Vous êtes sur la page 1sur 38

Dédicace

Je dédie ce modeste travail à mes chers parents pour leur


soutien, leur patience, leur sacrifice et leur amour, vous
méritez tout éloge, vous que avez fait de moi ce que je
suis maintenant. J’espère être l’image que vous êtes fait
de moi, que Dieu vous garde et vous bénisse.

Je dédie aussi ce travail à mes chers frère et sœurs, pour


leur affection et leur encouragement qui ont toujours été
pour moi des plus précieux.

A tous mes amis et à tous qui ont contribué des près ou de


loin pour que ce projet soit possible, je vous dis merci.
Remerciements
Au terme de ce travail je présente mes sincères remerciements à toute
personne qui a participé de près ou de loin à la réalisation de ce
modeste travail .
Je tiens également à remercier infiniment à mon encadrant Mm
Yahyaoui Ghita pour m’avoir guides dans l’élaboration de ce travail
et contribuer largement à sa réalisation avec la patience et le
dynamisme qui le caractérise, merci beaucoup.
Je profite aussi de ce mémoire pour exprimer mes plus vifs
remerciements envers tous les professeurs qui m’ont apportés du
soutien durant mes études et envers tous mes amis qui ont été
toujours près de moi avec leurs encouragements et conseils.
Aussi à la direction administratifs et surtout le directeur de l’école
paramédicale Master School, trouvent ici mes vifs remerciements,
pour tout le travail effectué durant ma formation.
Je tiens aussi à exprimer ma gratitude et mes remerciements aux
membres de jurys, veuillez accepter dans ce travail ma sincère respect
et ma profonde reconnaissance.
Liste des abréviations

BMR : Bactérie multi résistante


Ac : Anticorps
Ag : Antigène
ATB : Antibiotiques
OMS : Organisation mondial de santé
P.A: Pseudomonas aeroginosa
IPM: Imipenème
S.A: Staphylococcus aureus
SARM: Staphylococcus aureus résistant à méticilline
VA : Vancomycine
K.P : Klebsiella pneumoniae
E.C : Escherichia coli
EBLSE : Entérobactérie bêta-lactamase à spectre elargi
Ac : Acétobacter baumanni
CAZ : Céftazidime
TEIC : Teicoplanine
CIP : Ciprofloxacine
CT : Colistine
Liste des tableaux
Tableau 1 : antibiotiques testé pour Acétobacter baumanni, Pseudomonas
aeruginosa………………………………………………………………….. 10
Tableau 2 : antibiotiques testé sur les Entérobactéries……………………..11
Tableau 3 : antibiotiques testé sur Staphylococcus aureus………………….12
Listes des graphiques
Graphique 1 : pourcentage des BMR ………………………… …………18
Graphique 2 : répartition des BMR selon le sexe………………………...19
Graphique 3 : composition des BMR isolées …………………….………20
Graphique 4 : répartition des BMR selon les services…………………..21
Graphique 5 : profil de résistance d’A.baumannii et P. aeruginosa…… .22
Graphique 6 : profil de résistance des Enterobactéries BLSE ………….23
Graphique 7 : :profil de résistance des SARM………………………………..24
Graphique 8 : pourcentage des BMR ………………….…………………25
Sommaire

Introduction...........................................................................................................................................1
Première partie : Phase conceptuelle...................................................................................................2

I. Problématique...............................................................................................3

II. Recension des écrits......................................................................................4

III. Cadre de référence................................................................................. 13

IV. But et question de recherche................................................................. 14


1. But de recherche...................................................................................................14
2. Question de recherche..........................................................................................14
3. Hypothèses............................................................................................................14
Deuxième partie : Phase méthodologique.........................................................................................15

I. Devis de recherche......................................................................................15
1. Type de recherche.................................................................................................16
2. Milieu de recherche...............................................................................................16
3. Population cible et échantillon..............................................................................16
4. Méthode et outils de collecte de données.............................................................16

II. Considérations éthiques............................................................................. 16


Troisième partie : Phase empirique....................................................................................................17

I. Présentation des résultats......................................................................... 18

II. Interprétation et discussion des résultats.................................................25

III. Mérite et limites de l’étude.................................................................... 26

IV. Recommandations.................................................................................. 27
Conclusion............................................................................................................................................28
Références bibliographiques................................................................................................................29
Annexes................................................................................................................................................30
Résumé

