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REMERCIEMENT
i
Au Président du jury : Pr. NGOUNGOU qui nous a fait l’honneur de présider notre jury.
A Monsieur MOUENGOFOU KOUMBA Jean, Notre directeur de mémoire. Pour votre dévouement,
pour avoir accepté de nous encadrer et pour tous les conseils, les astuces pour la rédac on de ce
mémoire. Perme ez-nous, de vous témoignez notre profond respect et notre reconnaissance.
A Monsieur NZENGUE Directeur de l’Ecole de Santé de Libreville (ESL). Perme ez-nous de vous
témoigner notre profonde gra tude pour l’améliora on con nue de la qualité des enseignements
dans votre établissement.
A Monsieur BENGONE Maturin, Major Adjoint du laboratoire du CHU d’Owendo. Pour le temps
que vous avez consacré à notre encadrement professionnel. Perme ez-nous de vous témoignez
notre profond respect et notre reconnaissance pour votre par cipa on à l’améliora on de la
qualité de ce travail et avoir accepté de partager vos connaissances de manière très
pédagogique.
Au Corps Administra f de l’Ins tut Supérieur de L’Ecole de Santé de Libreville (ESL), pour la
par cipa on à ma réussite au fil du temps pendant mon parcours académique de prêt et de loin.
A tous mes Camarades de la promo on de licence en biologie 2022. Ma profonde gra tude
pour les échanges et les moments passés ensemble.
ii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau VII : Profil de résistance globale des entérobactéries isolées aux antibiotiques
n=14.
iii
LISTE DES FIGURES
iv
LISTE DES ABREVIATIONS
BA : bactériurie asymptomatique.
v
LDC : Lysine décarboxylase. Ofloxacine.
ONPG : Orthonitrophényl-β-D-galactopyrannoside.
PVX : PolyViteX
VP : Vosges-Pro
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TABLE DES MATIERES
DEDICACE……………………………………………………………………………………i
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………. ii
LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………………… iii
LISTE DES FIGURES………………………………………………………………………. iv
LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………. v
TABLE DES MATIERES…………………………………………………………………… vi
INTRODUCTION……………………………………………………………………………. 1
I. GENERALITES.................................................................................................................2
I.1 DEFINITIONS.............................................................................................................2
I.2 ETUDES DES PRINCIPAUX GERMES RESPONSABLE DES INFECTIONS
URINAIRES...........................................................................................................................4
I.2.1 Les Entérobactéries...............................................................................................4
I.2.1.1 Escherichia........................................................................................................4
I.2.1.2 Klebsiella pneumoniae......................................................................................5
I.2.1.3 Enterobacter sp..................................................................................................7
I.2.1.4 Serratia marcescens...........................................................................................7
I.2.1.5 Entérobactéries opportunistes...........................................................................8
I.2.1.6 Pseudomonas...................................................................................................10
I.2.2 Coques gram négatifs..........................................................................................11
vii
II.2 CADRE D’ETUDE....................................................................................................21
II.3 ECHANTILLONNAGE ET TAILLE DE L’ECHANTILLON................................21
II.3.1 Critères d’inclusion et d’exclusion.....................................................................21
viii
INTRODUCTION
Les infections des voies urinaires (IVU) sont parmi les infections bactériennes les plus
communes [CITATION BOU13 \l 1036 ]. Elles sont courantes chez les femmes enceintes et
constituent un défi thérapeutique majeur, car le risque de complications graves chez la mère
et son enfant est élevé. C’est une pathologie très connue tant en médecine de ville qu’en
pratique hospitalière. Elles sont situées en seconde position, après les infections respiratoires
[CITATION SEK08 \l 1036 ] .
Ainsi, l’urine est un liquide organique de couleur jaune ambrée, d’odeur safranée, souvent
acide. Elle est sécrétée par les reins puis emmagasinée dans la vessie entre les mictions.
L’infection des voies urinaires se produit lorsque les micro-organismes, habituellement des
bactéries du tube digestif grimpent à l’ouverture de l’urètre et se multiplient pour provoquer
une infection [ CITATION BOU13 \l 1036 ].
Nous nous proposons, pour notre part comme obdjectif général d’étudier le profil de
résistances aux ß-lactamines liés à l’infection urinaires chez la femme enceintes aux CHUO.
1
I. GENERALITES
I.1 DEFINITIONS
-Les reins : assurent la filtration du sang. Ils permettent l’élimination des déchets et jouent
également un rôle important dans la régulation des liquides corporels et de la pression
sanguines.
-Les uretères : sont des petits canaux qui permettent le passage de l’urine des reins à la
vessie.
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De loin la forme d’infection urinaire la plus courante, la cystite touche presque uniquement
les femmes. Il s’agit d’une inflammation de la vessie. Le plus souvent, cette inflammation est
provoquée par la prolifération de bactéries intestinales de types Escherichia coli, qui sont
nombreuses aux environ de l’anus. Les bactéries passent de la région anale et vulvaire a la
vessie en remontant par l’urètre. Tout ce qui gêne la vidange de la vessie augmente le risque
de cystite, car cela augmente la rétention d’urine, donc le temps de prolifération des bactéries.
La cystite s’accompagne toujours d’une urétrite.
L’urétrite infectieuse
C’est une infection qui touche uniquement l’urètre (le conduit qui relie la vessie au méat
urinaire), on l’appelle urétrite. Il s’agit souvent d’infections sexuellement transmissibles
(IST), très courante chez les hommes et les femmes peuvent aussi en souffrir. Différents
agents infectieux peuvent causer l’urétrite. Les plus rencontres sont la chlamydiae et le
Nesseria gonorrhée (la bactérie responsable de la gonococci).Chez l’homme l’urétrite peu
s’accompagner d’une prostatite.
