017).
L'appellation est d'ailleurs source de confusion : la néphropathie tubulaire et la néphro
pathie interstitielle obéissent à des physiopathologies très différentes, il est donc difficile
de tout comprendre si vous ne séparez pas les deux dans votre tête (elles sont mises en
relation car toute atteinte du tubule finit par retentir sur l'interstitium, et vice versa).
Les étiologies les plus importantes de NTIA sont
- pour les atteintes initialement tubulaires : la tubulopathie myélomateuse et la
nécrose tubulaire aiguë (avec ses 3 étiologies que sont l'absence de vascularisation du
tubule lors d'un état de choc, la toxicité du produit de contraste iodé, ou encore la
toxicité des médicaments comme les aminosides ou le cisplatine) ;
- pour les atteintes initialement interstitielles : la néphropathie immuno-allergique
(les autres étiologies sont hors programme, à l'exception de la sarcoïdose, vous devez
connaître la notion de néphropathie interstitielle de la sarcoïdose).
Au-delà des principales étiologies, vous devez connaître la clinique (elle est tombée en
détail, étalée sur plusieurs questions lors de l'ECNi 2017: retenez bien qu'il n'y a pas d'HTA,
pas d'œdème des membres inférieurs, mais qu'il y a tous les signes de l'allergie: douleur lombaire
bilatérale, fièvre, rash cutané... Le signe des douleurs lombaires bilatérales était un fil conducteur
important du dossier, présent dès le début, avec beaucoup de questions le concernant), ainsi que les
anomalies biologi ques.
Le traitement est à mon sens relativement peu tombable (dans le doute, mettez des corti
coïdes en cas de néphropathie interstitielle aiguë avec une histologie très proliférante [l'auteur fera
sûrement la PBR pour vous, sans vous demander son indication], si un rédacteur avait l'audace de
vous demander quoi faire... Les meilleurs étudiants ne feront pas mieux !) .
Anecdote : la sarcoïdose peut être à l'origine de deux atteintes tubulo-interstitielles : la
néphrocalcinose secondaire à l'hypercalcémie et l'atteinte rénale directe par néphrite
interstitielle granulomateuse.
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Néphrologie
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Néphrologie
Item 263
Néphropathie vasculaire. Une thématique qui est devenue très importante avec l'avè
nement des QCM, car les néphropathies vasculaires aiguës sont très simples à transformer
en QCM, notamment le syndrome des emboles de cholestérol, séméiologiquement
très riche, avec une intégration transversale simple (« le patient revient 2 semaines après
son angiographie... »), et des anomalies biologiques pertinentes (pas d'hypercholestéro
lémie bien sûr [un distracteur simple et efficace], mais une hypocomplémentémie, une
hyperéosinophilie... il faut avoir les connaissances pour réussir à gérer un dossier de
syndrome des emboles de cholestérol !).
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Néphrologie
Toujours dans les atteintes aiguës, il ne faut pas négliger non plus les microangio
p athies thrombotiq ues, et notamment le syndrome hémolytique et urémique, qui fait
un très bon dossier de pédiatrie (pensez-y chez tout enfant avec une diarrhée en début de dossier
et qui revient avec une insuffisance rénale).
Enfin, vous ne pouvez pas non plus éliminer un dossier de nép hrop athie vascu
laire chronique (un dossier en 2015, pas vraiment discriminant, avec relativement peu de
connaissances à avoir, donc qui ne se transpose pas très bien en QC!vf). Retenez bien que
la néphroangiosclérose est une atteinte des petits vaisseaux du rein secondaire à une
hypertension ancienne mal équilibrée, ce qui n'a rien à voir avec la sténose des artères
rénales qui concerne des vaisseaux de plus gros calibre : vous pouvez revasculariser
une sténose des artères rénales, vous ne pouvez certainement pas revasculariser une
néphroangiosclérose!
Anecdote : la temporalité est extrêmement importante à comprendre ici : si le patient
vient en insuffisance rénale 48 heures après son angioplastie rénale (par exemple), c'est
une néphropathie aux produits de contrastes iodés. S'il revient 8 à 10 jours plus tard,
c'est un syndrome des emboles de cholestérol. Gagnez des places en ne tombant pas dans
ce piège!
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Néphrologie
Facteur
déclenchant,
Aggravation
ou simple
de l'HTA
augmentation
\
de PA
I
Activation
Augmentation
de la natriurèse
par le rein
du SRAA
(cor fausse
hypervolémie)
Déshydratation
_À extra-cellulaire
Intérêt d'un ___.--- ·
remplissage prudent
Une notion complexe, qui perturbe plus d'un étudiant. Normalement, l'hypertension traduit une
hypervolémie, il est donc insensé de remplir un patient en crise hypertensive. Pourtant, on voit
que la genèse de cette hypertension est une hypovolémie par natriurèse de pression ! Il faut
donc casser le cercle vicieux en remplissant le patient, malgré son hypertension.
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Néphrologie
Ql 5) Parmi les signes biologiques suivants, lequel (lesquels) évoque(nt) la maladie des emboles
de cristaux de cholestérol ?
A) Hyperéosinophilie
B) Cristallurie
C) Élévation des lgE
D) Hypercholestérolémie aiguë
E) Augmentation des D-dimères
Commentaire : la séméiologie et les signes biologiques de la maladie des emboles de cristaux
de cholestérol (ici, après une artériographie pour revascularisation d'une sténose des artères
rénales athéromateuse) sont tombés deux fois en 2017 : le QCM ci-dessus est tiré de l'ECNi
blanche 2017, et le dossier annulé de néphrologie de 2017 faisait lui aussi mention de cette
pathologie en milieu de dossier. On peut donc dire que c'est un« classique» du nouvel ECNi,
soyez très au point là-dessus.
La proposition A est à bien connaître, elle est mentionnée dans toutes les références.
La cristallurie est un excellent piège, puisqu'il est vrai qu'on peut voir des cristaux de cholestérol
artériolaires en microscopie optique mais bien sûr dans les biopsies (cutanée ou rénale), pas
dans l'urine !
Les autres propositions sont des distracteurs (on pourrait hésiter avec l'augmentation des
D-dimères, mais cela n'évoque pas particulièrement la pathologie).
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Néphrologie
Item 264
Insuffisance rénale chronique (IRC). Un item qui peut sans problème vous occuper
pour un dossier entier. Il faut connaître la définition du stade de l'insuffisance rénale
en fonction du DFG, la clinique et la biologie de l'insuffisance rénale chronique (le
syndrome urémique est par exemple mal connu des étudiants) avec notamment leurs excep
tions (l'IRC s'accompagne d'une anémie sauf en cas de polykystose rénale car les kystes
sécrètent de l'EPO, l'insuffisant rénal chronique est en hypocalcémie sauf en cas de
sarcoïdose ou de myélome). Tout ce qui concerne le métabolisme phosphocalcique est
à connaître, et a déjà fait l'objet d'une question rédactionnelle extrêmement discrimi
nante en 2015 (trèsfacile à adapter en QCM, en plus... ). Terminez l'item en connaissant le
traitement et les modalités d'accès à la dialyse.
Enfin, retenez les 5 causes d'insuffisance rénale chronique sans atrophie rénale (elles
apparaissent partout, mais sont tellement QCM que je ne résiste pas à les reprendre ici) : diabète,
polykystose rénale, amylose, hydronéphrose, néphropathie du VIH.
Nouveau programme Peu de changement notable dans cet item après la réforme.
La variabilité majeure est liée aux mesures de néphroprotection (objectifs tensionnels,
valeurs de la restriction sodée, restriction protidique, gestion du diabète) qui changent
au gré des Collèges et des recommandations du moment et qui peuvent devenir un
véritable cauchemar pour DFASM3 pointilleux.
Il serait illusoire de tenter d'en faire une synthèse ici. Toutefois, si des questions s'inté
graient dans un dossier « 100 % néphro », les correcteurs utiliseraient évidemment leur
Collège comme unique référence.
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Néphrologie
l
(hypercalcémiante/hyperphosphatémiante)
l
Détection de l'hypocalcémie :
• Hypercalcémiante : augmentation
de l'absorption digestive
• Hypophosphatémiante : augmentation de
hyperparathyroïclie secondaire
l
l'absorption digestive(+) mais augmentation
de l'excrétion rénale(+++)
De manière annexe : l'hyperphosphatémie est limitée par le FGF23 dans les premiers stades
{hormone osseuse hyperphosphaturiante)
• Prise en charge de l'hypocalcémie (objectifs : [Ca] E [2,2 ; 2,6]mM) :
- apports calciques suffisants (1 g/jour)
- apports en vitamine D3 (éventuellement en 1a-OH-D3 ou 1,25-(0HkD3)
• Prise en charge de l'hyperphosphatémie (objectifs : [Ph] < 1,5mM) :
- restriction en phosphore
- complexants du phosphore (carbonate de calcium ou sans calcium)
- parathyroïdectomie si stade terminal et échappement au traitement médical
Calcimimétiques si chirurgie contre-indiquée (diminue la PTH en « faisant croire » aux
parathyroïdies qu'il y a une hyp ercalcémie)
Le tableau-schéma ci-dessus m'a permis de bien retenir les modifications du bilan phospho
calcique de l'insuffisance rénale chronique. Les étudiants connaissent bien l'hypocalcémie, mais
souvent ils ne comprennent pas très bien pourquoi il y a une hyperphosphorémie alors même
que la PTH est très élevée (c'est bien sûr parce que le rein ne peut plus excréter le phosphore!).
La prise en charge des troubles phosphocalciques peut faire l'objet de questions très discrimi
nantes, par exemple :
- si vous souhaitez traiter l'hypocalcémie, vous devez rajouter du calcium en dehors des repas
pour qu'il soit mieux absorbé ;
- si vous souhaitez traiter l'hyperphosphorémie, vous pouvez utiliser des chélateurs du phos
phore (souvent du calcium !) mais cette fois-ci pendant les repas, car c'est l'alimentation qui
apporte la majorité du phosphore.
Retenez aussi qu'on commence par supplémenter en vitamine D native (et non en vitamine D
activée, la 1a-vitamine-D3) car la vitamine D activée n'est pas régulée par l'organisme et est
à risque d'hypercalcémie, alors que la vitamine D peut, pendant un temps, suffire à corriger le
déficit, malgré la moindre fonction de l'enzyme 1a-hydroxylase rénale.
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Néphrologie
'
Tableau 1114: Surveillance de l'insuffisance rénale chronique
DFG
Rythme de surveillance : -- mois (si DFG à 26 ml/min, surveillance tous les 2,6 mois
soit 2-3 mois) 10
Une petite astuce non officielle pour avoir une idée de la périodicité du suivi de l'insuffisance
rénale chronique.
Item 266
Polykystose rénale. Un item qui va occuper beaucoup de vos dossiers de néphro
logie en conférences/ entraînement. Il est difficile de rajouter des tableaux qui apportent
quelque chose à l'item tant il est vu et revu. Pour rendre la tâche encore plus difficile,
le CUEN est concis mais complet sur la question, on ne pourrait que le paraphraser ici.
Il faut savoir ne pas rechercher la mutation PKRAD (aucun intérêt) tout en sachant
que la mutation PKD2 est à l'origine d'une pathologie moins grave que la mutation
PKD1 (insuffisance rénale terminale 15 ans plus tard), connaître la clini que (douleurs
lombaires, hématurie macroscopique), les complications (infections de kyste rénal
notamment, qui doivent être traitées par au moins 3-4 semaines de fluoroquinolone ou
de triméthoprime-sulfaméthoxazole : en gros le même traitement qu'une prostate, mais
elles ne se traitent pas comme une pyélonéphrite, attention ! Mais également anévrismes
cérébraux - on vous demandera forcément à un moment s'il faut faire une angio-IRM
de dépistage au patient. La réponse est non, sauf si antécédent familial d'hémorragie
méningée par rupture d'anévrysme artériel intracrânien -, diverticulose, hernie ingui
nale ou encore insuffisance mitrale). Le traitement (autre que la néphroprotection) est
à mon sens moins tombable car trop novateur (inhibiteurs des récepteurs de l'ADH, les
vaptans).
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Néphrologie
Item 267
Troubles hydroélectrolyti ques. Un item extrêmement long, qui peut partir dans
toutes les directions, et qui occupera quasi-systématiquement les deux ou trois premières
questions de votre dossier de néphrologie. Le CUEN est cependant très bon sur la ques
tion, c'est à mon avis la seule source qu'il faut retenir pour cet item. Il est impossible
de reprendre toutes les subtilités des troubles de l'hydratation qui pourraient à eux
seuls occuper une dizaine de pages. Vous devez maîtriser le CUEN et comprendre
les notions de physiopathologie avant de prendre connaissance des quelques tableaux
ci-dessous. Je ne vous recommande pas de lire cette partie de l'ouvrage avant de vous
être « cassé les dents » sur les dizaines de dossiers qu'on vous proposera au cours de votre
externat (début DFASM3 me semble être une période adéquate pour rentrer en << mode dijficile >>
sur cet item contenant peu de parties simples . ..).
Pour tous les sous-chapitres (natrémie et volémie, kaliémie, acide-base, hypocalcémie),
il faut organiser vos connaissances en fonction :
- des étiologies en les classant en fonction de la physiopathologie : pertes rénales vs
extrarénales de sel en cas d'hypovolémie, diabète insipide néphrogénique vs central en
cas d'hypernatrémie euvolémique ...
- des complications qui seront utilisées pour transversaliser le dossier (myélinolyse
centropontine de la correction trop rapide de l'hyp onatrémie) ;
- et du traitement (souvent plutôt simple).
Au final, l'item est tellement vaste avec des notions si complexes qu'il me semble
impossible à résumer de manière efficace. Je préfère donc vous proposer seule
ment quelques tableaux pour compléter les nombreux diagrammes et schémas, ils vous
permettront de comprendre et d'assimiler cette partie du programme.
Aucun tableau ne concerne ici les troubles acidobasiques, il me semble que tout est
abordé dans le CUEN de la manière la plus directe possible.
Natrémie
Tableau 1115 : Syndrome tea & toast
• Cause bien plus fréquente d'hyponatrémie que la potomanie
• Dilution maximale des urines: 60 mOsmol/kg
• Si le patient a un apport osmolaire de 120 mOsmol/kg, il peut éliminer 2 L d'eau dans les
urines
• S'il boit 5 L pour le même apport, il y a aura 3 L qui s'ajouteront au bilan de l'eau➔
hyponatrémie
Un concept important à comprendre, qui s'intègre parfaitement dans un dossier de gériatrie.
En gros, le patient mange trop peu pour arriver à éliminer ces urines, et donc se remplit d'eau.
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Néphrologie
Kaliémie
Tableau 1117: Deux syndromes à ne pas confondre
Syndrome de Gordon Syndrome de Liddle
• Pseudo-hypo-aldostéronisme de type Il : • Pseudo-hyper-aldostéronisme de type 1 :
mutations complexes qui touchent les canal eNac activé de façon constitutive,
cotransporteurs Na-Cl, Na-K-CI, et le canal mime une hyperactivité de l'aldostérone
potassium d'où l'association hypertension- • Hypertension congénitale
hyperkaliémie (impossible normalement si • Hypokaliémie
anomalie de l'aldostérone) • Aldostérone basse, rénine basse, alcalose
• Hypertension congénitale métabolique
• Hyperkaliémie ➔ Tableau d'hyperaldostéronisme
• Acidose métabolique hyperchlorémique primaire avec profil hormonal de
• Aldostérone élevée, rénine basse l'hyporéninisme-hypoaldostéronisme
Typiquement le tableau que vous n'êtes pas fier de rédiger au cours de l'externat en vous disant
que jamais il ne tombera, que c'est beaucoup trop compliqué. Une question isolée de 2017
nous rappelle à tous que rien n'est intombable.
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Néphrologie
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Néphrologie
Item 268
Hypercalcémie. Un item qui pourrait bien s'inclure dans le précédent, mais que le
CNCI a décidé d'individualiser. Il faut connaître la p hysiologie du bilan phosphocal
cique et ses variations pathologiques (que vous avez normalement commencé à bien comprendre
avec l'item 264 - Insuffisance rénale chronique), la formule de correction de la calcémie en
fonction de !'albuminémie, les différentes étiologies d'hypercalcémie en vous méfiant
particulièrement de l'hypercalcémie humorale maligne(sécrétion de PTHrp) car le bilan
biologique est original et discriminant, ainsi que de l'hyperparathyroïdie primitive car
sa clinique est très évocatrice, avec beaucoup d'imagerie pour compléter un potentiel
dossier.
Sachez aussi traiter en urgence une hypercalcémie (avant tout en réhydratant le patient,
ne retenez pas que le furosémide est à utiliser car hypocalcémiant, même si c'est vrai : vous allez
déshydrater le patient encore plus et le tuer, avant qu'il puisse excréter son calcium en trop . .. ) .
Attention aussi aux indications chirurgicales de l'hyperparathyroïdie primitive,
car elles font consensus(< 50 ans, calcémie> 2,75 mmol/L, calciurie> 400 mg/j, insuf
fisance rénale stade 3, symptômes et surtout ostéoporose).
Tableau 1119: Acteurs du bilan phosphocalcique
PTH Hypercalcémie, hypophosphatémie (par hyperphosphaturie}
Calcitriol (vitamine D active) Hypercalcémie, hyperphosphatémie
FGF23 Hypophosphatémie (par hyp erphosphaturie)
Calcitonine Hypocalcémie
Rien de plus que de la physiologie. La place du FGF23 dans ce grand schéma est relativement
nouvelle mais apparaît dans le CUEN, il faut donc connaître son rôle hyperphosphaturiant à
l'origine d'une hypophosphatémie. Le FGF23 est une hormone sécrétée par les os.
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Néphrologie
E
0
u
0
'oQ)
g_
0
'o
e
�
�:,
Q)
0
V)
Trois signes radiologiques à savoir cocher, voire à savoir reconnaître sur des radiographies.
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Néphrologie
Item 330
Iatro génie en néphrologie. Le chapitre a disparu du CUEN, ce qui est dommage vu
l'intérêt transversal qu'il revêtait. À vous désormais de faire votre propre synthèse. On
notera tout particulièrement les multiples répercussions rénales des AINS. On mettra
en avant toutes les complications néphrologiques qui peuvent émailler la prise d'AINS.
Toutes sont à bien connaître.
Item 348
Insuffisance rénale aiguë. Un item extrêmement important, qui sera présent dans la
majorité des dossiers de néphrologie à un moment ou un autre. Vous devez connaître les
étiologies en fonction de la physiopathologie (origine pré-rénale en cas d'insuffisance
d'apport en oxygène, origine rénale ou origine post-rénale obstructive), savoir identifier
une IRA isolée d'une insuffisance rénale aiguë qui complique une insuffisance rénale
chronique (taille des reins, anémie, calcémie ...), évidemment connaître les caractéris
tiques des ionogrammes sanguins et urinaires qui différencient les insuffisances
rénales aiguës fonctionnelles des insuffisances rénales aiguës organiques (vous les retrou
verez systématiquement, quel que soit le dossier...), et enfin savoir orienter le traitement (les
indications de dialyse sont relativement peu consensuelles entre les différentes sources ; si vous devez
dialyser le patient en QCM, le cas sera très typique. Ex. : patient en IRA avec hyperkaliémie
massive et OAP.. .).
Pour mémoire, il est impossible d'estimer le débit de filtration glomérulaire en situa
tion aiguë (donc n'utilisez pas MDRD ou CKD-EPI en dossier pour avoir un DFG et
diagnostiquer une insuffisance rénale aiguë !). Le diagnostic d'insuffisance rénale aiguë
se fait exclusivement avec la créatinine plasmatique. Cette phrase souvent« théorique »,
que beaucoup d'étudiants lisent rapidement sans trop y faire attention, a fait l'objet d'une
question isolée relativement discriminante en ECNi blanche 2017.
Finalement assez peu de tableaux sont à reproduire ici, les notions les plus importantes
seront connues de tous les étudiants compétitifs.
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Néphrologie
Ql 18) Quel est le meilleur paramètre pour le diagnostic d'une insuffisance rénale aiguë?
A) La créatinine plasmatique
B) Le DFG mesuré par la clairance de la créatinine urinaire
C) La protéinurie des 24 h
D) La fraction d'excrétion sodée urinaire
E) Le DFG estimé par le MDRD ou le CKD-EPI
Commentaire : ne vous faites pas piéger par ce genre d'item : 0,2 point si vous vous trompez,
contre 1 point entier pour cette seule notion si vous cochez bien, soit un différentiel de
0,8 point ! (ce qui est absolument énorme ... ).
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Néphrologie
Divers
Deux tableaux inclassables mais pas superflus pour autant.
Tableau 1127 : Anomalies du complément en néphrologie
Néphropathie glomérulaire • Lupus
• C ryoglobulinémie
• Syndrome néphritique
Néphropathie vasculaire • Syndrome des emboles de cholestérol
• Microangiopathie thrombotique sur anomalie des protéines
régulatrices du complément
Néphropathie interstitielle • Forme tubulo-interstitielle du lupus
• Syndrome de Gougerot-Sjogren
• Néphropathie liée aux lgG4
Une des anomalies biologiques de néphrologie les plus complexes. Retenez bien ce tableau qui
pourrait faire l'objet d'une question isolée extrêmement pernicieuse et discriminante.
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Néphrologie
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Nutrition
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Toujours surprenant, jamais évident. C'est une toute petite matière avec très
peu d'items, qui fait désormais partie du paysage ECNi avec l'arrivée des QCM.
En effet, la matière se prête plutôt bien à la rédaction de QCM : il existe des
recommandations précises (ex. : « Quels apports caloriques chez le sujet âgé ?»
[ECNi 2017], « Quelle définition de la dénutrition sévère ?») qui peuvent faci
lement agrémenter des dossiers transversaux.
Les trois matières qui seront les plus à même de comporter une partie
<<Nutrition» sont:
-la psychiatrie avec l'anorexie mentale (vous aurez à coup sûr droit à un syndrome
de renutrition en fin de dossier) ;
-la gériatrie (c'était le cas du dossier 2017 de gériatrie qui, à mon sens, ouvre la porte
à ce type de dossiers gériatriques d'un nouveau genre, très discriminants en QCM: un
peu de tout avec du cognitif, du social, de la nutrition... cela permet de sélectionner les
étudiants qui ont une vue d'ensemble sur toutes les matières, un peu comme le gériatre
a une vue d'ensemble sur les pathologies de son patient âgé) ;
-la gastroentérologie, avec notamment la dénutrition en cas de maladie
inflammatoire chronique de l'intestin et sa prise en charge, qui correspond à
une partie importante de la thérapeutique en pratique.
Il existe en réalité deux items majeurs qui feront l'objet de questions isolées
(ou feront de petites incursions dans divers dossiers de gastroentérologie ou de
gériatrie) :
-la dénutrition. Le point le plus important est de connaître les critères de
définition de la dénutrition en fonction de l'âge (cf. QCM page suivante). Il
faut aussi connaître les mesures anthropométriques qui permettent de mesurer
la masse grasse et la masse maigre (pli cutané = masse grasse ; circonférence
musculaire brachiale= masse maigre), la séméiologie des syndromes carentiels
(de nombreux tableaux très complets se trouvent dans vos références), la
variation des examens biologiques, et enfin avoir des notions de prise en
charge en fonction de l'état nutritionnel et des apports alimentaires (la
recommandation HAS est claire là-dessus, il faut la connaître) ;
-1'obésité. Il faut connaître la définition de l'obésité et son épidémiologie
(excès de poids chez plus de 50 % de la population, avec 15 % d'obèses),
la notion de syndrome métabolique (liste de critères à apprendre et à bien
retenir), et le traitement de l'obésité notamment le traitement chirurgical,
plus simple à faire tomber en QCM car moins discutable que les mesures
hygiéno-diététiques.
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Nutrition
Q56) Chez un adulte jeune une dénutrition est considérée comme sévère si
A) Le mini nutritional assessment test est inférieur à 17/30
B) La P-erte de poids involontaire est suP.érieure à 10 % en un mois
C) La prise alimentaire est inférieure à 30 % aux besoins
D) L'IMC est inférieur à 18 kg/m2
E) L'albuminémie est inférieure à 30 g/L
Commentaire : toutes les réponses se trouvent dans le Collège, c'est une notion de
base (qui normalement n'est pas mise en valeur dans cet ouvrage) mais les distrac
teurs étaient vraiment bons, il fallait connaître parfaitement son cours, il y avait donc
dans un QCM qui a l'air simple une vraie potentialité de discrimination !