Les bactéries sont dites multi-résistantes aux antibiotiques (BMR) lorsqu’elles


sont résistantes à plusieurs familles d'antibiotiques et elles ne sont plus sensibles
qu'à un petit nombre d'antibiotiques (résistance à au moins 3 familles
d’antibiotiques).
La résistance bactérienne aux antibiotiques pose un problème de santé publique
important et conduit à des impasses thérapeutiques liées à un manque d’hygiène
responsable de la dissémination des BMR.
L’objectif de cette étude consiste à évaluer le taux de BMR, présenter les
bactéries multi résistantes et leur pourcentage, présenter les services de
provenance des BMR et montrer le profil de résistance-sensibilité des BMR
fréquemment retrouvées.
Les BMR fréquemment isolées sont dus à Klebsiella pneumonia (51,13%),
Acinetobacter baumannii (18,33%), E.coli (5,43%) et Enterobacter cloacae
(4,75%), Pseudomonas areruginosa (4,52%) Enterococcus faecalis, (4,52%)
Staphylococcus saprophiticus (3,40%), Staphylococcus aureus avec (2,94%),
Heamophilus faecium (2,04%), Enterobacter aeruginosa (1,58%) et
Enterococcus faecium (1,36%).
D’après ce résultat klebsiella pneumoniae est dominante comme BMR isolés des
hémocultures et Pseudomonas areruginosase trouvent avec un faible
pourcentage.
Introduction
Les bactéries sont dites multi-résistantes aux antibiotiques (BMR) lorsqu’elles
sont résistantes à plusieurs familles d'antibiotiques et elles ne sont plus sensibles
qu'à un petit nombre d'antibiotiques (résistance à au moins 3 familles
d’antibiotiques). La résistance bactérienne aux antibiotiques pose un problème
de santé publique important et conduit à des impasses thérapeutiques liées à un
manque d’hygiène responsable de la dissémination des BMR.
La résistance bactérienne étant un phénomène mondial et croissant, avec des
bactéries de plus en plus résistantes, voire résistantes à tous les antibiotiques,
associée à l’amenuisement de l’arsenal thérapeutique, font de cette
problématique une véritable menace de santé publique. L’augmentation de la
résistance aux antibiotiques se traduit dans la pratique hospitalière par une
augmentation de la morbidité et parfois de la mortalité. Ainsi, une étude réalisée
par Santé Publique en France a révélé que, pour l’année 2012 en France, 12 500
décès étaient imputables aux bactéries multi-résistantes (BMR), et que le
nombre d’infections à BMR s’élevait à 158 000. Pour lutter contre ce fléau, des
plans d’action sont mis en place au niveau national et international. Ces plans
d’action ont pour objectif de réduire la prescription excessive d’antibiotiques et
de limiter leur mésusage, qui est les principales causes de la résistance
bactérienne.
A partir des années 1950, de nombreux antibiotiques ont été découverts ou
synthétisés et pour chaque nouvelle classe développée, nous avons assisté par la
suite à l’émergence de nouveaux mécanismes de résistance, entraînant la
diffusion de bactéries pathogènes de plus en plus difficiles à traiter, comme ce
fut le cas de la méticilline, mise sur le marché en 1961 suivi de la découverte de
Staphylococcus aureus résistants à la pénicilline G en 1962, suivi par
l’émergence des entérobactéries résistantes à cet antibiotique en 1964, puis des 2
céphalosporines mise sur le marché en 1980 suivi de l’émergence
d’entérobactéries résistantes en 1981. Afin d’envisager d’enrayer le phénomène
d’antibiorésistance, il est essentiel d’en comprendre les mécanismes, d’avoir une
vision précise de la situation actuelle, et de concevoir que tous avons un rôle à
jouer ; décisionnaires, professionnels de santé, population générale.

1
Première partie :
Phase conceptuelle

2
I. Problématique

La résistance aux antibiotiques constitue aujourd’hui l’une des plus graves


menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le
développement.
Elle peut toucher toute personne, à n’importe quel âge et dans n’importe quel
pays.
La résistance aux antibiotiques est un phénomène naturel mais le mauvais
usage de ces médicaments chez l’homme et l’animal accélère le processus.
Au Maroc, malgré l’importance du sujet, aucune étude n’a été réalisée à
l’échelle nationale sur l’ampleur du problème de la résistance bactérienne aux
antibiotiques.
La résistance aux antibiotiques atteint désormais des niveaux dangereusement
élevés dans toutes les régions du monde. De nouveaux mécanismes de résistance
apparaissent et se propagent dans le monde entier.
Si nous ne prenons pas des mesures d’urgence, nous entrerons bientôt dans
une ère post antibiotique dans laquelle des infections courantes et de petites
blessures seront mortelles.
1- Quel sont les mécanismes de cette résistance de bactérie aux
antibiotiques ?
2- Pourquoi les bactéries développent-elles une résistance aux antibiotiques ?

II. Recension des écrits


1. Définition :

3
Les bactéries multi-résistantes aux antibiotiques (BMR) sont résistantes à
plusieurs familles d'antibiotiques et elles ne sont plus sensibles qu'à un petit
nombre d’antibiotiques (résistance à au moins 3 familles d’antibiotiques).

