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FICHE BEA CM 4 : évaluation du fonctionnement familial

Introduction
Évaluation du contexte familial souvent oubliée ou restreint à la relation mère-enfant pour des raisons
théoriques et pratiques
Tenir compte du contexte familial de manière plus large :
® Influence le dvp de l’enfant
® Facteurs de risque ou de protection
® Composante indispensable de l’examen clinique

Comportements parentaux de la mère et du père :


- Interagir chaleureusement avec l’enfant
- Comprendre ses besoins
- Répondre à ses besoins sans être intrusif ou surprotecteur
- Établir des limites cohérentes
- Discipline ferme sans rudesse

ð Renvoie à l’attachement et au style éducatif parental

L’exercice de la parentalité peut être altéré par :


• Histoire relationnelle des parents
• Leurs représentations de l’enfant
• Leurs représentations du rôle parental
• Leurs difficultés psychologiques, voire psychopathologie

Prendre en compte au minimum la triade


Le coparentage = rôle que joue un parent lorsque l’autre parent est en difficulté, soutien que la mère et le
père s’apportent mutuellement dans leurs rôles de parents.
è Influence le dvp de l’enfant
Efficacité des thérapies familiales : légitimise la prise en compte de la famille dans l’évaluation de
l’enfant

Attention à ne pas réduire le problème au dysfonctionnement familial


• Origines multifactorielles
• Évaluer la part des relations familiales dans les difficultés dans l’enfant
• Évaluer la pertinence du travail avec la famille

Plusieurs modèles ont été développés pour comprendre le fonctionnement de la famille et son rôle (positif
ou négatif) dans le dvp de l’enfant
Pas de normes pour différencier le normal du pathologique dans le fonctionnement familial

Quels paramètres considérer ?


Ref : Recension des écrits sur les multiples paramètres à considérer lors de l’évaluation du fonctionnement
familial (Robert Pauzé, directeur scientifique, CJQ-IU, octobre 2015)
Évaluation du fonctionnement familial = proposition d’un modèle intégratif pour soutenir la pratique clinique
et la recherche
Le modèle que proposent ses auteurs retient 14 composantes du fonctionnement familial
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Composantes contextuelles :
Ø Cotexte socioculturel dans lequel évolue la famille = assemblage de certaines caractéristiques
contextuelles et identitaires de la famille (nationalité, identité ethnique et religieuse, classe sociale
d’appartenance, valeurs partagées par la communauté dans laquelle la famille est intégrée)
Toile de fond sur laquelle s’érige la famille influence l’épistémologie familiale, l’organisation et les
interactions entre les différentes composantes du fonctionnement familial et la manière d’assumer les
tâches familiales.

Ø Caractéristiques personnelles des parents = santé physique (maladies ou invalidités physiques) et


psychologique (troubles mentaux, style d’attachement, niveau d’individuation et de différenciation
émotionnelle, traits de personnalité, capacités d’empathie) des parents, leurs compétences
fonctionnelles (compréhension, autocontrôle, autoréflexion, insight, capacités à résoudre leurs propres
problèmes et à remplir leurs rôles et fonctions dans la famille) et relationnelles (fonctionnement
interpersonnel des parents), leur orientation sexuelle

Ø Caractéristiques personnelles des enfants = santé physique (présence ou non de maladies


chroniques ou de handicaps psychiques) et psychologique (troubles émotionnels, comportements des
enfants dans leurs relations avec les autres et à leur style d’attachement), leur niveau de dvp (niveau
de dvp des enfants sur les plans biologique, cognitif, langagier, moteur, affectif et social et leur niveau de
scolarité) et les évènements de vie auxquels ils ont été confrontés (évènements de vie négatifs
auxquels les enfants ont pu être confrontés (deuils, séparations ou traumatismes) au cours de leur dvp)

Ø Caractéristiques et influences des familles d’origine des parents = caractéristiques identitaires


des familles d’origine (composition, structure, ethnie, classe sociale, niveau socio-économique,
éducation des familles d’origine des parents), caractéristiques physiques et psychologiques de ses
membres (santé physique et psychologique des différents membres des familles d’origine et au style
d’attachement des parents d’origine), climat relationnel qui caractérise ces familles (qualité et climat
des relations dans ces familles et à la présence de violence ou de maltraitance au cours de l’enfance des
parents), aux stress et aux évènements traumatiques vécus dans ces familles et à la qualité des
relations entre les famille d’origine et la famille actuelle des parents

