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DEDICACE
À
Ma famille pour ses peines et
grands sacrifices pour mes études
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux qui
ont contribué à sa réalisation.
TABLE DE MATIERES
DEDICACE.............................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................ii
LISTE DES ABREVIATIONS.............................................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX.....................................................................................................................iv
LISTE DES FIGURES..........................................................................................................................iv
Article I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.....................................................................................vii
Section 1.01 PRESENTATION GENERALE........................................................................................vii
(a) HISTORIQUE.....................................................................................................................viii
Section 1.02 SITUATION GEOGRAPHIQUE....................................................................................viii
1. PHILOSOPHIES ET MISSIONS................................................................................................viii
Article II. PRESENTATION DU LABORATOIRE D’ANALYSE MEDICALE..................................................x
Section 2.01 Présentation générale.................................................................................................x
RESUME.............................................................................................................................................16
INTRODUCTION................................................................................................................................16
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LITTERATURE.........................................................................18
I. Appareil génital de la femme.................................................................................................18
I .1. Généralités............................................................................................................................18
I.2. Anatomie et physiologie.........................................................................................................18
II- Flore Vaginale Normale............................................................................................................20
III- Evolution de flore vaginale...................................................................................................22
IV- LES INFECTIONS GENITALES FEMININES..............................................................23
IV.1 Généralités...........................................................................................................................23
IV.2 Les pathologies des voies génitales......................................................................................23
Article III. III- GENERALITE SUR CANDIDA ALBICANS.........................................................................27
Section 3.01 III-1- Définition de Candida Albicans.........................................................................27
Section 3.02 III-2- Structure...........................................................................................................28
Section 3.03 III-3- Morphogenèse.................................................................................................28
Section 3.04 III-5- Facteurs de virulence de Candida albicans.......................................................29
(a) III-5-1- Le Dimorphisme....................................................................................................29
(b) III-5-2- L’adhérence aux surfaces......................................................................................29
(c) III-5-3- les Enzymes Secrétées...........................................................................................29
(a) HISTORIQUE.
Au fil des années l’Hôpital Militaire de Région N°1 a connu, plusieurs appellations.
Auparavant, il était dénommé « Infirmerie de la Garnison », puis Centre Médical Militaire
de Yaoundé au milieu des années 80. C’est le décret présidentiel n°93/213 d’août 1993, qui
érige finalement le Centre Médical Militaire de Yaoundé en Hôpital Militaire de Yaoundé.
Ce n’est qu’en juillet 2001, que le dernier décret présidentiel N° 93/185 transforme l’Hôpital
Militaire de Yaoundé en Hôpital Militaire de Région N°1.
C’est une formation hospitalière d’une capacité de 140 lits, s’étendant sur une superficie de
5000m2 et abritant 08 bâtiments. Comprend 22 services spécialisés, un bloc administratif
et une morgue en annexe au quartier EKOUNOU à Yaoundé.
1. PHILOSOPHIES ET MISSIONS.
Les missions de l’HMR1 sont nombreuses et variées :
La médecine préventive et l’éducation pour la santé ;
Le diagnostic et le traitement avec ou sans hospitalisation ;
L’enseignement et la formation au profit du personnel des services de santé des
armées et la collaboration avec les établissements du Ministère de la Santé
Publique ;
la préparation des équipes médicales et chirurgicales destinées au soutien des
forces de défenses ou d’intervention dans le cadre d’une mission de protection
civile, d’assistance humanitaire ou de mise à disposition des moyens militaires
de secours.
CHEF SSBAM
Col AYANGMA C.
CST MAJOR
SECRETARIAT SSBAM
CST
CST
PRELEVEMENT
BANQUE DE SANG
A/CM TCHAGADICK
AT NGOLLE NGOUA
A/CM MENGUE
C D
B
E
F
Mémoire de LICENCE
A , rédigé par KAMGOUE POUASSI Abel x
Pour parvenir à ces fin le service dispose d’un personnel de 5 techniciens de laboratoire
militaire et civil avec à leur tête le CNE TCHOUAMO. Le service dispose également des
équipements de pointe (hotte a flux laminaire, incubateur a O2, incubateur a CO2, autoclave,
microscope optique a fluorescence…) pour la réalisation des différents examens
bactériologiques et activités du service.
