SÉRIE 01
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE :
À l’issue de cette leçon, le stagiaire doit être capable de définir le développement de
l’enfant ainsi que ses différents facteurs en s’appuyant sur la phase prénatale.
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
I- DÉFINITION DU DÉVELOPPEMENT
II- LES FACTEURS DU DÉVELOPPEMENT
III- PHASE PRÉNATALE
IV- DÉVELOPPEMENT PRÉNATAL
V- LES RISQUES PHYSIQUES ET PSYCHIQUES DE LA PÉRIODE
PRÉNATALE
Et puisque L'enfance est une période d'intenses changements, des changements affectent le
développement physique (et les habiletés motrices), le cerveau, la cognition (mémoire,
raisonnement, compréhension du monde...), le langage et la capacité à communiquer,
les apprentissages (lecture, mathématiques...), les émotions et leur gestion, les relations
sociales, la sante en général, La meilleure façon d’ appréhender l’enfance est de l’inscrire
dans une perspective temporelle, faite de croissance et de changements qui débutent dès la
conception et continuent pendant le développement prénatal, l’enfance, l’adolescence et, à
certains égards, pendant l’âge adulte et la vieillesse.
I. DÉFINITION DU DÉVELOPPEMENT :
La psychologie de l'enfant (ou de l'enfance) est voisine de la psychologie du développement
qui s'attache à comprendre le comment et pourquoi du développement humain (de sa
conception à sa mort) et construit des modèles théoriques qui permettent de comprendre et
prédire les changements et les périodes de stabilité au cours de la vie humaine. Les deux
disciplines ont les mêmes racines historiques et les mêmes fondements théoriques.
1- Principes du développement :
Le développement se fait en général selon des principes bien défini :
L’enfance est la période de la vie qui s’étale de la phase prénatale à la puberté, elle est
divisée en trois grandes étapes :
Les facteurs alimentaires : expliquent les besoins en substances incorporées aux nouveaux
tissus, par exemple en protéines pour la synthèse de l'os ou du muscle.
Les facteurs hormonaux : sont représentés surtout par l'hormone de croissance sécrétée par
l'hypophyse, glande endocrine située à la base du cerveau. Les hormones de la glande
thyroïde et les hormones sexuelles interviennent aussi dans la croissance, ainsi que dans la
maturation.
La période embryonnaire :
On parle d'embryon pendant les 10 premières semaines. Celui-ci n'a pas une forme humaine.
Le 21ème jour, le cœur bat.
La période embryonnaire est une période très importante pendant laquelle les organes
génitaux se mettent en place. C'est pendant cette période que les risques de malformation
sont les plus importants. À la fin de cette période, l'embryon mesure 5 cm et pèse 30g.
La période fœtale :
Elle s'étend de la 11ème semaine jusqu'à la fin du 9ème mois en général. C'est
essentiellement une période de croissance. Le fœtus a toujours une forme humaine.
Un fœtus ne peut être viable qu'à partir du 7ème mois car auparavant les poumons n'ont pas
finis leur développement.
Le sens de l’équilibre :
Le fœtus qui baigne dans le liquide amniotique est soumis à des changements constants de
position. L'intégration des changements de position de la tête et du corps par rapport à la
force de gravité, est réalisée par les canaux semi-circulaires de l'oreille interne. Ceux-ci se
développent dès la 8e semaine. Ils sont sensibles aux accélérations et
aux décélérations angulaires et contribuent au maintien de l'équilibre. Il faut observer que les
stimulations du sens de l’équilibre jouent un rôle important pour le développement
fœtal, notamment dans le maintien et dans les changements d'état d’excitation. Ainsi quand
la mère bouge beaucoup au cours de la grossesse, le fœtus reçoit un grand nombre de
stimulations vestibulaires. En revanche, quand la mère est au repos, par exemple la nuit, il
n'est pas rare que le fœtus recevant peu de stimulations vestibulaires se mette à bouger. Il
est facile de vérifier le rôle de ces stimulations, après la naissance, en berçant l'enfant pour
le calmer.
