Vous êtes sur la page 1sur 11

République algérienne démocratique et populaire

Ministère de la santé, de la population


Institut national de formation supérieure paramédicale
Bejaïa
Annexe Sidi Ouali

Exposé de module dermatologie


Thème : sida

Réaliser par : encadré par :


MEDJAHED Tinhinane monsieur :AOUCHAR
SEDDIK Amina
YOUNSI Zlikha
BELKACEMI Sonia
AZRAR Kenza

Promotion :2021/2024
Plan :
I. Introduction
II. Objectif
III. Historique et épidémiologie
1-definition
2-physiopathologie
3-la clinique
4-diagnostic
5-transmission
6-prevention
7-traitement
objectifs de traitement
fonctionnement de traitement
IV. Conclusion
Introduction :

le Syndrome d'Immunodéficience Acquise, plus connu sous


l'acronyme SIDA. Cette maladie, causée par le virus de
l'immunodéficience humaine (VIH), a émergé comme l'une des
pandémies les plus dévastatrices de notre époque. Le SIDA a suscité
une prise de conscience mondiale, stimulant la recherche médicale
pour trouver des traitements et des moyens de prévention.

Objectifs :
Comprendre les informations de base sur le VIH et sida
Savoir ce qu'est le sida
ComprendreLes modes de transmission du sida
Connaître la différence entre le VIH et le sida
Connaitre les moyens de préventions

Historiques et épidémiologie :
Il existe plusieurs théories sur l'origine du SIDA selon la cause la plus
commune VIH ( le virus d'immunodéficience humaine) serait une mutation du
VIS (le virus d'immunodéficience simienne) un virus présent chez certains
singes d'Afrique.
• Le SIV a été transmis à l'homme par un chimpanzé du sud du Cameron,
probablement entre 1915 et 1941. Cela à pu se produire à la suite d'une
morsure par un chimpanzé infecté, ou par une écorchure à l'occasion du
dépeçage
. • À son tour le chasseur aurait transmis ce virus aux autres individus de son
village, il aurait également voyagé jusqu'au kinshasa au Congo belge pour
l'apparition du premier signe de SIDA en 1959.
• Le développement des échanges commerciaux et des transports dont le
chemin de fer, la pratique d'injection de traitement contre diverse maladie
comme la syphilis et trouble de sommeil avec des outils non stériles
contribuent à la propagation de cette maladie dans toute l'Afrique
subsaharienne.
• Le SIDA continue à se diffuser dans le monde entier
• 1981 5 patients homosexuels se présentent dans un hôpital de Los
Angeles, ils sont tous atteint d'une forme grave de pneumonie Les médecins
"Michel Gottlieb" et "Joël Weisman" étudient ces cas et ils concluent qu'ils font
face à une nouvelle maladie jusque-là inconnue
• 1983 Après plusieurs mois de recherches, une équipe de 3 chercheurs
français annonce avoir découvert un nouveau virus. D'abord baptisé LAV, il
sera renommée VIH quelques mois plus tard.
• 1987 initialement conçu pour combattre le cancer, L'AZT arrive sur le
marché. Ce premier médicament ralentit la progression du virus.
• 1994 avec 41930 de décès dans l'année, la maladie devient la première
cause de mortalité des américains de 25 à 44 ans
• 1996 la trithérapie arrive sur le marché, malgré les effets secondaires, les
malades peuvent désormais vivre plus longtemps.
• 2012 un nouveau médicament arrive sur le marché : le Truvada, pris avant
et après un rapport sexuel à risque, il réduit le risque d'infection par le virus

1-Définition:
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection qui attaque
le système immunitaire de l’organisme, en particulier les globules blancs
appelés cellules CD4+. Le VIH détruit ces cellules, affaiblissant l’efficacité du
système immunitaire du patient contre des infections telles que la tuberculose
et certains cancers.

