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CONTENU

INTRODUCTION..........................................................................................2

I. Comment se transmet le VIH ?.............................................................2

1. Transmission par voie sexuelle...............................................................2

2. Transmission par contact direct avec du sang.......................................3

3. Transmission pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement..3

II. Il n’y a pas de transmission :.................................................................3

III. Comment se protéger du VIH/SIDA...................................................4

Conclusion..................................................................................................4

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INTRODUCTION

Le VIH est le virus de l’immunodéficience humaine. C’est une IST, c’est-à-dire une infection qui
peut se transmettre lors de relations sexuelles comme par exemple, l’herpès génital et la syphilis.
La particularité du VIH est qu’il s’attaque aux cellules du système immunitaire, en particulier
aux lymphocytes T CD4. Ce sont des cellules qui protègent le corps contre les attaques des maladies
et autres infections
Cette épidémie est la plus meurtrière de l’histoire de l'humanité : elle a déjà fait plus de 20 millions de
victimes à travers le monde, et 40 millions de personnes vivent avec le VIH à l’heure actuelle!

I. Comment se transmet le VIH ?

Le VIH, le virus du sida, est présent dans tous les liquides biologiques de l’organisme des


personnes vivant avec le VIH. Mais tous les liquides du corps humain n’ont pas le même pouvoir de
transmission.

 Le virus est en quantité trop faible dans la salive, la sueur, les larmes, les vomissures ou
l’urine pour être transmis.
 Par contre, le sang, le sperme, le liquide séminal (liquide transparent qui s’écoule au début
de l’érection), les sécrétions vaginales, le liquide anal (rectal) et le lait maternel peuvent
transmettre le VIH.
Il existe trois modes de transmission du VIH :

1. Transmission par voie sexuelle

Pénétration vaginale Pénétration anale Cunnilingus avec présence de sang

Fellation: risque ou pas risque?

Il n’y a pas de risque pour la personne qui reçoit une fellation. La personne qui donne une fellation
peut être infectée par le VIH car il y a une présence de liquide séminal (liquide qui apparaît pendant
l’excitation). Le risque augmente lorsqu’il y a éjaculation dans la bouche, le sperme étant un
liquide plus contaminant que le liquide séminal.
Le risque vient de micro-lésions dans la bouche qui sont des « portes d’entrée » pour le virus.
Exemples : petites plaies, abcès, boutons de fièvre sur les lèvres, etc…

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Si vous pratiquez des fellations non protégées, même sans éjaculation, avec différents partenaires,
vous multipliez donc les risques d’une transmission par fellation.

2. Transmission par contact direct avec du sang

Lors du partage de seringues et/ou d’autre matériel (coton, cuillère, garrot, eau,…) entre usagers de
drogues par voie intraveineuse.

Lors d’une plaie accidentelle survenue, par piqûre ou par coupure provoquée par du matériel infecté,
essentiellement chez les travailleurs/euses de la santé (risque faible).
La transfusion de sang provenant d’une personne infectée par le VIH. Cette situation a disparu dans
nos pays.

3. Transmission pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement


Il y a un risque de contamination de la mère séropositive à son enfant durant la grossesse
(contamination par voie sanguine), l’accouchement (par voie sanguine et par les secrétions vaginales)
et l’allaitement (par le lait maternel). Heureusement, aujourd’hui, grâce à un accompagnement
médical adapté et la prise d’un traitement, les mères séropositives peuvent donner naissance à un
enfant non contaminé.

II. Il n’y a pas de transmission :


Le VIH ne se transmet pas par les larmes, la sueur, la salive, la toux et les éternuements, par
les piqûres d’insecte (le virus VIH ne survit pas dans les glandes salivaires du moustique), ni par
les poignées de mains, les baisers, les massages, ou la masturbation.

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Il n’y a pas de risque lorsqu’on dort dans le même lit, qu’on partage des vêtements, qu’on boit dans le
même verre ou qu’on mange dans le même plat, ni lors de la baignade, ou par le contact avec la
lunette des toilettes.

Par ailleurs, dans les pays industrialisés, le risque de contamination par transfusion sanguine est nul
car chaque don de sang fait systématiquement l’objet d’un dépistage. Il n’y a pas de risque non plus,
lors d’un don de sang, puisque le matériel utilisé est toujours stérile et à usage unique.

Les soins dentaires, le piercing et le tatouage sont également sans risques si les règles d’hygiène
sont respectées et que le matériel est stérile et/ou à usage unique.

III. Comment se protéger du VIH/SIDA

Le préservatif est  moyen incontournable pour se protéger de la plupart du VIH/SIDA mais il n’est pas le seul.
L’abstinence sexuelle, Le dépistage  et les traitements jouent aussi un rôle capital dans la prévention du
VIH/SIDA.
En effet, savoir que l’on est infecté par le VIH permet non seulement d’adapter son comportement pour ne pas
transmettre l’infection mais aussi de bénéficier de traitements qui permettront de guérir et donc de ne pas
infecter d’autres personnes.

Dépistage et traitement sont donc des outils qui permettent d’éviter la transmission des infections, au même
titre que le préservatif. Attention, certaines IST exigent une plus grande protection que le préservatif.

Il faut éviter aussi de ne partagez pas des aiguilles ou des dispositifs associés aux drogues;
Ne partagez son rasoir, lime ou tout autre article personnel;
Portez des gants si vous soignez une personne porteuse du VIH

Conclusion
Pour conclure, il est nécessaire d'insister sur l'importance du dépistage. Il faut absolument sensibiliser
les plus jeunes aux dangers du SIDA, car cette épidémie est partout, comme une épée de Damoclès
au-dessus de nous tous. Parfois, la confiance en un partenaire ne suffit pas : on s'ignore souvent
séropositif.
Aucune vaccination n'est disponible à ce jour, et aucun traitement ne permet de guérir du SIDA
Il faut penser à se protéger, et surtout, en parler et se faire dépister.

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