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NOTIONS FONDAMENTALES DE

PARASITOLOGIE

Dr MOUHAMADOU NDIAYE
2018_2019
1.GENERALITES
DEFINITION

Ø La Parasitologie est l’étude des organismes parasites de l’homme.

Ø Le parasite est un animal (ou un champignon) qui, de façon


temporaire ou permanente, vit aux dépens d’un autre organisme
vivant que l’on appelle son hôte, et sans que sa présence n’entraîne
la destruction inéluctable de cet hôte.

Ø Le Parasitisme est une association entre deux êtres vivants, l’hôte et


le parasite, dont le bilan se solde toujours par un bénéfice pour le
parasite et par une perte pour l’hôte parasité.
1.GENERALITES
Autres types d’associations
• La prédation : est une association dans laquelle un être vivant (le
prédateur) s’attaque à un être vivant (appelée proie) pour se
nourrir de ses tissus après l’avoir tuée.
§ L’opportunisme : caractérisé un être vivant non pathogène
(l’opportuniste) qui devient pathogène à la faveur d’une diminution
des défenses immunitaires de l’hôte. Exemple : les coccidies
intestinales.
• Le saprophytisme : caractérise un être vivant (le saprophyte)
qui vit dans la nature sur des matières organiques en
décomposition. Il est dépourvu de pouvoir pathogène.
Exemple : de nombreux champignons vivent en saprophytes dans
la nature (débris végétaux).
1.GENERALITES
Autres types d’associations

• Le mutualisme est une association dans laquelle deux être vivants


(les mutualistes) tirent profit, mais peuvent vivre séparément.

• La symbiose est une association durable et à bénéfices réciproques,


mais les 2 espèces ne peuvent vivre séparément.

Exemple : le lichen résulte de la symbiose d’un champignon et d’une


algue. Le champignon fournit l’habitat, l’algue fournit la nourriture.
1.GENERALITES
Autres types d’associations
• Le commensalisme est une association régulière et constante, dans
laquelle un être vivant (le commensal) se nourrit aux dépens de son
hôte sans lui causer de préjudice.

Exemple : Entamoeba coli est une amibe commensale de l’intestin.


§ Impasse parasitaire : le parasite se trouve accidentellement chez un
hôte inhabituel et ne peut parvenir à maturité.
Il erre dans l’organisme. L’homme est un cul-de-sac. Le parasite est dans
une « impasse parasitaire ».

Exemple : Présence chez l’homme de la larve du ténia du chien


(hydatidose).
2.LOCALISATIONS DES PARASITES

Ø Les ectoparasites vivent à la surface de l’hôte (poux, puces) ou dans


l’épiderme (Sarcopte de la gale).

Ø Les endoparasites vivent dans les cavités fermées

ü vaisseaux sanguins : cas des trypanosomes et des plasmodiums)

ü dans les tissus (muscles : cas de la larve de trichine)

ü ou dans des cellules (macrophages : cas des leishmanies et des


toxoplasmes).
3. SPECIFICITE PARASITAIRE
v La spécificité parasitaire est la Propriété d’un parasite de ne pouvoir
vivre que chez un nombre limité d’hôtes
Ø Les parasites qui ne peuvent vivre que chez hôte unique sont des
parasites sténoxènes (exemple : Ascaris lumbricoïdes spécifiques
de l’homme).
Ø Les parasites pouvant évoluer chez de nombreux hôtes sont
Euryxènes. Ce sont généralement les parasites communs à l’homme
et aux animaux (exemple : Toxoplasma gondii).

Ø Entre ces 2 groupes de parasites se situent les parasites oligoxènes


qui n’admettent qu’un petit nombre d’hôtes (exemple : Plasmodium
falciparum, parasite de l’homme et du singe).
4.ACTIONS DES PARASITES
SUR LEURS HÔTES
INTRODUCTION

v L’action des parasites sur leurs hôtes est extrêmement complexe et


variable.

v D’une façon générale, le parasite tire normalement, nécessairement et


directement de son hôte les matériaux indispensables à la synthèse de sa
propre substance. Il spolie sa victime lui cause un dommage léger ou
grave.

v Selon Grasse, l’hôte se défend par des réactions diverses contre le parasite.
Ainsi on peut distinguer :

-les parasites bien supportés par l’hôte dont l’action pathogène ne suscite de la
part de l’hôte que de faibles réactions.

