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Métiers de la santé

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Steven Lagadec
Relecture scientifique : Dr Jean-Philippe Desclefs

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Création de la maquette, mise en pages : CB Defretin
Couverture : Primo & Primo
Iconographie :
© ACR : A.-C. Rolling
© Magnard : Marie-Christine Liennard, Valérie Goncalves, Christel Parolini

ISBN : 978-2-311-66072-2

Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de


l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er
de l’article 40). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit,
­constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

© Janvier 2019, Éditions Vuibert – 5, allée de la 2e DB – 75015 Paris


Site internet : www.vuibert.fr

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Préface
L’Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence (AFGSU), instituée
en 2006 par le Ministère de la Santé, concerne les professionnels de santé
aux professions inscrites à la 4e partie du Code de la santé publique (AFGSU
niveau 2) mais également les personnes non soignantes travaillant dans les
établissements de santé : hôpitaux, cliniques, établissements d’hébergement
pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), etc. (AFGSU niveau 1). Les
objectifs de cette formation sont définis par l’arrêté du 30 décembre 2014
relatif à l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence :
●● l’AFGSU de niveau 1 a pour objet l’acquisition des connaissances permettant

l’identification d’une situation d’urgence vitale ou potentielle et la réalisation


des gestes d’urgence adaptés à cette situation ;
●● l’AFGSU de niveau 2 a pour objet l’acquisition de connaissances permettant

l’identification d’une situation d’urgence à caractère médical et à sa prise en


charge seul ou en équipe, dans l’attente de l’arrivée de l’équipe médicale.

Ces formations durent respectivement 2 et 3 jours et permettent d’obtenir une


attestation de formation valable 4 ans. Une réactualisation de formation d’une
journée est alors nécessaire pour maintenir à jour les compétences, donnant
lieu à l’édition d’une attestation de réactualisation valable 4 ans également.
Les AFGSU sont délivrées par les Centres d’enseignement des soins d’urgence
(CESU), garants de la qualité scientifique des contenus enseignés et de la
pédagogie des formateurs.

Cet ouvrage de très grande qualité sera autant utile aux apprenants qu’aux
formateurs AFGSU.  Le format poche et synthétique sous forme de fiches
réflexes en fait un outil particulièrement adapté à un usage de terrain, que ce
soit en formation ou en situations d’urgence. Le plan de l’ouvrage, séquencé en
6 parties thématiques, regroupe l’ensemble du programme de façon logique et
e le ciblage des fondamentaux à travers un ensemble de focus incontournables
r
sur les informations essentielles. En fin d’ouvrage, la partie entraînement est
construite de façon à permettre l’évaluation rapide et ludique des connais-
sances pour se préparer au mieux à la formation gestes et soins d’urgence.

Les auteurs
Préface III

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Enfin, et c’est une première pour ce type d’ouvrage, l’intégration systéma-
tique de l’Evidence based practice (Pratique fondée sur les preuves) permet
­d’identifier les sources de l’ensemble des informations citées à partir des
textes de référence issus de l’actualité scientifique. Cette approche unique
fait de cet ouvrage une source d’information particulièrement claire et fiable
en accord avec les recommandations nationales et internationales en vigueur.

L’auteur, M. Steven Lagadec, est infirmier SMUR et siège au sein de la commission


des infirmiers de réanimation et d’urgence pour la Société Française d’Anes-
thésie et de Réanimation. Assistant de recherche épidémiologique et clinique,
il contribue au développement d’une culture scientifique dans l’enseignement
des gestes et soins d’urgence en CESU et auprès des étudiants infirmiers dans
les Instituts de Formation en Soins Infirmiers.
Ses connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles alliées à sa
rigueur scientifique ont permis de créer cet ouvrage unique et indispensable
pour lequel je vous souhaite autant de plaisir à le parcourir que moi à le relire.

