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01.

Parasitologie
11/01
Pr. ​Berthou

INTRODUCTION

Objectif général
Connaître les principales pathologies parasitaires et fongiques impliquées en pathologie humaine

Définitions - Morphologie
Epidémiologie - Cycles de vie
Clinique
Diagnostic Traitement

Organisation de l’enseignement

Cours magistraux : 21h


Travaux pratiques : 6h ​(peut tomber à l’exam écrit !)

Généralités
Définitions
Caractères fondamentaux :

Parasitisme ​: ​C’est une ​interaction ​où l’organisme parasite vit au ​dépens d’un hôte ​qui lui ​fournit de la
nourriture et un biotope​. Le parasite a une action ​spoliatrice pour l’hôte. Cette interaction peut
déboucher sur du ​mutualisme.

Association​ ​: Interaction et contact sont nécessaires au parasite.

Hétérospécifique​ ​:​ ​Hôte et parasite appartiennent à​ ​deux espèces différentes

Obligatoire ​: Le parasite ne peut pas accomplir seul son cycle de vie. Il existe cependant des ​cas de
parasitismes « accidentels ».

Hôte​ ​: L’hôte est le biotope du parasite pour​ ​une ou plusieurs étapes​ ​de son cycle.
➔ Intermédiaire​ : forme larvaire
➔ Définitif​ : reproduction du parasite
Si le parasite n’a pas de forme larvaire/reproduction sexuée, l’hôte définitif par définition est l’Homme.

Exemple : le pou passe la totalité de son cycle sur la tête de son hôte alors que la tic prend le
sang et puis s’en va.
Localisations

Ectoparasites ​:​ ​Parasites de surface ​poux, morpions...​ Évoluent au niveau de la​ ​peau et des phanères.
Mésoparasites ​:​ ​Parasites cavitaires en contact direct avec le​ ​milieu extérieur​ ​(tube digestif).
Endoparasites ​: Parasites tissulaires. On retrouvera alors des parasites​ ​endo- et extra-cellulaires. ​(​Ex :
lechmaniose)​

Les acteurs de l’épidémiologie parasitaire

L’hôte intermédiaire ​: C’est un être vivant chez lequel le parasite peut ​poursuivre son ​évolution ​sous
une​ ​forme larvaire.​ ​Il peut ainsi se transformer, se dvp, se reproduire.

L’hôte définitif ​: Être vivant qui héberge la​ ​forme adulte sexuée​ ​du parasite.

Le vecteur ​: hôte intermédiaire ou définitif qui​ ​transmet​ ​le parasite à l’homme sain.

Le réservoir de virus ​: ​Terme relativement ancien qui désigne en fait le ​réservoir du ​parasite. ​C’est un
milieu biotique ou abiotique qui contribue a maintenir le parasite ​(quelle ​que soit sa forme : œuf, larve,
adulte, kyste…) ​dans la nature. On peut ainsi définir l’hôte p​ arasité ou le milieu extérieur comme «
réservoir de virus ».

Les facteurs favorisant la rencontre « homme-parasite » ​: Ces facteurs sont multiples et ​vont façonner
l’épidémiologie parasitaire. Ce sont eux qui vont ​faciliter la transmission à ​l’Homme​. On y retrouve,
entre autres, le mode de contamination, le réservoir, la répartition ​géographique, la profession, les
habitudes alimentaires, le climat, le sexe, le développement économique, les conditions d’hygiène…

La transmission à l’Homme

Les modes de transmission :

A. La transmission directe
Le parasite n’a qu’un seul hôte, on dit qu’il est ​monoxène ​(exemple du Poux, qui ne parasite ​que
l’homme)

B. La transmission ne se fait pas


Impasse parasitaire ​ou parasite « enfermé ». Concerne les parasites tissulaires (exemple de ​la ​Trichine​).
Il y a peu de chance que le parasite aille chez un autre individu.

C. La forme infestante se retrouve dans le milieu extérieur


La transmission peut se faire par ingestion ou par voie transcutanée. Le parasite n’a qu’un seul hôte, il
est ​monoxène​, et il passe par un environnement extérieur ​(exemple de​ ​l’Ascaris).