Le MNA (Mini Nutritional Assessment) concerne uniquement le sujet âgé (et pas
« l'adulte jeune» mentionné dans l'énoncé), la quantification de la prise alimentaire
n'est pas utilisée dans les critères de dénutrition, plutôt dans le choix de la thérapeu
tique de renutrition, il n'y a pas d'IMC eut-off pour la dénutrition sévère du sujet jeune,
et la valeur d'albumine pour parler de dénutrition sévère est de 20 g/L chez le jeune
(le seuil de 30 g/L est celui de la personne âgée).
Quels changements ?
Item 248
Prévention primaire par la nutrition. Quasiment rien n'est tombable ici. Un seul
tableau sur une notion qui m'a posé problème au cours d'un dossier de nutrition, et le
résumé du Programme national nutrition santé (PNNS), car c'est une notion qui pour
rait relativement bien faire l'objet de questions isolées.
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Nutrition
Tableau 1129: Ne pas confondre les acides gras essentiels et les acides aminés essentiels (8)
Acides gras essentiels Acides aminés essentiels
• Famille des Oméga 3 : acide linolénique • lsoleucine
• Famille des Oméga 6 : acide linoléique ... • Leucine
• Lysine
• Méthionine
• Phénylalanine
• Thréonine
• Tryptophane
• Valine
Une notion assez improbable mais qu'il est assez facile de faire tomber. Ne retenez évidem
ment pas les acides aminés essentiels, sachez juste différencier ce concept de celui d'acides
gras essentiels.
Item 249
Modifications de l'alimentation. Comme l'item 248, quasiment rien à rajouter qui
ne puisse faire l'objet de QCM ici. On peut indiquer ici les techniques d'évaluation des
pratiques alimentaires, dont il faut selon moi connaître le principe : carnet alimentaire
(le patient note tout ce qu'il mange ; biais : il modifie son comportement ou ne note pas
tout), rappel des 24 h (le patient se rappelle avec le diététicien, au cours d'une consul
tation, de ses repas précédents ; biais : mémorisation incomplète), questionnaire de
fréquence de consommation (plus utile pour dépister des carences).
Attention aussi à la définition de l'activité physique et de la durée recommandée (QCM
très simples à rédiger, hautement discriminants).
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Nutrition
100
La méthode précise de calcul de consommation d'alcool est parfaitement tombable.
Item 250
Dénutrition. Le premier item de nutrition qui peut faire l'objet d'au moins la moitié
d'un dossier de gériatrie, psychiatrie ou gastroentérologie. La dénutrition est un item
relativement simple, mais sur lequel les étudiants passent trop vite. Il a donc tout à fait
sa place dans ce livre pour étudiants compétitifs qui souhaitent faire la différence avec
les autres.
Dans un premier temps, vous devez individualiser les apports journaliers qu'il est
possible de retenir (je pense qu'il faut savoir qu'en situation physiologique, les apports recom
mandés sont: protéines 0,8-1 glkg!Jour, calcium 1 g!Jour,fer 10 mg/Jour [les besoins sont de
1 mg/Jour, mais seulement 10 % du fer consommé est absorbé], vitamine D 200 UI!Jour. Je
n'ai Jamais été capable de retenir plus que ces 4 valeurs). Il peut être utile d'utiliser cet item
pour retenir les symptômes des différentes carences (vitamine K: hémorragie, vita
mine A : troubles visuels [rappel : vitamine A = rétinol = Joue un rôle dans les photorécepteurs
rétiniens], vitamine B1 : Gayet-Wernicke et Béri-Béri, calcium: ostéomalacie ...).
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Nutrition
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Nutrition
Apports normaux
Pas de d'enutnt1on D'enutnhon
Alimentation enrichie
Dénutrition severe
Alimentation enrichie
etCNO
Apports > 50 % Alimentation enrichie Alimentation enrichie Alimentation enrichie
etCNO
Apports < 50 % Alimentation enrichie Alimentation enrichie Alimentation enrichie
etCNO et nutrition entérale
Je n'ai personnellement jamais réussi à retenir l'entièreté du tableau de recommandations HAS
sur la prise en charge de la dénutrition. Voici la version édulcorée qui m'a accompagné le jour
de l'ECNi, et qui permet, en théorie, de répondre à toutes les questions.
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Nutrition
Item 251
Amai grissement. Aucun tableau spécifique, on en profitera pour revoir les lieux d'ab
sorption des différents nutriments.
Item 252
Nutrition du sujet â gé. Un item qui ne semblait absolument pas important avant l'ECNi
2017, qui comportait une incursion nutritionnelle dans le dossier de gériatrie. Néanmoins,
l'item sur la dénutrition permettait de répondre à la seule question posée (« Quels sont les
objectifs caloriques pour un patient âgé dénutri?»). Retenez qu'un patient âgé de 75 ans et
plus doit consommer 30-35 kcal/kg/jour en situation normale, et 30-40 kcal/kg/j en
cas de dénutrition protéino-éner géti que. C'est à mon sens le point le plus important
de cet item, avec les apports calci ques (1,2 g/jour contre 1 g/jour chez le sujet jeune)
et protéi ques (1,2-1,5 g/kg/jour contre 0,8-1 g/kg/jour pour la population jeune) ...
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Nutrition
N'oubliez pas que le MNA est un test spécifiquement gériatri q ue, noté sur 30, en
faveur d'une dénutrition si score :,; 17 /30. Il existe une version courte (MNA-SF [ Short
Form] noté sur 14, normal si score> 11). Il fallait connaître le eut-off de ce questionnaire
pour répondre à une question de l'ECNi 2017 ...
Tableau 1137: Modifications physiologiques chez le sujet âgé
Atteinte digestive
• État buccodentaire: dégénérescence dentaire, risque de candidose
• Estomac/intestin :
- achlorhydrie par atrophie de la muqueuse gastrique➔ retard d'évacuation alimentaire➔
Item 253
Obésité. Un item qui était initialement peu tombable en rédactionnel mais que les
QCM rendent beaucoup plus abordables, notamment en question isolée. Il faut connaître
les étiologies d'obésité secondaire, surtout chez l'enfant, les seuils pour définir les grades
d'obésité, le traitement chirurgical ainsi que ses complications.
Connaissez les différentes techniques chirurgicales pour pouvoir répondre à des questions
isolées simples comme par exemple : « La sleeve est une technique restrictive et malab
sorptive » ; faux, c'est le bypass qui est restrictif et malabsorptif, la sleeve est uniquement
restrictive.
Tableau 1138 : Dumping Syndrome précoce
• Complication du bypass gastrique
• Physiopathologie: perte de la compliance gastrique, d'où arrivée brutale de liquides dans
le duodénum et jéjunum. Distension intestinale➔ appel d'eau intraluminal pour rétablir
l'équilibre osmotique➔ hypovolémie plasmatique relative
• 5-20 min en postprandial: asthénie, faiblesse musculaire, lipothymies, troubles
vasomoteurs, troubles digestifs
• PEC: fractionnement des repas (limite les volumes), boire en dehors des repas, augmenter
les apports en fibres, limiter les apports osmotiques (sel, sucres d'absorption rapide)
Une complication très pertinente du point de vue physiopathologique, qui peut parfaitement
clôturer un dossier de chirurgie de l'obésité, ou faire l'objet d'une question isolée.
Pour mémoire, il existe un dumping syndrome tardif, causé par le décalage entre l'absorption
du sucre contenu dans le repas, et la sécrétion d'insuline, qui arrive trop tard (le bol alimentaire
est déjà absorbé) et est à l'origine d'une hypoglycémie.
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Nutrition
Item 254
Besoins nutritionnels de la femme enceinte. Ce nouvel item correspond à l'an
cienne partie « généraliste » de l'item 252. Nul doute que si une question tombait, ce
serait sur l'item 255 qui traite du diabète gestationnel.
Item 256
Aptitude au sport. Quasiment rien de tombable dans cet item. Les notions poten
tiellement transformables en QCM sont le test de Ruffier pour évaluer l'aptitude d'un
patient à la pratique sportive (30 flexions de jambe en 45 secondes, on compte la FC
avant puis après, et on calcule l'indice de Ruffier), la recommandation de l'ECG de
repos chez l'enfant à partir de 12 ans, et quelques effets bénéfiques de l'activité physique
sur la santé (la plupart sont évidents ...).
Tableau 1140: Effets de l'activité physique sur la santé
Mortalité totale Diminution 30 %
Pathologies • Privilégier la régularité et la quantité d'énergie dépensée plutôt que
cardiovasculaires l'intensité
• Diminution de la tension artérielle, correction des dyslipidémies,
de l'insulinorésistance, maintien de la perte de poids, effet
antithrombotique
Cancers • Principalement sein, utérus, côlon
• Diminution insuline (facteur de croissance), réduction du temps
de transit (exposition aux cancérogènes)
Obésité Augmentation de l'utilisation des substrats lipidiques
Diabète Prévention du DT2
Ostéoporose • Amélioration de l'autonomie de la personne âgée
• Prévention de la sarcopénie, augmentation de la densité osseuse
Anxiété, dépression • Maintien des fonctions cognitives
• Impact positif sur la dépression
Les points les plus QCM qui ne sont pas absolument évidents sont ici en rouge. On retiendra
particulièrement l'effet de l'activité physique sur les cancers, et notamment le cancer du sein
(travaux très à la mode).
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Hépato
gastroentérologie
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Une mat1ere très longue, qui comporte beaucoup d'items, avec quelques
incontournables.
Il existe de nombreux examens complémentaires peu connus des étudiants qui
feront certainement l'objet d'une question isolée dans les futures éditions de
l'ECNi : temps de transit colique (c'est très simple, si les pellets sont au
niveau rectal exclusivement c'est une constipation terminale, s'ils sont répartis
dans le cadre colique c'est une inertie colique), manométrie rectale O'absence
de réflexe recto-anal, c'est-à-dire l'absence de relaxation de l'anus quand on
gonfle un ballon dansle rectum, est en faveur d'une maladie de Hirschsprung),
p H-métrie (positive si pH < 4 pendant � 5 % du temps total dans le bas
œsophage), manométrie œsop hagienne, interprétation d'une CPRM (ou
IRM des voies biliaires) ou d'une CPRE (les étudiants savent très bien cocher ces
propositions, mais les interpréter... c'est une autre histoire. Très simple, il faut retenir
pour la CPRE l'absence de prise de contraste dans le cholédoque qui témoigne des calculs
biliaires), IRM p elvienne (un dossier de cancer du rectum nécessitait en 2017 d'in
terpréter une IRM pelvienne, ce qui n'était pas du tout évident pour les étudiants non
préparés).
Il est important d'être irréprochable sur les thèmes suivants
- ulcère gastro-duodénal et hémorragie digestive : des thématiques déjà
tombées deux fois en deux ans ...
- toutes les p athologies de la lithiase biliaire : colique hépatique,
cholécystite, angiocholite. C'est une source simple de dossier très progressif
(le patient débute par une colique hépatique, et revient pour une angiocholite,
ou une pancréatite aiguë biliaire) ;
- la cirrhose (et ses annexes : ictère et ascite). Dossier très progressiflui aussi,
on peut même y faire entrer quelques questions d'addictologie ;
- les MICI sont, elles aussi, des grands classiques de l'ECNi. Tout dossier de
gastroentérologie d'un(e) patient(e) qui a la vingtaine est une MICI jusqu'à
preuve du contraire.
Quelques autres items « plus petits » ne sont pas à négliger : reflux gastro-œso
p hagien (facteurs de risque, indication de l'endoscopie, interprétation d'une
pH-métrie, indication et durée d'un traitement par IPP, effets secondaires des
IPP), dysp hagie (l'achalasie est un très bonne source de question isolée avec de
la physiopathologie, des examens complémentaires à interpréter très pertinents
[résultat de la manométrie : apéristaltisme, hypertonie du sphincter inférieur de
l'œsophage au repos avec absence de relaxation à la déglutition] et des théra
peutiques à connaître), p ancréatite chronique, constip ation.
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Hépato-gastroentérologie
L'attitude par rapport au Collège est ambiguë, c'est la référence absolue bien
évidemment, comme tous les Collèges des enseignants, mais il manque parfois
d'explications, et est trop succinct sur des parties du programme qui nécessitent
pourtant d'être développées pour être assimilées. Bon nombre d'étudiants sont
alors tentés de travailler sur d'autres ouvrages (notamment le KB). Néanmoins,
les questions du dossier ECNi 2017 sur l'hémorragie digestive tranchent la
question : il faut absolument connaître le Collège par cœur, la question sur
les objectifs de remplissage est directement issue du paragraphe du Collège
correspondant.
En conséquence, vous pouvez travailler avec les deux ouvrages : le KB pour
mieux comprendre les notions difficiles, mais il est indispensable de faire un
tour complet avec le Collège (et pas une simple lecture, vous ne retiendrez jamais les
objectifs de remplissage en cas d'hémorragie digestive en faisant une petite lecture « dernier
tour>>).
Quels changements ?
Aucune nouveauté dans le programme 2022, tout est superposable.
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Hépato-gastroentérologie
Item 271
Reflux gastro-œsophagien (RGO). Un item relativement simple, mais pour lequel
les questions peuvent être très précises surtout en ce qui concerne le traitement par
IPP, qui est encadré par des recommandations consensuelles et exigeantes en termes de
connaissances.
Il faut connaître le lien entre hernie hiatale par glissement et RGO (non nécessaire,
non suffisant), connaître la physiopathologie du RGO (hypotonie du sphincter infé
rieur de l'œsophage, augmentation de pression intra-abdorninale ...), les examens
complémentaires (réaliser une EOGD en cas de signe d'alarme, réaliser une pH
métrie si EOGD normale...), les traitements et les complications (endobrachyœso
phage, sténose peptique ...)
Relativement peu de tableaux à vous proposer ici puisque les différentes références sont
très claires : il faut les apprendre par cœur.
Anecdote: en cas de dysphagie organique sur un RGO ancien, pensez« sténose peptique »
ou« adénocarcinome sur endobrachyœsophage ».
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Hépato-gastroentérologie
Double dose
Oméprazole (MO PRAL ) ®
10 mg 20 mg 2 fois/jour
Esoméprazole (INEXIUM®) 20 mg 40mg 40 mg 2 fois/jour
Rabéprazole (PARIET®) 10 mg 20 mg 20 mg 2 fois/jour
Ce tableau a été plutôt difficile à écrire tant il est simple de se mélanger avec ces posologies. Il
faut à mon sens connaître la posologie pour l'oméprazole (il suffit de multiplier par deux pour
retrouver I'esoméprazole).
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Hépato-gastroentérologie
Item 272
Ulcères gastro-duodénaux. Un item déjà tombé 2 fois en 2 ans, c'est de toute
évidence un thème qui remplit la banque de dossiers. Il faut absolument tout connaître
(épidémiologie, facteurs favorisants, examens complémentaires, traitement... il ne sert à
rien de vous faire une liste des points pertinents pour cet item : ils le sont tous).
Un petit débat nous a animés lors de l'ECNi 2017 qui concernait la thérapeutique à
utiliser pour éradiquer H. pylori. Pour comprendre, il faut reprendre l'évolution des
recommandations d'éradication d'H. pylori :
1) Depuis 2012, choix entre traitement séquentiel (10 jours d'IPP avec 5 jours d'amoxi
cilline puis 5 jours de clarithromycine + métronidazole) ou quadrithérapie bismuthée.
2) Depuis 2016 : abandon du traitement séquentiel, le choix est à présent entre
quadrithérapie bismuthée et traitement concomitant (les 3 antibiothérapies du traite
ment séquentiel mises ensemble pendant 14 jours).
La réponse correcte pour l'ECNi 2017 apparaissait dans les questions suivantes, et il
fallait cocher « traitement séquentiel » ! C'est le genre de « surprise » difficile à prévoir,
il fallait se douter que le dossier n'était pas à jour et qu'il datait d'avant 2016... Tout ça
pour dire qu'il ne faut pas paniquer dans cette situation, les meilleurs étudiants se sont
probablement« trompés» en étant à jour, il est probable que le QCM soit neutralisé par
le jury (pour chaque proposition, le jury étudie le pourcentage d'étudiants dans le top
10 % qui s'est trompé par rapport aux étudiants moins bien classés. Si la question est
« inversement discriminante », à savoir que les meilleurs étudiants ont moins bien
répondu que les autres, le jury mène des investigations pour voir s'il n'y a pas eu une
subtilité qui a échappé à la correction [il est en effet peu probable que tous les meilleurs
étudiants se trompent tous sur une même question ...]).
Quelques subtilités relativement mal connues des étudiants et qui sont pourtant évidentes
à transformer en QCM
-l'ulcère gastrique est plutôt causé par une atrophie de la paroi (à l'origine
d'une hypochlorhydrie) secondaire à une gastrite généralisée, tandis que l'ulcère
duodénal est causé par une hyperchlorhydrie elle-même causée par une gastrite
antrale (lever du frein à la sécrétion acide pour les cellules fundiques : le contenu
de l'estomac devient trop acide, et le duodénum n'est pas fait pour résister à autant
d'acidité ➔ ulcère) ;
- les critères suivants sont en faveur d'un cancer gastrique : ulcère gastrique Gamais
duodénal) à bords irréguliers, bourgeonnants, entouré de plis non convergents ;
- la gastrite est à l'origine d'une douleur perprandiale (l'estomac est« inflammatoire»,
il est douloureux de rajouter des aliments par-dessus), alors que la douleur de l'ulcère
est calmée par le repas ;
- les 3 tests non invasifs pour le diagnostic d'H. pylori sont : la sérologie (très bonne
VPN, mais reste positive longtemps), le test respiratoire à l'urée marquée et la
détection des antigènes dans les selles (non utilisée en France car non remboursée) ;
- en cas d'ulcère duodénal non compliqué à H. pylori, vous éradiquez HP et vous ne mettez
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aucun autre traitement. Vous contrôlerez l'éradication d'HP par test respiratoire. En
cas d'ulcère duodénal compliqué (perforation, hémorragie), vous éradiquez HP puis
3 semaines d'IPP pleine dose, puis EOGD pour contrôle de l'éradication. C'est plus
simple pour les ulcères gastriques : éradication d'HP puis 7 semaines d'IPP, EOGD
systématique à distance pour contrôle des berges.
Les recommandations 2017 (sorties après l'ECNi 2017 et toujours d'actualité en 2021)
confirment cette approche. L'algorithme de la HAS est parfait et clair, il faut notamment retenir
que l'ampleur des résistances d' Helicobacter pyfori à la clarithromycine doit faire préférer le
traitement guidé par I'antibiogramme, après biopsie de muqueuse gastrique et culture de la
bactérie.
Il n'y a plus lieu de se jeter sur un des traitements probabilistes classiques (quadrithérapie
bismuthée ou quadrithérapie concomittante), ce d'autant que le traitement n'est pas urgent !
Le contenu des thérapeutiques adaptées à !'antibiogramme (lévofloxacine, clarithromycine...)
semble moins tombable.
On retiendra également l'importance du test à l'urée marquée pour s'assurer de l'éradication
d' Helicobacter pylori.
Ulcères gastro-duodénaux
Syndrome de
Cellules G Zollinger-Elli son Nerfs pneumogastriques
0 î0 � I
somatostati ne gastrine acétylcholine î
0
n
l lérêt de la
î
vagotomie
Cellules ECL
�. . -
Cellules D
Histamine ......_ !( � .
" .
Cellules pariétales
Un peu de physiologie de la sécrétion acide pour comprendre les modalités d'action des diffé
rentes thérapeutiques (même la vagotomie, une ancienne thérapeutique qui n'est plus utilisée),
ainsi que la genèse du syndrome de Zollinger-Ellison.
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Hépato-gastroentérologie
Gastrites
Tableau 1151 : Eléments composant la classification anatomopathologique des gastrites
chroniques : classification de Sydney
• Type de muqueuse gastrique atteinte (antrale pour H. pylori. fundique pour la maladie de
Biermer. les deux)
• Importance de l'inflammation lymphoplasmocytaire (toute la hauteur du chorion ?)
• Existence ou non d'une activité et intensité (présence de PNN)
• Existence ou non d'une atrophie et son intensité (diminution du volume glandulaire)
• Existence ou non d'une métaplasie intestinale et son intensité et dysplasie associée
• Présence ou non d' Helicobacter pylori
Le genre de tableau que beaucoup d'étudiants négligent abusivement. Le dossier d'hémorragie
digestive sur ulcère de l'ECNi 2017 vous encourage à ne pas faire cette erreur, tout ce qui fait
partie de la classification de Sydney est tombable, cf. page suivante.
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Hépato-gastroentérologie
Tableau 1152 : Autres gastropathies {ne sont pas des gastrites car pas d'infiltrat inflammatoire)
• Gastropathie induite par les AINS : lésions endoscopiques multiples (pétéchies, érosions,
ulcérations...)
• Gastropathie d'hypertension portale : aspect en mosaïque de la muqueuse fundique,
pétéchies, varices cardiotubérositaires
• Gastropathies hypertrophiques :
- maladie de Ménétrier : tableau de gastropathie exsudative avec syndrome œdémateux
par fuite protéique. Risque d'adénocarcinome. Traitement par IPP au long cours, si échec
gastrectomie totale
- gastropathie du Zollinger-Ellison : aspect hypertrophique des plis du fundus lié à
l'hyperplasie des glandes fundiques sous l'effet de l'hypergastrinémie d'origine tumorale
• Gastropathie radique : après > 45 Gy. Caractère radique à confirmer par les biopsies
(éliminer une récidive tumorale)
Un tableau qui touche aux limites du programme. L'aspect en mosaïque de la gastropathie
d'hypertension portale pourrait faire l'objet d'une proposition en dossier ou question isolée.
Item 273
Dysphagie. Un item rapidement traité par une bonne partie des étudiants, qui pourrait
pourtant faire l'objet de questions discriminantes. Il faut savoir différencier dysphagie
organique/lésionnelle (EOGD) et fonctionnelle (EOGD puis manométrie), connaître
les étiologies correspondantes, et savoir interpréter les examens complémentaires,
même les plus spécifiques (manométrie, TOGD par exemple). L'achalasie est aussi une
thématique qui pourrait faire l'objet d'une question isolée discriminante. On traitera ici
deux étiologies de dysphagie organique mal connues des étudiants : l'œsophagite caus
tique et l'œsophagite à éosinophiles.
Anecdote : le diverticule de Zenker, traité en ORL, aurait parfaitement sa place ici.
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Item 274
Vomissements. Un item qui n'a pas grand intérêt chez l'adulte (chez l'enfant, il
permet de traiter la sténose du pylore). On retiendra surtout ici les différents traite
ments anti-éméti q ues. Il faut aussi connaître les complications des vomissements :
syndrome de Mallory-Weiss (déchirure de la muqueuse œsophagienne au niveau du
cardia), syndrome de Boerhaave (rupture de l'œsophage), pneumopathie d'inhalation ...
Anecdote : la genèse de l'hypokaliémie lors des vomissements est extrêmement complexe.
En effet, beaucoup d'étudiants pensent que le liquide gastrique est riche en potassium,
donc que les vomissements sont directement à l'origine de l'hypokaliémie (perte diges
tive). C'est faux, le liquide gastrique n'est pas riche en potassium, et lorsque vous vous
intéressez au tableau du CUEN sur l'hypokaliémie, vous voyez que les vomissements
sont à l'origine d'une perte rénale de potassium (kaliurèse inadaptée) ! La fuite rénale
est (entre autre) due à la perte d'acide chlorhydrique dans les vomissements et à l'alcalose
induite.
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Item 275
Splénomégalie. Un item qui n'est pas vraiment « gastroentérologique », il débu
tera plutôt un dossier d'hématologie voire de médecine interne ou d'infectiologie ...
