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I.

COVID 19
1. Épidémiologie de la maladie
Alerte initiale en janvier 2020, description clinique de la maladie dans le courant du même
mois et mise à disposition de la séquence des villes quelques semaines plus tard seulement …
La qualité de la recherche scientifique et de l’échange d’informations à permis aux
connaissances médicales de prendre un formidable départ lors de l’apparition du SARS-COV-
2 CMDR ; après, cela s’est vite gâté ! de nombreux systèmes de surveillance ont été activés
ou perfectionnés pour essayer de suivre la pandémie au plus près.
Le suivi épidémiologique reste néanmoins handicapé par la faiblesse de certaines
surveillances à l’échelle des pays et des données qui sont parfois difficiles à agréger les
chiffres actuellement mis en avant (408 million de cas ; 5.8 millions de décès sont très sous-
estimés. L’analyse de la surmortalité globale en Inde montre que l’estimation de décès serait
plutôt de 3.5 millions de morts, rien que dans ce pays, beaucoup plus que les décès de Covid
déclarées actuellement (un peu plus de 500.000). Les épidémies de Covid-19 sont assez
différentes d’une région ou d’un pays à l’autre, avec des faussées qui se sont succédés de
façon très différentes. La couverture vaccinale influence considérablement le nombre de
nouveaux cas, notamment avant l’émergence du variant omicron. Concernant la mortalité,
c’est beaucoup la couverture vaccinale des plus de 60 ans qui influence les courbes de
mortalités. Le défaut de vaccination dans cette population aux USA explique en partie la
surmortalité qui est observée dans ce pays où la défiance vaccinale reste assez vive.
2. Quels sont les signes et la définition des cas ?
Apparition soudaine d’au moins trois des signes ou symptômes suivantes ; fièvre, toux,
faiblesse, fatigue générale, céphalée, myalgie, mal de gorge, coryza, dyspnée,
anorexie/malaise/vomissements, diarrhée, altération de l’état mental.
 Cas suspect de covid-19
A. Une personne qui remplit les critères cliniques et épidémiologiques :
Critères cliniques :
Apparition soudaine de fièvre et de toux, ou apparition soudaine d’au moins trois des signes
ou symptômes suivants (sont déjà cités).
Critères épidémiologiques :
Séjour ou travail dans une zone à haut risque de transmission des verres (établissements
résidentiels clos, contextes humanitaires, tels que les camps ou centres d’accueil pour
personnes déplacées, à tout moment au cours de 14 jours précédant l’apparition des
symptômes ou…
B. Un patient représentant une infection respiratoire aigüe sévère (IRAS-Infection
respiratoire aigüe en présence d’antécédent de fièvre ou d’une fièvre mesurée à >=
38°C et de toux apparue au cours de 10 derniers jours et nécessitant une
hospitalisation)
 Cas probable de Covid-19
A. Un patient qui remplit les critères cliniques ci-dessus et qui a était en contact avec un
cas confirmé ou probables de Covid-19 ou qui est relié sur le plan épidémiologique à
un groupe de cas dans lequel il y a eu au moins un cas confirmé.
B. Un cas suspect pour lequel une imagerie thoracique révèle des observations
indicatrices de la Covid-19.
C. Une personne atteinte d’anomie (perte de l’odorat) ou d’agueusie (perte du goût) en
l’absence de toute autre cause identifiée…
 Cas confirmé de Covid-19
A. Une personne présentant une infection par le virus de la Covid-19 confirmé en
laboratoire, quels que soient les signes et symptômes cliniques.
3. Mode de transmission
Ce virus peut se propager lorsque de petites particules liquides sont expulsées par la bouche
ou par le Nez quand une personne infectée tousse, éternue, parle, chante ou respire
profondément. Ces particules sont de différentes tailles, allant de grosses (gouttelettes
respirations) à des (aérosols) plus petits.