Ø Ressources sociales, économiques et communautaires = relations de la famille avec le monde


extérieur (relations avec les proches, personnes en dehors du cercle familial, le voisinage et les
institutions, son implication dans la communauté et le soutien social auquel la famille a accès),
ressources économiques et matérielles dont elle dispose (ressources économiques, niveau
d’éducation, conditions de travail des parents et qualité du logement) et au soutien reçu de la part des
institutions

Ø Histoire développementale de la famille = tâches développementales non résolues par la famille,


l’instabilité familiale et environnementale, les évènements stressants actuels et ceux vécus au
cours de la dernière année, les évènements marquants vécus par la famille au cours de son
histoire, la présence de problèmes non résolus dans l’histoire de la famille.

Composantes spécifiques du fonctionnement familial :


Ø Épistémologie familiale (posture cognitive, construction du monde partagée par les membres de
la famille) = valeurs, croyances partagées par les membres de la famille, mythes familiaux,
convictions, suppositions, les attributions et prémisses sur la façon dont fonctionnent les
relations
Influencée par les familles d’origine des parents, contexte socioculturel, appartenance à certains sous-
groupes, évènements marquants dans l’histoire des personnes et de la famille et les relations vécues par
le passé.
Influence l’ensemble des composantes du fonctionnement familial et les styles de résolution de conflits,
fonctionnement familial (climat relationnel, organisation et flexibilité, fonction exécutive et réalisation de
tâches familiales)

Ø Portrait familial = taille de la famille et spécificités de ses membres (âge, sexe), le type de famille
(intacte, recomposée, monoparentale, homoparentale), ethnicité, orientation sexuelle des parents,
statut socio-économique, religion
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Ø Dynamique du couple = qualité (intimité, complicité, soutien et engagement) et le temps consacré à


la relation conjugale, compétences des parents et au degré de complicité des parents dans
l’exercice des rôles parentaux (gestion des tâches familiales), au niveau d’équilibre dans la
répartition des tâches et à la capacité des parents à négocier leurs désaccords, équilibre entre
relation conjugale et parentale.

Ø Communication = communication instrumentale (= communication fonctionnelle de la vie de tous les


jours) et affective (les aspects émotionnels de la vie de famille)
Niveau de clarté et direction des échanges, niveau de cohérence entre la communication verbale
et non verbale, la diversité des affects exprimés, le niveau d’adéquation de la réponse
émotionnelle et le respect lors des échanges
Compétences familiales : habiletés de communication positive (empathie, écoute, soutien) et la
capacité des membres à écouter et à exprimer leurs besoins, émotions et désirs (autodivulgation)

Ø Cohésion familiale (= qualité des relations entre les membres de la famille et au climat affectif qui
règne dans la famille) = engagement, intérêt affectif, implication, attachement, sentiment
d’inclusion, la loyauté entre les membres de la famille, le soutien mutuel, l’intensité et la qualité
des liens émotionnels, le niveau de l’expression de l’affection, l’empathie, la chaleur, la confiance,
le soutien émotionnel, le partage d’intérêts et de valeurs communes, le sentiment de sécurité et
de confort relationnel et le degré de différenciation/individuation
Bonne cohésion à contribue à l’efficacité de la résolution des problèmes
Faible cohésion à réduit l’intérêt à communiquer et affecte négativement l’intérêt à résoudre des conflits
et à accomplir des tâches.

Ø Structure familiale (= dimension organisationnelle de la famille) = rôles, règles, frontières,


hiérarchie de la famille et à la distribution des tâches, clarté et le degré d’ouverture des frontières
intergénérationnelles, interpersonnelles et extérieures et la présence de routines familiales
Structure plus ou moins flexible
Famille flexible = capacité à ajuster sa structure de pouvoirs, les rôles et les règles relationnelles en
réponse à un stress développemental ou situationnel

Ø Fonction exécutive (= capacité et compétence de la famille à gérer les nombreuses tâches qu’elle
doit assumer quotidiennement pour répondre aux besoins développementaux de ses membres et
assurer l’équilibre familial)

Tâches familiales (= différentes actions qu’une famille doit poser pour répondre aux besoins
développementaux de ses membres, préserver leur santé, sécurité, confort et intimité et permettre le
maintien de l’équilibre familial) à prodiguer les soins de base et répondre aux besoins émotifs et
développementaux des membres de la famille, assurer une gestion adéquate du quotidien, assurer
la qualité des relations entre les membres de la famille et le respect des frontières interpersonnelles
et intergénérationnelles.