La pyélonéphrite
La pyélonéphrite est une affection plus grave. Elle désigne l’inflammation du bassinet (la
cavité du rein collectant les urines) et du rein lui-même. Celle-ci résulte généralement d’une
infection bactérienne. Il peut s’agir d’une complication due à une cystite non traitée ou mal
traitée qui conduit à la remontée des bactéries de la vessie vers les reins. Et à leur
prolifération à ce niveau. La pyélonéphrite aigue survient plus souvent chez la femme
enceinte. Ainsi que chez les enfants dont une malformation des uretères provoque un reflux
de l’urine de la vessie vers les reins.
3
Figure 1: Appareil urinaire de la femme. Source : http://www.google.com
Appareil urinaire produisant l’urine,la stocke et l’élimine avec les toxines et les déchets.
L’urètre est un tube qui conduit l’urine de la vessie jusqu’à l’orifice urinaire.
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b) Habitat :
C’est un hôte normal du tube digestif de l'homme et des animaux (107-109/g selles)
C’est l’espèce dominante de la flore aérobie (car un a 99 % d'anaérobies strictes)
Elle est retrouvée dans l'environnement (contamination fécale et colimétrie)
c) Pouvoir pathogène :
� Infections extra-intestinales :
. Infections urinaires (cystites, pyélonéphrites)
. Infections abdominales : cholécystites, péritonites, appendicites
. Infections génitales : prostatites
. Infections ostéo-articulaires
. Bactériémies (risque de choc endotoxinique) :50 % des cas
. Méningites néonatales (dues à E. coli K1) et neurochirurgicales
. Infections puerpérales
. Infections de plaies chirurgicales (nosocomiales)
� Infections intestinales : diarrhées infectieuses
Il existe de 6 pathovars selon les facteurs de virulence
d) Diagnostic biologique :
-L’isolement se fait sur gélose ordinaire ou milieu sélectif (type Drygalski)
-On peut utiliser des milieux chromogènes
- On peut utiliser des milieux spécifiques pour la recherche des EHEC (E coli Entero
hémorragique)
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Les Klebsielles sont des bacilles à coloration de Gram négative, immobiles, de dimensions
comparables à celles d’E.coli.
En général ils ont une culture très facile sur tous les milieux usuels. Sur les milieux
classiques d’isolement pour entérobactéries (Drigalski, Hektoen, Mac Conkey), les colonies
de Klebsiella pneumoniae sont bombées, muqueuses, parfois filantes à l’anse de platine, d’un
diamètre de 3 à 4 mm [ CITATION SOU03 \l 1036 ].
b) Caractères biochimiques
Fermentation des sucres : glucose (+), lactose (+) ;
Réduction des nitrates en nitrites : NO3+ ;
Métabolisme du tryptophane en indole : indole (-) ;
ONPG (+), LDC (+); ¾ H2S (-).
Urease (+), TDA (-).
VP (+) [ CITATION SEK11 \l 1036 ].
c) Pouvoir pathogène
Résistance acquise
-Résistance aux inhibiteurs des β-lactamases : des bêta-lactamases de classe A de type IRT
insensibles à l’acide clavulanique (mutants d’enzymes TEM) ont été décrites.
6
β-lactamases de classe A à spectre étendu (BLSE): de nombreuses souches de K.
Pneumoniae sont productrices de BLSE. Pour la plupart d’entre elles, la production de BLSE
se traduit par des images de synergie très caractéristiques entre les céphalosporines de 3ème
génération et l’acide clavulanique (disque d’augmentin ou de claventin).
-La résistance à l’imipénem: elle peut être due à l’association d’une imperméabilité de la
membrane externe, ou une production à haut niveau d’une ß-lactamase plasmidique de classe
C [ CITATION SOU03 \l 1036 ].
Croissance de l’espèce klebsiella pneumonia sur milieux de culture avec agar sanguin :
colonies opaques,lisses et mucoides.
I.2.1.3 Enterobacter sp
a- Caractères morphologiques et culturaux
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Enterobacter sp comprend plusieurs espèces dont Enterobacter. aerogenes et Enterobacter.
Cloacae qui sont les agents les plus fréquents d’infections urinaires. Ces espèces se déplacent
de la flore fécale vers les voies urinaires grâce aux flagelles [ CITATION GOU00 \l 1036 ].
b- Caractères biochimiques
-Enterobacter cloacae
-Enterobacter aeroginosa
b- Caractères biochimiques
Serratia marcescens appartient au groupe des bactéries : ONPG (+), VP(+), fermentation des
sucres : glucose (+), réduction des nitrates en nitrites (+), métabolisme du tryptophane en
indole (-), H2S (-), urease (-), TDA (-) [ CITATION SOU03 \l 1036 ].
c- Pouvoir pathogène
Serratia marcescens, généralement est un pathogène opportuniste qui cause l’infection chez
les patients immunodéprimés. Parmi les facteurs pathogéniques trouvés à des souches de
Serratia sont ; formation des fimbriaes, production de protéine sidérophores, capacité de
résister à des actions bactéricides de sérum et production de protéase [ CITATION GRI06 \l
1036 ].
8
clavulanate, céphalosporine à spectre étroit, céphamycine, céfuroxime, nitrofuranto ٨ ne et
colistine. Il porte aussi un gène chromosomique ampC qui peut élargir la résistance à
plusieurs antibiotiques de β-lactamine [ CITATION STE11 \l 1036 ].
Résistance acquise
- β-lactamases de classe A à spectre étendu (BLSE) : des variantes de type TEM et
SHV ont été décrits,
- Mutants de céphalosporinases de classe C : on a récemment décrit une β-lactamase
chromosomique, appelée SRT-1, dans une souche de S. marcescens résistante aux
céphalosporines de troisième génération, en particulier à la ceftazidime et au
céfuroxime,
- Carbapénèmases de classe A : une enzyme de classe A, Sme- 1, capable de conférer
la résistance aux carbapénèmes, a été décrite chez S. marcescens,
- Métallo-ß-lactamases : en 1994, une métallo-β- lactamase à zinc, IMP-1, a été décrite
chez une souche de S. marcescens isolée au Japon [ CITATION SOU03 \l 1036 ].