2. Résistance bactérienne

2.1. Définition

La résistance bactérienne est la capacité des bactéries à résister aux effets des
antibiotiques.
Le terme résistance multiple (RM) ou multi résistance est utilisé lorsqu’une
souche bactérienne est résistante à plusieurs antimicrobiens ou classes
d’antimicrobiens différents.

2.2. Les types de résistance bactérienne :

On distingue deux types de résistance bactérienne aux antibiotiques :

4
 Résistance naturelle :
Elle correspond à la capacité de résister à la présence d'un antibiotique pour
toutes les souches d'une espèce ou d'un genre bactérien.
 Résistance acquise :
Elle correspond à la capacité de supporter une concentration d'antibiotique
beaucoup plus élevée que celle supportée par les autres souches de la même
espèce. Elle peut apparaître par mutation chromosomique ou plasmidique.

2.3. Mode de résistance bactérienne

Les modes de résistance connus actuellement sont au nombre de quatre, alors


qu’une même bactérie peut présenter plusieurs de ses mécanismes de
résistances :
 L’inactivation enzymatique par la sécrétion d’une
enzyme :
Par ce mécanisme, la bactérie acquiert la capacité d’inactiver l’action des
antibiotiques par la sécrétion d’enzymes avant même qu’ils pénètrent au
sein du microorganisme.

 L’efflux actif : C’est un mécanisme de transport membranaire, il


réside dans l’excrétion active de l’antibiotique, ce qui entraîne
une haute résistance bactérienne.

 La modification de la cible : Ce mécanisme est en relation


avec une modification d'affinité d'une ou plusieurs cibles de type
PLP ou PBP (Penicillin Binding Protein).

 La diminution de la perméabilité à l’antibiotique  : Pour


agir, les antibiotiques doivent pénétrer dans la cellule bactérienne.
Alors que la bactérie empêche l’entrée de toxiques en diminuant
la perméabilité de sa membrane.

3. Bactéries multi-résistantes (BMR) 

5
Les « bactéries multi-résistantes aux antibiotiques » (BMR) sont définies comme
des microorganismes ayant accumulé des résistances acquises à plusieurs
familles d’antibiotiques.

3.1 Staphylocoque aureus résistant à la Méticilline (SAMR)

S. aureus est un Cocci à Gram positif, il fait partie de la flore commensale


cutanée et muqueuse chez l’homme, c’est un germe virulent par production de
toxines et enzymes. La transmission par contact est le mode essentiel de
transmission.
La résistance de S. aureus à l’Oxacilline (ou résistance à la Méticilline) traduit la
présence d’une cible des bêta-lactamines nouvelle et insensible à ces
antibiotiques.
S. aureus résistant à la Méticilline (SAMR) est parmi les principales espèces
responsables d’infections nosocomiales. Il représente 5 à 10% des bactéries
isolées lors d’infections nosocomiales.

3.2 Entérobactéries à bêta-lactamases à spectre élargi


(EBLSE)
Les entérobactéries sont des bacilles à Gram négatif constituant l’une des plus
importantes familles de bactéries. Elle regroupe de nombreux genres
(Escherichia, Klebsiella,

3.3 Pseudomonas aeroginosa

Pseudomonas aeruginosa (P. aeruginosa) est une bactérie à Gram négatif


environnementale présente dans les sols, les plantes, les habitats aqueux et les
environnements humides. La transmission manu porté est le mode essentiel de
transmission.
Il est responsable d’un grand nombre d’infections nosocomiales. Il montre
également une remarquable capacité de résister aux antibiotiques, soit de façon
native par l’expression constitutive de β-lactamases, soit suite à l’exposition aux
antibiotiques par l’acquisition de gènes codant pour des enzymes détruisant les

6
antibiotiques, ces mécanismes peuvent souvent être présents simultanément,
conférant un phénotype de multi-résistance.

3.4 Acinetobacter baumannii :

Acinetobacter baumannii est un bacille à Gram-négatif non-fermentant,


présentant souvent une multi-résistance aux antibiotiques : bêta-lactamines à
spectre élargi.
Ce germe est considéré comme un pathogène opportuniste responsable
d’infections nosocomiales. Son réservoir principal est l’homme (tractus
respiratoire essentiellement, peau, tractus digestif). Sa transmission se fait par
contact direct ou indirect, notamment par les mains et lors de l’émission de
gouttelettes en cas de colonisation des voies respiratoires.
Les espèces d’Acinetobacter baumannii sont des bactéries marquées par leur
extrême capacité à acquérir des mécanismes de résistance vis-à-vis de la plupart
des nouveaux antibiotiques. Les mécanismes de résistance sont extrêmement
nombreux : résistance plasmidique, mécanismes d’imperméabilité, et
mécanismes d'efflux.