-les parasites mal supportés par l’hôte qui déterminent des troubles graves.

-les parasites dont l’action se situe entre ces 2 extrêmes


ACTION DES PARASITES SUR LEURS HÔTES

v On admet que le parasite a 5 groupes d’actions :

ü Action spoliatrice

ü Action toxique

ü Action traumatique et infectieuse

ü Action mécanique

ü Action irritative et inflammatoire

v On peut y ajouter que le parasite est une mosaïque d’Antigène qui


suscite chez l’hôte l’élaboration d’Anticoprs correspondants.
Action spoliatrice (Prélévement)
v Tous les parasites s’accroissent dans un organisme auquel ils prennent
les matériaux indispensables à l’élaboration de leur substance vivante.

v Ils ont donc tous une action spoliatrice.

v Chez l’homme la coopération, le commensalisme, la symbiose ne


s’observent pas.

v Dans certains cas cette action spoliatrice est minime : cas de l’ascaris,
oxyure, trichocéphale.

v Parfois elle est importante. Un ankylostome consomme 0,2 ml de sang


par jour. Les Plasmodiums se nourrissent d’hémoglobine.

v Pour les ectoparasites, l’action spoliatrice est évidente.


v Le Bothriocéphale se nourrit de vitamine B12.
Action toxique et enzymatique (Poison)

v Il s’agit de substances secrétées par le parasite et qui agissent sur l’hôte.

v Les réponses de l’organisme à cette action toxique sont variables, allant de la


tolérance parfaite aux réactions brutales du type anaphylaxie.

ü Les tiques par leur piqûre peuvent provoquer la paralysie à tiques.

ü Les Sarcocystis produisent une toxine mortelle pour le lapin à la dose de 2 mg


par kg.

ü Une hémotoxine a été isolée de l’ascaris, elle serait responsable d’état anémique
observé au cours de certains cas d’ascaridiose

ü Les Ankylostomes exercent également une action toxique.

ü L’eosinophilie observée au cours des helminthiases est la réponse de l’organisme


à l’action toxique des parasites.
Action traumatique et infectieuse (Perforation)
v Elle est provoquée par tous les animaux piqueurs : Insectes hématophages, Tiques
etc..

v Les larves de certains vers pénètrent l’hôte par voie percutanée :


-Ankylostomes

-Anguillules

-Les cercaires de Schistosome

v La larve de S. mansoni se réencapsule chez l’homme.

v Certains vers perforent le tube digestif pour effectuer une migration complexe dans
l’organisme :

- Ascaris

- La grand Douve perfore le tube digestif et la capsule de Glisson pour aller dans
les canalicules biliaires.
Action traumatique et infectieuse (Perforation)

v Les Ténias par leur crochet et leurs ventouses, les Ankylostomes


par leur capsule buccale munie de forts crochets recourbés,
traumatisent la muqueuse intestinale.

v Chez les Schistosomes, ce sont les œufs qui, munis d’éperons,


avancent par effraction à travers les parois vésicales et
intestinale.

v Les larves de mouche agents de myiases.

v Des ectoparasites inoculent des germes dangereux.


Action mécanique

Il s’agit soit de compression, soit d’obstruction.

v Obstruction intestinale par un paquet d’ascaris, de l’appendice


par un ascaris, un oxyure etc…

v Obstruction des canaux biliaires par une douve.

v Compression des centres nerveux du mouton par Ténia


multiceps, ou des organes par un volumineux kyste hydatique –
un cysticerque.
Action irritative et inflammatoire

v Irritation des bronchioles par les larves d’ascaris, d’ankylostome


pendant la migration

v La trichine : irrite l’intestin

v Action irritative de certaines larves de Trématodes non parasites


de l’homme : la Trichobilharzie du canard, pénètre chez l’homme
et détermine la dermatite des nageurs.

*Les larva migrans

. cutané : larves d’Ankylostome du chien


. Viscéral : Ascaris du chien et du chat.
Action antigénique

v Les antigènes des parasites sont très complexes.

On les classe en 2 groupes :

Ø Les antigènes métaboliques : sécrétions – excrétions


libérées au cours de la vie du parasite.

Ø Les antigènes somatiques : cuticule et organes du parasite.


5. Réactions de l’organisme
REACTIONS LOCALES

v Elles sont plus ou moins importantes selon que le parasite est plus ou
moins adapté à l’hôte.

v Elles sont fonction également.