Carte conceptuelle du fonctionnement familial


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Évaluation du fonctionnement familial


Famille = objet de recherche en psychologie et psychiatrie à création d’outils pour mesurer le
fonctionnement familial
Premiers outils dans les années 80 permettant l’évaluation des composantes de base du fonctionnement
familial

Méthodologies diverses :
• Situations d’observation
• Grille d’observation des comportements
• Entretiens semi-structurés
• Questionnaires
• Informant peut varier

´ Jeu trilogique de Lausanne


Permet d’observer les interactions père-mère-bb
Le but du trilogue = partager du plaisir et d’atteindre des moments de communion
intersubjective entre les 3 partenaires
Ils sont assis en triangle : les 2 parents sur des chaises, le bb dans un siège spécial, ajustable
pour la taille, l’inclinaison et l’orientation
Demander aux familles de jouer en 4 parties : d’abord l’un des parents joue avec l’enfant, l’autre
parent étant en position de tiers. A un moment donné (c’est eux qui choisissent quand faire la
transition) les rôles sont inversés. Le deuxième parent joue avec l’enfant, le premier en tiers.
Dans la 3ème partie, les 3 partenaires jouent ensemble et enfin les parents interagissent entre
eux et c’est l’enfant qui est en position de tiers
Cette situation est applicable à différents âges de l’enfant à le contenu de la tâche varie en fonction du stade
développemental de l’enfant
Au début, l’échange est basé sur la perception directe et l’action pour arriver à un but comme des sourires
mutuels
Dès 9 mois, s’ajoute l’intersubjectivité secondaire avec le partager des états intérieurs (attention, intention,
sentiments)
Dès 18 mois, le dvp se complexifie avec l’avènement des émotions morales et des premiers mots à le
partage devient plus symbolique et souvent la négociation des limites est le jeu favori
Le setting s’adapte lui aussi à l’âge de l’enfant, la famille étant assise autour d’une table ronde avec des
jouets comme support de jeux
Dès 3-4 ans, la communication s’enrichit du langage et le jeu devient une construction narrative à 3 qui
s’emboite dans la communication non verbale

´ Family Alliance Assessment Scale (FASS)


En 2 parties qui permettent deux types de codage complémentaires :
1) Des critères sont fournis pour procéder à un codage catégoriel de l’alliance en se basant sur les
configurations corporelles adoptées par les partenaires, sur la répartition des rôles et sur les
activités qu’ils mettent en place

3 catégories principales correspondant au modèle théorique de l’alliance sont évaluées :


§ Alliance coopérative = la position corporelle globale de chaque partenaire est ouverte à
l’interaction (orientation des bassins, des torses et des têtes en direction de l’espace d’interaction) et
des rôles sont clairement définis et respectés par chacun (ex : le respect des tours de parole)

§ Alliance conflictuelle = la position corporelle globale de chaque partenaire est ouverte à


l’interaction, mais les rôles ne sont pas clairement définis et de
nombreuses interférences se produisent entre les parents (qui
« prennent la parole » en même temps, ou s’interrompent)

§ Alliance désordonnée = la position corporelle d’au moins un


des partenaires (mais cela peut être les 3) n’est pas ouverte à
l’interaction, en conséquent de quoi aucune interaction à 3 ne
peut avoir lieu durant le LTP, les échanges sont discontinus et
ne s’organisent que sous forme de dyades qui se succèdent
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2) 15 échelles sont proposées qui permettent d’évaluer la qualité des interactions, chaque échelle
est évaluée selon 3 degrés (approprié, modéré ou inapproprié)
Participation :
§ Posture et regards = les signaux non verbaux des partenaires indiquent une disponibilité à l’interaction
§ Inclusion des partenaires = tous les partenaires sont inclus, aucun d’entre eux ne s’exclut lui-même ou
n’est exclu par les autres

Organisation :
§ Implication dans son rôle = chaque partenaire respecte son rôle au gré des parties du jeu
§ Structure et durée du jeu = le jeu se déroule selon les instructions prévues, et toutes les parties du LTP
sont réalisées

Focalisation :
§ Co-construction = le sujet du jeu est partagé par tous les participants/ les tours de rôle sont respectés.
§ Encadrement de l’enfant = les stimulations sont adaptées à l’âge de l’enfant et suscitent son intérêt