Quelques notions simples suffisent pour maîtriser l'item : définition de la splénomégalie
(si rate 2 12 cm, ou toute rate palpable clinique, sauf chez l'enfant), les étiolo gies de
splénomégalie et les différentes complications (hypersplénisme, infarctus splénique,
rupture de rate, hémodilution ...).
Anecdote : quelques notions de physiologie pourraient faire l'objet de questions isolées
discriminantes :
- pulpe rouge = épuration des cellules (GR++), contient des macrophages au sein des
cordons de Billroth ;
- pulpe blanche = organe lymphoïde secondaire (production d'anticorps et destruction
des bactéries encapsulées).
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Item 276
Hépatomégalie et masses abdominales. Quasiment toutes les notions de cet item
sont traitées avec les pathologies correspondantes (CHC, tumeurs hépatiques bénignes,
cirrhose ... ). On ne développera ici que les abcès infectieux, dont les différentes origines
(origine portale, artérielle ou biliaire) pourraient faire l'objet d'une question isolée.
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Item 277
Lithiases biliaires. Ces thèmes sont très appréciés des rédacteurs de dossier, il faut
bien différencier la physiopathologie (lithiase dans la voie biliaire accessoire pour la
colique hépatique et la cholécystite, dans la voie biliaire principale pour l'angiocholite),
la séméiologie de chacune (apprenez les par opposition, pas de fièvre dans la colique
hépatique, pas d'ictère dans la cholécystite...), l'imagerie (il nous fallait interpréter une
échographie de vésicule biliaire en 2017), et le traitement. Cet item est relativement
bien maîtrisé par une bonne partie des étudiants, nous ne rajouterons que peu de notions,
l'enjeu de l'item est plutôt de ne pas vous faire sélectionner négativement dessus.
Anecdote : retenez les différents types de calculs biliaires
- cholestérolique : les calculs classiques de la « femme âgée obèse multipare ».
Attention, l'hypercholestérolémie ne donne pas plus de calcul cholestérolique, c'est
l'hypertriglycéridémie qui augmente ces calculs ;
- lithiases pigmentaires brunes : secondaires à une infection parasitaire (ascaridiose,
distomatose) ou une lésion des voies biliaires (dilatation, lacération ...) ;
- lithiases pigmentaires noires : secondaires à l'hémolyse (augmentation de sécrétion
de bilirubine libre).
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Il faut absolument savoir différencier ces deux images, il y a de grandes chances que ce type
d'imagerie retombe pour les prochaines éditions de l'ECNi.
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L'angiocholite post-CPRE n'est pas lithiasique ➔ c'est simplement une infection des voies
biliaires lors de l'opération
Une petite précision pourtant bien discriminante: toutes les angiocholites ne sont pas lithiasiques!
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Item 278
Ictère. Un item parmi les plus complexes de l'hépatologie. Je vous conseille de passer
du temps dessus, car une fois que vous avez bien retenu et compris les différentes patho
logies, vous mettez tous les points sans aucun problème, même en situation de stress, ce
qui n'est pas le cas de l'étudiant qui a tenté d'apprendre par cœur les étiologies d'ictère
conjugué (par exemple).
On ne reviendra pas sur les bases de physiologie acquises par tous les étudiants compéti
tifs, et qui sont reprises dans toutes les références : bilirubine libre = non-conjuguée =
indirecte, son augmentation témoigne d'un défaut de conjugaison donc soit il y a trop
de bilirubine à conjuguer (hémolyse), soit l'enzyme de conjugaison est défaillante
(syndrome de Gilbert) ; bilirubine conjuguée = directe, son augmentation témoigne
de l'incapacité du foie à l'excréter dans le duodénum donc soit il y a un blocage sur
les voies d'excrétion (par exemple, obstacle sur les gros canaux dans le cadre des
lithiases, destruction des petits canaux dans le cadre de la cirrhose biliaire primitive), soit
les cellules elles-mêmes n'arrivent pas à excréter (syndrome de Dubin-Johnson).
La physiopathologie de l'ictère est longuement développée dans le Collège, il faut à mon
sens retenir la hiérarchie des ictères à bilirubine conjuguée suivante
1) le plus classique, vous avez un obstacle sur les gros canaux (qui dit obstacle dit
forcément cholestase), il faut donc réaliser une imagerie pour repérer tout ce qui peut
bloquer le cholédoque (tumeur du pancréas, ampullome, lithiase biliaire, cholangite
sclérosante primitive ...) ;
2) ensuite, il peut arriver que vous ayez une cholestase (donc un obstacle) mais qui ne
se retrouve pas sur les gros canaux (imagerie négative), il faut donc réaliser des séro
logies virales, des biopsies hépatiques, des autoanticorps... dans le but de retrouver
une atteinte des petits canaux : une cirrhose biliaire primitive (destruction des
canalicules biliaires), une hépatite auto-immune, certaines pathologies génétiques
(cholestase intrahépatique familiale progressive par exemple) ... ;
3) enfin (partie la plus discriminante), vous avez trop de bilirubine conjuguée sans
obstacle ni sur les gros vaisseaux, ni sur les petits vaisseaux. C'est donc un défaut
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Item 279
Cirrhose. Évidemment très appréciée car le dossier est simple à rédiger: vous commencez
par une hépatopathie chronique (hépatite, alcool, et surtout syndrome métabolique de
nos jours avec la Non Alcoolic Steato Hepatits ou NASH), vous attendez quelques années
que le patient revienne avec une cirrhose (prise en charge de l'ascite, surveillance au long
cours), puis quelques questions plus loin le patient fait une complication de sa cirrhose
(très bel exemple : un syndrome hépatorénal, très discriminant, car assez mal connu des
étudiants) au décours de laquelle on découvre un carcinome hépatocellulaire. Même si
la thématique est classique, les étudiants ne la maîtrisent pas vraiment tant l'item est long.
Soyez irréprochables. Les points les plus importants sont :
-l'histologie : fibrose annulaire mutilante diffuse du foie avec nodules de régénération
sans nécrose hépatocytaire (en l'absence de phénomène aigu);
-les étiologies : pensez à toujours cocher« hémochromatose » (dossier ECNi blanche
2017) et NASH, et pas seulement cirrhose alcoolique;
-la clinique : très complexe, il faut vous souvenir de tous les signes en essayant de les
comprendre pour mieux les mémoriser. D'un côté vous avez les signes d'hypertension
portale (splénomégalie, ascite, circulation veineuse collatérale, syndrome hyper
k:inétique), et de l'autre l'insuffisance hépatocellulaire (angiomes stellaires, qui ne sont
PAS des signes d'hypertension portale attention, érythrose palmaire, hippocratisme
digital, faetor hepaticus [haleine douceâtre] et hyperœstrogénisme car les œstrogènes
sont normalement métabolisés par le foie, on retrouve donc une gynécomastie chez
l'homme, une aménorrhée chez la femme);
-le score de Child-Pugh;
-la thérapeutique, en insistant particulièrement sur le traitement des complications et
leur prévention (ex. : prévention primaire des varices œsophagiennes par bêtabloquants
avec comme objectifs FC < 55 bpm ou diminuée de 25 %, dès le stade I de petites
varices avec signes rouges, ou plus consensuellement dès les varices moyennes stade II.
Pour la prévention secondaire, vous rajoutez une ligature des varices œsophagiennes).
On ne développera pas l'infection du liquide d'ascite tant vous ferez de dossiers sur
ce sujet. On préfèrera vous mettre en garde ici contre le syndrome hépatorénal, très
tombable, beaucoup plus discriminant.
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Hépato-gastroentérologie
Veine
splénique
Veine Veine
mésentérique mésentérique
supérieure inférieure
Toute l'anatomie qui touche à la veine porte peut faire l'objet d'une question discriminante (on
pourrait, par exemple, inverser les veines mésentériques supérieure et inférieure : « La veine
porte est formée du confluent du tronc spléno-mésaraïque et de la veine mésentérique infé
rieure» serait une proposition discriminante. Réponse : faux, veine mésentérique supérieure).
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Des complications moins bien connues que les classiques décompensation œdémato-ascitique
et autres infections du liquide d'ascite plutôt bien maitrisées par les étudiants compétitifs.
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Hépato-gastroentérologie
Item 280
Ascite. Un item quasiment indu dans l'item Cirrhose, on ne rajoutera ici que des préci
sions sur l'infection du liquide d'ascite ou sur des pathologies rares mais qui pourraient
être utilisées en distracteurs voire en questions isolées.
Vous devez retenir les notions de base bien traitées dans le Collège. Par exemple, sachez
diviser les étiologies entre ascite pauvre en protides (avec hypertension portale :
cirrhose, thrombose portale ; ou sans hypertension portale : syndrome néphro
tique, dénutrition ...) et ascite riche en protides (avec hypertension portale :
Budd-Chiari, insuffisance cardiaque droite ; ou sans hypertension portale : ascite
tuberculeuse, carcinose péritonéale ...). Retenez bien que la cirrhose est à l'origine d'une
ascite pauvre en protides (car l'ascite est filtrée par la fibrose hépatique, les protéines ne
peuvent pas passer).
Enfin, retenez bien la physiopathologie de la formation d'ascite en cas de cirrhose :
la fibrose et les nodules de régénération compriment les veines sinusoïdales, à l'ori
gine d'une hypertension portale qui donne une surproduction de monoxyde d'azote
pour tenter de diminuer cette pression, qui va vasodilater la circulation splanchnique
et systémique et, à son tour, cette hypoperfusion rénale relative va entraîner une situa
tion d'hypovolémie relative qui déclenche la réabsorption de sodium avec le système
rénine-angiotensine-aldostérone : cette réaction en chaîne augmente la rétention hydro
sodée et donc l'ascite.
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Item 281
Pancréatite chronique. Un item moins tombable que les autres. Les notions de
physiopathologie sont importantes (différencier les fonctions exocrines et endocrines)
car elles guident la thérapeutique (le déficit exocrine est corrigé par la substitution en
enzymes pancréatiques pendant les repas). Les étiologies sont relativement simples et
ne discrimineront pas les étudiants les plus compétitifs, à l'exception de la pancréatite
chronique d'origine génétique (connaissez la mutation SPINK1 qui code pour un inhibiteur
de la trypsine, à l'origine d'une << autodigestion » du pancréas et donc d'une pancréatite chronique
non alcoolique). Les examens complémentaires peuvent aussi faire l'objet de ques
tions discriminantes (sachez rechercher une stéatorrhée, une diminution de l'élastase fécale...
connaissez l'imagerie de la PCC, au moins la TDlvf). Il faut aussi enfin connaître les diffé
rentes complications (y compris l'adénocarcinome pancréatique). Un dossier de cancer
du pancréas débutera probablement par la découverte d'un diabète à un âge relativement
avancé.
Anecdote : n'oubliez pas la place de l'endoscopie (très à la mode pour les gastro
entérologues) dans le traitement des complications de la pancréatite chronique
calcifiante : prothèse biliaire en cas de compression de la voie biliaire principale et
prothèse duodénale en cas d'occlusion sur compression duodénale.
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E
�
0
0
'6
Hyperdensités Q)
0
arrondies o..
punctiformes - "e
.Q
Microcalcifications
pancréatiques Q)
u
Thrombose porte :5
0
V)
Sachez reconnaître des calcifications pancréatiques. La TDM ci-dessus montre des voies de
dérivation portosystémiques en imagerie, correspondant en clinique au signe de Cruveilhier
Baumgarten (reperméabilisation de la veine ombilicale) ou encore à la circulation veineuse
collatérale abdominale.
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Item 282
Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). Un grand classique de
la gastroentérologie, pensez systématiquement« dossier de MICI » si le patient a moins
de 30 ans au début du dossier...
Une question classique et pourtant discriminante concerne les différentiels de l'iléite
terminale : vous devez penser « maladie de Crohn » évidemment, mais aussi « iléite
infectieuse » (tuberculose intestinale, infection à Yersinia enterocolitica ou Campylobacter
jejuni), « lymphome intestinal », « iléite postradique »...
Vous devez parfaitement maîtriser l'anatomopathologie de la maladie de Crohn par
opposition à la rectocolite hémorragique (RCH), connaître les différences clini ques
entre les deux pathologies (pas de lésions anopérinéales pour la RCH) et les points
communs (dans les deux cas, association possible avec une spondylarthropathie, une
uvéite antérieure ou une épisclérite, un érythème noueux, une cholangite sclérosante
primitive ...). Enfin, les complications de la maladie de Crohn et de ses traite
ments s'encadrent parfaitement dans un long dossier progressif« exclusivement MICI ».
Vous devez par exemple savoir que les résections intestinales à répétition engendrent
des complications nutritionnelles (malabsorption, dénutrition), alors que les résections
coliques sont plutôt à l'origine de troubles fonctionnels (transit ou continence).
Attention à la proctologie (if. partie de chirurgie digestive), qui termine facilement un
dossier de maladie de Crohn.
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Item 283
Constipation. Un item relativement simple, il faut connaître la définition (la difini
tion de la diarrhée a déjà fait l'objet de questions en début de dossier), les différents typ es de
constipation (qu'on individualise en fonction des résultats des temps de transit et de la
manométrie), les médicaments pouvant favoriser une constipation (anticholinergiques,
vincristine, fer ... la liste est assez indigeste, il est plus simple de savoir que les distracteurs seront
certainement des médicaments qui donnent des diarrhées, donc ne cochez pas « sulfate de magné
sium, colchicine, meiformine » ...) et quelques notions de traitement.
La partie la plus discriminante de l'item est l'interprétation des examens complé
mentaires, que beaucoup d'étudiants ignorent. Profitez-en pour traiter la maladie de
Hirschsprung chez l'enfant.
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Un tableau qui permet l'interprétation du temps de transit. Rien de bien compliqué, mois une
question isolée ferait stresser plus d'un étudiant mal préparé.
Une image de coloscopie qu'on pourrait vous montrer pour évoluer les étudiants qui connaissent
cette complication de la prise de laxatif au long cours (ex. : dossier de colopathie fonctionnelle
depuis 20 ans qui va passer sur un dossier de cancérologie... ).
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Item 284
Colopathie fonctionnelle. Rien à rajouter ici, les seules notions QCM qui pourraient
discriminer sont les définitions selon les critères de Rome IV (nouveau programme, et
classés rang A bien entendu), qui sont claires dans le Collège.
Un dossier entier ne peut pas concerner une colopathie fonctionnelle, cela serait sûre
ment l'entrée vers un cancer du côlon: il faut donc bien connaître les signes d'alarme
qui induisent la réalisation d'une coloscopie (âge d'apparition des symptômes > 50 ans,
rectorragies, syndrome rectal ...).
Item 285
Diarrhée chronique. Il faut aussi connaître la définition de la diarrhée (question
pour l'ECNi 2016, on peut définir la diarrhée chronique par le débit fécal moyen
> 300 g/jour pendant plus de 4 semaines, ou � 3 selles molles par jour pendant plus de
4 semaines), les différentes étiologies et la clinique qui s'y rapportent (par exemple, la
diarrhée sécrétoire ne cède pas au jeûne contrairement à la diarrhée motrice), et avoir
quelques notions simples de traitement.
Un des points les plus discriminants de l'item correspond aux résultats des examens
complémentaires spécifiques à la gastroentérologie en fonction du type de diarrhée
(on passe sur les évidences: TSH, IgA antitransglutaminase ...). Vous devez retenir:
- élastase fécale diminuée en cas d'insuffisance pancréatique exocrine (souvenez-vous
que l'élastase est une enzyme qui sert à la digestion, sécrétée par le pancréas. Si elle est
diminuée dans les selles, c'est que le pancréas n'en produit pas assez) ;
- test au rouge carmin: temps de transit diminué en cas de diarrhée motrice ;
- clairance de l'a1-antitrypsine (attention, pour avoir la clairance vous avez besoin
d'un échantillon des selles+ du taux sérique de l'al-antitrypsine !): augmentée en cas
de diarrhée exsudative (cela traduit la fuite protéique) ;
- trou osmotique fécal: augmenté en cas de diarrhée osmotique.
La maladie cœliaque est aussi un item qui peut remplir une moitié de dossier sans
problème, plutôt en pédiatrie où les examens complémentaires pour le diagnostic sont
très clairs dans le Collège.
Nouveau pro gramme D'ailleurs, le nouveau programme 2022 introduit explicite
ment la maladie cœliaque dans les objectifs de cet item.
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Item 355
Hémorragie digestive. Un item qui tombe très fréquemment car il est simple de
construire un dossier d'urgence dessus. Vous devez connaître les principales étiolo
gies (pour l'ECN, vous aurez soit un ulcère hémorragique, soit une rupture des varices
œsophagiennes - mais cela ne doit pas vous empêcher de connaître les différentes étio
logies pour répondre à une éventuelle question isolée), les examens complémentaires
(place importante de l'EOGD après obtention de la vacuité gastrique par érythromy
cine IVL avec notamment la classification de Forrest) et les différentes options
thérapeuti ques.
Le traitement doit être connu dans les moindres détails, le dossier de l'ECNi 2017 était
impitoyable sur les objectifs du remplissage face à une hémorragie digestive, les réponses
étaient directement issues du Collège de enseignants (cf ci-dessous).
Taille Descriptif
Petite = stade 1 Petites veines peu S'effacent à l'insufflation
surélevées
Moyenne = stade 2 < 1 /3 de la lumière Ne s'effacent pas à l'insufflation
et non confluentes
Large = stade 3 > 1 /3 de la lumière Ne s'effacent pas à l'insufflation
et confluentes
Un schéma qu'on aurait tout aussi bien pu placer dans l'item 269 - Cirrhose. Il faut savoir
reconnaitre en endoscopie des varices œsophagiennes de stade 3 (on ne vous fera pas diffé
rencier un stade 2 d'un stade 3 à mon avis) par rapport à des varices de stade 1, car cela
modifie la prévention primaire.
Tableau 1204 : Indications du traitement chirurgical d'une hémorragie digestive sur ulcère
• Échec du traitement endoscopique ou hémorragie massive inaccessible à un traitement
endoscopique
• Récidive hémorragique précoce mal tolérée
• 1 '• récidive sur terrain fragile
• 2• récidive après 2 traitements endoscopiques
Le traitement chirurgical de l'ulcère hémorragique peut terminer n'importe quel dossier d'hémor
ragie digestive sur ulcère gastro-duodénal.
680
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Hépato-gastroentérologie
Tableau 1205: Sensibilité des examens pour rechercher une hémorragie digestive
Examen Sensibilité
Scintigraphie aux hématies marquées 0, 1 ml/min
TDM injectée 0,4 ml/min
Artériographie 1 ml/min
Le genre de précisions sur les examens complémentaires quasiment inconnues des étudiants,
même compétitifs. Il est pourtant parfaitement envisageable de vous demander si l'artério
graphie est plus sensible que la TDM injectée. (Réponse : Faux, c'est la scintigraphie aux
hématies marquées qui est l'examen le plus sensible [mais ne permet pas de localiser le saigne
ment de façon précise], puis la TDM injectée, et enfin l'artériographie [il faut un saignement
d'au moins 1 ml/min pour être détecté].)
681
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Hépato-gastroentérologie
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TIPS Chirurgie
La connaissance de l'arbre thérapeutique est aussi importante pour l'hémorragie digestive qu'il
l'est pour la prise en charge d'une hémoptysie. N'oubliez pas l'étape« sonde de tamponne
ment » en cas d'hémorragie sur rupture de varices œsophagiennes. Le TIPS est traité dans le
Tableau 1182.
Item 358
Pancréatite aiguë. Un item qui fait régulièrement l'objet de dossiers entiers (dernier
dossier en date pour l'ECNi blanche 2017). Malheureusement, les questions sont
souvent très simples, avec peu de discrimination, et les seules questions réellement sélec
tionnantes sont souvent en lien avec l'anatomie du pancréas ou sa vascularisation, ou des
questions d'imagerie qu'il est difficile de « préparer » car totalement imprévisibles.
Il faut connaître les différentes étiologies (alcool, maladie lithiasique, et le reste,
notamment les pancréatites génétiques [mutation du gène SPINK1 à retenir] ou les
pancréatites auto-immunes), les signes cliniques (surtout définir une douleur pancréa
tique : épigastrique transfixiante très intense avec position antalgique en antéflexion avec
flexion des hanches) et d'imagerie (retenez que pour mettre en évidence la nécrose du
pancréas, vous faites une coupe sans injection et une coupe avec injection. Le pancréas
qui ne se rehausse pas est nécrosé), le traitement et les différentes complications.
682
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Hépato-gastroentérologie
Anecdote : la prise en charge des coulées de nécrose est très complexe. Il faut à mon
avis retenir qu'il ne faut pas drainer systématiquement toute la nécrose, mais qu'il faut
la ponctionner en cas de suspicion de surinfection des zones de nécrose (complication
plutôt tardive, le patient ne sera pas « surinfecté » à J + 1 lors d'un dossier ECNi).
Tableau 1208: Gravité de la pancréatite aiguë
• Le score de Ranson est désormais abandonné (cf. Collège HGE 2015), tout comme les
autres scores (APACHE 11), ET la CRP
• Le seul critère désormais utilisable est la présence d'un SRIS :
- température< 36 °Cou > 38 °C
- fréquence cardiaque> 90/min
- fréquence respiratoire> 20/min ou PaCO2 < 32 mm Hg
- leucocytose> 12 000/mm3, < 4000/mm3 ou présence de formes immatures circulantes
(> 10 % des cellules)
Attention, la recommandation sepsis 2016 qui a fait disparaître le SRIS en réanimation ne
modifie pas l'évaluation de la gravité en cas de pancréatite aiguë.
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Chirurgie digestive
Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
Parmi les chirurgiens, les digestifs sont les plus anatomistes, leur répertoire
semble inépuisable (ils ont déjà posé des questions sur les rapports anatomiques du
pancréas, du cholédoque, la vascularisation pancréatique, le drainage lymphatique du
moyen rectum ... et j'en oublie certainement). S'il est impossible de prévoir quelle
sera la prochaine cible de leurs questions, il vous faut au moins connaître les
annales (et vous méfier des organes qui ont déjà fait l'objet de questions), et
essayer d'avoir en tête quelques notions de base du premier cycle pour ne pas
être trop discriminés. De toute façon, si la question est trop complexe, elle
n'aura pas d'effet très discriminant, même sur les meilleurs étudiants (et cela
même si un Collège d'anatomie sort dans les prochaines années, aucun étudiant ne pourra
s'y consacrer suffisamment pour répondre à toutes les questions d'anatomie possibles tout
en restant compétitif sur les autres matières).
À part l'anatomie, quelques items peuvent facilement faire l'objet de dossiers :
- en cancérologie, méfiez-vous avant tout du cancer du rectum, qui est
déjà tombé, et retombera. Les examens complémentaires sont précis (IRM
pelvienne et écho-endoscopie rectale), les traitements bien codifiés, avec en
plus de nombreuses questions possibles sur le dépistage, sur le suivi du patient
et des apparentés ... ;
- la diverticulose peut facilement faire l'objet d'une partie de dossier ou de
questions isolées (rien de bien compliqué, ne vous faites pas sélectionner sur cette
thématique) ;
- les hernies pariétales sont une excellente source de questions isolées avec
leur physiopathologie/ anatomie très pertinente (hernie directe/indirecte) et
leur traitement facile à << QCMiser » ;
- enfin, la proctologie n'est pas à négliger, ne vous contentez pas de connaître
les hémorroïdes (même si l'intitulé de l'item 288 est << Pathologie hémorroïdaire»,
il faut connaître les notions d'abcès, de fistule, et de fissure. Ces notions ont déjà fait
M
l'objet de QC à de nombreuses reprises, à chaque fois de façon très discriminante).
Nous avons choisi de traiter la cancérologie dans ce chapitre car ce sont les
chirurgiens digestifs qui, avec les oncologues, prennent en charge le patient en
pratique, il est donc probable que le dossier soit écrit avec un angle d'approche
« chirurgical » (à savoir de l'anatomie, beaucoup d'imagerie, quelques notions
de thérapeutique, les effets secondaires des traitements ... ).
Quels changements ?
Rien à rajouter en 2022 par rapport à l'ancien programme.
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Chirurgie digestive
Item 287
Diverticulose. Un item court et précis, il est très simple de faire débuter un dossier de
cancer du côlon par une diverticulite. Les différentes références sont néanmoins excel
lentes pour cet item, aussi très peu de tableaux ici.