- de la localisation des parasites

- de leur nombre

- de la nature du contrat du parasite avec les tissus environnants :


parasites enkystés ou en contact direct avec les tissus.

- de la nature du terrain : sujets neufs, sujets immuns.


REACTIONS LOCALES
La phagocytose

v Réactions du Système réticulo- histiocytaire (SRH) en vue de


l’englobement du parasite par les macrophages. Ainsi les
macrophages du foie phagocytent les globules rouges infestés par
les Plasmodium.

v Mais dans certains cas, la phagocytose favorise l’envahissement


de l’organisme.

v Les leishmanies se multiplient dans les phagocytes qui les


disséminent.
REACTIONS LOCALES
La réaction inflammatoire

v La néoformation vasculaire in situ provoque un infiltrat lympho-


plasmocytaire plus ou moins abondants.

v Exemple :

ü ainsi, les œufs de schistosomes qui ont un pouvoir pathogène


important entraîne un processus inflammatoire caractéristique : foyer
plasmo-histiocytaire autour de l’œuf.

ü Les fibroblastes entourent ce foyer et un processus de fibrose se


déclenche aboutissant à une réaction scléreuse, d’où la formation
d’une fibrose grave.
REACTIONS LOCALES

Les phénomènes de métaplasie

v Dans la distomatose pulmonaire à Paragonimus, l’épithélium


cylindrique normal des bronches se transforme en épithélium
pavimenteuse stratifié.

Réactions hyperplasiques

v Un ou plusieurs tissus peuvent subir des hypertrophies


considérables : aboutissant à des adénomes :

ü cas des coccidies

ü de l’amoebome
REACTIONS LOCALES
Réactions néoplasiques

v Dans certains cas les réactions hyperplasiques bénignes peuvent


évoluer vers la malignité.

v La présence du parasite jouant le rôle de facteur d’irritation

v Exemple:

ü Amibe dysentérique est accusée de favoriser l’apparition du cancer


du rectum

Ø Bilharziose vésicale donnant le cancer de la vessie


LES REACTIONS A DISTANCE

v Elles peuvent être tissulaires ou humorales.

Réactions tissulaires

Ø Les réactions allergiques : s’observent dans la plupart des


parasitoses.

Ø Elles sont du type hypersensibilité immédiate.

Ø Les modifications cytologiques sanguine : sont à la fois


qualitatives et quantitatives et sont responsables à leur tour de
l’hypertrophie du foie et de la rate.
LES REACTIONS A DISTANCE
Réactions tissulaires
On peut observer :
ü L’hyperleucocytose
ü La leucopénie
ü L’hyperéosinophilie : dans les helminthiases est une réaction cellulaire
aux toxines du parasite.

Pour FERNEX, l’hyperéosinophilie se réalise en 2 phases :

vLes substances vermineuses toxiques provoquent l’hyperplasie du système


mastocytaire. Les mastocytes détruits libèrent l’histamine.

vSous l’influence de la présence anormale d’histamine, il y a afflux d’éosinophiles


qui constituent le facteur antihistaminique de l’organisme pour phagocyter les
mastocystes.
LES REACTIONS A DISTANCE
Réactions tissulaires

Les anémies : sont fréquemment observées au cours des parasitoses


mais les causes varient selon les parasites.

On peut schématiquement distinguer 3 catégories d’anémies :

uAnémies par déperdition de sang

uAnémies par hémolyse

uAnémie par modification de l’hématopoïèse

Certaines anémies échappent cependant à cette classification.


LES REACTIONS A DISTANCE
Réactions tissulaires

Anémie par déperdition de sang

§Parasites hématophages
- Douve
- Schistosome
- Ankylostomes

§La déglobulisation est liée à l’action spoliatrice des vers et l’hypochromie


apparaît par diminution du stock martial.

§Mais il existe la possibilité d’une action toxique en plus.


LES REACTIONS A DISTANCE
Réactions tissulaires

Anémies hémolytiques

Exemple: Plasmodium

ü L’anémie est plus ou moins manifeste.

ü Elle est à peu près constante au cours du paludisme.

ü l’anémie de la phase aiguë où l’hémolyse est due à la consommation de l’hémoglobine


par l’hématozoaire qui entraîne la fragilisation de l’hématie et son éclatement

ü L’anémie provoquée par l’Ascaris, le Trichocéphale, l’Anguillule qui sont des vers non
hématophages : l’anémie serait liée à des phénomènes toxiques.
LES REACTIONS A DISTANCE
Réactions tissulaires
Anémies par perturbation de l’hématopoïèse
On peut distinguer :
Les anémies par carence d’apport

Ø Anémie de la bothriocéphalose : due à une carence en B12 que le ver


consomme.

