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Le VIH (virus du SIDA) attaque des cellules du système immunitaire et les détruit une à une
en cas d’absence de traitement. L’évolution de la maladie se déroule sur plusieurs années puis
rend les malades du SIDA plus fragiles face au cancer ou à d’autres maladies infectieuses
(alors qu’elles sont la plupart du temps bénignes chez des personnes qui n’ont pas le VIH).La
transmission du VIH s’effectue par le sang, le sperme (ainsi que le liquide séminal qui
s’écoule au début de l’érection), les sécrétions vaginales et le lait (une forme de transmission
mère-nouveau-né). Toutefois, les personnes séropositives sous traitement efficace ne
transmettent pas le VIH.Pour le moment il n’existe que des traitements qui soignent les
symptômes et donc aucun vaccin n’est disponible sur le marché pour avoir un effet préventif
et éventuellement curatif. Toutefois en septembre 2009 une étude réalisée par des chercheurs
américains et thaïlandais portant sur 17’000 personnes a mis au point un vaccin capable de
réduire de façon significative le risque de contamination par le virus du sida.
HISTORIQUE DU SIDA
La pandémie humaine de sida aurait débuté à Kinshasa, capitale de la République
démocratique du Congo (RDC), dans les années 1920, avant de se propager dans le monde
en pleine mutation, ont déterminé une équipe internationale de chercheurs en octobre 2014.
Les scientifiques suggèrent que l’ancêtre commun du VIH est « très probablement » apparu
à Kinshasa vers les années 1920. Toutefois, le VIH a été identifié pour la première fois
seulement en 1981.
DEFINITION
Le SIDA signifie syndrome d’immunodéficience acquise. Le terme anglais est acquired
immune deficiency syndrome (AIDS). Le SIDA représente le dernier stade de l’infection
par le virus VIH (VIH 1 ou VIH 2).
I-LES CAUSES DU VIH/SIDA
Le sida est provoqué par les virus VIH1 ou VIH2, VIH signifie virus
d’immunodéficience humaine. Parfois on parle de HIV, il s’agit du même terme
mais en anglais.
Le VIH est un rétrovirus (un virus à ARN capable de copier l’ARN en ADN
grâce à une enzyme nommée transcriptase inverse)
Le VIH cible et détruit les lymphocytes T, des globules blancs essentiels au bon
fonctionnement du système immunitaire.
Les premières années, les personnes séropositives (porteuses du VIH) ne
présentent généralement pas de symptômes cliniques, leur système immunitaire
fonctionnant encore normalement.
Si aucun traitement n’est suivi, le syndrome de l’immunodéficience acquise
(sida) apparaît environ sept ans après l’infection par le VIH. Il correspond au
moment où le système immunitaire ne fonctionne plus, les lymphocytes T ayant
pour la plupart été détruits par le virus.
Les symptômes de l’infection par le VIH évoluent selon le stade de la maladie. Dans les
premières semaines, la personne infectée peut rester asymptomatique ou bien développer les
symptômes d’une phase appelée primo-infection. Celle-ci se caractérise par des signes
cliniques comparables à ceux rencontrés en cas de grippe : forte fièvre, douleurs
musculaires, maux de tête, diarrhée...
Après la primo-infection, débute une phase asymptomatique qui peut durer plusieurs
années. Durant cette phase, le virus est présent et les personnes infectées restent contagieuses.
Le VIH affaiblissant progressivement le système immunitaire, la maladie finit par entraîner
l’apparition d’autres symptômes : perte de poids, infections de la peau, toux, fièvre et
diarrhée.
Si aucun traitement n’est suivi, la maladie évolue vers le sida, stade ultime de l’infection par
le VIH.
II-CONSEQUENCES DU VIH/SIDA
On note :
Le VIH reste un problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale,
qui a entraîné jusqu’ici 40,4 millions [32,9 à 51,3 millions], et connaît une
transmission continue dans tous les pays du monde ; dont certains
signalent une tendance à la hausse des nouvelles infections alors qu’elles
étaient auparavant en baisse.
On estimait à 39,0 millions [33,1 à 45,7 millions] le nombre de personnes
vivant avec le VIH à la fin de 2022, dont plus des deux tiers
(25,6 millions) dans la Région africaine de l’OMS.
En 2022, 630 000 personnes [480 000 à 880 000] sont mortes de causes
liées au VIH et 1,3 million [1,0 à 1,7 million] de personnes ont contracté
le VIH.
III- LES SOLUTIONS CONTRE LE VIH/SIDA
Le traitement antirétroviral combiné empêche le VIH de se multiplier et peut faire
disparaître le virus dans le sang. Il permet ainsi au système immunitaire du
patient de récupérer, de vaincre les infections et d'éviter le développement du
sida et d'autres effets à long terme de l'infection à VIH.
Quelque solution :
CONCLUSION