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CFDC – IFSI-IFAS TENON 15/10/2022 PED UE 4.

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Champ D’ENSEIGNEMENT : SCIENCES ET TECHNIQUES INFIRMIERES, INTERVENTIONS


Berger-Levrault, profession : infirmier. Edition 10/07/2020 R2F.531 200, page 103
Compétence 3 : « Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens »
Formateur responsable de l’UE : M MATHIEU
Formateurs de l’UE I ARNAL, C CHARBONNIER, N LEFEVRE, E OYAGUE, X POULARD, H BRAUX
Recherche des indices
Définition : concept ou valeur morale, auteur, sources
Mettre en lien avec les indices que vous relevez dans la scénette :
Le texte : contextualisation clinique « … »
Les bulles de verbalisation «  … »
Les bulles de pensées : « …  » ;
Les propos de l’IDE : « … » 
Le dessin : expressions faciales, attitudes….

LES CONCEPTS
Autonomie : Capacité à réfléchir et exprimer ses besoins, faire ses choix, à décider
Définition  :
« Selon le dictionnaire de l’académie Française 
« Une personne autonome est capable d’agir par elle-même, de répondre à ses propres besoins, sans être influencée »
Selon Christine PAILLARD Le dictionnaire humaniste infirmier.2012. Ed. Setes
L’autonomie est définie par la capacité à se gouverner soi-même. Elle présuppose la capacité de jugement c’est-à-dire la
capacité de prévoir et de choisir  ; et la liberté de pouvoir agir, accepter ou refuser en fonction de son jugement. Cette
liberté doit s’exercer dans le respect des lois et des usages communs.

Dépendance : Avoir recours à un tiers (personne) et ou à un dispositif médical (DM) et ou de l’aménagement


de l’environnement…
Définition  :
Selon Nathalie WARCHOL, IDE CS
Les concepts en sciences infirmières, sous la direction de Monique Formarier et Ljijana Jovic,
ARSI, Editions Mallet conseil, 2ème édition 2012 p 147
« Dans le contexte des soins et de la maladie, chronique ou pas, la dépendance correspond au fait de ne pouvoir agir
Sans avoir recours à quelqu’un ou quelque chose »
Selon OMS 2012 : «  présente la dépendance comme un état psychique et parfois physique, résultant de l’interaction
entre un organisme vivant et un produit… »

Consentement : Selon le dictionnaire Larousse, Action de donner son accord à une action, à un projet ;
acquiescement, approbation, assentiment.

Souffrance
Définition  : 
Selon marie André VIGIL-RIPOCHE, IDE CSI Formateur
Les concepts en sciences infirmières, sous la direction de Monique Formarier et Ljijana Jovic, ARSI, Editions Mallet conseil ?
2ème édition 2012 p 283
« La souffrance est une expérience affective de base, qui comporte un caractère de désagréable et d’aversion, et qui
est associée pour l’individu concerné à un dommage ou à une menace de dommage  »
Elle exprime une diminution de pouvoir, de la capacité d’agir, et du potentiel de l’être.

Douleur
Définition  :
Selon Ghislaine BENHAMOU-JANTELET, IDE CSI Formateur
Les concepts en sciences infirmières, sous la direction de Monique Formarier et Ljijana Jovic,
ARSI, Editions Mallet conseil, 2ème édition 2012 p 158
Selon l’international association for the study of pain (IASP), la Douleur, est une expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en terme d’une telle lésion »

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Sécurité : Etre tranquille sans gêne ni appréhension