Les points les plus importants sont
- les définitions : faites la différence entre la diverticulose (pathologie bénigne, très
fréquente, qui correspond à la présence de diverticules dans le côlon) et ses complications
comme la diverticulite (inflammation d'un diverticule) ou l'hémorragie diverticulaire
(saignement d'un vaisseau dans un diverticule) ;
- l'aspect en TDM d'une diverticulite. Il vous faudra être au moins capable de cocher
les propositions« épaississement pariétal», « infiltration de la graisse péridiverticulaire»,
et de mettre en évidence des bulles d'air extradigestive en faveur d'une perforation ;
- le traitement chirurgical est franchement complexe, il n'est à mon sens pas légitime
de vous demander s'il faut faire un lavage-drainage sous cœlioscopie ou directement une
opération de Hartmann. Vous devez simplement savoir qu'un traitement chirurgical est
nécessaire en urgence en cas de complication aiguë (péritonite diverticulaire surtout),
et que sinon le traitement chirurgical est discuté à froid (2-3 mois), et sera réalisé
d'autant plus que le sujet est jeune, avec des signes de gravité tomodensitométriques
lors de la poussée initiale.
Anecdote : il faut comprendre que la chirurgie à froid est de moins en moins systéma
tique. En effet, la poussée initiale de diverticulite est réputée être toujours la plus grave.
En conséquence, il semble discutable d'opérer les patients systématiquement.
La HAS a sorti des recommandations en décembre 2017 sur la prise en charge de la diverticulite
colique. Extrêmement tombables, il faut retenir :
- que la plupart des diverticulites peuvent se traiter en ambulatoire (question de santé publique !) ;
- qu'on peut ne pas utiliser d'antibiotique en cas de diverticulite non compliquée, sans signe de
gravité, d'immunodépression, de grossesse, et avec un score ASA< 3 ;
- que l'intervention de Hartmann est systématique si haut risque de complications (patients
très immunodéprimés : insuffisance rénale terminale, cancer évolutif, corticothérapie ...) et si
instabilité hémodynamique
- a contrario, on n'opère plus les patients< 50 ans de façon systématique.
La classifcation de Hinchey est importante, elle apparaît tout au long de ces recommandations,
connaissez-la !
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Originellement diffusé par Faille ECNi, groupe non lucratif de partage de connaissances médicales à tous. https://t.me/faillecni
Chirurgie digestive
La diverticulose est un classique de l'imagerie. Il faut à mon sens bien maîtriser l'imagerie de
cet item, y compris la forme chronique qu'est la sténose pseudo-tumorale diverticulaire. Retenez
aussi que malgré ces signes en imagerie, la coloscopie est indispensable pour éliminer le CCR.
Diverticulite (infiltration
péri-sigmoïdienne,
épaississement de la
paroi du sigmoïde)
Épanchement
liquidien
intrapéritonéal
Un exemple d'imagerie« typique » qu'il faut savoir reconnaître en dossier (notamment le pneu
mopéritoine, qui peut vous faire perdre plusieurs points si le dossier n'est pas progressif comme
cela arrive parfois, car il indique une chirurgie en urgence).
688
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Chirurgie digestive
Item 288
Pathologies hémorroïdaires et proctologie. Si la pathologie hémorroïdaire est
plutôt simple et relativement bien traitée dans les diverses références, la proctologie
est une matière beaucoup plus énigmatique qui est pourtant responsable de nombreux
QCM (cf. ECNi 2016).
Retenez bien l'anatomie des hémorroïdes (hémorroïdes internes issues de l'artère rectale
supérieure, hémorroïdes externes issues de l'artère rectale inférieure), ayez quelques
notions de thérapeutique simple (il semble possible, mais franchement difficile, de
vous faire reconnaître les différents traitements chirurgicaux des hémorroïdes en
vous montrant des photographies car ils sont très différents : on utilise une agrafeuse
circulaire pour réaliser une hémorroïdopexie contre une chirurgie plus « classique » pour
l'hémorroïdectomie) et enfin, connaissez les complications (les hémorroïdes externes
se thrombosent, les hémorroïdes internes se prolabent et saignent).
C'est finalement le reste de la proctologie qui est le plus à même de faire l'objet de
questions lors de l'ECNi (la riférence pour cette partie est, à mon avis, le KB de gastroentéro
logie) : fissure, abcès, fistule et cancer de l'anus sont des thématiques avec une séméiologie
riche et simple à transformer en QCM.
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Chirurgie digestive
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Chirurgie digestive
Item 289
Hernie pariétale. Un item très apprécié pour rédiger des questions isolées faciles à
écrire mais très discriminantes. Il faut connaître l'anatomie du canal inguinal pour
bien cocher les propositions qui différencient les hernies crurales (au-dessous de l'arcade
crurale) des hernies inguinales (au-dessus) qui peuvent être directes (passent par l'orifice
inguinal superficiel en dedans des vaisseaux épigastriques) ou indirectes (passent par
l'orifice inguinale profond, situé en externe, en dehors des vaisseaux épigastriques), la
thérapeuti que (il est peu probable qu'on vous fasse opérer une hernie non compliquée,
mais vous devez quand même savoir qu'on utilise une prothèse lors d'une chirurgie
programmée [opération d'hernioplastie de Lichtenstein] alors qu'on ne peut pas mettre
de prothèse en situation d'urgence à cause du risque infectieux [on réalise alors une
hernioplastie de Shouldice]) et les complications (syndrome occlusif sur étranglement
herniaire, hématome ou abcès postopératoire...).
Chez l'enfant, vous devez bien comprendre que la pathologie de la hernie inguinale
repose sur une persistance anormale du canal péritonéo-vaginal, donc que la hernie est
forcément externe (lieu de passage du cordon spermatique), et que la physiopathologie
est commune avec l'hydrocèle ou avec le kyste du cordon spermatique.
Retenez que la hernie ombilicale de l'enfant ne s'opère pas avant 4 ans (à l'ECNi, il
faudra certainement cocher « ne pas opérer »...) .
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Chirurgie digestive
Item 301
Tumeurs colorectales. Probablement le cancer digestif le plus tombable, tout y est
pour faire un joli dossier très discriminant :
-les conditions du dépistage (avec la « nouveauté » du test immunologique à la place
du test au Gaïac, la répartition des patients en fonction de leur niveau de risque ...) ;
- les différentes formes génétiques de la maladie (HNPCC, PAF, syndrome MAP
[MYH associated polyposis] ...) qui font régulièrement l'objet de questions isolées;
-les examens complémentaires à réaliser (sachez reconnaître une masse d'aspect
compatible avec une tumeur sur une image de coloscopie) en étant irréprochables sur
le cancer du rectum (coloscopie totale+ TDM TAP injectée+ IRM pelvienne et/ou
écho-endoscopie rectale);
- le traitement : le Collège de chirurgie digestive est extrêmen1ent complexe sur cette
notion, avec de multiples tableaux pour les différentes présentations (tout d'abord en
fonction du niveau anatomique, puis que faire devant un CCR en occlusion, devant
un CCR perforé ...). Essayez de retenir ce que vous pouvez, de toute façon même les
meilleurs étudiants seront perdus à cause du stress le jour J tant ces notions semblent
« hors programme » ;
-et enfin, le suivi (coloscopie à 2-3 ans puis tous les 5 ans, ACE, examens d'imagerie
hépatique tous les 3 mois, en alternant entre échographie abdominale et scanner), y
compris celui des apparentés.
Nouveau programme. Le nouveau programme semble vouloir s'attarder sur les
lésions bénignes du côlon ; et c'est d'ailleurs la direction prise par le Collège d'HGE,
qui consacre l'essentiel du chapitre « cancer du côlon » à ... l'anatomopathologie des
polypes. Pour y voir plus clair, et parce que c'est tombable, on reprend le tout dans le
tableau 1221.
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Chirurgie digestive
Une recommandation de mai 2017 a remis à plat un des points les plus fondamentaux de
l'item : le dépistage, ce qui rend encore plus tombable cette partie qui l'était déjà beaucoup.
Peu de modifications cependant, mais il est important de connaître cette recommandation (les
rédacteurs de dossiers peuvent prendre des QCM directement dedans tant la correction est
simple à réaliser pour eux dans ce cas !).
https: //www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2017-06/dir71 /fiche
memo ccr.pdf
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Chirurgie digestive
La carcinose péritonéale est une notion très importante en pratique clinique, relativement peu
développée dans nos références. Je vous conseille de retenir les zones anatomiques les plus
touchées, les situations cliniques les plus à risque (cancer de l'ovaire, cancer du côlon notam
ment), les examens complémentaires (l'imagerie est certainement hors programme, mais il faut
quand même savoir que la carcinose péritonéale est évaluable au scanner, ce ne sont pas des
lésions « microscopiques ») et les complications (le traitement est laissé ici, mais il semble diffi
cile de vous l'imposer en question ECNi... ).
Item 303
Tumeurs de l'estomac. Un cancer dont l'incidence est en diminution, avec relative
ment peu de notions tombables. Il faut connaître :
- les facteurs de risque : avant tout H. pylori, la maladie de Biermer, la consommation
de sel et de nitrites. . . ;
- l'anatomopathologie : il existe une forme intestinale (la plus classique, qui ressemble
à un ulcère gastrique) et une forme diffuse (dont la linite gastrique, avec paroi épaissie
blanchâtre, avec des cellules indépendantes en bague à chaton). Il existe aussi des
tumeurs stromales (GIST), beaucoup plus rares, qui ont néanmoins fait l'objet d'une
question isolée en 2017 (qui m'a personnellement« boosté >> pour la suite des questions isolées,
car je savais en cochant que je faisais la différence sur ce point grâce à mon tableau, que je pensais
« hors programme >>) ;
-les examens complémentaires pour le diagnostic (EOGD, TDM TAP injectée,
écho-endoscopie) ;
- et enfin, avoir quelques notions de traitement.
Comme pour l'œsophage, la HAS (décembre 2018) a bien validé l'intérêt de la dissection
sous-muqueuse en alternative à la chirurgie pour les cancers superficiels à faible risque
d'envahissement. C'est donc une proposition à bien savoir cocher !
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Chirurgie digestive
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Chirurgie digestive
Item 304
Tumeurs du foie. Un item qui ne tombe pas très souvent, relativement long, qu'il est
très difficile de résumer avec des tableaux car les différentes références sont très efficaces
sur la question.
- Concernant les tumeurs hépatiques primitives malignes (uniquement le carcinome
hépatocellulaire [CHC] pour l'ECNi) :
• vous devez savoir y penser lors d'une décompensation au cours d'un dossier de
cirrhose ou lors de la découverte d'une masse à l'échographie biannuelle du patient
cirrhotique ;
• connaître par cœur (comme tous les étudiants compétitifs) l'aspect de wash-out en
imagerie en coupe ;
• savoir surseoir à la ponction biopsie hépatique en fonction de cette imagerie ;
• et avoir quelques notions du traitement (c'est de loin la partie la plus complexe) : il
faut à mon sens retenir les critères de Milan pour la transplantation hépatique, avoir
une idée des conditions de réalisation des autres traitements (difficile à demander pour
l'ECNi cependant, les recommandations évoluent souvent). Il faut surtout retenir ce qui
est évident : on ne peut pas réaliser de chimio-embolisation artérielle s'il existe une
thrombose portale (si on embolise le seul apport du foie, il va nécroser...), on ne
peut pas réaliser une destruction percutanée si la masse est trop grande (plus de 3 cm
environ) ... Sachez aussi quelles sont les thérapeutiques curatives (transplantation,
résection hépatique, destruction percutanée) et palliatives (chirnio-embolisation
artérielle, sorafénib), c'est un des QCM les plus appréciés.
- Concernant les tumeurs secondaires, il faut principalement connaître l'aspect
radiologique typique d'une métastase de cancer colorectal (masse hétérogène
hypodense avec contours irréguliers et absence de prise de contraste). Le reste est plus
de l'ordre de la spécialité.
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Chirurgie digestive
Item 305
Tumeurs de l'œsophage. Un item qui se présente un peu comme le cancer de l'es
tomac, on a donc réalisé le même tableau de thérapeutique. Les notions à connaître sont
elles aussi très similaires :
- il faut savoir différencier le patient avec un adénocarcinome de l' œsophage du patient
avec un carcinome épidermoïde ;
- connaître les différents facteurs de risque ;
- savoir penser « cancer » devant toute dysphagie du sujet d'âge mûr ;
- connaître les examens complémentaires et les différents traitements (connaissez
bien le rôle de l'endoscopie : elle est utile en traitement curatif pour les petits cancers,
elle est aussi très utile en palliatif pour les trop gros cancers).
700
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Chirurgie digestive
Item 308
Tumeurs du pancréas. Très peu de notions tombables ici. Il faut connaître les
facteurs de ris que d'adénocarcinome pancréatique (tabagisme, pancréatite chronique,
diabète, formes génétiques comme BRCA2 par exemple), les signes clini ques (asso
ciation d'un ictère continu progressif apyrétique et d'une grosse vésicule qui évoque le
cancer de la tête du pancréas), les examens complémentaires (notamment l'intérêt et
les faux positifs du Ca 19-9, cf Tableau 1297) et retenir quelques notions du traite
ment (savoir que l'on ne peut opérer que s'il n'y a pas de métastase, pas d'adénopathie
à distance, pas d'envahissement vasculaire artériel ni > 50 % de la veine porte et de la
veine mésentérique supérieure... ).
Il est improbable que l'on vous demande les particularités de la chirurgie de duodéno
pancréatectomie céphalique car c'est clairement de l'ordre de la spécialité. On préfèrera
vous interroger sur la prise en char ge de la douleur ou le traitement endosco
pi que palliatif (prothèse biliaire par cholendoscopie [CPRE], prothèse duodénale en
cas d'occlusion haute) que sur les spécificités de la chirurgie.
701
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Chirurgie digestive
Anecdote : pour les tumeurs kystiques du pancréas, il convient simplement de retenir que
les tumeurs séreuses ne dégénèrent jamais, alors que les tumeurs mucineuses peuvent se
transformer en cystadénocarcinome.
Les tumeurs neuroendocrines sont traitées dans l'item - Divers de la partie Oncologie (car
cela permettait de faire le lien avec les autres tumeurs neuroendocrines non digestives).
Item 334
Traumatisme abdominal. Un item qu'il est difficile de résumer puisque certaines
notions semblent pouvoir faire l'objet de QCM sans qu'il n'y ait de référence« absolue»
pour la rédaction de ces questions. Il faut à mon sens connaître les grandes lignes de
chaque traumatisme (les tableaux ici sont amplement suffisants pour faire la différence)
signes cliniques et point d'appel, quelques notions de traitement, complications
à distance ...
Un dossier« classique » de l'ancien ECN concernait un traumatisme pancréatique chez
un adolescent sur son guidon de vélo, cette thématique n'est donc pas complètement
absente de l'esprit des rédacteurs de dossiers, méfiez-vous-en.
702
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703
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Item 354
Occlusions di gestives. Un item relativement simple et bien connu des étudiants, qui
ne devrait pas faire la différence entre les étudiants les plus compétitifs. Il faut connaître
les 3 différents mécanismes (obstruction, strangulation, occlusion fonctionnelle) et la
définition anatomique (occlusions haute et basse) avec la clinique en faveur dans chaque
cas (douleur intense et brutale en cas de strangulation, vomissements précoces et arrêt
des matières et des gaz tardifs en cas d'occlusion haute), connaître les si gnes de gravité
(y compris les signes d'imagerie), le traitement (savoir qu'en cas de bride, un traitement
médical est d'abord tenté avant d'aller en chirurgie), et les complications.
Pour mémoire, on ne sépare pas de la même façon les hémorra gies di gestives haute et
basse (le cut-eff anatomique est alors l'angle de Treitz, entre le duodénum et le jéjunum).
Il est probable qu'un dossier d'occlusion à l'ECNi débute un dossier de cancer colorectal.
704
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Chirurgie digestive
Tumeur
Un peu d'imagerie qu'on aurait pu placer dans n'importe quel item de chirurgie digestive. On
pense ici à la révélation d'une tumeur colique sous forme d'image de soustraction au milieu du
dossier d'occlusion.
705
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Chirurgie digestive
Item 356
Appendicite. Un item simple, qui ne tombe pas fréquemment sous forme discriminante.
Il faut retenir les différentes localisations anatomiques différentes de l'appendi
cite et la clinique en rapport (ex. : signes urinaires en cas d'appendicite pelvienne),
connaître la clinique (fièvre, douleur en fosse iliaque droite, signe de Blumberg et de
Rovsing... ), savoir interpréter les examens complémentaires (échographie et TDM)
avec notamment les valeurs diagnostiques de la pathologie, et avoir quelques notions
de thérapeutique (surtout chirurgie).
Il est relativement peu probable que vous puissiez faire la différence avec un simple dossier
d'appendicite, soyez attentifs pour ne pas perdre de point sur des questions évidentes.
Un petit tableau pour mettre en évidence une notion mal connue des étudiants, il faut connaître
ces valeurs qui peuvent être demandées pour une question isolée.
706
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Chirurgie digestive
Item 357
Péritonite. Un item qu'il est difficile de résumer. Vous devez avant tout avoir quelques
notions d'anatomie (qu'il est impossible de résumer ici, comme par exemple l'ana
tomie de la bourse omentale [aussi appelée arrière cavité des épiploons] en arrière de
l'estomac, en avant du pancréas, de l'aorte et de la veine cave inférieure, délimitée en
avant par le petit omentum), savoir différencier une péritonite primitive (surtout en
cas de syndrome néphrotique de l'enfant à l'ECNi) d'une péritonite secondaire (la plupart
des cas), connaître la clinique des trois péritonites les plus fréquentes, et connaître les
différentes thérapeuti ques (chirurgie + antibiothérapie).
La partie infectiologique est parfaitement traitée par le Pilly qui ferait référence en cas
de dossier.
Des recommandations SPILF récentes ont encadré la thérapeutique antibiotique pour la
péritonite, elles semblent néanmoins hors programme (il suffit d'avoir quelques notions
comme l'utilisation de C3G + métronidazole ou amoxicilline-acide clavulanique
+ gentamicine en première intention, ou pipéracilline/tazobactam en cas de qSOFA � 2
(anciennement sepsis sévère) ou de choc septique, avec une durée relativement courte
d'antibiothérapie - 5 jours si péritonite généralisée).
Tableau 1244 : Étiologies de perforation sans perte de matité pré-hépatique
• Perforation dans l'arrière cavité des épiploons➔ cloisonnement au niveau du hile hépatique
• Perforation « bouchée » par un organe adjacent
• Perforation d'un organe creux« faible en air»: appendice
Des pièges séméiologiques (voire d'imagerie, on pourrait remplacer cette absence de perte de
matité par « absence de pneumopéritoine ») qu'il faut connaître.
Tableau 1245: Tableaux cliniques des 3 péritonites secondaires les plus fréquentes
Péritonite appendiculaire Péritonite par perforation Péritonite par perforation
d'ulcère de diverticule sigmoïdien
• Début progressif en FID • Début brutal en épigastre • Progressif en FIG
• Fièvre et hyperleucocytose • Pas de fièvre ni • Fièvre et hyperleucocytose
• Pas de pneumopéritoine d' hyperleucocytose • Pneumopéritoine important
• Pneumopéritoine (sauf
si ulcère perforé-bouché)
Probablement la notion de clinique la plus tombable, un début brutal doit absolument vous faire
évoquer une perforation d'ulcère (cf. dossier ECNi 2016).
707
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Urologie
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Systématiquement présente, l'urologie est une matière qui fait très mal quand
elle tombe dans le détail car le Collège des enseignants est long et complexe.
L'item le plus important qui permet de faire les dossiers les plus complexes est
le cancer de prostate : il faut connaître l'épidémiologie, les conditions de
dépistage (savoir que ce n'est pas [encore] un dépistage organisé), les critères
diagnostiques en sachant interpréter un score de Gleason, une classification
TNM et un score de d'Amico, et enfin le traitement avec les effets indésirables
(il est très difficile de tout retenir, mais le dossier dérive facilement vers des questions
d'incontinence, comme pour l'ECNi blanche 2017, ce qui était en fait la partie la plus
discriminante du dossier). Enfin, c'est un item qui, en dossier, s'est systématique
ment terminé par des questions de soins palliatifs et de gestion de la douleur à
chaque fois qu'il est tombé, vous reprendrez donc les chapitres correspondants
pour maîtriser parfaitement l'item.
Anecdote : n'oubliez pas que le TNM, demandé en cas de cancer de prostate,
est basé sur la clinique. Si au toucher rectal la moitié d'un lobe est induré mais
qu'en IRM vous voyez que le cancer atteint les deux lobes, le patient reste en
stade T2b et n'est pas T2c !
L'autre item-clé est le 265 - Lithiases urinaires. Il faut tout connaître, notam
ment la prise en charge de la colique néphrétique compliquée, les examens
complémentaires nécessaires, le régime en cas de lithiase urique ou oxalique ...
C'est un item relativement simple, qui ne sélectionne que très peu sur la majo
rité du dossier, mais les dernières questions peuvent être plus délicates.
Il ne faut pas non plus passer à côté de l'infertilité masculine qui, de manière
surprenante, a fait l'objet d'un dossier entier en 2014 (ilfallait connaître l'épidémio
logie de l'infertilité avec le pourcentage de responsabilité de l'homme en cas d'infertilité !
fl ne suffisait pas d'avoir appris le Collège de gynécologie pour maîtriser l'infertilité de
l'homme), mais également des troubles de l'érection (qui font d'excellentes
questions isolées ou autres « petites » questions en dossier), les troubles de la
miction et l'incontinence ou encore la tumeur de vessie (possiblement appré
ciée car la cancérologie professionnelle estfacile à rédiger avec un patient ancien imprimeur,
par exemple).
Quels changements ?
Quasiment aucune nouveauté à part un nouvel item très peu tombable,
270 - Douleurs lombaires aiguës, déjà traité dans l'item « Colique néphré
tique » et qui auparavant faisait partie de l'item 267 - Douleurs abdominales
et lombaires. En gros, le contenu reste le même.
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Urologie
Item 38
Infertilité masculine. Un item qui complète celui de gynécologie. Il faut connaître
l'épidémiologie, savoir différencier les différentes formes d'azoospermie, connaître
le bilan d'infertilité chez l'homme, notamment celui de première intention, et avoir
quelques notions sur la prise en charge de l'infertilité masculine.
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Urologie
Item 51
Troubles de la miction chez l'enfant (et toute l'urologie pédiatrique). Il est très
difficile de trouver un chapitre cohérent pour traiter l'urologie pédiatrique. En
effet, on retrouve ces pathologies dans de nombreux items très différents (néphropathie
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Urologie
Item 125A
Troubles de la miction. Un item qui traite de tous les troubles de la miction à l'excep
tion de l'incontinence urinaire, qui nécessite d'être individualisée. Il faut ici connaître
les définitions précises des différents troubles (nycturie si plus d'un lever nocturne
pour uriner, polyurie si diurèse> 2,8 L/24 h... ) avec évidemment beaucoup d'attention
portée aux troubles mictionnels de l'hypertrophie bénigne de prostate (signes de la phase
de remplissage [les anciens signes irritatifs], signes de la phase mictionnelle [les anciens
signes obstructifs], signes de la phase postmictionnelle), connaître la physiopathologie
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Urologie
• Besoin d'uriner réveillant le patient, à partir de� 2 mictions nocturnes {prendre en compte
la plainte du patient plutôt que le nombre de levers nocturnes}
• 3 mécanismes :
1) polyurie (� 2,8 L/24 h) : diabète sucré, diabète insipide, polydipsie psychogène
2) polyurie nocturne :
- modification du cycle circadien de l'ADH : SAOS, HTA
- modification du secteur interstitiel en position allongée : insuffisance cardiaque,
hypoalbuminémie, œdèmes des insuffisances veineuses
- polydipsie du soir
- prise tardive de diurétiques
3) diminution de la capacité vésicale nocturne : cystite (radique, infectieuse, interstitielle),
cancer de vessie, calcul vésical ou de l'uretère pelvien, obstructions sous-vésicales (HBP
++), vessie neurologique, hyperactivité vésicale idiopathique, bêtabloquants, anxiété et
troubles du sommeil, caféine...
