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La Myopie

La myopie

Réalisé par: Zaimi Ayoub

Année scolaire 2021-2022


Plan
I. Definition de la myopie
II. Classification
1. Selon la structure de l’œil
2. Selon le degré de la myopie
3. Selon la forme clinique de la myopie

IV. Caractéristiques anatomiques de la myopie :


III. La correction
IV. Conclusion
Elle peut se définir de plusieurs façons en rapport avec ses
origines, généralement, il s’agit d’un œil ou la puissance est
très forte par rapport à sa longueur ou inversement dont la
longueur est très importante par rapport au pouvoir
dioptrique de l’œil.
Il en résulte que les rayons incidents parallèles sur l’œil se
rencontrent déjà devant la rétine pour former le point image,
sur le plan image proprement dit rétine se forme un cercle de
diffusion myopique pour essayer d’améliorer la netteté le
sujet ferme à demi la paupière ce qui réduit le cercle de
diffusion.
III. Classification de la myopie

On peut distinguer plusieurs types de myopie :


1. Selon la structure de l’œil

La puissance de l’œil dépend des principaux


éléments réfractifs (Cornée et cristallin) et des
distances séparant ces éléments.
a. Myopie axile :

Due à un excès de longueur de l’œil par rapport à la


puissance du système réfringent ( cornée + cristallin).
La longueur axiale est la distance séparant le sommet de la
cornée du plan rétinien, il est en moyenne de 23mm chez
un adulte emmétrope (un allongement de 0.45 mm donne
une dioptrie de myopie, cet allongement porte
essentiellement sur le segment postérieur).
b. Myopie de courbure :

Ce type de myopie concerne le rayon de courbure cornéen tel


qu’un excès de 1 mm de rayon de courbure cornéen donne une
myopie de six dioptries (rappelant que le pouvoir réfractif de la
cornée est un peu près de 2/3 de celui de l’œil).
c. Myopie d’indice :

Se rencontre surtout après 40 ans, elle concerne la


différence d’indice de réfraction (n) des dioptres de
l’œil.

Elle survient généralement en cas de cataracte


nucléaire : le noyau du cristallin se bombe et son
indice augmente.
2. Selon le degré de la myopie

Le degré de la myopie est généralement estimé d’après la


puissance des verres correcteurs nécessaires pour la corriger.

Le degré de myopie ou puissance de myopie est exprimé par un


chiffre de vergence.
Faible : Inférieur à -3 dioptrie

Myopie Moyenne : Comprise entre -3 et -6 dioptrie

Forte : Supérieur à -6 dioptrie


L'inverse de la divergence détermine la distance à
laquelle un œil myope voit nette sans correction.

Il s’agit du Punctum Remotum

Par exemple, une myopie de -4 dioptrie permet


de voir nette jusqu’à ¼ mètre. Alors, au-delà de 25
Cm la vision devient floue.
De point de vue clinique on peut distinguer 2 types :

 
Myopie maligne ou maladie :

C’est une forme grave qui représente la 5ème cause de cécité dans le
monde, généralement, elle dépasse 6 dioptries et qui peut atteindre – 20
dioptries et même plus, il s’agit d’une véritable maladie oculaire avec
altération des fonctions visuelle, des lésions rétiniennes, elle donne de
gros yeux globuleux avec un aspect de fausse exophtalmie.
Elle est souvent héréditaire, qui commence plutôt,
s’aggrave d’avantage, se stabilise plus tard et se complique
volontiers. La principale complication est l’apparition de
lésions rétiniennes, suivies d’une déchirure, puis d’un
décollement de rétine. Les symptômes qui doivent faire
consulter en urgence, sont des (mouches volantes), des
éclairs lumineux ou un voile noir devant les yeux
Myopie bénigne ou simple :

La myopie simple, jusqu'à -5 dioptries, est fréquente.


Cette myopie commence chez le grand enfant, s’aggrave
un peu, se stabilise à l’âge adulte et se complique
rarement, elle n’a pas généralement d’altération sur le
fond d’œil.
3. Selon la forme clinique de la myopie
a. Myopie simple

Elle est la plus fréquente. Et aussi caractérisée


soit par un œil trop long, soit par un œil
optiquement trop puissant.
b. Myopie dégénérative

Également connue sous le nom de myopie


maligne, myopie pathologique ou progressive.
Elle est caractérisée par des changements marqué
du fond de l’œil.

