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L’épidémiologie

Notions de base
Définitions de certains termes
• Infection nosocomiale :
• C'est une infection qui apparaît chez un patient dans un hôpital ou autre formation sanitaire et qui
n'était pas présente ou en incubation au moment de l'admission. Sont aussi comprises les infections
acquises à l'hôpital mais qui apparaissent après la sortie du patient et les infections survenants chez le
personnel des formations sanitaires.
• Porteur :
• Personne ou animal qui porte un agent pathogène sans signes cliniques décelables et qui sert comme
potentiel source d'infection.
• Hôte :
• être vivant qui permet la survie ou le développement d'une agent infectieux dans les conditions
naturelles.
• Réservoir :
• C'est toute personne, animal, arthropode, plante, sole ou substance (ou leur combinaison) dans lequel
un agent infectieux normalement vit et se multiplie, dont il dépend essentiellement pour survivre et où
il se reproduit de façon qu'il puisse être transmis à un hôte susceptible.
• Susceptible :
• Personne ou animal ne possédant pas de résistance suffisante contre un agent pathogène spécifique
pour prévenir de contracter l'infection ou la maladie une fois exposé à cet agent.

• Pathogénicité :
• Propriété d'un agent infectieux qui détermine jusqu'à quel niveau une maladie déclarée est produite
dans une population infectée, ou l'aptitude d'un agent à provoquer une maladie.
• Virulence :
• C'est le degré de pathogénicité d'un agent exprimé par le nombre de cas graves ou de décès par rapport à
l'ensemble des cas.
• Zoonose :
• C'est une infection transmise sous des conditions naturelles des animaux vertébrés aux humains. Elle
peut être enzootique ou épizootique.
• Contrôle :
• C'est la réduction de l'incidence et/ou la prévalence d'une maladie par un programme ou des activités
permanentes.
• Elimination :
• C'est la disparition de la maladie d'une partie d'un pays, d'une région ou d'un continent; mais l'infection
peut être réintroduite tant qu'elle continue à exister dans d'autres parties du monde.
• Eradication :
• C'est l'état ou plus aucun cas de l'infection ne peut plus survenir car la transmission de l'agent causal a
cessé de façon irréversible grâce à son extermination, l'infection a disparu de tous les pays du monde.

LA CHAINE DE TRANSMISSION
Les agents de transmission de germes
• Toute chaîne épidémiologique comprend un élément
qui circule sur la chaîne c’est l’agent pathogène
• Un élément qui permet la conservation de cet
agent ,c’est le réservoir de virus.
• Un agent de transmission qui permet le passage de
l’agent pathogène du réservoir de virus ,à un sujet sain
c’est le vecteur ou hôte intermédiaire
• Un sujet sain susceptible de contracter la maladie c’est
le hôte réceptif.
1) Agents causaux
– Ce sont des microorganismes capables de produire une infection ou maladie infectieuse
2) Réservoir de virus (de germe )
– On considère comme réservoir de germe l’homme ,l’animal les plantes ,le sol les matières organiques dans
lesquels l’agent infectieux vie et se multiplie et dont il dépend avant tout pour sa survie et sa reproduction de
manière à rendre possible sa transmission à un hôte réceptif
3) Porteur de germe
C’est la personne ou l’animal qui héberge l’agent infectieux spécifique d’une maladie, et on distingue :
– -le porteur de germe en période d’incubation
– -le porteur de germe en période de maladie
– -le porteur de germe en période de convalescence
– -le porteur sain de germe
4) le vecteur
– l’eau, les animaux, les produits biologiques ou toute substance ou tout objet qui sert d’intermédiaire d’infection
d’un agent infectieux à partir d’ un réservoir et son introduction dans un hôte réceptif par injection, inoculation
ou par dépôt sur la peau ou sur la muqueuse
5)l’hôte et l’hôte intermédiaire
– l’homme ou l’animal qui dont les conditions naturelles entretien ou héberge un agent infectieux .
– l’hôte chez lequel le parasite atteint sa maturité ou passe par son stade sexué est l’hôte primaire ou
définitif ,celui chez lequel le parasite est à l’état larvaire ou asexué est dit l’hôte secondaire ou asexué
6) l’hôte réceptif
– tout homme ou animal présumé dépourvu de résistance à l’égard d’un agent pathogène particulier est
prédisposé pour cette raison à contracter une maladie s’il est exposé à l’agent infectieux correspondant
Modes de transmission