4. Facteurs de risque classiques de la multi-résistance

Les facteurs de risque classique de la multi résistante sont l’âge du


patient et la prise préalable d’un antibiotique qui sont considérés comme
facteurs de risque de résistance bactérienne. La relation entre consommation
d’antibiotiques et résistance bactérienne est bien prouvée. En fait ce lien a été
montré en milieu hospitalier par :
Un parallélisme entre consommation d’antibiotiques et incidence des infections
à Bactéries résistantes ;

Une multi résistance plus fréquente chez les souches bactériennes isolées
d’infections nosocomiales que chez les souches isolées d’infections
communautaires ;

7
- Lors d’épidémies d’infections causées par des bactéries résistantes, les
patients Infectés ont reçu significativement plus souvent des antibiotiques
que les témoins non infectés ;

- En général les services ou les hôpitaux qui consomment le plus


d’antibiotiques ont la plus forte prévalence de bactéries résistantes.

- L’hospitalisation récente et l’institutionnalisation médicalisée sont


responsables d’infections à bactéries résistantes car il s’agit, dans ces cas
particuliers d’infections nosocomiales ;

- L’immunodépression est l’une des sources d’antibiorésistance, puisque le


risque de développer une infection nosocomiale quelle qu’elle soit est 2
fois plus élevé chez les patients immunodéprimés.

5. Les facteurs de développement de la résistance


bactérienne

L’automédication et mauvais usage

L'automédication antibiotique se caractérise par un traitement injustifié, un


choix inapproprié de l'antibiotique, l'emploi de doses insuffisantes et une durée
de traitement inadéquate. L'utilisation inappropriée des antibiotiques
augmente le risque de sélection de bactéries résistantes conduisant à
l'émergence de résistance bactérienne. De plus, les souches bactériennes
résistantes se propagent rapidement entre individus dans des environnements
où les conditions sanitaires sont défaillantes. L'OMS définit l'automédication
responsable comme étant la pratique par laquelle les individus traitent des
maux et des états de santé avec des médicaments qui sont approuvés et
disponibles sans prescription et qui sont sûrs et efficaces une fois utilisés selon
les instructions. Il est bien entendu que l'automédication ne peut pas se
pratiquer avec les antibiotiques car ce sont des médicaments qui devraient être

8
obtenus uniquement par une prescription 36 médicale parce que leur
utilisation nécessite un diagnostic médical précis.
Au Maroc, Cédant à la facilité, parfois à l’ignorance, les marocains se jettent
sur les antibiotiques à la moindre suspicion de grippe, ou d’état grippal. A cause
de ce phénomène d’automédication, le citoyen marocain participe à
l’apparition de la résistance bactérienne. Paradoxalement, la sous-utilisation
par manque d’accès, posologie insuffisante ou par mauvaise observance,
semble jouer un rôle aussi important que la sur-utilisation. Un autre facteur
peut aussi expliquer l’utilisation abusive de ces médicaments dans notre pays. Il
s’agit de leur vente libre dans les officines sans ordonnances ni diagnostic.
Ce phénomène n’est pas particulier à notre pays, mais il existe dans la majorité
des pays en voie de développement.
La vente libre de ces médicaments en pharmacie est à l’origine de
l’augmentation du taux de résistance bactérienne.

6. Antibiogramme des BMR


6.1. Définition

L’antibiogramme est une technique microbiologique qui permet de monter le


profil de résistance-sensibilité du germe isolé en culture bactérienne, il permet
de catégoriser la bactérie sensible, intermédiaire ou résistante ; c’est un outil
d’aide à la décision thérapeutique.
6.2. Technique

En pratique, on réalise à partir de l’isolement (souche pure) un ensemencement


en tapis sur le milieu. On dispose ensuite les disques d’antibiotiques et on place
à l’incubateur. Au bout de 24 h, on lit les différents diamètres d’inhibition et on
peut conclure en comparant ceux-ci aux abaques de lecture.

9
6.3. Antibiotiques à tester pour les BMR

• Acinetobacter baumannii, Pseudomans aeruginosa ont les mêmes


distributeurs (Distributeurs 2 et 4) (Tableau 1).

DISTRIBUTEUR 2 DISRIBUTEUR 4

Amikacine (AN) ou (AK) Céftazidime(CAZ)

Ertapénème (ETP) Imipénème (IPM)

Gentamycine (GN) Aztréonam (ATM)

Ciprofloxacine (CIP) Pipèracilline(PIP)

Norfloxacine (NOR) Ticarcilline (TIC)

Colistine (CT) Pipéracilline/ Tazobactum (TZP)

Bactrim (SXT) Pipéracilline/ Ac.clavulanique


(TIM)
Tétracycline (TE) Fosfomycine (FF)
Acide Nolidixique (NA) au centre.

Tableau 1 : antibiotiques testés pour Acinetobacter baumannii,


Pseudomans aeruginosa.