Ø Anémie par malnutrition : le parasite ayant une action irritative au


niveau de l’intestin grêle créant des troubles de l’absorption :
Giardiase.
Anémies par blocage de l’hématopoïèse

Ø C’est le cas de la Leishmaniose viscérale qui est une réticulo


endothéliose grave avec hypertrophie de la rate
LES REACTIONS A DISTANCE
Réactions humorales
v Non spécifiques
ü L’équilibre des protéines plasmatiques est détruit.
ü Au cours des parasitoses, augmentation des globulines, diminution des
albumines.
ü Ces anomalies sont décelées par de nombreux précédés physiques ou
chimiques.

v Spécifiques
ü L’hôte élabore des anticorps dirigés contre les différents antigènes des
parasites.
ü Cette élaboration est d’autant plus importante que le parasite vit dans
l’intimité des tissus etc…

Toutes ces réactions ont pour finalité la destruction du parasite et son élimination
de l’organisme.
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE

1.GENERALITES / INTRODUCTION
Définition, historique, intérêt (médical, scientifique et en santé
publique)

2. EPIDEMIOLOGIE

L’épidémiologie est l’étude des facteurs déterminants, des


facteurs favorisants et de la répartition géographique d’une
maladie.
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE
2-1- FACTEURS DETERMINANTS
2-1-1 L’agent pathogène (le parasite)
2-1-1 Classification
2-1-2 Morphologie : on décrit la taille (un parasite peut
dépasser 10 mètres (Taenia) ou mesurer quelques micromètres), la
forme et la couleur
2-1-3 Biologie
a)Habitat
b)Caractères culturaux (culture in vitro)
c) Pouvoir pathogène expérimental (inoculation à l’animal, culture in
vitro)
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE

2-1-2 L’hôte définitif (HD) est l’animal qui héberge la reproduction


sexuée ou la forme adulte du parasite. Ex Homme HD de Taenia
solium

2-1-3 L’hôte intermédiaire (HI) : c’est animal qui héberge la


reproduction asexuée (Protozoaires) ou la forme larvaire
(Métazoaires). Exemple : Un mollusque est l’hôte intermédiaire
de la bilharziose.

2-1-4 Le Vecteur :
C’est l’agent qui transmet le parasite d’un individu à un autre.
Exemple : l’anophèle femelle est le vecteur du paludisme.
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE
2-1-5 Modes de transmission des parasites (voie d’entrée)
Les parasites peuvent être transmis par voie orale, cutanéo-muqueuse,
aériennes, piqûres d’un vecteur, congénitale, transfusion ou par
transplantation d’organe.
2-1-6 Voies de sorties
- Voie anale est la plus fréquente (dissémination des parasites par les
selles) ; Problème du péril fécal.
- Urinaire (bilharziose urinaire)
- Aérienne (paragonimose)
- Cutanées ou muqueuses
Il existe des parasites sans possibilité de sortie (Kyste hydatique, trichine) ;
ils sont dans une impasse.
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE

2-1-7 Réservoir de parasite (RP)


C’est un milieu vivant (animal ou végétal) ou inerte (milieu extérieur)
qui héberge le parasite et lui permet de se maintenir dans la nature.
On distingue 3 types de réservoirs de parasites :
Le RP est humain : lorsque la maladie est strictement humaine.
On dit que la maladie est anthroponose.
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE

Le RP animal : on appelle zoonose, les maladies communes à


l’homme et aux animaux ; 2 cas sont possibles :
- si une maladie animale est transmise accidentellement à l’homme ;
on dit qu’il s’agit d’une anthropozoonose.
Exemple : l’hydatidose transmise à l’homme par le chien ;
- si une maladie humaine est transmise à l’animal. On dit qu’il s’agit
les zooanthroponose
A Titre d’exemple on peut citer l’Amibiase qui peut être transmise par
l’homme au chien.
Le RP tellurique : le sol peut constituer un RP en particulier
pour les champignons
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE

2-1-8 L’homme réceptif


L’homme sain peut parfois être naturellement (dés la naissance) résistant contre
certains parasites : c’est l’immunité naturelle ou innée qui est exceptionnelle.
Cependant au cours de sa vie, le sujet peut acquérir une protection : c’est l’immunité
acquise.