On considère 2cas :
-si l’agent pathogène passe dans le milieu extérieur
pour aller du réservoir au sujet réceptif ,la chaîne
de transmission est dite ouverte
– si l’agent pathogène ne passe pas dans le milieu
extérieur, la chaîne de transmission est dite
fermée
la chaîne de transmission ouverte :
• le réservoir de germe élimine le germe dans le milieu extérieur par l’une des voies suivantes :
– rhino pharyngée ,conjonctivale ,intestinale , gynéco-urinaire, cutanée, muqueuse
la transmission peut s’effectuer selon 2 modes essentiels mode directe ou mode indirecte.
a)le mode directe :le contact étroit avec le réservoir est nécessaire les voies de transmission sont :
la voie aérienne :
– l’agent pathogène est transporté par l’air ,les germes étant fixés sur les poussière, les micro gouttelettes: grippe
rougeole , tuberculose..
la voie cutanée -muqueuse.
– l’agent pathogène entre par la peau ou les muqueuses
• b)mode indirecte
– le contacte avec le réservoir de germe n’est pas nécessaire, deux cas peuvent se présenter. Ce sont les véhicules
de germes, c’est à dire les objets, les aliments, l’eau contaminée par le réservoir de virus qui transporte l’agent
pathogène et devient ainsi source de contamination exemple : le choléra.
– Les mouches peuvent également jouer ce rôle en constituant un pont aérien qui dissémine l’agent pathogène : le
trachome.
– L’agent pathogène dans le milieu extérieur envahit un animal chez lequel il accomplit une partie de son cycle
biologique. Cet animal hôte intermédiaire va être à l’origine de la contamination de l’homme selon deux
modalités possibles :
• l’agent pathogène reste fixé sur le tissus de l’animal et l’homme contracte la maladie en mangeant la viande de cet
animal. « les toeniaisis » .
• l’agent pathogène parvenu a un certain stade de l’évolution quitte l’hôte intermédiaire et par dans le milieu extérieur,
l’homme contracte alors la maladie par contacte directe avec l’agent pathogène « bilharziose ».
• Avec ces deux modes de transmission directe et indirecte, la pénétration de l’agent pathogène dans
VOIES DE PENETRATION

• Les voies de pénétration des germes dans


l’organisation sain mode de contage sont aussi
importante à considérer que celle de
dissémination à partir du malade toutes les zones
accessibles du corps peuvent être incriminer.
– La voie rhino-pharyngé et respiratoire
– La voie digestive et intestinale
– La voie cutané-muqueuse
– Inoculation par l’intervention d’un vecteur.
• La voie rhino-pharyngé et respiratoire
• Le rhinopharynx constitue un récepteur
important et beaucoup d’affections trouvent à ce
niveau à la voie d’élimination des germes
pathogènes.
• Les germes sont transportés par l’air et fixés sur
les poussières ou sur les gouttelettes de FLUGUE
à l’expiration « grippe, rougeole, tuberculose… »

La voie digestive et intestinale
• Son importance éguale à la voie aérienne de nombreux germes sont importés par les
mains sales, par les aliments, les boisons souillées et la contamination est souvent
massive.

La voie cutaneo-muqueuse
• Inoculation sans vecteur intermédiaire : la souillure cutanée est considérable par les
microbes souvent redoutables ( le staphylocoque).
• Si théoriquement un tégument ne laisse pas entrer les germes, en fait la peau est
aisément franchissable, son intégrité n’est souvent apparente alors qu’elle est le siège de
multiplication et minime excoriation. Souvent méconnue notamment aux
jonctions .Cutaneo - Muqueuse au porteur des orifices naturels. Il en va de même pour
les conjonctives quant aux maqueuses geneto-urinaires, elles limitent leurs rôle aux
contaminations vénériennes, en outre un certain nombre de germes sont capables de
traverser activement des téguments sains c’est le cas des larves de l’ankylostome, les
cercaires de bilharziose.