Ce tableau qui reprend les différents mécanismes de nycturie justifie la nécessité d'un calendrier
mictionnel : il ne faut pas confondre la nycturie en tant que signe de la phase de remplissage,
et la polyurie nocturne qui n'a rien à voir avec les symptômes urologiques du patient!
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15 ---
0--";-------,---,----"""""I"'""
10 20 30
Durée /en s)
L'interprétation d'une débitmétrie est simple et parfaitement au programme. Il faut aussi savoir
qu'elle n'est interprétable que si le patient a uriné au moins 150 ml.
Item 125B
Incontinence. Un item très bien traité par le Collège d'urologie qu'il faut connaître par
cœur. Cet item, que tous les étudiants compétitifs connaissent par cœur pour la partie
féminine, nous a surpris lors de l'ECNi blanche 2017 en tombant chez un patient opéré
d'un cancer de prostate ...
Il faut connaître les 3 mécanismes de l'incontinence (hypermobilité urétrale,
insuffisance sphinctérienne [ex. : traumatisme au cours d'une chirurgie de cancer de
prostate ...] et hyperactivité détrusorienne), savoir les relier avec les 3 formes d'incon
tinence (IU d'effort, IU par impériosité et IU par regorgement), l'examen clinique
(manœuvre de TVT chez la femme), les examens complémentaires (encore une fois le
Collège est paifait, je vous laisse vous y riférer), et les différentes thérapeutiques (en insis
tant longuement sur le traitement chirurgical. Il fallait par exemple être irréprochable en ECNi
blanche 2017 sur le traitement de l'incontinence urinaire d'effort par insuffisance sphinctérienne
chez l'homme).
Nouveau programme. Un nouvel objectif mentionne maintenant les signes d'alerte
devant orienter vers une « cause grave », mais cela se recoupe avec les causes neurolo
giques déjà traitées ailleurs.
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Urologie
Item 126
Troubles de l'érection. Un item autrefois intombable qui peut maintenant faire
l'objet de questions isolées au même titre que tous les autres. Il faut connaître la physio
pathologie de l'érection (consécutive à l'action du parasympathique qui va bloquer le
tonus sympathique, les cellules musculaires lisses se relâchant ce qui permet aux corps
caverneux de se remplir. C'est bien une relaxation des cellules musculaires qui est à
l'origine d'une érection, ne vous faites pas piéger), les différents médicaments pouvant
être à l'origine de troubles de l'érection, savoir différencier une origine organique d'une
origine psychogène (le QCM est déjà écrit pour le PU-PH, apprenez par cœur l'excellent
tableau 9.1 du Collège d'urologie), l'intérêt du questionnaire IIEF (qui évalue la fonction
érectile, donc plus il est bas, moins bonne est la fonction), les thérapeutiques et leurs
contre-indications (classiquement, pas d'IPDES si prise de dérivés nitrés).
Nouveau programme Les thérapeutiques disparaissent des objectifs qui insistent main
tenant sur le bilan de première intention.
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Urologie
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Urologie
(suite): Priapisme
Tableau 1264
Priapisme à haut • Après un traumatisme verge flaccide au niveau périnéal lors d'un
débit accident, création d'une fistule artériocaverneuse
• Non douloureux et partiel, corps caverneux non ischémique
• Traitement non urgent (pas d'hypoxie, régression spontanée possible)
artériographie pelvienne avec embolisation possible. Récupération
d'une fonction érectile normale en règle générale
Le priapisme est une pathologie rare mais totalement au programme, d'autant plus qu'on peut
facilement écrire un QCM en inversant le priapisme à bas débit (le plus courant) et le priapisme
à haut débit (rare). Il faut aussi retenir l'injection d'alphastimulant en cas de priapisme à bas
débit (logique quand vous avez retenu que c'est le parasympathique qui déclenche l'érection en
contrant le tonus sympathique qui inhibe l'érection. En rajoutant un a-stimulant, vous remettez
en place le tonus sympathique et donc inhibez l'érection).
Item 127
Hypertrophie bénigne de p rostate. L'item fétiche des urologues rédacteurs de dossier.
Il est déjà traité en partie quand vous maîtrisez l'item 125 sur les troubles de la miction (la
symptomatologie clinique est la partie de l'item la plus tombable). Vous devez connaître le score
IPSS (score de symptôme, donc plus il est haut, plus le patient est symptomatique), les
5 examens comp lémentaires à réaliser pour l'évaluation du retentissement (créatinine,
PSA, ECBU, débitmétrie, échographie), les comp lications (rétention aigu ë d'urine,
hématurie, lithiase vésicale, insuffisance rénale ...) et les traitements dans leurs moindres
détails (pour lesquels les tableaux du Collège d'urologie sont excellents) :
- alp habloquants : action mécanique donc en 2 jours (baisse du tonus urétral). Effets
secondaires : éjaculation rétrograde, hypotension orthostatique, céphalées, vertiges,
troubles de l'accommodation;
- inhibiteurs de la Sa-réductase : action hormonale donc lente (baisse du volume
prostatique). Effets secondaires : ceux consécutifs à la baisse hormonale (troubles de
l'érection, troubles de la libido, gynécomastie, mais PAS d'éjaculation rétrograde).
Au total, c'est un item qui mériterait bien plus de tableaux que ceux proposés ici, mais
le Collège d'urologie se charge déjà de vous proposer des références claires et concises,
on ne peut pas lutter © !
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Urologie
Lobe médian
(inconstant chez
l'homme)
Veru montanum
Avec l'avènement des photographies en dossier, une fibroscopie souple est parfaitement« au
programme », vous devez savoir identifier un lobe médian par exemple.
Item 162
1ST (urologie). Un seul tableau ici, ce n'est clairement pas une thématique appréciée
par les urologues rédacteurs de dossier. On mentionnera néanmoins les formes rares
d'orchite, qui pourraient faire l'objet d'une question isolée (aux frontières avec la méde
cine interne et la pharmacologie).
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Item 260
Hématurie. Un item plutôt simple, il faut savoir différencier une hématurie néphro
logique d'une hématurie urologique (attention, les cancers du rein sont évidemment à
l'origine d'une hématurie urologique; quand on parle d'hématurie néphrologique on pense à des
lésions à un niveau microscopique, comme des lésions de la barrière de .filtration glomérulaire ou de
l'interstitium), et connaître la hiérarchie des examens complémentaires (le schéma
résumé du Collège d'urologie est excellent, entièrement suffisant).
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Urologie
Item 265
Lithiases urinaires. Un item qui tombe très souvent, il est très simple d'organiser un
dossier entier sur la thématique (bien qu'elle puisse aussi faire l'objet de questions isolées très
discriminantes tant le Collège est détaillé). Vous devez connaître les compositions des
différentes lithiases et leur aspect radiologique (le tableau 16.1 du Collège est paifait
pour cela), connaître la physiopathologie de la douleur en cas de colique néphrétique
(une question de l'ECNi 2016 recopiait mot pour mot le Collège : œdème au contact du calcul,
stimulation de la synthèse de prostaglandines E2 vasodilatatrices sous l'effet de l'hyp erpression
intracavitaire .. . ), les examens complémentaires à réaliser (échographie-ASP ou TDM
sans injection), les formes compli quées qui nécessitent un drainage en urgence et la
thérapeuti que (ne confondez pas le drainage des urines en urgence pour lequel l'objectifprincipal
est de faire s'écouler les urines, avec l'extraction du calcul à distance de la colique néphrétique, qui
est réalisée à froid, selon diverses modalités comme la lithotritie, la néphrolithotomie percutanée ou
encore l'urétéroscopie).
Attention, vous ne devez pas injecter la tomodensitométrie pour faire le diagnostic
de colique néphrétique. L'injection se discute à distance de la crise, pour mettre en
évidence une anomalie anatomique, visualiser les voies urinaires en prévision d'un geste
chirurgical d'extraction du calcul.
Ci-dessous, une question isolée sur la thérapeutique au décours d'une colique néphré
tique sur calcul d'acide urique. Vous remarquerez l'importante précision dans les
réponses qui est exigée ici.
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074) Un patient fait une crise de coliques néphrétiques et on a pu analyser le calcul ; il s'agit
d'acide urique.
Guelle(s) est (sont) la (les) recommandation(s) que vous pouvez lui donner ? Indiquez la
(les) ,réponse(s) juste(s).
A) Eviter les betteraves
B) Prendre de la colchicine lors du prochain épisode
C) Boire de l'eau de Vichy quotidiennement
D) Restreindre les apports en viande
E) Boire au moins trois litres par jour
Commentaire : une question isolée délicate, les distracteurs sont crédibles et nécessitent une
bonne connaissance de l'item pour ne pas se faire piéger. Les betteraves sont une source impor
tante d'oxalate, qu'il faut limiter dans le cas des lithiases composées d'oxalate de calcium. La
prise de boisson est aussi discriminante : le Collège insiste sur la posologie de 2 L par jour pour
toutes les lithiases sauf les cystiniques (3 L), cette proposition est donc fausse.
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Une imagerie elle aussi à connaître au même titre que l'échographie. On peut parfaitement
imaginer qu'un rédacteur vous fasse reconnaître une lithiase (ici pointée par la flèche bleue).
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Item 310
Tumeurs de p rostate. Probablement l'item le plus important de la matière. Il a déjà
fait l'objet de dossiers lors des sessions 2016 et 2017, il faut donc ici être irréprochable.
Vous retiendrez les différents facteurs de risque (il y en a peu : ethnie, âge, antécédents
familiaux, en aucun cas l'hypertrophie bénigne de prostate), la classification TNM et
le score de d'Amico, les indications du dép istage (très apprécié par les urologues même
s'il n'est pas efficiellement recommandé par la HAS, vous devez donc savoir que c'est un dépis
tage individuel qui débute à 50 ans [45 ans si antécédentfamilial chez un sujet jeune ou si cas
multiples]jusqu'à 74 ans, avec un toucher rectal et un dosage des PSA annueD, le bilan diagnos
tique (biopsie si PSA > 4, si biopsies négatives on peut doser le rapport PSA libre/total,
qui doit être bas pour être en faveur d'un cancer de prostate) en sachant réaliser les
biop sies de prostate (classique de l'ECNi : au moins 12 biopsies par voie transrectale
sous antibioprophylaxie par fluoroquinolones après ECBU), le bilan d'extension par
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IRM prostatique, TDM abdomino-pelvienne (vous noterez bien qu'il n'y a pas d'imagerie
thoracique) et scintigraphie osseuse corps entier, le traitement et ses complications
(les tableaux 16.1, 16.2 et 16.3 du Collège d'urologie sont parfaits) et enfin le suivi (pas
d'examen d'imagerie, uniquement TR et PSA).
Une recommandation de l'AFU de 2018 qui n'est pas encore rentrée dans les mœurs, mais il est
maintenant nécessaire de réaliser une IRM pour rechercher des cibles de cancer à biopsier lors
de biopsie ciblée sous échographie. On ne doit plus faire de biopsies à l'aveugle si PSA > 4.
Cette recommandation est un changement majeur, poussée par de nombreux radiologues
qui ne manqueront pas d'y faire référence dans les dossiers proposés (dès que le Collège
d'urologie sera à jour).
Finalement, un seul tableau malgré l'importance capitale de l'item au sein de la partie car
le Collège d'urologie doit être connu par cœur.
Le toucher rectal montre une prostate irrégulière, dure sur l'ensemble du lobe droit.
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Urologie
Item 311
Tumeurs du rein. Un item difficile, plus propice à la rédaction de questions isolées
que d'un dossier entier. Connaissez tout de même les facteurs de risque (insuffisance
rénale, tabac, obésité, HTA...), l'anatomopathologie (les carcinomes à cellules claires
constituent 80 % des tumeurs rénales) en sachant qu'il existe des tumeurs bénignes
(notamment l'angiomyolipome, dont l'imagerie est typique : contient de la graisse),
les signes cliniques (triade de Gyon : hématurie, lombalgie, masse lombaire), savoir ne
pas indiquer de biopsie rénale, connaître quelques facteurs pronostiques (grade
histologique de Fuhrman notamment, les autres sont évidents : stade TNM, Peifonnans
status...), et savoir que le traitement repose uniquement sur la néphrectomie (et plus ou
moins la thérapie ciblée par antiangiogénique si métastatique).
Il faut aussi connaître le syndrome de Von Hippel Lindau qui a fait l'objet d'une ques
tion lors d'un dossier de l'ancien ECN.
Cliniquement, il ne faut pas confondre la douleur à l'ébranlement lombaire (colique
néphrétique, pyélonéphrite) et le contact lombaire (polykystose rénale, tumeur rénale).
Quasiment aucun tableau, le Collège est concis, nous ne pouvons rien ajouter de plus
que cette courte introduction.
Tableau 1279: Les phacomatoses
• Correspondent à une anomalie de l'histogénèse (jusqu'à 2 SG) [ne pas confondre avec
organogénèse de 2 SG ➔ 8 SG] : anomalies cellulaires du blastème primitif à l'origine de
dysplasies tissulaires ectodermiques évolutives
• Atteintes cutanées, nerveuses et oculaires
• Souvent d'origine génétique
•Exemples:
- NF-1 (Von Recklinghausen) et NF2
- sclérose tubéreuse de Bourneville
- syndrome de Sturge-Weber (angiome plan)
- maladie de Von Hippel-Lindau
- maladie de Rendu-Osier
Un tableau qui va chercher dans les coins, mais les phacomatoses sont une étiologie génétique
de cancer du rein qui a déjà fait l'objet d'une question (Von Hippel Lindau), il est donc à mon
sens souhaitable de connaître d'autres exemples.
SG: semaines de grossesse.
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Urologie
Item 313
Tumeurs du testicule. Un item hautement complexe, qui fera certainement l'objet
d'une question isolée très discriminante à un moment ou à un autre. Il faut connaître
l'anatomopathologie (un QCM peut vous demander d'identifier les tumeurs non
séminomateuses parmi une liste comportant des tumeurs séminomateuses [séminome]
ou même des tumeurs non germinales [Leydigome]), les facteurs de risque, les examens
complémentaires (dosage des marqueurs tumoraux, orchidectomie diagnostique par
voie inguinale [pour éviter la dissémination de cellules métastatiques]), et les traite
ments (pas dans le détail, il faut à mon sens savoir que le séminome est radiosensible, à l'inverse
des tumeurs germinales non séminomateuses).
Tableau 1280: Emb ryologie et tumeurs du testicule
Soit la cellule tumorale de base garde son phénotype gonadique germinale (séminome chez
l'homme, dysgerminome chez la femme ➔ tumeurs séminomateuses), soit elle se rapproche
des tissus emb ry onnaires (la cellule« rentre» en fonction trop vite et veut créer un « fœtus »
seule .. .) ➔ tumeurs non séminomateuses
• Tissu emb ryonnaire indifférencié : carcinome emb ryonnaire
• Tissu embryonnaire différencié : tératome (qui peut être composé de tissu matures ou
immatures)
• Tissu non embryonnaire :
- placenta : choriocarcinomes (les mêmes tumeurs compliquant les môles hydatiformes du
postpartum !}
- vésicule vitelline : tumeur vitelline
La compréhension de l'emb ryologie m'a personnellement permis de retenir de façon bien plus
efficace l'anatomopathologie des tumeurs germinales testiculaires, en différenciant facilement
tumeurs séminomateuses et non séminomateuses. Vous noterez qu'il existe aussi des tumeurs
non germinales, développées à partir de cellules de Sertoli ou de Leydig, mais aussi du tissu de
soutien, par exemple, des liposarcomes, rhabdomyosarcomes ....
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Item 314
Tumeurs vésicales. Un item extrêmement important, avec une partie « pathologie
professionnelle » très appréciée des rédacteurs de dossiers. Pour réussir cet item, il faut
connaître l'anatomopathologie des tumeurs (carcinome urothélial à plus de 90 %, mais
sachez cocher « carcinome épidermoïde » en cas de bilharziose urinaire ou d'utilisation de cyclo
phosphamide -0, y compris la différence entre tumeurs de vessie non infiltrantes du muscle
(TVNIM, stade pTa ou pTl) et tumeurs de vessie infiltrantes du muscle (TVIM, stade
au moins pT2), les examens complémentaires à réaliser (avant tout la cystoscopie
diagnostique [réalisée au cystoscope souple] en cas d'hématurie chez un sujet fumeur,
ou directement la résection transurétrale de tumeur de vessie), le bilan d'extension
(uroscanner pour toutes les tumeurs, TDM TAP pour les TVIM), les traitements (en
opposant toujours TVNIM et TVIM) et le suivi.
Retenez bien qu'on ne peut pas savoir si la tumeur de vessie atteint le muscle ou non,
si notre biopsie elle-même n'atteint pas le muscle. En cela, il est nécessaire de réaliser
une RTUV pour connaître la TNM de la tumeur, la cystoscopie souple sans AG ne le
permet bien sûr pas !
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Item 347
Rétention aiguë d'urine. Un tout petit item sans aucune difficulté. L'iatrogénie est une
des seules parties de l'item qui pourrait se révéler discriminante. Retenez les contre-in
dications au sondage endo-urétral (sténose urétrale, traumatisme de l'urètre) et au
cathétérisme sus-pubien (AVK, caillotage vésical, pontage fémoro-fémoral croisé,
absence de global vésical évidemment).
Pour mémoire, les dernières recommandations ne contre-indiquent plus le sondage
urétral en cas de prostatite. Certains urologues restent frileux sur la question, il me
semble donc difficile de vous piéger là-dessus (ne vous étonnez pas si en dossier un
patient avec une prostatite reçoit un cathéter sus-pubien).
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Divers
Quelques pathologies qui n'ont pas pu être traitées dans les différents items précédents.
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Oncologie
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Nous avons choisi dans cet ouvrage de répartir les différents cancers dans leur
chapitre respectif. Cette partie est donc une partie de généralités en oncologie
qui permettront de faire la différence le jour J (la matière est souvent mise de côté
par les étudiants qui pensent avoir suffisamment travaillé dans les riférences d'organes).
Méfiez-vous quand même des spécificités très« oncologiques» : interprétation
des différents marqueurs biologiques comme l'ACE ou le CA15-3, connais
sance des modalités de surveillance des cancers, effets secondaires des
chimiothérapies...
Avec 18 dossiers, vous aurez forcément de la cancérologie, soyez vigilants.
Anecdote : on traitera dans cette partie les tumeurs neuroendocrines, car c'est un
sous-chapitre très périphérique du programme qui fait pourtant souvent l'objet
de propositions (souvent des distracteurs, mais pas toujours).
Quels changements ?
Une grande nouveauté du programme 2022, qui a pu vous échapper sans une
lecture attentive des objectifs, est la modification de l'item 292 qui stipule
maintenant clairement que« les classifications de stade par cancer ne sont pas
à connaître».
Voilà enfin une réelle modification du programme qui correspond à la
réalité (hormis pour les stades les plus courants, même les praticiens aguerris
participant aux RCP utilisent des fiches mémos pour se souvenir de ces clas
sifications...). Le reste des cancers« par organe» est identique.
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Oncologie
Item 290
Ép idémiologie du cancer. Un item qui n'en est pas vraiment un, puisque l'épidé
miologie des cancers est certes très importante et fait régulièrement l'objet de questions
discriminantes, mais elle est traitée individuellement dans chaque item de pathologies
correspondant.
On rappellera simplement ici qu'il existe 3 niveaux de préventions :
- prévention primaire : on réduit l'incidence d'une maladie en empêchant son
apparition (ex. : loi anti-tabac) ;
- prévention secondaire : on réduit la prévalence d'une maladie, en réalisant un
traitement curatif efficace sur les stades précoces (ex. : dépistage de masse du cancer
du sein) ;
- prévention tertiaire : on réduit les complications (ex. : rééducation et prévention du
lymphœdème en cas de cancer du sein).
Anecdote : le dépistage du cancer du côlon par coloscopie (apparentés d'un cas index,
par exemple) est à la fois de la prévention primaire (on retire un polype bénin) et de la
prévention secondaire (on retire un polype correspondant à un« petit cancer»). Ce n'est
pas le cas pour le dépistage par test immunologique, qui correspond uniquement à de la
prévention secondaire (il ne va pas empêcher le cancer d'apparaître).
Tableau 1293 : Épidémiologie des cancers
Cancers dont l'incidence diminue Cancers dont l'incidence augmente
• Estomac (meilleur conservation des aliments, moins • Sein et prostate (vieillissement de la
de saumure et de nitrites) population)
• Col de l'utérus (frottis, vaccination ... ) • Poumon et vessie chez la femme
• Œsophage et voies aérodigestives supérieures (tabagisme)
chez l'homme (diminution de l'intoxication • Mélanome
alcoolotabagique chez l'homme, donc l'incidence •
totale diminue, bien qu'elle augmente chez les
femmes)
La partie la plus consensuelle de ce tableau, et donc la plus tombable, concerne les cancers
dont l'incidence diminue (il est simple de retenir pourquoi avec la physiopathologie). Je vous
conseille fortement de les connaître.
739
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Oncologie
Item 291
Cancérogénèse. Un tout petit item avec quelques notions à retenir sur les proto
oncogènes et les gènes suppresseurs de tumeur. Nous n'irons pas beaucoup plus loin
cependant.
740
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Oncologie
741
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Oncologie
Item 292
Diagnostic de cancer. Encore un « petit » item de cancérologie que nous allons
mettre à profit pour placer des tableaux parmi les plus discriminants de la cancérologie
(spécificité de l'imagerie, quelques tableaux sur les marqueurs diagnostiques ...).
Vous pouvez aussi utiliser cet item pour colliger les différents syndromes paranéopla
siques (seuls les plus courants semblent faire l'objet de QCM pour l'ECNi).
Nouveau programme Une merveilleuse nouvelle que l'actualisation des objectifs de
cet item ! Je vous la remets telle quelle : << Les classifications de stade par cancer ne sont
pas à connaître ».
742
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Oncologie
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Oncologie
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Oncologie
Item 293
Anatomopathologie. L'item qui est censé résumer toute la matière. Il faut à mon sens
connaître les bases QCM de l'anatomopathologie qu'on essaye de résumer dans le seul
tableau reproduit ci-dessous. Le reste de l'anatomopathologie (ex. : les histologies spéci
fiques) est traité dans chaque item de pathologies.
Tableau 1301 : Anatomopathologie et ECNi
Cancers nécessitant • Lymphomes
une double lecture • Sarcomes
• Mésothéliomes
• Tumeurs neuroendocrines rares
Situations • Examen extemporané (/e prélèvement sera coupé au cryostat)
où il ne faut pas fixer • Recherche de graisses dans le tissu (/a paraffine dissout les graisses)
le prélèvement • lmmunofluorescence directe
• Tumeurs pédiatriques, lymphome, sarcome (pour pouvoir congeler
du tissu tumora�
Indications • Évaluer les limites de résection («marges saines»)
de l'examen • Ç)éterminer si biopsie en zone utile
extemporané • Etude d'un ganglion sentinelle
N'est indiqué que si la réponse a une incidence sur l'acte en cours
Le titre de ce tableau est complètement stupide, j'en conviens (tous les tableaux présents dans
cet ouvrage n'ont pour seule finalité que la préparation à l'ECNi, rien de plus, rien de moins),
mais il fallait bien un endroit pour colliger de manière succincte toutes les informations de cet
item. Ces notions suffisent à mon sens pour couvrir toutes les questions d'anatomopathologie
«pure».
Item 294
Traitements en oncologie. Un item plutôt long, qui permet aux rédacteurs de dossiers
de vous interroger sur les chimiothérapies et leurs effets secondaires sans craindre le hors
programme (qui est une notion bien floue de toute façon...). Les points les plus impor
tants sont :
- les chimiothérapies : vous devez mémoriser un tableau parmi les dizaines qui existent
dans la référence pour relier chaque chimiothérapie à sa classe médicamenteuse, ainsi
que les principaux effets secondaires. Il vous faudra certainement compléter votre
tableau au fur et à mesure de votre cursus, lorsque vous découvrirez toujours plus
d'effets secondaires (quelques exemples peu connus : toxicité unguéale et choc anaphylactique
au paclitaxel, spasme coronaire pendant la peifusion de 5-FU. . .) ;
- la radiothérapie : beaucoup moins tombable que les chimiothérapies, il faut connaître
les notions de radioprotection, les concepts de fractionnement et d'étalement, ams1
que les différents effets secondaires ;
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Oncologie
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Oncologie
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Oncologie
Item 295
Prise en charge du patient cancéreux. Quasiment rien à rajouter de pertinent ici,
c'est un item déjà traité dans le reste de la matière.