L’odorat et le sens gustatif :
Les structures nerveuses responsables de l'odorat et du goût sont disponibles dès la 14e
semaine. Odeurs et saveurs liées à l'alimentation maternelle, via le système sanguin de la
mère, passent ensuite dans le liquide amniotique et dans le sang du fœtus. Schaal et al (1995)
ont trouvé près de 120 composés olfactifs différents dans le liquide amniotique. Ceux-ci sont
traités dans trois sites différents : le nez, la bouche et le système sanguin. Par exemple, les
narines du fœtus sont à 4 mois, débarrassées des tissus qui les bouchaient.
L’audition :
Un autre exemple représentatif de l'activité du fœtus est celui de l'audition. Si l'oreille
est complètement fonctionnelle vers la 24e semaine, des réactions à des bruits extérieurs
sont déjà possibles dès la 27e semaine ; par exemple, la discrimination entre deux sons purs
de 250 et 500 Hz (Shahidullah et Hepper, 1994).
La réactivité du fœtus à des sons concerne également les stimuli langagiers. Ainsi, à partir
d'un enregistrement des changements dans le rythme cardiaque, Lecanuet et al (1987) ont pu
montrer que le fœtus discrimine des séquences sonores telles que "babiʺ par rapport à "biba".
Cette précocité indique que le traitement des signaux auditifs se réalise d'abord par la peau
et par le système osseux avant d'être perçus par le système vestibulaire et par la cochlée
(tube osseux en forme de spirale situé dans l'oreille interne). Il est difficile de se faire une
représentation exacte de la façon dont le fœtus traite les sons, car il entend des sonorités qui
traversent le liquide amniotique.
Le fœtus vit dans un environnement auditif tout à fait particulier, appelé bruit de fond intra-
utérin. Ce milieu est constitué : des bruits endogènes tels que les bruits cardio-vasculaires
maternels et fœtaux, ainsi que les borborygmes digestifs ; des bruits externes, telles la voix
humaine et la musique, qui, malgré une atténuation notable, atteignent le fœtus (Lecanuet
et al, 1987).
Les réactions auditives de ce dernier sont attestées par de nombreux indices : le rythme
cardiaque, les réponses motrices ou les mouvements réflexes comme le "sursaut" et les
réponses électro physiologiques, mesurées à l'aide de la technique des potentiels évoqués.
Ainsi l'utérus est un milieu très bruyant. Son niveau sonore, d'environ 75 décibels, correspond
au niveau sonore mesuré à l'intérieur d'une voiture en déplacement. Ce fond sonore est
renforcé fréquemment par le bruit que fait le passage de l'air dans l'estomac de la mère et,
chaque seconde environ, par le bruit encore plus intense des battements de cœur de la
mère.
Les bruits extérieurs sont fortement atténués par le corps de la mère et le liquide
amniotique. Seuls certains types de sonorités peuvent être discriminés parmi le bruit de fond
utérin. Ainsi certaines mères rapportent que des changements d'activité de leur fœtus se
produisent lorsqu'elles écoutent de la musique, ou bien à la suite d'un bruit ponctuel comme
le claquement d'une porte.
De plus, des études minutieuses ont révélé que le fœtus réagit à certains types de bruits
provenant du milieu extérieur. Dans une de ces expériences, un générateur de sons a été
placé sous l'abdomen de la mère. Celle-ci portait un casque dans lequel était diffusé
constamment le même son, afin de l'empêcher d'entendre les stimulations sonores au fœtus.
La plupart du temps, les troubles génétiques sont responsables d’un retard intellectuel ou
d’autres troubles et incluent les troubles monogéniques, les troubles multifactoriels et
polygéniques ainsi que les anomalies chromosomiques.
Certaines communautés ethniques (p. ex., Juifs ashkenazes) ont une prévalence plus élevée
de mutations génétiques rares et d’anomalies congénitales qui ont une incidence sur le
développement.
Les causes de retard intellectuel sont réparties dans les catégories suivantes, suivies de leur
prévalence :
Les femmes enceintes doivent subir des tests de dépistage du VIH, de la syphilis et de la
rubéole. Les résultats des tests doivent être transmis au dispensateur de soins du nourrisson.