Dr Jean-Philippe Desclefs, praticien hospitalier au SAMU 91


Directeur médical du centre  d’enseignement des soins d’urgence
de l’Essonne (CESU 91)
Titulaire du DIU de pédagogie appliquée à l’enseignement
des soins d’urgence et des risques sanitaires
Membre de la Commission des référentiels de la Société Française
de Médecine d’Urgence

IV
IV Réussir toute l’AFGSU

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- L’auteur
t
s
Steven Lagadec est infirmier au SMUR de Corbeil-Essonnes, formateur en
e Gestes et Soins d’Urgences (GSU), Assistant de recherche épidémiologique
. et clinique au SAMU 91.
Il est membre de la commission des infirmiers de réanimation et d’urgence
pour la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation.

, Remerciements aux personnes qui ont collaboré à la révision de cet ouvrage :


t Dr Jean-Philippe Desclefs et M. Bruno Garrigue.

a
e

t
s
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L’auteur V

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VI
VI Semestre 1

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Sommaire

◗◗Partie 1 – Évaluer
Fiche 1 Évaluation de l’adulte GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Fiche 2 Évaluation de l’enfant GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Fiche 3 Évaluation ABCDEF GSU 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

◗◗Partie 2 – P
 rotéger
Fiche 4 Protection de soi-même GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Fiche 5 Protection de la victime GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Fiche 6 Protection de l’environnement GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

◗◗Partie 3 – Alerter
Fiche 7 L’organisation des secours en France GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Fiche 8 L’organisation des secours à l’hôpital GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Fiche 9 Les numéros d’urgence GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Fiche 10 Le message d’alerte GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

◗◗Partie 4 – Secourir
Fiche 11 Le chariot d’urgence GSU 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Fiche 12 Les hémorragies GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Fiche 13 Les obstructions des VAS GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Fiche 14 L’inconscient qui respire GSU 1 et 2 toutes fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Fiche 15 L’arrêt cardiaque de l’adulte GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Fiche 16 Le massage cardiaque chez l’adulte GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Fiche 17 Défibrillation Automatisée ­Externe de l’adulte GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Fiche 18 Les insufflations chez l’adulte GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Fiche 19 La réanimation cardio-­pulmonaire avancée de l’adulte GSU 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Fiche 20 L’arrêt cardiaque de l’enfant GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

Les
Sommaire
auteurs VII

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Fiche 21 Les insufflations chez l’enfant GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Fiche 22 Le massage cardiaque chez l’enfant GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Fiche 23 Défibrillation Automatisée ­Externe de l’enfant GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

Fiche 24 La réanimation cardio-­pulmonaire avancée de l’enfant GSU 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

Fiche 25 Les malaises : pertes de connaissance brèves GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

Fiche 26 Les malaises : détresse neurologique et AVC GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Fiche 27 Les malaises : détresse r­ espiratoire GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

Fiche 28 Les malaises : détresse c­ ardio-circulatoire GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

Fiche 29 L’accouchement inopiné GSU 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

Fiche 30 Les brûlures GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

Fiche 31 Les traumatismes cutanés GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

Fiche 32 Les traumatismes osseux et ­immobilisations GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

Fiche 33 Retrait de casque GSU 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Fiche 34 Relevage et brancardage GSU 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103

◗◗Partie 5 – Les risques collectifs


Fiche 35 L’alerte aux populations GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108

Fiche 36 Les risques collectifs et NRBCe GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

Fiche 37 Les plans de secours GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

Fiche 38 Damage control GSU 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

◗◗Partie 6 – Entraînement
Énoncés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132

◗◗Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145

VIII
VIII Réussir toute l’AFGSU

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Fiche

Évaluer
Protéger
Partie 1

Évaluer

Alerter
Secourir
Fiche 1 Évaluation de l’adulte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Fiche 2 Évaluation de l’enfant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Fiche 3 Évaluation ABCDEF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Risques collectifs
Entraînement

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Fiche

1 Évaluation de l’adulte
GSU 1 et 2

1  Les paramètres physiologiques de l’adulte


L’adulte en bonne santé présente des paramètres cliniques observables
compris dans un intervalle physiologique témoignant du bon fonctionne-
ment de l’organisme. Ce sont ces valeurs que nous cherchons à maintenir
ou à obtenir lorsqu’un problème de santé vient compromettre le processus
biologique d’une fonction essentielle au maintien de la vie de l’organisme.
L’altération des paramètres physiologiques peut donc être utilisée pour
prédire la survenue d’un arrêt cardiaque et de nombreuses maladies graves.
On observe également des modifications non pathologiques réactionnelles
au contexte ou à l’environnement (émotion, activité physique, etc.).
Les paramètres physiologiques présentés ici ont une simple valeur indicative
qu’il conviendra toujours d’adapter au contexte ou à l’âge. Les situations
d’urgence grave associent volontiers des douleurs ou des émotions intenses
pouvant influencer ces intervalles physiologiques.

