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Le VIH est le virus de l’immunodéficience humaine qui provoque la maladie du sida (syndrome

immuno déficience acquise). C’est probablement la mutation du VIS, virus provenant du singe.

La transmission du VIH est directe, elle se fait par 5 liquides physiologiques de l’organisme :
le sang, le sperme, les sécrétions rectales, les sécrétions vaginales et le lait humain. Les risques
majeurs sont donc lors de rapports sexuels non protégés, de la mère à son enfant, à cause du partage
de seringue d’aiguille non stérilisée par les consommateurs de drogues liquides, injection de
substances avec des seringues contaminées par des produits sanguins et contamination du personnel
médical.

Le VIH infecte les cellules immunitaires TCD4. Les capteurs dont elles disposent à leur surface
permettent au VIH de fusionner avec ces cellules.

Le virus modifie notre ADN dans le noyau de la cellule cible afin que la cellule en produise un grand
nombre de copies. Ainsi, en une journée, les cellules infectées produisent plus d’un milliard de
particules virales. Les anticorps anti VIH luttent alors contre le virus pendant 7 à 8 ans puis
s’affaiblissent et déclenchent la maladie du sida, lors de laquelle des maladies opportunistes comme
la tuberculose en profitent pour se développer.

Actuellement, 37 millions de personnes sont atteintes du sida dont 25 millions en Afrique car
dans ce continent, l’accès au traitement est plus restreint. On observe depuis 1980, une chute de
mortalité de plus de 30% grâce au traitement, 28.7 millions de personnes avait ainsi accès au
traitement en 2021. On observe une augmentation de 250% de personnes infectées entre 2001 et
2010 dans l’Europe de l’Est et l’Asie centrale. Le proche-moyen orient reste la partie du monde où
l’accès au traitement est le plus bas (18 %). Les femmes et les enfants sont les plus défavorisés au
niveau des traitements. Cela a pour conséquences l’augmentation des personnes infectées chez
elles. Les femmes représentent ainsi 64% à 71% des malades et un enfant sur deux non traité, meurt
avant l’âge de deux ans. Depuis le premier signe d’infection de l’Homme par le VIH en 1959 au
Kinshasa, 25 millions de personnes sont mortes du sida.

De nos jours, il n’existe pas de moyen efficace d’éradiquer la maladie. Pour autant, on peut
lutter contre la propagation du virus et ralentir son processus de développement. Pour limiter la
transmission du VIH, la meilleure solution est la prévention, et donc l’utilisation de préservatifs lors
de rapports sexuels qui représentent 80% des transmissions. Il est également nécessaire d’effectuer
un dépistage massif dans les zones à risques. Pour cela, plusieurs tests ont été élaborés à partir de
prises de sang. On peut faire ces tests auprès d’associations, dans des centres de dépistage ou
encore sous forme d’auto tests, ce-ci restent peu élaboré, mais incitent, lors de résultat positifs, à
aller faire des tests plus poussés en laboratoire. La distribution de matériel stérilisant est mise à
disposition dans certaines régions. Il existe également des traitements permettant de prolonger la
phase asymptomatique, qui sont appelés antirétroviraux (ARV). Ces traitements sont cependant
modifiés lors de la mutation du virus, ou bien combinés : on appelle cela la multi thérapie. Les
antirétroviraux permettent également la diminution drastique de la transmission de la mère à son
enfant qui tombe à 2%. La mutation du VIH est la cause des difficultés rencontrées par les chercheurs
pour développer un vaccin HIV
Certains vaccins sont néanmoins en bonne voie d’élaboration avec des résultats
encourageants sur certaines espèces d’animaux. On peut donc espérer dans le futur, l’éradication ou
tout du moins la rémission du VIH.

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