10
 Les Entérobactéries sont testées par les distributeurs 1 et 2
(tableau2).

DISTRIBUTEUR 1 DISTRIBUTEUR
2

Ampicilline (AMP) Amikacine (AN) ou


(AK)

Amoxicilline (AML) ou Ertapénème (ETP)


(AMX)

Céfixime (CFM) Gentamycine (GN)

Céfotaxime (CTX) Ciprofloxacine


(CIP)

Céftazidime (CAZ) Norfloxacine


(NOR)

Imipénème (IPM) Colistine (CT)

Céfalotine (KF) ou (CF) Bactrim (SXT)

Céfalotine Tétracycline(TE)

Amoxiciline/Ac.clavulanique Acide Nolidixique


(AMC) au centre. (NA) au
centre.
Tableau 2 : antibiotiques testés sur les Entérobactéries.

11
 Staphylococcus aureus est catégorisé par les distributeurs 1, 2, 3,
Rifampicine et Fosfomycine (tableau 3).

Distributeur 1 Distributeur 2 Distributeur


3

Ampicilline (AMP) Amikacine (AN) ou Pénicilline G


(AK) (P)

Amoxicilline (AML) Ertapénème (ETP) Céfoxitine


ou (AMX) (Fox)

Céfixime (CFM) Gentamycine (GN) Oxacilline


(OX)

Céfotaxime (CTX) Ciprofloxacine Vancomycin


(CIP) e (VA)

Céftazidime (CAZ) Norfloxacine (NOR) Teicoplanine


(TEIC)

Imipénème (IPM) Colistine (CT) Erytromycin


e (E)

Rifampicine Bactrim (SXT) Acide


fusidique
(FD))

Fosfomicyne Tétracycline (TE) Unicomycine


(MY)
Tableau 3 : antibiotiques testés sur Staphylococcus aureus.

12
III. Cadre de référence

Facteurs liés à
Facteurs lies
Les facteurs de l’organisation des
aux patients
développement de la services de sante
résistance bactérienne aux
antibiotiques

 L’automédication  Les conditions


antibiotique sanitaires
défaillantes
 Choix inapproprié
d’antibiotique  Posologie
insuffisante
 L'emploi de doses
insuffisantes  Mauvaise
observance

 Durée de
traitement  Ventes libre des
inadéquate antibiotiques
sans
 Age ordonnance ni
diagnostic

 L’ignorance

IV. But et question de recherche

13
1. But de recherche
Le but est de réaliser une étude rétrospective d’un an en exploitant les données
des hémocultures archivées au laboratoire de CHU.
Notre objectif consiste à :
 Evaluer le taux de BMR.
 Présenter les bactéries multi résistantes et leur pourcentage.
 Présenter les services de provenance des BMR.
 Montrer le profil de résistance-sensibilité des BMR fréquemment
retrouvées.

2. Question de recherche

 Comment présenter les bactéries multi résistantes ?


 Comment montrer le profil de résistance-sensibilité des BMR
fréquemment retrouvées ?

3. Hypothèses

L’intérêt de notre travail est de pouvoir répondre à hypothèses suivants :


 Que Klebsiella pneumoniae et Acinetobacter Baumannii sont les BMR les
plus fréquemment retrouvés ;

 Et Pseudomonas areruginosa trouvent avec un faible


pourcentage.

14
Deuxième partie :
Phase
méthodologique

I. Devis de recherche

15
1. Type de recherche

Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective de toutes les bactéries multi


résistantes identifiées à partir des registres de bactériologie du service de
microbiologie au niveau du laboratoire central d’analyses du CHU Hassan II de
Fès durant la période allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019.

2. Milieu de recherche
L’étude est réalisée au laboratoire de bactériologie De CHU Hassan II de Fès,
durant le période de 1ere de janvier de 2019 au 31 décembre de 2019.

3. Population cible et échantillon


Tous les types de BMR identifiés dans les hémocultures de différents services de
CHU Hassan II et traités par le laboratoire d’analyse médicale pendant la
période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019 sont pris en considération. Et
tous les patients de différents services de CHU Hassan II de Fès.

4. Méthode et outils de collecte de données


Toutes les informations à propos des BMR qui figurent sur les registres (Figure
1) ont été exploitées.
Il s’agit du :
 Du résultat microbiologique de l’hémoculture.
 Service de provenance.
 Sexe du patient.
 Espèce de BMR isolée.
 Résultats de l’antibiogramme.

II. Considérations éthiques


Pendant le déroulement de l’étude j’ai respecté des principes d’éthique suivants :
 Une demande d’autorisation de réaliser cette étude a été adressée
aux responsables du service de bactériologie CHU Hassan II de
Fès.
 L’anonymat et la confidentialité ont été préservés tout au long de
l’élaboration de mon travail de recherche.