Fréquence cardiaque (FC) de l’adulte sain Entre 60 et 100 battements par minute

Fréquence respiratoire (FR) de l’adulte en


Entre 14 et 18 respirations par minute
bonne santé
Pression Artérielle Systolique (PAS) Environ 120 mmHg

Pression Artérielle Diastolique (PAD) Environ 80 mmHg

Pression Artérielle Moyenne (PAM) Environ 90 mmHg


Comprise entre 94 et 100 % sous air
Saturation Pulsée en Oxygène (SpO2) ambiant
Température corporelle normale Comprise entre 36.5 et 37,5 °C

2  La 1re évaluation : le rapide coup d’œil


GSU 1 et 2 toutes fonctions
La première évaluation consiste en un rapide coup d’œil (ou Quick Look), qui
doit permettre d’identifier un péril imminent ou une menace potentielle
pour le sauveteur ou la victime. Cette évaluation rapide doit aussi permettre

2 Partie 1 – Évaluer

9782311660722.indb 2 12/12/2018 18:14


Évaluer
d’identifier au plus vite un état grave comme notamment un arrêt
cardiaque ou une obstruction des voies aériennes.
●● Positionnement de la victime?

●● A-t-elle les yeux ouverts ?

●● Parle-t-elle ?

●● Présence de sang ?

●● Présente-t’elle des signes de suffocation ?

Ces éléments vont permettre d’établir, souvent de façon instinctive, la stratégie


-
d’évaluation à suivre : si la victime se tient debout et vous parle, il sera inutile
d’évaluer si cette dernière est consciente ou qu’elle respire ; inversement,
s
si la victime est couchée au sol, il convient d’évaluer sans délai les grandes
fonctions vitales de façon à identifier au plus vite un possible état grave.
. 3  L’évaluation Neu-Re-Ca
s Quel que soit le niveau de formation ou la fonction du sauveteur, lorsqu’une
victime présente un état grave patent, qu’elle se trouve inanimée, le premier
e réflexe consiste à appeler une aide environnante en poussant un cri
d’alerte puis de vérifier si la victime réagit aux stimuli.
◗◗Fonction Neurologique
L’évaluation de la fonction neurologique consiste essentiellement à déterminer
l’état de conscience en vérifiant si la victime réagit aux stimuli.
Pour cela, il faut serrer fortement les deux mains de la victime tout en s’appro-
chant d’une oreille pour exprimer fort et distinctement des ordres simples, tels
que « Si vous m’entendez ouvrez les yeux », « si vous m’entendez serrez-moi
les mains ».
Deux possibilités :
●● la victime ne réagit pas : l’absence de réaction aux ordres simples témoigne

de l’inconscience, il faut alors s’empresser de vérifier si elle respire ;


●● la victime réagit : vous devez alors approfondir l’évaluation.

Une évaluation systématisée peut être réalisée à l’aide des principes d’évalua-
tion ABCDEF. [Fiche 3] GSU 2
◗◗Fonction Respiratoire
L’évaluation de la fonction respiratoire doit permettre d’identifier si la victime
respire, ne respire pas ou respire mal.
i
Pour cela : placer la victime sur le dos puis se positionner à hauteur de la
e
tête ; placer ensuite une main sur le front et l’extrémité des doigts de l’autre

Fiche 1 – Évaluation de l’adulte 3

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main sous la pointe du menton pour basculer prudemment la tête en arrière,
de façon à libérer les voies respiratoires. Tout en maintenant cette position,
approcher sa joue du visage de la victime, de façon à pouvoir écouter et sentir
une éventuelle respiration ainsi qu’observer des mouvements respiratoires
au niveau du thorax ou de l’abdomen [Figure 1]. En l’absence de respiration
évidente constatée, l’évaluation sera maintenue durant 10 secondes maximum,
comptées à voix haute.