2-1-9 Cycle évolutif :


C’est une succession de transformations que le parasite accomplit au cours de sa vie
pour assurer sa descendance. Il se déroule toujours dans le même sens.
Le cycle peut être direct, s’effectuant chez un seul hôte, le parasite est alors dit
monoxène.
Il peut être indirect s’effectuant chez plusieurs hôtes, le parasite est alors hétéroxène.
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE

2-1-10 La chaîne épidémiologique (ou chaine de transmission)


Elle est formée de 3 maillons : le RP + le vecteur ou HI + sujet
réceptif.
On le représente ainsi :
Pour lutter contre la maladie parasitaire il faut donc rompre cette
chaine en s’attaquant à un ou plusieurs de ses maillons.
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE
2-2 LES FACTEURS FAVORISANTS
2-2-1 Facteurs d’ordre général
- Climat
- Bio-géographie
- Ecologie et Environnement
- Sociaux (mode de vie, habitudes alimentaires)
- Economiques (pauvreté : Manque d’eau potable, manque d’hygiène)
- Catastrophes naturels (inondations) ou provoquées (guerre)
- Etc....
2-2-2 Facteurs d’ordre individuel
- L’âge
- Le sexe
- La race
PLAN D’ETUDE D’UNE MALADIE PARASITAIRE
Pathogénie
- Actions exercée par le parasite sur son hôte expliquant les signes
cliniques: spoliatrice, traumatique, mécanique, inflammatoire,
allergique, immunologique etc...
- Notions de quantité de parasite, de virulence de souche

Clinique
- Phases d'incubation, d'invasion (le parasite ne s'extériorise pas)
- Phase d'état = phase des signes cliniques (extériorisation du parasite)
- Notions de porteur sain, de réservoir de parasites

Défenses de l'organisme
- aspécifiques: phagocytose, inflammation, hyperéosinophilie
- spécifiques : réponse immunitaire
Diagnostic biologique d'une parasitose
Diagnostic d'orientation
Anamnèse, signes pathognomoniques, principaux signes cliniques
imagerie, perturbations biologiques, perturbations hématologiques.

Diagnostic direct ou Parasitologique


Mise en évidence du parasite, nécessite la connaissance du cycle évolutif (savoir
quelle forme a chercher dans quel prélèvement)

Diagnostic indirect ou immunologique


Détection d'anticorps (de l’indivudu), ou cellulaires (leur présence indique que
l'hôte héberge ou a hébergé le parasite), d’antigenes du parasites. Ex. ELISA,
IFI, etc.

Diagnostic Histologique
Recherche de réaction inflammatoire, tissulaire

Diagnostic Moléculaire
Repose sur la recherche d’ADN. Ex PCR
Prophylaxie/Prévention
"Ensemble des moyens visant à lutte contre la maladie
parasitaire: contrôle, élimination, éradication"

Prophylaxie générale
- But: protection un territoire, une zone
- Moyens: destruction des formes libres du parasite, des HI et des vecteurs, des
HD réservoirs de parasite
- Traitement des réservoirs de parasite, traitement de masse des humains
parasités
- Prévention de la transmission (mesures sanitaires: lutte contre le péril fécal,
surveillance de l'eau etc...)
Prophylaxie individuelle
- But: protéger un individu exposé
- Moyens: prévention de l'exposition à l'infection
- Prévention de la maladie (chimioprophylaxie, vaccination)
-Hygiène personnelle
Classification des Parasitoses
Protozooses Helminthiases Arthropodes
Cestodoses
Amibiase Téniasis Insectes Généralites
Giardiase Bothriocéphalose Moustiques
Hyménolepiase Simulies
Trichomonoes Hydatidose Culicoides
Coccidioses Cysticercose Glossines
Leishmanioses Cenurose
Taons
Trypanosomoses Sparganose
Phlébotomes
Toxoplasmose Poux
Paludisme Trematodoses Puces
Balantidiose Bilharzioses Punaises
Distomatoses Gale sarcoptique
Myiases
Nématodoses
Ascaridiose (ovipares)
Trichocéphalose (ovipares)
Oxyurose (ovipares)
Ankylostomose (ovipares)
Anguillulose (ovipares)
Trichinellose (vivipares)
Filarioses (vivipares):
Lymphatiques, Onchocercose,
Loase/Dracunculose

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