16
Troisième partie :
Phase empirique

I. Présentation des résultats


1. Pourcentage des BMR isolées des hémocultures au cours

17
d’année 2019 au CHU Hassan II de Fès.

Sur 2159 hémocultures diagnostiquées du 01/01/2019 au 31/12/2019, 84


prélèvements sont BMR.

4%

souches sensible
souches multirésistante

96%

Figure 2 : Pourcentage des BMR isolées des hémocultures au


cours de année 2019 au CHU Hassan II de Fès.

2. Répartition des BMR selon sexe des hémocultures au


cours d’année 2019 au CHU Hassan II de Fès.

Le nombre des BMR ayant été isolés chez les hommes sont, 52% et chez les
femmes les nombre sont 48%.

18
Hommes Femmes

48%

52%

Figure 3 : répartition des BMR selon le sexe des hémocultures au


cours d’année 2019 au CHU Hassan II de Fès.

3. Composition des BMR isolées des hémocultures au cours d’année


2019 au CHU Hassan II de Fès.

Sur les 84 prélèvements de BMR, Klebsiella pneumoniae et Acinetobacter


Baumannii sont les plus fréquemment retrouvés respectivement avec un
pourcentage de 51,13% (n=226) et 18,33% (n=81), suivi par E. coli 5,43%
(n=24), Enterobacter cloacae 4,75% (n=21) , Pseudomonas areruginosa
(4,52%) (n=20) ; vient ensuite c (4,52%) (n=20), Staphylococcus saprophiticus
(3,40%) (n=15), Staphylococcus aureus avec (2,94%) (n=13), Heamophilus

19
faecium (2,04%) (n=9), Enterobacter aeruginosa (1,58%) (n=7) et enfin
Enterococcus faecium (1,36%) (n=6) (figure 4).

2% 2% 1%
3%
3%
5%
K.Pneumoniae
A.Baumanni
5%
E.Coli
E.Cloacae
5% P.Aeroginosa
E.Faecalis
51%
S.Saprophiticus
5% S.Aureus
H.Faecium
E.Aeriginosa
E.Faecium

18%

Figure 4 : Composition des BMR isolée des hémocultures au cours


d’année 2019 au CHU Hassan II de Fès .

4. Répartition des BMR selon les services d’hospitalisation isolée


des hémocultures au cours d’année 2019, au CHU Hassan II de Fès.

Les services de Néonatologie ont été à tête des BMR identifiés (44,30%), suivi
par les services de réanimation (36,10%), le service de Pédiatrie (6 ,10%) et
enfin le service Néphrologie (4,00%).

20
%Résistence

44.30%
36.10%

9.50%
6.10% 4.00%
Néonatale Réanimation Pédiatrie Néphrologie Autres
Fi
gure 5 : répartition des BMR selon les services des hémocultures
au cours d’années 2019 au CHU Hassan II de Fès.

1. Profil de résistance aux antibiotiques des BMR isolées des


hémocultures au cours d’années 2019 au CHU Hassan II de
Fès.
Acinetobacter baumannii :
L’Acinetobacter baumannii est résistant à71 ,6 à l’imipenème (IPM), 98 ,76%
au Céftazidime (CAZ), 32,1% à l’Amikacine (AK) et 100% au Ciprofloxacine
(CIP)( figure 6).
Pseudomonas Aeruginosa :

21
Pseudomonas Aeruginosa est sensible à 100% à l’Imipenème, résistante à 60%
au CAZ, 5% au (AK) et 40% à (CIP) (figure 6).

IPM CAZ AK CIP

99% 100%

60%

40%
32% 32%

5%
0%

A.Baumannii P.Aeroginosa
Fi
gure 6 : profil de résistance d’A. Baumannii et P. aeruginosa
isolées des hémocultures au cours d’année 2019 au CHU Hassan II
de Fès.

5.3 Entérobactéries BLSE :

K.Pneumonia BLSE : L’étude de résistance aux antibiotiques a révélé un


pourcentage égal à 79,6% de résistance à CIP et 95,92% à (AK).
E .coli BLSE : Les souches d’E .coli BLSE sont à100% résistantes à (CIP) et
0% à (AK).

22
Enterobacter Aeruginosa : Enterobacter Aeruginosa est à 100% résistants à
(CIP) et 0%à (AK).

Enterobacters cloacae : Enterobacters cloacae est résistante à 100% à (CIP) et


0% à (AK).

96% 100%
100.00% 100%
100%
90.00%
80%
80.00%
70.00%
60.00%
50.00%
40.00%
30.00%
20.00%
10.00%
0.00% 0%
K.Pneumoniae BLSE 0%
E.coli BLSE 0%
E.aerroginosa BLSE
E.cloacea

AK CIP

Figure 7 : profil de résistance des Entérobactéries BLSE isolées au


cours d’année 2019 au CHU Hassan II de Fès.