2 -Physiopathologie :
La physiopathologie du SIDA (syndrome d'immunodéficience
acquise) est étroitement liée à l'action du virus de l'immunodéficience
humaine (VIH) sur le système immunitaire. Le VIH cible
spécifiquement les lymphocytes T CD4, des cellules clés du système
immunitaire. Voici une simplification du processus :
 Infection Initiale : Le VIH pénètre dans l'organisme,
principalement par contact avec des fluides corporels infectés
tels que le sang, les sécrétions génitales et le lait maternel.
 Infiltration des Cellules CD4 : Le VIH infecte les lymphocytes
T CD4 en se liant à leur surface via des récepteurs spécifiques.
 Réplication Virale : Une fois à l'intérieur de la cellule CD4, le
virus utilise la machinerie cellulaire pour se répliquer,
produisant de nombreuses copies du virus

 Destruction des Cellules CD4 : La réplication virale entraîne la


destruction des cellules CD4 infectées. Cela affaiblit
progressivement le système immunitaire.
 Immuno-déficience : À mesure que le nombre de cellules CD4
diminue, l'organisme devient de plus en plus vulnérable aux
infections opportunistes et à certains cancers, caractéristiques du
SIDA.
Du VIH au SIDA:
Cette infection par le VIH progresse lentement et l’on distingue 3
phases d’évolution :
1) La primo-infection : 3 à 8 semaines
-la charge virale augmente fortement et rapidement dans
l’organisme.
1) Infection chronique : jusqu’à 12 ans
- le système immunitaire contrôle l’infection, les lymphocytes T
sont progressivement détruits
1) Stade SIDA :
- le système immunitaire est débordée.
3-Clinique:
Stade01 : C'est la phase de primo-infection qui se traduit par :
▪Un syndrome mono-nucléosique (fièvre, polyadenopathies. angine,
splenomégalie...);
▪Parfois un tableau d'hépatite, d'œsophagite;
▪Parfois un tableau de syndrome méningé ou méningo-encéphalitique.
La sérologie à VIH est négative à ce stade.
L'antigénémie P24 est positive La primo-infection
symptomatique est associée à un risque d'évolution plus rapide vers le
sida et constitue une indication à la trithérapie.
Stade 2 : Phase du portage asymptomatique du VIH caractérisée par
l'absence de signes cliniques à l'examen .
La sérologie VIH sur Elisa et Western Blot est positive, le taux
de lymphocytes CD4 est souvent supérieur à 400 éléments/mm" et
l'antigénémie P24 est souvent négative. Les anticorps (sérologie)
apparaissent 6 semaines à 6 mois après la contamination.
Stade 3 : jusque là asymptomatiques à la survenue d'un
lymphadenopathie généralisée persistante caractérisée par des
adenopathies périphériques supérieures à 1 cm présentes dans 2 aires
ganglionnaires autres qu'inguinales et persista depuis plus de 3 mois
Il n'euste par de processus infectieux et/ou tumoral. La biopsie
ganglionnaire retrouve une hyperplasie folliculaire .
Stade 4: Il correspond au stade de sida déclaré. On a une altération de
l'état général, une fièvre au long cours, une diarrhée chronique mais
surtout la survenue d'infections opportunistes et/ou de processus
tumoraux et/ou processus propres au VIH Le taux de lymphocytes
CD4 est effondré souvent inférieur à 200 éléments/mm3 La charge
virale est très élevée, l'antigénémie P24 est souvent positive.

4- DIAGNOSTIC:
Le diagnostic est essentiellement sérologique
 .la sérologie permet de faire le diagnostic on 2 tests :
-Test Elisa qui est très sensible mais qui peut donner des faux positifs
-Test de Western Blot très spécifique, pour qu'il soit positif il faut
qu'il y ait au moins un anticorps dirigé contre une protéine d'enveloppe
et des anticorps dirigés contre les protéines internes du VIH Le
couplage de ces 2 testes permet en cas de positivité d'affirmer le
diagnostic, néanmoins, un 2ème test distant d'au moins 15 jours à un
mois est obligatoire pour affirmer la séropositivité
 Antigénémie P24: c'est la recherche de l'antigène P24 dans le
sérum du malade, elle permet de faire le diagnostic à la phase
pré-sérologique.
 dosage du taux de lymphocyes CD4
 la charge virale plasmatique: c'est la recherche de l'ADN
proviral ou de l'ARN viral