Figure 1 : Évaluation de la fonction respiratoire


Deux possibilités :
●● la victime respire normalement : la mettre en position latérale de sécurité
ou PLS [Fiche 14, L’inconscient qui respire] puis poursuivre l’évaluation
cardio-circulatoire ;
●● la victime ne respire pas ou respire de façon inefficace, c’est un arrêt

cardiaque, il faut donc alerter puis débuter le massage cardiaque. [Fiche 16,
Le massage cardiaque chez l’adulte] À noter : dans les premières minutes
qui suivent un arrêt cardiaque, il est fréquent qu’une victime présente des
mouvements respiratoires agoniques et inefficaces par gasps irréguliers,
lents et bruyants, qu’il ne faut pas confondre avec une respiration normale ;
en cas de doute, agir comme si la personne ne respirait pas normalement
et commencer la réanimation.
◗◗Fonction Cardio-Circulatoire
R
L’évaluation de la fonction cardio-circulatoire repose sur un rapide examen
clinique qui fait essentiellement appel à la mesure des paramètres physio-
logiques ainsi qu’à l’observation des téguments.

4 Partie 1 – Évaluer

9782311660722.indb 4 12/12/2018 18:14


Évaluer
, ■■La mesure des paramètres
, Il convient d’estimer un pouls central en plaçant 2 doigts sur le trajet de l’artère
r fémorale ou carotidienne.
s

Figure 2 : Prise de pouls à deux doigts


A une dizaine de secondes et ne
La recherche de pouls ne doit pas excéder B
doit pas être réalisée pour confirmer un arrêt cardiaque. En fonction de vos
compétences, la pression artérielle sera mesurée et l’ensemble des examens
paracliniques pertinents réalisés.
■■L’examen des téguments
Il doit permettre d’identifier des marbrures cutanées ou un temps de recolo-
é ration cutanée augmenté témoignant d’une défaillance circulatoire grave.
4  L’interrogatoire
t Enfin, un rapide interrogatoire doit permettre d’identifier le contexte, une
circonstance de survenue, le siège d’une douleur et tout élément pertinent
s pour évaluer la gravité. En fonction de vos compétences, cet interrogatoire
peut être plus abouti et permettre d’identifier les antécédents de santé, des
traitements en cours et d’éventuelles allergies.
Cette collecte d’informations peut être menée auprès de la victime consciente,
des proches mais aussi des témoins présents.

Référence  C D
Perkins GD, Handley AJ, Koster RW, Castrén M, Smyth MA, Olasveengen T, et al. « European
- Resuscitation Council Guidelines for Resuscitation 2015. Section 2 ». Adult basic life support
and automated external defibrillation. Resuscitation. 2015 Oct;95:81–99.