749
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Oncologie
Divers
On traitera ici les tumeurs neuroendocrines, qui ne font pas l'objet d'un item à part entière
mais sont souvent présentes en tant que distracteurs dans les dossiers. On profitera aussi
de cette partie « fourre-tout » pour aborder rapidement le syndrome de Li-Fraumeni,
qu'il fallait connaître pour l'ECNi 2017.
750
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Oncologie
• 10 % de malignité • 60 % de malignité
• 10 % tumeurs multiples • Localisation duodénale et pancréatique
• 10 % formes génétiques céphalique le plus souvent
• FN à l'Octréoscan dans 40 % des cas
Quelques chiffres à connaître, qu'on aurait pu inclure dans l'item 305 - Cancer du pancréas.
751
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Oncologie
Ses antécédents familiaux sont les suivants : sa mère a présenté un cancer du sein à l'âge de
40 ans, sa sœur aînée un glioblastome à 52 ans, un de ses frères a eu un cancer de la prostate
à 47 ans.
752
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Pharmacologie
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Les futures ECNi contiendront toujours quelques QI de pharmacologie,
parfois des dossiers entiers. La matière est immense, même les 10 premiers ne
connaissent pas tous les effets indésirables de tous les médicaments (certains IEC
sont à l'origine d'une dysgueusie, les macrolides donnent des troubles auditifs ... autant
de subtilités que vous découvrirez en faisant des dossiers). On peut séparer la matière
en deux parties :
- la pharmacologie pure, qui a fait son apparition avec les QCM : savez
vous ce qu'est une ATU ? Connaissez-vous la différence avec une RTU ?
Qui fixe le prix des médicaments? Qu'est-ce que l'ASMR et en quoi difière
t-elle du SMR ? Autant de questions qui nécessitent de maîtriser les cours
de pharmacologie. On va essayer ici de vous faciliter la tâche en résumant
beaucoup de ces notions qui seront à présent très discriminantes, et feront
vraiment la différence entre ceux qui ont eu le temps de réviser la matière (ou
qui ont pensé à utiliser ce livre...) et ceux qui l'ont mise de côté ;
- la pharmacologie des thérapeutiques et de leurs effets indésirables, qui est
plus ou moins traitée dans les matières correspondantes. Moins discriminante,
vous vous améliorerez facilement dans cette partie même sans travailler la
matière, avec les nombreux dossiers que vous réaliserez en DFASM3 (et
avant).
Au final, c'est pour moi une des matières-clés pour déterminer les meilleurs
étudiants, car le Collège de pharmacologie est très long, il est difficile d'en
extraire les points QCM. Aucun autre ouvrage que celui-ci (à ma connaissance)
ne traite des spécificités tombables de la pharmacologie pure : les nombreux
ouvrages de fiches ne savent plus où donner de la tête pour rendre quelque
chose de convenable. Il faut absolument sélectionner les points les plus suscep
tibles de faire l'objet de QCM pour ne pas tomber dans le recopiage inutile.
Quels changements ?
Une seule modification notable en pharmacologie et thérapeutiques : l'appa
rition d'un item 327 sur la médecine intégrative. Le reste est identique.
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Pharmacologie
Item 321
Bon usage du médicament. Un item de pharmacologie qui a déjà été la source de
deux questions isolées en 2017, extrêmement discriminantes (quand vous trouvez une
question de pharmacologie pour laquelle vous connaissez la réponse avec une certitude de 100 %,
par exemple parce que vous avez un tableau précis en tête, vous êtes boosté(e) pour la suite des
questions isolées, cela vous fait prendre confianc e, moins paniquer... les béniftces de connaître la
réponse à une question « difficile » sont bien supérieurs au seul f ait de prendre 1 point d'avance sur
les autres, Je peux vous l'assurer©).
Vous devez connaître le principe du suivi thérapeutique pharmacologique, la
définition d'une recommandation temporaire d'utilisation par rapport à une auto
risation temporaire d'utilisation et savoir définir les effets indésirables ainsi que les
notions qui s'y rapportent.
755
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Pharmacologie
Mésusage
Intentionnel
(prescripteur, malade) Potentielle
ou latente
Effet
indésirable
Abus
Conditions
Intentionnel normales
(malade) d'utilisation
Surdosage Exposition
professionnelle
On rassemble ces notions dans un schéma pour que vous ne puissiez plus les confondre. Une
erreur médicamenteuse (par exemple, le médecin qui se trompe de posologie) peut être à l'ori
gine d'un effet indésirable, ou non.
756
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Pharmacologie
757
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Pharmacologie
Item 322
Décision thérapeutiq ue personnalisée. Un item très fastidieux, qui prend une
bonne partie du Collège de pharmacologie. Il faut à mon sens retenir les notions d'in
duction et d'inhibition enzymatique et savoir répondre à des petits exercices avec ces
notions (« Vous mettez votre patient sous un nouveau traitement qui est un inhibiteur
enzymatique, que faut-il faire avec son traitement A ? Et son traitement B, qui est une
prodrogue métabolisée par un cytochrome inhibé par le nouveau traitement ? Réponse
Je diminue le traitement A (qui sera moins détruit à cause de l'inhibition enzymatique), et J' aug
mente le traitement B car il y aura moins d'enzyme pour le métaboliser en traitement efficace). Cet
item peut aussi servir à connaître les différents relais avant intervention chirurgicale (je
vous laisse parcourir le Collège de pharmacologie, il est suffisant). Retenez par exemple qu'on
peut réaliser quasiment tous les gestes sous aspirine (mais pas sous clopidogrel/ticagrelor/
prasugrel), qu'il ne faut pas arrêter les bêtabloquants, les inhibiteurs calciques ou les
statines, mais qu'on arrête les IEC/ARA2 (majorent le risque hypotenseur de l'anes
thésie), qu'il faut être à jeun depuis 6 h pour les solides, 2 h pour les liquides ...
Item 323
Études cliniques et bon usage du médicament. Un item de LCA qu'on retrouve
à la partie Pharmacologie. Rien à rajouter ici. Il faut à mon sens connaître l'intérêt
d'un plan de gestion des ris q ues (on se prépare en amont aux potentiels risques
d'un médicament, on se prépare à surveiller son bon usage dans les conditions réelles
d'utilisation).
758
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Pharmacologie
Item 324
Éducation thérapeuti que. Un item de pur bon sens, quasiment rien à ajouter non
plus. On copiera tout de même le seul schéma potentiellement QCM de la recomman
dation HAS.
0 0 0 0
Définir un programme Planifier et mettre en Réaliser une évaluation
Élaborer un
diagnostic
personnalisé d'ETP
avec priorités ..... œuvre les séances d 'ETP
individuelle ou collective,
- acquises,
des compétences
du déroulement
éducatif
d'apprentissage ou en alternance du programme
Item 325
Gestion des risq ues médicamenteux. Encore un item difficile à faire tomber en
QCM, avec un programme vaste, relativement peu rentable à travailler. Il faut à mon
sens ici connaître la définition d'une erreur médicamenteuse. Le reste est traité dans le
chapitre de gestion des risques en Santé publique (modèle de Reason, définition de l'aléa
thérapeutique ...).
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Pharmacologie
Item 326
Cadre réglementaire. À partir de cet item, il est possible de rédiger quelques QCM
fortement discriminants. Vous devez connaître (de façon plus simple que ce qui déve
loppé dans le Collège de pharrn.acologie) le rôle de l'ANSM et de l'HAS concernant
la commercialisation du médicament, les concepts de SMR et d'ASMR (et leur utilité
pour l'UNCAM et le CEPS), les modalités de prescription sur ordonnance sécurisée
(déjà vues en addictologie).
Tableau 1321 : Rôles de I'ANSM et de l'HAS pour le médicament
ANSM HAS
• Donne les modalités de prescription • Par la commission de la transparence, fixe
du médicament l'amélioration de service médical rendu
• Délivre I'AMM (ASMR) et le service médical rendu (SMR):
- SMR : on évalue l'intérêt clinique,
la place dans la stratégie thérapeutique,
et l'impact de santé publique
du médicament. Le SMR est utilisé par
l'UNCAM (= Assurance maladie) pour
fixer le taux de remboursement. En effet,
plus un médicament est efficace, plus il va
être « bien » remboursé
- L'ASMR est utilisée par le CEPS (Comité
économique des produits de santé
- le ministère) pour fixer le prix du
médicament
C'est logique: les médicaments novateurs
sont plus chers (cf. traitement de l'hépatite C)
Le tableau qui résume à mon sens les informations les plus tombables de cet item. Vous pouvez
bien sûr aller plus loin, mais la rentabilité de votre travail diminue drastiquement (à faire seule
ment si vous êtes très à jour en fin de DFASM3).
Anecdote: c'est au final le ministère de la santé qui décide du remboursement.
760
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Pharmacologie
Item 327
Médecine intégrative. Mystère sur le contenu de cet item non traité par les référen
tiels sortis au moment de la parution de l'ouvrage... Dans tous les cas, il s'agira surement
d'un item plus orienté << culture générale » que « concours ».
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Pharmacologie
Item 328
Thérapeutiques non médicamenteuses. Un Releveur américain, petit appareillage
item traité en médecine physique et de réadaptation (standard, juste adapté à la pointure)
plus qu'en pharmacologie. Les points-clés sont :
-différencier le petit appareillage (dispositif
médical de série, prescriptible par tout médecin) et
le grand appareillage (sur mesure, prescription
réservée à certains spécialistes) ;
-savoir qu'une orthèse supplée un membre ou
un segment de membre, alors qu'une prothèse
le remplace. Vous devez aussi savoir identifier
un releveur américain, c'est l'appareillage le plus
tombable car relativement discriminant, mais tout de même assez simple pour être
connu par les étudiants les plus compétitifs ;
-concernant les cures thermales, savoir qu'elles durent 21 jours, qu'elles peuvent être
prescrites par tout médecin sur un formulaire spécifique qui doit indiquer la
station thermale proposée et l'absence de contre-indication.
Item 329
Transfusion. Un item particulièrement désagréable, qui peut devenir extrêmement
complexe si vous vous perdez dans les subtilités des transfusions (alors que les questions
ECNi ont toujours été très simples jusque-là). Il faut connaître :
-la physiologie des groupes sanguins (les groupes A et B sont formés lorsqu'on rajoute un
sucre à la substance H, un composant de la membrane) ;
-les règles de transfusion pour les culots globulaires (CGR) en fonction du groupe
sanguin (et pour le plasma : exactement l'inverse, AB donneur universeD ;
-les indications des CGR irradiés (patient autogreffé ou allogreffé), déplasmatisé (si
antécédent d'allergie), phénotypé (tous les polytransfusés, femme jeune si possible), et
compatibilisé si RAI +).
Il faut aussi connaître :
-la règle pour établir une carte de groupe (c'est une mesure légale, qui a déjàfait l'objet
d'une question en ECNi blanche 2017, il faut 2 déterminations sur 2 prélèvements par
2 techniciens différents avec 2 techniques différentes) ;
-la durée de validité des RAI (3 jours, extension possible à 3 semaines si pas de grossesse,
tranifusion ou greffe dans les 6 mois précédents) ;
-les complications de la transfusion : ne rentrez pas trop dans les détails, il faut entre
autres connaître l'incompatibilité ABO, l'incompatibilité HLA (ou syndrome
frissons-hyperthermie), le TACO (en gros, OAP car on a trop augmenté la volémie), le
TRALI (SDRA causé par des anticorps du donneur vont attaquer les leucocytes du
receveur)...
762
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Pharmacologie
Anecdote : tous les CGR sont déleucocytés, ce n'est pas une qualification comme
« phénotypé» ou« irradié».
Tableau 1323: Biochimie des groupes sanguins
Substance H Ag H =- groupe 0
N-Acétyl
Substance H Groupe A
Galactosamine
Un petit schéma pour égayer ce douloureux chapitre. Rien de plus à savoir. Le groupe AB
correspond à la substance H + N-Acétyl-Galactosamine + Galactose (cette simplicité fait que
le QCM est possiblement rédigeable même pour un rédacteur non hématologue biologiste).
-- -- -- -- -- --
Épreuve globulaire de Beth-Vincent : Épreuve sériçiue de Simonin
on teste les GR du patient on teste le sérum du patient
-- -- -- -- --
Sérum anti-A Sérum anti-B Sérum anti-AB Hématies A Hématies B Hématies 0
Il faut savoir interpréter l'épreuve de Beth-Vincent et de Simonin, il faut pour cela savoir que ce sont
les globules rouges du patient dans le Beth-Vincent et son sérum dans le Simon in. Pour le sujet du
groupe A, dans le test de Beth Vincent, son sang est agglutiné si on met des anti-A ou des anti-AB
(logique). Dans le test de Simonin, le patient du groupe A ne possède que des anticorps anti-B,
donc il agglutine les hématies de groupe B. Même raisonnement pour les groupes B, AB, O.
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Pharmacologie
Item 330
Médicaments les plus courants. Typiquement l'item« fourre-tout», qui peut justi
fier à peu près n'importe quelle question sur les effets secondaires de presque toutes les
classes médicamenteuses au programme de l'ECNi. On en profite pour parler de deux
traitements avec des effets indésirables variés qui peuvent faire l'objet de questions isolées
discriminantes (hydroxychloroquine et méthotrexate), puis on se concentre sur les
thérapeutiques anticoagulantes, très à la mode, avec des questions souvent très
exigeantes (surtout sur les anticoagulants directs !).
Tableau 1326 : Effets secondaires de l'hydroxychloroquine
• Toxicité rétinienne retardée
• Hyperpigmentation cutanée, urticaire, photosensibilisation, pustulose exanthémique aiguë
généralisée ...
• Troubles psychiatriques: suicide, dépression, psychose ...
• Troubles cardiovasculaires: myocardiopathie, troubles de la conduction, hypertrophie
biventriculaire, troubles du rythme
• Endocrinologie: hypoglycémie
• Digestif: douleurs abdominales, anorexie, nausées, diarrhées, vomissements, cytolyse
• Hématologie: pancytopénie, anémie, leucopénie, thrombopénie
• ORL : vertiges, acouphènes, surdité
• Faiblesse musculaire
• Neurologie: réactions extrapyramidales, céphalées, convulsions
Certaines notions (qui me semblaient absolument hors programme) de ce tableau ont fait l'objet
d'une question en dossier de médecine interne lors de l'ECNi 2016 (pigmentation cutanée,
troubles psychiatriques...). Il est donc difficile de vous sélectionner des effets secondaires« plus
tombables » que d'autres. Faites du mieux que vous pouvez.
764
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Pharmacologie
Mais, à l'insta r du tableau précédent, tout ici est potentiellement QCM pou r le rédacteu r de
dossie r exigeant.
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766
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Réanimation
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À l'image de l'oncologie, les items d'urgence sont traités à la fin des chapitres
correspondants. Il ne reste plus ici que la« réanimation pure», finalement moins
tombable que les items« d'urgence» par les spécialités médicales, mais la matière
n'en reste pas moins très discriminante (à mon avis, un dossier d'hémoptysie était
écrit par des réanimateurs aux ECNi 2017, les critères de gravité se retrouvaient mot
pour mot dans le Collège des réanimateurs).
Sûrement la matière pour laquelle la physiologie est la plus exigeante, le
Collège en est rempli. Le point le plus difficile, et pourtant tombable, est à mon
avis les caractéristiques hémodynamiques du choc (qu'on a déjà en partie traitées
pour l'item 157 - Sepsis en Maladies infectieuses, et que vous pouvez revoir au
tableau 8.1 du Collège de réanimation).
Les autres items que nous traiterons aussi sont les brûlures (relativement simple,
ilfaut néanmoins connaître les règles de calcul de la suiface brûlée, identifier le degré de la
brûlure, et avoir déjà entendu parler de laformule permettant de calculer la réhydratation),
le polytraumatisme (complexe à faire tomber en dossier mais pas impossible), et les
intoxications (une question isolée est paifaitement envisageable, notamment sur les
intoxications les plus fréquentes que sont l'intoxication au paracétamol et au CO).
L'arrêt cardiorespiratoire fait aussi l'objet de dossiers, souvent sans grande
difficulté. Peu de discrimination, mais on le mentionne ici pour que vous ne
l'oubliiez pas !
Quels changements ?
Même si le programme reste le même, il faudra bien se méfier des items
« SDRA, ACR, insuffisance respiratoire ... » et de tout ce qui pourrait
s'intégrer dans un dossier sur le covid-1 9, qui tombera certainement tant la
pandémie a mis en lumière la spécialité.
On ne vous interrogera en aucun cas sur des points discutables, mais la prise
en charge du SDRA, les séquelles fibrosantes, l'imagerie semblent tout à fait
suffisantes pour faire un dossier de 10 questions.
L'actualité de la pandémie se traduit par la création de l'item 333 - Situations
sanitaires exceptionnelles, qui était de toute façon traité dans le référentiel des
Urgences« ancienne réforme».
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Réanimation
Item 331
Arrêt cardiocirculatoire (ACR). Bien que très important, cet item est codifié de
manière tellement claire et indiscutable qu'il est difficile de trouver des tableaux avec
une réelle « valeur ajoutée ». Il faut connaître le Collège de réanimation par cœur :
connaître les définitions no-flow/low-flow, reconnaître les tracés ECG, connaître
les étiologies correspondant à chaque tracé ECG (surtout les indiscutables : syndrome coro
narien aigu et fibrillation ventriculaire, torsade de pointe et hyp okaliémie, mais aussi toutes les
étiologies de dissociation électromécanique), et connaître l'arbre thérapeutique dans ses
moindres détails (rythme 30:2, ne pas contrôler le rythme après une diftbrillation, posologies de
l'adrénaline, introduction de l'amiodarone au 3' choc... ). J'ai essayé de sélectionner pour vous
les notions « périphériques » au programme qui pourraient être mentionnées comme
distracteur, ou faire l'objet d'une question isolée Uackpot pour vous si vous avez une
question concernant un ACR par commotio cordis.. . ).
Anecdote : ne mettez pas d'amiodarone si le rythme est non choquable, elle est réservée
aux cas de tachycardie ventriculaire ou fibrillation ventriculaire avant le 3 e choc.
Une étiologie rare mais pertinente, qui pourrait faire un distracteur intéressant en cas d'ACR lors
d'un match de football chez un sujet jeune (les autres étiologies à évoquer serait un syndrome de
Brugada, un QT long congénital, ou surtout une cardiomyopathie hypertrophique obstructive).
769
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Réanimation
Item 332
État de choc. De loin l'item le plus important de la réanimation. La physiopathologie
est riche, très discriminante, et largement développée dans le Collège de réanimation.
Nous avons déjà développé la partie la plus discriminante dans l'item Sepsis, on se
contentera ici de reprendre les points les plus « réanimatoires » de l'item.
Il faut connaître les formules qui permettent de calculer le débit cardiaque (Débit
cardiaque = FC X Volume d'éjection systolique) et le transport artériel en oxygène
(produit du débit cardiaque et de la concentration en 0 2 [CaO 2 = Hb X SaO 2 +PaO 2]).
Connaissez aussi la clinique et les variations des constantes en fonction du type de
choc (par exemple, la pression pulsée [différence entre PAs et PAd} correspond à la pression << en
plus >> en systole, donc la « pression envoyée par le cœur » ce qui est en fait le volume d'éjection
systolique. On trouve donc une diminution de la pression pulsée en cas de baisse du VES, soit en
cas de choc cardiogénique, hypovolémique ou obstructif).
Soyez irréprochables sur les traitements (reliez chaque choc à sa catécholamine) et notam
ment la pharmacologie des catécholamines (le tableau du Collège de réanimation est
difficile à retenir mais pourtant indispensable. Il faut à mon sens se souvenir que la dobutamine et
l'isoprénaline n'ont pas d'action sur les récepteurs a, alors que l'adrénaline et la noradrénaline ont
une action sur les récepteurs al [ce qui traduit leur effet vasoconstricteur non négligeable]).
Anecdote: la notion de physiologie complexe qu'est le volume contraint pourrait parfai
tement faire l'objet d'une proposition en question isolée ou au cours d'un dossier.
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Réanimation
Artérioles
+
capillaires (7 %)
Artères
(13%)
Volume
contraint [
.
,,1 continue
Mesure de I a PHm , . 1 ou estimation
par cat h'eter artene, . . ,1 PAs+2xPAd
pHm=------
Vu l'appétence nouvelle des rédacteurs de dossiers pour les calculs à réaliser, vous pouvez être
certains que cette formule finira par tomber.
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Réanimation
Item 333
Situations sanitaires exceptionnelles. Pas de tableau ici, l'item s'apparente plus à
un cours de culture générale, histoire de pouvoir se targuer de former les étudiants
aux situations de crise. On vous apprendra pêle-mêle à poser un garrot, à prioriser les
malades sur un site d'attentat, à connaître le contenu du Plan blanc... Des choses inté
ressantes et utiles, mais peu rentables dans l'optique des ECNi. L'item était déjà abordé
dans le Collège d'urgences« ancienne version».
Item 334
Brûlures, polytraumatisme, traumatisme thoracique. J'ai choisi de diviser l'item
329 entre plusieurs chapitres car il balaye des notions bien trop diverses pour les rassem
bler de manière cohérente dans une seule sous-partie.
- Brûlures : un item qui apparait de temps en temps en conférence ou en dossier, pas
vraiment complexe mais qui nécessite de garder en tête quelques notions simples :
sachez reconnaître le degré d'une brûlure en connaissant les atteintes histologiques
(ex. : atteinte du derme dans le 2"d degré profond, pas d'atteinte du derme pour le 2"d degré
supe,ftcie0 et en connaissant l'évolution sans traitement (ex. : pas de cicatrisation
possible pour le 3' degré, il faut greffer), sachez évaluer la surface corporelle brûlée
et connaissez au moins le nom des 3 méthodes les plus connues (règle des 9 de Wallace
ou règle de la paume de la main, tables de Lund et Browder, tables de Berkow) ainsi que les
scores pronostiques (score de Baux qui prend en compte l'âge, score UBS qui prend en
compte uniquement les suifaces cutanées brûlées) et connaître les bases du traitement
(réhydratation suivant la formule du Parkland Hospita0. Finalement, pas de tableau ici, ce
ne serait que de la paraphrase.
- Polytraumatisme : un item qui peut faire l'objet de questions isolées (plus que d'un
dossier entier), qui contient relativement peu de points très discriminants (les sources
ne sont pas vraiment consensuelles, il y aurait à mon avis beaucoup de question « génériques >>
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Réanimation
d'interprétation d'un bilan sanguin, de conduite à tenir« de bon sens » ...). Il faut connaître
la prise en charge diagnostique chez un polytraumatisé (FAST-écho et body-scan si
stabilisé) et pouvoir discuter les notions thérapeutiques de base (intubation si Glasgow
< 8, remplissage ...).
- Traumatisme thoracique : un item relativement moins tombable, quelques
questions isolées pourraient cependant intéresser la rupture de l'isthme aortique.
Nouveau programme. Le nouveau programme précise un peu les contours de l'item
qui cible maintenant le brûlé, le traumatisé thoracique, abdominal, des membres/ du
bassin, du rachis et le traumatisé crânien. En théorie, on sort donc du programme les
plaies des parties molles et les traumatismes oculaires ... qui seront désormais traités
respectivement en orthopédie et en ophtalmologie. Rien de nouveau, donc.
Tableau 1340 : Crush syndrome
• Manifestations locales et générales de nécrose musculaire d'origine ischémique (par
compression intense et prolongée)
• Lors de la compression, nécrose cellulaire, compression artérioveineuse, hypoxie,
�estruction tissulaire, libération de cytokines et apparition d'œdème qui aggrave l'hypoxie
• A la décompression, syndrome de reperfusion avec activation de la coagulation, libération
des cytokines, libération des métabolites...