Sécurité  : Toujours définie en opposition à l’insécurité : « Etat de ce qui n’est pas sûre »
Définition  :
Selon Françoise MOLIERE, IDE CS
Les concepts en sciences infirmières, sous la direction de Monique Formarier et Ljijana Jovic,
ARSI, Editions Mallet conseil, 2ème édition 2012 p 315
Dans les situations de soins, le concept de sécurité est largement utilisé dans tous les domaines  : Sécurité physique des
patients, (risque de chute.) sécurité en matière d’asepsie, sécurité transfusionnelle, sécurité de la prescription médicale…
Sens principaux :
La recherche de sécurité est une quête continuelle de l’être humain dans tous les domaines de la vie  : besoin de sécurité
Ce besoin de sécurité permet l’accès à l’autonomie
Le sentiment de d’insécurité est subjectif tolérance ou aversion au risque ou au danger, résistance au changement

Vulnérabilité : Etre ou se ressentir en état de faiblesse, de fragilité


Définition  :
Selon Marie LIENDLE, IDE puéricultrice, cadre de santé formateur, Docteur en philosophie IFSI d’Erstein
Les concepts en sciences infirmières, sous la direction de Monique Formarier et Ljijana Jovic,
ARSI, Editions Mallet conseil, 2ème édition 2012 p 305
« La vulnérabilité traduit une situation de faiblesse à partir de laquelle l’intégrité d’un être est ou risque d’être affectée,
diminuée, altérée ».
Domaine médicale  : En 2007 le conseil national de L’ordre des Médecins processus qui peut toucher tous les âges,
milieu,  «  c’est une personne qui ressent ou est confrontée à un vécu d’exclusion  »

Intimité :
Définition  :
Selon Gilberte HUE Directeur d’IFSI
Les concepts en sciences infirmières, sous la direction de Monique Formarier et Ljijana Jovic, ARSI,
Editions Mallet conseil, 2ème édition 212 P
Utilisation du concept dans la pratique professionnelle  :
« Ce qui est intime, secret. Dans l’intimité la plus strict  : en présence des seuls membres de la famille  ».
« Qualité de ce qui est intime et par extension, caractère de confiance réciproque des relations sociales  ».
Dans la distance intime au cours des soins, la présence du soignant s’impose et peut devenir envahissante. C’est la zone
du contact physique ou psychologique. L’intimité ne s’arrête pas au corps, mais se prolonge aux objets intimes comme le
linge et les effets personnels. Le respect de l’intimité se situe comme le paradigme de la distance à trouver
dans la relation.

Proxémie :
Définition  :
Selon E. T HALL anthropologue
Le positionnement ans l’espace de deux personnes entrant en interaction dépend de la nature de l’échange,
de la communication désirée en fonction de la situation (soin, entretien…)
4 types de distance :
1. Distance publique : au-delà de 3,50 m (distance pour des communications partagées, conférences)
Relation interpersonnelle très difficile. Ne favorise pas le contact. Echange de courte durée. Discours peut être
entendu de tous ➡reste souvent superficiel.

2. Distance sociale : 1,20 m à 3,50 m (distance nécessaire pour s’isoler des autres)
Favorise les échanges d’ordre professionnels ou d’ordre général. Privilégie la vue d’ensemble de la personne.
Ne permet pas le toucher. Pour approfondir la communication, nécessité de rapprochement des 2 personnes.
Le ton de la voix reste élevé pour que les 2 personnes s’entendent.

3. Distance personnelle : 45 cm à 1,20 m (longueurs de bras) perception plus nette de l’autre.

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Les échanges verbaux peuvent être discrets sans élever la voix. Les messages non verbaux sont perçus de
façon plus nette. Toucher est possible.

4. Distance intime : 15 à 45 cm (longueur de l’avant-bras) C’est celle de l’intimité. Favoriser la


confidence. Le toucher est souvent inévitable. Le chuchotement est possible. Mais peut incommoder
aussi bien le patient que le soignant.

Pudeur :
Définition  :
Le petit Littré  2012
Les définitions peuvent évoluer en fonction du contexte social, culture, de l’éducation…
« Discrétion, retenue qui empêche de dire ou de faire ce qui peut blesser la décence. Qui concerne les questions
sexuelles  ».
«  Réserve de quelqu’un qui évite de choquer le gout des autres, de les gêner moralement ; délicatesse. Il n’a même pas
eu la pudeur de se taire  »
Dans les soins on distinguera la pudeur corporelle et la pudeur verbale

Les valeurs morales de « dignité » et de « bienveillance, compassion, empathie ».