L’unité de bactériologie de l’HMR1 réalise avec une forte demande des ECBU, PU, PCV,
Coproculture, mycoplasme et Recherche de BAAR. Avec un pourcentage réduit
Spermoculture, Hémoculture, Spermogramme, ECB des liquides de ponction, ECB des
Pus/Plaies.
Prévalence des infections génitales chez les femmes reçues au Centre Médical EXACT
DEDICACE
Je dédie ce modeste
travail à :
MES PARENTS
INTRODUCTION
Les infections génitales sont de plus en plus reconnues comme étant un problème
majeur de santé publique. Ces infections sont causées par des virus, des bactéries, des
parasites ou des champignons qui sont transmis ou acquis de plusieurs manières, généralement
lors des rapports sexuels avec une personne infectée ; ces infections peuvent être subdivisées
chez les femmes en deux en fonction de leur localisation : les infections génitales hautes et les
infections génitales basses.
On enregistre chaque année dans le monde plus de 340 millions de nouveaux cas
d’infections bactériennes et protozoaires sexuellement transmissibles (OMS, 2008).
L’organisation Mondiale de la Santé estime que 92 millions de nouveaux cas d’infection à
Chlamydia trachomatis surviennent chaque année dans le monde (OMS, 2008).
Le tractus génital féminin est un milieu naturellement sain composé de deux secteurs
microbiologiques séparés par l’utérus qui est très efficace contre l’ascension des bactéries
cervico-vaginales. La flore bactérienne dominante est composée d’une diversité de
lactobacilles en majorité joue un rôle de contrôle par le phénomène d’exclusion mutuelle qui
empêche qu’une espèce se multiplie aux dépends d’une autre. Cette régulation s’opère par des
mécanismes variés et complexes qui conduisent à l’établissement d’un environnement
écologique équilibré particulier (Quentin et al, 2006).
Certaines études sur les infections génitales féminines ont pu être réalisées en Afrique
notamment une étude réalisée au Cameroun par (Koanga et al, 2016) ayant objectivé des
résultats tels que la prédominance des Bactéries à Gram positif avec un taux de 71,62% et les
Staphylocoques étant l’espèce pathogène prédominante. Le taux d’isolement de Candida était
de 44,59%. (WHO, 2008).
Les infections génitales féminines causent beaucoup de dégâts dans la santé des
femmes en général et des femmes dans des zones sous développées en particulier. Ces dégâts
peuvent être entre autre : la stérilité, les grossesses extra-utérines, les douleurs pelviennes
chroniques et les fausses couches.
Devant la grande diversité des infections du tractus génital chez les femmes et la
diversité de manifestations cliniques de ces infections, la gravité de leurs impacts sur ces
femmes, il nous a semblé intéressant de nous poser la question de savoir :
Quelles peuvent être les principaux germes responsables de ces infections chez les femmes
dans la ville de Garoua?
C’est dans l’optique de répondre à cette question que nous nous sommes fixé comme
objectif général de cette étude :
I .1. Généralités
L’appareil génital féminin intervient dans les fonctions reproductives et sexuelles de la
femme. L’appareil génital a pour fonction non seulement le plaisir sexuel mais aussi la
procréation. Ainsi connaître le fonctionnement de son appareil génital c’est aussi connaître sa
capacité de procréer (Charlotte, 2016).
Le milieu vaginal est composé d’une phase liquide, riche en eau et en substances
d’origine plasmatique complétées par les composantes de la glaire cervicale. Les éléments
solides et figurés du milieu vaginal consistent en cellules vaginales exfoliées, leucocytes et
bactéries dont la concentration varie de 106 à 1012 bactéries par gramme de sécrétion vaginale
selon que cette flore est normale ou pathologique (Quentin, 2006).
Il comprend:
Les ovaires (gonades féminines)
Le tractus génital
○ Trompes utérines
○ Utérus
○ Vagin
○ Organes génitaux externes
La glande mammaire (Chantal, 2011).
I.2.1 Ovaires
Deux ovaires qui libèrent les ovocytes et sécrétion des hormones stéroïdes sexuelles.