2.1-Le VIH
Les enfants de moins de 14 ans subissent rarement le test de dépistage du VIH, même si leur
mère était atteinte d’une infection diagnostiquée. L’infection par le VIH de la mère accroît le
risque de prématurité et de petite taille par rapport à l’âge gestationnel. Ces deux effets
s’associent à une augmentation du risque de mortalité et de retard du développement.
Le VIH pénètre dans le système nerveux central de quelques jours à quelques semaines après
l’exposition primaire. Le virus provoque des lésions neuronales et la mort des cellules, qui
sont responsables d’une encéphalopathie progressive accompagnée d’une incapacité motrice,
d’une microcéphalie et d’une atrophie cérébrale ainsi que de troubles cognitifs et du
langage.
On ne connaît pas tout à fait les effets de l’exposition au VIH in utero qui ne provoque pas
d’infection ou de l’exposition à un traitement antirétroviral périnatal.
2.2-Le cytomégalovirus
Dans les pays industrialisés, le cytomégalovirus (CMV) est la principale infection virale
congénitale, sa prévalence globale s’élevant à 0,6 % de toutes les naissances vivantes.
Ainsi, 10 % des nourrissons atteints présentent des signes d’infection dès la naissance et
courent un risque important de séquelles neurologiques, telles qu’une surdité
neurosensorielle (SNS), un retard intellectuel, une microcéphalie, des troubles convulsifs et
une paralysie cérébrale. Le CMV est la principale cause non héréditaire de SNS, qui peut être
évolutive, absente à la naissance, unilatérale ou bilatérale. La perte d’audition et les
troubles visuels peuvent s’observer chez un nourrisson qui n’a pas d’autres symptômes.
Le CMV est un herpès virus transmis par des contacts interpersonnels étroits avec la salive, le
sang, les sécrétions génitales, l’urine ou le lait maternel. Une nouvelle infection ou une
infection réactivée chez la mère peut entraîner une transmission maternofœtale en tout
temps pendant la grossesse, mais le taux est plus élevé après une infection primaire.
Les souches du virus varient selon l’emplacement géographique. Ainsi, les taux de prévalence
de l’infection sont plus élevés dans les populations d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie, et
plus faibles dans celles d’Europe occidentale et des États-Unis. Le CMV est plus courant chez
les personnes qui ne sont pas de race blanche et chez celles qui vivent dans la pauvreté.
2.3-La toxoplasmose
La toxoplasmose congénitale, présente à un taux de 1,5 cas sur 1 000 naissances vivantes, est
responsable de déficits neurocognitifs comme le retard intellectuel, les convulsions et
l’atteinte visuelle causée par la choriorétinite.
Le Toxoplasme gondi est un parasite et un pathogène d’origine alimentaire. L’infection
humaine découle de l’ingestion ou de la manipulation de viande crue ou mal cuite qui
renferme des kystes, du contact direct avec des chats infectés ou de la consommation
d’aliments ou d’eau contaminés par des ovocytes (gamètes) provenant des excréments de
chats infectés.
Les taux d’infection sont plus élevés en Amérique du Sud, en Méditerranée orientale et dans
certaines parties de l’Afrique.
2.4-La rubéole
On estime que 110 000 cas de rubéole congénitale se déclarent chaque année dans le monde.
La mère infectée pendant la grossesse transmet le virus de la rubéole au fœtus, ce qui peut
entraîner la surdité, des cataractes congénitales, une microcéphalie, les convulsions et un
retard intellectuel.
Même si, à la fin de 2012, le vaccin contre la rubéole était administré systématiquement dans
le cadre de programmes de vaccination de 134 pays, seuls 44 % de la cohorte de naissances
étaient couverts, sans compter l’Afrique et l’Asie du Sud-Est.
En 2008, on estimait que plus de 1,3 million de femmes enceintes avaient contracté la
syphilis dans le monde et qu’une grande partie n’était pas traitée ou était traitée de manière
inadéquate. La plupart des pays disposent de tests de dépistage anténatals de la syphilis,
mais les taux de mise en œuvre sont extrêmement variables. En effet, on estime que 30 % des
femmes enceintes d’Afrique subsaharienne subissent le test et sont traitées, par rapport à
70 % des femmes d’Europe.