Inoculation par l’intervention d’un vecteur.
• C’est au niveau des téguments que les
arthropodes pratiquent leurs piqûres et y
déposent l’agent pathogène, ils sont responsables
de la transmission de presque toute les grandes
endémies : paludisme, trypanosomiase… en effet,
il ne faut pas oublier d’autres voies de
pénétration :
– voie placentaire
– voie sanguine
VOIES D’ ELIMINATION DES GERMES
• le réservoir de germe élimine les germes dans
le milieu extérieur par l’une des voies
suivants :
conjonctivale
génito-urinaire
intestinale
cutaneo-muqueuse
rhino-pharyngée
LES FACTEURS FAVORISANT LA PROPAGATION
DES MALADIES CONTAGIEUSES
partant de la définition de la santé qui vise l’harmonie dans l’équilibre physique, mentale et
social, la maladie ne sera d’autre que le déséquilibre de cette harmonie. Les facteurs
favorisant peuvent être :
les facteurs physiques :les causes physiques :
– l’attente organique par des agents microbiens physique et ou chimique
– l’attente fonctionnelle de l’organisme
les facteurs mentaux :les causes mentales :
– l’insatisfaction des besoins affectifs
– l’instabilité intellectuelle
Les facteurs sociaux :les causes sociales :
– la désintégration sociale
– les coutumes
– la religion
– niveau socio-économique
– instabilité sociale
Les facteurs géographiques : climat géographie
Les facteurs politiques : plan économique et sociaux
• Les facteurs démographiques : répartition de la population par âge planification familiale
• Les facteurs culturels : niveau d’instruction
PHASE D’ EVOLUTION D’UNE MALADIE
TRANSMISSIBLE
• Toute maladie suit un cours naturel depuis le
temps 0 où l’individu paraît normal jusqu’au
temps final où la maladie est à son comble
( mort ou (séquelle) où est résolue
( guérissant) entre le temps 0 et le temps final.
• On distingue trois stades :
• « -près –per et poste » maladie
– Dans le stade près à partir du stade 0 le problème de santé se met en marche, on
distinguera la phase de prédisposition et d’incubation.
– Dans le stade « per », la maladie s’exprime manifestement dans toute sa
symptomatologie, il constitue la phase active se caractérisant par la période d’état
et les complications.
– Le stade poste, se présente comme la phase ultime de stabilité de l’histoire
naturelle, avec comme issus la guérissant, le décès ou l’handicape
– L’incubation : période de durée variable qui se situe avant l’apparition des
premiers signes cliniques pathologiques d’une maladie infectieuse. Elle représente
le temps qui s’écoule entre le moment où il commence à exercer son effet
pathogène. Cette attente est nécessaire à la multiplication suffisante de ses
toxines. La durée d’incubation varie beaucoup suivant les maladies infectieuses.
– L’invasion : période d’une maladie infectieuse correspondant au début des
manifestation clinique, l’invasion succède à l’incubation et précède la phase d’état.
– Période d’état : expression qui désigne la phase d’une maladie cyclique qui
succède la phase initiale et se caractérise par une stabilisation relative des
symptômes dans leur ensemble . Cette période correspond à une sorte de défense
de l’organisme, sa durée varie selon l’efficacité, la réaction et du traitement.
CONSÉQUENCES DES ÉPIDÉMIES
Des victimes (vies humaines fauchées, personnes handicapées
par des maladies invalidantes), les épidémies désorganisent la
vie économique et affectent la démographie des pays touchés.
L’histoire des épidémies abonde en exemples illustrant de tels
faits. En effet, les ravages touchent essentiellement les enfants
et la population active jeune. Le sida, notamment, a décimé en
Afrique plusieurs secteurs et dépeuplé des villages entiers. Cela
a accéléré les prises de conscience par les responsables de la
santé publique au niveau mondial et a conduit à l’élaboration
Par le nombre considérable de programmes à visées curatives
et préventives. Les épidémies voyageant avec les personnes
contaminées, la préoccupation doit devenir planétaire.
LA DÉFINITION

• Etymologie :
• Epi : au dessus de Demos : peuple Logos :
discours
• « Etude de la distribution et des déterminants
des états ou des évènements liés à la santé
dans des populations spécifiques, et
l’utilisation de cette connaissance pour le
contrôle de la santé »
Last JM, A Dictionary of Epidemiology, 2001
• L’épidémiologie est l’étude de la fréquence des maladies, de la
dynamique des états de santé et des déterminants de ces
variations dans une population humaine. Les définitions de
l’épidémiologie sont cependant nombreuses. Discipline
scientifique, et science de base de la santé publique
• Les études épidémiologiques ont pour objectif la prévention des
problèmes de santé. Leur finalité est donc d’améliorer la santé
des populations grâce à une meilleure compréhension et
connaissance des maladies, la « santé » étant définie par
l’Organisation Mondiale de la Santé comme « un état de complet
bien-être physique, mental et social » et ne consiste pas
seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité » et pas
seulement l’absence de maladies.
• Il est important de noter que l’épidémiologie
s’intéresse à un groupe d’individu et non à
l’individu. L’ensemble des individus visés par
une étude constitue une population. Les études
épidémiologiques sont souvent réalisées sur un
échantillon de la population cible.
• Exemple : patiente enceinte âgée de 18 ans à 40
ans présentant une grossesse à bas risque
obstétrical à l’admission en salle de naissance
LES CHAMPS D’APPLICATION

• On distingue deux champs d’application :

– L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE POPULATION OU «
CLASSIQUE »