Entourés par un épithélium formé d’une seule couche de cellules cubiques…Au centre tissu
conjonctif lâche très vascularisé (artères et veines tortueuses qui irriguent le cortex) :
médullaire (Chantal, 2011).
La glande mammaire est une glande exocrine dont l’activité est hormono-dépendante.
Glande tubulo-alvéolaire formée de 10 à 20 lobes entourés de tissu conjonctif et de tissu
adipeux. Chaque lobe est drainé par un canal excréteur : canal galactophore qui convergent
vers le mamelon et s’ouvrent au niveau de l’area cribosa. Sont ramifiés en canaux de plus en
plus fins qui recueillent le produit de sécrétion des glandes tubulo-acineuses (Chantal, 2011).
Au sein de la flore vaginale normale, trois groupes de bactéries peuvent être distingués :
Le groupe 1 : est composé de la flore dominante, ou flore de Doderleïn. A l’état physiologique,
elle est cohabitée par différents bactéries commensales inoffensives est constituée
principalement du genre Lactobacillus, bacilles à coloration de gram positive, avec plus de
107 (germes/ ml) de sécrétions vaginales appelées leucorrhées. Les espèces les plus
rencontrées sont Lactobacillus jensenii, L. crispatus, L. gasseri et L. iners (Cocho., 2012 ;
Bohbot., 2007). Les Lactobacillus adhérent à la muqueuse vaginale et créent un biofilm
protecteur. Ils assurent ainsi un rôle de protection contre les agressions par des micro-
organismes pathogènes grâce à différents mécanismes d’action (Lepargneur et al., 2002).
Dès la naissance, le vagin est rapidement colonisé par des bactéries fécales et cutanées.
Chez la femme adulte, les menstruations, la grossesse, les rapports sexuels et d’autres
facteurs locaux fragilisent l’écosystème vaginal. Au cours de la grossesse, le taux élevé
d’œstrogènes induit une production plus importante de glycogène au niveau de la muqueuse
vaginale, ce qui fournit une source de carbone pour les candidas et favorise ainsi leur adhérent
aux cellules épithéliales.
Après la ménopause, l’imprégnation oestrogénique diminue, le PH vaginal augmente et
une atrophie vaginale s’installe, ce qui favorise l’apparition de vaginites infectieuses.
L’œstrogènothérapie permet de restaurer la flore lactique (Figure 5).
Figure 5:Rôle des œstrogènes et des lactobacilles dans l’équilibre de la flore normale vaginale
IV.1 Généralités
Les infections sexuellement transmissibles constituent un véritable problème de Santé
publique, en particulier dans les pays en voie de développement. La fréquence des infections
génitales et leurs séquelles, au premier rang desquelles la stérilité, justifie leur prise en charge
précoce et adéquate, qui passe par un diagnostic précis (Sow et al, 1999).
Candida albicans est une levure polymorphique associée à la microflore indigène vaginale et oro-
gastrointestinale de plusieurs espèces animales (Odds., 1988). Le genre Candida comporte 200
espèces (Kurtz et al., 1990) dont une dizaine seulement possèdent la faculté de s’adapter à une
température de 37°C et peuvent donc être occasionnellement pathogènes pour l’homme ; ce sont C.
albicans, C. tropicalis, C. glabrata, C. pseudotropicalis, C. guiÏlierrnodii, C. krusei, C parapsilosis, C
zeylanoides, C. stellatoïdea, C. dubliniensis et C. brumptii..., (Dotto., 1984) (Samson., 1990) ;
(McCullough et al., 1996).
Division Eumycota
Phylum (sous-division) Deuteromycotina
Famille Moniliaceae
Genre Candida
Le genre candida compte 196 espèces, dont seulement une dizaine ont été reconnues
pathogènes pour l’homme, en raison de leur faculté d’adaptation à la température de 37°C
(CARDENES P et CARMEN D., 2009).
sont variés: dégradation de protéines, dégradation des structures cellulaires et tissulaires de l'hôte,
dégradation du système immunitaire. Leur expression dépend du pH, de la localisation de C. albicans
et de sa forme morphologique. C. albicans possède encore des phospholipases (A, B, C et D) et des
lipases (1 à 10). (Lagane., 2007)
Des levures avec des bour- Des pseudo filaments ; geons polaires, une paroi
mince ; Des filaments vrais.