Défaillances organiques et processus dégénératifs


Fiche 1 – Évaluation de l’adulte 5

9782311660722.indb 5 12/12/2018 18:14


Fiche

2 Évaluation de l’enfant
GSU 1 et 2

1  L’enfant
La définition du mot « enfant » employé dans cet ouvrage exclut le nouveau-né
(de 0 à 28 jours) : elle s’appuie sur les définitions internationales et concerne
à la fois le nourrisson (enfant de moins d’1 an) et l’enfant dont l’âge varie
de 1 an à la puberté. Cependant le monde médical français adopte plus
volontiers la définition de l’OMS décrivant le nourrisson par un âge compris
entre 28 jours et 23 mois.
Face aux confusions sémantiques et dans un souci de simplification, il est
proposé aux personnels non soignants de considérer comme un enfant tous
les individus de moins de 18 ans.
◗◗Poids et taille
Un nouveau-né pèse environ 3 kg à la naissance, 6 kg à 6 mois et 10 kg à 1 an.
De 1 an à 14 ans il est proposé d’utiliser la formule suivante :
Poids (kg) de 1 à 14 ans = (âge en année + 4) × 2
Il est possible d’estimer l’âge de l’enfant en consultant l’étiquette des vêtements
qu’il porte.
◗◗Paramètres physiologiques de l’enfant
Le tableau ci-dessous présente les paramètres physiologiques du nourrisson
et de l’enfant, ainsi que la limite supérieure de la Fréquence Respiratoire (FR) et
de la Fréquence Cardiaque (FC) et les limites inférieures de la pression artérielle
(PA). Ces valeurs sont données à titre indicatif et doivent tenir compte du
contexte dans lequel sont réalisées les observations (pleurs, douleur, fièvre).
PA systolique
FR normale FC normale PA Moyenne normale
Âge normale
(FR maximum) (FC maximum) (PAM minimum)
(PAS minimum)
1 mois 35 (55) rpm 120 (175) bpm 60 (50) mm Hg 45 (35) mmHg
1 an 30 (40) rpm 110 (170) bpm 80 (70) mm Hg 55 (40) mmHg
2 ans 25 (30) rpm 100 (160) bpm 90 + (2 × âge) 55 + (1.5 × âge)
(70 + (2 × âge)) (40 + (1.5 × âge))
6 ans 20 (25) rpm 90 (130) bpm
12 ans 15 (20) rpm 80 (100) bpm 120 (90) mmHg 80 (65) mmHg

6 Partie 1 – Évaluer

9782311660722.indb 6 12/12/2018 18:14


Évaluer
2  La 1re évaluation : le rapide coup d’œil
GSU 1 et 2 toutes fonctions
Comme pour l’adulte, le rapide coup d’œil ou « Quick Look » doit permettre
d’identifier un éventuel danger environnemental ou un état grave dans un
délai court.
Chez l’enfant, cette évaluation repose essentiellement sur l’observation et
l’écoute décrite à travers 3 étapes nommées « CRC » qu’il convient d’enchaîner
e en respectant l’ordre suivant :
e
s On cherchera une absence de mouvements spontanés,
une anomalie du tonus postural, de l’éveil ou de l’interaction
avec l’environnement. Un enfant inconsolable, des cris faibles
C pour comportement ou des réponses inadaptées pour l’âge sont des troubles
t inquiétants du comportement. Enfin, on cherchera à identifier
des mouvements anormaux ou des convulsions.
Cette étape du rapide coup d’œil doit permettre d’identifier
une anomalie respiratoire. Si l’enfant respire, on peut observer
des signes de lutte ou de tirage se manifestant par
un creusement caractéristique des espaces intercostaux,
.
R pour respiration du bord supérieur des clavicules, de l’abdomen ou encore
un balancement de la tête en avant à l’inspiration.
Chez le plus petit, on peut observer des battements des ailes
du nez. Un bruit respiratoire témoigne d’une altération
s ventilatoire qui doit être rapidement évaluée.
La coloration de l’enfant nous renseigne assez fidèlement
sur l’état circulatoire et la qualité de la perfusion périphérique.
Le rapide coup d’œil doit permettre l’identification rapide
n C pour coloration de marbrures, d’une pâleur cutanée ou des muqueuses.
Enfin, cette étape doit permettre d’identifier une cyanose
(coloration bleutée de la peau préférentiellement aux extrémités
ou en périphérie de la bouche).

. 3  L’évaluation Neu-Re-Ca de l’enfant


Quel que soit le niveau de formation ou la fonction du sauveteur, lorsqu’un
enfant présente un état grave patent ou qu’il se trouve inanimé, le premier
réflexe consiste à appeler une aide environnante en poussant un cri
d’alerte puis de vérifier immédiatement si l’enfant réagit.
◗◗Fonction Neurologique
L’évaluation de la fonction neurologique consiste essentiellement à déterminer
l’état de conscience en vérifiant si l’enfant réagit aux stimuli.