Proteus mirabilis
- Les Proteus sp sont des bacilles à coloration de Gram négative, très généralement
mobiles, polymorphes, mesurant de 0,4 à 0,8 µm de diamètre sur 10 µm à 80 µm de
longueur.
En milieu gélosé. P. mirabilis et P. vulgaris peuvent envahir la surface de milieu en
formant des ondes concentriques. Cet essaimage ou swarming, est dû à la grande
mobilité de la bactérie.
- L’envahissement des cultures par les Proteus peut être réduit par la présence dans le
milieu des sels biliaires ou de détergents, par accroissement de teneur en gélose ou par
une diminution de la teneur en NaCl [CITATION AVR92 \l 1036 ].
b- Caractères biochimiques
Les Proteus sont caractérisés par leur uréase très active, la production d’H2S, d’une
gélatinase et leur pouvoir glucidolytique faible.
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Fermentation des sucres : glucose (+) ;
Réduction des nitrates en nitrites : NO3+ ;
Métabolisme du tryptophane en indole : indole (-) ;
Orthonitrophényl-ȕ-D-galactopyrannoside : ONPG (-) ;
Ornithine décarboxylase : ODC (+) ;
Tryptophane désaminase : TDA .[ CITATION AVR00 \l 1036 ] ,[ CITATION
SOU03 \l 1036 ]
c- Pouvoir pathogène
P. mirabilis grâce à son uréase puissante peut alcaliniser les urines et être responsable
de lithiases (présence de calculs dans l’appareil urinaire).
Ces lithiases se comportent comme du matériel étranger qui permet à l’infection de
devenir chronique, entraînant ainsi une destruction progressive du parenchyme rénal.
Elle est également incriminée dans les infections urinaires ( 1-10 %) [ CITATION
SOU03 \l 1036 ] ; [ CITATION ARC04 \l 1036 ].
d- Résistance aux antibiotiques
Résistance naturelle
Résistance acquise
- Résistance aux inhibiteurs des β-lactamases : un mutant de type TEM, IRT-2 (Arg244Ser),
a été décrit en association avec TEM-1 dans une souche insensible aux inhibiteurs des ß-
lactamases de classe A.
- β-lactamases de classe A à spectre étendu : une souche produisant TEM-10 a été décrite.
10
- Résistance à l’imipénem: chez P. mirabilis. Elle n’est pas d’origine enzymatique. La
résistance à l’imipénem semble associée à une altération des PLP1A et 2 (protéines liant la
pénicilline) [ CITATION SOU03 \l 1036 ]; [ CITATION ARC04 \l 1036 ].
I.2.1.6 Pseudomonas
a- Caractères morphologiques et culturaux
b- Caractères biochimiques
Pseudomonas aeruginosa n'est pas capable de fermenter les sucres mais peut les attaquer (le
glucose en particulier) par voie oxydative, entraînant une acidification du milieu. Comme la
plupart des Pseudomonas, elle possède une oxydase. D'autres caractères sont utiles pour le
diagnostic d'espèce : Indole (-), urée (-), TDA (-), H2S (-), gélatine (+), ONPG (-), nitrate-
réductase (+), LDC (-), ODC (-), ADH (+), oxydase (+) [ CITATION LIA12 \l 1036 ].
c- Pouvoir pathogène
Des toxines et des protéases qui provoquent des lésions tissulaires facilitant aussi la
multiplication et la dissémination bactérienne dans les tissus de l’hôte : l'exotoxine, l'élastase,
les phospholipases C, les rhamnolipides et les exoenzymes sécrétées par le système de
sécrétion de type III [ CITATION BRI09 \l 1036 ].
11
aux quinolones de première génération, à la kanamycine, chloramphénicol et triméthoprime
[ CITATION SEF15 \l 1036 ].
Résistance acquise
La résistance aux β-lactamines chez Pseudomonas pose souvent de sérieux problèmes car
elle entraîne souvent la résistance à la plupart des antibiotiques [ CITATION SOU03 \l 1036 ].
Neisseria
a) Principaux caractères bactériologiques :
Les Neisseria sont des Cocci à Gram négatif, en diplocoques, aérobies stricts, oxydase
positive. Certains sont des commensaux des cavités naturelles, tandis que deux espèces : (
Neisseria meningitidis et Neisseria gonorrhoeae) sont des pathogènes.
Identification du Neisseria gonorrhoeae: repose essentiellement sur les caractères
biochimiques suivant :
Oxydase +
Catalase +
Glucose +
Maltose –
Fructose –
Saccharose -
ONPG –
A quelque différence près l’identification du Neisseria meningitidis: repose
essentiellement sur les caractères biochimiques suivant :
Oxydase +
Catalase +
Glucose +
Maltose +
Fructose -
Saccharose -
Lactose –
b) Habitat et épidémiologie :
Bactérie strictement humaine qui ne survit pas dans l'environnement. Le réservoir connu est
le rhinopharynx de l'homme, parfois les voies génitales dont le Neisseria gonorrhoeae est la
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Figure 5: Colonies de Neisseria sur gélose au sang cuit. Source : http://www.microbes-
edu.org
I.2.3 Coques gram positifs
Les Staphylocoques
Les staphylocoques sont classés en fonction de leur capacité à provoqué la coagulation du
sang .Le staphylocoque impliqué dans les pathologies les plus graves chez l’homme :
Staphylococcus aureus est un staphylocoque coagulase positif, d’autres staphylocoques,
coagulase négatifs, peuvent également provoqués des infections. Ce sont des pathogènes dis
opportunistes qui devront profiter d’une entrée dans l’organisme pour provoquer une
infection. Ils sont en général considérés comme moins dangereux que S.aureus. C’est le cas
notamment de staphylococus épidermidis , ou staphylocoques blancs qui est une bactérie
commensale de l’homme faisant partie de la flore cutanéo-muqueuse de la quasi-totalité de
population. Ce staphylocoque peut néanmoins devenir pathogène dans certaines
circonstances, lorsque le sujet présente une immuno- déficience (sida, radiothérapie,
chimiothérapie, néonatalité).