Figure 12:Aspect macroscopique des colonies de levures de Candida sur milieu Sabouraud
chloramphénicol.
b) III-4-3-2- Identification
La réalisation des tests d’identification ne peut être envisagée qu’en présence de colonies
bien individualisées, en pratique courante. L’identification de l’espèce candida Albicans fait appel à la
détermination de caractères morphologiques, physiologiques et plus récemment immunologiques.
On distingue :
Principe
Candida albicans et candida dubliniensis sont les seules espèces qui produisent des tubes germinatifs
en 3 heure a 37°C dans du sang au-delà de 4heures, la germination est plus spécifique pour Candida
albicans que pour candida dubliniensis.
3) Technique
Appelé aussi test de filamentation, il consiste à émulsionner une pointe de pipette de levures dans 1
ml de sérum de lapin ou humain, puis laisser incuber à 37 C° pendant 3 à 4 heures. Lorsqu'il s'agit de
candida albicans, on observe dans presque 90% des cas un tube germinatif partant de levure sans
présence de constriction à la base, visible au microscope optique.
Principe
Ce test a pour objectif de favoriser chez certaines levures, et plus particulièrement chez candida
albicans, l’apparition de structure morphologique particulièrement appelées Chlamydospores. Dans
ce test on utilise le milieu PCB (pomme de terre-carotte-bile) pour l’identification.
- Couler le milieu PCB sur une lame propre présente dans une boite de pétrie ;
- Faire deux stries dans les deux côtés de milieu par une lamelle propre ;
- Ensemencer les colonies prélevées à partir d’un milieu d’isolement par des stries sur les
côtés de milieu PCB à l’aide d’une pipette pasteur ;
la paroi de cette levure. Ces particules de latex colorées en rouge sont en suspension dans un contre-
colorant vert.
Elle se fait à l’aide des galeries commercialisées. Parmi les plus utilisées nous citerons:
API 20C Aux (Bio Mérieux) : elle est fondée sur l’assimilation de 19 sucres différents, avec
l'assimilation de la xylose et le α-méthyl-D-glucoside chez C. albicans.
9) III-4-3-2-6- Auxanogramme
C'est un milieu synthétique qui permet d'étudier le comportement des levures vis à vis des
glucides utilisés comme seule source de carbone organique. Il contient des acides aminés, des
vitamines et des ions minéraux. Seules les levures capables d'utiliser le sucre comme substrat
carboné vont se développer et former des colonies (Chabasse et al., 1999) (Grillot., 1996).
vaginalis : Vaginose
bactérienne i. Description
La vaginose bactérienne (VB) est une des affections génitales les plus fréquentes (Keane
et al., 2000), résultant d'un profond déséquilibre de l'écosystème vaginal (Bergogne,
2007 ). Elle est due à la diminution ou la disparition des bactéries lactiques au profit d'une
flore pluri microbienne (Émile, 2009 ; Menard & Bretelle, 2012), essentiellement des
anaérobies, mais aussi d'autres micro-organismes comme Gardnerella vaginalis et
Mycoplasma hominis peuvent entrainer une vaginose bactérienne (Judlin, 2003 ; Keane
et al., 2000). Si l'écoulement vaginal et l'odeur sont les symptômes les plus fréquemment
associés au diagnostic de la VB, 50 % des femmes ayant une VB ne présente pas de
symptômes (Klebanoff et al., 2004). Parmi ces bactéries, Gardnerella vaginalis et
Atopobium vaginae sont les plus incriminées (De Backer et al., 2007 ; Bradshaw et al.,
2006).
ii. Diagnostic
a. Critères cliniques
Le diagnostic clinique repose sur le score d'Amsel, pour lequel la vaginose bactérienne est
avérée si trois paramètres au moins sont positifs parmi quatre (Émile, 2009 ; Bohbot 2011) : -
leucorrhées blanc-grisâtre, fluides, homogènes et adhérant à la muqueuse vaginale ;
- odeur de « poisson pourri », soit spontanée, soit après addition d'une goutte de potasse à
b. Critères microscopiques
Comme nous pouvons le voir ci-dessous, la photo de droite correspond à une flore évocatrice d'une
vaginose bactérienne ce qui signifie qu'il y a un réel déséquilibre au niveau de l'écosystème
microbien vaginal se traduisant par le remplacement de la flore lactobacillaire par une flore
anaérobie.