– L’ÉPIDÉMIOLOGIE CLINIQUE OU « RECHERCHE


CLINIQUE »
L’ÉPIDÉMIOLOGIE DE POPULATION OU «
CLASSIQUE »
• Elle concerne les études épidémiologiques en
population générale. Elles ont pour objectif
l’élaboration de stratégies en santé publique.
Et sont fondées sur la description et la mesure
des phénomènes de santé dans une
population
L’ÉPIDÉMIOLOGIE CLINIQUE OU « RECHERCHE
CLINIQUE »
• Il s’agit des études épidémiologiques sur des
populations de patients en vue d’améliorer les
connaissances et techniques médicales en vue de
leurs applications à l’activité clinique courante.
(permettant l’amélioration des connaissances et
stratégies médicales, ainsi que l’évaluation de
leurs applications dans le cadre d’activités
cliniques ).
LES OBJECTIFS DE L’ÉPIDÉMIOLOGIE
• Initialement, l’épidémiologie était centrée sur l’étude des maladies
infectieuses et des épidémies. Puis progressivement dans les années
50, elle s’est intéressée à d’autres domaines de santé publique tels
que l’étude des cancers et des maladies cardio- vasculaires. Ainsi,
progressivement, les objectifs des études épidémiologiques ont
évolué. L’épidémiologie peut donc revêtir aujourd’hui plusieurs
objectifs et donc types d’études (activités qui sont soit : ) .
– de surveillance
– d’investigation
– de recherche
– d’évaluation
• Pour cela, différentes mesures ou indicateurs , ainsi que types
d’enquêtes sont utilisés,
L’ÉPIDÉMIOLOGIE DESCRIPTIVE

• La finalité de l’épidémiologie descriptive est la description


d’un phénomène de santé dans une population
(fréquence, variations) en fonction des caractéristiques de
cette population et de paramètres tels que le temps et
l’espace.
• Elle est nécessaire pour mesurer l’importance d’un
problème de santé et soulever des hypothèses
étiologiques (facteurs de risque de survenue de cette
maladie).
• Exemple : on souhaite étudier l’évolution de la mortalité
par cancer du sein entre 1990 et 2015 au Maroc.
L’ÉPIDÉMIOLOGIE ANALYTIQUE OU ÉTIOLOGIQUE OU CAUSALE

• Elle a pour but de rechercher les causes des


maladies et les facteurs ou marqueurs de
risque influençant leurs survenues au sein
d’une population. Elle permet ainsi d’établir
des relations de causalité entre l’exposition à
un facteur ou marqueur de risque et la
maladie. Le risque est défini comme la
probabilité de survenue d’un événement
donné.
• Les facteurs de risque augmentent la
probabilité de survenue de la maladie.
Cependant, il est possible d’agir sur
l’exposition à ces facteurs de risque : Exemple :
tabac, alcool…
• Les marqueurs de risque augmentent eux
aussi la probabilité de survenue de la maladie
mais aucune action n’est à priori envisageable
sur le marqueur. Exemple : l’âge, le sexe…
• Une enquête étiologique a pour finalité de
comparer plusieurs groupes entre eux :
• Des malades et des non malades
• Selon l’exposition à un ou plusieurs facteurs de risques

• Exemple : on souhaite étudier si l’exposition au


tabac est un facteur de risque de survenue de
cancer du sein entre 1990 et 2015 au Maroc.
L’ÉPIDÉMIOLOGIE ÉVALUATIVE

• Les enquêtes évaluatives étudient les actions


de prévention ou de traitement.
• Exemple : évaluer la campagne de vaccination
antigrippale annuelle au sein du Centre
Hospitalier X auprès des professionnels de
santé travaillant en maternité.
LES DIFFÉRENTS TYPES D'ÉTUDES ÉPIDÉMIOLOGIQUES

LES ÉTUDES EXPÉRIMENTALES


LES ÉTUDES NON EXPÉRIMENTALES
• Les études de prévalence
• Les études d’incidence
LES ÉTUDES DE COHORTES
LES ÉTUDES CAS TÉMOINS
• LES ÉTUDES EXPÉRIMENTALES
Le chercheur intervient sur le statut d’exposition des
sujets. Il peut intervenir sur
• le ou les facteurs d’exposition,
• le moment d’exposition,
• les personnes exposées.
• Dans un premier un premier temps, les groupes
vont être suivis puis comparés entre eux.
• En pratique, la réalisation d’études expérimentales
est souvent limitée en raison de contraintes
éthiques.
Le principe de randomisation
• L’étude est dite randomisée si l’affectation des sujets à un
groupe ou à un autre est tirée au sort. C’est le hasard qui
détermine donc l’appartenance du sujet à un groupe.
Ainsi, seul le groupe d’appartenance des sujets semble
pouvoir différencier les sujets entre eux. La randomisation
permet de limiter les biais des études
• Les études ou essais randomisés sont qualifiés :
• d’ouverts quand le traitement est connu de tous,
• en simple aveugle quand seuls les patients ignorent la nature du
traitement,
• en double aveugle quand patients et médecins ignorent la nature du
traitement
• LES ÉTUDES NON EXPÉRIMENTALES
• Elles sont aussi appelées études
observationnelles.
• Elles peuvent être à visée descriptive ou
étiologique. Le chercheur va observer la réalité
sans intervenir sur les conditions d’exposition
des sujets. Les études à visée descriptive sont :
• Les études de prévalence
• Les études d’incidence
• Les études de prévalence
Les études de prévalence permettent d’observer
la fréquence de survenue d’un phénomène de
santé, dans une population, à un moment
précis. Il s’agit d’enquêtes transversales. Le
recueil d’information s’effectue sur une
période brève, « un jour donné ». La notion de
suivi des patients dans le temps est absente.
C’est un indicateur « statique » de morbidité.
• Pour rappel, la prévalence est définie comme
étant :