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l’identification ultérieure mais de préciser sa sensibilité aux antibiotiques (antibiogramme). Il
comporte un examen macroscopique et un examen microscopique.
Culture-isolement : Les milieux de type CLED et EMB se prête bien à la culture des germes
urinaires. En pratique, on utilise l’uriline pour ensemencement.
Apres ensemencement, les divers milieux sont habituellement incubés dans une étuve ou une
chambre chaude à 37 degrés C en atmosphère ambiante (culture aérobie) ou en l’absence
d’oxygène (culture anaérobie en jarre plastique, par exemple).
Outre le délai d’obtention, les cultures sont examinées en notant la quantité de colonies
obtenues de manière : semi-quantitative (rares, peu nombreuses, nombreuses, très
nombreuses).
Quantitative (10^ 3 ,10^4, 10^5, 10^6, 10^7…/ml) pour les prélèvements urinaires. D’autres
éléments pris en compte sont :
15
La présence d’une hémolyse (a et b).
16
I.4 PLACE DES BETA LACTAMINES DANS L’ARSENAL THERAPEUTIQUE
Ce sont des antibiotiques à large spectre qui agissent sur les BGP et BGN, ils sont
classés en 4 catégories aujourd’hui (Générations). Ces antibiotiques sont inactifs sur
pseudomonas aeruginosa, ils résistent aux bactéries productrices de la
céphalosporinases .Ex :céfalexine ; cephacette ; céfadroxil qui sont de première
génération .
Les antibiotiques de céphalosporines de 2ème génération sont à spectre large, la
pseudomonas ne résiste pas à la 2ème génération.
Les céphalosporines de 3ème génération, sont des antibiotiques à spectre large qui
résistent aux bactéries productrices de la céphalosporinases. Ex : β– lactamases,
Sont des enzymes agissant sur la pseudomonas.
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Les céphalosporines de 4ème génération, l’antibiotique phare de cette génération est la
Cephe-surodoxine qui est à large spectre.
c-Groupes des carbapénèmes
Cette sous classe de béta-lactamine possède, de par sa très forte affinité pour les PLP
(pipéracilline), le spectre antibactérien le plus large existant chez les béta-lactamines.
Celui-ci couvre la majorité des bactéries pathogènes à Gram positif et à Gram négatif.
De plus, ces molécules possèdent une excellente résistance aux béta-lactamines et
seules les métallo-béta-lactamases sont capables de les hydrolyser. Ces antibiotiques
sont souvent utilisés en dernier recours et sont, de ce fait, réserver à la médecine
humaine.
Ex :Ertapénème,Imipénème,Méropénème .
Groupes des monobactames
Cette sous classe de β-lactamine n’est composé que d’un seul agent commercialisé et
réservé à la médecine humaine : l’aztréonam. Son spectre antibactérien se limite aux
basiles à Gram négatif et sa voie d’administration est parentérale du fait de sa très
faible biodisponibilité par voie orale (inférieur à 1%).[ CITATION SEN29 \l 1036 ]
Ex :L’aztréonam .
Inhibiteurs de bêtalactamases
Les inhibiteurs de bêtalactamases avec pour chef de file l’acide clavulanique
présentent uneanalogie structurale avec les bêtalactamines et agissent également
comme des substrats suicides des bêtalactamases.
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transglycosylase, Trans peptidase et carboxypeptidase. Les bêta lactamines bloquent les
activités Trans peptidase et carboxypeptidase, compte tenu de leur analogie structurale
avec le substrat de ces enzymes. Les bêta-lactamines sont caractérisées par un effet
bactéricide.
La sensibilité d’une bactérie est mesurée par la concentration minimale inhibitrice
(CMI) de l’antibiotique considérée. C’est la méthode de référence préconisée par
l’OMS. Cette CMI est la plus petite quantité d’antibiotique (ATB) capable d’inhiber
une croissance visible à l’œil nu. La CMI d’un germe donné peut être mesurée par
différents procédés de laboratoire :
CMI en milieu liquide ;
CMI en milieu solide.
La comparaison de la CMI de l’ATB à ces concentrations critiques permet donc de
classer la bactérie testée, dans la catégorie :
Sensible : la CMI est la plus petite que la concentration critique minimale obtenu en
thérapeutique.
La souche peut être atteinte par un traitement à dose habituelle par voie générale.
Résistance : la CMI est la plus grande que la concentration critique maximale
pouvant être atteinte in vivo sans dépasser le seuil toxique.
La souche ne pourra probablement pas être éliminée, quelques soit les modalités du
traitement.
Il existe deux types de résistances :
La résistance naturelle : Une espèce bactérienne donnée à une résistance naturelle à
telle ou telle antibiotique, lorsque cette bactérie à l’origine n’est pas sensible à cet
antibiotique. Autrement dit, toute espèce bactérienne qui ne fait pas partie du spectre
d’activité d’un antibiotique est considéré comme ayant une résistance naturelle vis-à-
vis de cet antibiotique. Ex : des BGN (Bactéries Gram Négatifs) ont une résistance
naturelle à la pénicilline G.