D. Les parasites passent par un hôte intermédiaire, qui abrite la forme infestante
Ce sont des parasites ​hétéroxènes​, ils ont besoin au minimum de deux hôtes. La transmission peut se
faire par ingestion ou par voie transcutanée.

Exemple ​du Ténia ​qui se retrouve dans l’intestin des vaches et libère des œufs, les ​œufs sont
ingérés par les vaches via les matières fécales qui ont contaminées le sol, ils se retrouvent dans
les muscles, les hommes mangent des steaks peu cuit ​(exemple ​des steak tartares) e​ t le ver est
alors transmis à l’homme.
Exemple ​du Trypanosome​, qui est le ver responsable de la maladie du sommeil, c​ ’est un
endoparasite extracellulaire qui se balade entre les globules rouges. La mouche tsé-tsé se
contamine et contamine d’autres individus sains.

E. Les parasites passent par un hôte intermédiaire, qui libère la forme infestante (dans le milieu
extérieur)
Ce sont des parasites ​hétéroxènes​, ils ont besoin au minimum de deux hôtes. La transmission
(contamination) peut se faire par ingestion ou par voie transcutanée. Les œufs se retrouvent dans le
milieu extérieur, les larves vont contaminer un hôte intérieur.

F. Le parasite passe par deux hôtes intermédiaires

Parasite ​hétéroxène​. La transmission se fait par ​ingestion​. Chez les hôtes intermédiaires, le parasite va
se multiplier, pour augmenter ses chances de contamination, car en passant par deux hôtes différents,
les chances de contamination sont diminuées. ​ex : botriocéphale

La transmission à l’Homme : les cycles


Les cycles ne tombent pas à l’examen mais favorisent la compréhension.
Cycle direct ​: Sans intermédiaire d’un individu à un autre.

Cycle direct court ​:​ ​Les parasites émis sont directement infestant. Le degré​ ​d’infestation
(infection) varie en fonction de la résistance au milieu extérieur. ​Exemple de l’amibe.

Cycle direct long ​: Les parasites émis nécessitent une maturation car ils ne sont​ ​pas
directement infestant. ​Exemple du Trichocéphale (6h de maturation).

Cycle indirect ​: Les parasites passent obligatoirement par un ou deux hôtes​ ​intermédiaires.
Le monde du vivant
Les grands groupes de parasites
PROTOZOAIRES

Animal, Unicellulaire, Eucaryote.

Kyste : forme de résistance ​(lorsqu'il y en a une)

Leur classification est basée sur le ​mode de déplacement​.

• Embranchements des sarcomastigophores ​(« ceux qui portent le fouet »)


Classe des ​Rhizopodes​ ​(amibes)
→ Mobilité assurée par des pseudopodes cytoplasmiques
Classe des ​Zoomastigophores​ (​ Giardia, Trichomonas, trypanosomes, leishmanie)
→ Mobilité assurée par des flagelles

• Embranchement des Apicomplexes ​(Toxoplasme, Pasmodium, Crytosporidium)


→ Immobiles, intracellulaire

Némathelminthes (vers ronds)


Tube digestif complet, pseudocoelomates.
Gonochoriques.

Classe des Chromadorea (ascaris, oxyure)


La plupart parasite.
Pharynx évolué.

Classe des Enoplea (trichocéphale)


Souvent libres.
Structures sensorielles antérieures.

Plathelminthes (vers plats)


Tube digestif incomplet, acoelomates.

Classe des Trématodes


Vers plats non segmentés
Hermaphrodites ou gonochoriques
Parasites à 2 hôtes

Classe des Cestodes


Vers plats segmentés
Hermaphrodites.
Tous parasites (jamais de forme libre).

Arthropodes
Exosquelette
Appendices articulés

Classe des Insectes


Hexapodes
Tête-thorax-abdomen
Classe des​ ​Arachnides
Octopodes

Sous embranchement des crustacés


Marins

Champignons
Eucaryotes
Hétérotrophes
Cellules entourées d’une paroi chitineuse

Champignons levuriformes
Candida, Cryptococcus

Champignons filamenteux
Aspergillus, dermatophytes

Champignons « incertaine »
(Pneumocystis, Microsporidies)

Les vecteurs

Arthropodes (vecteurs actifs ou passifs)


Exosquelette

Appendices articulés

Chez l’homme, la forme métacyclique est la forme contaminante

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