5.4. SARM :
Toutes les souches de S.aureus sont sensibles au Vancomycine (VA), alors que
toutes sont résistantes au Teicoplanine (TEIC).

23
1
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0% 0
Vancomycine
Teicoplanine

VA

Figure 8 : Profil de résistance d’un seul SARM parmi


Staphylocoque aureus isolées des hémocultures d’année 2019 au
CHU Hassan II de Fès.

5.6. pourcentage des BMR résistantes à certains antibiotiques


isolés des hémocultures au cours d’année 2019 au CHU
Hassan II de Fès.

Acinetobacter Baumannii résistant à l’Imipenème(IPM) a présenté le taux de


résistance le plus élevé (81,48%) suivi du E.coli BLSE (62,5%), Pseudomonas
aeruginosa résistant à la Cèftazidime (CAZ) (50%) et enfin Staphylococcus
aureus résistant à la Méticilline (Fox et P) (figure 9).

24
Résistance Sensible

92.31%

81.48%

62.50%

50.00% 50.00%

37.50%

18.52%

7.69%

A. baumannii E. coli BLSE P.aeroginosa (R: CAZ) SAR

Figure 9 : pourcentage des BMR isolées des hémocultures au


cours d’année 2019.

II. Interprétation et discussion des résultats


L’objectif principal de cette étude est de décrire le profil épidémiologique et de
résistance des BMR isolées des hémocultures de différents services du CHU Hassan II
de Fès du 1/1/2014 au 30/4/. Nos résultats montrent que :
-les souches d’Acinetobater baumannii résistantes à l’Imipenème representent
81,48%, suivies par les souches de E.coli BLSE qui constituent 62,5% , les
Klebsiella pneumoniae BLSE représentent 55,05%, les Pseudomonas aeruginosa
résistants au Céftazidime représentent 50, et enfin les SAMR Les BMR fréquemment
isolées sont dus àklebsiella pneumonia (51,13%), Acinetobacter baumannii (18,33%),
E.coli (5,43%) et Enterobacter cloacae (4,75%), Pseudomonas areruginosa (4,52%)
Enterococcus faecalis, (4,52%) Staphylococcus saprophiticus (3,40%),
Staphylococcus aureus avec (2,94%), Heamophilus faecium (2,04%), Enterobacter
aeruginosa (1,58%) et Enterococcus faecium (1,36%).

25
D’après ce résultat klebsiella pneumoniae est dominante comme BMR isolés des
hémocultures et Pseudomonas areruginosase trouvent avec un faible pourcentage
constituent 7,69%.
-L’Acinetobater baumannii résistant à l’Imipenème, Céftazidime ,l’Amikacine et au
Ciprofloxacine représentent respectivement 71,6%, 98,76%, 67,9% et 100%.Le
pseudomonas aeruginarésistant à l’Imipenème, Céftazidime ,l’Amikacine et au
Ciprofloxacine représentent réspectivement 0%, 60%, 5% et 40%. Concernant les
Enterobactéries BLSE on trouve que klebsiella pneumoniae BLSE résistante au
Ciprofloxacine 79,6% et à l’Amikacine 4,08%, pour E.coli BLSE, toutes les souches
sont résistantes au Ciprofloxacine et elles sont toutes sensibles à l’Amikacine,
l’Enterobacter aeruginosa résistante au Ciprofloxacine et à l’Amikacine représente
respectivement 100% et 0%, et l’Enterobacter cloacae résistante au Ciprofolxacine et
à l’Amikacine représente respectivement 100% et 0%. S.aureus résistant à la
Méticilline parmi les S.aureus représente 7,69%.
Les bactéries multi résistantes (BMR) représentent un problème de santé publique qui
nécessite des actions concertées, tant en médecine de ville que dans les établissements
de santé. Dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales, tout
établissement de santé doit mettre en œuvre une politique active de lutte contre les
BMR. Celle-ci repose essentiellement sur l’application et le strict respect, pour tout
patient, des précautions d’hygiène "standard" lors de soins potentiellement
contaminants et un bon usage des médicaments antibiotiques.

III. Mérite et limites de l’étude


1. Les mérites :
Cette étude permettra d’évaluer le taux de BMR, de présenter les bactéries
multi résistantes et leur pourcentage, aussi présenter les services de
provenance des BMR et enfin montrer le profil de résistance-sensibilité des
BMR fréquemment retrouvées.