Dignité : « être considéré, traitée comme un sujet et non comme un objet ....
Définition  :
Le terme dignité apparait dans de nombreux textes fondamentaux, principalement philosophiques, législatifs et
déontologiques en lien avec l’exercice de la médecine et donc touchant au plus près les valeurs du soin à la personne
Dignité : «  être considéré, traitée comme un sujet et non comme un objet ....
Selon Le petit Robert 1
« : Principe de la dignité de la personne humaine selon laquelle la personne doit être traitée comme un fin en soi ». « 
Selon  : Les concepts en sciences infirmières, sous la direction de Monique Formarier et Ljijana Jovic,
ARSI, Editions Mallet conseil, 2ème édition 2012
Le mot dignité apparaît pour la première fois dans la version révisée de 1996 sous l’égide de Bernard Hoerni du serment
d’Hippocrate. « J’interviendrais pour les protéger (les personnes) si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans
leur intégrité ou leur dignité ».
Loi n° 2002-303 du 4 Mars 2002, et Loi n° 2005-370 du 22 Avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. Il
est également présent dans le décret relatif aux actes infirmiers du 29 Juillet 2004.

Bienveillance  
Définition  : 
Selon le petit littré  p 187 : 
- « Disposition favorable de la volonté. Avoir de la bienveillance pour quelqu’un, gagner la bienveillance de quelqu’un  ».

Compassion : 
Définition  :
Selon Leininger M.M  : 
- « sentiment, attitude de réconfort et d’assistance face aux malaises manifestés par une autre personne  ».

Empathie :
Définition  :

Selon Rogers :
« Être empathique, c’est percevoir le cadre de référence interne d’autrui aussi précisément que possible et avec les
composants émotionnels et les significations qui lui appartiennent comme si l’on était cette personne, mais sans jamais
perdre de vue la condition du comme si »

1
Florence Gruat ‘ Les concepts en sciences infirmières, sous la direction de Monique Formarier et Ljijana Javic, ARSI, Editions Mallet conseil, 2009

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Selon Mucchielli  :
« On appelle empathie l’acte par lequel un sujet sort de lui-même pour comprendre quelqu’un d’autre sans éprouver pour
autant les mêmes émotions que l’autre. C’est donc une sorte de sympathie froide, capacité de pénétrer dans l’univers
subjectif de l’autre tout en gardant son sang-froid et la possibilité d’être objectif ».

Les notions de « bien-être et de confort »


Selon L’OMS définit la santé comme :
« Un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de
maladie ou d’infirmité. »

Bien-être

Selon l’Académie Française : Dictionnaire 9 ème édition(actuelle)


« Disposition agréable du corps et de l’esprit. Une sensation de bien-être. Goûter le bien-être ».
Aisance matérielle dans la mesure où elle contribue à une existence agréable et sans souci. Assurer le bien-être
des siens. Il n’est pas dans l’opulence, mais il jouit d’un bien-être suffisant.

Confort
Selon l’Académie Française : Dictionnaire 9 ème édition(actuelle)
XIXe siècle. Emprunté de l’anglais confort, « bien-être physique, matériel », lui-même de l’ancien français
confort, « secours, aide ».

Article R4311-5 : dans le cadre de son rôle propre, l’infirmière accomplit les actes ou dispense les soins
suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son
environnement… : soins et procédés visant à assurer l’hygiène de la personne et de son environnement. »

Selon PAILLARD, 2016 :


« Le bien être est un ressenti lié aux évènements extérieurs, à la stabilité de la personnalité, et dépendant
de la cohésion sociale. L’organisation pour la coopération et le développement économique

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