La résistance acquise : c’est lorsqu’une espèce bactérienne était naturellement
sensible à un antibiotique donné, et par la suite ce germe est résistant au même
antibiotique. C’est une résistance acquise.
Intermédiaire : la CMI est comprise entre les deux concentrations critiques.
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La souche pourrait être atteinte par un traitement local, de fortes doses par voie générale, ou
encore si l’antibiotique se concentre particulièrement bien au foyer infectieux (urine, salive,
tissu, prostatique…)
Ce groupe a un spectre étroit: les cocci et bacilles gram (+), pas d'action: bacilles gram (-)/
Staphylocoques producteurs de pénicillinases.
b- Les pénicillines du groupe M: En pratique, leur spectre est limité aux seuls
staphylocoques que l’on classe en deux grands groupes : les sensibles à ces molécules
(SASM ou meti-S) et les résistants (SARM ou meti-R). Soulignons que les SARM sont
résistants à toutes les bêtalactamines.
c-Les pénicillines du groupe A : spectre élargi vers certains bacilles gram (-).[ CITATION
SEN29 \l 1036 ].
Les céphalosporines de 1ère génération : présentent une bonne activité sur les CGP,
exception faite des entérocoques et des staphylococcus aureus résistant à la méticilline (voir
ci-dessus). Elles possèdent une activité limitée sur certaines espèces de bacilles Gram (-) tels
que Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Proteus mirabilis. Les formes à usage parentéral
seront souvent limitées à l'usage en prophylaxie (voir ce chapitre).
Les céphalosporines de 2ème génération : ont un spectre élargi vers les bactéries à Gram
(-), en particulier Proteus et Enterobacter. Elles sont également bien actives sur Haemophilus
influenzae et sur les gonocoques.
Certaines céphalosporines de 3ème génération : sont moins actives que les molécules des
générations antérieures sur les Gram (+), notamment les streptocoques et pneumocoques. Par
contre, elles sont actives à des concentrations très faibles sur les entérobactéries. De même,
elles sont très actives sur Haemophilus et Neisseria.
20
Les céphalosporines de 4ème génération : couvrent les Gram (-), y compris Pseudomonas
aeruginosa, mais aussi les Gram (+).
L’association β-lactamases et aminosides est le plus souvent synergique vis-à-vis des bacilles
Gram – et les cocci à Gram + .
Agit plus efficacement sur les bacilles gram négatifs aérobies . La classe est inactives contre
les Gram + et les anaérobies.
21
II. MATERIELS ET METHODES
22
II.4 MATERIEL TECHNIQUE
II.4.1 Matériels pour la réalisation de l’examen.
Des prélèvements d’urines
- Des Gants Vinyle stérile ;
- Des Compresses stériles ;
- Une Solution antiseptique ;
- Un Pot de recueil stérile
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II.4.3 Matériel pour la réalisation de l’identification et de l’antibiogramme
Nous avons utilisé ici deux types de matériels :
- Méthode automatisée.
- Méthode manuelle.
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Carbapénèmes Ertapénem ,Imipénem, Méropénem
II.5 PROCEDURE
II.5.1 PRELEVEMENT
Condition de prélèvement
- Ne pas être sous antibiotique
- Ne pas être en période de menstrues
- Pas de rapports sexuels la veille
- Recueillir l’urine du matin
Procédure de prélèvement
- Faire la toilette intime avec savon doux
- Laisser passer les premières urines
- Récolter les urines du milieu de miction
- Eviter de toucher l’intérieur du pot
- Déposer au Laboratoire au plus tard 9H 30
Chez l’adulte : Lavage des mains puis nettoyage soigneux du méat urinaire et chez la femme
des régions génitales externes, désinfection locale douce et enfin recueil du milieu du jet des
urines du matin de préférence, ou ayant séjourné au moins 4 heures dans la vessie.
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Sédiments : Regarder s’il y’a des débrits des couleurs :blanchatre (phosphate),rouge
brique (acide urique),roses (uratres).
Aspect quantitatif :
Technique : A l'aide d'un dispositif à numération type cellule de Kova à usage unique on
dénombre les différents éléments figurés contenus dans un volume donné de l'urine (10µl) à
étudier.
Remarque : A l'état physiologique, l'urine contient moins de 10 000 leucocytes et 5 000
hématies par µl
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Technique :
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Réaction :
Les bactéries à GRAM négatif (BGN) sont alcoolo-sensibles et donc sont décolorées. Elles
apparaissent roses. Par contre, les parois des bactéries GRAM positif ne laissent pas passer
l’alcool. Elles sont dites alcoolo-résistantes et reste colorées en violet.
II.5.2.3 La culture
La mise en culture de l’échantillon sur milieux spécifiques qui permet de réaliser la
quantification, l’identification et le profil de sensibilité aux antibiotiques (antibiogramme) du
germe éventuel. C’est cette seconde étape qui nécessite, selon les cas, 24h à 72 h avant de
pouvoir obtenir des résultats complets.
- Ensemencement :
L’uriline se prête bien à la culture des urines. Après 24 h d'incubation voire 48 h si besoin, la
poursuite de l'analyse microbiologique dépend de l'interprétation cytobactériologique, des
renseignements cliniques et d'éventuels examens antérieurs.
II.5.2.4 L’identification
Pour l'identification la technique à utiliser découle de la morphologie des colonies complétées
si besoin d'une coloration de GRAM et de la recherche de l'oxydase et de la catalase.