• La prévalence s’exprime sous forme d’un


chiffre entre 0 et 100, ou d’un pourcentage :
nombre de cas pour 100 (ou 1 000 ou 10
000…)
• Exemple : mesure de la prévalence du diabète
de type 2 au Maroc
• Les études d’incidence
Les études d’incidence nécessitent l’observation sur une période
déterminée d’un ou de groupes de sujets pour mesurer les modifications
de l’état de santé des populations. Il s’agit d’études longitudinales.
Pour rappel, l’incidence est définie comme étant :

• Exemple : mesure de l’incidence des cas de listériose


chez les femmes enceintes au Maroc 2018.
• C’est un indicateur « dynamique » de morbidité.
LES ÉTUDES DE COHORTES
• Une cohorte est un groupe de sujets suivis dans le
temps. Les études de cohortes sont également
appelées études exposés / non exposés. En pratique,
deux groupes sont établis :
– les sujets exposés au facteur de risque
– les sujets non exposés au facteur de risque
• Les deux groupes vont être suivis (études
longitudinales) puis comparés entre eux.
• On parlera de cohorte historique si la survenue de
l’exposition au(x) facteur(s) et de la maladie, a déjà eu
lieu au moment où le chercheur débute son enquête.
• LES ÉTUDES CAS TÉMOINS
Deux groupes de sujets vont être comparés :
– Des sujets malades : « les cas »
– Des sujets non malades : « les témoins »
• Le recueil d’information est toujours rétrospectif dans
ce cas. Les groupes sont ensuite comparés. Les cas et
les témoins doivent être choisis dans la même
population. Les caractéristiques du groupe « témoin »
doivent être les plus proche possible du groupe « cas».
La seule différence observable entre les groupes
devrait être théoriquement l’absence de signes de la
maladie.
LES BIAIS
• Les biais sont des erreurs méthodologiques ayant comme conséquence
systématique de produire des estimations supérieures ou inférieures à
la valeur réelle des paramètres étudiés
• Les biais sont indépendants de la taille de l’échantillon
• Le biais de sélection (ou de population) est celui qui discrimine la
population (Problèmes dans la constitution des échantillons, perdus de
vue, non répondants…..)
• Le biais de mesure (d’investigation, ou d’information) est du à une
mesure incorrecte du facteur d’exposition (exemple : défaut de
mémorisation différente chez les cas et les témoins, défaut de
randomisation)
• Le biais de confusion concerne une mauvaise analyse ou un facteur
incriminé qui n’a aucun lien de causalité avec le phénomène observé.
• Toute étude présente des biais, il faut avant tout essayer de les prévoir
pour les minimiser.
LES NIVEAUX DE PREUVES
• La pertinence des résultats, donc le niveau de
preuve d’une étude épidémiologique est
évaluée selon la méthodologie employée.
• Le tableau ci-dessous regroupe les niveaux de
preuves les plus utilisés suivant l’enquête
utilisée.
• L’intervention ou non du chercheur :
– Expérimentale : intervention déterminée par l’expérimentateur et
appliquée à un groupe de sujet sélectionnés
– Observationnelle : pas d’intervention du chercheur
• Les objectifs :
– Descriptive : prévalence, incidence Etiologique : étude des facteurs de
risque Evaluative : comparaison de protocoles
• La chronologie du recueil d’informations
– Transversale si le recueil d’informations a lieu l à un instant donné
– Longitudinale si le recueil de données a lieu au cours d’une période (lors
de visites successives)
– Rétrospective si le recueil d’informations a lieu dans le passé
Prospective si le recueil de données a lieu lors d’un suivi dans le temps
• La méthode utilisée
– Etude de cohorte ou cas témoins, mono centrique ou multicentrique,
essai randomisé ou non, en ouvert ou simple/double aveugle,
DEMARCHE DE L'INVESTIGATION
EPIDEMIOLOGIQUE
• Un épisode épidémique est une urgence de santé
publique exigeant une explication rapide et l'instauration
de mesures de contrôle efficaces.
• L'objectif primaire de l'investigation d'une épidémie est de
prévenir la continuation de la transmission de l'agent
étiologique dans l'immédiat et dans le futur.
• L'investigation d'une épidémie se compose de 10 étapes
qui peuvent être regroupées en 3 phases:
– Phase descriptive :
– Phase des hypothèses
– Phase analytique :
• Phase descriptive :
1- Confirmer l'existence de l'épidémie.
2- Vérifier le diagnostic.
3- Etablir la définition des cas.
4- Collecte des données.
5- Décrire l'épidémie selon les caractéristiques : lieu,
personnes et temps
• Phase des hypothèses :
6- Formuler des hypothèses.
• Phase analytique :
7- Tester les hypothèses.
8- Proposer les mesures de contrôle.
9- Préparer le rapport.
10- Continuer la surveillance.
• En pratique, l'investigation d'une épidémie est un
travail de terrain qui consiste en la répétition des
étapes suivantes jusqu'à ce que l'objectif soit atteint :
