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Généralités sur le parasitisme

I. Définition.
- Para = à coté / sitos = nourriture
- Un parasite est un organisme qui se nourrit aux dépends des autres.
- Barry (1879) a défini une symbiose comme étant une association entre deux organismes qui sont appelés symbiontes.
Quatre catégories de symbioses
• 1. Phorésie : c’est une association dans laquelle les 2 symbiontes se déplacent ensemble. Il n’y a aucune dépendance
physiologique. On a l’un des symbiontes est beaucoup plus petit que l’autre et celui qui est transporté.
• 2. Commensalisme : c’est une association dans laquelle seul l’un des symbionte qui est le commensal, qui tire profit
de cette association sans qu’il ne dérange l’autre organisme, c’est à dire l’hôte.
• 3. Mutualisme : Les espèces profitent de l’association. Dans ce cas il y a entre les deux une dépendance
métabolique, c’est une association obligatoire et l’un ne peut pas vive sans l’autre.
• 4. Parasitisme : C’est une relation étroite et obligatoire entre deux organismes dont lequel le plus petit est le parasite
est métaboliquement vit au dépend d’un autre organisme, c’est à dire il se nourrit et il y vit et donc transporté.
On distingue 3 types de parasites selon le mode de vie
• Parasites obligatoires : ce sont des organismes qui ne connaissent que la vie parasitaire. Ce sont les plus nombreux
parmi les parasites.
• Parasites temporaires : ce sont des parasitent qui vivent quelques temps sur l’hôte et qui le quitte pour avoir une vie
libre.
• Parasites facultatifs : ce sont des organismes qui selon les conditions du milieu dans lequel ils vivent vont opter pour
une vie libre ou une vie parasitaire.
• Les parasites existent dans le règne animal et dans le règne végétal.

II. Les rapports entre les parasites et leurs hôtes.


- Relation hôte-parasite.
A. Notion de spécificité parasitaire.
C’est l’adaptation naturelle du parasite à son hôte ou à son groupe d’hôtes: L’ensemble des modifications physiologiques et
morphologiques qui a eu à subir le parasite pour pouvoir vivre dans les conditions de vie que lui offre son hôte. Ces conditions
de vie sont extrêmes. La spécificité est liée à 3 conditions nécessaires et dont aucune n’est suffisante :
• 1. Parasite accepte l’hôte : conditions métaboliques.
• 2. L’hôte accepte le parasite : conditions immunologiques, en fait il se crée un équilibre c’est à dire l’hôte essaye de
se défendre du parasite et le parasite essaye de déjouer cet équilibre.
• 3. L’hôte et le parasite aient la possibilité de se rencontrer, cette condition fait allusion au comportement de l’hôte et
du parasite, donc c’est une condition éthologique (Etude du comportement des animaux dans leur milieu naturel).

• Suivant le spécificité parasitaire, on distingue


– Cas où le parasite ne parasite qu’un seul hôte, on parle de parasites oioxènes, on peut citer certaines espèces
de raie et certains cestodes, oiseaux.
– Cas où les parasites vivent dans des hôtes qui appartiennent à des groupes zoologiques très voisins (même
genre où même famille) on parle de parasites sténoxènes.
– Cas où l’hôte est loin zoologiquement on parle de parasites euryxènes, Exemple : Echinococcus granulosus
qui vit à l’état adulte chez le chien et à l’état larvaire chez le mouton. Le mouton s’infeste à partir des œufs
émis par les fecès du chien dans l’herbe. Et quand l’homme est parasité accidentellement par contact avec le
chien ou par des légumes mal lavés, donc le stade larvaire va se développer en donnant à la fin des kystes
hydatiques. Ce parasite est euryxène pour le stade larvaire.

Le rapport fait référence à la position du parasite par rapport à l’hôte, donc on peut distinguer des catégories de position du
parasite par rapport à l’hôte :
• Ectoparasitisme
• Endoparasitisme

C. Adaptations parasitaires.
Concernent les modifications que le parasite à subit pour mieux vivre dans son hôte. Ces modifications peuvent être de nature
anatomique ou morphologique.
1. Les adaptations morphologiques.
Ces adaptations apparaissent au niveau de la taille ou au niveau de la forme du parasite et au niveau des organes de fixation.
a. Au niveau de la taille : Les espèces parasites sont généralement très petites :1mm-1cm
b. Au niveau de la forme : Ces adaptations ont une transformation en rapport avec le milieu dans lequel vit le parasite, elles
sont variables également en fonction du stade parasitaire et du type du parasitisme.
c. Les organes de fixations. Le parasite doit être fixé sur l’hôte pour pouvoir l’infester. Tous les parasites qu’ils soient
endoparasite ou ectoparasite, doivent être fixé sur le substrat.
2. Adaptations anatomiques.
Les adaptations anatomiques se localisent au niveau de 2 systèmes. Le système digestif et le système génital.

- Système digestif :
Quand il y adaptation au niveau du système digestif, le premier type d’adaptation qui apparaît c’est l’augmentation de la
surface d’assimilation ou disparition du tube digestif.
- Système génital.
Développement du système génital pour compenser les pertes des œufs
Multiplications asexuées rencontrées au niveau des stades larvaires pour assurer une production plus importante d’autres stades
larvaires.

D. Actions des parasites sur leurs hôtes.


Actions mécaniques : on peut parler de ces actions quand il y a dégénérescence et sclérose de certains tissus de l’hôte.
Actions Traumatiques : lorsqu'il y a un nombre important de parasites dans un organe.
Actions toxiques : émission de substances qui ont un effet néfaste sur l’hôte.
Actions pathogènes : Plasmodium parasite protozoaire qui vit dans le sang. Ce parasite provoque le paludisme.

E. Réactions et défense de l’hôte.


1. Réactions immunitaires : on a 2 cas.
• immunité cellulaire, qui se fait par l’action des lymphocytes et des macrophages qui agissent par phagocytoses.
• Immunité humorale, qui se réalise par l’intermédiaire des anti-corps.

2. Réactions d’enkystement.
Ce sont des actions rencontrées souvent chez les invertébrés. Dans ce cas l’hôte va former une capsule réactionnelle autour du
parasite de manière à l’isoler. Cette capsule est faite de tissu conjonctif fibreux.

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