Vous êtes sur la page 1sur 43

INSTITUT FADAE PYTHAGORE PRIVEE BEJAAD

MENINGITE CEREBRO-SPINAL
-Syndrome méningé-

Section : 2ème Année – Infirmier Polyvalent


Promotion : 2021/2024

Elaboré par : Encadré par :


AHLAM DAOUI Pr
JANVIER 2023
MENINGITE CEREBRO-SPINAL

- Syndrome méningé -

JANVIER 2023
Généralités

PLAN Définition
Le syndrome méningé
clinique
Le syndrome méningé
biologique
Les particularités de la MCS
 Étiologies
Traitement
 Rôle de l’infirmier dans la
PEC
LITÉS
* Les méninges (dure-mère, arachnoïde et pie
mère) sont des enveloppes du système nerveux.

* L’espace sous-arachnoïdien, entre pie-mère


et arachnoïde, contient le liquide céphalo-rachidien.

* Toute agression de ces enveloppes, quelque


soit son origine (infectieuse, hémorragique,
inflammatoire…) va se traduire par des:
 signes méningés: symptômes non spécifiques de la cause.
 modifications du LCR.

C’est l’ensemble de ces perturbations qui réalise le syndrome


méningé.
Urgence diagnostique et thérapeutique.
Définition
 La méningite cérébro-spinale aussi appelée méningite à
méningocoque est une méningite rare mais sévère

 Le méningocoque est très contagieux et se transmet par les


postillons. C'est pourquoi en cas de méningite de ce type, toutes les
personnes au contact de la personne infectée doivent prendre des
antibiotiques spécifiques à titre préventif.
Le syndrome
méningé
clinique
Le syndrome méningé clinique

Les signes Les signes


fonctionnels physiques
Les signes fonctionnels:
Le trépied méningitique: céphalées +
vomissements +
raideur de la nuque

b) Les vomissements:
a) La céphalée: De type « cérébral », se font
Symptôme majeur,constante,
facilement sans effort,
précoce, très intense, diffuse,
irradiant vers la nuque et en jet ou en fusée, répétés même
s’accompagnant de en dehors des repas,
rachialgies. par la mobilisation, spontanés ou lors des changements
le bruit et la lumière. de position

c) La constipation:
signe moins constant
Les signes physiques:
L’examen neurologique mettra en
évidence

La raideur méningée:
en rapport avec la contracture Les signes de Koernig et
antalgique des muscles Brudzinski:
paravertebraux.
La nuque est fixée en extension et la traduisent le même phénomène de
tentative de flexion contracture para vertébrale
passive se heurte à une résistance invincible.
douloureuse et
invincible.
* Le malade ne peut s’asseoir sans fléchir les genoux.

* La nuque ne peut être fléchie sans flexion compensatrice


des cuisses sur le bassin.

* Cette raideur est responsable de l’attitude évocatrice du


malade couché en « chien de fusil » : décubitus latéral,
dos tourné à la lumière, jambes fléchies, tête en
hyperextension.
Chez le nouveau-né:

* Le syndrome méningé n’est pas facile à mettre en


évidence (nuque souvent souple voire molle).

* Il faudra alors attacher plus d’importance aux deux


signes suivants:

a) Augmentation de la tension des fontanelles.

b) Manœuvre de suspension de LESAGE: absence des


mouvements de pédalage habituels des membres
inférieurs qui restent fléchis.
Des signes accessoires et inconstants:

* Bradycardie.
* Hyperesthésie cutanée.
* Troubles vasomoteurs

L’examen clinique:
* Sera toujours complété par la prise de la
température +
recherche de signes infectieux ainsi qu’un examen
neurologique complet à la recherche de signes de
focalisation.
Le syndrome
méningé
biologique
* Le syndrome méningé clinique ne peut être confirmé que par
l’étude du LCR prélevé généralement par ponction lombaire
après avoir éliminer l’éventualité d’une hypertension
intracrânienne par un fond d’œil ou un scanner cérébral.