Interprétation
Depuis les travaux de KASS (en pratique et de prime abord) l'interprétation des
cultures s'effectuait de la manière suivante : http://www.google.com
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- Entre 104 et 105 CFU / ml : Identification
Ces critères (condition nécessaire mais pas suffisante) doivent être interprétés dans chaque
cas en fonction d'autres paramètres indispensables à prendre en compte :
Interprétation bactério-clinique
Catégories Critères microbiologiques
Infection urinaire aiguë 10 000 GB / ml Infection urinaire aiguë 10 000 GB / ml
non compliquée de la femme 103 UFC / ml
uropathogènes reconnus
Pyélonéphrite aiguë simple 10 000 GB / ml
104 UFC / ml
ITU à risque ou compliquée 10 000 GB / ml
dont celle de l’homme 105 UFC / ml
uropathogènes reconnus
Bactériurie asymptomatique 10 000 GB / ml
(contrôlée sur 2 ECBU) 105 UFC / ml
II.5.2.5 Antibiogramme
La réalisation de l'antibiogramme dans le cadre de l'infection du tractus urinaire ne diffère pas
techniquement des méthodes traditionnelles de mesure in vitro de sensibilité aux
antibiotiques qu'elles soient manuelles ou automatisées.
Le choix des molécules à tester résulte d'un compromis entre le spectre attendu de sensibilité
de la bactérie incriminée et la diffusion de l'antibiotique au site de l'infection.
30
es ichia lla acter acter a monas coccus occus
Tran coli pneum sp cloacae marces aerugin Streptoc
ches oniae cens osa occus
d’age
20-25 2 1 0 0 0 0 0 0
25-30 1 1 0 1 0 1 0 0
30-35 0 3 2 0 0 0 2 1
35-40 1 1 0 1 0 0 1 1
III.1.4 Profil de résistances aux b lactamines des germes isolées aux antibiotiques chez la
femme enceinte.
Tableau VII : Profil de résistance globale des entérobactéries isolées aux antibiotiques n=14
Antibiotique R Pourcentage I Pourcentage S Pourcentage
Amoxicilline 11 78,57% 0 0% 3 21,43%
Céfazoline 8 57,14% 0 0% 6 42,86%
Ticarcilline 10 71,42% 0 0% 4 28,57%
Pipéracilline 6 42,86% 0 0% 8 57,14%
Imipénem 5 35,71% 0 0% 9 64,28%
Céfalotine 0 0% 3 21,43% 11 78,57%
Gentamicine 3 21,43 % 3 21,43% 8 57,14%
Amikacine 3 21,43% 1 7,14% 11 78,57%
32
Acide 1 7,14% 0 0% 13 92,85%
nalidixique
Ciprofloxacine 1 7,14% 1 7,14% 12 85,71%
Ofloxacine 3 21,43 % 3 21,43% 8 57,14%
Ceftazidime 10 71,42% 0 0% 4 28,57%
Pipéracilline 10 71,42% 0 0% 4 28,57%
Le tableau VII indique que les souches d’entérobactéries isolées à partir des urines sont
résistantes à l’amoxicilline (AMX) avec un taux de résistance le plus élevé de 78,57% . Pour
la ticarcilline (TIC) et la pipéracilline (PIP), la résistance enregistrée est 71,42% .
33
Tetracycline 0 0% 0 0% 3 100%
Levofloxacine 1 33,33% 0 0% 2 66,67%,
Ofloxacine 1 33,33% 0 0% 2 66,67%
Fosfomycine 0 0% 0 0% 3 100%
Cotrimoxazole 0 0% 1 33,33% 2 33,33%
Vancomycine 3 100% 0 0% 0 0%
Le tableau IX indique que la souche de Staphylococcus isolées à partir des urines ont une
résistances à la Pénicilline,Oxacilline,Kanamycine,Gentamycine,Vancomycine avec un
taux de 100% .
34
35
IV. DISCUSSION
Notre étude a révélé que les entérobactéries sont majoritairement responsables des infections
urinaires avec (75%). Escherichia coli et Klebsiella sp représentent a eu seul 50 % des
germes isolés dans les infections urinaires tandis qu’il y a absence de Serratia marcescens,
par rapport aux Staphylococcus et Streptococcus (25%). Ces bactéries ont été prédominantes
chez les personnes de tranche d’âge comprise entre 30 - 40 ans soit ( 65% ). La répartition
selon l’âge montre que la femme enceinte est beaucoup plus exposée à l’infection urinaire à
partir de 30 ans (65%).( Tableau V ).
D’après notre étude, les souches de K.pneumoniae prédomine avec (30%), viennent ensuite,
par ordre décroissant les souches de E.coli (20 %), Staphylococcus (15%), Citrobacter sp
(10%), E.cloacae (10%), Streptococcus (10%), P.aeruginosa (5%) .(Tableau VI). Nos
résultats concordent avec ceux de l’étude menée par [ CITATION Bri17 \l 1036 ] qui ont noté que
les entérobactéries (particulièrement K.pneumoniae et E.coli) représentaient plus de 80% des
germes responsables des infections urinaires et [ CITATION ABD021 \l 1036 ], que les
entérobactéries restent toujours au premier plan et confirment l'origine fécale (digestive) des
germes de l'lU de la femme enceinte . La prédominance de K.pneumoniae et d’E.coli peut
probablement s’expliquer par le faite que cette espèce est la plus dominante de la flore
intestinale et qu’elle peut migrer vers l’intestin puis vers l’appareil urinaire. Aussi E.coli fait
partie des coliformes fécaux, donc un mauvais nettoyage de la partie intime peu facilement
provoquer l’entrée de la bactérie dans l’urètre.
Notre étude révèle que les souches des entérobactéries isolées à partir des urines sont
résistantes à l’amoxicilline (AMX) avec un taux de résistance le plus élevé de 78,57% . Pour
la ticarcilline (TIC) et la pipéracilline (PIP), la résistance enregistrée est 71,42% . Concernant
des céphalosporines de 1ère et 3ème génération, la céfazoline (CZ) présente une fréquence de
57,14% et une fréquence de 71,42% au Ceftazidime . On note 35,71% de résistance à
l’imipénem (IPM) (Tableau VII ).