4. Quelles sont les stratégies de prévention et de lutte
Pour ce faire, chacun doit adopter des mesures de protection individuelle, telles que se laver
les mains, éviter de se toucher le visage, respecter les règles d’hygiènes en cas de toux ou
d’éternuement, pratiquer la distanciation physique et respecter les mesures de distanciation
physique.
Développer des vaccins et des traitement sûr et efficaces qui peuvent être administrées à
grande échelle et qui sont accessibles en fonctions des besoins.
II. CHOLERA
1. Epidémiologie de la maladie
Selon les estimations, il y a chaque année 1,3 à 4 millions de cas de choléra, et 21 000 à
143 000 décès dus à la maladie dans le monde la plupart des personnes infectées ne
manifestent aucuns symptômes ou des symptômes bénins et peuvent être traitées avec succès
au moyen de sels de réhydratation orale.
2. Les signes et la définition des cas
 Le tableau de la maladie comporte classiquement diarrhées et vomissements, ces
diarrhées sont très nombreuses, abondantes, couleur eau de riz et les vomissements se
produisent en jet.
 Le choléra est une infection diarrhéique aigue provoqué par l’ingestion
d’alimentation ou d’eau contaminés par la bacille vibrée choleral, le choléra reste à
l’échelle mondiale une menace pour la santé publique et un indicateur de l’absence
d’équité et de l’insuffisance du développement social.
3. Mode de transmission
Le choléra se transmet par ingestion d’eau ou d’alimentation contaminés par les selles d’une
personne infectée (transmission fécale-orale). La personne infectée est habituellement
contagieuse de 1 à 10 jours ou tant que la bactérie est excrétée dans ses selles (même si elle
est à symptomatique)
4. Les stratégies de prévention et de lutte
Les mesures utilisées associent la surveillance, l’amélioration de l’approvisionnement en eau,
de l’assainissement et de l’hygiène, la mobilisation et les vaccins anti cholériques oraux.
III. TETAMOS
1. Épidémiologie de la maladie
Chiffres et résultats clés en 2021.
Le taux d’incidence annuel moyen (par million d’habitants) d’infection au tétanos augmente
ainsi avec l’âge. Il est de 0.75 après 80 ans et de 0.14 entre 70 et 79 ans de taux est plus élevé
chez les femmes (0.09) que chez les hommes (0.05).
2. Quels sont les signes et la définition des cas ?
Les personnes atteintes peuvent présenter les symptômes suivants :
- Corps entier : dysfonctionnement du système nerveux, fièvre, tension artielle élevée
ou transpiration.
- Musculaires : spasmes musculaires, raideur musculaire ou spasmes musculaires du
visage.
- Respiratoires : essoufflement ou épisodes d’absence de respiration.
- Autres symptômes courants : mâchoires bloquées, bave, difficultés à avaler, frequence
cardiaque élevée, irritabilité, spasmes avec le cou et le dos voutes ou torticolis.
La définition OMS du tétanos non néonatal repose sur la présence d’au moins un des
signes suivants :
Des spasmes contenus des muscles de la face produisant une expression particulière du
visage qui ressemble à un sourire forcé, ou des contractions musculaires ou douloureuses.
3. Mode de transmission
Le tétanos se contracte par l’infection d’une plaie ou d’une blessure par des spores de la
bactérie clostridium tétanie et la plupart des cas se produisent dans les 14 jours suivant
l’infection. Le tétanos ne peut se transmettre d’une personne à l’autre.
4. Les stratégies de prévention et de lutte
Le tétanos est évitable par la vaccination et les vaccins contenant de l’anatomie tétanique
figurent dans les programmes de vaccination infantile du monde entier et sont administrés lors
des consultations anténatales.
 Comment lutter contre le tétanos ?
La vitamine C a été utilisée conjointement aux traitements usuels pour le tétanos,
l’administration de la Vitamine C par voie intraveineuse a diminué de 100% la mortalité des
enfants atteints du tétanos âgé de 1 à 12 ans et de 45% celle des patients ayant 13 à 20 ans.