À l’instar de toutes les infections transmises sexuellement (ITS) qui sont évitables, la syphilis
est liée au travail prématuré, à un petit poids à la naissance et au décès. La syphilis
congénitale peut provoquer la surdité, la microcéphalie, un retard intellectuel et une
atteinte visuelle attribuable à une kératite interstitielle.
3.4-La phénylcétonurie :
La phénylalanine, un acide aminé, est une neurotoxine pour le cerveau du fœtus en
développement. Non traitée, la phénylcétonurie provoque un retard intellectuel, qu’elle se
déclare chez la femme enceinte ou chez le nourrisson.
L’exposition naturelle provient du sol, mais la pollution, l’essence avec plomb, les produits
pour la peinture, les pesticides et l’activité industrielle peuvent accroître les taux de plomb
dans l’air, le sol et l’eau.
Dans les pays en développement, les mesures de contrôle contre la pollution sont moins
rigoureuses, et l’utilisation de vieille porcelaine et de certains médicaments traditionnels
accroissent également l’exposition à des toxines comme le plomb.
Toutes les formes de mercure peuvent traverser le placenta et être transmises dans le sang
du fœtus. Pendant la grossesse, la consommation d’espèces de poissons et de fruits de mer
qui contiennent des quantités élevées de mercure est la principale cause d’empoisonnement
par le mercure. D’autres expositions sont possibles dans les pays en développement (et les
pays industrialisés) : l’exploitation des mines (particulièrement l’or), certains processus
industriels, les usines de charbon et l’utilisation de produits qui contiennent du mercure.
De grandes quantités d’arsenic sont présentes naturellement dans les eaux souterraines, qui
peuvent contaminer l’eau utilisée pour la consommation, la préparation des aliments et
l’irrigation des cultures. L’arsenic est également présent dans le sol.
L’exposition prénatale s’associe à ces deux sources et peut provoquer un retard intellectuel
et un retard du développement.
L’économie des pays en développement est lourdement tributaire de l’agriculture.
Des maladies comme le diabète, l’hypertension, les maladies rénales et les troubles auto-
immuns s’associent à des complications de la grossesse qui peuvent avoir des effets
indésirables sur le fœtus ou le nouveau-né.
Le diabète de la mère accroît le risque d’anomalies fœtales, de macrosomie (poids de
naissance de plus de 4 000 grammes), de traumatismes obstétricaux et d’hypoglycémie à la
naissance, qui peuvent tous nuire au développement clinique du nourrisson. L’hypertension,
seule ou en association avec un trouble rénal ou auto-immun, peut provoquer une insuffisance
placentaire et une insuffisance de la croissance fœtale.
L’allo-immunisation fœto-maternelle non diagnostiquée ou non traitée s’associe à de
l’anémie et à une grave hyper bilirubinémie. Elle peut entraîner des convulsions, la surdité,
des retards cognitifs et une paralysie cérébrale chez les nourrissons qui survivent.
Figure1 : Plus de la moitié des bébés de petit poids à la naissance habitent dans dix pays.
Nombre de nourrissons de moins de 2 500 grammes à la naissance (en milliers).1
Les anomalies congénitales du système nerveux central associées à la malnutrition sont plus
fréquentes dans les populations et les pays pauvres en ressources. On estime que 94 % des
graves anomalies congénitales se manifestent dans les pays à revenu moyen ou faible, où les
mères sont plus vulnérables à la malnutrition de macronutriments et de micronutriments. Ce
facteur de risque de trouble du développement peut également s’associer à une exposition
accrue aux toxines prénatales.
La carence en acide folique s’associe à des anomalies du tube neural.
La carence en iode est considérée par l’OMS comme la cause principale, et la plus
facile à éviter, de lésions cérébrales dans le monde. L’iode, qui est associé aux
hormones thyroïdiennes, est essentiel pour le développement du cerveau,
particulièrement entre le deuxième trimestre de la grossesse et la troisième année de
vie. Une grave carence s’associe à un retard intellectuel, à un retard de croissance et
au crétinisme. Une étude britannique a déterminé que les enfants de huit ans étaient
plus susceptibles d’obtenir des résultats plus faibles en matière de QI verbal, de niveau
de lecture et de compréhension de la lecture que leurs camarades lorsque leur mère
avait présenté une carence en iode légère à modérée, tout au plus, pendant le premier
trimestre de leur grossesse. La carence en iode est un phénomène écologique dans
certaines partie des pays en développement où l’érosion du sol, la perte de végétation
causée par la production agricole, le surpâturage du bétail et la surcoupe d’arbres ont
épuisé les sources naturelles de cet élément. Cependant, on peut observer la carence
en iode partout dans le monde.