1. Assembler et organiser les informations et données
disponibles de façon qu'elles puissent être analysées.
2. Tirer les conclusions nécessaires de ces informations.
3. Assembler ces conclusions sous forme d'hypothèses.
4. Identifier d'autres informations nécessaires pour tester
les hypothèses formulées.
5. Rassembler ces informations et tester les hypothèses.
6. Reprendre de l'étape n°1 si nécessaire.
LES ETAPES D'UNE ENQUETE
EPIDEMIOLOGIQUE
L'ordre donné à ces étapes est une séquence de la logique, mais en pratique
plusieurs étapes peuvent être menées simultanément. Le plan donné ci-
dessus serait plutôt suivi dans l'investigation d'une épidémie qui a déjà cessé
• 1ère étape : CONFIRMER L'EXISTENCE DE L'EPIDEMIE
• 2ème étape : ETABLIR ET VERIFIER LE DIAGNOSTIC
• 3ème étape : ETABLIR LA DEFINITION DES CAS
• 4ème étape : COLLECTE DES DONNEES
• 5ème étape : Caractériser l'épidémie
• 6ème étape : FORMULER DES HYPOTHESES
• 7ème étape : TESTER LES HYPOTHESES
• 8ème étape : Etablir les mesures de contrôle :
• 9ème étape : Préparer le rapport sur l'épidémie
• 10ème étape : Continuer la surveillance épidémiologique
• 1ère étape : CONFIRMER L'EXISTENCE DE L'EPIDEMIE
• Une épidémie se définit comme l'apparition dans une communauté
ou une région d'un nombre de cas de maladie, ou tout autre
événement de santé, nettement en excès par rapport aux valeurs
habituellement attendues.
• Autrement dit, une épidémie est une augmentation du nombre de
cas par rapport aux expériences passées pour une période, une
place et une population données.
• Si l'éclosion d'une épidémie est évidente en cas d'épidémie de
source commune (épidémie focale), il est parfois difficile de
détecter un début d'épidémie par propagation en chaîne
(transmission de personne à personne) ou d'une maladie transmise
par un vecteur.
• 2ème étape : ETABLIR ET VERIFIER LE DIAGNOSTIC
• L'importance de cette étape relève du fait que la médecine n'est pas une science
exacte (erreurs de diagnostic); de ce fait, des faux cas peuvent être reportés à la
place des cas réels.
• Un diagnostic basé uniquement sur les données cliniques est souvent sujet à de
considérables erreurs. Il faut toujours avoir recours aux moyens de laboratoire
disponibles pour confirmer le diagnostic et éventuellement pour exclure les cas
qui ont un syndrome similaire à la maladie considérée dans l'épidémie.
• Les informations provenant de ceux qui ne sont pas de vrais cas doivent être
exclues de l'analyse faite pour confirmer ou infirmer l'existence d'une épidémie.
• Quand les résultats de confirmation nécessitent plusieurs jours, voire des
semaines, un diagnostic "intérimaire" serait fait à la base des caractéristiques
cliniques et épidémiologiques des cas.
• Il est souvent utile, surtout quand le diagnostic n'a pas encore été établi ou
confirmé, d'étudier la distribution des signes parmi les malades.
• 3ème étape : ETABLIR LA DEFINITION DES CAS
• C'est une étape fondamentale. De la définition des cas dépendent tous les résultats de
l'investigation d'une épidémie.
• Il est important de bien définir les cas en se basant sur des critères objectifs :
• Cliniques : symptômes simples et précis;
• Para cliniques : examens de certitude;
• Epidémiologiques : caractéristiques de lieu, de personne et de temps.
• La définition ne doit pas être trop sensible (pour éviter d'inclure des faux cas), ni trop spécifique
(pour éviter d'exclure des vrais cas). En effet, le groupe étudié doit constituer une entité aussi
homogène que possible; autrement, aucun résultat ne sera significatif et par conséquent aucune
hypothèse ne sera parfaitement valable.
• Quand on ne peut pas trancher sur la nature exacte de la maladie pour établir une définition
précise, il faut utiliser une définition qui donne une stratification des malades en :
• Cas certains : confirmés par des examens de certitude;
• Cas probables : ayant des arguments cliniques et biologiques de présomption;
• Cas possibles : pour les cas douteux.
• Enfin, la définition des cas doit être claire, simple est précise pour être rigoureusement utilisée par
tous les membres de l'équipe d'investigation.
• 4ème étape : COLLECTE DES DONNEES
• Dans toutes les conditions, une fiche d'enquête doit être
établie pour chaque malade. Cette fiche doit comprendre
toutes les informations nécessaires, à savoir, les données
démographiques, cliniques, biologiques et
épidémiologiques. Toutes les informations jugées utiles
doivent être notifiées pour chaque cas.
• Des informations cliniques, biologiques et épidémiologiques
précises, fiables et complètes sont essentielles pour
l'identification et l'implantation des mesures de contrôle
efficaces, ainsi que pour leur évaluation ultérieure.
• 5ème étape : Caractériser l'épidémie
• C'est l'étape de l'épidémiologie descriptive. Les