Fiche 2 – Évaluation de l’enfant 7

9782311660722.indb 7 12/12/2018 18:14


Deux cas de figure :
●● chez l’enfant en âge de comprendre un ordre simple, on procède comme

pour l’adulte en saisissant fortement les deux mains tout en s’approchant


d’une oreille pour exprimer fort et distinctement des ordres simples tels
que : « Ouvrez les yeux », « Serrez-moi les mains » ;
●● l’enfant qui n’est pas en âge de comprendre une requête verbale sera stimulé

verbalement ainsi que physiquement en réalisant un massage vigoureux


de la voûte plantaire.
Deux possibilités :
●● l’enfant ne réagit pas : l’absence de réaction témoigne de l’inconscience, il

faut alors s’empresser de vérifier si l’enfant respire ;


●● l’enfant réagit : approfondissez l’évaluation.

Une évaluation systématisée peut être réalisée à l’aide des principes d’évalua-
tion ABCDEF. [Fiche 3] GSU 2
◗◗Fonction Respiratoire
L’évaluation de la fonction respiratoire doit permettre d’identifier si l’enfant
respire, ne respire pas ou respire mal.
Pour cela, installer l’enfant sur le dos puis se positionner à hauteur de la tête.
Le positionnement de la tête doit permettre la libération des voies aériennes
et sa réalisation tient compte de l’âge :
●● chez l’enfant de moins de 1 an, la tête sera maintenue en position neutre

permettant d’aligner l’axe des oreilles avec l’axe du thorax ; [Figure 3]

Ouverture des voies aériennes : l’hyperextension et la flexion


peuvent provoquer une obstruction des voies respiratoires © Magnard

Hyperextension Flexion

Figure 3 : Tête en position neutre

8 Partie 1 – Évaluer

9782311660722.indb 8 12/12/2018 18:14


Évaluer
●● au-delà d’1 an, il sera nécessaire de réaliser une bascule prudente de la
tête en arrière. La stabilisation des voies aériennes se fera en positionnant
une main sur le front et en plaçant l’extrémité des doigts de l’autre main sur
la partie osseuse de la mâchoire inférieure afin d’assurer un soulèvement
du menton en tirant ce dernier vers le haut. [Figure 4]

© ACR
Figure 4 : Bascule de la tête
Enfin, approcher sa joue du visage de l’enfant, de manière à pouvoir écouter
et sentir une éventuelle respiration, ainsi qu’observer des mouvements
respiratoires au niveau du thorax ou de l’abdomen. En l’absence de respiration
évidente constatée, l’évaluation sera poursuivie durant 10 secondes comptées
à voix haute tout en maintenant la position.
Deux possibilités :
●● l’enfant respire normalement : le mettre en position latérale de sécurité

(PLS) immédiate puis poursuivre l’évaluation cardio-respiratoire ; [Fiche 14,


L’inconscient qui respire]
●● l’enfant ne respire pas ou respire de facon inefficace : c’est un arrêt

cardiaque, il faut démarrer immédiatement la réanimation. [Fiche 20,


L’arrêt cardiaque de l’enfant]
Dans les premières minutes d’un arrêt cardiaque, l’enfant peut à peine respirer
ou par gasps irréguliers, lents et bruyants qu’il ne faut pas confondre avec
une respiration normale. En cas de doute, agir comme s’il ne respirait pas
normalement et commencer la réanimation.

Défaillances organiques et processus dégénératifs


Fiche 2 – Évaluation de l’enfant 9

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◗◗Fonction Cardio-circulatoire de l’enfant
L’évaluation de la fonction cardio-circulatoire de l’enfant repose sur un rapide
examen clinique qui fait essentiellement appel à la mesure des paramètres
physiologiques ainsi qu’à l’observation des téguments :
●● l’examen des téguments doit permettre d’identifier des marbrures cuta-

nées ou un temps de recoloration cutanée augmenté, témoignant d’une


défaillance circulatoire grave ;
●● il convient alors d’estimer un pouls central en plaçant 2 doigts sur le trajet

de l’artère fémorale ou carotidienne. Chez l’enfant de moins de 1 an, le pouls


brachial est préféré au pouls carotidien [Figure 5]. La recherche de pouls ne
doit pas excéder une dizaine de secondes et ne doit pas être réalisée pour
confirmer un arrêt cardiaque ;
●● en fonction de vos compétences, la pression artérielle sera mesurée ainsi