Elle commence le plus souvent à l’âge de


l’enfance.

Le traitement de ce type de myopie repose sur


la mise en place d’un implant
c. Myopie nocturne

Elle est caractérisée par une difficulté

à voir en cas de faible luminosité, alors

que la vision diurne est normale.


d. Pseudo myopie
Elle est provoquée par le « spasme de
l’accommodation ».

Contraction prolongée des muscles


ciliaires liées à des efforts soutenus en
vision de près « l’artisanat fin, informatique
prolongé, … »

Myopie passagère qui peut mettre


plusieurs heures avant de disparaître.
e. Myopie induite
Elle résulte de l’exposition à divers
éléments pharmaceutiques
« corticoïdes » du diabète de la
grossesse ou d’une cataracte.
Caractéristiques anatomiques de la myopie :

o Le muscle ciliaire est faiblement développé pour un


myope.
o La pupille est relativement grande du fait d’un
rétrécissement qui accompagne l’accommodation active :
(syncinésie : accommodation convergence myosis) 3
fonctions se font au même temps.
o Une chambre antérieure plus profonde que l’œil de l’œil
emmétrope ou hypermétrope (myopie axile).
o De part de son allongement, l’œil fortement myope est
prédisposé à certaine modifications ou altérations :
 Déformation papillaire.
 Atrophie chorio-rétinienne.
 Altération de la périphérie rétinienne.
 Maculopathie (tache de fucks)
 Parfois morphologie externe du globe oculaire est
modifiée (sclère bleutée).
Symptômes et examen clinique :

 La plainte la plus formulée est la mauvaise VL, contrairement


à la VP qui reste bonne car le PPA (punctum proximum
d’accommodation) est très rapproché. La presbytie sera perçue
plus tardivement chez le myope.
 Les myopies non corrigées ont une certaine hypersensibilité à
la lumière (photophobie), on met celle-ci sur le compte de la
grande ouverture de la pupille.
 Plissement et clignement pour voir net de loin.
 Parfois des céphalées, mais surtout chez
l’hypermétrope.
 Mouches volantes qui constituent une urgence
ophtalmologique.
Examen clinique :

L’examen du myope se fait par un examen du fond d’œil à


la recherche d’une altération associée. Une échographie
oculaire est utilisée en cas d’obstacle qui entrave l’examen de
la rétine (cataracte) et ce à la recherche d’un décollement de
rétine.
L’examen de la vision des couleurs est demandé si
Maculopathie est associée.
III.La correction
Traitement (compensation)

• Lunettes : des verres concaves (négatives)


• Lentilles de contact : déposées sur l’œil, elles permettent de
minimiser la puissance de la correction, de supprimer la distance
verre/œil, d’améliorer le champ visuel. L’adaptation de lentille
de contact nécessite un examen préalable de kératométrie, étude
du film lacrymal…
Les lentilles de contact présentent plusieurs avantages :

1. Esthétiques surtout pour les fortes puissances.


2. Amélioration de l’aniseiconie.
(la perception d'images différentes en taille et/ou en forme par les deux yeux fixant un même objet)

Généralement, il existe deux types de lentilles de contact :


a) LRPG : lentille rigide perméable au gaz.
b)Lentilles souples
• Chirurgie réfractive : actuellement dominée par la photo-
ablation au laser excimer : photo-ablation simple ou
intrastromale (Lazik) après kératométrie lamellaire pour les
myopies faibles ou moyennes.
Pour les myopies fortes, en l’absence de complications
rétiniennes, peuvent se discuter :
- L’extraction du cristallin clair avec remplacement par un
implant de puissance adaptée.
- L’introduction dans l’œil phaque d’une lentille de chambre
antérieur (ou plus rarement postérieure) négative. Ces
techniques chirurgicales restent exceptionnelles, elles doivent
être discutées.
IV.Conclusion
MERCI

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