informations collectées doivent être organisées
de manière à pouvoir décrire l'épidémie selon les
caractéristiques : de TEMPS, de LIEU et de
PERSONNE (Quand? Où? Qui?).
• Caractéristique PERSONNE
• Caractéristique LIEU
• Caractéristique TEMPS
• 6ème étape : FORMULER DES HYPOTHESES
• En se basant sur :
• les SYMPTOMES cliniques (histoire de la maladie),
• l'aspect de la COURBE ÉPIDÉMIQUE, et la différence des
taux d'attaque selon les caractéristiques de lieu et de
personne permettant d'identifier les GROUPES A HAUT
RISQUE,une ou plusieurs hypothèses seront émises sur la
cause de l'épidémie :
• l'agent causal,
• sa source,
• et son mode de transmission.
• 7ème étape : TESTER LES HYPOTHESES
• On aura recours à deux types d'analyses pour tester les hypothèses formulées :
• 1- L'analyse épidémiologique
• On fait soit une étude cas-témoins, soit une étude de cohorte pour tester les
hypothèses émises sur la base des différences observées entre les taux d'attaques
(risques).
• 2- Les examens complémentaires
• On confronte les hypothèses formulées avec les résultats des analyses de laboratoire
: prélèvements chez les individus et dans les milieux suspects (nourriture, eau, objets
...). On vise également les réservoirs naturels et autres véhicules ou vecteurs
possibles.
• Parfois des études plus approfondies sont nécessaires pour confirmées les
hypothèses émises. Analyse des conditions de l'environnement et de la vie
communautaire, comparativement aux conditions avant l'épidémie (changement de
distribution de l'eau et de manipulation des aliments, migration ou rassemblement
de populations, sécheresse, inondation, famine, guerre ... )
• 8ème étape : Etablir les mesures de contrôle :
• Ces mesures varient selon les groupes à risque, l'agent causal, sa
source et son mode de transmission. Elles sont de deux ordres :
curatives et préventives. Elles peuvent être collectives ou
individuelles :
• Isolement des malades.
• Traitement spécifique des malades, des porteurs, des véhicules, des
vecteurs, et des réservoirs.
• Immunisation des sujets à risque.
• Mesures d'hygiène, désinfection des véhicules.
• Education sanitaire.
• Il faut vérifier en permanence l'efficacité des stratégies et des moyens
de contrôle entrepris.
• 9ème étape : Préparer le rapport sur l'épidémie
• Le rapport (verbal et écrit) doit comprendre les éléments suivants :
• 1- Une introduction décrivant les circonstances qui ont entraîné l'investigation; avec
un bref rappel sur le cadre dans lequel se situe le problème (les aspects
démographiques, climatiques, géographiques, conjoncturels ...).
• 2- L'affirmation de l'épidémie.
• 3- Les moyens de vérification du diagnostic et la définition des cas.
• 4-- Description de l'épidémie : elle ne doit inclure que les faits uniquement sans
essayer de donner des explications, des opinions ou des commentaires :
• Les méthodes de collecte des données et la source des informations,
• La courbe épidémique,
• La distribution des cas selon les différentes variables (lieu, âge ...),
• Les taux d'attaque spécifiques,
• Les taux de létalité et de mortalité spécifiques,
• Les résultats de laboratoire, ... etc.
• 5- Les conclusions et hypothèses formulées en ce qui concerne :
• le mécanisme de survenue de l'épisode épidémique,
• l'agent étiologique, sa source et son mode de transmission..
• 6- Les méthodes entreprises pour vérifier les hypothèses émises :
• Le type d'études épidémiologiques (cas-témoins, cohorte),
• Les résultats de l'analyse statistique,
• Les résultats d'autres examens complémentaires effectués,
• La comparaison de cet épisode épidémique avec d'éventuels épisodes du même genre survenus dans le
passé.
• 7- Description des mesures de contrôle entreprises et des autres mesures à entreprendre dans le futur.
• 8- Description des autres conséquences de l'épidémie :
• Les effets de l'épidémie sur la collectivité du point de vu sanitaire, social, économique…
• Les effets des mesures de contrôle sur la population (comportement, état d'immunisation ...), sur les
réservoirs et les vecteurs (abondance et distribution),
• Eventuelle découverte de nouveaux agents, réservoirs ou mode de transmission,
• Le coût de l'épidémie et le rendement des mesures de contrôle nécessaires.
• 9- Recommandations sur les procédures pour améliorer la surveillance et le contrôle de la maladie dans
le futur.
• 10ème étape : Continuer la surveillance
épidémiologique
• Il est essentiel d'assurer une surveillance
épidémiologique permanente, tout en évaluant
l'efficacité des mesures de contrôle instaurées.
• Il est évident que sans un système de surveillance
sensible et réactif aucune épidémie ne pourra être
détectée à temps et aucune mesure de contrôle ne
pourra être menée au moment opportun.