Figure 5: Frottis de flore vaginale normale contre une flore de vaginose bactérienne
(d) ( http://www.med.univmontp)
L'examen complémentaire développé pour le diagnostic de la vaginose bactérienne est l'examen au
microscope d'un étalement sur lame des secrétions vaginales après coloration de Gram ; il permet
d'établir le score de Nugent (Émile, 2009 ). L'établissement de ce score tient compte pour
l'essentiel de la corrélation inverse entre la densité en lactobacilles et celle de deux autres
morphotypes bactériens (Gardnerella vaginalis et Mobiluncus spp.). Un score supérieur ou égal à
7 définit une vaginose bactérienne (Menard et Bretelle, 2012). Pour chaque morphotype, on établit
un score de 0 à 4 par le calcul du nombre de bactéries par champ selon le tableau 1.
Tableau 1score
: de nugent (Émile, 2009).
ScoreMorphotype
Lactobacillus
Morphotype des espèces
Gardnerell
a et bacteroides
Morphotype
Mobiluncus
0 +4 0 0
1 +3 +1 +1 ou +2
2 +2 +2 +3 ou +4
3 +1 +3
Il est nécessaire d'additionner les scores des trois morphotypes pour obtenir le score de Nugent.
1) Structure et activité
La structure de base des dérivés azolés est constituée d'un pentacycle azoté N-substitué par un
radical à chaîne plus ou moins longue. On peut distinguer deux classes : les imidazolés et les triazolés.
Ils se différencient par le nombre d'atomes d'azote sur le pentacycle (Optimed., 2003). Ainsi, les
molécules originales comme le miconazole ou le kétoconazole sont toutes composées d'un noyau
imidazolé substitué de plusieurs groupements lipophiles, le plus souvent aromatiques (par exemple
phényl substitué en 2 et 4 par des halogènes). Les dérivés comme le fluconazole et l'itraconazole ont
un ou deux noyaux triazolés, ce qui apporte une meilleure stabilité et des propriétés
pharmacocinétiques plus favorables. (Optimed., 2003).
2) Mécanisme d’action
Les antifongiques azolés agissent par liaison et inhibition de la lanostérol 14α déméthylase :
Erg11 ou CYP51, enzyme responsable de la conversion du lanostérol en ergostérol, composé
indispensable de la membrane des cellules fongiques. Il en résulte une altération membranaire, ainsi
qu’une accumulation de stérols méthylés toxiques pour la cellule fongique parmi lesquels le 14α
méthylergosta-8,24 dien-3β,6α-diol. Ils inhiberaient également un autre cytochrome P450 impliqué
dans la biosynthèse de l’ergostérol : Erg5. Toutefois, il s’agirait d’une cible mineure puisque située en
aval de Erg11 dans cette voie biosynthétique (Coste et al., 2009).
Ces antifongiques sont fongistatiques sur Candida spp. : ils permettent d’inhiber la croissance des
levures, sans les supprimer.
econazole, omoconazole,
fenticonazole, oxyconazole,
ravuconazole,
voriconazole
posaconazole,
Trois molécules de cette famille sont commercialisées et indiquées dans le traitement des candidoses
invasives : la caspofungine (CANCIDAS®, MSD), l’anidulafungine (ECALTA®, Pfizer) et la micafungine
(MYCAMINE®, Astellas).
1) Mécanisme d’action
Les échinocandines inhibent l’action de la Béta-(1,3) -D glucane synthase, une enzyme fongique
responsable de la synthèse du Béta-(1,3) -D glucane. Ce sucre est un constituant majoritaire et
spécifique de la paroi fongique, il est absent des cellules mammifères. Les échinocandines exercent
un effet fongicide indirect par inhibition de la synthèse de la paroi fongique (Bart-Delabesse et
Datry., 2006).
1) Mécanisme d’action
L’amphotéricine B exerce une action fongicide en se fixant et en altérant directement l’ergostérol,
principal composant stéroïdien de la paroi des champignons. La fixation de la molécule à la paroi
fongique génère une perméabilité anormale via la formation de pores dans cette paroi. Ceci génère
une fuite des composants intra cytoplasmiques du champignon et entraine sa mort (Delaunay et
Fissore, 2006).