Contrat affectif :
§ Chaleur familiale = les émotions sont majoritairement positives, et les partenaires se montrent
soutenants et bienveillants
§ Validation des affects = les partenaires réagissent à l’état émotionnel des autres en ajustant leurs
propres émotions ; si l’enfant montre des émotions négatives, les parents l’aident à se réguler
§ Authenticité = les émotions montrées sont cohérentes avec la situation et les comportements montrés
par les partenaires. Les expressions émotionnelles ne sont ni forcées ni exagérées

Dynamique :
§ Essais et erreurs durant le jeu = Il y a peu de « faux départs », malentendus ou de mauvaises
coordinations, quand cela se produit, ils sont rapidement réparés et corrigés
§ Essais et erreurs durant les transitions = dans les moments de transition, entre parties du LTP ou
entre les jeux, l’interaction se réorganise de façon fluide, avec des négociations rapides et abouties

ð Les scores obtenus peuvent être additionnés pour donner un score total d’alliance familiale
ð 4 échelles supplémentaires permettent d’évaluer le fonctionnement coparental et l’apport de l’enfant dans
le jeu :
Coparentage :
§ Soutien = les deux parents coopèrent et se soutiennent l’un l’autre, que cela soit émotionnellement ou
instrumentalement
§ Conflit = il n’y a pas de conflit entre les parents, ou alors ce sont des désaccords qui sont résolus
rapidement par négociation. Les parents n’interfèrent pas dans les activités l’un de l’autre

Enfant :
§ Engagement = l’enfant engagé dans les activités qui lui sont proposées, dans la mesure de ses
compétences cognitives et sensori-motrices
§ Autorégulation = l’enfant montre de bonnes compétences d’autorégulation, en se calmant rapidement
lorsqu’il est tendu ou frustré, et en maintenant un niveau adéquat d’activation

´ Parenting Alliance Inventory (PAI)


Questionnaire en 20 points conçu pour évaluer l’alliance parentale telle qu’elle est définie par la théorie
de Weissman et Cohen sur l’alliance parentale
Alliance parentale = la mesure avec laquelle les parents estiment avoir une relation de travail solide avec
l’autre parent
4 zones ont été identifiées par Weissman and Cohen comme
nécessaires à la formation de l’alliance parentale :
- Chaque parent a un investissement auprès de l’enfant
- Chaque parent valorise l’importance de l’autre parent dans le
dvp de l’enfant
- Chaque parent respecte et valorise les jugements de l’autre
parent
- Un moyen permanent de communication est établi qui
maintient l’alliance autour des besoins de l’enfant
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Les parents rangent chaque item sur une échelle de Likert de 5 points allant de (1 – extrêmement d’accord
à 5 – extrêmement en désaccord) à les scores les plus hauts révèlent une alliance parentale positive et forte

´
Alliance parentale/coparentalité
QUESTIONNAIRES AUTO-REPORTES (PARENTS)
PARENTING ALLIANCE MEASURE 20 questions réparties sur 2 facteurs : « faire équipe » (team) et « respect »
MCHALE COPARENTING La version française comprend 11 questions réparties sur 4 facteurs :
QUESTIONNAIRE « intégrité familiale », « conflit », « affection », et « dénigrement »
THE COPARENTING 14 affirmations sur les comportements de coparentage de l’autre parent,
QUESTIONNAIRE répartis sur 3 facteurs : « coopération », « triangulation » et « conflit »
THE COPARENTING 35 questions réparties sur 7 facteurs : « accord », « proximité », « conflit
RELATIONSHIP SCALE ouvert », « soutien », « dénigrement », « approbation du parentage de
l’autre », « division des tâches »
10 questions sont originales, les 25 autres sont reprises à divers instruments,
dont celui de McHale
THE COPARENTING INVENTORY 25 questions réparties sur les 3 dimensions de « coopération », « conflit » et
FOR PARENTS ANS « triangulation » sont renseignées tour à tour par l’adolescent, la mère et le
ADOLESCENTS père

ENTRETIENS
ENTRETIEN DE Entretien visant l’évaluation de la mentalisation interparentale. 8 questions portent sur les
CONSTELLATION représentations que le parent a de sa relation avec l’enfant ; 6 questions portent sur les
FAMILIALE représentations que le parent a de la relation entre l’autre parent et l’enfant
PRENATAL Entretien visant à évaluer les souvenirs de chaque parent a de la relation coparentale dans
COPARENTING sa famille d’origine, la connaissance qu’il a de la relation coparentale dans la famille
INTERVIEW d’origine de l’autre, et sa vision de sa future relation coparentale avec l’autre (visions qui
est cotée comme « optimiste » ou « pessimiste »)
COPARENTING Entretien visant à obtenir de chaque parent sa vision des points forts et points faibles de
INTERVIEW soi-même et de l’autre en tant que parent, et des récits de moments où les parents ont eu
l’impression de particulièrement bien et particulièrement mal fonctionner en tant
qu’équipe.