que l’ensemble des examens paracliniques pertinents. GSU 2

Pouls
carotidien à
partir de 1 an

Pouls brachial
avant 1 an

Pouls
fémoral

Figure 5 : Sites de prise de pouls chez l’enfant

Références
——European Pediatric Advanced life Support (EPALS), Patrick Van de Voorde et al. European
Resuscitation Council. 2015.
——Maconochie IK, Bingham R, Eich C, López-Herce J, Rodríguez-Núñez A, Rajka T, et al.
« European Resuscitation Council - Guidelines for Resuscitation 2015.Section 6 ». Paediatric
life support Resuscitation. 2015 Oct;95:223–48.
——Perkins GD, Olasveengen TM, Maconochie I, Soar J, Wyllie J, Greif R, et al. « European Resuscitation
Council Guidelines for Resuscitation »: 2017 update. Resuscitation. 2018 Feb;123:43–50.

10
10 Partie 1 – Évaluer

9782311660722.indb 10 12/12/2018 18:14


Fiche

Évaluer
e Évaluation ABCDEF
GSU 2
-
e En présence de signes de vie, toute anomalie du rapide coup d’œil impose
l’évaluation immédiate par l’approche « ABCDEF », avec bilan lésionnel de
la tête aux pieds.
s Cette approche implique de corriger immédiatement une anomalie observée,
de réévaluer alors la fonction avant de poursuivre l’évaluation.
r
Contexte
ABCDEF Focus Actions immédiates
traumatologique
——Libres et sûres ? Lésion du rachis ? ——Désobstruction
A (Airway)
——À risque ? ——PLS si inconscience
Voies aériennes ——Obstruées ——Collier cervical

——FR Pneumothorax ? ——Positionnement


——Travail respiratoire adapté en position
(signes de lutte) demi-assise
B (Breathing) ——Volume ——Mise sous oxygène
Respiration (compliance ——Ventilation assistée
thoracique) ——Exsufflation par
——Oxygénation un médecin
(SpO2, cyanose) si pneumothorax
——FC Hémorragie ? ——Positionnement
——Pouls adapté en position
——PA couchée
C (Circulation) ——Précharge ——Geste d’hémostase
Circulation (déshydratation ou ——Abord vasculaire
sanguine hyperinflation) pour remplissage
——Perfusion et drogues
périphérique vasopressives
(marbrures)
Recherche d’un ——Traumatisme ——Positionnement
déficit : crânien ? adapté en décubitus
——score de Glasgow ——Vomissements ? dorsal strict ou PLS
n D (Disability) si connu et adapté si inconscient
à l’âge ——Surveillance de l’état
. Déficit neurolo- ——FAST [Fiche 26, de conscience
c gique Les malaises :
détresse
n neurologique et
AVC]

Fiche 3 – Évaluation ABCDEF 11

9782311660722.indb 11 12/12/2018 18:14


Contexte
ABCDEF Focus Actions immédiates
traumatologique
Interrogatoire ——Hypothermie ? ——Prévenir
AMPLE : ——Douleur ? les déperditions
——A : Allergies ? thermiques en
——M : Médicaments couvrant la victime
E (Exposure) en cours ? ——Traiter la douleur
Environnement et ——P : Problèmes de
circonstances de santé ?
——L : L’heure du
survenue
dernier repas
——E : Événement
ayant précédé
l’urgence
——Identifier
les personnes
de confiance
F (Family) et recueillir
les contacts et
Famille ou proche numéros utiles
——Informer et rassurer
les proches et
la famille

Références 
——Soar J, Nolan JP, Böttiger BW, Perkins GD, Lott C, Carli P, et al. « European Resuscitation
Council Guidelines for Resuscitation 2015. Section 3. Adult advanced life support ».
Resuscitation. 2015 Oct;95:100–47.
——Maconochie IK, Bingham R, Eich C, López-Herce J, Rodríguez-Núñez A, Rajka T, et al.
« European Resuscitation Council - Guidelines for Resuscitation 2015.Section 6 ». Paediatric
life support Resuscitation. 2015 Oct;95:223–48.

12 Partie 1 – Évaluer

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Métiers de la santé
antes
r les données prob
Pratique basée su
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38 fiches de révision av
• les urgences vitales
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