IV. L’HEPATITE B
1. Epidémiologie de la maladie
Les données de prévalence en population générale.
La prévalence de l’antigène HBs à 0.65%, (IC 95% : 0.45-0.93), ce qui correspondait à 280.
821 personnes (IC 95% : 179 730-381 913) présentant une hépatite chronique B.
2. Différents signes et définitions des cas
 Quels sont les signes ?
Néanmoins, certaines personnes présentent une affection aigue, avec des symptômes qui
persistent sur plusieurs semaines, notamment un jaunissement de la peau et des yeux (ictère),
une coloration sombre des urines, une fatigue extrême, des nausées, des vomissements et des
douleurs abdominales.
 Définition des cas
L’hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par les virus de
l’hépatite B (VHB). Il s’agit d’un problème majeur de SP. Le VHB peut aussi provoquer des
infections chroniques et entraine un risque important de décès par cirrhose ou cancer du foie
pour les personnes exposées.
3. Mode de transmission
En outre, le VHB se transmet par les piqures d’aiguilles, les tatouages, les piercings et
l’exposition a du sang ou à des liquides biologiques infections comme la salive, les
écoulements menstruels, les sécrétions vaginales ou le liquide séminal.
4. Quelles sont les stratégies de prévention et de lutte ?
On dispose d’un vaccin depuis 1982. Ce vaccin est efficace à 95% pour éviter l’infection par
le HBV et ses conséquences chroniques.
V. HAEMOPHILUS INFLUENZAL DE TYPE B
1. Épidémiologie de la maladie
Depuis 2012, la majorité des infections invasives à Haemophilus influenzal a été observée
chez des personnes âgées de plus de 65 ans (51.3% en 2018). En 2018, la plupart des souches
invasives d’Haemophilus influenzal recueillies par le centre national de référence étaient non-
typables (74.4%)
2. Quels sont les signes et la définition des cas ?
Lorsque l’Haemophilus influenzal de type B provoque la méningite, les symptômes peuvent
comprendre l’apparition soudaine de fièvre et une raideur du cou. Certains enfants peuvent
aussi présenter une somnolence extrême, de l’irritabilité, des vomissements et une perte
d’appétit.
3. Mode de transmission
La bactérie Haemophilus influenzal de stéréotype B est très répandue. Elle est transmise par
les gouttelettes des personnes infectées. Cette bactérie peut entraîner des infections locales
comme des ……. Ou des conjonctivites.
4. Quelles sont les stratégies de lutte et de préventions ?
Les enfants sont systématiquement vaccinés pour prévenir de façon efficace les infections
dues à Haemophilus influenzal de type B. les infections traitées par des antibiotiques
administrés par voie orale ou pour les infections graves, par voies intraveineuse.
VI. INFECTION A HUMAN PAPILLOMA VIRUS
1. Epidémiologie de la maladie
Les études épidémiologiques ont montré que l’infection génitale HPV est très fréquente chez
les jeunes femmes en particulier avant 25 ans, mais que cette infection est passagère puis que
le délai moyen de la clairance virale est de huit mois.
2. Quels sont les signes et la définition des cas ?
La grande majorité des infections à HPV sont silencieuses. L’infection à papilloma virus peut
se manifester par des démangeaisons, des saignements et des petites verrues (condylomes) sur
les organes génitaux ou l’anus.
3. Le mode de transmission
Le virus HPV se transmet par contact des muqueuses ou de la peau, presque exclusivement
lors des rapports sexuels avec ou sans pénétration. Chacun, chacune peut être exposé(e) à une
infection à HPV quelle que soit sa sexualité ; hétérosexuelle comme homosexuelle,
bisexuelle, transgenre (LGBT).
4. Quelles sont les stratégies de prévention et de lutte ?
Vaccination anti PVH.
Les essais cliniques et la surveillance post commercialisation ont montré que les vaccins anti
PVH sont sûrs et efficaces pour prévenir les infections par le PVH, les lésions précancéreuses
de haut grade et le cancer invasif.

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