36
car elle est la dernière ligne de défense, il faut la préserver. La souche de Pseudomonas
aéroginosa isolée présente une résistance à l’amoxicilline , la ticarcilline, et les
céphalosporines tels que la céfixime , Céfalotine présente une excellente activité. La souche
présente une résistance associée à l’acide nalidixique et l’Imipénem faisant partit du groupe
de carbapénèmes (TableauVIII ).
37
CONCLUSION
A la lumière des résultats obtenus au cours de notre étude sur les infections urinaires chez la
femme enceinte , réalisée au niveau du laboratoire de Bactériologie du Centre Hospitalier
Universitaire d’Owendo, il en ressort que l’infection urinaire est fréquente chez les patientes
entre 30 et 40 ans . Favorisée en plus de la variation anatomophysiologies et hormonales
qu’elle subit en cette période de gestation par des facteurs de risque tels que le diabète,
l’hypertension, les risques d’avortement et d’accouchement prématuré.
Dans notre étude les microorganismes,les plus incriminés dans les IU des femmes enceintes
sont des bactéries appartenant à la famille des Enterobacteriaceae ; avec une prédominance
de l’espèce Klebsiella Pneumoniae (30%). Il semble que les facteurs de pathogénicité et de
virulence de ces bactéries ont joué un rôle primordial quant à leur fréquence d’isolement dans
l’urine. Une importante résistance à l’amoxicilline, , ticarcilline, céfixime , Céfalotine ,
l’acide nalidixique et l’Imipénem se fait remarqué dans la famille des enterobacteries.
Streptococcus sp dangereux pour la femme enceinte et son bébé, qui presente une forte
resistance (100%) et une sensibilité a la vancomycine (100%) . Quoique le traitement ne soit
prescrit que par un médecin. En fait il s’agit d’antibiotique appartenant à la famille des β-
lactamines, qui sont autorisés à tous les stades de la grossesse et ne présentent aucun danger
fœto-maternel. La sensibilité des entérobactéries peut être altéré par le développement d’une
résistance provenant de l’utilisation inconsciente des antibiotiques, surtout au sein des
38
établissements de santé le germe devient plus résistant ce qui nous oblige à trouver des
solutions afin de réduire cette résistance par l’application réglementaire des bonnes pratiques
d’hygiène et la suppression de la prescription aléatoire des antibiotiques pour au moins
diminuer le taux de ces infections. De même que l’antibioprophylaxie soit présente ou par la
prise en charge doit s’accompagner :
-d’une hygiène périnéale adaptée pour éviter la répétition d’une vigilance des infections. Le
respect des mesures d’hygiène, boire beaucoup d’eau, prescription de jus ou d’extraits de
canneberge, la propreté individuelle et collective ainsi que l’entretient de l’environnement
hospitalier (matériel médical, locaux) demeurent les principaux règles à prendre en
considération pour permettre une nette diminution des IU chez les femmes enceintes.
39
RECOMMANDATIONS
Au vue de ces conclusions nous recommandons
Au laboratoire de bactériologie du centre hospitalier universitaire d’Owendo.
-Assurer le contrôle de qualité des antibiogrammes par l’utilisation de souches de références
Aux pharmacies
-Assurer la disponibilité et l’accessibilité des antibiotiques recommandés.
Aux femmes enceintes
-Réaliser un dépistage de l'lU systématiquement dès la première visite prénatale.
-Eviter l'automédication
40
Bibliographie
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Thèse de doctorat en pharmacie. Université de Bamako. Faculté de médicine, de pharmacie
et d’odontostomatologie. p 56-58. .
42
43
ANNEXES
Bien que conscient du rôle qu’il joue dans le diagnos c médical et de sa responsabilité dans la
réalisa on technique des actes de biologie, le technologiste biomédical doit s’abstenir de toute
clinique, dans ses rela ons avec le pa ent ou les cliniciens. A tre excep onnel et pour des raisons
mo vées par l’urgence du diagnos c et la gravité de la pathologie, il pourra enfreindre ce e règle
après déléga on des autorités médicales compétentes et une forma on sanitaire complémentaire,
notamment lorsqu’une situa on économique, géographique ou naturelle crée un contexte sanitaire
cri que.
Le technologiste biomédical est tenu au secret professionnel, dans les mêmes condi ons que tous
les autres membres de la chaîne de santé et ne peut en être relevé que dans les condi ons légales
en vigueur dans son pays.
Dans l’exercice de sa profession, le technologiste biomédical doit tenir compte des limites de sa
compétence et des moyens mis à sa disposi on avant d’accepter la charge d’une fonc on.
Le technologiste biomédical ne doit en aucun cas modifier ou accepter de modifier les résultats des
examens qui lui sont confiés.
Il doit également assurer tous les contrôles indispensables à la fiabilité des résultats.
Le technologiste biomédical ne contribuera pas sciemment à des travaux dont l’objec f irait à
l’encontre de la préserva on de la santé et de qualité de vie de l’homme ou des recommanda ons
des comités éthiques.
Il doit contribuer dans la mesure de ses possibilités au perfec onnement des techniques u lisées.
44
ANNEXE 2 : Charte Interna onale du Technologiste Biomédicale (ASSITEB)
45
ANNEXE 3 : FICHE D’INFORMATION POUR ECBU
Nom : Prénom :
Condi ons de prélèvement : Procédure de prélèvement :
- Ne pas être sous an bio que - Faire la toile e in me avec savon doux
- Ne pas être en période de - Laisser passer les premières urines
menstrues - Récolter les urines du milieu de
- Pas de rapports sexuels la veille mic on
- Recueillir l’urine du ma n - Eviter de toucher l’intérieur du pot
Déposer au Laboratoire au plus tard 9H 30
Date de dépôts :……/……/ 20……….. NB : Toute urine apportée après 10h 00 sera
rejetée.