PRÉVENTION
• La prévention des épidémies passe, dans un premier temps, par l’application des
règles élémentaires d’hygiène. Une médication adaptée comprend deux aspects : le
premier, curatif, consiste à soigner rapidement la maladie quand elle se manifeste ;
le second, préventif, met en œuvre une vaccination obligatoire dans les zones
endémiques, une information sur la maladie et une amélioration des conditions de
vie, en impliquant les intéressés dans cette action. Un exemple en est l’expérience
phare de lutte contre le paludisme qui a été menée dans des régions endémiques,
en Éthiopie, au Viêt Nam et à Madagascar et qui a débouché sur des résultats
intéressants.
• Depuis les années soixante-dix, on assiste à l’émergence de nouvelles maladies, une
trentaine environ. Le sida, les fièvres hémorragiques, l’hépatite C ont pu être
identifiés, mais d’autres maladies restent inconnues et font l’objet d’études. Les
résistances des germes aux molécules, jusqu’alors actives, est un problème sérieux.
Les organismes responsables de la santé dans le monde cherchent à faire face et à
répondre rapidement aux attentes des populations
• Prévention :
• c'est l'ensemble des actions destinées à éviter des phénomènes attendus, elles sont
classées en trois catégories : primaire, secondaire et tertiaire.
• Prévention primaire :
• Ce sont les mesures visant à protéger les sujets susceptibles. Elle vise à diminuer le
nombre de nouveaux cas, c'est à dire l’incidence des maladies. Elle s’adresse aux
sujets sains, pour promouvoir ou maintenir leur santé.
• Prévention secondaire :
• Ce sont les mesures de dépistage précoce des cas cliniques ou infra cliniques, afin de
les prendre en charge le plus tôt possible. Elle permet de réduire la durée de la
maladie et d'éviter l'installation des complications ou des séquelles. Elles est basée
principalement sur les mesures thérapeutiques.
• Prévention tertiaire :
• Cce sont les moyens qui visent à réduire ou éliminer les séquelles, les incapacités ou
les souffrances et leurs conséquences sur la qualité de vie des personnes atteintes.
Elle est basée principalement sur les moyens de réhabilitation.
MESURES A PRENDRE
• 1) Enregistrement
• Tout cas suspect ou confirmé doit être enregistré le registre des cas
doit contenir tous les renseignement sur le malade et sur la maladie
• 2) Déclaration
• C’est le fait d’aviser les autorités compétentes (ministère de la santé
publique gouverneur de la province l OMS de l’apparition d’une
épidémie dont l’incidence ou la gravité font un problème de santé
publique
• Il existe à ce sujet une législation spéciale ,pour chaque pays certains
malades font l’objet de déclaration internationale auprès de l’OMS.au
Maroc il existe des maladies à déclaration mensuelles ,hebdomadaires
ou quotidien

• 3)Eviction scolaire
• C’est une mesure qui consiste à interdire à un élève ou un personnel des établissements scolaires
publiques ou privés la fréquentation de cet établissement durant ( toute la période de
contagiosité .cette mesure est destinée à envoyer la propagation de la maladie dans cet
établissement


• 4)L’isolement
• C’est la séparation des personnes infectées des autrevpersonnes durant la période de
contagiosité,ilpeut il peut etre fait à domicile ou à l’hopital
• L’isolement de malade sera fait à m’hopital car les locaux sont conçus pour set usage(box
d’isolementle personnel soignant est informé du danger de la contamination hospitalière ( port de
masque et de blouse)
• L’isolement des porteurs des maladies : théoriquement ,tout malade quia été isolé et traité ne doit
quiter la formation qu’après avoir subit des examens de laboratoire attestant que le sujet n’est plus
porteur de germe ,mais en pratique cette procédure est bien délicate,car l’élimination des germe est
intermitente.
• La majorité des porteurs échapent au diagnostic . L’isolement est parfois complétée par l’eviction
scolaire des élèves jusqu'à guérison clinique et bactériologique

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