1) Mécanisme d’action
Il s’agit d’un analogue synthétique d’une base nucléosidique ; la cytosine. Elle exerce une activité
fongistatique sur certaines espèces en pénétrant dans la cellule fongique. Il coexiste ensuite deux
voies de métabolisation dans la cellule fongique : l’une conduisant à une inhibition de la synthèse de
l’acide nucléique fongique, l’autre consistant en une inhibition de la synthèse protéique fongique
(Dankert et al., 2000). Il est indispensable d’utiliser ANCOTIL® en association systématique avec un
autre ATF et de ne jamais l’utiliser en monothérapie afin de limiter le risque de sélection de mutants
résistants. L’association de Flucytosine est synergique avec l’amphotéricine B (Dankert et al., 2000).
L’effet antifongique qui en résulte est fongistatique. La terbinafine est quasi exclusivement utilisée
pour la prise en charge des infections candidosiques superficielles mais peut aussi trouver sa place
dans la prise en charge des infections invasives notamment réfractaires aux traitements habituels en
association avec d’autres antifongiques (Blain., 2012). La naftifine, réservée à la prise en charge des
dermatophyties.
II. METHODE
Type d’étude
Nous avons effectué une étude prospective transversale et descriptive.
Période d’étude
Notre travail au HMY a duré 2 mois : de la période du 02 Avril 2023 au 30 Juin 2023.
Population étudiée
Notre étude portait sur toutes les femmes recommandées pour examen du PCV à l’hopital militaire de
yaoundé.
Critères d’inclusions
Etaient inclues de l’étude toutes patientes :
Critères d’exclusions
Etaient exclues de l’étude toutes patientes :
Taille de l’échantillon
Nous avons effectué un échantillonnage exhaustif. Au total 82 femmes ont constitué la taille de notre
échantillon.
-ethnie
- niveau d’étude
-profession
-Statut matrimonial
-revenus financiers
- Macroscopie ;
- Microscopie (etat frais ,apres coloration de gram) ;
- Mise en culture et identification
- Germe isolé
Pour mener à bien notre travail, nous avons suivi le plan synoptique suivant :
Prélèvement gynécologique
Analyses microbiologiques
Etat frais
Etat coloré
Résultats et Interprétations
La réalisation de l’examen du PCV est basée sur deux principales méthodes : l’analyse macroscopique et une analyse
microscopique.
Conditions de prélèvement
o La patiente ne doit pas avoir fait de toilette intime : introduction d’antiseptiques à l’intérieur du vagin
o La patiente doit avoir passé les 24 heures précédant le prélèvement sans avoir eu de rapport sexuel avec
pénétration
o La patiente ne doit pas être en période menstruelle
Tous les prélèvements vulvo-vaginaux doivent se faire avec une bonne visualisation donc sur table gynécologique et
avec un spéculum. Les étapes sont telles que :
o Accueillir la patiente et étiquetage des écouvillons o Il est essentiel que la patiente soit détendue car, si elle
est crispée, le col de l'utérus bascule vers l'arrière et il sera impossible de visualiser son orifice.
o Pour ce faire on laissera la patiente s'installer elle-même, tranquillement, sur la table d'examen
o Faire plier les genoux en écartant les cuisses o Dégager le sphincter vaginal et engager délicatement le
spéculum stérile fermé (à usage unique)
o Le spéculum sera doucement poussé en avant et progressivement ouvert o Lorsqu'on aura dépassé la
première moitié du vagin on le fera tourner d'un quart de tour
o Modifier l’enfoncement ou l’inclinaison jusqu’à ce que le col soit visible o Bloquer le spéculum. o Décrire
l’aspect macroscopique du col : observer et noter l’aspect du col, et la quantité de leucorrhées.
o Effectuer les écouvillonnages à deux endroits : au niveau de la paroi utérine avec le premier écouvillon et au
niveau du col de l’utérus avec le deuxième écouvillon o Retirer le speculum en commençant par le dévisser
un peu. (Si l’on le dévissait jusqu’au bout, l’on risquerait de prendre des bouts de muqueuse entre les mors.