• D'où les atteinies :
- rénale par précipitation intratubulaire de la myoglobine, à type d'obstruction tubulaire et
donc de nécrose tubulaire aiguë
- hyperkaliémie
- hypocalcémie
- acidose métabolique
-CIVD
- ± infection, hypovolémie
Les modifications biologiques du crush syndrome sont faciles à faire tomber en QCM,
connaissez-les.
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Cette radiographie de thorax tout à fait typique doit être connue de l'étudiant compétitif, qui ne
doit pas paniquer devant une question isolée qui concernerait une rupture de l'isthme aortique
chez un patient polytraumatisé.
Item 336
Coma non traumatique. L'item est vraiment difficile, avec de nombreuses listes qui
ne semblent pas vraiment tombables (trouble de la ventilation en fonction de l'étage du tronc
cérébral atteint, modification des pupilles en fonction de la localisation de la lésion... ) mais qui
peuvent tout de même être transformées en QCM. Il est donc difficile de repérer ici les
points les plus importants.
Il faut à mon sens retenir la définition du coma ( Glasgow :s; 7), savoir calculer le score
de Glasgow-Liège (du riflexe le plus évolué au plus archaïque :fronto-orbiculaire, oculocépha
lique vertical, photomoteur, oculocéphalique horizontal, oculocardiaque - j'avais personnellement
retenu que le riflexe photomoteur (neif III) valait 3 points, et je plaçais les autres par rapport à cette
riférence), et avoir quelques notions sur le pronostic.
Ce n'est pas à mon sens un item très « tombable », trop complexe et trop difficile à
transversaliser.
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Réanimation
Item 337
Intoxications. Un item vaste, il faut connaître les généralités sur les intoxications (diffé
rencier les toxiques lésionnels etfonctionnels), connaître les différents syndromes (cette partie
de séméiologie pure peut clairement faire la différence entre les meilleurs étudiants : syndrome atro
pinique [mydriase, tachycardie, syndrome pyramidal. .. ), syndrome sérotoninergique [myoclonie,
hyp errijl,exie, hyp erthermie...) sont tant de notions qu'il est extrêmement facile de vous poser en
QCM, au début du dossier d'intoxication ou en question isolée), connaître les antidotes (liste
exhaustive dans le Collège de réanimation, connaissez surtout le tableau 1355).
La prise en charge spécifique d'une intoxication au paracétamol est aussi à maîtriser
(ayez en tête le nom de nomogramme de Rummack et Matthew : un rédacteur de dossier un peu
vicieux pourrait sans problème vous donner une valeur de paracétamolémie à H6 postingestion et
vous demander de situer cette valeur sur le graphique).
Enfin, vous devez connaître l'ECG d'une intoxication par un traitement avec effet stabi
lisant de membrane : élargissement des QRS (bloc intraventriculaire), allongement
du QT, aplatissement de l'onde T, troubles de conduction auriculaires et ventriculaires.
Anecdote : retenez les trois complications pertinentes d'une intoxication aux tricycli
ques (très QCl'vf) : effet stabilisant de membrane, syndrome anticholinergique, syndrome
pyramidal.
Retenez aussi les trois intoxications qui nécessitent une dialyse de façon formelle si la
dose ingérée est importante : méthanol, éthylène glycol, lithium.
Nouveau programme. Le nouveau programme détaille les intoxications à bien
connaître : psychotropes, opioïdes, paracétamol, cardiotropes, CO, alcool, mais aussi
les drogues (traitées dans l'item correspondant de psychiatrie) comme le cannabis, la
cocaïne, les amphétamines, les drogues de synthèse.
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Réanimation
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Réanimation
Paracétamol 1
1
Métabolisé par le foie
/ \.Métabolisé par le cytochrome P450
Physiologiquement : 90 % Physiologiquement : l 0 %
/ �
Si intoxication,
Urines
l métabolisme par le foie
dépassé, donc
production de NAPQI
et cytolyse.
l
Inactivation par
glutathion
Attention si réduction
des réserves en
(alcoolisme ...)
glutathion
ou inducteurs de
CYP450 (isoniazide...)
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Réanimation
------
Non-fumeur
Tableau 1353: Biologie de l'intoxication au CO l.!fbÇQ}
Présence d e signes c 1mques
�3%
Absence de signe c m1que
�6%
r
Fumeur �6% � 10 %
Des valeurs qui m'ont posé problème à l'occasion de dossiers d'intoxication. Il faut à mon sens
savoir que le seuil est rehaussé chez les fumeurs (pour éviter trop de faux positifs).
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Réanimation
Item 338
Œdème de Quincke et anaphylaxie. Un item très direct, le Collège de pneumo
logie est court et bien formulé, on ne peut presque rien rajouter ici. Il faut connaître la
physiopathologie en détail (qui composera à coup sûr les questions les plus discriminantes)
avec la notion de phase de sensibilisation, le contact déclenchant qui fait dégranuler les
basophiles et sécréter des médiateurs, ainsi que les différents récepteurs qui interviennent
dans ces phases ; savoir différencier une réaction anaphylactique allergique (IgE
médiée) et non allergique (dans ce cas, c'est la substance qui interagit directement avec les
mastocytes pour les faire dégranuler, sans passer par une phase de sensibilisation avec production
d'IgE). Il faut aussi connaître la classification de Ring et Messner (le choc anaphy
lactique correspond au grade 3), savoir les examens complémentaires à réaliser
immédiatement (tryptase et histamine sérique) et à distance (bilan allergologique), et
enfin connaître la thérapeutique (cristalloïdes, adrénaline avec sa posologie ... ).
Comme pour les autres items de pneumologie, il est dur de faire mieux que le Collège,
aussi très peu de tableaux à vous proposer ici.
L'algorithme proposé par la SFMU en 2016 pour la prise en charge de l'anaphylaxie est le
plus robuste et le plus complet ; il suffit à faire référence dans ce domaine.
Item 343
Confusion. Un item déjà traité dans les chapitres de gériatrie et de neurologie. La partie
sur les troubles de la conscience se superpose avec l'item 336 - Coma.
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Réanimation
Divers
Un tableau original sur une thématique très mal connue des étudiants, qui fait pourtant
l'objet d'un chapitre dans le Collège de réanimation.
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Orthopédie
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Une matière qu'il m'est très difficile de traiter pour plusieurs raisons
- le référentiel d'orthopédie en est à sa première édition, de qualité toute
relative, mais qui a le mérite d'exister pour enfin définir des frontières aux
items;
- un point qui découle du précédent : le dossier ECNi 2016 de phlegmon à
mycobactérie était franchement « hors programme » à mon avis;
- le programme du CNCI, même dans sa mouture 2022, est lui-même très
peu clair.
Au final, une matière parmi les plus difficiles à appréhender. L'une des meil
leures manières de la travailler est selon moi de faire de nombreux dossiers
(c'est encore plus vrai que pour les autres matières, car l' app rentissage du cours est bien
plus difficile, car moins carré).
La clé du succès ici est de savoir se débrouiller : aucun étudiant ne savait ce
qu'était un phlegmon à mycobactéries. Le secret pour réussir à mettre de la
distance avec les autres étudiants est donc de ne pas paniquer !
De manière assez intéressante, c'est la connaissance du détail qui vous permet
de rester serein et de « peifer » lors d'un dossier mal cadré et partiellement hors
programme : les étudiants qui se contentent des connaissances plus superficielles,
des livres « de fiches », se trouvent en face d'un dossier qu'ils ne maîtrisent pas,
et sont donc paniqués, désespérés de se trouver face à une thématique qu'ils
ne connaissent pas, en pensant alors que « tous les autres réussiront mieux que
moi, je n'ai pas assez révisé les détails du programme c'est fini ». Il n'y a rien
de pire que de ne pas connaître l'étendue de son i gnorance, l'étudiant
mal préparé ne sait pas, mais surtout ne sait même pas s'il y avait des choses
à savoir ! L'étudiant qui s'est penché sur tous les détails (avec notamment ce
livre©) identifie rapidement le sujet comme difficile, hors programme, et donc
que personne d'autre ne réussira : il aborde son dossier avec plus de sérénité en
se disant que toute question cochée correctement « est du bonus » par rapport
aux autres.
Et je le répète, les conditions psychologiques au cours des 3 (à 5 ... ) jours d'exa
mens font la différence entre les meilleurs et les autres.
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Orthopédie
Item 307
Tumeurs osseuses. Un item complexe, qui ne ressemble en rien au reste de l'orthopédie.
- Concernant les tumeurs primitives : il faut savoir différencier les tumeurs bénignes
des tumeurs malignes (le nom est évocateur le plus souvent. Exception : l'ostéoblastome
est une tumeur bénigne (contrairement au neuroblastome par exemple), l'ostéochondrome est
bénin contrairement au chondrosarcome), connaître les localisations privilégiées des
deux tumeurs malignes les plus fréquentes (sarcome d'Ewing : diap hyse vs ostéosarcome :
métaphyse), connaître les signes radiologiques en faveur d'une tumeur maligne (un
tableau est reproduit dans toutes les riférences, pas de plagiat ici, mifiez-vous du vocabulaire
précis pour la tumeur maligne « bulbe d'oignon, feu d'herbe >> . .. ).
- Quelques notions sur le sarcome d'Ewing ne sont pas inutiles non plus (surtout pour
des questions isolées) : origine neuroectodermique (exactement comme le neuroblastome, c'est
pour cela qu'on retrouve beaucoup de points communs entre les deux tumeurs : AEG, syndrome
inflammatoire précoce, métastases pulmonaires précoces, envahissement médullaire qui nécessite
une BO!vf), recherche d'une translocation t(11;22), traitement par chimiothérapie
(néoadjuvante puis adjuvante) et exérèse complète.
- Concernant les tumeurs secondaires : beaucoup moins de pièges ici, retenez tout
d'abord le classique « poumon-prostate-sein-rein-thyroïde » pour les cancers qui
métastasent à l'os, puis les métastases « qui saignent » avec les métastases rénales et du
mélanome.
Anecdote : N'oubliez surtout pas de traiter le versant maxillofacial de cet item, qui n'a
strictement rien à voir avec le reste (« Quels sont les trois diagnostics à évoquer devant
une image lytique en région angulomandibulaire ? » Réponse : kyste dentigère, kératokyste
et améloblastome).
Tableau 1358: Ostéome ostéoïde
• Lésion tumorale bénigne, à l'origine de rachialgies
• Douleurs intenses, nocturnes, crises de quelques heures soulagées par les AINS
• Ostéocondensation intense avec zone claire renfermant un îlot dense (image en cocarde du
�idus)
• A la scintigraphie osseuse : hyperfixation localisée intense
• Faire TDM
• Traitement par exérèse du nidus (chirurgicale ou percutanée)
C'est à mon sens la tumeur bénigne la plus tombable (car le traitement est classique : AINS).
Ne confondez pas avec le fibrome non-ossifiant (retenez le terme anglais de « cortical defect »
qui est plus parlant quand vous voyez la radiographie).
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Orthopédie
Item 334
Traumatismes des membres et plaies des parties molles. Un item qui permet de
traiter les plaies de la main, qui sont parfaitement au programme puisqu'il est tout à fait
envisageable qu'un orthopédiste« de la main» mette un dossier en banque (ou au moins
quelques questions isolées !).
- Concernant les plaies de la main, il faut avant tout maîtriser parfaitement l'anatomie
nerveuse (très simple à faire tomber en QCM, « qui innerve qui >>), le nom des muscles des
loges thénariennes et hypothénars, les territoires sensitifs de la main (avec la facilité de
mettre une photographie sur tablette, les orthopédistes vous << entourent » une zone anatomique
f
et vous demandent par quel nei elle est innervée. Simple et discriminant), savoir interpréter
un examen clinique (test de Froment pour le neif ulnaire, pince pouce-index pour le neif
médian, extension du poignet pour le neif radia◊ et avoir quelques notions de traitement.
- Concernant les traumatismes des membres, il faut à mon sens connaître la classification
de Cauchoix pour les fractures ouvertes, savoir indiquer l'antibiothérapie et reconnaître
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Orthopédie
Plaies de la main
Tableau 1360: Muscles de la loge thénarienne
• Court abducteur du pouce
• Opposant du pouce } Ne,I méd;a,
• Faisceau superficiel du court fléchisseur du pouce
• Faisceau profond du court fléchisseur du pouce } Nerf ulnaire
• Adducteur du pouce
Les questions sont évidentes, il suffit d'inverser les muscles innervés par les nerfs médian et
ulnaire.
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Sachez reconnaître ce genre de photographie, très simple à faire tomber, à corriger, et c'est le
lot quotidien des orthopédistes.
Autres plaies
Tableau 1367: Quelques lésions nerveuses et fractures
• Col de la fibula ➔ nerf fibulaire commun
• Poignet ➔ nerf médian
• Col de l'humérus ➔ nerf radial
• Coude ➔ nerf ulnaire ou nerf médian (luxation antérieure de /'olécrane)
Des notions difficiles à retenir qui sont pourtant faciles à faire tomber en QCM.
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Item 349
Panaris, phlegmon, abcès. Une thématique apprec1ee des (rares) orthopédistes
rédacteurs de dossier. Un dossier en 2016 était extrêmement ardu, mais finalement
peu discriminant car bon nombre de questions ne pouvaient trouver réponse avec les
connaissances du second cycle, et cela dans aucune référence << raisonnable » : il y avait
donc une grande part de « logique/bon sens/hasard » dans les notes à ce dossier.
Il faut néanmoins essayer de minimiser l'effet du hasard dans vos notes, et bien maîtriser
les différentes définitions du panaris et du phlegmon des gaines (= infection de la gaine
synoviale digitocarpienne, qu'il nefaut surtout pas confondre avec le phlegmon celluleux de la main
qui correspond à une cellulite de la main), connaître la clini que du phlegmon (riche et facile
à faire tomber), avoir quelques notions du traitement du phlegmon, et connaître par
cœur l'image peropératoire typique tombée en 2016.
Tableau 1368 : 4 signes cardinaux (de Kanavel) des phlegmons des gaines
• Doigt en flexion
• Œdème global du doigt
• Douleur par la mise en extension
• Douleur au cul-de-sac proximal de la gaine
Les signes cardinaux des phlegmons sont à connaître, ainsi que leur évolution en cas de nécrose
du tendon : il n'y a plus le doigt en crochet, puisque le tendon est rompu.
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Orthopédie
Commentaire : une photographie peropératoire issue de l'ECNi 2016 dans laquelle il fallait
identifier la structure entourée et celle pointée par la flèche. Ce genre de question n'était (à
mon avis) absolument pas discriminant, pour les mêmes raisons que la question d'anatomie
digestive présentée en introduction : à part les étudiants qui sont allés (assidument) en stage
d'orthopédie de la main et les passionnés d'anatomie (et encore, il faut savoir transposer les
connaissances du schéma sur la vision peropératoire ... ), pas grand monde (même parmi les
plus compétitifs) n'a pu répondre à cette question, ce qui limite au maximum le potentiel de
discrimination (et donc l'intérêt que nous portons à cette question !). On la reproduit quand
même ici au cas où la même image retombe dans les prochaines années.
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Orthopédie
Item 361
Lésions p ériarticulaires genou, cheville, épaule. Un gros morceau d'orthopédie,
très frustrant car ne tombe jamais de façon vraiment discriminante. Les thématiques
importantes étaient systématiquement les mêmes (examen clinique d'une épaule avec
tous les tests à réaliser et leur interprétation, tableau clinique de l'épaule gelée vs pseudo
paralytique vs hyperalgique ...). Mon niveau global était personnellement très médiocre
sur ces thématiques, tant il m'était impossible de discerner les points« QCM» des points
« beaucoup trop spécialisés» ... Ue pense qu'il y a.finalement très peu de points QCM, et que
tout est trop spécialisé. ..).
- Genou : les rédacteurs de dossiers ne semblent pas du tout vouloir s'approcher de
cette thématique extrêmement spécialisée. Il faut retenir à mon avis la définition
d'une entorse grave (atteinte du pivot ligamentaire LCA/LCP), les tests p our
évaluation du LCA (Lachmann, tiroir antérieur ou encore jerk test) ou du LCP
(tiroir postérieur), connaître le risque de lésion méniscale secondaire à une rupture du
LCA (ménisque interne surtout) puis de gonarthrose. Pour les lésions méniscales, seule
la clinique semble un tant soit peu au programme (Grinding test, signe de Oudard).
Il faut connaître la place importante de l'arthroscopie en chirurgie méniscale, mais
on vous interrogera plutôt sur ses complications (le patient revient avec une arthrite
septique) que sur ses indications.
- Cheville : l'entorse de cheville est relativement tombable en question isolée,
mais peu discriminante. Il faut connaître les critères d'Ottawa (et en détail, la
douleur à la base du 5 e métatarsien indique une radiographie, pas la tête du 5 e [qui
correspond pour l'ECNi à une lésion de polyarthrite rhumatoïde]), la clinique, et
la thérap eutique (immobilisation 6 semaines). La fracture bimalléolaire est une
sous-partie complètement indigeste (combien de temps n'ai-je pas perdu à essayer de
retenir quel mécanisme pour la fracture sous-tuberculaire, où passe le trait tibial d'une fracture
intertuberculaire... sans être capable de ressortir tout ça en situation de stress). Essayez de
retenir le concept« d'équivalent bimalléolaire» (une fracture+ une entorse de l'autre
côté), sachez reconnaître la fracture bimalléolaire sur une radiographie (question
isolée abordable) et sachez qu'il faut 6 semaines d'immobilisation en cas de traitement
chirurgical, 3 mois en cas de traitement orthopédique chez les patients fragiles.
- Ép aule : une partie l'emporte sur toutes les autres, elle correspond aux pathologies
p ériarticulaires de l'épaule (rupture de coiffe, capsulite rétractile ...) car la séméiologie
est intéressante, avec des examens cliniques précis et discriminants. Le reste est
moins tombable, il faut se limiter à la clinique (connaître les stades de la luxation
acromioclaviculaire, de 1 à 4, connaître la clinique d'une luxation antérieure d'épaule
et savoir que le risque principal est l'instabilité antérieure, savoir que la luxation
postérieure d'épaule est souvent consécutive à une crise d'épilepsie ...).
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Genou
Tableau 1370: Physiopathologie de la lésion méniscale interne associée à une rupture de LCA
Le ménisque interne limite la translation antérieure du tibia tout comme le LCA. Si le LCA
est rompu, augmentation des contraintes sur la corne postérieure du ménisque médial, puis
directement sur le cartilage (gonarthrose)
Une notion simple et tombable qu'est la genèse d'une gonarthrose secondaire à une rupture
du LCA.
Cheville
Un peu d'anatomie simple mais potentiellement discriminante. Sachez reconnaître ces mouve
ments, même en photographie.
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Épaule
Tableau 1374: Testing musculaire lors des pathologies de la coiffe des rotateurs
Muscle testé Nom du test Signification
Supraépineux ➔ Jobe • Douleur pure : tendinite
abduction • Impotence : rupture
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Orthopédie
Des images qui pourraient être exigées en question isolée, il faut reconnaître ces deux théra
peutiques de la fracture de l'extrémité supérieure de l'humérus. Leurs indications ne sont pas
au programme.
Item 362
Prothèses et ostéosynthèses. Un item pour lequel il est difficile de tracer des limites.
On se contentera ici de reprendre les différentes montages d'ostéosynthèse et les
différents troubles de la consolidation (qui ont fait l'objet d'une question lors de l'ECNi
2017), en vous laissant le soin de lire le Pilly pour tout ce qui concerne l'infection de
prothèse (dont l'imagerie a fait l'objet d'une question isolée en 2016, très peu discriminante à
mon avis car horriblement difficile, sans source claire pour trouver les réponses, même avec accès à
internet, alors le jour du concours . ..) .
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Item 363
Fracture de l'extrémité superieure du fémur et fracture de l'extrémité infé
rieure du radius. L'item d'orthopédie de loin le plus tombable, mais aussi l'un des plus
simples. Les références sont très claires sur la thématique, vous devez vous attendre à une
fracture du col dans tout dossier de gériatrie (évidemment), mais aussi de rhumatologie
(prise en charge de l'ostéoporose) ou d'urgence-réanimation.
- Col du fémur : les classifications doivent être maîtrisées, non seulement vous devez
savoir classer une fracture sur une radiographie, mais vous devez aussi connaître la
signification du stade (ex. : stade 4 : haut risque d'ostéonécrose aseptique de la tête
fémorale), la clinique (membre en adduction rotation externe raccourcissement si
la fracture est déplacée, donc Garden III et IV seulement), les thérapeutiques
(sachez quand indiquer une ostéosynthèse ou une prothèse totale de hanche) mais
surtout les complications sont à connaître, les dossiers de « col du fémur » se terminent
souvent par une embolie pulmonaire.
Anecdote : le score de Parker a déjà fait l'objet de questions très discriminantes.
Retenez qu'il existe 3 questions (marche en intérieur, en extérieur, faire ses courses),
gradées de O (non) à 3 (oui sans difficulté). Si score� 6, le patient est autonome et a le
droit à une prothèse totale de hanche (au lieu d'une intermédiaire si < 6).
- Poignet : il faut connaître la radiographie typique de fracture du poignet, en
sachant orienter le sens du déplacement pour ne pas confondre Pouteau-Colles et
Gayrand-Smith avec les caractéristiques précises en faveur d'une fracture, le traitement
et les complications (lésion du nerf médian si bascule antérieure, atteinte du long
extenseur du pouce).
797
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Orthopédie
Col du fémur
Tableau 1381 : Profils des radiographies de hanche
Boiterie de l'enfant: profil de Lauenstein (frog legs)
:,
0
V)
C: Cotyle
G: Géode
P : Pincement localisé
Ces notions de radiologie sont très précises mais jamais mises en avant dans les différentes
sources. Elles semblent pourtant tout à fait tombables, il est logique de ne pas mettre le patient
en charge pour diagnostiquer une fracture du fémur, vous devez donc utiliser un faux profil
(chirurgical) d' Arcelin, réalisé couché.
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Orthopédie
799
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Orthopédie
Radius
Tableau 1387 : Notion de déplacement dans les fractures du poignet
Une notion simplissime qu'il m'a fallu pourtant voir pendant plusieurs mois pour savoir l'appli
quer en état de stress. Regardez la flèche rouge qui représente l'orientation de la tête radiale,
qui va du côté opposé au pouce, c'est donc une bascule postérieure (pouce en avant sur une
radio de profil).
Les critères de réduction d'une fracture de l'extrémité inférieure du radius sont simples à retenir,
ils correspondent aux déformations que vous devez savoir cocher. Pour mémoire, l'index
radio-ulnaire normal est de -2 mm.
800
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Orthopédie
Item 364
Orthopédie pédiatrique. Avant la sortie du Bourrillon édition 2017, les frontières de
cet item étaient floues, on se doutait qu'il fallait connaître quelques spécificités pédia
triques (notamment les termes de fracture en bois vert, en motte de beurre, fracture
plastique, fracture sous-periostée, classification de Salter et Harris ...) et connaître la
capacité de l'enfant à corriger tous les cals vicieux (sauf en rotation), mais l'on ne
pouvait que supposer les pathologies pouvant réellement faire l'objet de dossiers. Avec
l'édition d'octobre 2017 (7e édition), vous pouvez finalement être interrogé sur les frac
tures du coude et de la cheville. Rien à rajouter cependant de mon côté, le Bourrillon
est la référence, on ne peut rien modifier ni enlever sans vous faire risquer de perdre des
points bêtement.
Tableau 1389: Correction des cals vicieux du plan frontal ou sagittal
.........,.... ..
,_, ..........,-.... ...
11
w �
f} €)
801
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Orthopédie
802
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Orthopédie
Item 365
Surveillance d'un malade sous plâtre. La pathologie la plus importante est de loin
le syndrome des loges, traitée de façon extensive dans toutes vos références. L'anatomie
des loges de la jambe est de fait extrêmement tombable, et encore plus discriminant que
la conduite à tenir face à un syndrome des loges (les étudiants compétitifs connaîtront
sans problème cette prise en charge).