´ Family Relationship Index (FRI)


Échelle à part entière, parfois utilisée comme une mesure du soutien familial
Composée de 27 items, le FRI évalue 3 dimensions : la cohésion au sein de la famille (s’aider et se
soutenir, avoir le sentiment de former une famille unie, etc.), la verbalisation des sentiments (exprimer ses
émotions librement, confier ses problèmes, etc.) et le conflit familial (personnes qui se disputent, se
critiquent, etc.)
Kissane et Bloch, utilisent une version courte du FRI composée de 12 items (4 items par dimension)

´ Family Assessment Device


Référence McMaster Model qui décompose le fonctionnement familial en 6 dimensions principales :
§ La résolution de problème = manière dont la famille résout les problèmes habituellement
§ La communication = clarté et sincérité des échanges verbaux informationnels de la famille
§ Les rôles = clarté et adéquation de la distribution des rôles familiaux
§ Les réponses affectives = adéquation entre la quantité et la qualité des sentiments des membres de la
famille les uns envers les autres
§ L’implication affective = degré d’intérêt et de préoccupation des membres de la famille les uns envers
les autres
§ Le contrôle du comportement = clarté des règles familiales
Le FAD est un outil qui reprend ces 6 dimensions, auxquelles a été ajoutée la mesure du fonctionnement
général de la famille
L’outil est ainsi composé de 60 items avec un format de réponse en 4 modalités

´ Family adaptability and Cohesion Evalution Scales (FACES-IV)


Mesure 2 dimensions du fonctionnement familial :
§ La cohésion = soutien, expression des émotions, frontières familiales, au temps passé ensemble, avec
les amis, aux activités et à l’autonomie
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§ L’adaptabilité = la capacité de la famille à s’adapter et à changer en réponse aux stresseurs auxquels


la famille est confrontée. Cette dimension comprend
20 items avec 5 modalités de réponse en termes de fréquence

Modèle circomplexe de Olson et coll


Évalue la cohésion et la communication familiale ainsi que la flexibilité
Le modèle circomplexe d’Olson vise à dresser un portrait relationnel de la famille à partir de 3 dimensions
précises :
• La cohésion familiale = qualité des liens entre les membres de la famille
• La flexibilité familiale = qualité du leadership et de l’organisation de la famille
• La qualité de la communication entre les membres de la famille

Une famille atteint un niveau de fonctionnement familial optimal lorsqu’elle présente un niveau équilibré
tant sur le plan de la cohésion entre les membres de la famille que sur le plan de la flexibilité de son
organisation
Niveau trop faible ou trop élevé de cohésion ou de flexibilité serait associé à un fonctionnement familial
problématique
La communication = dimension facilitant l’atteinte d’un niveau équilibré de cohésion et de flexibilité
familiales
La relation entre les qualités de la communication et du fonctionnement familial est donc envisagée de
manière linéaire à une meilleure communication serait associée à un meilleur fonctionnement de la
famille
Évaluation de la cohésion familiale à travers 3 dimensions : cohésion équilibrée, désengagement et
l’enchevêtrement de la famille
Évaluation de la flexibilité = flexibilité équilibrée, chaos et rigidité du fonctionnement de la famille

´ Family System Test


Se base sur la théorie systémique structurale de Minuchin
Permet de mesurer deux dimensions du fonctionnement familial : la cohésion
et la hiérarchie
L’évaluation peut se faire individuellement ou en famille
Elle se fait à l’aide de figurines et de jetons à placer sur un damier, chaque
figurine représente un membre de la famille. La distance entre chaque membre
représente la cohésion. Les jetons placés auprès de chaque figurine
représentent le pouvoir ou l’influence que chaque membre détient au sein du système familial.

Ressources
L’examen clinique de la famille – modèles et instruments d’évaluation édition revue et augmentée 5Nicolas
Favez)
L’examen clinique du couple – théories et instruments d’évaluation (Nicolas Favez)
Psychologie de la coparentalité – concepts, modèles et outils d’évaluation (nicolas Favez)

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