5-Mode de transmission :
1. Transmission sexuelle
•Responsable de l’épidémie mondiale :
-Hetero-sexualite+++
-Homosexualite
•Risque majoré par :
-La multiplicitedes partenaires
-Le stade avance de la maladie
-Existence d’une IST
Le risque est deux fois plus élevé lorsque c’est l’homme qui est infecté
2. Transmission par le sang:
•Transfusion de sang total infecte
-Transfusion d’un flacon contamine contamination dans 100% des cas
•Transfusion de dérivés sanguins contamines
•Piqure/coupure par matériel contamine
- Contaminations professionnelles
•Partage de seringues
- Toxicomanes

Mais:
Risque de transfusion en baisse depuis le contrôle systématique de tout don
de sang et la sélection médicale des donneurs.
2. Transmission materno-foetale:
In utero, semaines précédant l’accouchement 1/3
•Au moment de l’accouchement+++ 2/3
•Allaitement: 5-7%
•Facteurs de risque:
•Charge virale élevée
•CD 4 < 200/mm3
•Les anti rétro-viraux diminuent de 20% à < 1 %.
•Césarienne programmée risque < 2 %

6-Prévention :
La prévention du VIH/SIDA repose sur plusieurs mesures clés :
1. Utilisation de préservatifs : Le préservatif, lorsqu'il est utilisé
correctement et de manière cohérente, constitue une barrière efficace
contre la transmission sexuelle du VIH. 2.
2-Dépistage et traitement : La connaissance de son statut sérologique
permet un accès précoce au traitement antirétroviral, réduisant ainsi la
charge virale et le risque de transmission.
3. Prévention de la transmission mère-enfant : Des médicaments
antirétroviraux peuvent être administrés pendant la grossesse et
l'accouchement, et des précautions peuvent être prises pendant
l'allaitement pour réduire le risque de transmission du VIH de la mère
à l'enfant.
4. Échange de seringues et réduction des risques : Pour les
personnes qui utilisent des drogues injectables, l'échange de seringues
et d'autres stratégies de réduction des risques contribuent à prévenir la
transmission du VIH.
5. PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition) : Offrir la PrEP à ceux à haut
risque (exemple: les voyageurs), en utilisant régulièrement des
médicaments antirétroviraux comme mesure préventive.
6. Éducation et sensibilisation : Des campagnes éducatives visant à
informer sur les modes de transmission, l'importance du dépistage et
les comportements à risque aident à prévenir de nouvelles infections.
La combinaison de ces approches contribue à réduire la propagation
du VIH et à protéger la santé publique.
8-Traitement :
Actuellement, aucun traitement ne permet d’éliminer complètement
le VIH de l’organisme. Les meilleurs d’entre eux permettent aux
personnes séropositives de bloquer la multiplication du VIH, et ainsi
de garder un système immunitaire opérationnel. Ces traitements sont
appelés trithérapies, car ils combinent en une seule prise
médicamenteuse les actions de trois inhibiteurs de la multiplication
virale.
La première génération d’antirétroviraux était souvent responsable
d’effets secondaires : nausées, vomissements, fatigue, perte d’appétit,
fièvres, diarrhées, réactions cutanées... Chez la grande majorité des
patients, les médicaments de nouvelle génération permettent une vie
normale s’ils sont administrés précocement après l’infection.

Objectifs du traitement
sont les suivants :
o Diminution du taux de VIH à des valeurs indétectables
o Restauration de la numération des CD4 pour atteindre un niveau
normal Si le traitement est arrêté, le nombre de virus augmente
et la numération des CD4 recommence à chuter. Les personnes
doivent donc prendre des médicaments antirétroviraux à vie.
Fonctionnement de traitement
Le VIH infecte principalement les cellules du système immunitaire
(notre système de défense) appelées lymphocytes CD4. Pendant les
premières années de l’infection par le VIH et en l’absence de
traitement, le nombre de cellules CD4 chute progressivement et le
système immunitaire s’affaiblit. Il devient alors incapable de lutter
contre les infections et vous pourriez alors développer des maladies :
c’est le stade sida.
Les traitements agissent de diverses façons en fonction des molécules
qu’ils contiennent.
1- Le traitement empêche le virus d’entrer dans la cellule CD4
2- Le traitement empêche le virus de se multiplier dans la cellule
CD4
3- Le traitement empêche le virus de sortir de la cellule et
d’infecter d’autres cellules CD4
4- Le traitement endort le virus. Une fois le virus endormi, vous ne
pouvez plus transmettre le VIH lors de relations sexuelles

Vous aimerez peut-être aussi