La malnutrition de la mère, avant et pendant la grossesse, peut nuire au poids du
nourrisson à la naissance et à son développement. Quelque 20 millions de nourrissons
de petit poids à la naissance (moins de 2 500 grammes) naissent chaque année, ce qui
représente environ 23,8 % de toutes les naissances et qui peut atteindre 30 % dans bien
des pays en développement. Un poids inférieur à 1 500 grammes à la naissance triple le
risque de trouble du développement.
1
Source : Bases de données mondiales de l’UNICEF, 2014, d’après le MICS, le DHS et d’autres sondages représentatifs sur la scène
nationale, 2008─2012, à l’exception de l’Inde.
- Les troubles hypertensifs (par exemple, pré éclampsie et éclampsie), qui peuvent
être responsables de graves incapacités à long terme, ont une incidence plus élevée
dans les pays en développement. Le pré éclampsie et l’éclampsie s’associent à une
insuffisance placentaire et à une prématurité ;
- Les grossesses multiples entraînent plus de complications obstétricales pendant la
grossesse et au moment de l’accouchement ;
- Les traumatismes à l’accouchement s’associent à une macrosomie, à l’obésité de la
mère, à une présentation par le siège, à un accouchement vaginal avec intervention,
à une petite taille de la mère et à des anomalies du bassin de la mère. Les graves
traumatismes à l’accouchement (par exemple, hémorragie intracrânienne) sont peu
courants, mais peuvent causer des troubles du développement. La plupart des lésions
neurologiques aux nerfs périphériques (par exemple, des lésions du plexus brachial),
mais pas toutes, se résorbent au fil du temps ;
7- La prématurité :
Tableau 1. Les dix pays qui possèdent les taux les plus élevés de naissances prématurées, 20102
Inde 3 519 100
Chine 1 172 300
Nigeria 773 600
Pakistan 748 100
Indonésie 675 700
États-Unis d’Amérique 517 400
Bangladesh 424 100
Philippines 348 900
République démocratique du Congo 341 400
Brésil 279 300
2
Sources : OMS. Les naissances prématurées. Aide-mémoire no 363.www.who.int/mediacentre/factsheets/fs363/fr. Blencowe H,
Cousens S, Oestergaard MZ et coll. National, regional and worldwide estimates of preterm birth. The Lancet ; 379(9832) : 2162-72.
On estime que 15 millions de nourrissons naissent prématurément chaque année, soit environ
une naissance sur dix. Plus de 60 % de ces naissances prématurées ont lieu en Afrique et en
Asie du Sud (tableau 1). Au sein même des pays, les familles les plus pauvres sont les plus
vulnérables.
12. Liu Y, McDermott S, Lawson A et coll. The relationship between mental retardation and
developmental delays in children and the levels of arsenic, mercury and lead in soil
samples taken near their mother’s residence during pregnancy. Int J Hyg Environ Health
2010 ; 13(2) :116-23.
15. OMS, UNICEF, ICCIDD. Assessment of iodine deficiency disorders and monitoring their
elimination: A guide for programme managers, 3e éd. Genève : OMS,
2008 :http://www.who.int/nutrition/publications/micronutrients/iodine_deficiency/97
89241595827/en
16. Bath SC, Steer C, Golding J et coll. Effect of inadequate iodine intake status in UK
pregnant women on cognitive outcomes in their children: Results from the Avon
longitudinal study of parents and children (ALSPAC). Lancet 2013 ; 382(9889) :331-7.
19. Centers for Disease Control and Prevention. ABCs Report: Group B Streptococcus,
2012. http://www.cdc.gov/abcs/reports-findings/survreports/gbs12.html
20. Latin American Center for Perinatology, Women and Reproductive Health. Perinatal
infections transmitted by the mother to her infant: Educational material for health
personnel. Scientific Publication-CLAP/SMR 1567.02 décembre 2008.