N'oubliez pas non plus les autres complications : compression de nerf fibulaire commun
au col de la fibula en cas de botte plâtrée trop haute, thrombose veineuse profonde ...
QUESTION3 20
Diagnostic
Syndrome de loges/Syndrome de Wolkmann 4
Thérapeutique :
Fendre le plâtre 4
Ablation du plâtre 0 sur 4
Si Aponévrotomie de décharge d'emblée = ZÉRO À LA QUESTION Q3 = ZÉRO
Avis chirurgical 4
Urgent 4
Pour discuter une aponévrotomie de décharge si persistance des signes 4
803
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Orthopédie
Commentaire : ci-dessus une question abominable de l'ECN 2007, qui imposait de bien
connaître la temporalité dans la prise en charge d'un syndrome des loges (vous remarquerez
d'ailleurs que la correction acceptait aussi syndrome de Wolkmann, ce qui ne serait pas le cas
en QCM, le syndrome de Wolkmann est la complication du syndrome des loges correspondant
à une rétraction définitive des fléchisseurs antérieurs : c'est même un excellent distracteur en
QCM !) : vous fendez le plâtre, vous appelez le chirurgien qui pourra discuter de prendre les
pressions dans les loges musculaires, et qui décidera de l'ablation du plâtre ou de l'aponévro
tomie de décharge.
804
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Lecture critique
d'article (LCA)
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Une matière capitale au niveau du nombre de points attribués (quoi qu'il arrive,
c'est touiours 10 % de la note, c'est-à-dire qu'il est sûrement plus important d'être
excellent en LCA qu'en n'importe quelle autre matière !).
Je tiens toutefois à nuancer cette importance « numérique » : la majorité des
questions de LCA sont des QCM d'interprétation du texte, de simple lecture
(comment sont dif,.nis les cas dans cette étude, quels sont les facteurs d'exposition,
comment les informations ont-elles été recueillies, quels sont les critères d'inclusion,
toutes les variations à propos de « D'après le tableau n ° >> ..• ), ce qui diminue
évidemment le potentiel de discrimination de la matière. Il reste néanmoins
quelques questions de cours pures, et ce sont elles qui feront la différence.
Pour écrire cette partie, je suis donc parti du principe que tous les étudiants
compétitifs n'ont pas (trop) de problème pour lire le texte en anglais en temps
et en heure (c'est, à mon sens, la seule épreuve où la gestion du temps est unfacteur de
réussite, vous êtes plutôt larges pour toutes les autres épreuves), pour pouvoir centrer
cette partie sur les questions de cours plus complexes et plus discriminantes
que la simple lecture. Certains tableaux vont donc vous paraître complètement
délirants, mais ils ont (presque) tous été rédigés en réaction à une question de
LCA qui m'a posé problème.
Pour ne pas déroger à l'esprit de cet ouvrage, cette très courte partie n'a pas
pour vocation de vous apprendre les bases de la LCA, c'est en cela qu'elle
complète très bien la LCA des très bien classés bien plus détaillée tout en étant
pertinente et facile d'accès.
Les points les plus importants sont :
- la caractérisation p récise d'une étude. Aucune difficulté, tous les étudiants
compétitifs prendront le point sur cette première question (ex. : « Étude
épidémiologique observationnelle étiologique/ analytique rétrospective cas
témoins» doit vous venir en tête au lieu de simplement penser« cas-témoins») ;
- les techniques pour limiter les facteurs de confusion dans les études
épidémiologiques (restriction de participation, appariement, randomisation
et stratification sont des techniques à utiliser avant de réaliser l'étude, ou
ajustement une fois que l'étude a été réalisée ; il faut cependant avoir prévu cet
ajustement pour que l'on puisse connaître le statut des individus par rapport
au facteur de confusion sur lequel on veut ajuster les données. Par exemple,
on ne peut pas ajuster sur le statut fumeur ou non si on n'a pas demandé au
sujet lors du recueil des données s'il fumait ou non !) ;
- les définitions de l'erreur alpha et de l'erreur bêta, en sachant dans quelles
situations les appliquer (beaucoup d'étudiants connaissent par cœur les dif,.nitions
mais les appliquent très maQ. Par exemple, si une étude épidémiologique est
non concluante (pas d'association entre un facteur et une maladie), c'est
possiblement un risque d'erreur bêta (manque de puissance, risque de ne pas
conclure à une différence qui existe), mais certainement pas un risque alpha
(risque de conclure à tort qu'une différence existe).
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Lecture critique d'article (LCA)
l
2 Lire la première question sur tablette
(sans valider évidemment)
1
l
Lire le texte en entier une première fois, sans rien sauter (cette étape
est franchement chronophage, il faut avoir un niveau minimum
3 en lecture rapide de l'anglais pour ne pas se retrouver coincé
par la suite)
l
Valider la première question, puis la deuxième (en relisant
très rapidement le passage concerné, mais comme vous venez de lire
4 le texte, vous savez exactement vous repérer pour trouver les réH; onses)
et ainsi de suite jusqu'à être bloqué par une question plus di icile
(parfois dès la deuxième question...)
l
Deuxième
texte
6
l
Répondre à la question bloquante et valider
Question
bloquante:
retour en 5
7
l
Passer aux questions suivantes, jusqu'à être de nouveau bloqué
l
Pas de question bloquante
807
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Lecture critique d'article (LCA)
Essai thérapeutique. Vous aurez toujours un sujet de LCA sur les deux qui sera un
article original rapportant le résultat d'un essai clinique récent. Il est tout à fait possible
d'avoir un essai de non-infériorité dans le cas où le nouveau traitement est plus simple,
avec moins d'effets secondaires ou moins cher que le traitement de référence.
808
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Lecture critique d'article (LCA}
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Lecture critique d'article (LCA)
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Lecture critique d'article (LCA)
Tableau 1399: Retrouver le nombre de perdus de vue sur une courbe de survie
Pour retrouver le nombre de perdus de vue, on soustrait l'effectif initial aux sujets décédés
(dans le cadre de la survie globale, mais cela pourrait aussi être les rechutes si on nous
présentait la courbe de survie sans récidive) : exemple ici, à 20 mois, il y a un effectif
de 85 patients pour 36 décès, alors qu'il y avait initialement 149 patients. L'effectif moins
les décès fait donc 149 - 36 = 113. Mais comme l'effectif est de 85 patients, il y a eu
113 - 85 = 28 perdus de vue
Survie (en%)
1-l'c-------------
0,2 +------1
-- Courbe de survie
- Intervalle de
confiance à 95 %
0+--�-�-��-�-�-�
0 20 40 60 80 100
Mois
Étude comparant des tests diagnostiques. Une thématique moins bien connue des
étudiants.
811
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0.2 -T- :
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0.1 .C
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Lecture critique d'article (LCA)
Tableau 1404: Ne pas confondre valeur du risque relatif et valeur du« petit p »
Dans tous les modèles pour mesure les facteurs d'association (RR, HR, OR... ), la valeur du
petit p ne permet JAMAIS de comparer l'importance du facteur d'exposition, puisque le
petit p dépend certes de la taille des effets mesurés, mais aussi et surtout des effectifs dans
les groupes. En conséquence, un facteur de risque A avec un RR à 2 peut avoir un petit p
< 0,00001 (très gros effectif de patients présentant le facteur A donc mesure précise) et un
facteur Bun RR à 25 avec p = 0,04 (moins de patients avec le facteur B), c'est pourtant bien le
facteur B qui aura la mesure d'association la plus forte
Une notion source de confusion pour bon nombre d'étudiants, même compétitifs. Comparez les
RR entre eux, pas les « petit p » !
-P0= 0,l
-P0= 0,3
2 - -P0= 0,5
-P0= 0,7
P0 = 0,9
1,5-+-------
----------·
1,5 2,5
Odds ratio
Une notion difficile à comprendre, qu'on visualise peut-être un peu mieux sur ce graphique :
plus on augmente la prévalence (courbe jaune avec prévalence de 90 %), plus I'odd-ratio
surestime le risque relatif.
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Lecture critique d'article (LCA)
Divers
Tableau 1406: Deux standardisations
Standardisation directe Standardisation indirecte
• On applique les taux d'incidence (ou • On applique les taux d'incidence (ou
mortalité) de notre étude sur la population mortalité) de la population de référence sur
de référence et on compare notre population d'étude
• Ex. : comparaison de mortalité entre PACA • Utile pour les maladies rares
et Limousin, à première vue, supérieure en • Ex. : on veut savoir si les 3 cas de
Limousin. Sauf qu'avec les taux stratifiés leucémies chez des enfants de 10 ans dans
en fonction de l'âge, on standardise sur un village de France sont différents de
la population française, et on obtient les l'incidence nationale
mêmes taux en Limousin qu'en PACA
Populationétude - 10 ans X Incidence en France =X
Mortalité60ans -limous in X Popf, =X
En effet, cela n'aurait pas de sens de multiplier
Morta I ité60ans - PACA X Popfr =X l'incidence du village sur la population
française (faire une standardisation directe),
car le moindre cas en plus modifie trop le
résultat fina 1
• Donne un ratio standardisé d'incidence
' Cas effectifs
(ou de morta 1.1I e)
Cas attendus
Dans les deux cas, on standardise toujours sur l'âge (et souvent le sexe)
Des notions sûrement proches du hors programme, mais vous pourriez avoir une question
isolée de santé publique sur ces mêmes thématiques. J'avais personnellement retenu que pour
la standardisation directe on appliquait nos taux de la population de l'étude sur la population
de référence, et que pour l'indirecte on appliquait les taux de référence sur notre population.
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Lecture critique d'article (LCA)
Les auteurs indiquent avoir réalisé une analyse supplémentaire selon l'hypothèse du
biais maximum. Théoriquement, dans ce type d'analyse, un patient qui n'a pas effectué
le test de marche de 6 minutes était considéré comme
A) Exclu de l'analyse du critère de jugement principal, quel que soit son groupe dans
l'essai
B) Un échec pour le critère de jugement principal, dans le groupe« spirales »
C) Un succès pour le critère de jugement principal, dans le groupe« spirales»
D) Un succès pour le critère de jugement principal, dans le groupe« soins habituels»
E) Un échec pour le critère de jugement principal, dans le groupe« soins habituels»
Commentaire: vous identifiez d'abord le critère de jugement principal, ici c'était le résultat d'un
test de marche de 6 minutes. Le nouveau traitement était représenté par le groupe« spirales»,
tandis que l'ancien traitement, celui utilisé pour la comparaison, était évidemment « soins
habituels». En conséquence, les perdus de vue du groupe« spirales » sont considérés comme
ayant raté le test de marche, alors que les perdus de vue du groupe « soins habituels » sont
considérés comme ayant réussi le test de marche.
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Postface
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Postface
C'est sur cette note de LCA que se termine cet ouvrage. Il n'a pas été simple de modi
fier complètement les méthodes de sélection des connaissances, de mémorisation de
nombreuses données et d'anticipation des questions qui feront la différence entre le 1 SO e
et le 4 sooe . Ne restez pas sur les livres qui VOUS promettent des fiches résumées d'une
demi-page par item, il est absolument impossible de réussir votre ECNi avec si peu de
ressources.
J'assume cet aspect différent des autres parutions ECNi, peut-être même avant-gardiste
sur son approche élitiste et complexe des points de détails du cours qui font pourtant,
à mon avis, la différence entre l'étudiant classé 3500e et l'étudiant classé 35e _ C'est un
parti-pris qui peut paraître risqué car innovant, mais je suis intimement convaincu du
bien-fondé de la démarche. Pour réussir cette nouvelle version ECNi, il faut entiè
rement repenser les modalités d'acquisition des connaissances, et c'est l'objectif que
j'espère avoir atteint.
J'espère que vous lirez ce livre avec l'arrogance nécessaire pour faire un excellent classe'-
ment,que vous aurez la hargne,la haine face au caractère interminable des connaissances
qui vous sont demandées mais qu'à la fin, quand vous aurez cimenté vos savoirs avec les
quelques tableaux produits ici, vous serez satisfaits de vous et du travail accompli. Vous
devez répondre à l'absurdité du concours par la maîtrise de l'absurde masse de connais
sances nécessaires pour briller : « La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un
cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux», disait Camus. Et c'est là-même votre
condition : continuez de porter le rocher de vos connaissances sur les pentes de l'externat
qui vous mènent au concours avec la fierté de l'étudiant qui sait ce qu'il veut obtenir à la
fin, car contrairement à Sisyphe, lorsque la dernière case est cochée, vous n'avez pas à y
retourner. Sisyphe trouvait son bonheur dans l'accomplissement de la tâche qui lui était
dévolue, sans penser à son caractère insensé. C'est le lot de l'étudiant à quelques jours
des ECNi : des connaissances bien trop étendues pour tout retenir, des questions extrê
mement complexes qui nécessitent de maîtriser les points de détails d'items complexes,
tout cela dans une ambiance de stress intense continu sur plusieurs années ... N'y réflé
chissez pas, vous risquez la crise existentielle. Contentez-vous d'accomplir votre tâche
du mieux que vous pouvez (et en cela,l'achat de ce livre vous propose une béquille pour
progresser [un peu] plus simplement dans ces sentiers tortueux).
L'émotion la plus négative et la plus destructrice que vous pouvez éprouver est le regret.
Si vous donnez tout,chaque jour,pour réussir à choisir vos 40 prochaines années d'exer
cice professionnel, vous n'aurez aucune tristesse ni remord au dénouement final, le jour
des résultats. Cette mentalité est valable peu importe votre fac d'origine, l'ECNi est un
examen national qu'il est possible de réussir n'importe où (Limoges, la faculté où j'ai
préparé mon ECNi, était régulièrement dernière ou avant-dernière fac de France en
termes de résultats),tant que vous prenez vos responsabilités et cherchez toujours à vous
améliorer.
Pour terminer,je souhaitais vous donner un objectif de points à obtenir lors de vos diffé
rentes conférences et surtout ECNi blanches, je vous indique donc ci-dessous les notes
que j'ai obtenues lors de l'ECNi 2017.
818
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Postface
Note OCP 1 Note DCP 2 Note DCP3 Note DCP4 Note DCP 5 Note DCP6
341,6 327,6 308 282 333,2 336
Note DCP7 Note DCP8 Note OCP9 Note DCP 10 Note DCP11 Note DCP 12
341,6 355,6 364 350 341,6 319,2
Note DCP 13 Note DCP 14 Note DCP 15 Note DCP 16 Note DCP 17 Note DCP 18
286,13 341,6 345 285,6 355,6 347,2
Note LCA 1 Note LCA2 Note QI Note totale Rang de classement
450 457,2 1864,8 8733,53 14
Remarquez bien les notes de LCA, sachant que chaque dossier est noté sur 500, vous
pouvez vous mettre l'objectif, comme je l'avais fait, de « ne faire aucune erreur sur de la
lecture, les seules erreurs tolérables sont celles d'interprétation de la question ».
Je vous mets, page suivante, les résultats que j'avais obtenus au cours de l'ECNi blanc de
mars 2017. Vous remarquerez que la note totale est relativement proche dans les deux
cas, je pense que c'est un bon objectif à garder en tête : environ 85 % de réussite aux
questions.
8
.t
AR
... r... �
... ... 1•
8630,81 6056,81 1774,8 799,2
Pour toute remarque, suggestion, commentaire gentil (ou pas), si vous voulez un exem
plaire de mes copies ECNi pour faire votre propre correction en comparant avec les
notes obtenues (c'est une très bonne idée que defaire sa propre correction, je l'ai toujours fait pour
toutes les annales ECNi, en comparant par la suite avec les corrections qfficieuses disponibles. Vous
verrez que ces dernières comportent leur lot d'erreurs et d' app roximations), ou si vous souhaitez
consulter mes brouillons ECNi 2017 (avec lesquels j'ai reconstitué les dossiers annulés), tout
est disponible (et bien plus encore) sur:
www .facebook. com/Labrege
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Abréviations
821
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Abréviations
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Abréviations
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Abréviations
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Abréviations
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Abréviations
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Abréviations
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Abréviations
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Sommaire par items
Item l - La relation médecin-malade dans le cadre du colloque singulier ou au sein d'une équipe, le cas
échéant pluriprofessionnelle. La communication avec le patient et son entourage. L'annonce
d'une maladie grave ou létale ou d'un dommage associé aux soins. La formation du patient.
La personnalisation de la prise en charge médicale ........ .. ....... .. ...... .... . . . . .. .... ... . ...... . .... ......... ... 3
Item 2 - Les valeurs professionnelles du médecin et des autres professions de santé . . . .. ....... . .. ..... . . . .. .. . . ..... .. 3
Item 3 - Le raisonnement et la décision en médecine. La médecine fondée sur les preuves (Evidence Based
Medicine, EBM). La décision médicale partagée .. . ........ .. . .. ... .... . .. . .. ... ........... ............... ... . ...... ..... 3
Item 4 - Qualité et sécurité des soins La sécurité du patient. La gestion des risques. Les événements indésirables
associés aux soins (EIAS). Démarche qualité et évaluation des pratiques professionnelles ................ 3
Item 5 - Responsabilités médicale pénale, civile, administrative et disciplinaire
La gestion des erreurs et des plaintes ; l'aléa thérapeutique ............................................................. 9
Item 6 - L'organisation de l'exercice clinique et les méthodes qui permettent de sécuriser le parcours
du patient .................................................................................. ................................... . . ............. 10
Item 7 - Les droits individuels et collectifs du patient .................................................................................. 11
Item 8 - Les discriminations ......... ................................. .................................................................... . ........ 12
Item 9 - Introduction à l'éthique médicale .................................................................................................. 12
Item l O - Approches transversales des corps ......................................................................... . ........... . ......... 13
Item 11 - Violences et santé ....................................................................................................................... 13
Item 12 - Violences sexuelles ........................... .............................. .......................................................... .. 13
Item 14 - La mort ...................................................................................................................................... 15
Item 13 - Certificats médicaux. Décès et législation ................................................................................. ... 15
Item 15 - Soins psychiatriques sans consentement ....................................................... ............................. ... 5, 115
Item 16 - Organisation du système de soins. Sa régulation. Les indicateurs. Parcours de soins...................... 16
Item 17 - Télémédecine, télésanté et téléservices en santé ............................ ............................ .................. .. 17
Item 18 - Santé et numérique ..................................................................................................................... 17
Item 19 - La Sécurité sociale. L'Assurance maladie. Les assurancescomplémentaires. La couverture médicale
universelle. La consommation médicale. Protection sociale. Consommation médicale et économie
de la santé et économie de la santé .............................................................................................. 17
Item 20 - La méthodologie de la recherche en santé .................................................................................... 21
Item 21 - Mesure de l'état de santé de la population ................................................................................... 22
Item 22 - Maladies rares . . . . ............... . . ............................... .......................................................................... 22
Item 23 - Grossesse normale ....................................................................................................................... 62
Item 24 - Principales complications de la grossesse .............. ........................................................................ 65
Item 25 - Grossesse extra-utérine ................................................................................................................ 71
Item 26 - Douleur abdominale aiguë chez une femme enceinte .................................................................. 71
Item 27 - Prévention des risques fœtaux: infection, médicaments, toxiques, irradiation .............................. 71
Item 28 - Connaître les particularités de l'infection urinaire au cours de la grossesse .................................... 77
î
Item 29 - Connatre les principaux risques professionnels pour la maternité, liés au travail de la mère .......... 77
Item 30 - Prématurité et retard de croissance intra-utérin : facteurs de risque et prévention ......................... 29, 78
Item 31 - Accouchement, délivrance et suites de couches normales ....... ..................................... .......... ...... 78
Item 32 - Évaluation et soins du nouveau-né à terme ................................................................................. 29
Item 33 - Allaitement maternel ......... . ......................................................................................................... 80
Item 34 - Suites de couches pathologiques: pathologie maternelle dans les 40 jours .................................... 81
Item 35 - Anomalies du cycle menstruel. Métrorragies ................................................................................ 90
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Item 120 - Complications de l'immobilité et du décubitus. Prévention et prise en charge ............................ 314
Item 121 -Le handicap psychique (voir items 56 et 118) ............................................................................. 315
Item 122 -Principales techniques de rééducation et de réadaptation (voir item 55) ...................................... 316
Item 123 -Vieillissement normal : aspects biologiques, fonctionnels et relationnels. Données
épidémiologiques et sociologiques. Prévention du vieillissement pathologique ........................... 305
Item 124- Ménopause, insuffisance ovarienne prématurée, andropause, déficit androgénique lié à l'âge ...... 102
Item 125A -Troubles de la miction et incontinence urinaire de l'adulte et du sujet âgé ............................... 715
Item 1258 -Troubles de la miction et incontinence urinaire de l'adulte et du sujet âgé ............................... 717
Item 126-Trouble de l'érection ................................................................................................................. 718
Item 127 -Hypertrophie bénigne de la prostate .......................................................................................... 720
Item ex-127 ................................................................................................................................................ 241
Item 128 -Ostéopathies fragilisantes ............................................................................................................ 560
Item 129 -Arthrose .................................................................................................................................... 555
Item 130 -La personne âgée malade : particularités sémiologiques, psychologiques et thérapeutiques .. . ... . .. .. 305
Item 131 -Troubles de la marche et de l'équilibre (voir item 109) .............................................................. 306,317
Item 132 -Troubles cognitifs du sujet âgé (voir item 108) ........................................................................... 308
Item 133 -Autonomie et dépendance chez le sujet âgé ........................................................................ . ...... 309
Item 134 -Bases neurophysiologiques, mécanismes physiopathologiques d'une douleur aiguë
et d'une douleur chrpnique ........................................................................................................ 294
Item 135 -Thérapeutiques antalgiques, médicamenteuses et non médicamenteuses ..................................... 296
Item 136 -Anesthésie locale, locorégionale et générale ................................................................................ 298
Item 137 -Douleur chez l'enfant : évaluation et traitements antalgiques ...................................................... 298
Item 138 -Douleur chez la personne vulnérable .......................................................................................... 300
Item 139 -Soins palliatifs pluridisciplinaires chez un malade en phase palliative ou terminale d'une maladie
grave, chronique ou létale (1). Principaux repères cliniques. Modalités d'organisation
des équipes, en établissement de santé et en ambulatoire ............................................................ 287
Item 140 -Soins palliatifs pluridisciplinaires chez un malade en phase palliative ou terminale d'une maladie
grave, chronique ou létale (2). Accompagnement de la personne malade et de son entourage.
Principaux repères ..................................................................................................................... 288
Item 141 -Soins palliatifs pluridisciplinaires chez un malade en phase palliative ou terminale d'une maladie
grave, chronique ou létale (3). La sédation pour détresse en phase terminale et dans des siruations
spécifiques et complexes en fin de vie. Réponse à la demande d'euthanasie ou de suicide assisté . 292
Item 142 - Connaître les aspects spécifiques des soins palliatifs en pédiatrie .................................................. 293
Item 143 -Connaître les aspects spécifiques des soins palliatifs en réanimation ............................................. 293
Item 144 -Deuil normal et pathologique .................................................................................................... 293
Item 145 -Surveillance des maladies infectieuses transmissibles .................................................................... 329
Item 146 -Vaccinations .............................................................................................................................. 44, 329
Item 147 -Fièvre aiguë chez l'enfant et l'adulte ........................................................................................... 331
Item 148 -Infections naso-sinusiennes de l'adulte et de l'enfant ................................................................... 264
Item 149 -Angines de l'adulte et de l'enfant et rhinopharyngites de l'enfant ................................................ 265
Item 150- Otites infectieuses de l'adulte et de l'enfant ................................................................................ 270
Item 151 -Méningites, méningoencéphalites chez l'adulte et l'enfant .......................................................... 206,332
Item 152 -Endocardite infectieuse .............................................................................................................. 335
Item 153 -Surveillance des porteurs de valve et prothèses vasculaires .......................................................... 502
Item 154 -Infections broncho-pulmonaires communautaires de l'adulte et de l'enfant ................................. 338
Item 155 -Infections cutanéo-muqueuses et des phanères, bactériennes et mycosiques de l'adulte
et de l'enfant .............................................................................................................................. 340,386
Item 156 -Infections ostéo-articulaires (IOA) de l'enfant et de l'adulte ........................................................ 341
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