Ce serait très douloureux pour la patiente). Tirer le speculum.
o Après le retrait du spéculum, donner le rendez-vous au patient avant son le départ.
Le schéma ci-dessous décrit la réalisation d’un prélèvement cervico-vaginale
Cette étape consiste à faire une observation physique de l’échantillon, de donner l’aspect du col, et des leucorrhées
puis noter. Observer l’aspect des sécrétions vaginales à travers des paramètres tels que :
Quantité Couleur
Consistance Odeur
3) protocole
5) Procédure de la coloration
utiliser une lame propre. Ecrire le nom du patient et l’identification du spécimen sur la lame avec un crayon
de papier. Ne pas utiliser de stylo à bille.
étaler l’échantillon en un frottis mince sur la lame de verre. Permettre au frottis de sécher à l’air libre ou
fixer la lame en la passant 3 fois dans la flamme.
Déposer la lame sur les supports du bac de coloration
PCV Observations
Aspect col
Leucorrhées
Test potasse
pH
Etat frais
Cellules épithéliales
Leucocytes
Levures
Trichomonas
Gram
Cocci
Bacilles
Flore type
c) II-2-9-6- Culture
Elle est absolument nécessaire pour l’isolement et l’identification de la levure. La culture se fait sur milieu
gélosé de Sabouraud, additionné d’un antibiotique, le chloramphénicol et /ou la gentamicine, afin d’inhiber la vitesse de
croissance de la flore bactérienne qui est plus rapide que des levures.
Avant d’ensemencer, on écrit la date, le nom du patient et l’examen demandé sur la boite de gélose ; ensuite à l’aide
des écouvillons contenant les secrétions on effectue des stries qui permettent d’obtenir des colonies distinctes. Les
boites de pétri ensemencé sont incubé à 37°C pendant 24h, voir 48 heures. Sur le milieu de Sabouraud, les colonies
apparaissent blanches, crémeuses et lisses (Figure 30). après incubation dans une étuve entre 35 et 37 C° pendant 24 à
72 heures.
Mode opératoire
Déposer sur une lame propre une goutte d’eau physiologique et une petite colonie, faire des mouvements
circulaires de façon à obtenir un étalement mince et homogène, sécher et fixer le frottis au-dessus de la flamme du
bec bunsen sans trop le chauffer ; ensuite réaliser une coloration de GRAM selon les étapes décrites plus haut à la
partie (II-3-4-2-2-). Puis observer au microscope à l’objectif x100.
Le développement des tubes germinatifs à partir d’une blastospore confirme la présence de l’espèce C. albicans.
La sensibilité et la spécificité de ce test sont respectivement 86,3 % et 100 % (Chabasse et al., 1999 ; Koenig., 1995).
Appelé aussi test de filamentation, il consiste à émulsionner une pointe de pipette de levures dans 1 ml de sérum
humain dans un tube a hémolyse stérile bouchée, puis laisser incuber à 37°C pendant 3 à 4 heures. Au bout des 3heurs,
observer au microscope une goutte de suspension et noter la filamentation des levures.
Figure 32: Test de filamentation positif (Can- Figure 33: Test filamentation négatif (candida spp) dida albicans)
1) MODE OPERATOIRE
Couler la gélose Sabouraud dans des boites de pétri
Laisser prendre en masse
Préparer une suspension mycologique
A l’aide d’un écouvillon prélever la suspension puis faite des stries serrer sur la gélose
S’assurer que la surface de la gélose est bien séchée, et y déposer des disques de celluloses imprégnées
d’antifongique
Laisser la boite reposer durant quelques minutes pour permettre aux antifongiques de bien diffuser
Placer les boites retourner dans un incubateur a température optimale de croissance du germe à étudier
(25°C) pendant 24Heures
Après incubation et croissance du champignon, il apparaît une zone d’inhibition symétrique centrée sur le disque. La
CMI (Concentration Minimum Inhibitrice) est lue au niveau de l’intersection entre l’ellipse d’inhibition et le disque. Dans
le cas de notre étude il s’agit d’un Test qualitatif.
NYSTATINE FLUCONAZOL
KETOCONAZOL ITRACONAZOL
ECONAZOL AMPHOTERCIN
MYCONAZOL
P= n / N x 100
RESULTATS ET DISCUSSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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