46
Identification Patient : __________________ Date de prélèvement_______________
Noms et Prénoms : ____________________________________________________
Date de naissance : ____________________ Lieu de résidence________________
Nationalité____________________________ Assuré(e) ______________________
N° Téléphone______________________________
Renseignements cliniques______________________________________________
EXAMEN MACROSCOPIQUE
Aspect : ______________________ Ph ______________________________
Sédiments:_____________________________________________________
Odeur : ________________________________________________________
Couleur : ______________________________________________________
EXAMEN MICROSCOPIQUE
1- Etat frais
Leucocytes : ____________________________________________________
Hématies : _____________________________________________________
Cylindres : _____________________________________________________
Cellules : ______________________________________________________
ANNEXE 4 :Fiche de prélèvement d’ECBU
DIRECTION GENERALE
*********************
SERVICE MICROBIOLOGIEET PARASITOLOGIE
*********************
Cristaux : ______________________________________________________
47
Parasites : _____________________________________________________
Bactéries : _____________________________________________________
Levures et filaments : _____________________________________________
2- Coloration de Gram : ______________________________________
CULTURE
1- Dénombrement des germes urinaires (DGU) :__________________
2- Coloration de Gram : ______________________________________
3- Identification : ____________________________________________
4- Interprétation et Conclusion :
ANTIBIOGRAMME
Fait à Owendo, le / / 20…..
48
ANNEXE 6 : PRESENTATION DU CHUO
Inauguré le Vendredi 8 juillet 2016 par le chef d’état Ali Bongo Ondimba, le Centre Hospitalier
Universitaire d’Owendo (CHUO) est situé dans la commune d’Owendo.
A l’instar des autres hôpitaux na onaux (CHU de Libreville, CHU d'Agondjé), le CHU d’Owendo érigé
en direc on générale est cons tué d’une direc on chargée de la ges on financière, du personnel et
des matériels, un service d’Urgence et de Réanima on, de Chirurgie, de Traumatologie,
d’Orthopédie, d’Ophtalmologie, de Maternité, d’Imagerie médicale, d’un service Dentaire, de
Maintenance, d’un Bloc Opératoire, d’une pharmacie Hospitalière et d’un Laboratoire de biologie
scindé en deux (2) services (Un service d’Immuno-hémato et biochimie et Un service de
Microbiologie et parasitologie).
Sous la Direc on du docteur Elise EYANG OBAME, le centre hospitalier universitaire d’Owendo
(CHUO), a pour mission de soins : la recherche, la forma on.
Elle assure également les soins courant et spécialisés cura fs, les soins d’urgence, les consulta ons,
les examens de diagnos c, les traitements ambulatoires ainsi que l’hospitalisa on des malades. Il
par cipe également aux ac ons de médecine préven ves.
Il organise les ac vés d’études et de recherche opéra onnelle et par cipe a la forma on pra que et
universitaire des personnels de santé.
Organigramme du service
Situé au premier étage du bâ ment principal, le laboratoire du CHUO est composé comme suit :
50
Direc on des Affaires Médicales :
Pr MAKOUNGOU Alain
Chef de département diagnos que et pharmacie :
Major Adjoint:
BENGONE Maturin
Responsables d’Unités :
51
Organisation du laboratoire du CHUO
- L’infrastructure
Le service de microbiologie et parasitologie est cons tué de :
- 1 salle de récep on
- 1 salle de prélèvement génital
- 1 salle d’examen microbiologique
- 1 Bureaux de chef de service
- Fonc onnement
Une fois au CHUO le pa ent doit passer par trois endroits :
L’accueil : il passe de par le service renseignement où le dossier médical lui est créé pour une
éventuelle autre presta on puis on lui délivre une fiche iden fica on.
La caisse : il passe à la caisse où on enregistre les presta ons et en suite il lui est délivré une
qui ance
Laboratoire ce dernier est par la suite admis au laboratoire s’il possède des presta ons qui
nécessitent des examens biologiques.
Une phase pré analy que qui débute parle ne oyage, la désinfec on de la paillasse, la maintenance
des appareils et de prépara on des réac fs. Ces derniers sont reçus par les infirmiers et les stagiaires
qui se chargent d’installer les pa ents, récupérer les bons d’examens,enregistreret diriger le pa ent
dans la salle de prélèvement correspondante
Phase analy que : une foi, au laboratoire, les écouvillons et les urines sont alors immédiatement
ensemencés, les états frais et colora on réalisé; l’analyse (Inden fica on et l’An biogramme) se fait
soit de manière manuelle soit sur automate ou par un kit pour examen. Chaque examen requiert un
temps de réac on ou d’analyse abou ssant un résultat valide.
Phase poste analy que : Les résultats sont confirmés par le biologiste programmé à cet effet qui
valide, signe et remet le résultat au pa ent. En cas de doute sur un résultat l’examen est vérifié par
le chef du laboratoire qui part demander de refaire l’examen en cas de nécessité.
- Le matériel
52
Le service de microbiologie et parasitologie dispose de :
- 1 congélateur pour la conserva on des milieux de culture préparés (+8 degrés Celsius),
- l’examen cytobactériologique des différents écouvillonnages tels que gorge, crachats, langue,
sperme…
Les élèves et étudiants en biologie médicale, les médecins et pharmaciens y sont formés au cours de
leurs stages pra ques.
53
Plusieurs thèses et mémoires de médecine, de pharmacie et biologie, ainsi que des publica ons y
sont souvent réalisés.
54
ANNEXE 8 :TABLE DE VALEUR POUR URINE
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ANNEXE 9 : CRISTAUX URINAIRES
56
ANNEXE 10 :Cylindres urinaires
57