* Selon l’aspect du LCR, on peut envisager trois


orientations étiologiques:
a) Liquide purulent: méningite purulente

b) Liquide clair: méningite à liquide clair.

c) Liquide hémorragique: hémorragie


méningée.
Les
particularités
de la MCS
Le début est généralement brutal. La fièvre est
d'emblée très élevée.
Des petits boutons de purpura sont très
fréquemment associés et constituent un critère de
gravité

Les douleurs dans les articulations sont très


fréquentes.
Une torpeur et une grande fatigue
Chez la personne âgée, le début est encore plus brutal,
avec apparition rapide d'un coma profond avec des
convulsions.
Il apparait souvent un bouton de fièvre au niveau de
la lèvre supérieure.
Étiologies
A) Les méningites purulentes

B) Les méningites à liquide clair

C) L’hémorragie méningée
A) Les méningites purulentes

* Elles sont définies par l’association d’un syndrome


infectieux, un syndrome méningé et un LCR purulent.

* Le LCR contient de nombreux éléments blancs:


polynucléaires en majorité altérés. L’examen
bactériologique direct et en culture peut isoler le germe
responsable.
* La composition chimique du LCR est anormale: hyper
protéinorachie, hypo glycorachie…

* Les germes les plus fréquemment en cause:


méningocoque, streptocoque, staphylocoque,
pneumocoque…
b) Les méningites virales:
B) Les méningites à liquide clair
* En général bénignes.
* LCR clair contenant des lymphocytes.
* Mais les taux des protéines, du sucre sont peu modifié.
**Elles posentcertaines
Attention: beaucoup de problèmes
causes sont gravesdiagnostiques,
et peuvent
elles peuvent être de causes différentes et nombreuses:
mettre en jeu le pronostic vital et fonctionnel (herpès
infectieuses, inflammatoires, carcinologiques …
simplex virus…).
* Parmi les étiologies les plus fréquentes dans notre
contexte:
a)La
c) Laméningite
méningitesyphilitique:
tuberculeuse:
* De plus en plus fréquente, elle survient au cours de la
* LCR clair contenant des lymphocytes en majorité, une
syphilis primo-secondaire
hyper protéinorachie, ou au des
une chute cours de laetsyphilis
sucres des
tertiaire
chlorures.et dans ce cas volontiers associée à une
* Le bacille de Koch peut être mis en évidence à l’examendirect
encéphalite.
et surtout en culture sur milieux spéciaux.
C) L’hémorragie méningée

* Le LCR est sanglant; le sang est hémolysé


et incoagulable.
* L’examen cytochimique met en évidence un grand
nombre d’hématies et une augmentation de la
protéinorachie.
* Les causes d’erreur doivent être reconnues: piqûre
vasculaire au cours de la ponction lombaire.
* Les causes des hémorragies méningées sont variées:
traumatisme crânien, malformations vasculaires…
Traitement
OUTRE LA RÉANIMATION QUI EST MISE EN ROUTE
IMMÉDIATEMENT, LE TRAITEMENT VA VISER À :

*corriger les troubles de la coagulation

*Lutter contre l'état de choc

*Donner une antibiothérapie probabiliste sans attendre les


résultats. Les médicaments les plus actifs contre le
méningocoque sont : le Claforan*, la Rocéphine*, la
vancomycine et la Metromycine. Elle est délivrée
généralement en perfusion intraveineuse.
Rôle de
l’infirmier dans
la PEC
* Reconnaitre les signes cliniques orientant vers

une méningite.

* Instaurer une surveillance rapprochée

et régulière.

* Aviser le médecin responsable de tout nouveau

symptôme ou toute altération de l’état du malade.


* Préparer le plateau de la ponction lombaire

et nécessité d’acheminer les prélèvement le plus

tôt possible au laboratoire.

* Connaitre symptômes cliniques et les

paramètres biologiques d’une aggravation.

* Savoir surveiller l’évolution sous traitement.


Complications
*La méningite cérébro-spinale est mortelle dans 1/3 des cas,
surtout s'il y a un purpura.

*Dans les autres cas, le pronostic est favorable grâce au


traitement.

*Certaines séquelles peuvent survenir : surdité, troubles visuels,


troubles neuro-psychiques.
Conclusion
** Urgence
Urgence diagnostique et thérapeutique.
diagnostique et thérapeutique.

* Clinique + LCR.
* Clinique + LCR.
* Objectifs à retenir.
* Objectifs à retenir.
* Traitement dépend de l’étiologie.

* Traitement dépend de l’étiologie.

Vous aimerez peut-être aussi