2. Limite d’étude :
Pour la réalisation de notre travail, nous avons rencontré un certain
nombre de difficultés, à savoir :

 La contrainte du temps consacré pour la recherche, due à


l’évolution de la pandémie Covid-19

26
 Rareté des études et recherches liées au sujet.

IV. Recommandations
Les réadmissions de patients porteurs de BMR, leurs transferts entre hôpitaux et
leur circulation entre les services sont une cause importante de diffusion
épidémique des BMR. Plusieurs enquêtes ont ainsi montré que 25 à 40% des
patients porteurs de BMR l’étaient dès leur admission et avaient été, en fait,
colonisés lors d’une hospitalisation antérieure. Il importe donc de proposer une
démarche commune qui associe l’ensemble des hôpitaux d’une région liés par
les transferts de patients.
La méconnaissance du portage de BMR augmente probablement le risque de
leur diffusion. En situation épidémique, 50 à 75% des patients porteurs de BMR
sont asymptomatiques, c’est à dire qu’ils ne peuvent être détectés que par
dépistage.

27
A la lumière de ces résultats, des mesures spécifiques de lutte sont
recommandées en particulier contre les principales BMR retrouvées, dans les
services les plus touchés. La mise en place d’un système de surveillance des
BMR sont des mesures dont la mise en œuvre urgente est fortement
recommandée afin de limiter l’émergence de nouvelles souches de BMR dans
notre établissement.

Conclusion
La résistance bactérienne aux antibiotiques est une priorité de santé publique qui
nécessite des actions concertées, tant en médecine de ville que dans les
établissements de santé.
Notre étude a permis de réaliser une description du profil épidémiologique et de
résistance des BMR au CHU Hassan II des Fès durant l’année 2019, sur la base
des données disponibles au niveau des registres du laboratoire de bactériologie
du CHU Hassan II de Fès. Les BMR fréquemment isolées sont dus àklebsiella
pneumonia (51,13%), Acinetobacter baumannii (18,33%), E.coli (5,43%) et
Enterobacter cloacae (4,75%), Pseudomonas areruginosa (4,52%)
Enterococcus faecalis, (4,52%) Staphylococcus saprophiticus (3,40%),
Staphylococcus aureus avec (2,94%), Heamophilus faecium (2,04%),
Enterobacter aeruginosa (1,58%) et Enterococcus faecium (1,36%).

28
D’après ce résultat klebsiella pneumoniae est dominante comme BMR isolés des
hémocultures et Pseudomonas areruginosase trouvent avec un faible
pourcentage.
Il est certain que l’application des mesures de prévention permettra de stabiliser
ou de diminuer la diffusion des BMR, mais des outils de surveillance doivent
aussi être instaurés. Au Maroc, il n’existe aucune structure chargée de recueillir
d’exploiter et de diffuser les informations concernant les BMR, notre
perspective d’avenir doit forcément inclure la création d’un réseau local de
surveillance, l’objectif étant de disposer d'indicateurs minimum nationaux sur la
fréquence des BMR, afin d'évaluer l'impact national des actions de prévention.

Références bibliographiques
https://devsante.org/articles/la-resistance-aux-antibiotiques-un-probleme-
mondial-majeur-de-sante-publique.
[OMS]. Premier rapport de l’OMS sur la résistance aux antibiotiques: une
menace grave d’ampleur mondiale.,(2014).
Rodriguez-Villalobos. H., Struelens M.-J., (2006)., Résistance bactérienne par
β-lactamases à spectre étendu implications pour le réanimateur.,(15):205–213.
Chraïti MN ., Huttner Dr. B, médecin chef de clinique.,(2011)., Procédure
interdisciplinaire prévention et contrôle de l’infection ;prise en charge d’un
patient porteur d’enterobacterie productrice de beta-lactamases a spectre elargi
(blse)., (4) :1- 3.
Service de bactériologie de CHU de Fès.
Elbakri Wafaa., Kaoutar Fahim., Harrar Nadia, Zerouali Khalid., Belabbes
Houria., Mdaghri Naima., (2014).,XIèmes Journées Scientifiques d'Internat et
de Residanat en PharmacieEpidémiologie des hémocultures au niveau des

29
services de réanimation au CHU Ibn Rochd Casablanca durant la période (2012
– 2013) :1-74.
Leclercq R.,( 2002).,MULTIRÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES De
PSEUDOMONAS AERUGINOSA, P. FLUORESCENS ET
STAPHYLOCOCCUS AUREUS ET SURVIE SUR DIVERS TISSUS
HOSPITALIERS., Résistance des Staphylocoques aux antibiotiques. 21(5): 375-
385.
RÉSEAU D'ALERTE D'INVESTIGATION ET DE SURVEILLANCE
DESINFECTIONS NOSOCOMIALES (RAISIN)., Surveillance des bactéries
multi résistantes dans les établissements de santé en France - Réseau BMR-
Raisin (2007.2009).
Guillemot D., (2000)., Les liens consommation des antibiotiques/ résistance
bactérienne. Conséquences pratiques, (58):1970-4.
Joly-Guillou ML., Bergogne-Bérézin E., (2006)., Les bactéries du genre
Acinetobacterrevisitées : leur importance actuelle. Antibiotiques., 8 (2) :94-99.

Annexes

30
31

Vous aimerez peut-être aussi